Virus de l Immunodéficience Humaine (VIH)/ Sida. Pr Geneviève CHENE L1 Santé - UE7B «Santé, Société, Humanité» Module Santé Publique
|
|
- Suzanne Bourgeois
- il y a 6 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Virus de l Immunodéficience Humaine (VIH)/ Sida Pr Geneviève CHENE L1 Santé - UE7B «Santé, Société, Humanité» Module Santé Publique 1
2 Plan du cours Généralités/Définition Historique Situation épidémiologique actuelle Modes de transmission Progression de la maladie/impact des traitements Situation en France Conclusion 2
3 Plan du cours Généralités/Définition Historique Situation épidémiologique actuelle Modes de transmission Progression de la maladie/impact des traitements Situation en France Conclusion 3
4 Le VIH est un retrovirus Virus d un diamètre de 110 à 125 nanomètres, très répandu dans le monde animal Cause de différentes formes de cancers, d immunodéficiences, dont le sida, et de dégénérescences du système nerveux central Génome s intègre sous forme d ADN dans celui de la cellule hôte, pour ensuite s exprimer pendant toute la vie active de la cellule Lentivirus (ou Lentivirinae) font partie de cette famille : virus responsables de maladies à évolution lente 4
5 Structure simplifiée du VIH 5
6 Structure du génome viral ARN simple brin (9181 nucléotides) trois gènes principaux (Gag, Pol, et Env) six gènes codant pour des protéines régulatrices séquences spécifiques, situées à ses extrémités (5'UTR et 3'UTR - UTR = région non transcrite "UnTranscribed Region") Une fois rétrotranscrit sous la forme d'un ADN double brin, il s'exprime par le biais de deux ARN messagers, qui aboutissent à la synthèse de trois protéines. Ces protéines sont ensuite clivées par des protéases, pour aboutir aux différentes protéines virales 6
7 Cycle de réplication Transcriptase inverse ARN génomique viral ADN proviral Intégrase ARNm Noyau Cytoplasme PIC Protéase Précurseurs protéiques Pr Gag Pr Gag-Pol Pr Env 7
8 Cycle de réplication (1) Virus présent dans le sang capable de se fixer à des cellules particulières du système immunitaire : les lymphocytes T4 Lymphocytes porteurs de la protéine transmembraire CD4 Fixation du virus à ces cellules fait intervenir CD4 (reconnu par la protéine gp120 du virus), ainsi que d'autres protéines membranaires (les co-récepteurs) A partir de cette fixation, le matériel génétique du VIH peut pénétrer dans le lymphocyte 8
9 Cycle de réplication (2) Une fois dans le cytoplasme, l'arn du virus est rétrotranscrit en ADNc double brin ADNc pénètre dans le noyau, et s'intègre au génome de la cellule hôte. L'expression des gènes du virus permet alors la fabrication des protéines du virus. Assemblées, elles permettent la formation de nouveaux virions, qui bourgeonnent de la cellule, en s'entourant au passage d'une membrane (héritée de la cellule infectée) Libération de nouveaux virus dans le sang de l'organisme infecté. Expression du génome viral grâce à la machinerie de la cellule infectée 9
10 Le VIH, un exemple de variabilité Deux types de VIH (1 et 2), neuf sous-types de VIH-1 sous-types (ou souches) corrélés à des zones géographiques : souche B essentiellement en Amérique du nord et en Europe différentes souches au sein d'une même zone géographique, et au sein d'un même individu infecté : grand nombre de variants lorsque le système immunitaire est peu atteint, puis le variant le plus efficace prend le dessus Mécanismes à l origine de la variabilité du VIH Réverse transcriptase : taux d'erreur très élevé, de l'ordre de 10-3 à cad une à deux mutation(s) par cycle de réplication Taux de renouvellement du virus très élevé (demi-vie de 48 h), ce qui donne de 10 8 à 10 9 virions synthétisés par jour Conséquence : une telle variabilité rend difficile l'élaboration d'un vaccin 10
11 Termes couramment employés VIH Le Virus de l'immunodéficience Humaine ou VIH est le nom du virus responsable du SIDA SIDA Le Syndrome d'immunodéficience Acquise ou sida est le stade de l'infection par le VIH caractérisé par une baisse des défenses immunitaires et l'apparition de maladies opportunistes Séropositivité, séropositif La séropositivité est déterminée par un examen de sang qui montre la présence, dans l'organisme infecté, d'anticorps spécifiques dirigés contre le VIH Une personne séropositive, dans le cadre de la maladie VIH/SIDA, signifie que son organisme est infecté par le VIH 11
12 Synthèse : le VIH Le VIH est un rétrovirus qui se lie aux lymphocytes, principales cellules anti-infectieuses de notre système immunitaire Il possède un taux de mutation très élevé, ce qui rend difficile la mise au point d un vaccin Le virus utilise le matériau (polymérases, ribosomes, ARN) de nos propres cellules, en particulier les lymphocytes, pour se propager, de sorte qu il est difficile d enrayer sa progression sans affaiblir ces cellules Origine : virus venant du singe 12
13 Plan du cours Généralités/Définition Historique Situation épidémiologique actuelle Modes de transmission Progression de la maladie/impact des traitements Situation en France Conclusion 13
14 : La découverte des 1ers cas et du virus 05/06/1981 : un article rapporte quelques cas Los Angeles : 5 cas de pneumonie grave Jeunes homosexuels (29-36 ans) (M Gottlieb. MMWR 1981, NEJM 1981) 1983 : Identification d'un retrovirus humain dans un ganglion d un patient Sida : LAV (Lymphadenopathy Associated Virus) ou HTLV3 (Human T-Cell Leukemia Virus) Prs Luc Montagnier, F Barré-Sinoussi, JC Chermann (Institut Pasteur, Paris) 14
