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1 Nous construisons la Suisse 2014 FAITS ET CHIFFRES

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3 Photo: Thomas Kistler PRÉFACE Chère lectrice, cher lecteur Préface En 2014, le marché de l immobilier est aussi au centre des préoccupations. Les prix de l immobilier sont élevés et suscitent les craintes d une bulle. Pour l heure, il ne semble pas y avoir de risque aigu d un effondrement de grande ampleur. Nous ne sommes pas en présence de tous les aspects caractérisant une bulle immobilière; ainsi, nous ne constatons pas d activité excessive dans la construction. Au cours des dernières années, le volume de construction a plutôt été insuffisant, ce qui explique aussi la hausse des prix. Même si en 2014, les prix ont progressé à un rythme moins soutenu qu au cours des années précédentes, la problématique ne s est du moins pas accentuée. Cependant, il convient de suivre de tout près l évolution. L éclatement de bulles immobilières débouche souvent sur des récessions plus longues et plus importantes que celles de type classique dues à la conjoncture. Il suffit de rappeler la situation dans les années 90 en Suisse où le secteur principal de la construction avait vu fondre de moitié ses effectifs en personnel. Si l on prend en considération la situation récente aux Etats-Unis et, bien davantage, en Espagne et en Irlande, la crise qu a traversée notre pays dans les années 90 apparaît inoffensive. La crise ayant sévi dans ces pays avait entraîné l effondrement de toute l économie. C est pourquoi nous avons accordé, cette année également, une attention particulière au marché de l immobilier. Notre brochure a pour but de vous donner un vaste aperçu des principales évolutions dans la construction, en particulier dans le secteur principal de la construction. La plupart des graphiques se réfèrent aux données recensées jusqu en Là où cela n était pas possible, nous nous sommes appuyés sur des données moins récentes. Espérant que notre brochure répondra à vos attentes et qu elle vous rendra de précieux services dans votre recherche d informations sur les faits et les chiffres de la construction, nous vous en souhaitons une agréable lecture. Silvan Müggler, chef Politique économique de la SSE

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5 Sommaire FAITS ET CHIFFRES 16 1 Préface 4 Rapport de situation 2014: Le seuil des 20 milliards est franchi 5 Faits et chiffres de la construction suisse 2014 (aperçu) PERSONNEL 39 Salaires 41 Emploi SITUATION ÉCONOMIQUE DANS LA CONSTRUCTION 8 Aperçu construction 11 SPC: données SSE 14 Catégorisation des dépenses de construction 16 Coûts et prix 20 Marché du logement 34 Matériaux de construction 36 Divers 37 Comparaison à l échelle européenne 39 IMPRESSUM EDITEUR Société Suisse des Entrepreneurs Weinbergstrasse Zurich Téléphone Téléfax sbvshop@baumeister.ch RÉDACTION Département Politique + Communication Silvan Müggler, chef Politique économique TRADUCTION Françoise Gilg PHOTOS Thomas Kistler CONCEPTION Thomas Kistler + Sihldruck AG IMPRESSION Sihldruck AG 8045 Zurich FAITS ET CHIFFRES SSE

6 RAPPORT DE SITUATION Le seuil des 20 milliards est franchi 2014 EST ENCORE UNE BONNE ANNÉE POUR LA CONSTRUCTION: POUR LA PREMIÈRE FOIS, LES CHIFFRES D AFFAIRES DÉPASSENT LES 20 MILLIARDS. TOUTEFOIS, LA SITUATION S ASSOMBRIT PEU À PEU VERS LA FIN DE L ANNÉE. Après deux hivers froids, le temps particulièrement doux du début de l année facilite la construction. Les chiffres d affaires augmentent nettement au premier semestre. Encore une fois, la construction de logements apporte une contribution à la croissance supérieure à la moyenne. Il en va de même dans les constructions pour l économie, essentiellement à cause du boom de la construction de bureaux. Cependant, un refroidissement se fait sentir vers la fin de l année. Outre la construction de logements, le génie civil est aussi concerné. Dans l ensemble, il en résulte une légère croissance du chiffre d affaires de 1.2%. A cet égard, le secteur du bâtiment est nettement plus fort que le génie civil. Il augmente de 8.4% tandis que le génie civil recule de 5.3%. Dans le génie civil, il y a actuellement un manque de nouveaux très grands projets tandis que certains grands projets en cours tels que la centrale de pompage-turbinage de Linth-Limmern sont presque terminés. Les travaux de construction du projet à 2.5 milliards du Lago Bianco, également une centrale de pompage-turbinage, ne débuteront pas avant A cause du prix trop bas de l électricité, la construction n est actuellement pas rentable. De même, les projets routiers financés par le fonds d infrastructure n avancent que laborieusement. Certes, le besoin est avéré; les bouchons toujours plus fréquents le démontrent de façon impressionnante. Cependant, la planification de nombreux projets est sans cesse retardée à cause de recours, etc. Nous payons aussi le fait que la planification a été négligée pendant des décennies. Il y a un véritable engorgement au niveau de la planification. VOLUME DE PERMIS DE CONSTRUIRE EN RECUL Le volume de construction des projets de bâtiments autorisés en 2014 s élève à 45.4 milliards de francs, soit 2.4% de moins que l année précédente. La construction de logements en est la raison; pour celle-ci, le volume autorisé a reculé de 6.0% pour passer à 29.5 milliards de francs. De même, les permis de construire confirment l émergence d une tendance au refroidissement. Toutefois, si l on établit une comparaison sur de nombreuses années, le niveau est encore très élevé. PREMIERS EFFETS DE L ARTICLE SUR LES RÉSIDENCES SECONDAIRES En 2014, les entreprises de construction s en sortent encore à bon compte dans les régions touristiques. La plupart des entreprises ont encore des commandes à traiter. Cependant, les permis de construire pour les logements ont fortement reculé. Dans les communes des Grisons comportant plus de 20% de résidences secondaires, le recul dépasse les 50% par rapport à la moyenne des années Il n est donc pas étonnant qu il n y ait presque plus de nouvelles commandes. Des entreprises doivent déjà licencier des employés à l automne. De plus, les entreprises sont à la recherche d alternatives et s orientent vers les grandes vallées où la pression concurrentielle se renforce encore une fois. PAS DE CHANGEMENT AU NIVEAU DES PRIX Depuis maintenant près de six ans, il n y a pratiquement pas de renchérissement de la construction. La concurrence intense fait en sorte que les prix et les coûts évoluent pratiquement en parallèle, avec des marges constamment faibles. Bien que la conjoncture soit bonne, il n est pratiquement pas possible d augmenter les prix. En 2014, selon l Office fédéral de la statistique, le niveau des prix a même baissé de 0.3%. La situation au niveau des marges reste donc tendue. LES SALAIRES RÉELS AUGMENTENT DE 0.5% Le salaire moyen de la CN augmente de 0.5%. Comme il n y a pas d inflation (exactement 0.0%), le pouvoir d achat augmente de ces 0.5%. Depuis 2008, le pouvoir d achat a augmenté au total de 6.2%. Le salaire moyen d un contremaître dépasse maintenant les francs et même un simple ouvrier (classe de salaire C) perçoit en moyenne 5000 francs par mois. Silvan Müggler, chef Politique économique de la SSE 4 FAITS ET CHIFFRES SSE 2014

