L Unité de chirurgie

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1 OCTOBRE N 46 Journal d information du Centre Hospitalier des Pays de Morlaix L Unité de chirurgie ambulatoire

2 3GRAND ANGLE N 46 - OCTOBRE 2015 SOMMAIRE EDITO DOSSIER 3 L Unité de chirurgie ambulatoire FOCUS Sur les traces de MADDOX UN MÉTIER AU CHPM Les agents de la chambre mortuaire 8 10 En cet automne, l actualité de notre établissement se concentre autour de la mise en œuvre du plan triennal, traduit dans notre feuille de route, et son cortège de mesures et dossiers ouverts : maitrise de la masse salariale, plan d action achats, amplification du virage ambulatoire et impacts capacitaires, pertinence des actes, travaux sur les médicaments onéreux, prescriptions hospitalières exécutées en ville, transports sanitaires. Bref, toute l organisation hospitalière est questionnée dans le cadre de cette feuille de route. Certains chantiers ont débuté, d autres à peine, mais nous sommes entrés dans la préparation d une feuille de route dite «opérationnelle» devant prévoir des actions concrètes et des calendriers. Elle devra être validée par l Agence régionale de santé en début d année, avant de pouvoir être communiquée dans les différentes instances et lieux d information de l établissement. Vous lirez dans les pages qui suivent tout ce que les professionnels médicaux et soignants ont mis en œuvre pour développer, avec beaucoup de succès, la chirurgie ambulatoire. Aujourd hui les résultats sont là, et les patients expriment leur satisfaction. Même si ce n est pas comparable, ni en termes de volume d activité, de logique médicale, ou d organisation, des efforts de ce type sont attendus dans tous les établissements pour l activité de médecine, mais aussi pour la psychiatrie dont la logique ambulatoire bien ancrée depuis de nombreuses années doit encore se développer. Avant les échéances de début d année nous avons prévu un point de rencontre important avec les pôles afin d évoquer l avancement des chantiers annoncés dès le printemps, et notamment la contractualisation interne et la valorisation de l activité. Dire que l année prochaine sera plus facile serait mentir tant les dossiers cités plus haut vont être exigeants, et dans un contexte où l on nous annonce une évolution des dépenses d assurance maladie de 1,75%, taux historiquement bas. Malgré tout, l établissement continue d avancer et de se moderniser avec l installation dans les prochaines semaines de l IRM fixe exploitée en groupement de coopération sanitaire (GCS) avec les radiologues privés, la mise en œuvre du projet de prise en charge des AVC en lien avec le CHRU de Brest grâce à la télémédecine, ou l installation du CMP de Lesneven dans de nouveaux locaux. Enfin, je ne veux pas terminer cet éditorial sans rendre un hommage appuyé au Docteur Le Rest, dont les fonctions de Président de la Commission médicale d Etablissement arrivent à échéance début novembre, au terme de deux mandats. Je salue son travail et son implication pour la défense de l hôpital public en général, et plus particulièrement pour celle de notre établissement. De telles fonctions sont difficiles, exposées, en bute à la critique ; elles nécessitent sens des responsabilités et attachement au bien commun. Qu il en soit ici remercié. A l heure où j écris ces lignes, le nom du ou de la successeur n est pas encore connu ; nous resterons donc sur cette attente Bien cordialement, Le Directeur, Ariane Bénard ACTUALITÉS DES PÔLES 11 IFSI EN DIRECT DE LA DRH 13 BRÈVES-ACTUALITÉS 14 HISTOIRE 14 Docteur Jacques-Alexandre Le Jumeau de Kergaradec Comité de rédaction Directeur de la publication : Ariane BÉNARD, Directeur. Rédacteur en chef : André-Dominique ZARRELLA, Directeur Adjoint. Membres : Bernard BINAISSE, Psychologue, secteur 5 Christine MOGUEN, Directrice IFSI Laurence CADIOU, Cadre supérieur de Santé, Direction des Soins. Hervé CARLUER, Contremaître P. Services Techniques. Michel LEMERCIER, Cadre Supérieur Coordonnateur du pôle Psychiatrie Addictologie Mariannic LANDIÉ, Cadre Supérieur Coordonnateur des pôles Médico-techniques et Chirurgie Mère-Enfant Rémi RIVOALEN, Cadre Supérieur Coordonnateur du pôle SSR Personnes Agées Brigitte ORY, Cadre Socio Educatif, Service Social Yannick LE GUEN, Responsable des services intérieurs Albert ADENET, Responsable Cuisine Centrale Conception et réalisation : Florence MAUSSION, Graphiste, Brest. Impression : Cloitre Imprimerie - Tirage : exemplaires. 15, rue de Kersaint Gilly - BP Morlaix Cedex Tél Fax L UNITÉ DE CHIRURGIE AMBULATOIRE LA SPÉCIFICITÉ DE LA PRISE EN CHARGE EN AMBULATOIRE L AMBULATOIRE : POUR QUI? COMMENT? La chirurgie ambulatoire est une alternative à l hospitalisation complète permettant le retour à domicile du patient le jour même de son intervention. Le décret n du 20 août 2012 précise que «les structures pratiquant l anesthésie ou la chirurgie ambulatoires dispensent les prises en charge d une durée inférieure ou égale à douze heures, ne comprenant pas d hébergement, au bénéfice de patients dont l état de santé correspond à ces modes de prise en charge. Les prestations délivrées équivalent par leur nature, leur complexité et la surveillance médicale qu elles requièrent à des prestations habituellement effectuées dans le cadre d une hospitalisation à temps complet.» (1) Il s agit d un concept organisationnel centré sur le patient, qui repose sur un processus de coordination des acteurs hospitaliers et de ville, de gestion des flux et d harmonisation des pratiques (2). La décision de cette modalité de prise en charge relève du médecin réalisant l acte et validé par l anesthésiste en fonction de la condition physique et des conditions de vie du patient. L hospitalisation en chirurgie ambulatoire est possible si le patient est accompagné pour les trajets et pour la nuit suivant l intervention. PRÉSENTATION DU SERVICE DE CHIRURGIE AMBULATOIRE L unité de chirurgie ambulatoire compte depuis le 1 er avril 2015 dix places, ce qui en pratique doit permettre, au vu des durées d hospitalisation constatées pour certaines chirurgies, d accueillir une quinzaine de patients par jour. Le service est ouvert du lundi au vendredi de 7h à 21h30. Un salon dit «de l UCA» permet de faire attendre les patients avant leur admission ou leur sortie de l unité. LES LOCAUX DÉDIÉS À L ACTIVITÉ DE CHIRURGIE AMBULATOIRE 10 CHAMBRES - 10 LITS (1) - Décret n du 20 août 2012 modifiant certaines conditions techniques de fonctionnement des structures alternatives à l hospitalisation (2) - «Ensemble pour le développement de la chirurgie ambulatoire - Recommandations organisationnelles». HAS-ANAP, mai 2013 LES EFFECTIFS EN CHIRURGIE AMBULATOIRE Les effectifs décrits ci-dessous englobent la totalité des agents présents pour assurer le fonctionnement du service complet. Le cadre de santé de l unité assure en complément le fonctionnement du service des consultations externes, la coordination et la référence des AMA de chirurgie. L effectif ASH assure l entretien de l ensemble des consultations externes de chirurgie, de médecine, de gynécologie, d anesthésie et du planning familial. Depuis le 7 avril 2015, les infirmiers assistent également 2 fois par semaine les chirurgiens lors des actes externes de chirurgie sous anesthésie locale. CADRE DE SANTÉ ISG AS ASH 1 ETP 4,6 ETP 2,8 ETP 4 ETP 1 ETP LE TRAVAIL EN BINÔME ASSISTANTE MÉDICO-ADMINISTRATIVE Depuis le 1 er avril 2015, le travail en binôme a été renforcé au sein de l UCA. L infirmier et l aide-soignant travaillent en lien direct avec une répartition claire des tâches. Ce mode de fonctionnement a permis de gagner en temps et en efficacité. Le travail en binôme infirmier /aide-soignante suppose une organisation différente des soins avec une bonne connaissance des compétences de chacun. Cette prise en charge plus globale valorise la fonction d aide-soignante. Quant aux patients, ils bénéficient de soins de meilleure qualité et se sentent plus entourés. C 2

3 5GRAND ANGLE N 46 - OCTOBRE 2015 L INFIRMIER DE COORDINATION Des missions spécifiques sont dédiées à un infirmier dit de «coordination» présent de 9h30 à 20h30. AUPRÈS DES USAGERS ET LEURS FAMILLES, PAR COMMUNICATION DIRECTE OU TÉLÉPHONIQUE : accueil et information avant, pendant l hospitalisation et en prévision de la sortie (= appel de la veille et du lendemain) vérification des conditions indispensables à l intervention chirurgicale : soins et démarches administratives organisation de l entrée organisation de la sortie AUPRÈS DES PRATICIENS Interlocutrice du médecin, elle peut l assister à la visite des patients en fonction des besoins ; elle assure la liaison entre : médecins et infirmières du service médecins hospitaliers et médecins traitants Elle s assure de la disponibilité des ordonnances de sortie et de tous documents nécessaires. AUPRÈS DES ASSISTANTES MÉDICO-ADMINISTRATIVES DE CHIRURGIE En liaison avec les assistantes médico-administratives, elle gère les dossiers des patients, avant, pendant et après l hospitalisation. Elle vérifie la programmation informatisée des hospitalisations renseignée par les assistantes médico-administratives lors des consultations et la réajuste pour qu il y ait adéquation entre le prévisionnel et le réel. AUPRÈS DU SERVICE DE CONSULTATIONS ET DU BLOC OPÉRATOIRE Elle s assure de la continuité des soins en donnant les informations nécessaires à ses pairs et aux cadres de ces services. Elle assiste au staff du bloc lors des absences du cadre de santé de l UCA. AUPRÈS DU CADRE DE SANTÉ Elle rend compte de ses démarches, de ses observations au cadre de santé. Elle participe aux mesures correctives nécessaires. Plus globalement, elle s assure de la coopération entre les acteurs du système, afin de garantir la continuité de la prise en charge tout au long du parcours de soins du patient. Toutes les infirmières sont formées à ce poste de travail. L ORGANISATION DES SOINS LA PHASE PRÉOPÉRATOIRE DR CONTIOS, CHIRURGIEN ORTHOPÉDIQUE, COORDONNATEUR DE LA CHIRURGIE AMBULATOIRE On dort beaucoup mieux à la maison qu à l hôpital. La récupération est plus rapide (amélioration des techniques d anesthésie) tant sur la douleur, la fatigue que sur le moral (on se sent moins malade à la maison qu à l hôpital).? Les chirurgies à urgence relative peuvent être différées au lendemain ce qui permet aux blessés de dormir à la maison avec des prescriptions adaptées (antalgiques et anti infectieux). Toutes les chirurgies du membre supérieur et celles dont le contexte médico-social est adapté. Ce mode de prise en charge vous a-t-il contraint à modifier Il faut s assurer que le retour rapide à domicile ne posera pas de souci. Les comptes-rendus opératoires, comptes rendus d hospitalisation, ordonnances délivrés au patient le jour même : grande réactivité du personnel médico-administratif. Faire plusieurs fois plus de gestes médicaux et paramédicaux sur une journée que sur plusieurs jours nécessite plusieurs fois plus de moyens humains, ce qui est difficile à faire ou prendre. MME RICHARD, CADRE DE SANTÉ J ai pris mes fonctions en septembre La fermeture de la chirurgie semaine a été annoncée très rapidement après cette prise de fonction. Il a fallu faire très vite afin de réorganiser le service sans la chirurgie hebdomadaire et appréhender au mieux ce virage de l ambulatoire. Nous avons travaillé en sous-groupe afin de réussir cette réorganisation sur différentes thématiques : l offre alimentaire, l amélioration de la tenue du dossier patient, l accueil des patients via les urgences, la préparation de l opéré Ce travail en mode projet a fédéré l équipe autour de l enjeu du développement de l ambulatoire. Nous avons aujourd hui un mode de fonctionnement adapté où nous avons réfléchi et sécurisé chaque étape de la prise en charge du patient. LE JOUR DE LA CONSULTATION D ANESTHÉSIE Le médecin prend connaissance des antécédents du patient et de son traitement. Ces éléments sont notés dans le dossier de soins. Il prescrit la prémédication et le traitement devant être pris lors de son hospitalisation. Les bilans sanguins et arrêts de certaines médications sont aussi précisés sur ce support informatisé. Une ordonnance anticipée d antalgiques est rédigée et remise au patient. L hospitalisation de jour sera alors confirmée par le médecin anesthésiste qui dans le cas contraire contactera l opérateur ayant posé l indication opératoire afin de trouver la solution la plus adaptée. LA VEILLE DE L HOSPITALISATION Les éléments du dossier sont contrôlés par l infirmier(ère) de coordination du service d hospitalisation. Cette préparation de dossier en vue de l intervention se fait au plus tard la veille de l admission. Le patient est appelé à J-1 (ou les jours précédents) de sa venue pour vérifier les paramètres importants : heure de convocation, préparation cutanée au domicile, arrêt de traitement anticoagulant, autorisation d opérer si nécessaire, disponibilité de l accompagnant pour le retour à domicile, état clinique de la personne Toute modification de l état de santé sera transmise au médecin anesthésiste. 