Traitement de la douleur

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Traitement de la douleur"

Transcription

1 Traitement de la douleur La douleur n est pas une fatalité, elle se prévient et elle se traite. Céline Moch Interne en pharmacie Cours infirmier 17 octobre 2012

2 Quelques données épidémio La France : Mauvaise élève pendant longtemps Une certaine résistance Des progrès cependant Prise en charge Douleur devenue thème prioritaire de santé publique plan d amélioration de la prise en charge de la douleur , programme national de lutte contre la douleur , plan d action triennal de lutte contre la douleur dans les établissements de santé publics et privés

3 LE RENFORCEMENT DU ROLE DE L'INFIRMIER Le décret du 11 février 2002 relatif aux actes professionnels et à l exercice de la profession d infirmier intègre la prévention, l'évaluation et le soulagement de la douleur dans la définition des soins infirmiers (article 2). Il indique que l'évaluation de la douleur constitue désormais un acte de soin relevant de l'initiative et des compétences de l'infirmier (article 5). Enfin, ce décret précise que l'infirmier est habilité à mettre en œuvre et adapter un traitement antalgique dans des conditions définies par protocoles (article 8).

4 I. Physiopathologie de la douleur PLAN II. Évaluation de la douleur III. Antalgiques de palier I IV. Antalgiques de palier II V. Antalgiques de palier III VI. Autres antalgiques VII. Prise en charge non médicamenteuse VIII. Populations particulières

5 I. Physiopathologie de la douleur Quelle est, pour vous, la définition de la douleur? Définition de la douleur D après l International Association for the study of pain : «La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable liée à des lésions tissulaires réelles ou potentielles ou décrites en termes de telles lésions.» Douleur aiguë / Douleur chronique Douleur aiguë = «signal d alarme», aide au diagnostic, parfois prévisible (post-opératoire) Douleur chronique = évolue et dure depuis au moins 3 mois

6 I. Physiopathologie de la douleur Génèse de la douleur (Nociception) Stimuli Voies ascendantes médullaires Voies supra-médullaires Transmission au cerveau

7 I. Physiopathologie de la douleur Classement des différents types de douleurs Les douleurs peuvent être : - Nociceptive : les + fréquentes * de type mécanique Ex : coupure, piqûre, post-opératoire * de type inflammatoire Ex : cancer, crise de goutte, rhumatisme - Neurogène = neuropathique : consécutive à une lésion du système nerveux Ex : zona, amputation, algie de la face - Psychogène : manifestation somatique d un trouble émotionnel (anxiété, dépression) au niveau d un membre ou d un organe Ex : céphalées, maux d estomac

8 I. Physiopathologie de la douleur

9 I. Physiopathologie de la douleur Douleur aiguë = symptôme Utile et protectrice Installation récente Unifactorielle Anxiogène Traitement médical curatif Douleur chronique = syndrome Inutile et destructrice > 3 à 6 mois Plurifactorielle Dépression Traitement multidimensionnel (social, spirituel, physique, psychologique) réadaptatif

10 I. Physiopathologie de la douleur Échelle thérapeutique antalgique de l OMS Palier I : Douleurs faibles à modérées Stratégie : Antalgiques périphériques non opioïdes Palier II : Douleurs modérées à intenses Stratégie : Antalgiques centraux opioïdes faibles +/- associés aux antalgiques de palier I Palier III : Douleurs intenses à très intenses Stratégie : Antalgiques centraux opioïdes forts +/- AINS Des antidépresseurs, des antiépileptiques ainsi que des corticoïdes peuvent être associés!!

11 I. Physiopathologie de la douleur Définition des antalgiques Antalgique ou analgésique = Substances capables de diminuer ou abolir la perception douloureuse N agit pas sur la cause, n entraîne pas de perte de conscience, n abolit pas les autres sensibilités (thermique )

12 I. Physiopathologie de la douleur 1) Combien de paliers comporte l échelle de la douleur de l OMS? 3 paliers : du palier I au palier III 2) Citer un exemple de douleur aiguë et de douleur chronique Douleur aiguë : post-opératoire, chute Douleur chronique : cancéreuse, dépression

13 PLAN I. Physiopathologie de la douleur II. Évaluation de la douleur III. Antalgiques de palier I IV. Antalgiques de palier II V. Antalgiques de palier III VI. Autres antalgiques VII. Prise en charge non médicamenteuse VIII. Populations particulières

14 II. Évaluation de la douleur Auto évaluation si patient communiquant Hétéro évaluation si patient non communiquant Auto évaluation - Échelle verbale simple (EVS) : auto-appréciation (faible, modérée ) - Échelle numérique (EN) : note de 0 à 10 - Échelle visuelle analogique (EVA) : règle avec curseur Hétéro évaluation : Patient non expert de sa douleur Besoin de 2 observateurs. Plusieurs échelles : Doloplus, Algoplus. Score obtenu en fonction des expressions du visage, des «plaintes», du comportement, du tonus musculaire des membres

15 Douleur aiguë : II. Évaluation de la douleur - Évaluation ponctuelle - Échelles classiques Douleur chronique : Évaluation prenant en compte tous les paramètres - Douleur - Fonctionnel, invalidation - Psychique - Contextes et environnement Nécessité d un outil plus complet L évaluation d un malade douloureux chronique est nécessairement MULTIDIMENSIONNELLE et prend du temps!

16 I. Physiopathologie de la douleur PLAN II. Évaluation de la douleur III. Antalgiques de palier I IV. Antalgiques de palier II V. Antalgiques de palier III VI. Autres antalgiques VII. Prise en charge non médicamenteuse VIII. Populations particulières

17 III. Antalgiques de palier I 1- Molécules et spécialités Paracétamol : Doliprane, Dafalgan, Efferalgan, Perfalgan Acide acétylsalicylique : Aspégic, Aspirine AINS (cf cours sur les anti-inflammatoires) Floctafénine : Idarac Néfopam : Acupan Palier I mais puissance antalgique d un palier II

18 III. Antalgiques de palier I 2- Modalités d administration Per os Intraréctale Injectable Paracétamol : Maximum 4 g/jour et max 3g/jour chez PA Acide acétylsalicylique : Maximum 3 g/jour AINS (traitement de courte durée) Floctafénine Paracétamol Certains AINS Néfopam : IM profonde ou IV lente (maximum 120 mg/jour) Paracétamol, acide acétylsalicylique et certains AINS!! Respecter un délai de 4h minimum entre 2 prises!! Néfopam par voie orale sur un sucre = pratique hors AMM