15 : Prise de conscience et test diagnostique Lente prise de conscience en France Création des associations (Vaincre le Sida 1983, AIDES 1984) 09/1985 : sondage «Figaro Magazine» 87% des médecins estiment que la peur du Sida est exagérée tests de dépistage des anticorps anti-vih HTLV-III EIA, Abbott Elavia, Diagnostics Pasteur Première conférence internationale à Atlanta Premières définitions cliniques du Sida mises au point dans les pays industrialisés et en Afrique (Bangui) Surveillance internationale tâtonnante (OMS) 408 «cas cliniques notifiés» (début 1982) (fin 1984) 15
16 : dépistage et 1er traitement 1985 : Dépistage systématique chez les donneurs de sang en France 1986 : Déclaration obligatoire du Sida en France, le sida déclaré grande cause nationale 1987 : Levée de l interdiction de la publicité sur les préservatifs, début de la vente libre de seringues en pharmacie et des campagnes publicitaires de prévention, création des CISIH (aujourd hui : COREVIH), mise sur le marché de l Azidothymidine (AZT) 1988 : Création des CDAG (Centres de Dépistage Anonymes et Gratuits) Première journée internationale du Sida 1989 : Création de structures complétant les services de l administration centrale du ministère de la Santé (ANRS, AFLS) 16
17 : le doute : du doute aux trithérapies Piétinement des scientifiques : AZT peu efficace, bithérapies? Réémergence des peurs (Sida sans virus, dépistage obligatoire ) Importance de l épidémie clairement mise en évidence dans les pays en voie de développement (PVD) : des percées spectaculaires Nouveaux traitements Trithérapies (avec antiprotéases puis autres) Nouveau marqueur Charge virale sanguine Recul de la transmission mère-enfant dans les pays développés puis les Pays en développement 17
18 : diffusion de l épidémie et déceptions sur les traitements Bilan alarmant de la progression inexorable de l épidémie en Afrique, en Asie et dans les pays de l Europe de l Est, et à nouveau dans certains groupes à risque (homosexuels) en Europe de l Ouest et aux États-Unis 2002 : maladie déclarée pandémie globale, création du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme Problèmes de tolérance, de résistance et d observance aux traitements antirétroviraux (traitement à vie d une maladie devenue chronique) en Europe et aux États- Unis 2003 : déclaration obligatoire des cas d infection par le VIH en France, Opération «3 by 5» de l OMS 18
19 : de nouvelles percées pour le traitement et la prévention 2005 : effet protecteur de la circoncision : nouvelles classes d antirétroviraux, traitements puissants même en cas de résistance virologique, mise à l échelle des traitements dans les pays en développement, intérêt des traitements pour la prévention de la maladie 2008 : Prix Nobel de Médecine remis aux Pr F Barré- Sinoussi et L Montagnier pour la découverte du VIH 2010 : 1ers résultats de l effet protecteur d un vaccin ou de traitements antirétroviraux 19
20 Et actuellement Maladie chronique et au panorama clinique très diversifié 20
21 Synthèse historique Nouvelle maladie Nouveau virus Tests de dépistage au point Traitements très puissants, mais pas de guérison Nombreuses méthodes de prévention disponibles, mais pas de vaccin 21
22 Plan du cours Généralités/Définition Historique Situation épidémiologique actuelle Modes de transmission Progression de la maladie/impact des traitements Situation en France Conclusion 22
23 Global estimates for adults and children, 2009 People living with HIV New HIV infections in 2009 Deaths due to AIDS in million [ million] 2.6 million [ million] 1.8 million [ million] 23
24 Adults and children estimated to be living with HIV, 2009 Nbre de personnes vivant avec le VIH, 2009 North America 1.5 million Caribbean Latin America 1.4 million Western & Central Europe Middle East & North Africa Sub-Saharan Africa 22.5 million Eastern Europe & Central Asia 1.4 million East Asia South & South-East Asia 4.1 million Oceania Total: 33.3 million ( million) 24
25 Estimated number of adults and children newly infected with HIV, 2008 Nouvelles infections, 2009 North America Caribbean Latin America Western & Central Europe Middle East & North Africa Sub-Saharan Africa 1.8 million Eastern Europe & Central Asia East Asia South & South-East Asia Oceania 4500 Total: 2.6 million ( million) 25
26 Evolution dans le temps : Number (millions) % Number (millions) Number (millions) Source: UNAIDS/WHO Figure I 26
27 Nouveaux cas en 2009 : environ 7000/Jour Plus de 97% sont diagnostiqués dans les pays en développement ou les pays à ressources modérées Environ 1000 concernent des enfants de moins de 15 ans Chez les plus de 15 ans : 51% concernent des femmes 41% concernent les plus jeunes (15 24) 27
28 Estimated adult and child deaths due to AIDS, 2009 North America Caribbean Latin America Western & Central Europe Middle East & North Africa Sub-Saharan Africa 1.3 million Eastern Europe & Central Asia East Asia South & South-East Asia Oceania 1400 Total: 1.8 million ( million) 28
29 Synthèse situation épidémiologique Pandémie, évolution hétérogène selon les régions Majorité des cas dans les pays en développement Pays occidentaux : Peu de nouveaux cas, concernent les adultes Nombre de décès en diminution Nombre total de cas en augmentation 29
30 Plan du cours Généralités/Définition Historique Situation épidémiologique actuelle Modes de transmission Progression de la maladie/impact des traitements Situation en France Conclusion 30
31 3 grands modes de transmission La voie sexuelle (par les muqueuses génitales) La voie sanguine (transfusion de sang, aiguilles contaminées, contact de plaies) La voie maternelle (contamination du fœtus par la mère séropositive in utero, lors de l accouchement et du nouveau-né par l allaitement) 31
