Traitement des ouvrages d art atteints de Réaction de Gonflement Interne Gladys VANHEMELSDAELE LRPC d Angers

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Traitement des ouvrages d art atteints de Réaction de Gonflement Interne Gladys VANHEMELSDAELE LRPC d Angers"

Transcription

1 Traitement des ouvrages d art atteints de Réaction de Gonflement Interne Gladys VANHEMELSDAELE LRPC d Angers

2 Sommaire Généralités Prinicpes de la démarche Démarche de gestion des OA atteints Suites et préconisations Exemples d application

3 Généralités Les causes possibles de dégradation des ouvrages en béton sont variées. Deux grandes familles : Les réactions induites par un agent agressif extérieur. - gaz carbonique => carbonatation - sels marins => pénétration des chlorures - Les actions internes mettant en jeu des éléments présents à l origine dans le béton. - Alcali-Réaction - Réaction Sulfatique Interne (RSI)

4 Généralités Alcali-réaction = ensemble de réactions chimiques dans lesquelles interviennent certaines formes de silice ou de silicates, pouvant être présentes dans les granulats ; et les alcalins des constituants du béton. Réaction qui touche les OA construits avec des granulats réactifs ou potentiellement réactifs. RSI = Réaction chimique des sulfates présents dans le béton qui forment de l ettringite qui sous certaines conditions présente des propriétés expansives. Réaction qui touche en général les pièces massives ou traitement thermiquement. Ces deux réactions s activent en présence d eau. Les désordres sur ouvrages sont similaires : gonflement du béton à cœur avec faïençage visible en parement. Ces désordres se manifestant en général entre 5 à 10 ans après la construction.

5 Généralités Ces pathologies touchent des ouvrages sur l ensemble du patrimoine français ; avec une concentration des cas d alcali-réaction dans le Nord et en Bretagne. Dans les années 80 (apparition des premiers cas français), le LCPC s est penché les mécanismes d apparition de l AR. Ces études ont permis d aboutir à des méthodes de diagnostic, pronostic, traitements et surtout à des recommandations de prévention. Depuis leur parution en 1991 : aucun cas nouveau n a été recensé. Suite aux premiers cas de RSI, le LCPC a débuté le même type de recherche. Aujourd hui la réaction est bien connue et les recommandations sont en cours d écriture.

6 Principe de la démarche Le diagnostic d un OA atteint de RGI fait appel à deux grands types de moyens d investigation : le suivi in situ de gonflement de la structure et de la fissuration dans le temps, l analyse en laboratoire d échantillon prélevés sur l ouvrage. Pour ne réaliser que les investigations pertinentes et limiter les coûts de ces investigations, les LPC adoptent une : DÉMARCHE PROGRESSIVE fonction de l état de l ouvrage et de la vitesse d évolution des désordres.

7 Principe de la démarche Étape 1 -- Hiérarchisation des priorités Étape 2 -- Évaluation Initiale Étape 3 -- Suivi Étape 4 -- Recherches des causes des désordres Étape 5 -- Pronostic d évolution Conclusion Suites et Préconisations Méthodologie de suivi Diagnostic & Pronostic

8 Étape 1 -- Hiérarchisation des priorités Classement de priorité entre les ouvrages selon la localisation, l intensité et l étendue des désordres. Priorité de niveau 1 pour les OA présentant une zone vitale Priorité 1intenses. atteinte affectée par des désordres Priorité 1 Les autres OA sont classés en priorité 2. Priorité 2 Priorité 2

9 Étape 2 -- Évaluation Initiale L évaluation initiale d un OA atteint de RGI a pour objet de : collationner et étudier toutes les informations disponibles sur la construction, caractériser l état d endommagement de l ouvrage : i.e. : caractériser sa fissuration implanter une instrumentation simplifiée de mesure de l évolution des déformations Si plusieurs OA atteints, les traiter dans l ordre de priorité défini à l étape 1.

10 Étape 2 -- Évaluation Initiale Recueil d informations Recueillir et analyser, à partir du dossier d ouvrage, toutes les informations utiles pouvant être liées à la pathologie. : composition des bétons : nature, origine, dosage de chaque constituant conditions de fabrication : période de bétonnage, traitement thermique, Exemples incidents de bétonnage, pièce massive environnement de la partie atteinte : exposition aux sels, présence de sols agressifs, zone de marnage

11 Étape 2 -- Évaluation Initiale Caractérisation de la fissuration La méthode utilisée est la méthode LPC 47 «Détermination de l indice de fissuration d un parement de béton». : Relever de façon exhaustive à l aide d un fissuromètre, toutes les fissures interceptant un repère constitué de 4 axes tracés dans une zone d un mètre carré. Principe L indice de fissuration d une zone est la somme des ouvertures des fissures interceptées par les 4 axes, rapportée à l unité de longueur. L indice de pile fissuration permet Socle de S2 face Ouest du pont de Cheviré à Nantes de qualifier IFégalement = 1.5 mm/m origine des désordres = RSI l importance de la fissuration

12 Étape 2 -- Évaluation Initiale Instrumentation du suivi de déformation L objectif est d évaluer les déformations globales de la structure dans le temps en l équipant de bases de mesures dimensionnelles. Ces mesures permettent de connaître l évolution ultérieure de l ouvrage, mais aussi le cas échéant de paramétrer les modèles de recalcul ou d évaluer l influence d un traitement ultérieur. En fonction de la taille de l élément et des conditions d accès, on choisira la distancemétrie par fil invar, infrarouge, l extensomètre LCPC ou le pied à coulisse à grande capacité. OA SNCF Saint Maurice de Beynost (69) Origine des désordres : RSI

13 Étape 2 -- Évaluation Initiale Programmation des mesures La programmation des mesures dépend de l indice de fissuration IF0 et de la présence éventuelle de fissures isolées importantes. Si IF0 1 mm/m et/ou présence de fissures isolées d ouv. > 0,5 mm mesures d IF et de distancemétrie à + 3, 6, 9 et 12 mois. Sinon (cas général) : échéance à +12 mois.