19 III. Antalgiques de palier I 3- Indications et mécanisme d action Douleur de faible intensité EVA de 1 à 3 Action périphérique Action à la naissance de l influx nociceptif Inhibition de la synthèse des prostaglandines (=médiateur facilitant la transmission des stimuli douloureux au niveau des terminaisons nerveuses) III. Antalgiques de palier I 4- Surveillance Pas de surveillance particulière

20 III. Antalgiques de palier I 5- Effets indésirables, complications Paracétamol : Rares cas d hypersensibilité, insuffisance hépatique Acide acétylsalicylique : Symptômes hémorragiques (épistaxis, gingivorragies ), douleurs abdominales. Néfopam : Injection IM douloureuse, sueurs, nausées, effets atropiniques (sécheresse buccale, palpitations, rétention urinaire). AINS : Ulcère gastrique, gastrite, duodénite voire perforation digestive (même par voie injectable!!) Insuffisance rénale Foetopathie (premier trimestre) CI si grossesse et allaitement

21 III. Antalgiques de palier I 6- Surdosage Paracétamol : Pour des doses supérieures à 10g en intoxication aiguë, mais surdosage possible avec des doses moindres au long cours Peut aller jusqu à l hépatite avec nécrose Antidote : N-acétyl-cystéine en per os ou IV le plus rapidement possible (avant la 10 ème heure qui suit l ingestion)

22 III. Antalgiques de palier I Le bon usage du médicament au bon moment Spécialités Voie d adm Prise méd 15min 30min 45min 1h 1h15 1h30 1h45 2h 2h15 Palier I Dafalgan, Efferalgan Perfalgan Per os IV

23 III. Antalgiques de palier I 1) Quelle est la voie d administration recommandée pour le nefopam (Acupan )? Injectable (IM profonde ou perfusion IV) 2) Quelle est la dose maximale quotidienne recommandée de paracétamol? 4g/jour et 3g/jour chez la personne âgée!! Attention aux associations!! 3) Quelle type de toxicité est observée en cas de surdosage au paracétamol? Toxicité hépatique

24 PLAN I. Physiopathologie de la douleur II. Évaluation de la douleur III. Antalgiques de palier I IV. Antalgiques de palier II V. Antalgiques de palier III VI. Autres antalgiques VII. Prise en charge non médicamenteuse VIII. Populations particulières

25 IV. Antalgiques de palier II 1- Molécules et spécialités Tramadol : Contramal, Topalgic, Zamudol, Monocrixo + paracétamol : Ixprim, Zaldiar Codéine : Codenfan + paracétamol : Codoliprane, Efferalgan codéine, Dafalgan codéine

26 IV. Antalgiques de palier II 2- Modalités d administration Per os Injectable Tramadol sous forme LI ou LP ± Paracétamol Codéine ± Paracétamol Tramadol : perfusion ou PSE Tramadol : Maximum 400 mg/jour Paracétamol : Maximum 4g/jour Attention aux médicaments associés contenant du paracétamol

27 IV. Antalgiques de palier II 3- Indications Douleur modérée à intense Effet sur douleurs nociceptives et neuropathiques EVA de 4 à 6 IV. Antalgiques de palier II 4- Surveillance L administration IV de tramadol nécessite une surveillance médicale étroite et un matériel de réanimation adapté en raison du risque de défaillance respiratoire, de convulsions Traitement à adapter chez IR, IH et personne âgée.

28 IV. Antalgiques de palier II 5- Effets indésirables, complications Tramadol : Ceux des opiaceś : nause es, vomissements, somnolence, ceṕhale es, vertiges, hypersudation, sećheresse buccale Constipation en cas de prise prolongeé Reáctions allergiques Troubles neuropsychiques (confusion, hallucinations, de lires ou convulsion si des doses eĺeve es de tramadol sont administre es conjointement avec des me dicaments baissant le seuil eṕileptogeǹe Risque de de pendance (si utilisation prolongeé sur plusieurs mois) Codéine: Constipation, nausées, vomissement, bronchospasme. Risque de dépendance (si utilisation prolongée)

29 IV. Antalgiques de palier II 6- Surdosage Signes de surdosage : - Bradypneé, myosis, sommeil profond, vomissement - Collapsus cardio-vasculaire, de pression respiratoire - Coma et convulsions Antidotes : - Naloxone (NARCAN ) si deṕression respiratoire sur prescription me dicale - Diazepam (VALIUM ) en cas de convulsion sur prescription me dicale

30 IV. Antalgiques de palier II Le bon usage du médicament au bon moment Spécialités Voie d adm Prise méd 15min 30min 45min 1h 1h15 1h30 1h45 2h 2h15 Palier II Efferalgan codéiné Contramal Contramal Per os Per os IV Durée d action du Tramadol : Forme LI : 6h et Forme LP : 12h

31 IV. Antalgiques de palier II 1) En cas de surdosage, quel antidote peut être administré? Naloxone (Narcan ) 2) Citer les molécules utilisées comme antalgique de palier 2 Tramadol Codéine Le dextropropoxyphène a été retiré du marché

32 PLAN I. Physiopathologie de la douleur II. Évaluation de la douleur III. Antalgiques de palier I IV. Antalgiques de palier II V. Antalgiques de palier III VI. Autres antalgiques VII. Prise en charge non médicamenteuse VIII. Populations particulières

33 Agonistes V. Antalgiques de palier III 1- Molécules et spécialités Sulfate de Morphine : Skénan, Actiskénan, Sevredol, Moscontin Chlorhydrate de Morphine Fentanyl : Durogésic (patch), Matrifen (patch), Actiq (transmuqueux), Effentora (gingival), Abstral (sublingual), Instanyl Pecfent (nasal), Oxycodone : Oxynorm, Oxycontin, Oxynormoro Hydromorphone : Sophidone Agonistes partiels ou agonistes-antagonistes Buprénorphine : Temgesic, Suboxone (buprénorphine + naloxone) Nalbuphine : Nubain Antagoniste Naloxone : Narcan

34 V. Antalgiques de palier III 2- Modalités d administration Morphine : IV, SC (inj / perf), péri-médullaire (rachidien ou IT), per os, intracérébral ventriculaire, Fentanyl : transdermique, transmuqueux (gencive, nasal, joue), sublingual Oxycodone : per os, injectable Buprénorphine : sublingual et injectable Nalbuphine : injectable Ne pas associer agoniste et agoniste-antagoniste Ne pas associer palier 2 et palier 3, dans la mesure du possible pour une épargne morphinique

35 V. Antalgiques de palier III 2- Modalités d administration Il n existe pas de dose standard de morphinique pour un patient - variabilité intra et inter-individuelle titration nécessaire Notion d interdose : Doses de morphiniques destinées à neutraliser les pics algiques (imprévisibles ou prévisibles) entre 2 administrations prévues. Uniquement des antalgiques à libération immédiate.

