La dynamique du secteur privé à Madagascar

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1 Agence Française de Développement Février 2000 Département des Politiques et Etudes Division de la Macro-économie et des Etudes Bertrand SAVOYE La dynamique du secteur privé à Madagascar 1

2 LA DYNAMIQUE DU SECTEUR PRIVE A MADAGASCAR SOMMAIRE Avant-propos I Les productions malgaches comparées à celles d autres économies en développement 1.1. Trois décennies de déclin 1.2. Une population parmi les plus pauvres d Afrique 1.3. Des productions agricoles encore modestes et une productivité agricole parmi les plus faibles d Afrique 1.4. Un tissu industriel relativement dense, mais au volume d activité restreint 1.5. Une fréquentation touristique encore minime II Atouts et handicaps des entreprises, évolution de leur environnement 2.1. Le point de vue des entrepreneurs 2.2. Un coût de la main d œuvre particulièrement attractif 2.3. Des avancées notables en matière de libéralisation de l économie 2.4. Mais la persistance de problèmes importants III La dynamique récente du tissu industriel : 3.1. Un tissu industriel densifié et rajeuni 3.2. Les succès de la zone franche industrielle compensent la poursuite du déclin de certains secteurs industriels traditionnels 3.3. Les sureffectifs et la faiblesse des capitaux immobilisés grèvent la productivité des entreprises malgaches 3.4. mais dopent leur taux de rentabilité économique 3.5. De 1994 à 1997, les entreprises ont peu investi IV Le financement des entreprises industrielles 4.1. Des financements bancaires marginaux 4.2. Un accès au crédit difficile 4.3. Le profil des sociétés bénéficiaires de crédits 4.4. La demande potentielle de financements de la part d entreprises saines est restreinte 4.4. Eléments de synthèse V Perspectives et priorités 5.1. A moyen terme, un potentiel économique à évaluer de façon réaliste 5.2. Un marché domestique restreint et un marché régional difficile à pénétrer 5.3. Les priorités selon les intéressés 5.4. Eléments d orientation pour une politique d appui au secteur industriel 2

3 Liste des tableaux et graphiques Annexes 1. Liste des personnes rencontrées 2. Sommaires des publications «Le secteur industriel formel à Madagascar» sur les exercices 1994, 1995, Méthodologie d exploitation des données d enquêtes industrielles 4. Les sources des données d entreprises au Cameroun et en Côte d Ivoire. 5. Questionnaire de l enquête annuelle industrie de 1998 sur l exercice Coûts détaillés des facteurs de production en

4 Remerciements Je remercie MM. Guenancia et Leveneur pour leur accueil chaleureux et leur disponibilité lors de la mission, et ce en dépit d un calendrier chargé (mission financière, mission du MEDEF), ainsi que Mme Nguyen pour son suivi constat et sa préparation du programme de travail depuis Paris. Je remercie également M. Roubaud, responsable du projet MADIO, et Mme Razafindrakoto, responsable des enquêtes industrielles au sein du projet MADIO, pour avoir mis à la disposition de l Agence Française de Développement, à titre gracieux, les fichiers de données des enquêtes industrielles et avoir apporté divers conseils pour leur exploitation informatique et statistique. 3

5 Avant propos Ce rapport fait suite à une mission à Madagascar qui s est déroulée du 21 juin au 2 juillet Cette mission avait pour objectif l analyse de la dynamique récente et des opportunités d investissements productifs privés à Madagascar 1, en s intéressant en particulier aux principaux obstacles rencontrés, et ce, à l aune des préoccupations des investisseurs privés. De nombreuses études macro-économiques ou de statistique industrielle ont été publiées ces dernières années et elles sont souvent de fort bonne qualité (en particulier celles réalisées dans le cadre du projet Madio 2 ). Néanmoins, il est apparu utile d apporter des éclairages complémentaires aux analyses déjà développées, plutôt que de se contenter de les synthétiser. Ceci pour deux raisons : - d une part, ce rapport est destiné à des lecteurs qui ont déjà une bonne connaissance de l économie et des entreprises malgaches, et des publications consacrées à ces questions ; - d autre part, ce rapport vise en premier lieu des finalités opérationnelles. Aussi s efforce-t-il de se centrer, en matière d appui au secteur privé, sur les domaines qui intéressent plus particulièrement l activité de l AFD et de sa filiale Proparco. Ainsi, une attention plus grande est portée aux entreprises formelles d une taille déjà conséquente, et qui pourraient faire l objet des financements du groupe. Ces éclairages complémentaire sont apportés - par des comparaisons systématiques du secteur productif malgache avec celui d autres pays en développement, et en particulier avec d autres pays d Afrique sub-saharienne ; il est en effet paru nécessaire, au fil des entretiens réalisés lors de la mission, de situer à leur juste échelle les performances actuelles, mais également les potentiels de l économie malgache ; ces comparaisons sont bien entendu à considérer avec une certaine réserve, compte tenu du peu de fiabilité des données statistiques dans nombre de ces pays. - par un exploitation informatique et statistique directe des données d entreprises collectées au cours de quatre enquêtes industrielles successives réalisées par le projet Madio, portant sur les exercices comptables 1994 à Ces données ont permis d effectuer des investigations ciblées sur les questions que se posent le groupe AFD dans sa politique de financements du secteur privé. Les analyses sont principalement centrées sur le secteur industriel. A la différence de la plupart des pays d Afrique sub-saharienne, ce secteur est en effet réellement stratégique à Madagascar. Il présente des attraits réels, du point de vue des coûts des facteurs de production, de la diversité de son tissu d entreprises ou encore de la qualité de la main d œuvre, qui expliquent le succès ces dernières années de la zone franche industrielle. En outre, la richesse et la fiabilité des données disponibles sur les entreprises de ce secteur offrent l occasion d approfondir certaines questions peu étudiées jusqu à présent en Afrique sub-saharienne, telles celle de la politique d investissements des entreprises et de leur accès au crédit. 1 Cet objectif correspond à une préoccupation formulée forte a de l AFD à Madagascar. 2 MADIO (Madagascar-Dial-Instat-Orstom) est un projet chargé d apporter aux autorités malgaches un appui à la réflexion macro-économique. Une partie de ses travaux s'inscrit dans le cadre de la réhabilitation de l appareil statistique national. Le projet a été cofinancé par l Union Européenne, l IRD (ex-orstom) et le Ministère français de la Coopération pour une durée de cinq ans ( ). 5