14 Étape 3 -- Suivi Mesure IF1 Absence de fissures isolées d ouv. 0,5 mm Présence de fissures isolées d ouv. 0,5 mm si IF ou Dm 0,5 mm/m/an Étape 4 idem si IF ou Dm < 0,5 mm/m/an si ouv. 0,2 mm/an et IF0 1 mm/m et IF0 < 1 mm/m Évolution lente ou en cours de stabilisation prochaine mesure à 3 ans Fin du suivi spécifique + Conserver périodicité de 3 à12 mois

15 Étape 4 -- Recherche des causes de désordre A ce stade, il s agit d identifier par des essais en laboratoire l origine de la pathologie parmi les causes possibles : alcali-réaction réaction sulfatique (interne ou externe) association de l alcali-réaction et de la réaction sulfatique Dans tous les cas, il faut procéder à des prélèvements d échantillons sur l ouvrage (carottes)

16 Étape 4 -- Recherche des causes de désordre Méthodes de diagnostic Le test par fluorescence des ions uranyls Test simple et rapide qui consiste à asperger un échantillon de béton d une solution d acétate d uranyls puis de le soumettre à un éclairage UV. La présence de produits issus de l alcali-réaction se traduit par une fluorescence jaune-verte. - Méthode uniquement valable pour l alcali-réaction. - Particulièrement pertinente pour caractériser l étendue de la réaction.

17 Étape 4 -- Recherche des causes de désordre Méthodes de diagnostic L examen au Microscope Électronique à Balayage (MEB) L examen au MEB est la seule technique permettant d identifier des produits résultants soit d une alcali-réaction (produits cristallisés ou sous aspect de gel) soit d une réaction sulfatique (ettringite délétère aux propriétés expansives à distinguer de l ettringite normale résultant d une hydratation du ciment).

18 Étape 4 -- Recherche des causes de désordre Méthodes de diagnostic Calcul de l exothermie au jeune âge du béton : Dans le cas d une présomption de réaction sulfatique liée à une température élevée lors de la prise, le recalcul des températures à l aide de CESAR-LCPC permet d obtenir une confirmation Exemple de recalcul des températures au jeune âge OA SNCF de St Maurice de Beynost LRPC Angers 2005

19 Étape 5 -- Pronostic d évolution Essai d expansion accéléré Le pronostic d évolution s appuie sur : les résultats du suivi in situ l évaluation du potentiel de gonflement futur : essai d expansion accéléré sur les carottes prélevées. Ces essais consistent à placer les carottes dans un environnement favorisant la réaction et de mesurer leur déformation au cours du temps. On détermine ainsi que le gonflement du béton de d expansion accéléré pour l alcali-réaction l ouvrage peut Essai encore augmenter fortement. Réalisé au LRPC de Saint-Brieuc

20 Étape 5 -- Pronostic d évolution Recalcul spécifique en tenant compte des effets du gonflement Dans le cas des OA dont une partie structurelle est atteinte et dont l évolution pourrait conduire rapidement à un doute sur sa capacité portante, on peut procéder à un recalcul spécifique tenant compte des effets du gonflement du béton. Ce recalcul (uniquement pour l AR) s appuie sur un modèle chimicomécanique couplé à un modèle de diffusion hydrique. Le test du module (CESAR LCPC ALKA) a été réalisé par le LCPC. Son application est programmée au LRPC d Angers sur un cas d ouvrage du LRPC de Saint-Brieuc.

21 Suites & Préconisations Cas des OA peu endommagés et évoluant peu OA soumis aux règles de gestion communes à l ensemble du patrimoine + Vérification (tous les 3 ans) de l état de son aspect visuel dans le cadre de la surveillance organisée. Cas des OA endommagés et évoluant peu Vérification de la capacité portante (recalcul spécifique) Si pas de pb de durabilité : colmatage des fissures et/ou mise en place de protection pour limiter la pénétration des agents agressifs et limiter le risque de corrosion des armatures. Choisir produit souple s accomodant de l évolution des fissures du support. + Vérification (tous les 3 ans) de l évolution avec IF et distancemétrie.

22 Suites & Préconisations Cas des OA très endommagés et/ou évoluant rapidement OA qui nécessitent des investigations sur site complémentaires (épreuve de chargement) + recalcul + renforcement du suivi (périodicité entre 3 et 12 mois) Pas de méthode permettant d arrêter une RGI ni pouvant être considérée comme une méthode de réparation définitive. Pour limiter l évolution du phénomène ou en limiter les effets : - mise en place d une protection générale - mise en œuvre d une précontrainte pour confiner le gonflement - réalisation de saignées pour libérer les efforts de compression emmagasinés dans la structure. - démolition de tout ou partie de l OA

23 Exemples d application Cette démarche a été appliquée par l ensemble des LRPC, et notamment sur le réseau RN breton (base de donnée des OA atteints d AR). Elle est également appliquée sur le réseau RN des Pays de la Loire pour des cas de RSI (pont de Cheviré, périphérique Nantais). Les cas recensés dans ces régions ont permis aux laboratoires de se spécialiser : Réalisation des essais de diagnostic et de pronostic de l AR au LRB Recalcul des températures au jeune âge et des structures atteintes avec CESAR-LCPC au LRA.