36 V. Antalgiques de palier III 3- Indications Douleur intense à très intense EVA de 7 à 10 Stimulation de récepteurs opioïdes endogènes (= récepteurs μ, δ et κ) V. Antalgiques de palier III 4- Surveillance L administration d opioïdes forts nécessite une surveillance médicale étroite et un matériel de réanimation adapté en raison du risque de défaillance respiratoire

37 Intensité d action Effets secondaires Efficacité thérapeutique Douleur Evolution de l analgésie morphinique en fonction des doses administrées doses

38 V. Antalgiques de palier III 5- Effets indésirables, complications Constipation : Administration obligatoire d un laxatif léger concomitamment aux antalgiques morphiniques Nausées, vomissements : Surtout en début de traitement Somnolence : Surtout en début de traitement La somnolence en début de ttt n est pas un effet direct mais résulte souvent d une dette en sommeil (le patient est soulagé -> il peut enfin dormir), là ce n est pas un EI, mais la somnolence est le premier signe de surdosage avant la dépression respi -> à surveiller +++

39 V. Antalgiques de palier III 5- Effets indésirables, complications Rétention urinaire, myosis, vertiges Détresse respiratoire : Toujours précédée d une sédation et d une diminution de la fréquence respiratoire Respiration «morphinique» = grand volume mais faible fréquence CAT : Arrêt morphinique, oxygénothérapie, administration de Narcan L action du Narcan étant très brève, ne pas oublier de reprendre l antalgie à dose adaptée

40 V. Antalgiques de palier III 6- Surdosage Signes de surdosage : -Bradypneé, sommeil profond, vomissement - Collapsus cardio-vasculaire, de pression respiratoire - Coma et convulsions Le myosis n est pas un signe de surdosage mais un signe d imprégnation morphinique Antidotes : -Naloxone (NARCAN ) si de pression respiratoire sur prescription me dicale -Diazepam (VALIUM ) en cas de convulsion sur prescription me dicale

41 V. Antalgiques de palier III Le bon usage du médicament au bon moment Spécialités Voie d adm Prise méd 15min 30min 45min 1h 1h15 1h30 1h45 2h 2h15 Palier III Morphine SC Actiskénan Per os

42 V. Antalgiques de palier III Equianalgésie Raport de dose équianalgésique Equivalence de la dose de morphine orale Codéine 1/6 60 mg de codéine 10 mg de morphine Tramadol 1/5 50 mg de tramadol 10 mg de morphine Morphine orale 1 Référence Morphine IV 3 3,33 mg de morphine IV 10 mg de morphine orale Morphine SC 2 5 mg de morphine SC 10 mg de morphine Oxycodone 1,5-2 5 mg d oxycodone 7,5-10 mg de morphine Hydromorphone 7,5 4 mg d hydromorphone 30 mg de morphine

43 V. Antalgiques de palier III 7- Tolérance et dépendance Tolérance : Nećessite d augmenter les doses de morphine pour obtenir le me me effet antalgique. Lie a la progression des sympto mes douloureux. Dépendance : Bien différencier la dépendance psychologique (toxicomanie) et la dépendance physique (syndrome de sevrage à l arrêt du traitement). Arrêt progressif avec diminution des doses petit à petit.

44 V. Antalgiques de palier III 8- Règles de prescription Médicament Durée max de prescription Fractionnement de la dispensation cf. mention contraire du médecin Fentanyl transdermique 28 jours 14 jours Fentanyl transmuqueux 28 jours 7 jours Hydromorphone 28 jours Non Morphine (voie orale LI et LP et voie parentale par système actif de perfusion «pompes») Morphine (voie parentérale, voie discontinue) Oxycodone (voie orale LI ou LP) 28 jours Non 7 jours Non 28 jours Non

45 V. Antalgiques de palier III 8- Règles de prescription Prescription sécurisée, écrite en toutes lettres, par un médecin En milieu hospitalier, dispensation des stupéfiants se fait directement à un infirmier ou un cadre (pas de dispensation à un AS ou un ASH)

46 V. Antalgiques de palier III 1) Quelles sont les voies d administration possibles pour les antalgiques de palier III? injectable (IV/SC) péri-médullaire (rachidien ou IT) per os intracérébral ventriculaire transdermique transmuqueux (gencive, nasal, joue) sublingual 2) Quelle est le signe de surdosage le plus redouté lors de traitement par antalgique morphinique? dépression respiratoire

47 PLAN I. Physiopathologie de la douleur II. Évaluation de la douleur III. Antalgiques de palier I IV. Antalgiques de palier II V. Antalgiques de palier III VI. Autres antalgiques VII. Prise en charge non médicamenteuse VIII. Populations particulières

48 VI. Autres antalgiques Fluide médical : Oxynox, Kalinox, Meopa (protoxyde d azote oxygène) Utilisé en inhalation pour une courte durée Acte douloureux de courte durée +++ Effet rapide (3 min) et retour à l état initial rapide à l arrêt de l inhalation Anesthésiques locaux : Xylocaïne, Emla, Versatis (lidocaïne) Existe sous forme de spray, de gel, de pommade, de patch, d emplâtre, de crème ou d infiltration Utilisé pour interventions diagnostiques, thérapeutiques douloureuses Kétamine Classiquement utilisé comme anesthésique, mais, à faible dose utilisé comme analgésique Utilisé lors de douleurs non soulagées par une prise en charge analgésique multimodale Attention aux différents dosages!!