6 Cinq points sont traités successivement : - la faiblesse actuelle du secteur productif malgache, et en particulier de la production industrielle, au regard d autres économies africaines ou d économies en développement concurrentes ; - l évolution de l environnement des entreprises et les principales difficultés rencontrées par les industriels; - la dynamique récente des entreprises industrielles, leurs performances en termes de croissance et de rentabilité, et leur politique d investissements ; - les besoins et l accès aux financements externes des investissements des entreprises industrielles ; - les potentialités de croissance à moyen terme de l économie malgache et des éléments d orientation des politiques d appui dans les domaines du tourisme et de l industrie. 6

7 I - LA FAIBLESSE ACTUELLE DES PRODUCTIONS MALGACHES Si le niveau très bas du PIB par tête à Madagascar ne surprend guère, tant la pauvreté est un phénomène palpable dans ce pays, en revanche, son corollaire, c est-à-dire la faiblesse du PIB et de ses principales composantes sectorielles (les valeurs ajoutée agricole, minière, industrielle ou encore du tourisme) nous interrogent, surtout lorsqu on les compare à celles d autres pays africains moins dotés par la nature et apparemment moins industrieux. Aussi l on en vient à suspecter la qualité des données statistiques, exercice cartésien au demeurant salutaire, ou encore à soupçonner quelque effet monétaire de la dépréciation du franc malgache. Ce premier chapitre est consacré tout entier à ce paradoxe : un dénominateur, la population, à peu près incontestable, un ratio, le PIB par tête, tout à fait concevable, mais un numérateur, la somme des valeurs ajoutées du secteur productif, pour le moins surprenant (cf. tableau 1.1.). Les comparaisons internationales mobilisées sont bien entendu à considérer avec les réserves d usage en la matière : les classements ne sont pas à prendre «au pied du chiffre», mais comme des ordres de grandeurs. Nombre de pays africains n ont pas ou n ont plus actuellement de statistiques dignes de ce nom. A Madagascar, de nouveaux comptes nationaux ont été élaborés par l INSTAT, avec l aide de la Banque Mondiale, pour l année Le tableau 1-2 reprend en la synthétisant la ventilation sectorielle de l économie présentée dans le tableau d entrées sorties. Madagascar se situe en Afrique parmi les pays à dominante tertiaire (cf. tableau 1-3). A la différence des pays dits industrialisés, cette dominante tertiaire ne s explique pas par un dynamisme particulier des services marchands, mais plutôt comme la conséquence mécanique de la faiblesse des deux autres grands pôles, agricole d une part, industriel et minier d autre part. Certains pays africains font bien sûr exception tels les Seychelles, Maurice et dans une moindre mesure le Kenya, qui s appuient largement sur les recettes du tourisme, et surtout l Afrique du Sud, seul pays qui dispose d un secteur de services marchands réellement développé et diversifié. Tableau 1-1 : Classement en 1997 de Madagascar parmi les pays d Afrique sub-saharienne suivant différents indicateurs économiques Population (Millions d hab.) Position de Madagascar 1er pays d Afrique sub-saharienne 2ème pays d Afrique sub-saharienne 3ème pays d Afrique sub-saharienne 12 14,1 Nigeria 117,9 Ethiopie 59,7 RDC 46,7 PIB, millions de $ Afrique du Sud Nigeria Côte d Ivoire PIB/tête en parité de pouvoir d achat Maurice Botswana Gabon VA agricole, millions de $ Nigeria Afrique du Sud Cameroun VA industrielle, millions de $ (1995) Afrique du Sud Côte d Ivoire Nigeria Recettes touristiques, millions de $ Afrique du Sud Maurice 459 Kenya 400 Source : d après les World Table Indicators, Banque Mondiale 7

8 Tableau 1-2 : Répartition sectorielle de la valeur ajoutée à Madagascar en 1995, en millions de Fmg SECTEURS Valeur ajoutée Part dans le PIB AGRICULTURE ,1% Agriculture ,8% Elevage ,7% Sylviculture et chasse ,6% PECHE, AQUACULTURE ,9% INDUSTRIES EXTRACTIVES ,5% INDUSTRIE MANUFACTURIERE ,3% Industrie agricole et alimentaire ,6% Industries textiles et de confection ,7% Industries du bois ,2% Industries du papier et édition ,1% Industries chimiques ,6% Industries non métalliques ,2% Industries métalliques et mécaniques ,8% Industries électriques ,1% Industries diverses et du cuir ,1% ENERGIE, GAZ ET EAU ,9% CONSTRUCTION ,9% COMMERCE ,5% TRANSPORTS ET COMMUNICATIONS ,7% Transports de marchandises ,2% Transports de voyageurs ,1% Auxiliaires de transports ,6% Télécommunications ,8% ACTIVITES FINANCIERES ,2% SERVICES AUX ENTREPRISES ,6% SERVICES AUX PARTICULIERS, ,3% HOTELS SERVICES COLLECTIFS ,9% ADMINISTRATION PUBLIQUE ,8% TOTAL ,0% Source : Présentation AFD, à partir des données du TES de l'instat et de la banque Mondiale 8

9 Tableau 1-3 : Structures sectorielles des économies africaines en 1997 Répartition de la valeur ajoutée en % du PIB Agriculture et pêche Industrie extrac -tive et manuf., construction Commerce, services, transports Pays à dominante agricole (VA agricole > 40% PIB) TOTAL part de l'industrie manufacturière Congo, Dem. Rep. 57,9 16,9 25, Ethiopia 55,5 6,7 37, ,3 Central African Republic 54,1 18,0 27, ,6 Guinea-Bissau 53,8 11,0 35, ,0 Burundi 53,3 16,7 30, ,7 Sierra Leone 50,1 20,8 29, ,9 Mali 49,2 17,3 33, ,0 Tanzania 47,3 Uganda 43,8 17,3 38, ,2 Togo 41,8 20,8 37, ,7 Cameroon 40,9 21,5 37, ,3 Pays à dominante minière, pétrolière ou industrielle (VA > 40% PIB) Equatorial Guinea 23,1 67,2 9, Angola 9,3 62,0 28, ,2 Congo, Rep. 9,5 57,1 33, ,1 Gabon 7,5 55,4 37, ,6 Botswana 3,4 48,0 48, ,7 Nigeria 32,7 46,9 20, ,8 Lesotho 11,5 42,0 46, ,2 Swaziland 18,7 41,6 39, ,2 Pays à dominante tertiaire Djibouti 3,6 20,5 75, ,7 Seychelles 4,1 23,3 72, ,1 Cape Verde 8,7 21,4 69, ,5 Eritrea 9,3 29,5 61, ,6 Senegal 18,5 22,2 59, ,8 Mauritius 8,9 33,0 58, ,7 Sao Tome and Principe 23,3 18,7 58, ,9 South Africa 4,5 38,5 56, ,9 Zimbabwe 18,6 25,2 56, ,7 Namibia 10,7 33,4 55, ,0 Kenya 28,8 15,5 55, ,1 Gambia, The 29,9 14,8 55, ,1 Madagascar 31,6 13,5 54, ,2 Zambia 16,4 31,4 52, ,3 Cote d'ivoire 27,3 21,2 51, ,6 Comoros 38,7 12,8 48, ,3 Benin 38,4 13,9 47, ,4 Chad 38,8 14,8 46, ,2 Malawi 36,3 17,5 46, ,6 Mauritania 25,5 29,0 45, ,7 Mozambique 31,0 24,3 44, ,5 Niger 38,0 18,0 44, ,6 Guinea 22,6 35,3 42, ,4 Pays sans dominante Ghana 35,8 25,7 38, ,1 Burkina Faso 35,4 26,8 37, ,3 Rwanda 37,5 26,0 36, ,0 Source : AFD, d'après World Development Indicators, banque Mondiale 9