7 APERÇU Faits et chiffres de la construction suisse 2014 (aperçu) /12 14/13 Source Produit intérieur brut (nominal en mia. fr.) % 2.0% seco Valeur ajoutée dans la construction (nom. en mia. fr.) % 1.7% seco Inflation (moyenne annuelle) 0.7% 0.2% 0.0% OFS Taux des hypothèques fixes 5 ans (déc.) 1.47% 1.90% 1.31% BNS Rendement des obligations de la Confédération (10 ans, déc.) 0.56% 1.25% 0.38% BNS Dépenses de construction (nom. en mia. fr.) * 1.5% 1.3% OFS Bâtiment * 2.2% 1.5% OFS Génie civil * 0.9% 0.3% OFS Chiffre d affaires dans le SPC (nom. en mia. fr.) % 1.2% SSE Bâtiment % 8.4% SSE Génie civil % 5.3% SSE Nombre de nouveaux logements construits * 8.7% 2.4% OFS Nombre de travailleurs à plein temps dans le SPC (sept.) % 2.3% SSE Personnel de chantier (sans les apprentis) % 2.6% SSE Personnel technique et commercial % 1.9% SSE Apprentis (toutes les professions dans le SPC) % 0.0% SSE Suisses % 1.7% SSE Etrangers % 2.9% SSE Diplômés fin d apprentissage maçon/constructeur de routes % 11.4% OFS Indice des prix de la construction OFS (en octobre) % 0.3% OFS Bâtiment (oct = 100) % 0.3% OFS Génie civil (oct = 100) % 0.4% OFS Indice des coûts de production SSE (moyennes annuelles) Bâtiment (immeuble locatif, 2010 = 100) % 0.3% SSE Génie civil (béton armé, 2010 = 100) % 0.1% SSE Salaire mensuel moyen cl. salaires CN (effectivement payé) CHF CHF CHF % 0.5% SSE (13x, sans allocations, nominal en francs) * estimation de la SSE FAITS ET CHIFFRES SSE

8 6 FAITS ET CHIFFRES SSE 2014

9 Photo: Thomas Kistler SITUATION ÉCONOMIQUE DANS LA CONSTRUCTION Aperçu construction SPC: données SSE Catégorisation des dépenses de construction Coûts et prix Marché du logement Matériaux de construction Divers Comparaison à l échelle européenne

10 APERÇU CONSTRUCTION DÉPENSES RÉELLES DANS LA CONSTRUCTION SUISSE (PRIX DE 2014) En milliards de francs *2014: estimation de la SSE * Source: OFS CONSOLIDATION À HAUT NIVEAU La forte croissance observée depuis bientôt une décennie touche peu à peu à sa fin. Par conséquent, d importantes hausses ne sont plus guère réalistes. En termes réels, la construction a quasiment atteint le niveau relevé lors du boom du début des années 70 et de la fin des années 80. DÉPENSES DE CONSTRUCTION EN % DU PIB *2014: estimation de la SSE 20% 19% 18% 17% 16% 15% 14% 13% 12% 11% 10% 9% 8% * Sources: seco, OFS UN FRANC SUR DIX EST AFFECTÉ À LA CONSTRUCTION Au cours des 15 dernières années, les dépenses de construction ont crû pour ainsi dire au même rythme que l ensemble de l économie. La part des dépenses de construction au produit intérieur brut (PIB) a oscillé dans une fourchette étroite d env. 10%. Toutefois, pendant le boom d après la guerre et à la fin des années 80, l impact de la branche pour l ensemble de l économie était nettement plus marqué qu actuellement. 8 FAITS ET CHIFFRES SSE 2014

11 APERÇU CONSTRUCTION VALEUR AJOUTÉE DE 32 MILLIARDS La valeur ajoutée correspond aux prestations d une entreprise de construction. Par conséquent, les prestations préalables de tiers, p. ex. matériaux de construction ou prestations acquises, doivent être déduites de la valeur de production. En 2014, la branche de la construction a réalisé des valeurs frisant les 32 milliards de francs, ce qui correspond à 4.9% du produit intérieur brut (PIB). VALEUR AJOUTÉE NOMINALE DANS LA CONSTRUCTION *2014: estimation En milliards de francs * Source: seco DIMINUTION DES PRESTATIONS PROPRES Au cours des deux dernières décennies, la part des prestations propres a diminué dans la branche de la construction. Autrement dit, les entreprises acquièrent un volume supérieur de prestations préalables. Outre une certaine tendance à une préfabrication accrue, cela devrait également s expliquer par le standard d aménagement en hausse: ainsi, si un parqueteur pose du bois de plus grande valeur et, donc, plus cher, la part de ses travaux aux coûts globaux est en baisse. De même, les prestations de travaux des employés temporaires sont considérées comme prestations préalables. Elles sont mises au compte des bailleurs de services. Si une entreprise emploie plus de travailleurs temporaires, sa valeur ajoutée diminue par conséquent. PART DE LA VALEUR AJOUTÉE À LA VALEUR DE PRODUCTION DANS LA CONSTRUCTION 50% 49% 48% 47% 46% 45% 44% 43% 42% 41% 40% Source: OFS PRODUCTIVITÉ DE TRAVAIL DANS LA CONSTRUCTION (RÉELLE) HAUSSE QUASI NULLE DE LA PRODUCTIVITÉ Au cours des années 80, la productivité du travail s est sensiblement accrue dans la construction. Mais depuis le début des années 90, on ne note plus de tendance bien précise, en dépit des chiffres d affaires en hausse et de la mécanisation croissante. Cette évolution reflète d une part une certaine tendance vers davantage de prestations préalables et, d autre part, la productivité devrait être effectivement plus faible contrairement à ce que l on pense souvent. En emplois équivalents plein temps Indice (1980 = 100) *2014: estimation * Source: BAK Basel FAITS ET CHIFFRES SSE