49 VI. Autres antalgiques Anti-épileptiques : Ex : Rivotril (clonazepam), Epitomax (topiramate), Tégretol (carbamazeṕine), Neurontin (gabapentine), Lyrica (Preǵabaline), Indiqués dans les douleurs neuropathiques périphériques, les névralgies du trijumeau, douleurs centrales et post-avc, migraines, douleurs postzostériennes. Antide presseurs : Ex : Tofranil (imipramine), Anafranil (clomipramine), Laroxyl (amitriptyline) Actif même chez les patients non déprimés Analgésie obtenue à des doses plus faible que l effet antidépresseur Indiqués dans les douleurs neuropathiques (zona, diabète ), les douleurs rhumatologiques, les douleurs cancéreuses et les migraines, algies de la face

50 VI. Autres antalgiques Anti-migraineux (famille des triptans) : Ex : Imigrane (sumatriptan), Zomig (zolmitriptan), Naramig (naratriptan) Indiqués dans crise migraineuse et crise d algie vasculaire de la face Prialt (ziconotide) : Médicament orphelin, réservé à l adulte Utilisé uniquement en IT pour douleurs chroniques intenses Effets secondaires +++ (rhabdomyolyse, pnp d inhalation, méningite )

51 VI. Autres antalgiques Qutenza (capsaïcine) : Principe actif fortement dosée Utilisé en patch cutané Douleurs neuropathiques périphériques, chez l adulte non diabétique Précautions particulières lors de la manipulation par les équipes soignantes (gants particuliers )

52 VI. Autres antalgiques 1) Quels co-analgésiques peuvent être utilisés pour effectuer un soin ou une exploration invasive de courte durée (ex : PL )? Lidocaïne (spray, gel, patch) Fluide médical composé de protoxyde d azote et d oxygène 2) Citer quelques familles thérapeutiques utilisées en adjuvant antalgique Anti-épileptiques, anti-migraineux, antidépresseurs

53 PLAN I. Physiopathologie de la douleur II. Évaluation de la douleur III. Antalgiques de palier I IV. Antalgiques de palier II V. Antalgiques de palier III VI. Autres antalgiques VII. Prise en charge non médicamenteuse VIII. Populations particulières

54 VII. Prise en charge non médicamenteuse Hypnose - Agit sur les zones de perception de la douleur (par le biais des neuromédiateurs) et augmente ainsi le seuil de tolérance -Influe également sur la transmission de la douleur (action sur les fibres medullaires). Thérapie cognitive et comportementale s attaque aux difficultés du patient dans «l ici et maintenant» par des exercices pratiques centrés sur les symptômes observables au travers du comportement et par l accompagnement par le thérapeute qui vise à intervenir sur les processus mentaux ou cognitifs, considérés comme à l origine des émotions et de leurs désordres.

55 VII. Prise en charge non médicamenteuse Chirurgie neurologique Utilisée uniquement pour des douleurs chroniques d origine neurologique Implanter un neurostimulateur intracérébrale ou médullaire Faible stimulation électrique qui va interrompre le signal causant la douleur Diminution de la perception de la douleur TENS Délivre des impulsions électriques indolores et de faible intensité sur une zone douloureuse ou sur le trajet d un nerf, par l intermédiaire d une ou deux paires d électrodes collées sur la peau. Il est alimenté par une batterie de faible voltage.

56 VII. Prise en charge non médicamenteuse Médecine homéopathique Acupuncture Kinésithérapie Ostéopathie Relaxation Etc

57 PLAN I. Physiopathologie de la douleur II. Évaluation de la douleur III. Antalgiques de palier I IV. Antalgiques de palier II V. Antalgiques de palier III VI. Autres antalgiques VII. Prise en charge non médicamenteuse VIII. Populations particulières

58 VIII. Populations particulières Principes généraux du traitement de la douleur chez la personne âgée : - Gravir les échelons par paliers sans tarder, ni se hâter - Privilégier la voie orale lorsqu elle est possible - Privilégier la prise régulière de traitement en journée - Des interdoses peuvent être administrées jour et nuit à la demande selon la prescription médicale Principes généraux du traitement de la douleur chez l enfant : - Privilégier la voie orale dès que possible. Éviter les suppositoires (absorption incertaine) - Protoxyde d azote réservé aux enfants de plus de 3 ans - Privilégier les associations d antalgiques des palier 1 et 2 afin d épargner ceux de palier 3

59 VIII. Populations particulières Principes généraux du traitement de la douleur chez l insuffisant rénal : - Les morphiniques sont métabolisés par le foie et sont éliminés essentiellement par voie urinaire. La morphine est métabolisé en métabolite actif qui est plus actif que la morphine et qui risque de s accumuler chez les insuffisants rénaux. - Surveillance identique que chez le sujet sans IR mais de manière plus rapprochée. - Il faut adapter la dose des antalgiques. - Ne pas utiliser de tramadol chez l IR sévère et terminal. - Éviter les AINS et aspirine comme antalgique chez l IR.

60 Bilan Le bon usage du médicament au bon moment Spécialités Voie d adm Prise méd 15min 30min 45min 1h 1h15 1h30 1h45 2h 2h15 Palier I Dafalgan, Efferalgan Perfalgan Per os IV Palier II Efferalgan codéiné Contramal Contramal Per os Per os IV Palier III Morphine SC Actiskénan Per os

61 Stratégies antalgiques DOULEUR AIGUË Stratégie antalgique classique Médicaments +++ Moyens adjuvants Traitement de l anxiété DOULEUR CHRONIQUE Stratégies plurimodales: Médicaments du long cours Médicaments de la crise Traitement de la dépression Réactivation physique Traitement cognitif et comportemental Réadaptation professionnelle Réinsertion sociale

62 Stratégies antalgiques - Analyser le processus douloureux et traiter la cause en 1er lieu, si on peut! - Évaluer et réévaluer régulièrement avec outil (Échelle, questionnaire ) adapté au patient - Respecter hiérarchie dans l utilisation des classes de médicaments disponibles (du puissant au + puissant) - Associations utiles et inutiles palier = utile (épargne morphinique) palier = inutile palier = utile (pour les inter-doses) - Passage d un palier 2 à un palier 3 par conversion d équianalgésie - Augmentation progressive des doses - Penser à changer de molécule : rotation des opioïdes

63 Conclusions - Élargir consultations spécialisées de la douleur (centres anti-douleur) - Douleur chez l enfant trop longtemps ignorée - Problème de prescription Mais rôle majeur du corps infirmier : Dans l évaluation de la douleur et de son intensité Dans la surveillance des EI Dans la surveillance de l administration (notamment pour systèmes à demeure)

64 Conclusions

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

CAPACITE DE GERIATRIE

CAPACITE DE GERIATRIE TRAITEMENT DE LA DOULEUR CHEZ LE SUJET AGE CAPACITE DE GERIATRIE 11.03.2009 Dr Françoise ESCOUROLLE-PELTIER Unité de Soins Palliatifs - Équipe Mobile Hôpital BRETONNEAU CONSEQUENCES DE LA PRISE EN CHARGE