10 1.1. Trois décennies de déclin L économie malgache présente de 1965 à 1995 l une des récessions les plus marquées au monde. Ce déclin régulier ne s est interrompu que dans deux brèves périodes : à la fin des années soixante-dix (1979 étant «l année de l investissement à outrance») et à la fin des années quatre-vingt. La courte période de croissance de a été interrompue par la crise politique de 1991, qui s est prolongée jusqu aux élections de Au final, le PIB par tête en parité de pouvoir d achat, mesuré en dollars constants de 1995, a régressé à Madagascar de 367$ en 1960 à 230 $ en 1997 ; d un niveau proche de celui de la Thaïlande en 1960, il en représente désormais moins du dixième (cf. graphique1-1). Graphique 1-1 : Evolution du PIB par tête de 1960 à 1997 de Madagascar et de divers pays en développement, en $ constants de maurice botsw ana thaïlande Source : AFD, d après World Table Indicators, Banque Mondiale 1.2. Une population parmi les plus pauvres d Afrique rép, dominicaine indonésie côte d'iv oire madagascar Suite à ce long déclin, la population malgache apparaît aujourd hui comme l une des plus pauvres au monde. Madagascar se classe en 1997 au 147 ème rang sur 174 pays pour l indicateur de développement humain calculé par le PNUD et au 134ème rang pour le PIB par tête en parité de pouvoir d achat 3. En 1995, suivant les données de la Banque Mondiale, son PIB par tête en $ courants était au 31 ème rang des pays africains et au 32 ème rang en parité de pouvoir d achat (en dépit des fortes dépréciations du 3 Rapport Mondial sur le développement humain de 1999, PNUD,

11 franc malgache, le coefficient de parité de pouvoir d achat (PPA) n améliore en rien le classement de Madagascar, car ce coefficient s avère fortement corrélé avec les niveaux du PIB par tête). Parmi les nombreux indicateurs qui corroborent ces constats, on peut mentionner que 72% de la population se situe en deçà du seuil de pauvreté de 1$ par jour (en parité de pouvoir d achat de 1985), 74% de la population est privée d accès à l eau potable et 35% aux services de santé ; 1.3. Des cultures d exportation modestes et une productivité agricole parmi les plus faibles d Afrique Faute d enquête agricole récente, les données sur l agriculture, comme dans nombre de pays d Afrique, doivent être considérées avec réserve 4. L agriculture génère environ 32% du PIB malgache (cf. tableau 1-2). Sa valeur ajoutée se situait en 1997 au 13 ème rang des pays africains, soit un classement qui correspond à celui de la taille de sa population. Néanmoins, la productivité agricole ne serait que de 179$ en 1997, soit l une des plus faibles d Afrique (35 ème sur 41 pays classés, cf. tableau 1-4). Cette faiblesse s explique en premier lieu par le fait que l agriculture malgache est essentiellement orientée vers des productions vivrières tournées vers le marché local, donc peu rentables, à la différence des pays qui obtiennent les meilleures performances, tels Maurice (le sucre), le Gabon (la sylviculture) ou le Swaziland et la Namibie (tabac) ou encore la Côte d Ivoire (café, cacao, ). Les principales productions d exportation malgaches sont modestes au regard des autres pays d Afrique sub-saharienne : la production de café et les exportations de produits halieutiques n arrivent qu en sixième position, les productions de noix de cajou et de sucre respectivement en huitième et neuvième positions. Quant au traditionnel trio vanille - poivre - clous de girofle, il ne procure en 1998 dans son ensemble que les deux-tiers des ressources apportées par le seul café... Enfin, les exportations de crevettes représentent moins de 1% du montant des exportations mondiales de 1991, estimé à 5,1 milliards de $. Il faut noter néanmoins une progression notable de ces exportations au cours des dernières années, en volume de tonnes environ en 1995 à tonnes en 1999, et en valeur de 61 à 100 millions de $. Cette progression est d autant plus remarquable qu est intervenu en 1998 de la part de l Union Européenne une suspension d autorisation d exportation des petites et moyennes entreprises exportatrices qui ne disposaient pas d installations conformes aux normes sanitaires européennes en matière de traitement de produits frais. Dans ce domaine, Madagascar dispose d atouts indiscutables : eaux très peu polluées, qualité des crevettes cultivées et des crevettes sauvages pêchées. La faible productivité agricole malgache s explique également par les faibles rendements des cultures, faute d équipements ou d intrants suffisants. Ce problème était déjà signalé pour la riziculture dans le rapport de Leenhardt et Hirsch de : le rendement de la riziculture malgache, quasiment stable depuis le début des années 60, était de 1,7 tonne par hectare contre 4 tonnes par hectares en Asie, suite aux effets de la Révolution verte. Il a été récemment mis en avant par les résultats des observatoires ruraux mis en place dans le cadre du projet Madio : «à l exception remarquable d Antsirabe [ ], les observatoires consomment d infimes quantités d intrants de fertilisation ou de protection des végétaux» 6 et «l équipement agricole des ménages est des plus rudimentaires, le plus souvent limité à une angady, une faucille ou une hache». Il est également évoqué dans une analyse sur longue période 4 Le dernier recensement agricole remonte à Madagascar à Le riz et le problème vivrier malgache, R. Hirsch et B. Leenhardt, CFD, 12/ «Un aperçu de l état des campagnes malgaches en 1998», Madio, 12/