12 APERÇU CONSTRUCTION VOLUME NOMINAL DES PERMIS DE CONSTRUCTION 50 En milliards de francs Total Secteur du logement LÉGER RECUL DES PERMIS DE CONSTRUCTION En 2014, le volume des permis de cons truction a fléchi de 2%. Dans le logement, la diminution a été de 6%. Mais en valeur absolue, le niveau est toujours élevé et avoisine 45 milliards de francs. Par rapport à 2004, cela correspond à une hausse de 13%. Source: Documedia Baublatt VOLUME DES PERMIS DE CONSTRUCTION POUR LES MAISONS À PLUSIEURS LOGEMENTS 2014 En comparaison avec la moyenne 2012/2013 Hausse de: 50% et plus 25 à 50% jusqu à 25% Baisse de: 50% et plus 25 à 50% jusqu à 25% FORTES DIFFÉRENCES RÉGIONALES En 2014, l évolution des permis de construction relevée pour les maisons à plusieurs logements a été fortement contrastée au niveau régional. Alors que des hausses ont encore été enregistrées à plusieurs endroits sur le Plateau, le volume des permis octroyé a subi une chute brutale dans les régions touristiques, évolution due au problème lié aux résidences secondaires. Source: Wüest & Partner AG, Documedia Baublatt CONSOMMATION SUISSE DE CIMENT 6.0 En mio. de tonnes Importations 5.5 Livraisons 5.0 intérieures Source: cemsuisse HAUSSE DES IMPORTATIONS DE CIMENT En 2014, la consommation de ciment a progressé de 1.8% à 5.37 millions de tonnes. Les livraisons intérieures n ont augmenté que faiblement, soit de 0.4%, alors que les importations se sont accrues de 10.8%. Depuis 2009, la part des importations a passé de 8.5% à 14.6%. Cette évolution devrait s expliquer principalement par la concurrence due au franc fort. Mais compte tenu de la part élevée des frais de transport, le marché du ciment est de structure fortement régionale. 10 FAITS ET CHIFFRES SSE 2014

13 SPC: DONNÉES SSE BARRE DES 20 MILLIARDS DÉPASSÉE POUR LA PREMIÈRE FOIS En 2014, les chiffres d affaires du secteur principal de la construction ont dépassé pour la première fois la barre des 20 milliards. Mais la hausse est relativement modeste avec 1.2% à 20.1 milliards de francs. Le bâtiment a affiché une hausse de 8.4%, alors que le génie civil a subi une baisse de 5.3%. Après une longue phase de croissance, un revirement de tendance s est amorcé en Depuis lors, les chiffres d affaires n ont guère augmenté. Actuellement ils sont supérieurs de 2.1% à leur niveau de CHIFFRES D AFFAIRES NOMINAUX DANS LE SPC En milliards de francs Total Génie civil Bâtiment Source: SSE BÂTIMENT, UN SECTEUR SOLIDE En 2014, tous les segments du bâtiment ont affiché une hausse de leur chiffre d affaires par rapport à Le logement a enregistré une augmentation de 6.6%, les constructions pour l économie de 10.3% et la progression a même été de 16.1% dans le bâtiment public. Cependant, le bâtiment public est de loin le segment le plus petit de l ensemble du bâtiment. Dans le génie civil, les deux segments sont en recul: le secteur public a subi une baisse de 6.3% et le secteur privé de 2.6%. CHIFFRES D AFFAIRES NOMINAUX DU SPC SELON SECTEURS En milliards de francs 8.0 Génie civil public Logement Constructions pour l économie Génie civil privé Bâtiment public Source: SSE FAITS ET CHIFFRES SSE

14 SPC: DONNÉES SSE COMMANDES NOMINALES DANS LE SECTEUR PRINCIPAL DE LA CONSTRUCTION En milliards de francs Total Génie civil Bâtiment HAUSSE DES COMMANDES Les commandes se situent toujours à un haut niveau. En 2014, elles se sont accrues de 3.7% à 19.9 milliards de francs. Les mandats ont augmenté de 2.0% dans le bâtiment et de 5.5% dans le génie civil. Source: SSE COMMANDES NOMINALES DANS LE SPC SELON LES SECTEURS En milliards de francs Génie civil public Logement Constructions pour l économie Génie civil privé Bâtiment public RECUL DANS LE LOGEMENT Dans le logement, les commandes ont diminué de 4.7%, mais demeurent à un niveau élevé. Elles ont également subi un recul dans le génie civil privé ( 7.0%). En revanche, les mandats ont augmenté dans le génie civil public (11.2%), dans le bâtiment public (+18.2%) ainsi que dans les constructions pour l économie (+14.2%). Source: SSE 12 FAITS ET CHIFFRES SSE 2014

15 SPC: DONNÉES SSE DIMINUTION DES CARNETS DE COMMANDES A fin 2014, les carnets de commandes étaient inférieurs de 4.0% par rapport à 2013 et se situaient à 11.1 milliards de francs. Dans le bâtiment, ils ont baissé de 4.3% et de 3.8% dans le génie civil. Mais dans une optique à long terme, les carnets de commandes sont encore très étoffés. CARNETS DE COMMANDES EN VALEUR NOMINALE DANS LE SPC Fin d année En milliards de francs Total Génie civil Bâtiment Source: SSE RECUL DES CARNETS DE COMMANDES DANS LE LOGEMENT Dans le logement, les carnets de commandes étaient inférieurs de 11.1% en fin d année par rapport à 2013, mais se situent toujours à un niveau élevé. Le génie civil privé est aussi en recul ( 19.1%). En revanche, les carnets de commandes se sont étoffés dans les constructions pour l économie (5.5%) et dans le bâtiment public (+17.4%). Ils sont demeurés pratiquement inchangés dans le génie civil public ( 0.3%). CARNETS DE COMMANDES EN VALEUR NOMINALE DANS LE SPC SELON LES SECTEURS Fin d année En milliards de francs Génie civil public Logement Constructions pour l économie Génie civil privé Bâtiment public Source: SSE FAITS ET CHIFFRES SSE