Présentations GTF. Point de vue d un utilisateur final. Durée de vie des ouvrages : Approche Prédictive, PerformantielLE et probabiliste

Présentations GTF. Point de vue d un utilisateur final. Durée de vie des ouvrages : Approche Prédictive, PerformantielLE et probabiliste Présentations GTF Présenté par : Georges NAHAS Organismes : Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) Paris 26 mai 2009 Introduction Le vieillissement des ouvrages de génie civil et plus

Plus en détail

Construire des Ouvrages d'art en Béton

Construire des Ouvrages d'art en Béton Construire des Ouvrages d'art en Béton Les contrôles a à posteriori postériori B. Clément (DLA) 19-20 janvier 2011 SOMMAIRE Pourquoi des essais Les types d'essais Les essais Conclusion 2 POURQUOI DES ESSAIS

Plus en détail

N09 Viaduc de Chillon

N09 Viaduc de Chillon Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication DETEC Office fédéral des routes N09 Viaduc de Chillon Solution innovante en relation avec la RAG Conférence JERI

Plus en détail

Auscultation par thermographie infrarouge des ouvrages routiers

Auscultation par thermographie infrarouge des ouvrages routiers Journée «Thermographie infrarouge pour le bâtiment et les travaux publics» Auscultation par thermographie infrarouge des ouvrages routiers Jean Dumoulin (LCPC) Mario Marchetti (LRPC Nancy) Frédéric Taillade

Plus en détail

2.7 Le bétonnage par temps chaud par temps froid

2.7 Le bétonnage par temps chaud par temps froid Chapitre Les bétons courants.7 Le bétonnage par temps chaud par temps froid.7.1 - Le bétonnage par temps chaud 3 Granulats Les conditions climatiques lors de la mise en œuvre ont une grande influence sur

Plus en détail

Le partenaire de votre innovation technologique

Le partenaire de votre innovation technologique w w w.. s y n e r r v v i a i a. f. r f r Quelques chiffres Création en 2002 Association loi 1901 20 salariés 17 Ingénieurs et techniciens experts dans leurs domaines et présents dans les centres de compétences

Plus en détail

Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs

Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs Phase d'initiation de la corrosion vis-à-vis de la - pénétration d'agents

Plus en détail

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation 4 6 8 2 4 8 22 26 3 34 38 42 46 5 54 58 62 66 7 74 78 83 89 96 8 44 Bertin Morgan Compte rendu de LA37 B, TP numéro. Les essais effectués par le laboratoire des ponts et chaussés nous ont fournis la température

Plus en détail

LES RÉPLIQUES MÉTALLOGRAPHIQUES

LES RÉPLIQUES MÉTALLOGRAPHIQUES CONGRÈS MATÉRIAUX 2014 Colloque 6 «Corrosion, vieillissement, durabilité, endommagement» LES RÉPLIQUES MÉTALLOGRAPHIQUES Une méthode non destructive pour contrôler le vieillissement et l endommagement

Plus en détail

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet A Introduction : ) Définitions : Titre Alcalimétrique (T.A.) : F m / L T.A. T.A.C. Définition : C'est le volume d'acide (exprimé en ml) à 0,0 mol.l

Plus en détail

Ultrasons diffus pour la caractérisation d une fissure dans le béton

Ultrasons diffus pour la caractérisation d une fissure dans le béton Thèse de Doctorat UNIVERSITÉ AIX-MARSEILLE École Doctorale : Sciences pour l Ingénieur : Mécanique, Physique, Micro et Nanoélectronique Spécialité : Mécanique des solides Audrey QUIVIGER Ultrasons diffus

Plus en détail

Visualisation des produits de l'alcali-réaction par fluorescence Extension de la méthode au diagnostic sur ouvrage

Visualisation des produits de l'alcali-réaction par fluorescence Extension de la méthode au diagnostic sur ouvrage Visualisation des produits de l'alcali-réaction par fluorescence Extension de la méthode au diagnostic sur ouvrage Jeanne-Sylvine GUÉDON Docteur en Géologie, ITPE François MARTINEAU Technicien André LE

Plus en détail

www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E

www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E Solutions pour l analyse de l eau en ligne AnaSense Analyseur en ligne d AGV, des bicarbonates

Plus en détail

L opération étudiée : le SDEF

L opération étudiée : le SDEF L opération étudiée : le SDEF Situation géographique 29 Landivisiau Finistére Zone H2a Altitude : 34 m Acteurs de l opération Maitrise d ouvrage Maître d œuvre / Architecte BET Thermique SDEF Atelier 3

Plus en détail

centre d Etudes techniques maritimes et fluviales Pathologies des ouvrages portuaires : méthodes d investigation

centre d Etudes techniques maritimes et fluviales Pathologies des ouvrages portuaires : méthodes d investigation centre d Etudes techniques maritimes et fluviales Pathologies des ouvrages portuaires : méthodes d investigation Notice n P 08-02 Septembre 2008 AVANT-PROPOS Ce guide, élaboré principalement par l équipe

Plus en détail

Traitement des sols fins compactés : contribution à la reconnaissance des conditions défavorables

Traitement des sols fins compactés : contribution à la reconnaissance des conditions défavorables Traitement des sols fins compactés : contribution à la reconnaissance des conditions défavorables d à la prise Thèse Tangi Le Borgne Directeur de thèse : F. Masrouri (LAEGO) Conseillers d étude : O. Cuisinier

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

POLLUTEC LYON 3 Décembre 2004 M. LECA gérard GCEE

POLLUTEC LYON 3 Décembre 2004 M. LECA gérard GCEE POLLUTEC LYON 3 Décembre 2004 M. LECA gérard GCEE COMMENT REHABILITER UN CHATEAU D EAU? INTRODUCTION Historique de la construction: Construits entre 1920 et 1980, mais depuis 1950 pour 70% du parc actuel.