32 Evolution des modes de transmission Les homosexuels à partenaires multiples ont été les premiers cas observés aux États-Unis. Puis l épidémie a été révélée dans le monde occidental chez les transfusés, les hémophiles et les toxicomanes. Actuellement, le mode de transmission le plus important dans le monde entier est la voie hétérosexuelle 41 % des nouvelles infections dans le monde concernent des jeunes de 15 à 24 ans 32
33 Transmission sexuelle voie de transmission du VIH la plus fréquente le VIH est présent dans les sécrétions génitales (sperme et sécrétions vaginales) de la personne séropositive (traitée ou non ; stade sida ou non) Transmission en cas de rapports sexuels non protégés (non utilisation de préservatif) avec pénétration anale, vaginale ou buccale Transmission exceptionnelle par des contacts sexuels sans pénétration (contact bouche-sexe féminin, bouche-anus, frottements des sexes sans pénétration) ou par de simples blessures 33
34 Transmission sanguine Le virus est présent dans le sang Transmission au cours des échanges sanguins par l'intermédiaire d'une seringue : partage de matériel d'injection en cas d'usage de drogues injectables, piqûre accidentelle chez un professionnel de santé transfusion de sang avant 1985 en France 34
35 Transmission mère-enfant Quand une femme est infectée par le VIH, situations qui comportent un risque de transmission pour l enfant : grossesse accouchement allaitement Régions les plus concernées : régions à forte fécondité Taux de transmission de 30 % à 45 % sans traitement 1 % ou moins lorsque la mère et l enfant reçoivent un traitement antirétroviral pendant la grossesse et qu on renonce à l allaitement au sein Actuellement, en France dépistage du VIH systématiquement proposé à toute femme enceinte allaitement déconseillé lorsque l'allaitement artificiel est possible traitements utilisés ont réduit ce risque à moins de 1% 35
36 Moyens de prévention dépendent de la connaissance des modes de transmission Transmission par voie sexuelle Préservatifs masculin et féminin Traitements antirétroviraux pré- ou post-exposition sexuelle Transmission par voie sanguine Utilisation de seringues à usage unique chez les toxicomanes Utilisation de matériel stérile ou à usage unique et autres précautions lors des soins Recherche systématique sur les dons de sang Transmission de la mère à l enfant Recherche systématique d'une séropositivité chez la femme enceinte et initiation d'un traitement si elle est séropositive Utilisation exclusive de lait artificiel Traitement antirétroviral 36
37 Synthèse modes de transmission 3 modes de transmission Voie sexuelle Voie sanguine De la mère à l enfant Mode de transmission actuellement prédominant : voie sexuelle 37
38 Plan du cours Généralités/Définition Historique Situation épidémiologique actuelle Modes de transmission Progression de la maladie/impact des traitements Situation en France Conclusion 38
39 Etapes de l évolution de la maladie Infection par le VIH : plusieurs phases cliniques et biologiques sans traitement Médiane : 10 ans 1, 5 ans Infection Diagnostic Sida Décès de l infection VIH 39
40 Stades cliniques de la maladie Centers Infection for Disease par Control, le VIH dernière : plusieurs modif 1993 phases cliniques et biologiques Catégorie A Séropositivité aux anticorps du VIH en l'absence de symptômes Lymphadénopathie généralisée persistante Primo-infection symptomatique Catégorie B Manifestations cliniques chez un patient infecté par le VIH, ne faisant pas partie de la catégorie C et qui répondent au moins à l'une des conditions suivantes : liées au VIH ou indicatives d'un déficit immunitaire évolution clinique ou prise en charge thérapeutique compliquée par l'infection VIH 40
41 Stades cliniques de la maladie : catégorie C Centers Infection for Disease par Control, le VIH dernière : plusieurs modif 1993 phases cliniques et biologiques Infections opportunistes : candidose bronchique, trachéale ou pulmonaire; candidose de l œsophage; cancer invasif du col ; coccidioïdomycose, disséminée ou extrapulmonaire ; cryptococcose extrapulmonaire ; cryptosporidiose intestinale supérieure à 1 mois ; infection à CMV (autre que foie, rate, ganglions) ; rétinite à CMV (avec altération de la vision) ; encéphalopathie due au VIH ; infection herpétique, ulcères chroniques supérieurs à 1 mois, ou bronchique, pulmonaire ou œsophagienne ; histoplasmose disséminée ou extrapulmonaire ; isosporidiose intestinale chronique (>1 mois) ; infection à Mycobacterium avium ou kansaii, disséminée ou extrapulmonaire ; infection à Mycobacterium tuberculosis, quel que soit le site (pulmonaire ou extrapulmonaire) ; infection à mycobactérie, identifiée ou non, disséminée ou extrapulmonaire ; pneumonie à Pneumocystis carinii ; pneumopathie bactérienne récurrente ; septicémie à salmonelle non typhi récurrente ; toxoplasmose cérébrale Cancers : sarcome de Kaposi ; lymphome de Burkitt ; lymphome immunoblastique ; lymphome cérébral primaire ; Autres tableaux cliniques : leuco-encéphalopathie multifocale progressive; syndrome cachectique dû au VIH 41
42 Evolution de la maladie en fonction de 2 marqueurs majeurs : CD4 et charge virale 42
43 Facteurs pronostiques Infection par le VIH : plusieurs Age au moment phases de cliniques l infection et biologiques Plus on est âgé, plus l évolution est rapide Co-infection par les hépatites virales B et C Transmission par toxicomanie Antécédents de complications du stade sida Génétique : marqueurs HLA Les marqueurs Lymphocytes CD4 Charge virale Les traitements antirétroviraux en association Inhibition profonde de la réplication virale Restauration immunitaire 43
44 Figure V 44
45 Survie en fonction des traitements et comparaison à une population non infectée 45