16 CATÉGORISATION DES DÉPENSES DE CONSTRUCTION INVESTISSEMENTS SELON LES CATÉGORIES D OUVRAGES DE CONSTRUCTION EN 2013 Logement 51.9% Industrie, artisanat, services 17.1% Formation, recherche 3.9% Santé 3.1% Culture et loisirs 2.2% Agriculture et sylviculture 1.4% Transports et communication 14.4% Autres infrastructures 6.1% LE LOGEMENT SE TAILLE LA PART DU LION Le logement est le principal pilier de la branche de la construction. Plus de la moitié des investissements en 2013, ils se chiffraient à plus de 57 milliards de francs sont affectés à la construction de nouveaux logements. Cette évolution est à la fois une bénédiction et une malédiction. Le volume est élevé, mais il subira de sensibles variations cycliques à moyen et long terme. Les investissements de construction correspondent aux dépenses de construction sous déduction des dépenses d entretien public. Source: OFS DÉPENSES DE CONSTRUCTION SELON LE TYPE DE TRAVAUX 100% Parts en % au total des dépenses de construction Trav. d entretien 95% publics 90% Transf., extension, 85% démolition 80% Nouvelles 75% constructions 70% 65% 60% 55% 50% 45% 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% Source: OFS PART TOUJOURS DOMINANTE DES NOUVELLES CONSTRUCTIONS Il n y a plus de tendance vers une augmentation de la part des transformations et des assainissements: jusqu à la moitié des années 90, ils n ont cessé de prendre de l importance au détriment des nouvelles constructions. Mais, depuis lors, la part de celles-ci aux dépenses de construction oscille autour des 60%. Mais il y aurait le potentiel pour un volume sensiblement supérieur de transformations et d assainissements: actuellement, la quote-part d assainissements est inférieure à 1%. De nombreux ouvrages infrastructurels comme les autoroutes prennent de l âge. Par conséquent, la part des travaux d entretien publics aux dépenses de construction ne cesse d augmenter: au cours des trois dernières décennies, elle a quasiment doublé. Ainsi, en 2013, elle représentait 8.3% avec un total de 5.2 milliards de francs. 14 FAITS ET CHIFFRES SSE 2014

17 CATÉGORISATION DES DÉPENSES DE CONSTRUCTION DÉPENSES DE CONSTRUCTION SELON LES ADJUDICATEURS 100% Autres adjudicateurs 95% 90% 85% 80% 75% 70% 65% 60% 55% 50% 45% 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% Particuliers Stés de construction et immobilières Communes Cantons Confédération UN TIERS DES DÉPENSES CONCERNE LES POUVOIRS PUBLICS La part des dépenses de construction de la Confédération, des cantons et des communes (de même que des entreprises publiques telles que les CFF) s élève à environ à un tiers du total. Par conséquent, les mandats publics sont essentiels pour la construction. Ceci vaut en particulier pour le secteur principal de la construction. Au cours de la dernière décennie, la part publique est demeurée quasiment constante. Les dépenses tant publiques que privées ont affiché une hausse du même ordre de grandeur. Pour les particuliers, la part des dépenses avoisine un quart, alors que celle des sociétés immobilières et de construction est d environ un sixième. Source: OFS DÉPENSES DE CONSTRUCTION EN VALEUR NOMINALE DES POUVOIRS PUBLICS En milliards de francs 22 Total Communes Confédération Cantons AUGMENTATION DES DÉPENSES DE LA CONFÉDÉRATION Depuis 2007, les dépenses des pouvoirs publics ne cessent d augmenter. Elles sont principalement stimulées par la Confédération, dont les dépenses s accroissent d environ 10% par an. En 2013, la croissance s est tassée pour tomber à 5.1%. On observe aussi une tendance à la hausse dans les communes, mais elle est nettement moins marquée. En revanche, les dépenses des cantons stagnent depuis de nombreuses années. En 2013, elles ont même subi une baisse de 5.5%. Source: OFS FAITS ET CHIFFRES SSE

18 COÛTS ET PRIX Photo: Thomas.Kistler PRIX DE LA CONSTRUCTION Indice (octobre 2004 = 100) STABILITÉ DES PRIX DE LA CONSTRUCTION Au cours des dernières années, les prix de l immobilier ont fortement augmenté, mais cela n est pas dû aux coûts de la construction. L indice des prix de la construction de l OFS n a guère bougé depuis la hausse due aux coûts recensée jusqu en Depuis octobre 2008, la croissance ne s établit plus qu à 1.7%. En octobre 2014, les prix de la construction étaient inférieurs de 0.3% à ceux d une année auparavant. 90 Oct 2004 Avril 2005 Oct 2005 Avril 2006 Oct 2006 Avril 2007 Oct 2007 Avril 2008 Oct 2008 Avril 2009 Oct 2009 Avril 2010 Oct 2010 Avril 2011 Oct 2011 Avril 2012 Oct 2012 Avril 2013 Oct 2013 Avril 2014 Oct 2014 Source: OFS L indice des prix de la construction de l Office fédéral de la statistique (OFS) mesure l évolution des prix du marché de prestations de construction fournies dans l ensemble de la branche (y compris dans la planification et la fourniture de matériaux). 16 FAITS ET CHIFFRES SSE 2014