1 L ARRIVÉE EN UCA 3 Le patient est accueilli par l aidesoignant à son entrée dans le service. L arrivée des patients est échelonnée dans le temps en fonction de l heure d intervention. L horaire peut être revu la veille selon les indications de l infirmier de régulation du bloc opératoire. C est l infirmier(ère) de coordination du service qui se charge alors de prévenir le patient lors de l appel à J-1 ou des jours précédents. LA PHASE PEROPÉRATOIRE 4 DOSSIER PATIENT MME HIRRIEN, MME L AZOU, INFIRMIÈRES EN UCA La nouvelle organisation de la chirurgie ambulatoire, qui a fait suite à la fermeture de la chirurgie semaine a amélioré la prise en charge globale des patients ainsi que la qualité de vie au travail. Une meilleure répartition des tâches pluridisciplinaires s est mise en place au sein du service améliorant la qualité des soins dans une unité où l activité est en pleine croissance! M. RAOUL DES ESSARTS, MME HELLO, MME SIMON AIDES-SOIGNANTES Le travail en binôme avec les infirmiers est valorisant pour notre fonction et à renforcé les liens dans l équipe! Il y a beaucoup de mouvements dans le service puisque nous pouvons avoir jusqu à 15 entrées et sorties par jour. Nous assurons l accueil des patients, l entrée sur Convergence, la vérification du champ opératoire, la surveillance des constantes L AUTORISATION DE SORTIE Afin d évaluer l aptitude du patient à rejoindre son domicile, l IDE réalise une évaluation («épreuve de mise à la rue» ou «score de Chung») et la trace dans le dossier du patient. Une collation (composée de sandwich) est servie à la sortie du patient. VISITE POSTOPÉRATOIRE ET PRÉPARATION À LA SORTIE 4 GRAND ANGLE N 39 - OCTOBRE 2013 CONSULTATION PASSEPORT AMBULATOIRE LA CONSULTATION EN CHIRURGIE L hospitalisation du patient en chirurgie ambulatoire est précisée dès la consultation de chirurgie. L intervention est programmée par l assistante médico administrative sur le logiciel (safran) du bloc opératoire. Une place en chirurgie ambulatoire est réservée sur le logiciel de gestion et réservation des ressources (GRR). La date de convocation est confirmée au patient et le «passeport ambulatoire» lui est remis. Dans ce passeport, sont rangés le livret de l opéré et la check-list de préparation cutanée. Avant la consultation d anesthésie, il est demandé au patient de se rendre au bureau des entrées afin de valider son dossier administratif. Un courrier est adressé au médecin traitant afin de l informer de la programmation de l intervention chirurgicale en ambulatoire. MME BODENES, ASSISTANTE MÉDICO-ADMINISTRATIVE La secrétaire de Chirurgie ambulatoire veille au bon déroulement «administratif» de la venue du patient hospitalisé ; sa tâche va de la récupération et de la préparation des dossiers pour le staff du bloc (vérification de la présence des courriers de consultation annonçant l hospitalisation) en passant par l établissement des papiers de sortie (CRO, CRH, ordonnances, arrêts de travail, rendez-vous ultérieurs) jusqu à la vérification du bon codage des séjours pour une facturation réactive. Avec l accroissement du nombre de séjours, ce poste demande encore plus de réactivité et d organisation : il faut s occuper de la journée en cours, préparer les dossiers à venir, vérifier les dossiers passés. Les venues des patients externes sont gérées au niveau du secrétariat également : récupération des DP, vérification de la présence des courriers de consultation, venues externes sur Facdis générant la venue externe sur Médis, frappe des compte-rendus. La secrétaire est en lien permanent avec l équipe de soins : être à proximité est un atout même si cela veut dire qu elle est souvent interrompue dans son travail pour donner des renseignements divers à l équipe de soins. 2 L OPÉRATION Elle a lieu au bloc opératoire. Au terme du geste chirurgical, le praticien transmet : son compte-rendu opératoire, la lettre au médecin traitant (courrier type et/ou personnalisé), les ordonnances (médicaments, soins infirmiers, kinésithérapie), les certificats (arrêts de travail, délai du rendez-vous postopératoire en consultation), la lettre d information (préétablie) destinée au patient, précisant les éventuelles précautions à prendre dans les jours suivant l intervention. L infirmier(ère) accueille le patient dès son retour de la SS- PI, prend connaissance des prescriptions médicales faites par le médecin anesthésiste et poursuit la surveillance. La douleur est évaluée et tracée dans le dossier de soins informatisé mais aussi sur la feuille spécifique où sont notés les éléments des appels J-1 et J+1. PASSEPORT AMBULATOIRE Avant la sortie du service, les patients sont revus par un médecin (l opérateur ou l anesthésiste) qui autorise sa sortie. L infirmier remet au patient les documents de sortie inclus dans le passeport ambulatoire. Celle-ci comprend : les ordonnances de sortie, arrêt de travail et bon de transport éventuel, une lettre d informations signifiant les précautions à prendre au domicile, un double du courrier pour le médecin traitant, du compterendu opératoire et du compte-rendu d hospitalisation le rendez-vous de consultation, le n de téléphone à joindre pour toutes questions en lien avec les suites de l acte chirurgical (douleur, saignement ). Un courrier sera envoyé au médecin traitant dans les 24 heures. Le questionnaire de satisfaction est demandé à chaque sortie de patient. L exploitation de ce document est faite par la cellule qualité ainsi que par le cadre de l unité. Il participe à l amélioration de la prise en charge du patient.