12 de F. Roubaud 7. Ce manque d équipements et d intrants s explique par la pauvreté des populations rurales, et, phénomène bien entendu lié, par l extrême réticence, selon R. Hirsch 8, «des paysans à modifier leurs pratiques culturales dès lors qu un effort financier, même minime, leur est demandé». En outre, s ajoute à ce comportement, «une tendance, aussi profonde que généralisée, à rechercher d abord l autosuffisance en riz du ménage, ce qui explique mieux à la fois le manque d ambition apparent de l immense majorité des exploitants et le faible dynamisme du secteur agricole». Cette tendance est encore accentuée par la faiblesse des prix offerts pour les surplus de production Un tissu industriel relativement dense, mais au volume d activité restreint En 1995, la valeur ajoutée de l industrie manufacturière (hors industries extractives, énergie et secteur du bâtiment et travaux publics) de Madagascar était estimée à 341 millions de $, soit un montant qui la classe au 15 ème rang des industries africaines, derrière celles de la Namibie, du Swaziland ou encore du Burkina Faso (cf. tableau 1-5)! Ce classement est plus déconcertant que celui de l agriculture. En effet, le tissu industriel malgache apparaît beaucoup plus étoffé que celui des pays sahéliens, voire même que celui du Cameroun. Phénomène rare en Afrique sub-saharienne, ce tissu n est pas fractionné en deux segments discontinus : les micro-entreprises d une part, les grandes entreprises, publiques ou filiales d entreprises étrangères d autre part. Il est animé par un nombre important de petites entreprises (c està-dire avec un effectif compris entre 6 et 50 personnes), lesquelles employaient en 1995 selon Madio environ personnes contre dans les moyennes et grandes entreprises 9. Pourtant, l argument de la mauvaise qualité statistique des données est difficilement opposable. En effet, pour Madagascar, cette estimation repose pour le secteur formel sur l enquête annuelle de l industrie réalisée par l INSTAT et Madio, menée avec un grand sérieux, et pour le secteur informel sur une extrapolation au niveau national des résultats de l enquête menée par les mêmes organismes sur les unités de production informelles d Antananarivo 10. Il va de soi que les données concernant les industries des autres pays africains sont beaucoup plus douteuses, mais les erreurs vont normalement dans le sens d une sous-estimation et non d une surestimation de la valeur ajoutée industrielle, soit par absence de couverture de certaines entreprises formelles ou de pans du secteur informel, soit par sous-déclarations des entreprises industrielles répondantes. 7 «La question rizicole à Madagascar : les résultats d une décennie de libéralisation», Economie de Madagascar n 2. 8 «La riziculture malgache revisitée : diagnostics et perspectives ( )», R. Hirsch, AFD, 1/ Les petites entreprises à Madagascar, le «missing middle» retrouvé, J.D. Naudet, Stateco n 86, INSEE, 4/ On peut bien sûr contester les conditions d extrapolation de cette enquête, soupçonner des sous-déclarations de certaines entreprises formelles, mais globalement ces erreurs sont sans doute minimes au regard des données sur les industries des autres pays africains. 12

13 Tableau 1-4 : Classement des productivités et des valeurs ajoutées agricoles dans les pays d'afrique sub-saharienne en 1997 V.A. agricole / tête V.A. agricole en Part dans le total de la VA agricole d'afr. Part de l'agriculture dans le PIB en $ millions de $ sub-saharienne 1 Mauritius ,6% 8,9% 2 South Africa ,5% 4,5% 3 Gabon ,7% 7,5% 4 Swaziland ,3% 18,7% 5 Namibia ,6% 10,7% 6 Cote d'ivoire ,1% 27,3% 7 Cameroon ,8% 40,9% 8 Equatorial Guinea ,2% 23,1% 9 Cape Verde ,1% 8,7% 10 Botswana ,3% 3,4% 11 Nigeria ,0% 32,7% 12 Togo ,1% 41,8% 13 Ghana ,5% 35,8% 14 Benin ,5% 38,4% 15 Congo, Rep ,4% 9,5% 16 Central African Republic ,9% 54,1% 17 Mauritania ,5% 25,5% 18 Sierra Leone ,7% 50,1% 19 Comoros ,1% 38,7% 20 Guinea-Bissau ,3% 53,8% 21 Zimbabwe ,6% 18,6% 22 Uganda ,8% 43,8% 23 Lesotho ,2% 11,5% 24 Senegal ,5% 18,5% 25 Congo, Dem. Rep ,4% 57,9% 26 Guinea ,5% 22,6% 27 Mali ,2% 49,2% 28 Kenya ,6% 28,8% 29 Chad ,1% 38,8% 30 Gambia, The ,2% 29,9% 31 Zambia ,2% 16,4% 32 Rwanda ,2% 37,5% 33 Niger ,3% 38,0% 34 Madagascar ,9% 31,6% 35 Tanzania ,5% 47,3% 36 Burkina Faso ,5% 35,4% 37 Burundi ,8% 53,3% 38 Malawi ,5% 36,3% 39 Angola ,3% 9,3% 40 Mozambique ,4% 31,0% TOTAL (hors Soudan, ,0% Somalie) Source : AFD, d'apès World Table Indicators, Banque Mondiale 13

14 Tableau 1-5 : Classement des pays d'afrique sub-saharienne suivant la valeur ajoutée de l'industrie manufacturière en 1995 Pays VA en millions de $ part dans le PIB, en % Population, en millions VA de l'ind. manuf. par habitant, en $ 1 South Africa ,3 39, Cote d'ivoire ,2 13, Nigeria ,4 111, Zimbabwe ,7 11, Mauritius ,7 1, Cameroon ,0 13, Kenya 757 9,9 27, Senegal ,7 8, Ghana 603 9,3 17, Namibia ,3 1, Burkina Faso ,8 10, Uganda 359 6,8 19, Swaziland ,5 0, Zambia 347 9,9 9, Madagascar ,6 13, Tanzania 311 7,3 29, Gabon 250 5,0 1, Botswana 217 4,7 1, Malawi ,1 9, Rwanda ,7 6, Angola 202 4,0 11, Benin 174 8,6 5, Congo, Rep ,1 2, Guinea 171 4,9 6, Chad ,0 6, Mali 169 7,2 9, Mozambique 134 7,7 15, Togo 130 9,9 4, Niger 121 6,4 9, Lesotho ,2 1, Central African Republic ,4 3, Mauritania ,5 2, Burundi ,1 6, Eritrea 74 14,4 3, Seychelles 64 12,7 0, Sierra Leone 51 6,3 4, Djibouti 23 5,4 0, Gambia, The 20 6,1 1, Guinea-Bissau 19 7,4 1, Comoros 11 5,3 0, Cape Verde 3 0,6 0, Sao Tome and Principe 2 4,1 0, Equatorial Guinea 2 1,1 0,4 4 Source : AFD, à partir des World Table Indicators 14