46 Disponibilité des traitements selon les régions Geographical region Number of people Estimated Coverage receiving ARV need therapy Sub-Saharan Africa % Eastern and Southern Africa % West and Central Africa % Latin America and the Caribbean % East, South and South-East Asia % Eastern Europe and Central Asia % North Africa and the Middle East % Total [ million] [ million] 31% [27 34%] 46
47 Conséquences du traitement au long cours Point positif diminution majeure de la morbidité et de la mortalité Difficultés Traitement ininterrompu à vie, pas de guérison Observance parfaite requise pour le succès des traitement Effets indésirables, toxicité Qualité de vie diminuée 47
48 Observance Enjeu principal d une mauvaise observance Survenue de résistances virales Traitement bien pris: pas de réplication virale Pas de traitement: réplication, pas de sélection de virus résistants Réplication résiduelle sous traitement sélection de virus ayant une configuration virale la plus favorable à la réplication 48
49 Vivre avec le VIH Maladie chronique grâce aux traitements actuels, pas de guérison possible Sur le plan médico-social, l'infection par le VIH est une affection de longue durée qui est prise en charge à 100% par la Sécurité Sociale 49
50 Traitement comme prévention 50
51 Synthèse progression de la maladie Sans traitement, la maladie évolue vers les complications du sida en 10 ans et vers le décès en 18 mois Le traitement Diminue la morbidité et la mortalité de l'infection par le VIH et ainsi allonge l'espérance de vie (30 à 40 ans) Engendre des effets secondaires parfois gênants pour l observance Le «panorama» clinique de la maladie se diversifie, la qualité de vie est globalement améliorée 51
52 Situation en France Source : InVS 52
53 Situation actuelle en France Nombre de patients vivant avec le VIH en France : environ Environ un quart sont au stade du sida Nouvelles découvertes de séropositivité par an : Nombre de décès par an : Les taux de séropositivité sont les plus élevés en Guyane, Guadeloupe, Martinique, en Ile-de-France. Cependant, aucune région n'est épargnée par l'épidémie Environ 90% reçoivent une trithérapie 33% des patients n'accèdent à une prise en charge à l'hôpital qu'à un stade avancé (Sida ou CD4 < 200/mm3) La proportion d'infections à VIH-2 est de 2% en
54 Actualité sur l épidémiologie du VIH/sida Unité VIH-IST-VHC-VHB chronique, DMI, Institut de Veille Sanitaire Données au 31 mars
55 Surveillance de l infection à VIH/Sida : la notification du VIH est indispensable Notification VIH Notification du Sida Notification du décès Contamination Diagnostic de l infection VIH Sida Décès Notification obligatoire du VIH mise en place 55
56 Les cas de sida ne diminuent plus en
57 57
58 58
59 59
60 60
61 61
62 Retard au diagnostic 62
63 Synthèse situation en France Evolutions récentes Augmentation des pratiques sexuelles à risque chez les homosexuels Usagers de drogues nouvellement infectés par le VIH adhèrent bien aux politiques de réduction des risques, diminution des nouvelles infections Augmentation du nombre de personnes d'afrique subsaharienne vivant en France infectées par le VIH, intrication entre les populations française et africaine Féminisation lente de l'infection au VIH Actuellement Environ personnes vivant avec le VIH 6700 découvertes de séropositivité en 2009 (6400 en 2008) Augmentation chez les homosexuels masculins Retard au diagnostic dans 1/3 des cas 63
64 Conclusion Une pandémie, des épidémies au profil hétérogène Des connaissances fondamentales majeures pour le dépistage, la prévention et le traitement Un traitement très efficace mais qui ne guérit pas Une réduction des risques qui repose sur le dépistage et les traitements précoces 64
LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86
LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT
Plus en détailImplication des Corevih dans l arrivée des ADVIH: Expérience du Corevih LCA
Implication des Corevih dans l arrivée des ADVIH: Expérience du Corevih LCA Réunion Icône 2015 STRASBOURG Laurence Boyer - PH -SMIT- CHU Nancy Contexte Plan VIH/Sida/IST- 2010/14: Augmenter le dépistage:
Plus en détailVIH : Parlons-en franchement!
VihCouv_vert(2011_02) 08/02/11 13:27 Page1 DESSINS PHILIPPE DELESTRE VIH : Parlons-en franchement! VIH : Parlons-en franchement! LE VIH C EST QUOI? Le VIH est un virus. C est le virus du Sida. VIH ÇA VEUT
Plus en détailHépatite C une maladie silencieuse..
Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle
Plus en détailVIH et hépatites Profil des consultants 4 ème trimestre 2000
CENTRE DE DÉPISTAGE ANONYME ET GRATUIT DE MONTPELLIER VIH et hépatites Profil des consultants 4 ème trimestre 2000 Juin 2002 Observatoire régional de la santé du Languedoc-Roussillon Hôpital Saint-Eloi
Plus en détailDiagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux
Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055
Plus en détailLe VIH et votre foie
Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)
Plus en détailHEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas
HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination
Plus en détailL hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015
L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 Objectifs de la présentation Décrire l évolution clinique et la prise en charge d
Plus en détail1 ère manche Questions fermées
Quiz VIH 2011 1 ère manche Questions fermées Crips Ile-de-France / Mise à jour : août 2015 Thème : Dépistage Un test VIH négatif indique toujours que la personne qui a fait le test n est pas contaminée
Plus en détailLe VIH-sida, qu est-ce que c est?
