AFRICAN PLATFORM MEETING HARARE 13th 15th November 2015 GUSTAVE BEKONO L. A. OYONO NGAELA J. M. MANDENG

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1 AFRICAN PLATFORM MEETING HARARE 13th 15th November 2015 GUSTAVE BEKONO L. A. OYONO NGAELA J. M. MANDENG

2 Les caractéristiques des régions apicoles d Afrique L Afrique est un continent vaste et divers abritant différents écosystèmes. Une grande partie de ce continent est composée de savane avec différentes plantes mellifères et un biotope allant du sec à l humide qui abrite la forêt du bassin du Congo (Eardley et al, 2009).. Le climat L'Afrique est une mosaïque de climats et de biomes; l Afrique de l Ouest ainsi que l Afrique centrale connaissent des conditions tropicales humides, alors que la plupart des pays de l Afrique australe sont placés sous le signe de l aridité et de la semi-aridité ; les déserts et semidéserts caractérisent l Afrique du Nord

3 L abeille dans les écosystèmes africains

4 L abeille dans les écosystèmes africains

5 L abeille dans les écosystèmes africains Quatre lignées mitochondriales M, C, O et A ont été identifiées. Les lignées M et C occupent respectivement l Europe du nord et l Espagne d une part, et l Europe de l est et du sud d autre part. La lignée O se trouve au Moyen-Orient et la A en Afrique.

6 L abeille dans les écosystèmes africains

7 L apiculture en Afrique L apiculture africaine est très diversifiée. Dans les pays d Afrique du Nord où le miel, considéré comme un produit noble et assimilé à un médicament, a une très grande valeur. Les pouvoirs publics participent au développement de l apiculture en faisant évoluer les traditions vers une apiculture de production. En Afrique Centrale et de l Ouest, malgré un formidable potentiel mellifère et de très gros efforts de formation, l apiculture familiale oscille toujours entre la cueillette ancestrale, peu productive et une apiculture moderne plus rigoureuse. En revanche en Afrique de l Est, comme en Tanzanie ou en Ethiopie, les producteurs parfois rassemblés en coopérative effectuent une apiculture très dynamique qui permet une bonne production de miel, non négligeable pour l économie de ces pays.

8 L apiculture en Afrique Production de Miel pour l année 2012 (FAOSTAT consulté le 20/10/2015) REGION PRODUCTION EN TONNES % MONDIAL MONDE % AFRIQUE ,31% AFRIQUE AUSTRALE ,07% AFRIQUE CENTRALE ,78% AFRIQUE DE L EST ,83% AFRIQUE DU NORD ,27% AFRIQUE DE L OUEST ,36%

9 Toutes les espèces d insectes pollinisateurs ne sont pas affectées de la même manière, Depuis plus d une trentaine d années, le constat de la régression des insectes pollinisateurs a été fait pour les pays développés et, ce particulièrement en milieu rural. L Afrique du Sud est à son tour touchée par la disparition de ces insectes, indispensables pollinisateurs d un grand nombre d espèces végétales nécessaires à l alimentation humaine. La loque américaine s'est répandue massivement ces cinq derniers mois (pendant l'été austral).

10 Identification des facteurs liés à l environnement Les menaces et les stress environnementaux auxquels font face les abeilles en Afrique sont dues à des agressions à la fois biologiques et chimiques; de ces agressions émanent de la dégradation progressive des écosystèmes sous les effets des actions anthropiques qu on peut qualifier de cascade environnementale : dégradation de l environnement primaire, déforestation avec modification des habitats (fragmentation, perte, feux de brousse), urbanisation, changements climatiques, agriculture intensive et utilisation de produits chimiques contaminant l environnement, présence d'agents pathogènes, parasites, prédateurs et espèces envahissantes et au final perte de biodiversité animale et végétale.

11 Les facteurs liés à l environnement La survie des colonies dépend de leurs performances collectives et particulièrement des différentes fonctions des ouvrières Les impacts de stress environnementaux pour les abeilles influeront directement ou indirectement en perturbant le bon déroulement et la régularité du cycle biologique annuel (CBA) de la colonie Le cycle biologique annuel (CBA) d'une espèce ou sous-espèce d'abeille représente les grandes étapes annuelles qui déterminent le développement de la colonie (récoltes, pontes de la reine, etc.) Effectifs + Alimentation = Pollinisation + Miel + Autres productions

12 Si l'abeille africaine n'a pas de maladies destructives, ses ennemis sont nombreux. En premier lieu, il faut citer l'homme. Le récolteur de miel chasse et détruit les colonies par le feu. Soulignons aussi les techniques de l'agriculture moderne, l'utilisation de plus en plus généralisée des insecticides. Le ratel, sorte de blaireau, mangeur de miel. Le pic indicateur. Cet oiseau conduit le chasseur de miel vers les colonies dont il prélève sa part. Les lézards et les batraciens. Puis viennent d'autres insectes. Les plus redoutables, par leur nombre, sont les fourmis. Certaines mangent le miel, d'autres sont carnivores. La fourmi MAGNAN peut détruire toute une colonie,... même une couvée de poussins! Les guêpes. A la fois insectivores et pillardes. Les fortes colonies s'en défendent bien. Les fausses teignes. Papillons nocturnes dont la larve se nourrit de cire. Sous les Tropiques, elles sont actives 12 mois sur 12, il y en a deux espèces : la grande et la petite, elles parviennent à éliminer les colonies faibles. Loques, Varroase et couvain sacciforme sont des pathologies importantes