19 COÛTS ET PRIX PRIX ÉTONNAMMENT STABLES DANS LE BÂTIMENT Depuis de nombreuses années, le niveau des prix ne varie guère dans le bâtiment (immeubles locatifs). En octobre 2014, les prix de la construction se situaient exactement au même niveau qu en Cependant, durant la même période, les coûts ne se sont alourdis que de 1.3%. De 2004 à l éclatement de la crise financière, les matières premières ont en partie sensiblement renchéri, comme l acier par exemple. COÛTS ET PRIX DANS LE BÂTIMENT (IMMEUBLES LOCATIFS) Indice (octobre 2004 = 100) Indice des prix de la construction, nouveaux immeubles locatifs Indice des coûts de production (IPC), immeubles locatifs Remarque: on compare les coûts de production dans le SPC et l indice des prix de la construction, à chaque fois pour les immeubles locatifs. L indice des prix de la construction s étend à toute la branche de la construction et, au sens strict du terme, il n est pas directement comparable à l ICP. 95 Oct 2004 Avril 2005 Oct 2005 Avril 2006 Oct 2006 Avril 2007 Oct 2007 Avril 2008 Oct 2008 Avril 2009 Oct 2009 Avril 2010 Oct 2010 Avril 2011 Oct 2011 Avril 2012 Oct 2012 Avril 2013 Oct 2013 Avril 2014 Oct 2014 Sources: SSE, OFS VARIATION DES PRIX QUASI INEXISTANTE DANS LA CONSTRUCTION DE ROUTES En 2014, les prix n ont guère varié dans la construction de routes. En octobre, ils étaient inférieurs de 0.2% à leur niveau de Par rapport à octobre 2008, il en résulte une petite augmentation de 3.6%. COÛTS ET PRIX DANS LA CONSTRUCTION DE ROUTES Indice (octobre 2004 = 100) ICP, revêtements Indice des prix de la construction, nouvelles routes ICP, tracés L évolution des coûts dans la construction des routes est fort différenciée: les coûts pour les tracés soit pour la construction de routes sans les revêtements ne bougent guère. En 2014, ils ont affiché une hausse marginale de 0.1%. Les coûts de revêtement sont bien plus volatiles étant donné que le prix du bitume, dérivé de l asphalte, est tributaire de celui du pétrole, lequel est soumis à de fortes variations. Au cours des dernières années, l évolution des coûts de revêtement est très stable. En 2014, les coûts ont baissé de 1.2% Oct 2004 Avril 2005 Oct 2005 Avril 2006 Oct 2006 Avril 2007 Oct 2007 Avril 2008 Oct 2008 Avril 2009 Oct 2009 Avril 2010 Oct 2010 Avril 2011 Oct 2011 Avril 2012 Oct 2012 Avril 2013 Oct 2013 Avril 2014 Oct 2014 Sources: SSE, OFS FAITS ET CHIFFRES SSE

20 Photo: Thomas Kistler RAPPORT DE SITUATION 18 FAITS ET CHIFFRES SSE 2014

21 APERÇU FAITS ET CHIFFRES SSE

22 MARCHÉ DU LOGEMENT LOGEMENTS CONSTRUITS DEPUIS Milliers d unités *2014: estimation SSE * Source: OFS, avant 1967: estimation sur la base de données incomplètes. 1994: révision de la statistique LE BOOM N EST PAS DÉMESURÉ DANS LE LOGEMENT Les nombreuses grues qui s élèvent dans le ciel confirment que la construction de logements bat son plein. Historiquement parlant, il s agit cependant d un petit boom. Dans les années 60 et 70 jusqu au premier choc pétrolier en 1973/74, les entreprises avaient bâti des logements pour un volume nettement plus élevé qu aujourd hui. En 1973, on en recensait , alors qu en 2014, le nombre de nouveaux logements construits était estimé à , autrement dit une diminution d environ la moitié par rapport à cette époque. Mais au début des années 2000, les unités bâties n atteignaient même pas la barre des , ce qui reflétait la crise immobilière et dans la construction. QUOTE-PART DE LOGEMENTS VACANTS 2.0% 1.8% 1.6% 1.4% 1.2% 1.0% 0.8% 0.6% 0.4% 0.2% 0.0% Source: OFS HAUSSE DE LA QUOTE-PART DE LOGEMENTS VACANTS En 2014, la quote-part de logements vacants a sensiblement augmenté, pour la première fois depuis longtemps. Ainsi, elle s établissait à 1.08% au 1 er juin. Cette évolution reflète une certaine saturation du marché du logement. Cependant, la quote-part de logements vacants se trouve toujours à un niveau équilibré et est de loins inférieure aux pics de la fin des années 90. Cependant, les chiffres relevés divergent fortement d une région à l autre. En principe, plus les régions sont rurales, plus la quote-part de logements vacants est élevée. En 2014, la hausse était due principalement à l évolution dans les régions rurales ainsi que dans les petites et moyennes agglomérations. Cela montre que l on bâtit parfois au mauvais endroit. La hausse est particulièrement prononcée dans les régions touristiques qui pâtissent des effets de l article sur les résidences secondaires et de la cherté du franc. 20 FAITS ET CHIFFRES SSE 2014

23 MARCHÉ DU LOGEMENT TAUX HYPOTHÉCAIRES POUR DE NOUVELLES AFFAIRES 5.0% 4.5% 4.0% 3.5% 3.0% 2.5% 2.0% 1.5% 1.0% 0.5% 0.0% 2004 *durée du contrat pour 3 ans, adaptation tous les 3 mois Variable Fixe 10 ans Fixe 5 ans Fixe 2 ans LIBOR* Source: BNS NOUVELLE BAISSE DES TAUX HYPOTHÉCAIRES Après une hausse de brève durée en 2013, les taux hypothécaires ont continué à baisser en Cela concerne avant tout les longues durées. Ces taux se situent toujours à un plancher historique. Les intérêts exigés en fin d année pour une hypothèque à taux fixe ne sont que de 1.8% en moyenne. L hypothèque classique à taux variable a pour ainsi dire perdu de son importance, de sorte que son taux moyen d actuellement 2.7% ne reflète plus vraiment la situation réelle. Les hypothèques à taux fixe et variable, liées à un taux de base comme le LIBOR et nettement plus avantageuses, ont pris leur place. DETTE HYPOTHÉCAIRE EN SUISSE ET PIB 200% 180% 160% 140% 120% 100% 80% 60% 40% 20% 0% En milliards de francs, en valeur nominale Dette hypothécaire en Suisse (axe de droite) Rapport hypothèques/pib (axe de gauche) Sources: BNS, Seco NOUVELLE HAUSSE DE LA DETTE HYPOTHÉCAIRE Durant les trois dernières décennies, les dettes hypothécaires n ont cessé de s alourdir en Suisse. Au cours des dernières années, cette hausse s est accentuée en raison du niveau bas des intérêts. Elle a été nettement supérieure à la croissance du produit intérieur brut (PIB). A fin 2014, la dette hypothécaire s élevait à 910 milliards de francs, ce qui représente 141% du PIB d une année. Plus de trois quarts de ce montant sont des hypothèques de débiteurs privés, lesquelles sont légèrement supérieures au PIB. En comparaison internationale, ces valeurs sont très hautes, ce qui est préoccupant. Dans le même temps, les prix de l immobilier sont normalement élevés en Suisse. Ceci est dû entre autres à la bonne qualité des immeubles, à la pénurie de terrain et aux taux d intérêt plus avantageux par rapport à l étranger, phénomène observé depuis longue date, qui rend le financement plus accessible. De plus, l augmentation de la quotepart de logements en propriété entraîne une hausse de la dette hypothécaire car les nouveaux acquéreurs affichent de manière générale une part élevée d emprunts. FAITS ET CHIFFRES SSE