15 La faiblesse du secteur agro-industriel d exportation La faible valeur ajoutée de l industrie manufacturière de Madagascar s explique en premier lieu par un taux d exportation nettement inférieur à celui observé dans d autres industries africaines, et ce en dépit du succès de la zone franche industrielle. Ce taux est de 25% à Madagascar suivant les enquêtes Madio, contre environ 40% en Côte d Ivoire ou au Cameroun. Ces faibles performances à l exportation proviennent, au regard des autres industries africaines, de la faiblesse des agro-industries, qui constituent généralement leur pôle exportateur majeur. Ainsi en Côte d Ivoire, sept des dix premières industrielles (hors énergie) sont des entreprises agro-industrielles en contre trois à Madagascar (cf. tableau 1-8). Cette faiblesse découle directement de l absence en amont de grandes cultures de rente. En un sens, elle pourrait constituer un atout, dans la mesure où elle préserve Madagascar des chocs que subissent ces industries à la suite des fluctuations des cours des matières premières ; mais l autre pôle exportateur de Madagascar, la zone franche industrielle, peut également faire l objet de brusques mouvements du fait de la recherche incessante de réduction des coûts qui anime les délocalisations industrielles. Des industries tournées vers le marché local diversifiées mais aux productions limitées Mais à cette faiblesse du secteur exportateur, s ajoutent également, en dépit de leur grande diversité, les déficiences des secteurs tournés vers le marché intérieur. L insularité de Madagascar, la qualité de la main d oeuvre ouvrière, la grande variété des matières premières locales, la décennie de politique de développement autocentré ont été, à l égal en quelque sorte du tissu industriel cubain, autant de facteurs qui ont favorisé l éclosion d industries les plus diverses. Mais, du fait de l étroitesse du marché intérieur, la plupart des industries présentent de faibles taux d utilisation de leurs capacités de productions (cf. tableau 1-6). Il est délicat de comparer les niveaux de ces productions industrielles à ceux d autres pays, du fait de la diversité des modes de consommation, en particulier alimentaires, mais également des modes de construction 11. Mais il est incontestable que ces productions sont également en retrait, comme l illustrent les productions d huile alimentaire, de ciment et de bière, parmi les plus caractéristiques du secteur industriel tourné vers le marché domestique. La production d huile alimentaire se situait en 1995 et 1996 aux alentours d un millier à deux milliers de tonnes ; elle aurait atteint tonnes en 1997 (ceci reste à vérifier, sachant que la capacité de production est estimée à tonnes). Elle demeure néanmoins très en deçà de celle du Sénégal, estimée à tonnes d huile végétale destinée au marché local (et environ tonnes d huile d arachide destinée à l export) ou de la Côte d Ivoire 12, estimée à tonnes pour le marché ivoirien et tonnes environ pour les pays de la sous-région. La production malgache de ciment est en 1997 de tonnes. Même s il semble qu elle ait fortement progressé en 1998, elle est marginale par rapport à des productions de PMA tels que le Togo ou le Burkina Faso (cf. tableau 1-7). On peut noter en outre qu en Afrique de l Ouest comme au Cameroun, la plupart des cimenteries ont atteint quasiment le maximum de leur capacité de production et que de ce fait d importants projets d investissements se dessinent. 11 La brique est le matériau de base à Madagascar. 12 Le Sénégal compte 8 millions d habitants, la Côte d Ivoire14 millions. 15

16 Tableau 1-6 : Utilisation des capacités de production pour différents produits industriels BRANCHES PRODUITS UNITE Capacités de productions Production en 1996 Production en 1997 (prov.) Taux d'utilisation des capacités de production (1997) Ind. alimentaires Tapioca Tonne % Fécule Tonne % Conserves à base de viande Tonne % Charcuterie Tonne % Sucre Tonne % Huile alimentaire Tonne % Bière HL % Lait concentré sucré Tonne % Sel Tonne % Ind. du tabac Tabac à mâcher Tonne % Tabac à fumer Tonne Cigarettes Tonne % Ind.A38 textiles Tissus de coton Km % Sacs d'emballages Tonne % Couvertures Tonne % Ficelle, cordage Tonne % Industrie du papier Papier brut Tonne % Papier transformé Tonne Ind. chimiques Savon Tonne % Allumettes % btes Accumulateur pièce % Bougie Tonne % Peinture Tonne % File % pces Oxygène M % Acétylène M % Matx de construction Ciment Tonne % Fabr. d'ouvrage Tôles Tonne % en métaux Pointes Tonne % Fûts et boîtes Tonne % Fabr. de chaussures Chaussures Paire Chaussures en plastiques Paire Autres Source : Ministère de l'industrie - Avril

17 Tableau 1-7 : La production de ciment en 1997 dans différents pays africains Production Capacités de production Côte d Ivoire Env Env Sénégal Cameroun Togo ? Burkina Faso Gabon Mali Env Madagascar Niger Source : AFD Enfin, la production de bière, en forte progression ces dernières années, serait d environ hectolitres en 1997, soit un niveau à peu près comparable à celui du Burkina Faso (entre et hl suivant les années). Elle est pour la même année de 4 millions d hectolitres au Cameroun (après avoir atteint 7 millions dans les années 80), d environ 1 million d hl en Côte d Ivoire, de hl au Gabon (et atteignait hl au Congo au début des années 90). Le maillon faible : les grandes entreprises industrielles De cette faiblesse conjuguée des activités agro-industrielles d exportation et des productions industrielles orientées vers le marché local résulte une quasi - absence de grandes entreprises. La comparaison avec l industrie ivoirienne est à ce titre éloquente : la valeur ajoutée réalisée par les dix principales entreprises ivoiriennes (hors énergie et BTP) est cinq fois supérieure à celle réalisée par leurs équivalentes malgaches ; douze entreprises ivoiriennes réalisent une valeur ajoutée de plus de 100 millions de FF (dont deux dans le secteur de l énergie) contre une seule à Madagascar, située dans le secteur de l énergie (cf. tableau 1-8). En revanche, les effectifs de ces mêmes grandes entreprises malgaches sont trois fois plus nombreux que ceux de leurs homologues ivoiriennes. La productivité apparente du travail en FF dans les plus grandes entreprises malgaches est ainsi d un montant douze à treize fois inférieure à celle obtenue par les grandes entreprises ivoiriennes (ce point est développé pus loin, cf. 3.3.). 21