Plus en détail

LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE

LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE Page 1 / 6 LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE 1) Qu est-ce qu un sensor de pression? Tout type de sensor est composé de 2 éléments distincts : Un corps d épreuve soumit au Paramètre Physique φ à mesurer

Plus en détail

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Les solutions techniques Principes et critères de choix Par Sébastien LIBOZ - Hydrogéologue Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Plus en détail

TRAITEMENT DES SOLS EN PLACE AUX LIANTS HYDRAULIQUES. Joseph ABDO

TRAITEMENT DES SOLS EN PLACE AUX LIANTS HYDRAULIQUES. Joseph ABDO TRAITEMENT DES SOLS EN PLACE AUX LIANTS HYDRAULIQUES Joseph ABDO LE CONTEXTE LA ROUTE, UNE NÉCESSITN CESSITÉ La route : moyen de communication nécessaire au développement. - Mais, sa construction et son

Plus en détail

AUDIT DES PLANCHERS EXISTANTS

AUDIT DES PLANCHERS EXISTANTS Nice la Plaine 1 - Bt A3 RN 202 - Iscles des Arboras 06200 NICE Téléphone : 04 92 29 60 60 Télécopie : 04 93 83 83 36 Réf. client : NCA : /07 FT/FT MAIRIE DE NICE Direction des Bâtiments Communaux Service

Plus en détail

ä ãéåíë=åä ë=çé=äû~ëëìê~ååé=èì~äáí =ÇÉë= ÅçìÅÜÉë=ÇÉ=ÑçêãÉ=íê~áí Éë=

ä ãéåíë=åä ë=çé=äû~ëëìê~ååé=èì~äáí =ÇÉë= ÅçìÅÜÉë=ÇÉ=ÑçêãÉ=íê~áí Éë= = Note d'information ^ìíéìêë=w=p íê~= o ëé~ì=`bqb= à~åîáéê=ommv= = ä ãéåíë=åä ë=çé=äû~ëëìê~ååé=èì~äáí =ÇÉë= ÅçìÅÜÉë=ÇÉ=ÑçêãÉ=íê~áí Éë= `Ü~ìëë Éë= a ééåç~ååéë= NNU= Les différents guides techniques et autres

Plus en détail

P. VALLON - Retraitement en place à froid - Juillet 2009

P. VALLON - Retraitement en place à froid - Juillet 2009 à é Ministère de l'écologie, de l'énergie, du Développement durable et de l'aménagement du territoire P. VALLON - Retraitement en place à froid - Juillet 2009 WWW.developpement-durable.gouv.fr Constitution

Plus en détail

8. DE L INSPECTION A L EXPERTISE D UN OUVRAGE

8. DE L INSPECTION A L EXPERTISE D UN OUVRAGE 8. DE L INSPECTION A L EXPERTISE D UN OUVRAGE 8.1 Généralités Dans un soucis de connaissance et de préservation du patrimoine en assainissement, des inspections périodiques des ouvrages sont indispensables

Plus en détail

RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS. On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007.

RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS. On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007. RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007. Pour mieux comprendre les résultats ici une petit plan où il y a signalées les différentes

Plus en détail

Documents scientifiques et techniques. Réhabilitation du béton armé dégradé par la corrosion

Documents scientifiques et techniques. Réhabilitation du béton armé dégradé par la corrosion Groupe de travail AFGC "Réhabilitation du béton armé dégradé par la corrosion" Documents scientifiques et techniques Réhabilitation du béton armé dégradé par la corrosion Novembre 2003 AFGC Réhabilitation

Plus en détail

Solutions pour entreprises de construction

Solutions pour entreprises de construction Strength. Performance. Passion. Solutions pour entreprises de construction Partenariat, innovation, durabilité Holcim (Suisse) SA Holcim Nous vous proposons tout d un seul tenant Que ce soit pour du ciment,

Plus en détail

Plan de modernisation des installations industrielles

Plan de modernisation des installations industrielles Plan de modernisation des installations industrielles 1 Sommaire 1 - Contexte - Introduction 2 - Réglementation 3 - Périmètre 4 - Guides techniques 5 - Synthèse : périmètre-actions 2 1 Contexte - Introduction

Plus en détail

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l Éducation nationale NOR : MENE1007267A ARRÊTÉ du Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de générale et technologique Le Ministre

Plus en détail

Le nouveau programme en quelques mots :

Le nouveau programme en quelques mots : Le nouveau programme en quelques mots : Généralités Le programme est constituéde trois thèmes qui doivent tous être traités. L ordre de traitement des trois thèmes est libre, tout en respectant une introduction

Plus en détail

Auscultation, diagnostic et surveillance des sols, structures et réseaux

Auscultation, diagnostic et surveillance des sols, structures et réseaux Auscultation, diagnostic et surveillance des sols, structures et réseaux Des ingénieurs spécialisés enrichissant depuis plus de 15 ans une expérience unique du Géoradar et des techniques non destructives.

Plus en détail

ANALYSE ET TRAITEMENT DES DONNÉES PROVENANT DU MONITORING DES PONTS PAR LA TECHNOLOGIE OSMOS

ANALYSE ET TRAITEMENT DES DONNÉES PROVENANT DU MONITORING DES PONTS PAR LA TECHNOLOGIE OSMOS ANALYSE ET TRAITEMENT DES DONNÉES PROVENANT DU MONITORING DES PONTS PAR LA TECHNOLOGIE OSMOS Chakib Kassem 1, Louis Crépeau 2 1 OSMOS Canada inc., Montréal, Québec 2 OSMOS Canada inc., Montréal, Québec

Plus en détail

Présentation et proposition d engagement. Conseil Municipal de Courtry 13/06/2013

Présentation et proposition d engagement. Conseil Municipal de Courtry 13/06/2013 COMMUNAUTE D AGGLOMERATION MARNE ET CHANTEREINE AGENDA 21 - DEVELOPPEMENT DURABLE PLAN CLIMAT ENERGIE TERRITORIAL Présentation et proposition d engagement Conseil Municipal de Courtry 13/06/2013 DE QUOI

Plus en détail

Glendinning propose depuis plus de trente ans des solutions innovantes d une qualité exceptionnelle pour l industrie nautique.