13 Impact des menaces et du stress environnemental sur les abeilles: Sur les effectifs de pollinisateurs diversité) (effectifs et Sur les services de pollinisation (rendement et biodiversité florale) Sur la production de miel et des autres produits de la ruche (quantitatif et qualitatif)

14 Situation individuelle des 5 régions apicoles: Afrique du Nord Les menaces sont constituées par la pollution génétique de l abeille tellienne «Apis Mellifica Intermissa» et de l abeille du Sahara. On note aussi la sècheresse ainsi que les maladies et prédateurs (Loques, fausses teignes, acarioses, nosémoses). Les pesticides (insecticides) prennent de plus en plus d importance. Afrique de l Est Les maladies parasitaires et virales associées à un manque de qualité sanitaire et biosécuritaire sont les principales menaces. On note d ailleurs une forte corrélation entre la varroase, la nosémose et les maladies virales qui agissent en synergie. L incidence de la sécheresse est plus importante que l action des pesticides. Une menace émergente serait l œuvre des reines exotiques importées d Europe dans le but d améliorer les rendements.

15 Situation individuelle des 5 régions apicoles (suite): Afrique Australe Problème de Apis m. capensis qui parasite Apis m. scutellata, loque américaine, varroase, mauvais usage des pesticides et pollution environnementale Afrique de l ouest La mauvaise utilisation et les conditions de stockage des pesticides menacent les vies des pollinisateurs que sont les abeilles domestiques et autres insectes sauvages. Par ailleurs, en Afrique, il se pose le problème des stocks d insecticides à détruire. Dans ces régions, le déclin des abeilles et des pollinisateurs aura un impact important sur la subsistance des populations rurales. Autres des menaces, il faudrait relever l importance du changement climatique qui par modification des températures, de la pluviosité et de la lumière impactera des écosystèmes déjà fragilisés.

16 Situation individuelle des 5 régions apicoles (fin): Afrique Centrale La mauvaise utilisation et les conditions de stockage des pesticides menacent les vies des pollinisateurs que sont les abeilles domestiques et autres insectes sauvages. Par ailleurs, en Afrique, il se pose le problème des stocks d insecticides à détruire. Dans ces régions, le déclin des abeilles et des pollinisateurs aura un impact important sur la subsistance des populations rurales. Autres des menaces, il faudrait relever l importance du changement climatique qui par modification des températures, de la pluviosité et de la lumière impactera des écosystèmes déjà fragilisés.

17 «Équilibre entre intérêt économique et intérêt écologique de l apiculture : un conflit d intérêts/conflit d usages?» - Académique : étude d espèce eu-sociale - Ecologique : espèces bio-indicatrices de l état de l environnement. -Economique : apiculture sensu-stricto (les produits de la ruche (miel, cire ) et pollinisation -Dans ce contexte, quatre points seront abordés : Impact de l abeille domestique sur les abeilles sauvages et les autres pollinisateurs (compétition, concurrence menace) la pollinisation sélective les conséquences sur la biodiversité L inadaptation de certaines méthodes et pratiques apicoles Méthodes de récoltes

18 Rappel sur la notion de risque Identifier le risque (nature ) Probabilité d exposition (facteurs prédisposant) Intensité de l impact Evaluation continue Exposition aux risques environnementaux: Par contact : partir de dépôts après pulvérisation (pulvérisation et débordement de pulvérisation) lors du traitement des cultures ou des mauvaises herbes mais contact aussi avec des particules de poussière déposées sur les cultures des terrains voisins ; Par la consommation du pollen et du nectar des plantes traitées et des mauvaises herbes ou encore le pollen des plantes des parcelles attenantes (cultures successives ou plantes permanentes). Par la consommation de l eau (guttation et eau de surface) ; La guttation est la formation de goutte de sève de xylème sur les feuillespar la voie systémique Par le transport lors des retours à la ruche Migration souterraine et volatilisation

19 Inventaire des connaissances sur les abeilles et les autres pollinisateurs indigènes en Afrique Mesures de prévention de la survenue des menaces environnementales et des facteurs de stress Mesures et recommandations des bonnes pratiques apicoles (B.P.A.) et de formations des apiculteurs Mesures législatives

20 MERCI POUR VOTRE ATTENTION

DOSSIER DE PRESSE. Organisateur. Contact. Carolina Cardoso cardoso@bee- life.eu Chargée de communication + 32 (0)10 47 34 16 + 32 496 87 46 85

DOSSIER DE PRESSE. Organisateur. Contact. Carolina Cardoso cardoso@bee- life.eu Chargée de communication + 32 (0)10 47 34 16 + 32 496 87 46 85 DOSSIER DE PRESSE Organisateur CARI asbl Place Croix du Sud, 4 1348 Louvain la Neuve +32 (0)10 47 34 16 www.cari.be Contact Carolina Cardoso cardoso@bee- life.eu Chargée de communication + 32 (0)10 47

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