18 Tableau 1-8 : Classements comparés des grandes entreprises industrielles (hors BTP) de Côte d Ivoire et de Madagascar en , en millions de FF et en nombre de personnes employées COTE D IVOIRE MADAGASCAR Sigles Valeur Effectifs Secteurs Sigles Valeur Effectifs Secteurs ajoutée ajoutée CIE Energie SOLIMA Energie SIR Energie STAR IAA NESTLE Agro-industrie SIRAMA Agro-industrie SIFCA Agro-industrie JIRAMA Energie SOLIBRA IAA COTONA textile SITAB IAA SOMAPECHE Agro-industrie SODESUCRE Agro-industrie SOMACOU textile SACO Agro-industrie KRAOMA ind. extractives BLOHORN Agro-industrie GALLOIS ind. extractives SAPH Agro-industrie FLOREAL textile UNICAO Agro-industrie SECREN ind. diverses FILTISAC Emballages Savon. Tropicale Agro-industrie TOTAL TOTAL Total hors Total hors énergie énergie Source : données de l enquête de la Fédération Nationale des Industries de Côte d Ivoire et données de rapports d activité à Madagascar, calculs AFD Les comparaisons de productivité calculées en termes physiques sont plus significatives ; mais, faute de données, elles n ont été menées que dans deux activités, les brasseries et les cimenteries : - au niveau des brasseries, on estime que la productivité se situe aux alentours de 1300 hl de bière par personne en Côte d Ivoire (Solibra), de 1000 hl au Burkina Faso (Brakina), de 900 hl au Congo en 1992 (SCBK) et de 200 hl à Madagascar (Star), mais ces comparaisons sont en partie biaisées par le fait que les effectifs de ces entreprises produisent également des boissons gazeuses. - Au niveau des cimenteries et des unités de broyage de clinker, la productivité est inférieure à 100 tonnes par personne à Madagascar (SANCA), alors qu elle en atteignait en 1993 environ 450 au Gabon (Ciments du Gabon), 600 au Congo (Socico) et 950 au Cameroun (Cimencam), et qu en 1998 elle atteint respectivement 1100 tonnes par personne au Burkina Faso (Cimat), tonnes par personnes au Sénégal (Sococim) et 6100 tonnes en Côte d Ivoire (SICM). Le grand nombre d entreprises industrielles malgaches employant plus de 1000 personnes, phénomène rarissime en Afrique sub-saharienne, est trompeur. A la différence de la plupart des autres pays africains, il semble que la faiblesse de l activité industrielle malgache soit à rechercher au niveau du segment des grandes entreprises (cette notion s entendant bien entendu à l échelle de ces tissus industriels) plutôt qu au niveau des petites et moyennes industries. 13 Pour la Côte d Ivoire, l exercice comptable est réparti sur deux années civiles ; il s agit en fait de l exercice

19 1.5. Une fréquentation touristique encore minime En termes de recettes du tourisme international, Madagascar ne se classe, avec 67 millions de $, en 1997 qu au 15 ème rang des pays d Afrique sub-saharienne. Ces faibles recettes s expliquent par le niveau de fréquentation touristique, qui ne se situe en 1997, avec arrivées de touristes, qu au 27ème rang des pays d Afrique sub-saharienne et qu au 154ème rang mondial 14, ce malgré un potentiel réel qui reste à exploiter (cf. 5.1.)! Cette faible fréquentation n est pas un phénomène nouveau : jusqu au milieu des années 80, du fait de la relative fermeture du pays, la fréquentation touristique était inférieure à personnes, et elle n a dépassé les personnes qu au début des années 90. Cette faible fréquentation s explique sans doute également, au regard d autres pays africains, par des visites peu nombreuses de migrants. En effet, selon la Banque Mondiale, les recettes par touriste de 798$ en moyenne (10 ème rang en Afrique sub-saharienne) sont quant à elles relativement élevées. Elles sont proches de celles atteintes par la Tanzanie (1029 $), les Seychelles (938 $) et Maurice (856 $), et elles dépassent celles observées au Kenya (571$), au Sénégal (533 $) et en Namibie (512 $). Ceci signifie que l essentiel des séjours sont le fait de touristes et non de visiteurs qui ont des liens familiaux avec le pays. Selon l enquête Tourisme / Visa de 1998 réalisée par Madio 15, le tourisme est le motif de séjour de 60% des non résidents enquêtés, loin devant les voyages d affaires (16%), les visites familiales ou d amis (10%), les missions gouvernementales et autres motifs (17%). Néanmoins, ce secteur est en rapide évolution : le rythme moyen de croissance du nombre de touristes est de 16% par an de 1993 à 1997, et il s est encore accéléré en 1998, puisque le nombre de touristes estimé pour cette année a atteint personnes. Le tourisme est ainsi le second contributeur de devises, derrière la zone franche industrielle. Par ailleurs, suivant les données du Ministère du Tourisme, en 1997, ce secteur emploie directement environ personnes dans l hôtellerie et la restauration ( environ). 14 En 1998, la fréquentation touristique est estimée à touristes (données provisoires) : Madagascar gagnerait au niveau mondial une vingtaine de places et rejoindrait les niveaux atteints par les Seychelles ou le Burkina Faso en «Madagascar, une terre d accueil?», M. Razafindrakoto, F. Roubaud, Service Technique de l Ajustement,