Glendinning propose depuis plus de trente ans des solutions innovantes d une qualité exceptionnelle pour l industrie nautique. Glendinning propose depuis plus de trente ans des solutions innovantes d une qualité exceptionnelle pour l industrie nautique. Cablemaster, le produit distribué par Saim Marine, est un enrouleur automatique

Plus en détail

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance

Plus en détail

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie TECHNIQUES: Principes de la chromatographie 1 Définition La chromatographie est une méthode physique de séparation basée sur les différentes affinités d un ou plusieurs composés à l égard de deux phases

Plus en détail

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose Le bac à graisses Schéma de principe Lorsqu on a une longueur de canalisation importante entre la sortie des eaux de cuisine et la fosse septique toutes eaux, il est fortement conseillé d intercaler un

Plus en détail

Construire des Ouvrages d'art en Béton Établissement des plans de contrôle Application à un cas concret : Le viaduc de Taulhac RN88

Construire des Ouvrages d'art en Béton Établissement des plans de contrôle Application à un cas concret : Le viaduc de Taulhac RN88 Construire des Ouvrages d'art en Béton Établissement des plans de contrôle Application à un cas concret : Le viaduc de Taulhac RN88 P.Dantec (consultant expert) Ch.Peyral (DIRMC) PLAN Enjeux et risques

Plus en détail

Acier d armature inoxydable Top12 Ouvrages d art durables

Acier d armature inoxydable Top12 Ouvrages d art durables Acier d armature inoxydable Top12 Ouvrages d art durables Les travaux de remises en état sont coûteux mais évitables Aujourd hui, de nombreuses constructions en béton armé présentent des dommages dus

Plus en détail

Comment agir sur le bilan environnemental d une bouteille PET?

Comment agir sur le bilan environnemental d une bouteille PET? Comment agir sur le bilan environnemental d une bouteille PET? Décembre 2010 En 2009, Eco-Emballages, ELIPSO et Valorplast se sont associés pour conduire une étude d évaluation des impacts environnementaux

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

Le baromètre. Dauphine-Crédit Foncier. de l immobilier résidentiel. Tendance globale

Le baromètre. Dauphine-Crédit Foncier. de l immobilier résidentiel. Tendance globale Le baromètre Dauphine-Crédit Foncier de l immobilier résidentiel Tendance globale N. 3 Juin 2011 Kevin Beaubrun-Diant, co-responsable de la chaire «Ville et Immobilier», Université Paris-Dauphine. Cette

Plus en détail

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Votre correspondant : Romain CRESSON INRA Transfert Environnement Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Tel: +33 (0)4 68 46 64 32 Fax: +33 (0)4 68 42 51

Plus en détail

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et

Plus en détail

Notions de base sur l énergie solaire photovoltaïque

Notions de base sur l énergie solaire photovoltaïque I- Présentation Notions de base sur l énergie solaire photovoltaïque L énergie solaire photovoltaïque est une forme d énergie renouvelable. Elle permet de produire de l électricité par transformation d

Plus en détail

Site d étude. Résultats

Site d étude. Résultats Avec la collaboration de l Université de Bretagne Occidentale, (Institut Universitaire Européen de la Mer, Laboratoire d'ecophysiologie et de Biotechnologie des Halophytes et Algues Marines) Site d étude

Plus en détail

SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique

SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique DOMAINE P3.C3.D1. Pratiquer une démarche scientifique et technologique, résoudre des

Plus en détail

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES A 99 PHYS. II ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES, ÉCOLES NATIONALES SUPÉRIEURES DE L'AÉRONAUTIQUE ET DE L'ESPACE, DE TECHNIQUES AVANCÉES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, DES MINES DE PARIS, DES MINES DE SAINT-ÉTIENNE,

Plus en détail

Évolution du trait de côte et conséquences sur les ouvrages maritimes: Application au Phare de la Coubre (17)

Évolution du trait de côte et conséquences sur les ouvrages maritimes: Application au Phare de la Coubre (17) Évolution du trait de côte et conséquences sur les ouvrages maritimes: Application au Jérôme REVEL Laboratoire de Bordeaux Page 1/22 sommaire Introduction Analyse historique du trait de côte Analyse naturaliste

Plus en détail

Origine du courant électrique Constitution d un atome

Origine du courant électrique Constitution d un atome Origine du courant électrique Constitution d un atome Electron - Neutron ORIGINE DU COURANT Proton + ELECTRIQUE MATERIAUX CONDUCTEURS Électrons libres CORPS ISOLANTS ET CORPS CONDUCTEURS L électricité

Plus en détail

INTERVENIR SUR LE BATI ANCIEN

INTERVENIR SUR LE BATI ANCIEN I - Données Générales INTERVENIR SUR LE BATI ANCIEN Rivalités entre réhabilitation, restauration et rénovation Au cours des dernières années, d'importantes études ont été entreprises dans les quartiers

Plus en détail

Sommaire INTRODUCTION... 2. 1/ Le contexte général de la commune...3. 2/ L état des réseaux...3. 3/ Le diagnostic des ouvrages d épuration...