4 7GRAND ANGLE N 46 - OCTOBRE 2015 LA PHASE POSTOPÉRATOIRE CONSULTATION DOSSIER PATIENT Chaque patient est rappelé à son domicile à J+1 pour prise de connaissance et vérification du bon déroulement des suites opératoires. A cette occasion, un ensemble d indicateurs est évalué et tracé : douleur, saignement, vomissements... DR RODAT CHIRURGIEN VISCÉRAL Outre l aspect économique pour l établissement et l assurance maladie, l avantage pour les patients est le retour à domicile rapide où la récupération post-opératoire est meilleure et permet une reprise plus rapide des activités notamment professionnelles.? La plupart des interventions de paroi, la chirurgie proctologique, la chirurgie cutanée, les poses de chambres implantables et souvent l ablation de la vésicule biliaire. Dans l avenir, on peut envisager d y inclure, sous certaines conditions, le sleeve gastrectomy et les colectomies simples. La pratique chirurgicale n est pas modifiée car c est la douleur post-opératoire qui est souvent le facteur limitant. C est la collaboration entre chirurgiens et anesthésistes qui a été modifiée pour optimiser l antalgie. l utilisation de l analgésie locorégionale ont largement contribué au développement de la chirurgie ambulatoire. Comme le patient, la prise en charge de la douleur doit être au centre de l organisation du parcours de soins en chirurgie ambulatoire et associe : Anticipation Rigueur de la prescription Observation par le patient. Lors de la consultation préopératoire, une information détaillée sur la prise en charge de la douleur est donnée au patient avec l évaluation, en amont, des éléments de la douleur post-opératoire et de la tolérance aux analgésiques ; la prescription post-opératoire des antalgiques est anticipée à ce stade. Il est aujourd hui recommandé de mettre en place une stratégie multimodale d analgésie en associant des antalgiques par voie orale et des techniques locorégionales (infiltrations, blocs nerveux périphériques ). L utilisation optimale de ces moyens permet de contrôler une majorité de patients tout en limitant la prescription et les effets secondaires des analgésiques morphiniques. DR GLIKPO CHIRURGIEN ORL Satisfaction du patient car limitation de la lourdeur de l hospitalisation en chirurgie traditionnelle. L ambulatoire permet d éviter une nuit d hospitalisation. Optimisation du temps opératoire et du temps préopératoire. Service adapté à des actes chirurgicaux considérés comme non lourds. Réactivité du secrétariat et du personnel. Réduction des coûts et limitation du risque infectieux.? Adénoïdectomie, pose d aérateurs trans-tympaniques, méatotomie moyenne, septoplastie, réduction de fracture des OPN, chirurgie onco-dermatologique, réduction orthopédique d une fracture de l arcade. Oui, meilleure information du patient notamment pour la surveillance post-opératoire et les soins post-opératoire. LA CONSULTATION POST-OPÉRATOIRE Durant les semaines suivant l opération, le patient devra retourner à l hôpital afin d y suivre une consultation post-opératoire avec le chirurgien et/ou l équipe médicale. La date de cette consultation lui sera communiquée avant son départ de l unité. LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR La douleur postopératoire a longtemps été un facteur limitant de la prise en charge en chirurgie ambulatoire. Avec les nausées-vomissements, la douleur est la principale crainte exprimée par les patients. L évolution des techniques chirurgicales, de moins en moins invasives, et CONSULTATION PRÉPARATOIRE À L AMBULATOIRE CONSULTATION PRÉ-ANESTHÉSIE INTERVENTION SALLE DE SOINS POST-INTERVENTIONNELS CONSULTATION OPÉRATEUR ET ANESTHÉSISTE SORTIE SI ACCORD Validation de l indication Information patient Education patient Remise ordonnance d antalgiques et modalités de prises remise du passeport Confirmation accord patient Vérification de l information Evaluation de la douleur Lever Collation CR opératoire et CR d hospitalisation Lettre au médecin traitant Numéro de téléphone DR MULLER CHIRURGIEN GYNÉCOLOGUE Economie de santé. Peut convenir à certains malades? Les IVG Les hystéroscopies diagnostiques et opératoires Les stérilisations tubaires Les Ligatures des trompes Les kystes de l ovaire Certains cancers du sein comme les tumorectomies et la recherche de ganglion sentinelle Conisations. Oui! Pas techniquement mais en terme d organisation péri-opératoire. En amont : obligation d avoir un secrétariat performant, prévenir des possibilités de réaliser l acte en chirurgie ambulatoire. Patientes le plus souvent satisfaites mais certaines souhaitent une hospitalisation classique. DR LACROIX CHIRURGIEN ORTHOPÉDISTE Pour la chirurgie «lourde» aucun, en revanche une hospitalisation courte est utile et nécessaire. Le principal étant l aspect économique pour l Etat.? Toutes ou presque. Ce mode de prise en charge vous a-t-il contraint à modifier Oui mais pas seulement les miennes. Il faut changer la mentalité des patients et de leur famille, organiser les soins à l extérieur et sécuriser la nuit, former les équipes et ne pas diminuer les effectifs car le travail du quotidien est beaucoup plus lourd. MME MORVAN INFIRMIÈRE En tant que jeune diplômée, le service de chirurgie ambulatoire est à mon sens, un service très formateur du fait de la multitude de pathologies rencontrées car il englobe toutes les spécialités chirurgicales. L unité de chirurgie ambulatoire permet de développer mes compétences acquises lors de mes études mais également de les approfondir au contact d une équipe pluridisciplinaire. La chirurgie ambulatoire est amenée à se développer dans les prochaines années! DES RÉSULTATS QUANTITATIFS CONFORMES AUX OBJECTIFS FIXÉS PAR L AGENCE RÉGIONALE DE SANTÉ A l issue d une concertation nationale associant l ensemble des parties concernées, la cible d une activité de chirurgie ambulatoire supérieure à 50 % à horizon 2016 a été retenue à l échelle du territoire. Cette cible a été inscrite dans la contractualisation de l Etat avec les ARS pour la période , en fonction de la situation de départ des régions et dans une perspective de réduction des écarts entre les régions. La cible fixée pour la région Bretagne étant pour 2016 de 48,2 %. Ce dispositif s est traduit, à l échelon régional, depuis 2011, par une politique incitative de la part de l Agence Régionale de Santé Bretagne. Dans ce contexte, le CHPM a répondu à son premier appel à projet concernant la chirurgie ambulatoire en 2011 et des objectifs de performance, propres à cette thématique, ont alors été inscrits dans le Contrat Pluri annuels d Objectifs et de Moyens (CPOM). Dès