20 II - L EVOLUTION DE L ENVIRONNEMENT DES ENTREPRISES L amélioration de l environnement des entreprises est au centre des préoccupations des bailleurs de fonds, et en particulier des institutions de Bretton Woods. Ainsi la Lettre de Politique de Développement signée le 1/4/1999 dans le cadre du deuxième crédit d ajustement structurel de la Banque Mondiale retient, parmi les trois axes de stratégies, «la création d un environnement des affaires favorable qui facilite le développement du secteur privé». En outre, le second axe concerne également le développement du secteur privé, puisqu il s intéresse au désengagement de l Etat des activités économiques de production Le point de vue d une agence de notation du risque pays, Nord Sud Export La mesure du risque pays de Nord Sud Export (NSE) présente l intérêt de s étendre à 100 pays émergents ou en développement et de couvrir pour une large part les pays de la ZSP (à la différence d autres notations, du type Moody s ou Standard and Poor). Elle repose sur la notation 60 critères, rassemblés en 12 facteurs de risques et en 4 grands types de risques : les risques financiers souverains, les risques financiers de marché, les risques politiques et les risques liés à l environnement des affaires. Les douze différents facteurs de risques sont affectés d un coefficient de pondération et agrégés pour aboutir à une notation de deux grands risques : le risque à l exportation et le risque lié à l investissement. Les risques pays agrégés Le risque pays export, avec une note de 300 sur 700 pour l année 1999, est considéré comme élevé (plus la note est élevée, plus faible est le risque). La note de Madagascar est nettement plus mauvaise que celle observée en moyenne dans les 30 pays d Afrique sub-saharienne observés. Le risque pays investissement, avec une note de 354 sur 700, est considéré comme assez élevé. La note de Madagascar est légèrement plus mauvaise que la note moyenne des 100 pays émergents ou en développement observés (365); elle est en revanche meilleure que celle des 30 pays d Afrique subsaharienne (339), grâce en particulier à des risques politiques beaucoup plus faibles que dans la plupart des pays africains. Les risques financiers de marché Madagascar présente des risques légèrement inférieurs à ceux observés en moyenne sur les 100 pays observés par NSE. La maîtrise des grands équilibres est bien notée et les risques systémiques sont considérés comme relativement faibles ; les risques de change ou de dévaluation forte sont considérés en revanche comme élevés, nettement supérieurs bien entendu au risque africain moyen, compte tenu dans cette zone de l appartenance d un grand nombre de pays à la zone franc. L environnement des affaires 24

21 Madagascar obtient une note moyenne pour les conditions des investissements étrangers et les conditions de travail. En revanche, la note attribuée au critère de bonne gouvernance est particulièrement mauvaise : 1,7 / 7 contre 2,5 / 7 pour l Afrique sub-saharienne et 2,9 / 7 pour les 100 pays émergents ou en développement observés. 25

22 TABLEAU 2-1 : COMPARAISON DES FACTEURS DE RISQUES-PAYS SUIVANT NORD-SUD EXPORT Note Madagascar 100 pays MENA ASS Am Latine Pays de Asie en maximale l'est devt Risques financiers souverains 70 14,6 37,9 41,8 27, ,8 43,8 Poids et service de la dette publique 7 1,3 3,8 4,3 2,4 4,1 4,8 4,6 Risques de défaut souverain 7 1,0 3,7 4,2 2,5 4 4,1 4,3 Risque d'inconvertibilité 7 2,7 4 3,8 4 4,4 3,5 4,1 Risques financiers de marché 70 35,6 32,5 32,5 33,6 32,9 26,8 36,3 Maîtrise des équilibres fondamentaux 7 4,1 3,2 3 3,1 3,2 2,8 3,9 Risque de change 7 2,6 3,4 3,6 3,8 3,3 2,6 3,7 Risque systémique et volatilité économique 7 3,8 3,2 3,3 3,3 3,4 2,6 3,2 Risques politiques 70 43, ,1 37,1 44,5 39,4 43,2 Homogénéité de la société 7 4,4 3,8 3,6 3,2 4,6 3,9 4 Stabilité du régime et du gouvernement 7 3,8 4,1 4 3,9 4,2 3,9 4,6 Conflits extérieurs 7 5,5 4,1 3,6 4 4,9 4,2 4,2 Environnement des affaires 70 34,2 36,3 37,8 33,2 40,3 32,7 39,9 Conditions des investissements étrangers 7 4,9 4,7 4,6 4,7 5,3 4,3 4,5 Conditions de travail 7 3,6 3,4 3,7 2,9 3,7 3 4,2 Bonne gouvernance 7 1,7 2,9 3,1 2,5 3,2 2,7 3,3 Risques agrégés pondérés Risque pays-export Risque pays-investissement Rappel : plus la note est élevée, plus le risque est faible en grisé : risque plus élevé que pour la moyenne des 100 pays, avec un écart significatif 26

23 2.2. Le point de vue des entrepreneurs Les enquêtes industrielles réalisées par le projet Madio ont interrogé chaque année les entrepreneurs sur les principales difficultés rencontrées dans l exercice de leur activité. Les résultats sont présentés suivant deux critères, en nombre d entreprises et en poids dans la valeur ajoutée totale, ce qui permet de distinguer les réponses des petites et des grandes entreprises. Pour les petites entreprises, essentiellement tournées vers le marché local, ce sont la faiblesse de la demande, l importance de la concurrence et le coût des matières premières qui sont les difficultés les plus fréquemment citées ; pour les grandes entreprises, viennent en tête également l importance de la concurrence, suivie des lourdeurs administratives et de l accès et du coût du financement. Le principal facteur qui fausse la concurrence est pour les petites entreprises, le secteur informel (74% des entreprises), la fraude fiscale des entreprises formelles pour les entreprises formelles (54% de la valeur ajoutée totale). Ces fraudes fiscales renvoient sans doute, comme le note Madio, à la question des exonérations injustifiées 16. Les industriels rencontrés lors de la mission évoquent également la «gouvernance» comme l un des problèmes majeurs : les sollicitations sont fréquentes (douanes, ministères) et portent parfois sur des montants considérables ; les dysfonctionnements du système judiciaire sont sévèrement critiqués 17. Toujours selon Madio, en 1996, «20% des sociétés ont été sollicitées, en termes de corruption, par des agents de l Etat pour accélérer leurs démarches administratives». 16 «Fiscalité des entreprises, exonerari ergo sum», JF Gautier, Economie de Madagascar n 3, 10/1998. Ce problème a été par ailleurs évoqué dans le rapport de Grandcolas pour le FMI intitulé «Investissements, réformes fiscales et renforcement des administrations fiscale et douanière à Madagascar» de 12/1997. Les exonérations sont accordées par chaque ministère. 17 Critiques résumées de manière abrupte par F. Lejeal : «une justice vénale une administration corrompue, une absence d infrastructures et des textes dépassés sont le lot des critiques souvent entendues dans la bouche des industriels. De plus l investisseur doit toujours composer avec les risques commerciaux (dévaluation du franc malgache), les risques à l investissement (manque d information), des textes dont la trop grande ancienneté les rend totalement décalés de la réalité, enfin une lacune de sources de financement» «Investir, oui mais», F. Lejeal, Marchés tropicaux, hors série Madagascar, 10/