Sommaire INTRODUCTION... 2. 1/ Le contexte général de la commune...3. 2/ L état des réseaux...3. 3/ Le diagnostic des ouvrages d épuration... 1 Sommaire INTRODUCTION... 2 1/ Le contexte général de la commune...3 2/ L état des réseaux...3 3/ Le diagnostic des ouvrages d épuration...3 4/ Les solutions retenues par la commune...5 CONCLUSION Carte

Plus en détail

Rayonnements dans l univers

Rayonnements dans l univers Terminale S Rayonnements dans l univers Notions et contenu Rayonnements dans l Univers Absorption de rayonnements par l atmosphère terrestre. Etude de documents Compétences exigibles Extraire et exploiter

Plus en détail

Annexe I b. Référentiel de certification

Annexe I b. Référentiel de certification Annexe I b Référentiel de certification Page 15 sur 45 CORRESPONDANCE ENTRE ACTIVITÉS ET COMPÉTENCES ACTIVITÉS ET TÂCHES A1. S ORGANISER, S INTEGRER à une EQUIPE A1-T1 Préparer son intervention et/ou la

Plus en détail

LAMPES FLUORESCENTES BASSE CONSOMMATION A CATHODE FROIDE CCFL

LAMPES FLUORESCENTES BASSE CONSOMMATION A CATHODE FROIDE CCFL LAMPES FLUORESCENTES BASSE CONSOMMATION A CATHODE FROIDE CCFL Economisons notre énergie et sauvons la planète Présentation générale 2013 PRESENTATION I. Principes de fonctionnement d une ampoule basse

Plus en détail

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015 Energie Nucléaire Principes, Applications & Enjeux 6 ème - 2014/2015 Quelques constats Le belge consomme 3 fois plus d énergie que le terrien moyen; (0,56% de la consommation mondiale pour 0,17% de la

Plus en détail

RAPPORT D INTERVENTION

RAPPORT D INTERVENTION R PRESTATAIRE DE SERVICES RAPPORT D INTERVENTION N 7445 Rédigé par Eric TANGUY Céline LETORT Intervention du 23/07/2010 Affaire Nature de l intervention Toiture contrôlée Intervention à la demande de Résidence

Plus en détail

BALAIS Moteur (charbons)

BALAIS Moteur (charbons) BALAIS Moteur (charbons) 1/ Rôle a) Pour les machines électriques comportant des bagues (alternateur moteur asynchrone) : moteur universel Les balais doivent maintenir un contact constant avec la bague

Plus en détail

4. Conditionnement et conservation de l échantillon

4. Conditionnement et conservation de l échantillon 1. Objet S-II-3V1 DOSAGE DU MERCURE DANS LES EXTRAITS D EAU RÉGALE Description du dosage du mercure par spectrométrie d absorption atomique de vapeur froide ou par spectrométrie de fluorescence atomique

Plus en détail

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l

Plus en détail

DTUs & Documents d'aide à la maintenance et à la conception des installations intérieur de distribution d eau

DTUs & Documents d'aide à la maintenance et à la conception des installations intérieur de distribution d eau DTUs & Documents d'aide à la maintenance et à la conception des installations intérieur de distribution d eau olivier.correc@cstb.fr Nouveaux Documents Techniques Unifiés DTU 60.1 Plomberie sanitaire pour

Plus en détail

Pour améliorer la qualité Objectif esthétique pour l eau potable 1 mg/l

Pour améliorer la qualité Objectif esthétique pour l eau potable 1 mg/l Dans une goutte d eau Cuivre Le cuivre (Cu) est présent à l état naturel dans la roche, le sol, les plantes, les animaux, l eau, les sédiments et l air. Le cuivre est souvent présent sous forme de minéraux,

Plus en détail

Utilisation des 7 cartes d intensité jointes en annexe du règlement. A- Protection d une construction vis-à-vis des effets toxiques :

Utilisation des 7 cartes d intensité jointes en annexe du règlement. A- Protection d une construction vis-à-vis des effets toxiques : ANNEXE 7 Utilisation des 7 cartes d intensité jointes en annexe du règlement A- Protection d une construction vis-à-vis des effets toxiques : 1 carte est fournie pour l effet toxique : Carte N 1 «Taux

Plus en détail

Salle de technologie

Salle de technologie Prénom : Nom : Classe : Date : Salle de technologie Séquence Le dessin technique Définition du dessin technique : Le dessin technique est un ensemble de règles pour représenter des objets ; ces règles

Plus en détail

eduscol Santé et social Enseignement d'exploration

eduscol Santé et social Enseignement d'exploration eduscol Consultation nationale sur les programmes Projets de programmes de la classe de seconde générale et technologique Santé et social Enseignement d'exploration L'organisation de la consultation des

Plus en détail

ECOLE SUPERIEURE DE L EDUCATION NATIONALE

ECOLE SUPERIEURE DE L EDUCATION NATIONALE ECOLE SUPERIEURE DE L EDUCATION NATIONALE Formation des Chefs d Etablissement d Affectation Management adaptatif et délégations Support participants SOMMAIRE La formation dans son contexte p.3 Les facteurs

Plus en détail

>I Maçonnerie I Escaliers

>I Maçonnerie I Escaliers ESCALIERS >I Maçonnerie I Sommaire Terminologie Textes de référence Mise en œuvre Conception Finition Produits Cahier des Clauses Techniques Particulières g Terminologie n Ouvrage de circulation verticale

Plus en détail

Projet ANR. Bruno Capra - OXAND. 04/06/2015 CEOS.fr - Journée de restitution (Paris) B. CAPRA

Projet ANR. Bruno Capra - OXAND. 04/06/2015 CEOS.fr - Journée de restitution (Paris) B. CAPRA Projet ANR Bruno Capra - OXAND MEFISTO : Maîtrise durable de la fissuration des infrastructures en bétons Contexte Problématique des Maîtres d Ouvrages Evaluation et prédiction de la performance des ouvrages