LES DROITS DE l ENFANT FICHE THÉMATIQUE Le VIH-sida, qu est-ce que c est? UNICEF/ NYHQ2010-2622 / Roger LeMoyne Chaque jour dans le monde, plus de 7 000 nouvelles personnes sont infectées par le VIH, 80
Plus en détailPathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013
Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode
Plus en détailInfection VIH et Grossesse Rédigée par : Laurichesse Hélène, C Jacomet
Procédure qualité : «VIH et grossesse» Page 1 sur 6 CHU de Clermont-Ferrand Service de Gynécologie-obstétrique Pôle Gynécologie-Obstétrique biologie de la reproduction Procédure médicale Infection VIH
Plus en détailACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL. Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble
ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble Définition d un AES Sang ou liquide biologique potentiellement contaminant Sécrétions vaginales / sperme
Plus en détailProphylaxie infectieuse après exposition professionnelle
1 Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle Introduction Le personnel soignant est régulièrement confronté au risque de contamination par le virus de l immunodéficience humaine (VIH) mais
Plus en détailHépatite = inflammation du foie. Pr Bronowicki CHU Nancy - 17.11.2011 Conférence mensuelle - section de Forbach
Hépatite = inflammation du foie Pr Bronowicki CHU Nancy - 17.11.2011 Conférence mensuelle - section de Forbach 1 Hépatites virales chroniques 2 Histoire naturelle Hépatite aiguë Guérison Hépatite chronique
Plus en détailQUESTIONS FREQUEMMENT POSEES AUX EXPERTS DU SERVICE TELEPHONE VERT SIDA (800861061) ISTITUTO SUPERIORE DI SANITA
QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES AUX EXPERTS DU SERVICE TELEPHONE VERT SIDA (800861061) ISTITUTO SUPERIORE DI SANITA INFORMATIONS SUR LE TEST DE DEPISTAGE Q. Quels examens médicaux doit-on faire pour détecter
Plus en détailLe Livre des Infections Sexuellement Transmissibles
Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles sommaire Qu est-ce qu une IST? p. 5 La blennorragie gonococcique p. 7 La chlamydiose p. 8 L hépatite B p. 9 L herpès génital p. 10 Les mycoplasmes et
Plus en détailFICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION
FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION Madame, Monsieur, Si votre état de santé nécessite une transfusion sanguine, ce document est destiné à vous informer sur les avantages et les risques de la transfusion,
Plus en détailSida : «Avant d arrêter le préservatif, faites le test»
Sida : «Avant d arrêter le préservatif, faites le test» Dossier de presse Juin 2008 Sida : le test du dépistage encore trop peu souvent associé à l arrêt du préservatif dans le couple Situation de l infection
Plus en détailRésistance du VIH-1 aux antirétroviraux dans les compartiments anatomiques et cellulaires
Résistance du VIH-1 aux antirétroviraux dans les compartiments anatomiques et cellulaires Jade GHOSN Laboratoire de Virologie CHU Necker-Enfants Malades EA MRT 3620 Paris 5 Réservoirs anatomiques du VIH:
Plus en détailCo-infection HVB HVC CO-infection VIH HVB et HVC
Co-infection HVB HVC CO-infection VIH HVB et HVC Abdelfattah CHAKIB Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca Service des maladies infectieuses, CHU Ibn Rochd 06 61 42 91 64 afchakib@gmail.com
Plus en détailDétection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux
Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux Jean Ruelle, PhD AIDS Reference Laboratory, UCLouvain, Bruxelles Corata 2011, Namur, 10 juin 2011 Laboratoires de référence SIDA (Belgique)
Plus en détailLE VIH AU CANADA TENDANCES ET ENJEUX QUI AFFECTENT LA PRÉVENTION DU VIH, LES SOINS, LE TRAITEMENT ET LE SOUTIEN...
LE VIH AU CANADA TENDANCES ET ENJEUX QUI AFFECTENT LA PRÉVENTION DU VIH, LES SOINS, LE TRAITEMENT ET LE SOUTIEN... DÉCEMBRE 2010 CATIE est la source canadienne de renseignements à jour et impartiaux sur
Plus en détailBonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici
Un résumé des recommandations éditées par l AFEF le 1 er juin 2015 Les recommandations de l AFEF vont plus loin que celles de l EASL. Le Pr Victor De Lédinghen, du CHU de Bordeaux, et secrétaire général
Plus en détailTEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES
TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES Classement NABM : non inscrit code : non codé DÉCEMBRE 2006 Service évaluation des actes professionnels
Plus en détailCHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES
CHAITRE 3 LA SYNTHESE DES ROTEINES On sait qu un gène détient dans sa séquence nucléotidique, l information permettant la synthèse d un polypeptide. Ce dernier caractérisé par sa séquence d acides aminés
Plus en détailLettre à l éditeur. Résistance du VIH aux Antirétroviraux : Quoi de neuf au Mali? Quelles. perspectives?