24 MARCHÉ DU LOGEMENT LOYERS PROPOSÉS EN TERMES RÉELS POUR LE SECTEUR COMMERCIAL 160 Indice (1970 = 100) Surfaces de bureau Surfaces 140 commerciales Surfaces de vente Source: Wüest & Partner AG LES LOYERS DES IMMEUBLES COMMERCIAUX N ONT QUASIMENT PAS HAUSSÉ Les immeubles commerciaux ont contribué pour une large part à l évolution ayant entraîné la bulle immobilière dans les années 90, car il y a eu de gros excès dans ce secteur. Contrairement au logement, les loyers proposés en termes réels n ont guère varié pour les immeubles commerciaux au cours des 15 dernières années, soit après l éclatement de la bulle et donc, l aplatissement de la courbe. Ce n est que ces dernières années que l on observe une tendance à la hausse, qui a pris fin en Cette évolution est due, d une part, aux surcapacités, surtout sur le marché des bureaux. D autre part, les loyers proposés et les loyers contractuels ont évolué de manière opposée au cours des années antérieures. Les prix des offrants ne correspondent pas à ce qui peut être imposé sur le marché. PRIX DE L OFFRE EN TERMES RÉELS POUR LES LOGEMENTS Indice (1970 = 100) Logements locatifs Logements en propriété Maisons à une famille Source: Wüest & Partner AG PAS ENCORE DE REVIREMENT DE TENDANCE En 2014, les prix de l offre ont haussé tant pour les loyers que pour les logements en propriété. Ainsi, le mouvement ascendant des prix dure déjà depuis plus d une décennie. Les logements en propriété sont les plus touchés par cette évolution. Les prix réels recensés pour ces derniers ont atteint dans l intervalle le record établi lors de la bulle immobilière de la fin des années 80 et du début des années 90. Pour les maisons à une famille et les loyers proposés, les prix n ont de loin pas encore atteint les pics antérieurs. Cependant, la croissance s est légèrement tassée en Dans les régions chères, surtout dans le Bassin lémanique, on n est plus prêt à payer n importe quel prix. Malgré cela, on ne peut pas encore parler d un véritable revirement de tendance. 22 FAITS ET CHIFFRES SSE 2014

25 MARCHÉ DU LOGEMENT SUBDIVISION DU MARCHÉ DES LOGEMENTS LOCATIFS Le marché comprend les logements avec baux en cours et ceux avec nouveaux baux. Les forces du marché sont en jeu pour les premières locations et, à certaines limites, pour les relocations. Par conséquent, la hausse de la demande entraîne une augmentation des prix. Les loyers en cours sont de manière générale préservés de l évolution du marché. En effet, en vertu du droit de bail, seules les hausses de coûts peuvent être facturées au locataire. Les intérêts hypothécaires ayant reculé au cours des dernières années et l inflation ayant été quasi inexistante, le rythme de hausse des loyers sur l ensemble de l effectif a été sensiblement moins rapide que celui observé pour les loyers proposés. L écart entre les anciens et les nouveaux loyers est prononcé surtout là où la demande est vive, ce qui est le cas dans les centres. En revanche, cet écart devrait être plutôt faible dans les régions périphériques. LOYERS NOMINAUX DANS LE LOGEMENT 150 Indice (1 er trimestre 2004 = 100) Loyers proposés Loyers en cours Sources: Wüest & Partner AG, OFS BAISSE DU NOMBRE DE LOGEMENTS À LOYER AVANTAGEUX Les logements locatifs avantageux deviennent une denrée rare. En 2005, plus de la moitié des logements étaient encore proposés à un loyer inférieur à 1400 francs par mois (sans les frais accessoires). Dans l intervalle, cette part a baissé et n est que d un tiers atuellement. Par conséquent, la quote-part des logements chers a augmenté. ANNONCES DE LOGEMENTS EN LOCATION: OBJETS OFFERTS PAR CATÉGORIE DE PRIX (EN VALEUR NOMINALE) Sans les frais accessoires 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% plus de 2400 francs francs francs francs moins de 1000 francs Source: Wüest & Partner AG FAITS ET CHIFFRES SSE

26 MARCHÉ DU LOGEMENT VARIATION DES PRIX DE TRANSACTION POUR LES LOGEMENTS EN PROPRIÉTÉ Taux de croissance annuel moyen jusqu à 2% de 2 à 4% de 4 à 6% de 6 à 8% de 8 à 10% Source: Wüest & Partner AG FORTES DISPARITÉS RÉGIONALES Au cours des dix dernières années, la dynamique de la croissance des prix pour les logements en propriété était très différenciée sur le plan régional. Les prix ont fortement haussé surtout dans le Bassin lémanique, l agglomération de Zurich et dans quelques régions touristiques. Dans la région bernoise et dans de vastes zones de l Arc jurassien, d Argovie et de Suisse orientale, l évo- lution a en revanche été moins spectaculaire. Si l on se focalise uniquement sur l année 2014, l évolution est légèrement différente. Dans les régions où auparavant la hausse des prix était la plus prononcée, on relève souvent des reculs. On observe ce phénomène surtout dans le Bassin lémanique. En Suisse orientale, les prix sont par contre orientés à la hausse dans de nombreuses régions. ANNONCES D APPARTEMENTS EN PPE PAR CATÉGORIE DE PRIX (EN VALEUR NOMINALE) 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% plus de francs francs francs francs moins de francs Source: Wüest & Partner AG 24 FAITS ET CHIFFRES SSE 2014 AUGMENTATION DU NOMBRE DE LOGEMENTS CHERS Désormais, un tiers des logements coûte plus d un million de francs. Seul un quart de tous les logements peut être acquis à moins d un demi-million de francs. En 2015, cela concernait encore la moitié des logements. En 2014, on n a enregistré quasiment aucun changement. Cela signifie que la croissance des prix diminue lentement, précisément pour les logements chers.