Plus en détail

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités. 6.1.1 Définitions. 6.1.2 Lois de conservation

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités. 6.1.1 Définitions. 6.1.2 Lois de conservation Chapitre 6 Réactions nucléaires 6.1 Généralités 6.1.1 Définitions Un atome est constitué d électrons et d un noyau, lui-même constitué de nucléons (protons et neutrons). Le nombre de masse, noté, est le

Plus en détail

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique Energie nucléaire Quelques éléments de physique Comment produire 1 GW électrique Nucléaire (rendement 33%) Thermique (38%) Hydraulique (85%) Solaire (10%) Vent : 27t d uranium par an : 170 t de fuel par

Plus en détail

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

Les mécanismes de transmission de la politique monétaire

Les mécanismes de transmission de la politique monétaire Chapitre 5 Les mécanismes de transmission de la politique monétaire Introduction (1/3) Dans le chapitre 4, on a étudié les aspects tactiques de la politique monétaire Comment la BC utilise les instruments

Plus en détail

LE LAVOIR DE LA MONTAGNE - RAPPORT DE PRESENTATION - DOSSIER PHOTOGRAPHIQUE

LE LAVOIR DE LA MONTAGNE - RAPPORT DE PRESENTATION - DOSSIER PHOTOGRAPHIQUE LE LAVOIR DE LA MONTAGNE - RAPPORT DE PRESENTATION - DOSSIER PHOTOGRAPHIQUE 1 La mairie de Ressons-le-Long souhaite restaurer le lavoir de la Montagne. L opération fait l objet d une souscription «Fondation

Plus en détail

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. Le diagnostic de la tuberculose bovine La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. 1. Tuberculination Dans la première phase d une infection de tuberculose bovine (Mycobacterium

Plus en détail

GUIDE D INSPECTION ET DE MAINTENANCE DES RESERVOIRS CRYOGENIQUES

GUIDE D INSPECTION ET DE MAINTENANCE DES RESERVOIRS CRYOGENIQUES GUIDE D INSPECTION ET DE MAINTENANCE DES RESERVOIRS CRYOGENIQUES Guide d inspection et de maintenance des réservoirs cryogéniques DT 97 Février 2012 AVERTISSEMENT Ce document reflète l'état des connaissances

Plus en détail

SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE

SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE L - 72 FOURNITURE DE SEMELLES ELASTIQUES POUR LA FIXATION DE VOIE "TYPE BOTZELAER" EDITION: 04/2001 Index 1. INTRODUCTION... 3 1.1. DOMAINE

Plus en détail

L IRSN VOUS OUVRE TOUTES SES PORTES

L IRSN VOUS OUVRE TOUTES SES PORTES Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine L IRSN VOUS OUVRE TOUTES SES PORTES SAMEDI 15 SEPTEMBRE 2012 ENTRÉE LIBRE DE 10H30 À 17H SUR PRÉSENTATION D UNE CARTE D IDENTITÉ 31, AVENUE DE LA DIVISION

Plus en détail

Documents d'aide à la maintenance et à la conception des installations intérieur de distribution d eau

Documents d'aide à la maintenance et à la conception des installations intérieur de distribution d eau Documents d'aide à la maintenance et à la conception des installations intérieur de distribution d eau Thierry POLATO Agence Régionale de Santé Pays de la Loire Délégation territoriale de Maine-et-Loire

Plus en détail

CONTRÔLE PAR THERMOGRAPHIE INFRA-ROUGE DES DOUBLES SOUDURES AVEC CANAL CENTRAL DES GÉOMEMBRANES PLASTOMÈRES

CONTRÔLE PAR THERMOGRAPHIE INFRA-ROUGE DES DOUBLES SOUDURES AVEC CANAL CENTRAL DES GÉOMEMBRANES PLASTOMÈRES CONTRÔLE PAR THERMOGRAPHIE INFRA-ROUGE DES DOUBLES SOUDURES AVEC CANAL CENTRAL DES GÉOMEMBRANES PLASTOMÈRES CONTROL OF DOUBLE JOIN WITH CENTRAL DUCT OF PLASTOMERIC GEOMEMBRANE BY INFRARED THERMOGRAPHY

Plus en détail

Béton fibré à ultra-hautes performances

Béton fibré à ultra-hautes performances Strength. Performance. Passion. Béton fibré à ultra-hautes performances Produit et applications Holcim (Suisse) SA Table des matières 1 Matériau 3 1.1 Introduction 3 1.2 Technologie du matériau 4 1.3 Propriétés

Plus en détail

Correction ex feuille Etoiles-Spectres.

Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Exercice n 1 1 )Signification UV et IR UV : Ultraviolet (λ < 400 nm) IR : Infrarouge (λ > 800 nm) 2 )Domaines des longueurs d onde UV : 10 nm < λ < 400 nm IR : 800

Plus en détail

TP n 1: Initiation au laboratoire

TP n 1: Initiation au laboratoire Centre Universitaire d El-Tarf Institut des Sciences Agronomiques 3 ème année Contrôle de Qualité en Agroalimentaire TP n 1: Initiation au laboratoire Introduction L analyse de la matière vivante au laboratoire

Plus en détail

LE RÉFRIGÉRATEUR PRÊT À INSTALLER

LE RÉFRIGÉRATEUR PRÊT À INSTALLER LE RÉFRIGÉRATEUR PRÊT À INSTALLER sans aucune modification de la structure de votre paillasse! UNIMEDICAL LAB, est la solution professionnelle proposée par Unifrigor pour le laboratoire. Tables réfrigérées