Lettre à l éditeur Résistance du VIH aux Antirétroviraux : Quoi de neuf au Mali? Quelles perspectives? HIV Antiretroviral Drug Resistance: What s new in Mali? What is the future? Maiga AI 1,2, Sangare
Plus en détailPrise en charge des VIH en zone tropicale
DU Médecine Tropicale Santé dans le Monde 2012 Prise en charge des VIH en zone tropicale Dr Elise Klement e.klement@cm-bligny.com 1. Accès aux traitements du VIH dans les PED Historique de l accès au traitement
Plus en détailHépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013
Hépatite B Le virus Structure et caractéristiques o o o Famille des Hepadnaviridae Genre orthohepadnavirus Enveloppé, capside icosaédrique, 42 nm 1 Le virus Structure et caractéristiques En microscopie
Plus en détailDéfinition de l Infectiologie
Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage
Plus en détailRendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte
Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte Il est prévu que les recommandations contenues dans ce document resteront valables jusqu
Plus en détailNovembre 2006. Dépistage anonyme et gratuit du VIH Profil des consultants de CDAG en 2004 - Enquête épidémiologique transversale
Novembre 2006 Profil des consultants de CDAG en 2004 - Enquête épidémiologique transversale sommaire Introduction p. 2 Matériel et méthode p. 3 Résultats p. 5 1 Participation p. 5 1.1 Participation des
Plus en détailActualités sur le Virus de l'hépatite C
CBP CHRU Lille Actualités sur le Virus de l'hépatite C 2.0 ANNE GOFFARD UNIVERSITÉ LILLE 2 DROIT ET SANTÉ FACULTÉ DES SCIENCES PHARMACEUTIQUES ET BIOLOGIQUES DE LILLE 2012 Table des matières I - Épidémiologie
Plus en détailPrise en charge du. Dr FERNANE.Arezki Hôpital André Grégoire Montreuil
Prise en charge du nouveau-né de mère m HIV Dr FERNANE.Arezki Hôpital André Grégoire Montreuil GROSSESSE Chez une femme infecté par le VIH,la grossesse est a risque = prise en charge multidisciplinaire
Plus en détailMANAGEMENT OF PEOPLE LIVING WITH HIV/AIDS (PLWHA)
MANAGEMENT OF PEOPLE LIVING WITH HIV/AIDS (PLWHA) HIV & AIDS A = Acquired H = Human I = Immune D = Deficiency S = Syndrome I = Immunodeficiency V = Virus HIV STRUCTURE Envelope Envelope Proteins gp120
Plus en détailD o s s i e r. d u C N I M H. Antirétroviraux dans le SIDA. Revue d évaluation sur le médicament SOMMAIRE. Évaluation thérapeutique 1996, XVII,2-3
D o s s i e r d u C N I M H Revue d évaluation sur le médicament Publication bimestrielle 1996, XVII, 2-3 SOMMAIRE Évaluation thérapeutique Antirétroviraux dans le SIDA 1996, XVII,2-3 Centre National d
Plus en détailRestitution de l 'atelier 1 Protocoles thérapeutiques et aspects médicaux de la PTME
Restitution de l 'atelier 1 Protocoles thérapeutiques et aspects médicaux de la PTME Modérateur : Dr Didier Koumavi Ekouevi INSERM U-897, Université Bordeaux Segalen, PACCI, Abidjan et Université de Lomé
Plus en détailIST et SIDA : s'informer pour se protéger!
IST et SIDA : s'informer pour se protéger! Tous concernés! De quoi s agit-il? Les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) sont des infections dues à des virus, des bactéries, des parasites ou des
Plus en détailHépatite chronique B Moyens thérapeutiques
Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Dr Olfa BAHRI Laboratoire de Virologie Clinique Institut Pasteur de Tunis INTRODUCTION Plus de 300. 10 6 porteurs chroniques de VHB dans le monde Hépatite chronique
Plus en détailLES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention
LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention Evaluation du risque après AEV Selon le type d'accident Virus Percutanée Cutanéomuqueux Morsure VHB 2 à 40% >HCV>VIH Documentée VHC
Plus en détailPierre-Yves Comtois, Marc Leclerc, Bruno Lemay, Karina Ortega Révision scientifique : Benoît Lemire, pharmacien
P RTAIL VIH / sida du Québec Hépatite C Retour sur les symposiums hépatite C 2012 Pierre-Yves Comtois, Marc Leclerc, Bruno Lemay, Karina Ortega Révision scientifique : Benoît Lemire, pharmacien Le 3 et
Plus en détailProjet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer
DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de
Plus en détailTuberculose bovine. Situation actuelle
Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier
Plus en détailVaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive.
Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Pr Jean Beytout Service des maladies infectieuses et tropicales CHU de Clermont-Ferrand. Comité Technique des Vaccinations Conclusion Le principal
Plus en détailDÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE
DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible
Plus en détailVIRUS DE L'IMMUNODEFICIENCE HUMAINE (HIV)
VIRUS DE L'IMMUNODEFICIENCE HUMAINE (HIV) En 1999, dans le monde, plus de 33 millions de sujets dont 43% de femmes étaient infectés par le virus de l'immunodéficience humaine ou HIV. L'épidémie progresse
Plus en détailMme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique
Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique Une hépatite est une inflammation du foie causée soit par des substances toxiques (médicaments,
Plus en détailPOLITIQUE DE SECURITE DE L EFS ou la nécessité de construire un système sûr, durable, évolutif et raisonné
POLITIQUE DE SECURITE DE L EFS ou la nécessité de construire un système sûr, durable, évolutif et raisonné Congrès SFSP, Jeudi 3 novembre 2011 Contexte et objectifs Sécurité transfusionnelle = Préoccupation
Plus en détailAssociation lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose
Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)
Plus en détailTransfusions sanguines, greffes et transplantations
Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222
Plus en détailABL and Evivar Medical for Strategic Partnership and Alliance in HIV and Hepatitis
ABL and Evivar Medical for Strategic Partnership and Alliance in HIV and Hepatitis Conférence de Presse ABL SA - Chambre de Commerce de Luxembourg - Mardi 29 Septembre 2009, 18h Annonce de Presse ABL and
Plus en détailD A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S
REGARD SUR L EPIDEMIE DU VIH D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S Photo: ONUSIDA Levier de la riposte au sida, l ONUSIDA s emploie à bâtir l action politique et à promouvoir les droits de tous les
Plus en détailPrise en charge thérapeutique des personnes infectées par le VIH
Prise en charge thérapeutique des personnes infectées par le VIH 2004 Prise en charge thérapeutique des personnes infectées par le VIH Rapport 2004 Recommandations du groupe d experts Sous la direction
Plus en détailIMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques
IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production
Plus en détailLecture historique et prospective du rôle de la barrière génétique
Lecture historique et prospective du rôle de la barrière génétique Clotilde Allavena NANTES Symposium JANSSEN JNI 2011, Toulouse Jusqu en 1996, la montée en puissance Bithérapie 2 NUCs Trithérapie 2 NUCs
Plus en détailRapport 2014 sur la lutte contre la tuberculose dans le monde
Rapport 2014 sur la lutte contre la tuberculose dans le monde Résumé d orientation La tuberculose reste l une des maladies transmissibles causant le plus de décès dans le monde. En 2013, selon les estimations,
Plus en détailPARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement
PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?