Plus en détail

SPÉCIFICITÉS ET PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR CANCÉREUSE CHEZ L ADULTE

SPÉCIFICITÉS ET PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR CANCÉREUSE CHEZ L ADULTE SPÉCIFICITÉS ET PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR CANCÉREUSE CHEZ L ADULTE Dr Cécile BESSET Equipe Mobile de Soins Palliatifs CHRU Besançon 23/01/2015 DÉFINITION, GÉNÉRALITÉS «Expérience sensorielle et émotionnelle

Plus en détail

DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE

DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE SEPTEMBRE 2009 A. AUTRET, TOURS au moins 5 crises : de MIGRAINE SANS AURA 4 72 heures, 2 des caractères : 1 signe d accompagnement : modérée ou sévère, pulsatile,

Plus en détail

Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012

Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012 Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012 Qu'est-ce-que la douleur? La douleur est une sensation désagréable et complexe (sensorielle et émotionnelle). Cette sensation provient de l'excitation

Plus en détail

La migraine : une maladie qui se traite

La migraine : une maladie qui se traite La migraine : une maladie qui se traite L évolution natuelle de la migraine Maladie fluctuante+++ Modification des symptômes avec l âge ++ : Moins de crises sévères Caractère pulsatile moins fréquent Plus

Plus en détail

CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX

CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX Groupe de travail du RRDBN Y.Perier, A.S.Sergent, E.Touchard, V.Lepelletier, S.Sladek FMC 2009 1 PLAN Migraine sans aura Epidémiologie Critères

Plus en détail

I. Palier 1 : douleurs légères à moyennes Les médicaments de différentes classes palier 1 peuvent être prescrits en association.

I. Palier 1 : douleurs légères à moyennes Les médicaments de différentes classes palier 1 peuvent être prescrits en association. Chap ii ttrree 9 TRAITEMENT de la DOULEUR Les injections ne sont pas nécessaires lorsque la voie orale est possible. Le recours à la morphine est recommandé d emblée en cas de douleur très intense y compris

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés

Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Developé pour le Centre

Plus en détail

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance juin 2008 Douleur de l adulte Douleur de l adulte Ce qu il faut savoir La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable,

Plus en détail

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans?

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans? Migraine : traitement de la crise Comment utiliser les triptans? 6 ème congrès national de lutte contre la douleur 19-20 Mars Alger Alain Serrie Service de Médecine de la douleur, médecine palliative et

Plus en détail

Recommandations après le retrait des associations dextropropoxyphène/paracétamol et dextropropoxyphène/paracétamol/caféine

Recommandations après le retrait des associations dextropropoxyphène/paracétamol et dextropropoxyphène/paracétamol/caféine Groupe Référent Médecins Généralistes de l Afssaps Mise au point Prise en charge des douleurs de l adulte modérées à intenses Recommandations après le retrait des associations dextropropoxyphène/paracétamol

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

LES ANTIMIGRAINEUX. Médicaments de la crise et médicaments de fond

LES ANTIMIGRAINEUX. Médicaments de la crise et médicaments de fond LES ANTIMIGRAINEUX Migraine : maladie qui peut être handicapante selon fréquence, durée, intensité des crises, signes d accompagnement (digestifs), retentissement sur la vie quotidienne, professionnelle,

Plus en détail

DOULEURS NEUROPATHIQUES. André Muller

DOULEURS NEUROPATHIQUES. André Muller DOULEURS NEUROPATHIQUES André Muller La douleur, ce n est pas ce que sent l individu, c est ce qu il fait de la sensation. Il fait avec ce qu il est. Il est ce que les autres et lui-même ont fait de lui.

Plus en détail

Traitement actuel de la migraine

Traitement actuel de la migraine Traitement actuel de la migraine Pr M. AIT- KACI - AHMED Chef du Service de Neurologie E.H.S Ali Aït Idir (Alger) Alger, 04 Juin 2009 Importance du sujet 1. Sur le plan médical - 12 à 15 % de la population

Plus en détail

Recommandation Pour La Pratique Clinique

Recommandation Pour La Pratique Clinique Recommandation Pour La Pratique Clinique Prise en charge diagnostique et thérapeutique de la migraine chez l adulte ( et chez l enfant) : aspects cliniques (et économiques) Octobre 2002 1 La migraine de

Plus en détail

MIGRAINE - TRAITEMENT

MIGRAINE - TRAITEMENT MIGRAINE - TRAITEMENT Restauration d une bonne qualité de vie Adapté à chaque patient Reposant sur trois axes : éviction des facteurs déclenchants traitement de crise traitement prophylactique ANAES 2002

Plus en détail

L infirmier exerce son métier dans le respect des articles R.4311-1 à R.4311-15 et R.4312-1 à 4312-49 du code de la santé publique.

L infirmier exerce son métier dans le respect des articles R.4311-1 à R.4311-15 et R.4312-1 à 4312-49 du code de la santé publique. Diplôme d Etat d infirmier Référentiel d activités Annexe I Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet, un

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique.

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique. MIGRAINES Diagnostic Critères IHS de la migraine SANS AURA : 5 crises 4-72 heures sans traitement 2 caractéristiques suivantes : Unilatérales Pulsatiles Modérées ou sévères Aggravation par activités physiques

Plus en détail

La dépendance aux médicaments

La dépendance aux médicaments La dépendance aux médicaments 3 ème Forum Citoyen Espace Mendès-France 28 novembre 2013 Denis Richard Pharmacien Hôpital Henri-Laborit, Poitiers Qu est la dépendance? (1) «Perte de la liberté de s asbtenir»

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

La migraine : quelle prise de tête!