24 Tableau 2-2 : Principales difficultés rencontrées dans l'industrie en % entreprises % de la VA Faiblesse de la demande 40,2 % 13,0 % Importance de la concurrence 36,0 % 39,7 % Dont * - concurrence déloyale 12,0 % - concurrence de l'informel 2,5 % - concurrence des importations 3,0 % Lourdeurs administratives 2,8 % 34,2 % Financement et accès au crédit 25,6 % 27,9 % Problème d'approvisionnement en matières premières 20,0 % 18,0 % Problème lié au système de taxation 2,4 % 13,4 % Coût des matières premières 29,7 % 12,0 % Ancienneté ou insuffisance des équipements 23,8 % 9,8 % Problème de main-d'œuvre (qualifications, 6,0 % 12,4 % motivation, ) Faiblesse des infrastructures 2,3 % % 8,3 % Instabilité de l'environnement socio-économique 1,9 % 6,6 % 10,0 % 4,0 % 3,7 % Source : Enquête annuelle dans l'industrie EAI97, calculs MADIO.; Le total des pourcentages dépasse 100 puisqu'il s'agit de questions à réponses multiples * : pour ceux qui l'ont explicitement précisé. La population des entreprises franches nécessite d être étudiée séparément, d une part par l importance des enjeux qu elle représente pour l industrie malgache, mais encore par la spécificité de sa situation : elle n est pas concernée par les deux problèmes majeurs des entreprises malgaches : la faiblesse de la demande et l importance de la concurrence interne. Pour cette population, l environnement sociopolitique apparaissait pour une majorité d entreprises en 1997 comme le risque majeur. Tableau 2-3 : La principale raison de l hésitation des investisseurs potentiels dans la zone franche, selon les entreprises déjà implantées, en % du nombre d entreprises L instabilité politique 60,2% Les dispositions légales et réglementaires ne sont pas suffisamment claires et précises 8,7% Les dispositions financières et fiscales ne sont pas suffisamment incitatives 5,0% Le faible développement des infrastructures locales 8,4% L éloignement par rapport aux grands marchés mondiaux 3,5% La lenteur et la complexité des démarches administratives 9,2% Malgré le faible coût de la main d oeuvre, l économie reste insuffisamment compétitive 5,0% Total 100% Source : Enquête annuelle de l industrie de 1996, INSTAT et projet MADIO En contrepartie de ce risque, près des trois-quarts des entrepreneurs de la zone franche reconnaissaient les attraits des faibles coûts de la main d œuvre et plus de la moitié d entre eux les dispositions fiscales (exonération totale d impôts sur les bénéfices pendant une période allant de 2 à 15 ans suivant les différentes catégories d entreprises puis taux fixe de 10% pour les années suivantes, exonération des droits de douanes et des taxes à l importation). Néanmoins l instauration d une TVA remboursable de 20% sur les produits de la zone franche depuis la loi de Finances rectificative de 1998 risque d amoindrir ces avantages fiscaux, compte tenu du coût de l avance en trésorerie. 56

25 Tableau 2-4 : Les principales raisons du choix de Madagascar comme lieu d implantation des entreprises franches, % en nombre d entreprises Le faible coût de la main d oeuvre 71,2 % Des dispositions fiscales et financières favorables 56,8% Les possibilités d exploiter des matières premières locales 39,5% Les qualifications de la main d oeuvre 36,1% Le potentiel économique du pays 18,7% Les opportunités liées à l existence de partenaires locaux 12,2% La situation géographique du pays 11,0% Autres raisons 10,5% Source : Enquête annuelle de l industrie de 1996, INSTAT et projet MADIO Le total des pourcentages dépasse 100 puisqu il s agit de questions à réponses multiples Un coût de main d œuvre très attractif Même si les comparaisons des coûts des facteurs de production entre différents pays sont toujours délicates à établir, on peut constater que Madagascar est sur ce plan beaucoup plus attractif que, par exemple, les pays de l UEMOA. Tableau 2-5 : Comparaison des coûts des facteurs de production à Madagascar en 1997 et dans les pays de l UEMOA en 1995, en francs français Madagascar pays de l UEMOA le pays de l UEMOA le moins cher plus cher Electricité prix du KW/H Industrie 0,26 à 0,96 (*) 0,57 (RCI, Sénégal) 1,01 (BF) Litre de gaz oil 1,93 1,35 (Bénin) 3,00 (Sénégal) Eau prix / m3 1,96 1,98 (Mali) 4,49 (Sénégal) Construction prix / m2 568 / 1090 (**) 800 (Togo) 1500 (Bénin) Tarif fret routier, T / km ~ 0,25 à 0,30 0,33 (Sénégal) 0,50 (Niger) Tarif fret ferroviaire, T / km 0,35 à 0,42 (***) 0,26 (Sénégal, Mali) 0,42 (Togo) Salaire mensuel ouvrier OS2 184 (****) 369 (Togo) 737 (Sénégal) Charges sociales employeur % 13% 11,4% (RCI) 20% (Sénégal) Source : AFD, à partir des données de PARI et enquêtes AFD pour les pays de l UEMOA, et de l ONUDI 18 pour Madagascar. (*) : tarifs en septembre 1997 de la moyenne tension en longue utilisation pour la zone I la moins chère (Antananarivo, Tamatave, Antsirabé, Fianarantsoa) et pour la zone III la plus chère (Diego Suarez, Morondava, Nosy Be, Toalagnaro). (**) : prix planchers pour la construction de type conventionnel (568) et pour la construction de bâtiments industriels. (***) : tarifs du Réseau National des Chemins de fer Malgaches pour les frets les moins chers (riz et blé importé, containers) et les frets les plus chers (en wagon complet (hydrocarbures). (****) salaire d embauche dans le secteur non agricole. Cet avantage de Madagascar est confirmé par la confrontation des données comptables des entreprises industrielles de ce pays avec celles de la Côte d Ivoire et du Cameroun. Une fois convertis en $, les frais de personnel annuels moyens par personne occupée sont environ à Madagascar cinq fois inférieurs à ceux observés au Cameroun et huit à neuf fois inférieurs à ceux observés en Côte d Ivoire (cf. tableau 2-6). 18 «Coûts des facteurs à Madagascar», ONUDI, MIA, 11/

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