lors, sous l impulsion conjointe du coordonnateur médical de l Unité de Chirurgie Ambulatoire (UCA) et de la direction du CHPM, un travail global visant à développer la chirurgie ambulatoire sur l établissement a été engagé. Ce travail, auquel ont été associés l ensemble des spécialités chirurgicales, les représentants de l équipe d anesthésie, le Département d Information Médicale (DIM), sans oublier l ensemble des personnels paramédicaux concernés, a permis de faire progresser de manière significative les résultats. La constitution en janvier 2014 du conseil de l ambulatoire, par les profondes réorganisations qu il a initié, a renforcé la dynamique engagée tout en améliorant la qualité et la sécurité des soins. Ainsi, le taux de pratique chirurgicale ambulatoire globale est passé de 22 % en 2013 à près de 37 % à la fin du premier semestre 2015, permettant au passage d atteindre la cible prévue au CPOM, soit 36 % pour Auteurs : Équipe de l Unité de Chirurgie Ambulatoire DR ATTI MÉDECIN ANESTHÉSISTE Déambulation rapide Moins de complications thromboemboliques Moins de confusions surtout chez les sujets âgés Meilleures prises en charge sous traitements antalgiques Meilleure gestion du flux à l hôpital Oui. Favoriser l anesthésie locale et l hypnose chaque fois que possible. Analgésie multi-modale. Envisager la prévention contre les nausées-vomissements post-opératoire. Des cours spécifiques à la prise en charge en ambulatoire vont être proposés aux infirmiers. DR ROUSSEAU CHIRURGIEN UROLOGUE Pour le patient, l ambulatoire permet de revenir au plus vite dans son milieu habituel et de récupérer dans de meilleures conditions (éviter les infections nosocomiales).? L Urologie se prête bien à l ambulatoire. On peut pratiquer toutes les endoscopies : Résection laser de prostate, uretéroscopie + fragmentation des calculs, montée de sonde et changement de JJ. Mais aussi des chirurgies voie basse : TOT (Trans-Obturator-tape) bandelettes contre l incontinence urinaire d effort, certaines cures de prolapsus voie basse. Il s agit surtout d adapter les pratiques anesthésiques. MME SCARSINI, MR RIDELLER, MME LE ROUX, MME COSQUER ASH Le poste d ASH en chirurgie ambulatoire demande beaucoup de rigueur, d organisation, de réactivité et d anticipation. Nous organisons notre journée en y incluant les différentes consultations. Nous aidons également à la distribution des collations aux patients. Nous travaillons en étroite collaboration avec les aides-soignants et les infirmiers. 6

5 9GRAND ANGLE N 46 - OCTOBRE 2015 FOCUS Sur les traces de MADDOX QUOI Un outil d aide à l observance de mesures préventives du risque infectieux pour les dispositifs invasifs vasculaires dans SILLAGE. Plus précisément : une échelle de cotation des signes précurseurs d infection des dispositifs invasifs vasculaires proposée par le Centre de Coordination de la Lutte contre les Infections nosocomiales de l EST de la France et adaptée au CHPM, afin de n utiliser que des mots clés et de pouvoir l informatiser. POURQUOI INDICE SIGNES CLINIQUES Standardiser la surveillance quotidienne incluse dans chaque groupe de soin sur SILLAGE ; Rappeler la conduite à tenir en fonction de l indice relevé Aider, au quotidien, les équipes à mieux communiquer autour du risque infectieux lié aux dispositifs invasifs vasculaires pour mieux le prévenir. CONDUITE À TENIR EN FONCTION DE L INDICE 0 pas de signe suivi quotidien 1 rougeur suivi pluri-quotidien 2 léger gonflement suivi pluri-quotidien 3 1+ (2 OU induration) info médecin+ retrait +/-culture (2 ET induration) info médecin+retrait+/-culture 5 4+ (pus ou fièvre) 4 + antibiothérapie en fonction ATBG 6 extravasation info médecin+retrait 7 non perméabilité ou fuite info médecin+retrait 8 arrachement info médecin + pst adapté 9 mauvais capital veineux KTP : changement des 96h non systématique QUAND Depuis le 12 octobre 2015 LES CATHÉTERS EN BREF AU CHPM Dans Sillage au niveau des «groupes de soins cathéters» qui OÙ sont prescrits par les médecins ou les IDE. Un groupe de soins a été créé pour chaque type de cathéter : sous-cutané, périphérique, central, Picc line, chambre à cathéter implantable. Chaque groupe de soins reprend les recommandations et permet de programmer automatiquement sur le plan de soin des actions de prévention: suivi quotidien, changement de ligne, changement de cathéter, pansement, etc QUI A l initiative du groupe de travail pluridisciplinaire constitué de M. K TOUENTY (Cadre coordonateur de pôle et pilote du MA- CODS), Mme N. LE GOFF (Cadre de santé), Mme V. KERMEUR (informaticien), Mme S. LE TREIS (IDE hygiéniste) Validé au niveau du MACODS. A destination des personnels soignants : médecins, IDE, etc CATHÉTER VEINEUX PÉRIPHÉRIQUE CATHÉTER SOUS-CUTANÉ CATHÉTER VEINEUX PÉRIPHÉRIQUE PICC LINE Tube en matière plastique, introduit par effraction dans le système vasculaire pour une durée limitée dans le temps, composé d un élément souple ou rigide introduit dans la veine et d une embase sur laquelle se connecte le dispositif de perfusion ou ligne veineuse. Cathéter court implanté dans l espace sous cutané, il permet l administration de soluté en volume important et/ou de certains médicaments ; Il est souvent utilisé pour la réhydratation cathéter courts (soit 98.7 %) posés sur l établissement en 2014* Risque infectieux = 0,5 bactériémie / 1000 journée cathéter** Cathéter long mis en place dans le système veineux profond dont l extrémité interne est placée dans la veine cave par voie sous-clavière le plus souvent, voire jugulaire ou fémorale. Durée : Courte. 453 cathéter centraux (soit 0.81%) posés sur l établissement en 2014* Risque infectieux = 1 à 2 bactériémie / 1000 journée cathéter** Cathéter veineux CENTRAL de moyenne durée inséré par une veine périphérique profonde du bras fixé par un pansement auto-adhésif spécifique. L extrémité se situe à la jonction de la veine cave supérieure et de l oreillette droite. Durée : de 7 jours à 3 mois. 46 Picc Line (soit 0.08%) posés sur l établissement en 2014* Risque infectieux = 1 à 2 bactériémie / 1000 journée cathéter** 8 COMMENT L échelle de MADDOX est un codage chiffré assorti de mots clés décrivant l état du Dispositif invasif vasculaire. Le point d interrogation donne accès à la signification détaillée des indices possibles selon une gradation croissante du risque infectieux de 0 à 5 et des autres risques en 6, 7,8, 9. L indice sélectionné apparaît dans le plan de soins. Les indices de 3 à 8 impliquent d ouvrir dans les transmissions une cible correspondant au risque identifié. CHAMBRE À CATHÉTER IMPLANTABLE (CCI) Chambre d injection implantée en sous cutanée reliée à un cathéter central pour permettre des accès répétés au système vasculaire veineux, de manière continue ou intermittente Durée > 3 mois. 196 Chambre à cathéter implantable (soit 0.35%) posés sur l établissement en 2014* Risque infectieux = 0,2 bactériémie / 1000 journée cathéter** * Données issues de la pharmacie - ** Maki DG et al Mayo Clin Proc 2006 LES INCONTOURNABLES DE LA PRÉVENTION* Pose aseptique avec un antiseptique alcoolique Ré-évaluation quotidienne de la pertinence du maintien par le médecin et suivi paramédical Manipulations avec des mains désinfectées à l aide d une compresse imprégnée d antiseptique alcoolique Rinçage pulsé après chaque utilisation Changement du cathéter, de ligne, pansement selon la fréquence recommandée * cf protocoles Ennov et film sur intranet Auteur : Équipe Opérationnelle d Hygiène