La migraine : quelle prise de tête! La migraine : quelle prise de tête! Introduction La migraine est une véritable «prise de tête» pour les personnes qui en souffrent! Bien au-delà d un mal physique, cette réelle maladie engendre également

Plus en détail

Soins Inrmiers aux brûlés

Soins Inrmiers aux brûlés Soins Inrmiers aux brûlés Le 29/04/2009 1 Intro La gravité d'une brûlure dépend essentiellement de sa profondeur, de sa supercie de sa localisation et du ASA. Sa prise en charge doit être rapide pour limiter

Plus en détail

Prise en charge des patients adultes souffrant de douleur chronique

Prise en charge des patients adultes souffrant de douleur chronique Guide pratique à l usage des infirmier(ère)s à domicile et des médecins généralistes Prise en charge des patients adultes souffrant de douleur chronique Table des matières Introduction 1 Classification

Plus en détail

A healthy decision LA DOULEUR

A healthy decision LA DOULEUR A healthy decision Mieux vivre avec LA DOULEUR Tout à propos de la douleur, de ses causes et de ses possibilités de traitement. Parlez-en avec votre médecin ou pharmacien. Contenu Qu est-ce que la douleur

Plus en détail

Douleur et gestion de la douleur. Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au

Douleur et gestion de la douleur. Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au Douleur et gestion de la douleur Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au French - Pain Management Department of Health and Ageing Financé par le gouvernement

Plus en détail

Recommandations de bonne pratique PRISE EN CHARGE MEDICAMENTEUSE DE LA DOULEUR AIGUË ET CHRONIQUE CHEZ L ENFANT RECOMMANDATIONS

Recommandations de bonne pratique PRISE EN CHARGE MEDICAMENTEUSE DE LA DOULEUR AIGUË ET CHRONIQUE CHEZ L ENFANT RECOMMANDATIONS Recommandations de bonne pratique PRISE EN CHARGE MEDICAMENTEUSE DE LA DOULEUR AIGUË ET CHRONIQUE CHEZ L ENFANT Partie 1 : Prise en charge de la douleur en milieu hospitalier et situations particulières

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

RELPAX. hydrobromure d élétriptan

RELPAX. hydrobromure d élétriptan RELPAX hydrobromure d élétriptan * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques * Conclusion * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques *

Plus en détail

La migraine M BOULIN 2014

La migraine M BOULIN 2014 La migraine M BOULIN 2014 Cas clinique Mlle B Q1 Mlle B, 28 ans se dit migraineuse mais ne sait pas trop quoi prendre au moment de ses crises. Que lui dire? Réponse 1 Sans être médecin, vous devez quand

Plus en détail

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004 11/02/10 Structures sensibles du crâne neurogénétique Cheveux Cuir chevelu Tissu sous cutané Périoste Os Dure mère Méninges molles Cerveau vaisseaux MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Patchs contre la douleur contenant des dérivés de morphine. Réponses aux questions les plus fréquentes

Patchs contre la douleur contenant des dérivés de morphine. Réponses aux questions les plus fréquentes Patchs contre la douleur contenant des dérivés de morphine Réponses aux questions les plus fréquentes Introduction Quel objectif? Ce document constitue une aide dans la gestion au quotidien de votre douleur.

Plus en détail

Douleur. et maladies neuromusculaires REPÈRES JANVIER 2012 SAVOIR ET COMPRENDRE

Douleur. et maladies neuromusculaires REPÈRES JANVIER 2012 SAVOIR ET COMPRENDRE ktsdesign-fotolia.com AFM / L. Audinet AFM / L. Audinet Douleur et maladies neuromusculaires JANVIER 2012 La douleur est une sensation complexe qui est propre à chacun. Sa perception dépend d un système

Plus en détail

TRAITEMENT DE LA MIGRAINE. programme aux résidents de neurologie

TRAITEMENT DE LA MIGRAINE. programme aux résidents de neurologie TRAITEMENT DE LA MIGRAINE programme aux résidents de neurologie LA MIGRAINE Classification I.H.S. 1.1 Migraine sans aura 1.2 Migraine avec aura 1.2.1 Migraine avec aura typique 1.2.2 Migraine avec aura

Plus en détail

La migraine ANEPF ANEPF ANEPF. Chapitre 5. ANEPF Migraine 23/10/02 15:47 Page 1 NEPF ANEPF ANEPF ANEPF ANEPF ANEPF ANEPF ANEPF ANEPF ANEPF AN

La migraine ANEPF ANEPF ANEPF. Chapitre 5. ANEPF Migraine 23/10/02 15:47 Page 1 NEPF ANEPF ANEPF ANEPF ANEPF ANEPF ANEPF ANEPF ANEPF ANEPF AN Migraine 23/10/02 15:47 Page 1 Chapitre 5 N N F La migraine 1 AN PF PF Migraine 23/10/02 15:47 Page 2 Chapitre 5 : La migraine Deuxième Partie AN ANE F La migraine est une affection très fréquente, souvent

Plus en détail

LES DOULEURS ORO- FACIALES

LES DOULEURS ORO- FACIALES LES DOULEURS ORO- FACIALES Diagnostic différentiel CNO SA 16-17 Septembre 2011 Mathieu PITZ Douleurs Bruits articulaires Limitation des mouvements mandibulaires Abrasions dentaires MOTIFS DE CONSULTATION

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

LA DOULEUR INDUITE C EST PAS SOIGNANT!

LA DOULEUR INDUITE C EST PAS SOIGNANT! LA DOULEUR INDUITE C EST PAS SOIGNANT! Douleur induite Douleur induite Douleur de courte durée, causée par le soignant ou une thérapeutique dans des circonstances de survenue prévisibles et susceptibles

Plus en détail

Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques

Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques France MARCHAND Nagi MIMASSI Psychologue clinicienne stagiaire doctorante Praticien hospitalier Consultation des douleurs chroniques

Plus en détail

AGRES Hugues IADE RD LA ROCHE / YON

AGRES Hugues IADE RD LA ROCHE / YON Douleurs neuropathiques périphériques de l adulte non diabétique : De l étiologie au rôle de l infirmier AGRES Hugues IADE RD LA ROCHE / YON La douleur neuropathique Définition [1] C est est une douleur

Plus en détail

Maladie d Alzheimer et fin de vie : aspects évolutifs et stratégies thérapeutiques

Maladie d Alzheimer et fin de vie : aspects évolutifs et stratégies thérapeutiques Médecine palliative Soins de support Accompagnement Éthique (2011) 10, 230 244 DOSSIER THÉMATIQUE «GÉRIATRIE» Maladie d Alzheimer et fin de vie : aspects évolutifs et stratégies thérapeutiques Alzheimer

Plus en détail

ÉVALUATION ET PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE DE LA DOULEUR CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES AYANT DES TROUBLES DE LA COMMUNICATION VERBALE

ÉVALUATION ET PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE DE LA DOULEUR CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES AYANT DES TROUBLES DE LA COMMUNICATION VERBALE ÉVALUATION ET PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE DE LA DOULEUR CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES AYANT DES TROUBLES DE LA COMMUNICATION VERBALE OCTOBRE Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction par