Plus en détailVivre avec le VIH. Point de départ
Vivre avec le VIH Point de départ Vous venez d apprendre que vous avez le VIH et vous cherchez des repères? Nous pouvons vous aider. Voici quelques questions auxquelles vous trouverez réponse dans ce livret
Plus en détailLa lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.
Le diagnostic de la tuberculose bovine La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. 1. Tuberculination Dans la première phase d une infection de tuberculose bovine (Mycobacterium
Plus en détailVaccinations - Rédaction Dr BOUTON
20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)
Plus en détailHépatites virales. Anomalies biologiques chez un sujet asymptomatique (83) A. Gerolami Janvier 2006
Hépatites virales. Anomalies biologiques chez un sujet asymptomatique (83) A. Gerolami Janvier 2006 1. Hépatites virales : étude clinique 1.1. Hépatite aiguë 1.1.1. Forme typique C est la forme clinique
Plus en détailSélection des Médicaments pour la Prise en Charge des PVVIH/SIDA
Sélection des Médicaments pour la Prise en Charge des PVVIH/SIDA Dr Vincent HABIYAMBERE, OMS/ Département du VIH/SIDA Dr Bianca Kamps, IDA HIV Group Dakar, Sénégal, Mars 2006 Plan de la Présentation Éléments
Plus en détailInformation à un nouveau donneur de cellules souches du sang
Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Pour des raisons de simplification, les dénominations masculines s appliquent également aux femmes. La transplantation de cellules souches du
Plus en détail18 Prise en charge des situations d exposition au risque viral
18 Prise en charge des situations d exposition au risque viral La mise en œuvre des recommandations de traitement post-exposition (TPE) repose sur un dispositif hospitalier transversal, défini dans ses
Plus en détailLe sida Réponses aux questions du personnel de santé sur l infection par le VIH
Le sida Réponses aux questions du personnel de santé sur l infection par le VIH 7 e édition septembre 1997 La présente édition de ce guide a été revue et corrigée par : Pour l Assistance Publique-hôpitaux
Plus en détailSIDA, limites et perspectives de la trithérapie.
PSIR SEPA (2014) Projet Scientifique d Initiation à la Recherche (PSIR) SIDA, limites et perspectives de la trithérapie. E. Bouissière, A. Lesebos, A. Rouillé, M. Sanson, M. Collette* Groupe esaip 18 rue
Plus en détailDASES Réseau tuberculose 10 janvier 2006
DASES Réseau tuberculose 10 janvier 2006 Place des Nouveaux Tests de Dosage de L INTERFERON GAMMA dans le diagnostic de la Tuberculose Fadi ANTOUN, Cellule Tuberculose DASES Le Quotidien du Médecin 2005
Plus en détailTUBERCULOSE Nouveautés 2009
TUBERCULOSE Nouveautés 2009 Dr Grégoire Gex Rencontres Genevoises de Pneumologie Avril 2010 Introduction 6044 articles dans PubMed avec Tuberculose dans titre en 2009 Stratégie de recherche : Sélections
Plus en détailDépistage du cancer colorectal :
Dépistage du cancer colorectal : Quels enjeux? Robert Benamouzig Gastro-entérologie Hôpital Avicenne Bobigny Le cancer colorectal dans le monde 3ème cause de cancer Augmentation 1975 : 500 000 cas 1990
Plus en détailTD de Biochimie 4 : Coloration.
TD de Biochimie 4 : Coloration. Synthèse de l expérience 2 Les questions posées durant l expérience 2 Exposé sur les méthodes de coloration des molécules : Générique Spécifique Autres Questions Pourquoi
Plus en détailListe des principales abréviations
2014-2019 2 Liste des principales abréviations ART CRS DMG DPG FSF HSH IST LGBTQI MAS NONOPEP OPEP PMTCT PrEP PVVIH SIDA TasP TPE VIH Thérapie antirétrovirale Centres de référence Sida Dossier médical
Plus en détailALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES
ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES R. Belhadj, R.Ahmed Nacer, F.Mehdid, M.Benakli, N.Rahmoune, M.Baazizi, F. Kaci, F.Harieche, F.Zerhouni,
Plus en détailDépistage de l infection par le VIH en France
RECOMMANDATIONS EN SANTÉ PUBLIQUE Dépistage de l infection par le VIH en France Stratégies et dispositif de dépistage ARGUMENTAIRE Octobre 2009 Document non soumis à relecture typographique Avec la participation
Plus en détailNormes canadiennes pour la lutte antituberculeuse
Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse 7 ième édition Chapitre 10 : La tuberculose et le virus de l immunodéficience humaine Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse, 7 ième édition
Plus en détailL investigation chez la personne infectée par le VIH
P O U R Q U O I P A R L E R D U V I H E N 2 0 0 4? 2 L investigation chez la personne infectée par le VIH quand et comment utiliser les différents tests de laboratoire? par Harold Dion Paul, un homme de
Plus en détail313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013
313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 SOMMAIRE 1 - La vaccination, comment ça marche? 3, 4 et 5 2 - Les vaccins détériorent-ils LA protection naturelle contre les maladies? 6 3 - Avec autant de vaccins,
Plus en détailEtablissement Français du Sang
Etablissement Français du Sang LE LIEN ENTRE LA GÉNÉROSITÉ DES DONNEURS DE SANG ET LES BESOINS DES MALADES Document de préparation à l entretien médical préalable au don de sang Partie médicale La sécurité
Plus en détailLeucémies de l enfant et de l adolescent
Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE
Plus en détailLes hépatites virales chroniques B et C
Les hépatites virales chroniques B et C www.aqodad.ma Service d hépato-gastroentérologie CHU HASSAN II; Fès 6èmes journées médicales d Al Hoceima; Le 28 09 2013 1 Introduction Problème majeur de santé
Plus en détailL immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes
L immunoenzymologie Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic Basée e sur la très s grande spécificit cificité des anticorps pour leurs antigènes nes Test qualitatif Détection
Plus en détailLieux de stage des étudiants du Master 2 en Santé Internationale 2010-2015
Lieux de stage des étudiants du Master 2 en Santé Internationale 2010-2015 Lieux de stage, structures d accueil et sujets de stage des étudiants du Master 2 en Santé Internationale 2010-2015 Pays Structure
Plus en détailÊTES-VOUS SÛRS DE TOUT SAVOIR sur le VIH
ÊTES-VOUS SÛRS DE TOUT SAVOIR sur le VIH et le SIDA? ÉDITION 2014 FRANÇAIS SOMMAIRE SAVOIR PAGE 5 Qu est-ce que LE VIH? PAGE 6 Qu est-ce que LE SIDA? PAGE 7 Comment peut se transmettre le VIH? PAGE 8 Lors
Plus en détailVaccinations pour les professionnels : actualités
Vaccinations pour les professionnels : actualités Dominique Abiteboul Service de Santé au Travail Hôpital Bichat - Claude Bernard Paris GERES Les vaccins A (H1N1)v 4QUESTIONS +++++ Pas assez de recul???