6 UN MÉTIER AU CHPM ACTUALITÉ DES PÔLES Journée mondiale de prévention du suicide Les agents de la chambre mortuaire Trois agents sont affectés à la chambre mortuaire aussi appelée «Funérarium». Rattaché au Service Intérieur, ce petit service est plutôt mal connu d une grande partie du personnel et pourtant, il fait aussi partie du parcours de soins. Malheureusement, parfois, c est le dernier service «visité» par les familles de nos patients et l image qu il donne prend alors toute son importance La chambre mortuaire du CHPM gère plus de 650 décès par an, les démarches administratives, l accueil des familles, la préparation des corps, les relations avec les services de soins et les entreprises funéraires, les prélèvements multi-organes et de tissus, cette charge de travail lourde et stressante, ce sont les agents qui en parlent le mieux! Nadine Léon Recrutée en Avril 2001 pour intégrer la chambre mortuaire du CHPM, je n ai connu que ce service. Soutien aux familles dans des moments particulièrement difficiles et gestion des démarches administratives, ce sont des motivations qui justifient mon attachement à ce service. Être à l écoute, connaître les gestes techniques qui permettent une meilleure présentation des défunts, ce sont des qualités nécessaires pour rendre un service de qualité aux familles. Ce métier est particulièrement difficile au niveau de la gestion émotionnelle mais nous formons une bonne équipe et nous sommes motivés. Sonia Guivarch Aide-Soignante, après 15 ans en services de soins, j ai intégré la chambre mortuaire en mai Mes motivations ont toujours été l accueil et la source d informations que l on peut apporter. Face à l épreuve du deuil, la qualité de notre travail permet aux familles de pouvoir s organiser en se sentant soutenues. La charge émotionnelle est souvent très importante et le climat de confiance devient alors primordial. Notre rôle est important dans ces moments difficiles et nous nous devons d être «professionnels»! Philippe Hanser ASH, j ai intégré le service en Août 2014 en provenance de LANNION où j étais ASH en service de gériatrie mais auparavant, pendant 8 ans, j ai travaillé dans le secteur des pompes funèbres. Ce qui me motive dans ce travail est le soutien que l on peut apporter aux familles, nous les informons sur leurs droits et nous les soulageons d une grande partie des démarches administratives. Présenter dignement un défunt à ses proches, c est aussi une source de motivation. C est un métier dans lequel la discrétion et le respect sont des qualités importantes, avoir de l empathie tout en gardant une distance professionnelle Auteur : Y. LE GUEN - TSH Responsable des Services Intérieurs Tour de Bretagne cycliste des greffés de passage au CHPM Le 17 septembre, le troisième Tour de Bretagne cycliste des greffés était de passage au CHPM. Cette manifestation, qui a lieu tous les deux ans, était organisée par AMIGO Bretagne, collectif d Associations MIlitant pour la Greffe et le don d Organe en Bretagne. Les 45 cyclistes participants, dont de nombreux greffés, porteurs du même maillot ont circulé sur les routes de Bretagne, du 14 au 20 septembre, afin de relier les Centres Hospitaliers Universitaires de transplantation de Nantes, Brest et Rennes en passant par les centres hospitaliers impliqués par le prélèvement d organe et de tissus humains. Tout au long du parcours, long au total de près de 700 kilomètres, étaient organisées des animations avec les associations partenaires, afin de sensibiliser le public au don d organes. La fédération française de cyclotourisme (FFCT), les clubs cyclistes, les amicales de donneurs de sang bénévoles ont apporté un important soutien à cette manifestation. Venant de Brest, la quatrième étape prenait fin au CHPM. Après une courte halte à l AUB Santé et les discours d accueil par la Direction et la coordination hospitalière de prélèvement Multi-Organes et de tissus, les cyclistes et organisateurs ont déposé une gerbe en l honneur des donneurs d organes au pied de la stèle dédiée à ces derniers, à proximité du parking usagers. Ils ont ensuite été accueillis à la Mairie de Morlaix avant de poursuivre leur périple vers Rennes. Auteur : AD ZARRELLA «Après un suicide, que faire? Du singulier au collectif» En 2014, l Organisation Mondiale de la Santé, estimait le nombre de décès par suicide à dans le monde. Si l on s intéresse beaucoup aux suicidés et aux suicidants, qu en est-il des proches de ces personnes et plus particulièrement des endeuillés? Dans la littérature scientifique, on estime que pour un suicide, il y a 6 endeuillés (OMS), ce qui semble ne prendre en compte que la famille relativement proche. Multiplié par le nombre de décès cela ferait aux alentours de 5 millions d endeuillés à travers le monde chaque année. En Bretagne, les derniers chiffres de l Observatoire Régional de Santé, donnaient un nombre de décès par suicide sur la période de 847 décès soit environ, si l on se base sur la fourchette basse d évaluation du nombre d endeuillés, plus de personnes touchées par an. Le deuil traumatique pourrait concerner 60% des endeuillés après suicide 6 mois après le passage à l acte et 20% d entres eux évolueraient vers un syndrome de stress post-traumatique (PTSD) (Millet, 2005). Le PTSD est bien connu des cliniciens du traumatisme psychique, que ce soit après une catastrophe ou la guerre. Quels liens avec le suicide? Le suicide génère-t-il du traumatisme et pour qui? La famille nucléaire, (est-ce égal pour un enfant et un adulte?), les proches, les amis, les collègues, mais peut être aussi le collectif, le groupe, l institution ou encore la génération concernée et les suivantes? A l occasion de la deuxième sensibilisation autour du thème