27 MARCHÉ DU LOGEMENT CHARGE CALCULATOIRE DU REVENU POUR UN MÉNAGE MOYEN Pour l achat d un logement moyen. Intérêt calculatoire: 5% 45% Entretien (1% de la valeur) 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% CHARGE CALCULATOIRE DU REVENU POUR UN MÉNAGE MOYEN 2014 A l achat d un logement de catégorie moyenne. Intérêt calculatoire: 5% 51 88% 41 50% 34 40% 31 33% 26 30% 21 25% 15 20% Charge hypothécaire (5%) Frais d amortissement Règle d or en matière de financement Source: Credit Suisse Source: Credit Suisse L ACQUISITION D UN LOGEMENT MOYEN N EST FINANCIÈREMENT PLUS SUPPRORTABLE Le prix d un logement en propriété de catégorie moyenne frise désormais la barre des francs. Selon le calcul reconnu de la capacité financière, un ménage moyen devrait tenir compte de charges à hauteur de 36% de son revenu. Ceci est supérieur au seuil d un tiers considéré encore comme pouvant être supporté. Autrement dit, un ménage moyen n est plus en mesure d acquérir un logement en propriété de catégorie moyenne. Au début des années 2000, ceci était encore le cas: un ménage moyen aurait dû budgétiser moins d un quart de son revenu. On tient compte dans ce calcul de 5% d intérêt, de coûts d entretien à hauteur de 1% de la valeur de l immeuble ainsi que des coûts d amortissement. Cette évolution est due principalement aux prix de logements en propriété qui ont haussé à un rythme plus rapide que les revenus. De même, les règles d amortissement ont été durcies. ÉNORMES DIFFÉRENCES RÉGIONALES Dans la plupart des régions rurales, un ménage moyen peut encore se payer un logement de catégorie moyenne. Selon la règle d or en matière de financement, les charges calculatoires ne devraient pas dépasser un tiers du revenu. Dans les centres et autour de ceux-ci, dans de vastes zones de Suisse romande ainsi que dans quelques régions touristiques, ceci n est plus possible. A plusieurs endroits, un ménage moyen devrait injecter plus de 50% de son revenu. L intérêt calculatoire de 5% servant de base au calcul de la capacité financière est bien entendu nettement supérieur au niveau actuel des intérêts. Par conséquent, il n est pas étonnant qu au cours des dernières années, environ 40% de tous les crédits hypothécaires aient violé la règle d or de financement. Autrement dit, en admettant que le taux est de 5%, les charges pour le logement en propriété représenteraient plus de 33% du revenu de l emprunteur. Dans de nombreux cas, cette situation n est pas problématique, mais à long terme, on assiste à l apparition de risques. FAITS ET CHIFFRES SSE

28 MARCHÉ DU LOGEMENT INDICE DES BULLES IMMOBILIÈRES DE L UBS UBS Swiss Real Estate Bubble Index 3 Bulle 2 Risque 1 Boom 0 Equilibre 1 2 Baisse Source: UBS Chief Investment Office WM LE RISQUE DE BULLE IMMOBILIÈRE CESSE DE S ACCROÎTRE Le risque de bulle immobilière persiste, mais il semble qu il a cessé de s accroître en L indice des bulles immobilières de l UBS évolue latéralement. Cette évolution est due principalement à la légère atténuation de la hausse des prix des appartements en PPE et à la progression des revenus. L indice se compose des six sous-indices suivants: trois sur les prix de logement en propriété par rapport à d autres paramètres ainsi que rapport entre l endettement hypothécaire et les revenus, part des demandes de crédit déposées pour des immeubles destinés à la location, rapport entre l activité de construction et le PIB. Celle-ci n a guère augmenté au cours de la dernière décennie et ne contribue que pour une part négligeable à une hausse de l indice. MARCHÉ IMMOBILIER: CARTE DES RÉGIONS EN DANGER Thurtal Wil Etat au 1 er trimestre 2015 Régions sous monitoring Régions à risques Thal Aarau Oberaargau Sursee-Seetal Yverdon Neuchâtel La Broye Erlach-Seeland Murten/Morat Bern Burgdorf Aaretal Willisau Oberes Emmental Entlebuch Sarneraatal Uri Einsiedeln Glarner Hinterland Glâne-Veveyse La Gruyère Thun Oberland-Ost Surselva Viamala Kandertal Goms Tre Valli Pays d'enhaut Aigle Leuk Brig Mesolcina Sion Visp Source: UBS Chief Investment Office WM PAS D EXTENSION DES RÉGIONS EN DANGER Selon la carte de l UBS, les prix de l immobilier ont pris une ampleur dangereuse surtout dans l agglomération de Zurich, le Bassin lémanique, à Bâle et dans quelques régions touristiques. Mais dans les régions rurales, les risques semblent être sous contrôle. En 2014, le risque estimé dans certaines régions autour de Zurich et de Suisse romande a été réduit, voire éliminé. Par contre, St-Gall est considérée maintenant comme région sous monitoring. 26 FAITS ET CHIFFRES SSE 2014

29 MARCHÉ DU LOGEMENT MOINS DE SPÉCULATION QUE DANS LES ANNÉES 80 Au cours des dernières années, un certain potentiel de correction des prix de logements en propriété s est accmulé. Selon les modèles de l UBS, la surévaluation cumulée avoisine 30%. A la fin des années 80, elle se situait à une valeur estimée à 40%. La part de la surestimation qui peut être expliquée par les facteurs fondamentaux que sont les intérêts bas et la pénurie sur le marché est actuellement aussi élevée qu à cette époque. La composante spéculative, phénomène non explicable, est aujourd hui moins élevée, ce qui indique un niveau inférieur des risques par rapport à la fin des années 80. Dans le même temps, les facteurs fondamentaux ne demeureront pas toujours identiques. Une éventuelle hausse des intérêts pourrait par exemple modifier le tableau. SURÉVALUATION CUMULÉE DES LOGEMENTS EN PROPRIÉTÉ 50% Composante 45% spéculative 40% Effet des taux 35% Effet de la pénurie de marché 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% 5% Sources: Wüest & Partner AG, OFS, BNS, UBS ZURICH ET SUISSE CENTRALE EN PÉRIL La surévaluation cumulée des logements en propriété affiche, selon les estimations, de fortes disparités régionales. C est dans le Bassin lémanique que la surévaluation est la plus élevée. La forte croissance de la population dans cette région contribue à ce qu une part substantielle de la surévaluation apparaît justifiée selon les fondamentaux. Pour cette raison, les risques à court terme sont au moins inférieurs. A moyen et long terme, une forte diminution de la croissance de la population pourrait toutefois entraîner une correction. Ceci vaut aussi par analogie pour le reste de la Suisse romande. Le risque à court terme semble plus élevé dans la région de Zurich et dans la Suisse centrale, où la composante spéculative a une part plus importante dans l estimation de la surévaluation. SURÉVALUATION SELON LES RÉGIONS % 45% 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% 5% Suisse Lac Léman Zurich Suisse centrale Suisse méridionale Suisse romande Suisse orientale Suisse du nord-ouest Berne Composante spéculative Effet des taux Effet de la pénurie de marché Sources: Wüest & Partner AG, OFS, BNS, UBS FAITS ET CHIFFRES SSE