Plus en détailY a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin
Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Objectifs thérapeutiques Inhibition de la réplication virale Négativation
Plus en détail+ Questions et réponses
HÉPATITE B L hépatite B c est quoi? L hépatite B est un type de maladie du foie causée par le virus de l hépatite B, une des formes les plus courantes de l hépatite virale (les autres sont le virus de
Plus en détailTests rapides d orientation diagnostique Expérience du CASO de Cayenne
1 1 Tests rapides d orientation diagnostique Expérience du CASO de Cayenne Dr Christian Hubert Médecins du Monde - Mission France Guyane CASO de Cayenne Réunion COREVIH Guadeloupe 26/11/2010 MDM : Soigner
Plus en détailSurveillance du VIH chez les nourrissons et les enfants de moins de 18 ans. sur la surveillance mondiale du VIH/sida et des IST
Groupe de travail ONUSIDA/OMS sur la surveillance mondiale du VIH/sida et des IST Surveillance du VIH chez les nourrissons et les enfants de moins de 18 ans Catalogage à la source: Bibliothèque de l OMS:
Plus en détailHépatite. ses causes ses conséquences sa prévention
Hépatite ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite : l essentiel en bref Qu est-ce que l hépatite et quelles sont les conséquences de cette maladie? L hépatite est une inflammation du foie, dont
Plus en détailACCÉLÉRER METTRE FIN À L ÉPIDÉMIE DE SIDA D ICI À 2030
ACCÉLÉRER METTRE FIN À L ÉPIDÉMIE DE SIDA D ICI À 2030 Mettre fin à l épidémie de sida ces mots renferment de tels espoirs et de telles promesses. Grâce à des engagements mondiaux et à des objectifs précis,
Plus en détailL hépatite C. 50 questions et réponses. Dr. med. Daniel Lavanchy, PD Dr. med. Andrea De Gottardi, Prof. Dr. med. Andreas Cerny
L hépatite C 50 questions et réponses Dr. med. Daniel Lavanchy, PD Dr. med. Andrea De Gottardi, Prof. Dr. med. Andreas Cerny A qui s adresse cette brochure? Cette brochure est destinée aux personnes souffrant
Plus en détailGuide. VIH / sida comment en parler?
Guide VIH / sida comment en parler? Edition 2013 30 millions de morts. Trente ans que le sida demeure une maladie à part. A part parce qu elle a bouleversé les liens qui unissaient la recherche fondamentale
Plus en détailInfection par le VIH/sida et travail
Documents publiés dans la collection VIH-sida du ministère de la Santé et de la Protection sociale : COLLECTION VIH/SIDA Sida-MST (maladies sexuellement transmissibles) Transmission - Diagnostic/dépistage
Plus en détailGUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES. Agissons contre l herpès
GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES Agissons contre l herpès L Herpès : une maladie très répandue En France, on estime qu environ 10 millions de personnes sont porteuses du virus de l herpès à
Plus en détailExposé sur la Transfusion Sanguine
Sommaire : I Histoire de la transfusion sanguine A/ Découverte des groupes sanguins B/ Premières transfusions sanguines C/ Les journées du sang II Les groupes sanguins A/ Les différents groupes B/ Déterminer
Plus en détailCharges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille
XVIIe Journée Régionale de Pathologie Infectieuse 12 octobre 2010 Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille conflits d intérêts subventions,
Plus en détailQu est-ce que la maladie de Huntington?
Qu est-ce que la maladie de Huntington? Description sommaire Qu est-ce que la maladie de Huntington? La maladie de Huntington (MH) est une maladie neurodégénérative longtemps connue sous le nom de Chorée
Plus en détailEtat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC
1 Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC Dr A. BOUDAK / Dr M.H Trabelssi Dir Hôpitaux et dessoins Ambulatoires/M. Santé 6ème colloque France Maghreb sur
Plus en détailSélection et Évaluation Quantitative des Médicaments pour la Prise en Charge du VIH/SIDA. Sophie Logez, OMS/PSM Addis Abeba, Ethiopie, Février 2005
Sélection et Évaluation Quantitative des Médicaments pour la Prise en Charge du VIH/SIDA Sophie Logez, OMS/PSM Addis Abeba, Ethiopie, Février 2005 Sélection et Évaluation Quantitative Références Sélection
Plus en détailMINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE
MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE AVIS DU COMITE TECHNIQUE DES VACCINATIONS / DU CONSEIL SUPERIEUR D HYGIENE PUBLIQUE DE FRANCE relatif à la vaccination par le vaccin
Plus en détail