du suicide, le groupe de travail sur la prévention du suicide du Centre Hospitalier des Pays de Morlaix a proposé le fil conducteur suivant : le traumatisme dans le suicide, du singulier au collectif. Cette matinée a été organisée en 2 temps forts : Une conférence animée par Mme Bigault-Kopp, psychologue au secteur 7 en présence de Mr Marc-Eli Huon (le singulier) et de Mme Emmanuelle Soupizet (le collectif), tous deux psychologues. Une table ronde en présence des réseaux associatifs le Kairos, le PAEJ, L association Jonathan Pierres Vivantes mais aussi du Dr Lemoine, chef de service des urgences et du Dr Corre du service de la santé au travail, animée par Mme Guégan, cadre de santé à l HDJ de Kerfraval/Ker Heol et de Mr Audran, infirmier au CMPi. Le Dr Auerhaan, chef de service au secteur 7 a conclu cette matinée. C est au total 140 professionnels ou futurs professionnels qui ont assisté à cette action de sensibilisation (128 professionnels et étudiants infirmiers du CHPM et 11 professionnels des EHPAD environnants, de la Mutualité Française ou encore de l Atelier Santé Ville). Auteurs : Le groupe de travail «Prévention du risque suicidaire» IRM Les travaux de l IRM arrivent bientôt à leur terme. Actuellement, ce sont les entreprises du second œuvre qui interviennent et s apprêtent à engager les opérations de finition, cela jusqu au 11 décembre, date prévisionnelle de la réception du bâtiment. Dans le même temps, à partir du 16 novembre, aura lieu le montage de la cage de Faraday qui accueillera le futur IRM dès le 2 décembre. Dans le prolongement de ces opérations, une commission de sécurité et d accessibilité viendra valider la conformité de la structure, préalable incontournable à l exploitation de ce nouvel outil. RÉSEAUX Le bâtiment du Folgoët EXTENSION HJ POUR ADOLESCENTS L extension du bâtiment qui accueille déjà l hôpital de jour pour adolescents est au stade des finitions de mise hors d eau (couverture et étanchéité), et hors d air (menuiseries extérieures). Le planning initial est respecté et les raccordements de chauffage et d électricité ainsi que les travaux de cloisonnements et de plomberie ont en partie démarré. La réception du bâtiment reste programmée pour le premier trimestre HJ/CMP POUR ENFANTS - FOLGÖET Le chantier du Folgoët amorce également sa dernière ligne droite. Actuellement, le gros œuvre, les cloisons, la chape et la couverture sont terminés. Le second œuvre a pris le relais. Ainsi, sont notamment en cours, la pose du carrelage, la mise en peinture, le ravalement extérieur ainsi que la pose de la chaufferie et des équipements électriques. Les aménagements extérieurs, structure de jeux et enrobés sont programmés pour la fin du mois d octobre. Le respect du calendrier initial permet d envisager une exploitation de ce bâtiment dès le premier trimestre Une importante opération réfection des réseaux du CHPM visant à sécuriser les circuits d alimentation en eau potable, à sécuriser le réseau incendie, à garantir la sécurité électrique ainsi qu à améliorer le réseau d éclairage public de l artère principale de l établissement, a démarré en Cette opération, d une envergure significative s étalera sur 3 années. La première tranche, réalisée au cours du premier semestre 2015, s est révélée particulièrement complexe au vu notamment de sa localisation et de ses impacts sur les modalités d accès au CHPM. Au terme de la seconde tranche, prévue dans le premier semestre 2016, une opération de réfection des voieries, à la charge des entreprises titulaires du marché, sera programmée. Auteur : S. LE CORRE, Directeur des Travaux GRAND ANGLE N 46 - OCTOBRE 2015

7 Remise des Diplômes d État infirmiers et aides-soignants 2015 Le vendredi 10 juillet 2015 était un jour particulier pour les 60 étudiants infirmiers de 3 ème Année et les 41 élèves aides-soignants de l institut du CHPM. Leurs dossiers de scolarité étaient présentés au jury final à Rennes. La cérémonie de remise des diplômes s est tenue le 10 juillet 2015 à l IFSI à 17 heures. La totalité des 41 dossiers aides-soignants et 60 dossiers infirmiers présentés au jury final a été diplômée. Ce diplôme couronne l investissement des étudiants et élèves dans leur formation, et l accompagnement des équipes pédagogiques et des terrains de stage. A noter, au sein de la promotion aide-soignante, 8 personnes en contrat d avenir ont suivi la formation. Bien conscients de l opportunité qui se présentait à eux, ces 8 élèves ont fait preuve d une grande motivation et montré un enthousiasme important tout au long de la formation. C est avec les félicitations que les récipiendaires se sont vus remettre par Madame BÉNARD, Directrice Générale du CHPM, M. LAURENT, Coordinateur Général des Soins et de Madame LE MEE représentant la fondation ILDYS, leur attestation d obtention de diplôme leur permettant d exercer. A l issue de cette remise, les «nouveaux diplômés» se sont réunis autour d un buffet à la cafétéria de l IFSI, un moment de convivialité, propice à renouveler plus personnellement les félicitations aux uns et aux autres. L équipe administrative et pédagogique de l IFSI souhaite à tous beaucoup de satisfaction, de professionnalisme pour exercer le nouveau métier auprès des personnes qu ils auront à soigner. A ce jour, chacun a intégré un établissement de santé. Auteurs : Yvon LE LOARER - Chantal VANEL, Coordonnateurs de Promotion Prévention à l IFSI auprès des Collégiens de classe de 6 ème Dans le cadre de l UE 1.02.S3 (Santé publique et économie de la Santé), les étudiants en soins infirmiers (E.S.I) de 2 ème année sont allés rencontrer, au mois de novembre 2014, 140 collégiens de classe de 6 ème dans 3 collèges différents (Saint-Martin-Des-Champs, Plougasnou et Guerlesquin). L objectif de cette journée était d effectuer un recueil des besoins en santé de cette population. Suite à cette rencontre et en lien avec l enseignement de l UE 4.6.S4 (Soins éducatifs et préventifs) réalisé en juin 2015, les ESI de 2A ont élaboré, puis animé des actions de prévention autour des thématiques retenues (en accord avec les IDE scolaires et les formateurs) telles que : Le tabac, l alcool L équilibre alimentaire, le sommeil, l activité sportive Etre en situation de handicap Les nouvelles technologies (les jeux vidéos, les dangers d Internet, les réseaux sociaux, le détournement d images, le harcèlement). L animation de ces actions de prévention, constituées d ateliers ludiques, a été réalisée le 19 juin 2015 à l IFSI du CHPM. Cette journée a débuté par un piquenique collectif organisé le midi à l IFSI en présence des 3 infirmières scolaires