Plus en détail

d a n s l e t r a i t e m e n t d e

d a n s l e t r a i t e m e n t d e La buprénorphine d a n s l e t r a i t e m e n t d e la dépendance aux opioïdes Lignes directrices du Collège des médecins du Québec et de l Ordre des pharmaciens du Québec juin 2009 table des matières

Plus en détail

mal de tête d installation subite 12/10 Éliminer une céphalée secondaire

mal de tête d installation subite 12/10 Éliminer une céphalée secondaire LES CÉPHALÉES 4 e Forum Département de médecine familiale et de médecine d urgence St-Georges de Beauce le 29 mai 2009 Les céphalées: objectifs Appliquer un algorithme diagnostique des céphalées Reconnaître

Plus en détail

SOCIETE MEDICALE DES HOPITAUX DE PARIS Association reconnue d utilité publique - FMC n 11752573775

SOCIETE MEDICALE DES HOPITAUX DE PARIS Association reconnue d utilité publique - FMC n 11752573775 SOCIETE MEDICALE DES HOPITAUX DE PARIS Association reconnue d utilité publique - FMC n 11752573775 Hôpital Cochin - Service Médecine Interne du Pr Le Jeunne 27, rue du Faubourg Saint Jacques - 75014 PARIS

Plus en détail

DOULEUR AIGUË. La prise en charge de la douleur aigue commence par une écoute attentive, une évaluation détaillée

DOULEUR AIGUË. La prise en charge de la douleur aigue commence par une écoute attentive, une évaluation détaillée Département de médecine communautaire, de premier recours et des urgences Service de médecine de premier recours DOULEUR AIGUË S. Pautex¹, V. Piguet² Service de médecine de premier recours¹, HUG Service

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR MS Direct 10 mg comprimé enrobé MS Direct 20 mg comprimé enrobé sulfate de morphine

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR MS Direct 10 mg comprimé enrobé MS Direct 20 mg comprimé enrobé sulfate de morphine NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR MS Direct 10 mg comprimé enrobé MS Direct 20 mg comprimé enrobé sulfate de morphine Veuillez lire attentivement l intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament.

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur?

Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur? Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur? Dr Philippe Poulain Unité Territoriale de Soins Palliatifs Polyclinique de l Ormeau Tarbes phpoulain@wanadoo.fr Placebo: de

Plus en détail

SOCIETE TUNISIENNE DE MEDECINE DE FAMILLE

SOCIETE TUNISIENNE DE MEDECINE DE FAMILLE SOCIETE TUNISIENNE DE MEDECINE DE FAMILLE Cas clinique N 1 Mme Besma, 31 ans, mariée, 3 enfants consulte pour céphalées. Antécédents familiaux de migraines, pas d antécédents personnels. 1 ère crise vers

Plus en détail

Et de 10! Numéro 10, Juin 2002. Bulletin des CEIPs de Caen et Nantes

Et de 10! Numéro 10, Juin 2002. Bulletin des CEIPs de Caen et Nantes Bulletin des CEIPs de Caen et Nantes Numéro 10, Juin 2002 Et de 10! epuis novembre 1997, ce n est pas moins de 10 bulletins du Nord-Ouest dépendance que nous avons eu le plaisir de vous présenter. C'est

Plus en détail

Société d étude et de traitement de la douleur. Ministère de la Santé et de la Protection sociale

Société d étude et de traitement de la douleur. Ministère de la Santé et de la Protection sociale Société d étude et de traitement de la douleur Ministère de la Santé et de la Protection sociale Avant-propos........................ 3 Introduction........................ 5 Pourquoi La Douleur en questions?................

Plus en détail

MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL :

MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL : REPUBLIQUE FRANÇAISE Juin 2009 MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL : Recommandation de l EMEA de retrait de ces médicaments à la suite de l évaluation européenne et avis

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson Comprendre la maladie de Parkinson La maladie de Parkinson se définit classiquement par des troubles moteurs. Néanmoins, de nombreux autres symptômes,

Plus en détail

A NE PAS RATER CAR TYPIQUE!!!

A NE PAS RATER CAR TYPIQUE!!! A NE PAS RATER!!!! CEPHALEE aigue CHEZ UN NON CEPHALALGIQUE les alarmes.(confusion,effort,fièvre,nuque raide.). hémorragie méningée,méningite,phlébite.. poussée HTA bof. CEPHALEE persistante CHEZ NON CEPHALALGIQUE

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 23 mai 2012

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 23 mai 2012 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 23 mai 2012 SEGLOR 5 mg, gélule B/30 (CIP: 321 899-8) SEGLOR LYOC 5 mg, lyophilisat oral B/30 (CIP: 334 062-4) Laboratoire UCB PHARMA dihydroergotamine (mésilate de)

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux?

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux? La nouvelle convention pharmaceutique offre l opportunité aux pharmaciens d accompagner les patients traités par anticoagulants oraux au long cours afin de prévenir les risques iatrogéniques. Les anticoagulants

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

Diagnostiquer et traiter une céphalée récurrente de l'enfant

Diagnostiquer et traiter une céphalée récurrente de l'enfant Diagnostiquer et traiter une céphalée récurrente de l'enfant Elisabeth Fournier-Charrière CETD, CHU Bicêtre avec la participation de l'équipe du centre de la migraine de l enfant de Trousseau 2015 Tom,

Plus en détail

FACE A LA DOULEUR QUI PERSISTE

FACE A LA DOULEUR QUI PERSISTE FACE A LA DOULEUR QUI PERSISTE AVANT-PROPOS Cette brochure est destinée aux patients souffrant de douleurs persistantes, mal soulagées par les méthodes habituelles de traitement. Son but est de les aider

Plus en détail

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les

Plus en détail

Prévalence des céphalées à travers l enquête décennale Santé 2002-2003

Prévalence des céphalées à travers l enquête décennale Santé 2002-2003 Ministère de l Emploi, de la cohésion sociale et du logement Ministère de la Santé et des Solidarités Près d une personne sur deux âgée de 15 ans et plus déclare être sujette à des maux de tête. Ceux-ci

Plus en détail

Prise en charge de la migraine

Prise en charge de la migraine 18 HENRY Page 107 Mardi, 13. mai 2008 3:14 15 Ensemble face à la douleur : prévention, traitement et prise en charge United against pain: prevention, treatment and management of pain 2005 Elsevier SAS.