Plus en détail

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde 1 ETSL Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde TP 1 GABIN-GAUTHIER 13/11/2009 I. LA MALADIE... 2 II. TECHNIQUES QUALITATIVES... 2 1. PRINCIPE... 2 2. MODE OPERATOIRE... 3 2.1. WRST ou Waaler Rose

Plus en détail

MISAPOR verre cellulaire

MISAPOR verre cellulaire MISAPOR verre cellulaire Remblai allégé pour ouvrage en génie civile 2015-03 Suisse: Allemagne: France: MISAPOR AG Löserstrasse 2 CH-7302 Landquart Téléphone +41 81 300 08 08 Fax +41 81 300 08 09 info@misapor.ch

Plus en détail

weber.cel bordure (procomix)

weber.cel bordure (procomix) Κ. ΚΑΛΦΙΔΗΣ ΕΠΕΞΕΡΓΑΣΜΕΝΑ ΔΟΜΙΚΑ ΥΛΙΚΑ ΤΕΧΝΙΚΑ ΚΟΝΙΑΜΑΤΑ ΚΑΘΗΓ. Δ. ΕΥΡΙΓΕΝΗ 15 (ΚΕΡΑΜ. ΑΛΛΑΤΙΝΗ) ΤΚ 542 49 ΘΕΣ/ΝΙΚΗ ΤΗΛ / FAX: 2310-330 003 e-mail: info@weberkalfidis.gr www.weberkalfidis.gr Το έντυπο

Plus en détail

Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire

Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire CHAPITRE 3 Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire Parmi les analyses statistiques descriptives, l une d entre elles est particulièrement utilisée pour mettre en évidence

Plus en détail

Le béton léger prêt à l emploi, la solution idéale pour les applications intérieures et extérieures

Le béton léger prêt à l emploi, la solution idéale pour les applications intérieures et extérieures TZ-fert_franz.QXD 20.09.2006 13:52 Uhr Seite 1 Le béton léger prêt à l emploi, la solution idéale pour les applications intérieures et extérieures Préparation: Ajouter la quantité d eau requise (voir indications

Plus en détail

Comprendre l efflorescence

Comprendre l efflorescence Février 2006 Bulletin technique 4 BULLETIN TECHNIQUE Le Conseil Canadien des Systèmes d Isolation et de Finition Extérieure (SIFE) / (416) 499-4000 Comprendre l efflorescence Nous avons tous déjà observé

Plus en détail

Série T modèle TES et TER

Série T modèle TES et TER 6-8 rue des Casernes Tél. : 03.84.29.55.55 F 90200 GIROMAGNY Fax : 03.84.29.09.91 E-mail : ultralu@ultralu.com http://www.ultralu.com NOTICE DE MONTAGE ET D UTILISATION ECHAFAUDAGE ROULANT ALUMINIUM Série

Plus en détail

ACCIDENTS ELECTRIQUES EN CHIRURGIE COELIOSCOPIQUE. Dr JF Gravié FCVD

ACCIDENTS ELECTRIQUES EN CHIRURGIE COELIOSCOPIQUE. Dr JF Gravié FCVD ACCIDENTS ELECTRIQUES EN CHIRURGIE COELIOSCOPIQUE Dr JF Gravié FCVD CONTEXTE (1) Risques électriques de 0,1 à 0,4% Enquête de pratique * 506 chirurgiens: 18% expérience personnelle, 54% connaissaient un

Plus en détail

de l air pour nos enfants!

de l air pour nos enfants! B u l l e t i n d e l O Q A I n 1 Crèches et lieux d enseignement : de l air pour nos enfants! Le programme de l OQAI «Lieux de vie fréquentés par les enfants» a débuté en 2006. Une première phase de recueil

Plus en détail

GASMAN II MANUEL D UTILISATION

GASMAN II MANUEL D UTILISATION ANALYSE DETECTION SECURITE GASMAN II MANUEL D UTILISATION SOMMAIRE 1. INTRODUCTION ---------------------------------------------------------------------------------- P 2 2. CARACTERISTIQUES DE L APPAREIL----------------------------------------------------

Plus en détail

Gestion du capital Rapport de vérification final Rapport n o 13/13 17 février 2014

Gestion du capital Rapport de vérification final Rapport n o 13/13 17 février 2014 Gestion du capital Rapport de vérification final Rapport n o 13/13 17 février 2014 Diffusion Destinataires : Président et chef de la direction Premier vice-président et chef de la direction financière

Plus en détail

Logiciel d aide à l évaluation des risques professionnels

Logiciel d aide à l évaluation des risques professionnels Logiciel d aide à l évaluation des risques professionnels SARL au capital de 8.000-5 bis, rue du Pont de Lattes - 34070 MONTPELLIER Tél. 09 52 84 08 22 / Fax. 01 34 29 61 83 SIRET : 449 269 208 00020 Site

Plus en détail

Aquitaine Thermographie

Aquitaine Thermographie Recherches de fuites par thermographie infrarouge Aquitaine Thermographie La thermographie La thermographie est une technologie précise et efficace, un allié fiable dans le domaine du bâtiment, de la maintenance

Plus en détail

I. Définitions et exigences

I. Définitions et exigences I. Définitions et exigences Classes d indicateurs chimiques [1] Stérilisation : synthèse des normes ayant trait Exigences générales : Chaque indicateur doit porter un marquage clair mentionnant le type

Plus en détail

Assainissement des campings. - 11 janvier 2011

Assainissement des campings. - 11 janvier 2011 Assainissement des campings - 11 janvier 2011 Etat des lieux de l assainissement non collectif (ANC) en Finistère Caractéristiques des eaux usées des campings Contexte et cadre réglementaire Les chiffres

Plus en détail