30 Photo: Thomas Kistler 28 FAITS ET CHIFFRES SSE 2014

31 MARCHÉ DU LOGEMENT PART DE LA VALEUR DE TERRAIN POUR LES MAISONS INDIVIDUELLES 50% 48% 46% 44% 42% 40% 38% 36% 34% 32% 30% 28% 26% Source: IAZI AG HAUSSE DE LA PART DE VALEUR DU TERRAIN La hausse des prix de l immobilier indique en premier lieu une augmentation des prix du terrain. Ainsi, la part que le terrain représente à la valeur d un immeuble croît également. Dans le secteur des maisons individuelles, cette part a passé de 36% en moyenne au début des années 2000 à 42% actuellement. Cette hausse est plus modérée que pendant le boom immobilier des années 80. Mis à part la progression moins marquée des prix, cela devrait s expliquer par le fait que la hausse des prix de l immobilier est enregistrée cette fois-ci surtout dans les centres et dans les zones autour de ces derniers. Dans les années 80, la hausse s étendait à davantage de régions. Etant donné qu une grande part des maisons individuelles sont situées plutôt en bordure des agglomérations et dans des régions rurales, les maisons individuelles sont cette fois-ci un peu moins touchées par cette évolution. PART DE LA VALEUR DU TERRAIN DES MAISONS INDIVIDUELLES PLAN RÉGIONAL >70% 60 70% 50 60% 40 50% 30 40% 20 30% <20% LE TERRAIN EST CHER DANS LES CENTRES Plus une maison individuelle est située près des centres, plus la part du terrain à sa valeur est élevée. Dans les régions rurales, la part du terrain est souvent plutôt modeste. Dans les centres économiques, le terrain représente, en revanche, le plus important facteur de valeur. Dans certaines communes, le terrain représente en moyenne trois quarts de la valeur immobilière d une maison individuelle. Dans des endroits spécialement recherchés, la valeur de la maison ne devrait désormais guère peser dans la balance. Pour cette raison, des maisons en bon état y sont parfois détruites pour faire place à de nouvelles plus modernes et plus avantageuses. Source: IAZI AG FAITS ET CHIFFRES SSE

32 MARCHÉ DU LOGEMENT AUGMENTATION NETTE DES LOGEMENTS PAR SEGMENT * 2014: estimation Logements en location Logements en propriété Maisons individuelles DEMANDE PORTANT SUR LA LOCATION PLUTÔT QUE SUR LA PROPRIÉTÉ Depuis 2001, la part des logements en location à l augmentation nette de logements (nouvelles constructions corrigées des démolitions et des réaffectations) a passé de 23% à 45%. Dans le même temps, la part des maisons individuelles a reculé de 35% à 19%. La part des logements en propriété a aussi légèrement baissé * Source: Credit Suisse Cette évolution est due à la forte hausse des prix de l immobilier et aux réglementations plus nombreuses de ces dernières années, en particulier l exigence de disposer de 10% de fonds propres «solides» à l achat. Ces deux éléments ont eu pour effet de déplacer le gros de la demande des logements en propriété à ceux en location. Mais avec 55%, la part des logements en propriété est pour les nouveaux appartements toujours sensiblement supérieure à la quote-part globale des logements en propriété, inférieure à 40%. Celle-ci continue de s accroître, mais à un rythme plus lent. DÉPENDANCE DE LA DEMANDE DE LOGEMENTS EN LOCATION EN FONCTION DE L IMMIGRATION Sur la base des flux migratoires et des données démographiques Nettement supérieur à la moyenne Supérieur à la moyenne Moyen Inférieur à la moyenne Nettement inférieur à la moyenne Sources: Credit Suisse, OFS, Geostat FORTE DEMANDE DANS LES CENTRES ÉMANANT DES IMMIGRÉS Dans les centres, la demande de logements en location est relativement fortement tributaire de l immigration des étrangers. On y relève souvent un flux important d immigrés et, dans le même temps, un solde négatif de migration interne, soit un départ des résidents dans les agglomérations situées autour de ces centres. Mais cela ne signifie pas que la demande de logements en location s effondrerait en cas de recul de l immigration dans les centres et qu il faudrait s attendre à une augmentation des unités vacantes. La pression en recul sur les loyers réduirait plutôt le choix des agglomérations, voire des régions rurales, mais y aurait pour effet un accroissement des unités vacantes. Plus les logements sont éloignés des centres, plus cet effet devrait être prononcé. 30 FAITS ET CHIFFRES SSE 2014

33 MARCHÉ DU LOGEMENT FORTES DISPARITÉS EN EUROPE En Europe, les marchés immobiliers ont affiché une évolution fort contrastée depuis le début des années En Espagne et en Irlande, on a assisté à l apparition de bulles immobilières qui ont éclaté en Dans d autres pays, comme en Suisse et en Suède, les prix de l immobilier continuent en revanche de s accroître. En comparaison, la hausse apparaît relativement modérée en Suisse. L évolution a été moins spectaculaire en Allemagne. Ce n est qu au cours des dernières années que les prix ont légèrement progressé. PRIX RÉELS DE L IMMOBILIER EN EUROPE Indice (2000 = 100) Suède France Suisse Espagne Allemagne Irlande Sources: Credit Suisse, Datastream, Bloomberg, Wüest & Partner AG, BIZ HAUSSE DU NOMBRE DE LOGEMENTS PAR IMMEUBLE Depuis la fin des années 90, le nombre moyen de logements par immeuble construit n a cessé de s accroître. Cela reflète la tendance vers la densification des constructions, en particulier la part en recul des nouvelles maisons individuelles. Mais avec 3.6 logements par immeuble, la valeur n est, en valeur absolue, pas encore particulièrement élevée. NOMBRE DE LOGEMENTS PAR IMMEUBLE CONSTRUIT Logements par immeuble Source: OFS FAITS ET CHIFFRES SSE

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