Plus en détail

TRAITEMENT DES MAUX DE TÊTE PAR EMDR INTÉGRÉ

TRAITEMENT DES MAUX DE TÊTE PAR EMDR INTÉGRÉ TRAITEMENT DES MAUX DE TÊTE PAR EMDR INTÉGRÉ «Un atelier de deux jours en spécialité EMDR» Présenté par Dr Steven MARCUS,, Ph.D 30 AVRIL & 1er MAI 2011 A PARIS SAMEDI 30 AVRIL : 9H - 16H30 - DIMANCHE 1ER

Plus en détail

Le guide du bon usage des médicaments

Le guide du bon usage des médicaments Le guide du bon usage des médicaments Les médicaments sont là pour vous aider mais......ils ont parfois du mal à vivre ensemble. Votre médecin et votre pharmacien peuvent adapter votre traitement pour

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD

PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD Douleurs du post-partum : Douleurs cicatricielles (déchirures ou épisio) Dyspareunies orificielles

Plus en détail

La migraine chronique

La migraine chronique La migraine chronique - Céphalées chroniques quotidiennes -Abus médicamenteux Avec le soutien des laboratoires Novartis Un concept en évolution 1ère classification IHS 1988 : pas de mention 1982: Mathew

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

Carnet de suivi Lithium

Carnet de suivi Lithium Carnet de suivi Lithium Brochure d information sur les troubles bipolaires et leur traitement par lithium Nom : Ce carnet est important Si vous le trouvez, merci de le faire parvenir à l adresse cidessous

Plus en détail

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH)

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH) CEPHALEES POST-BRECHE DURALE Post Dural Puncture Headache (PDPH) G. Buzançais Dr E. Morau 6 Mars 2013 Plan Introduction Physiopathologie Traitements Conclusion Définitions Brèche durale Ponction de dure-mère

Plus en détail

I.TRAITEMENT DE CRISE -ANTALGIQUES SIMPLES -ANTINFLAMMATOIRES BIPROFENID -TRIPTANS

I.TRAITEMENT DE CRISE -ANTALGIQUES SIMPLES -ANTINFLAMMATOIRES BIPROFENID -TRIPTANS TRAITEMENT DE LA MIGRAINE I.TRAITEMENT DE CRISE -ANTALGIQUES SIMPLES PARACETAMOL PEU OU PAS EFFICACE ASSOCIATIONS ASPIRINE-METOCLOPRAMIDE (CEPHALGAN MIGPRIV ) -ANTINFLAMMATOIRES -TRIPTANS BIPROFENID 1

Plus en détail

Douleurs et Neuropathies

Douleurs et Neuropathies Douleurs et Neuropathies J-Y SALLE Service de médecine physique et de réadaptation P VERGNE-SALLE Service de Rhumatologie et consultations de la douleur CHU Limoges Selon l IASP: douleur neuropathique

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Flunarizine

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Flunarizine NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR SIBELIUM 10 mg, comprimé sécable Flunarizine Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament. Gardez cette notice, vous pourriez

Plus en détail

Conseils pour le traitement des douleurs persistantes

Conseils pour le traitement des douleurs persistantes Page -1- Conseils pour le traitement des douleurs persistantes Ce qu'il faut savoir avant tout, c'est que les douleurs persistantes sont des "douleurs particulières", qui doivent donc être traitées en

Plus en détail

Mieux informé sur la maladie de reflux

Mieux informé sur la maladie de reflux Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

Fiche de transparence

Fiche de transparence Supplément aux Folia Pharmacotherapeutica Centre Belge d Information Pharmacothérapeutique Fiche de transparence Antimigraineux Mai 2012 LES FICHES DE TRANSPARENCE But Les Fiches de transparence ont pour

Plus en détail

MIGRAINE CHEZ L ADULTE ET CHEZ L ENFANT*

MIGRAINE CHEZ L ADULTE ET CHEZ L ENFANT* !287!_MG899_DOS_lanteri-minet 4/04/13 11:14 Page 287 DOSSIER 287 SOMMAIRE 287 Migraine de l adulte 288 Place des examens complémentaires 289 Comment évaluer le handicap du migraineux? Traitements médicamenteux

Plus en détail

Atrovent HFA 20 mcg/bouffée solution pour inhalation en flacon pressurisé (bromure d'ipratropium)

Atrovent HFA 20 mcg/bouffée solution pour inhalation en flacon pressurisé (bromure d'ipratropium) NOTICE ATROVENT HFA 20 MCG/BOUFFEE SOLUTION POUR INHALATION EN FLACON PRESSURISE (BPI n 0250-03 du 27.07.2005) Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant d'utiliser ce médicament.

Plus en détail

Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs

Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs RECOMMANDATIONS POUR LA PRATIQUE CLINIQUE Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs Décembre 2002 Recommandations Service des recommandations et références professionnelles

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2 Généralisation 2014 d un recueil d indicateurs pour l amélioration de la qualité et de la sécurité des soins dans les établissements de santé de soins de courte durée Consignes de remplissage - Grille

Plus en détail

La fibromyalgie. La maladie. l Qu est-ce que la fibromyalgie? l Combien de personnes sont atteintes de la maladie? l Qui peut en être atteint?

La fibromyalgie. La maladie. l Qu est-ce que la fibromyalgie? l Combien de personnes sont atteintes de la maladie? l Qui peut en être atteint? La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer sur la fibromyalgie.

Plus en détail

PIL Décembre 2009. Autres composants: acide tartrique, macrogol 4000, macrogol 1000, macrogol 400, butylhydroxyanisol.

PIL Décembre 2009. Autres composants: acide tartrique, macrogol 4000, macrogol 1000, macrogol 400, butylhydroxyanisol. Notice publique MOTILIUM Veuillez lire attentivement l intégralité de cette notice avant d utiliser ce médicament. Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire. Si vous avez d autres questions,

Plus en détail

Les triptans. quel casse-tête! Kim Messier et Michel Lapierre. Vous voulez prescrire des triptans? Lisez ce qui suit!

Les triptans. quel casse-tête! Kim Messier et Michel Lapierre. Vous voulez prescrire des triptans? Lisez ce qui suit! Fédération des médecins omnipraticiens du Québec Les triptans quel casse-tête! Kim Messier et Michel Lapierre Vous voulez prescrire des triptans? Lisez ce qui suit! Les triptans, des agonistes sélectifs

Plus en détail

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES 327 Allaitement maternel inefficace (00104) 327 Allaitement maternel interrompu (00105) 328 Motivation à améliorer l allaitement maternel (00106) 329 Tension dans l exercice

Plus en détail