référentes de chaque établissement, des encadrants (professeurs, conseiller pédagogique d établissement, bibliothécaire), des étudiants en soins infirmiers de 2 A et des 3 formateurs référents de l UE. Puis, 4 ateliers par classe ont été organisés de 13h30 à 15h30 dans les salles de l IFSI. Chaque atelier, réalisé en présence de 6 collégiens était encadré par 3 étudiants infirmiers. L atelier d une durée de 20 à 30 minutes était présenté aux collégiens afin qu ils connaissent la thématique abordée. La diversité des ateliers a permis à chaque collégien de s investir selon ses envies, ses besoins et de s exprimer sur des situations vécues, leurs ressentis et leurs pratiques. Les collégiens ont été attentifs, curieux et enthousiastes. Lors de l animation de ces séances de prévention, les étudiants en soins infirmiers ont fait preuve de dynamisme, d implication, de créativité et d ingéniosité. A la fin de l après-midi, les collégiens ont pu poser des questions qu ils avaient préparées sur les études d infirmier (e) et sur la profession. Puis, ils sont repartis avec des petits cadeaux (un diplôme d honneur de l institut, un kit de brossage dentaire, des jeux ou 1 plant de tomates cerise avec le slogan «manger sain»). L objectif de cette initiation à la démarche de prévention était de sensibiliser les collégiens à prendre conscience des comportements qui préservent leur santé dans le respect d eux-mêmes, des autres et de l environnement. De l avis de tous, cette après-midi a été riche de rencontres et elle a été très appréciée. «C était trop cool!!!» ont conclu les collégiens. Remerciements sincères aux ESI de 2 A pour leur implication et aux collégiens pour leur participation. Auteurs : Michèle SOUETRE-DHENNE - Claudie ARGOUARCH-BRETON

8 BRÈVES ACTUALITÉS La semaine de la sécurité du patient 2015 Journée de dépistage du diabète et de l insuffisance rénale chronique 2015 Qualité Les évaluations externes du secteur médico-social Dans le numéro 41 de juin 2014 de Grand Angle, nous avions présenté l évaluation externe des unités médico-sociales, désormais obligatoire pour tous les établissements sociaux et médico-sociaux depuis la loi du 2 janvier 2002 rénovant l action sociale et médico-sociale. Depuis 2014, l actualité du secteur médico-social est largement concernée par les évaluations externes de plusieurs sites. Ainsi, la résidence de Bélizal, le FAM du Triskel, le SSIAD ont fait l objet d une évaluation externe en Cette année, c est au tour du CSAPA et de l Argoat. L évaluation externe s est articulée autour de quatre phases comportant une analyse documentaire, mais surtout des visites sur sites, des observations et des rencontres des professionnels, des familles et des personnes accueillies. Elle permet, par son regard extérieur, de mettre en avant les points forts et les nouveaux défis que doit relever la structure. Les constats établis lors de l évaluation externe de l EHPAD Bélizal, fin 2014 ont fait apparaitre un établissement ayant le souci d apporter une qualité et une sécurité des soins essentielle au bien-être des résidents. Cette démarche est soutenue par une politique de formation, de réflexions pluridisciplinaires et par les compétences et ressources apportées par le Centre Hospitalier des Pays de Morlaix. La Résidence de Bélizal déploie une politique volontariste d ouverture sur l extérieur tant sur le plan de la continuité des soins que sur le plan de l ouverture sur la cité. L animation est dans ce cadre un vecteur important d ouverture sur l environnement. L enjeu est de faire reconnaitre la spécificité de l EHPAD et de consolider les bonnes pratiques du «prendre soins» dans une approche HISTOIRE Un Médecin Morlaisien Docteur Jacques-Alexandre Le Jumeau de Kergaradec Issu de la noblesse d épée depuis presque neuf siècles, rien ne destinait cet orphelin de la Révolution à la médecine. Atavisme aidant, ce fils d un capitaine de canonniers, garde-côtes de Pontrieux, était plutôt «programmé» pour les ordres ou l armée. Mais la Révolution en décidera autrement. Né en 1787, il connut la détention en 1793, et perdit ses parents dans la tourmente révolutionnaire. Orphelin à l âge de neuf ans, il trouvera à s employer dès celui de onze, comme aide- chirurgien, auprès de Party et de Bouestard, à l hôpital de Morlaix. Il y restera jusqu à ses quinze ans, et entrepris par la suite des études médicales à Paris. bientraitante. Il s agit d ailleurs d un axe fort du projet de service en cours d élaboration. L appréciation globale issue de l évaluation externe du SSIAD du CHPM est également positive. Les droits et libertés individuels et collectifs des usagers sont respectés et les liens avec les intervenants extérieurs sont assurés (conventions, cahier de liaison). L effectif de l équipe soignante et sa stabilité (ancienneté moyenne supérieure à 5 ans) permettent une très bonne connaissance de chaque personne accompagnée. Le SSIAD s est engagé dans une démarche d amélioration continue de la qualité suite à la réalisation de l évaluation interne et à son engagement dans l élaboration du projet de service. Il bénéficie, de par son rattachement au Centre Hospitalier des Pays de Morlaix, d une culture de la qualité et de la gestion des risques qui reste à poursuivre par une informatisation de la gestion des dossiers de soins et la finalisation du projet de service. Enfin, pour le Triskel, l appréciation globale est également positive. Le foyer d accueil médicalisé Le Triskel s est engagé dans une démarche d amélioration continue de la qualité suite à la réalisation de l évaluation interne durant laquelle il s est efforcé de rendre la démarche collective et participative et de communiquer sur celle-ci. Il bénéficie, de par son rattachement au Centre Hospitalier des Pays de Morlaix, d une véritable culture de la qualité et de la gestion des risques. Les droits et libertés individuels et collectifs des usagers sont respectés et valorisés. Le foyer offre aux personnes accueillies un accompagnement de qualité. Dans cette optique, la démarche d amélioration continue de la qualité sera à poursuivre par la finalisation de l élaboration du projet de service et son pilotage ultérieur. En synthèse, les évaluations internes des structures médico-sociales témoignent d une prise en charge de grande qualité ainsi que d une profonde implication des personnels dans la démarche d amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins mise en œuvre dans leur structure. Les évaluations internes de l Argoat et du CSAPA sont en cours. Nous ferons part prochainement dans ces colonnes de leurs résultats. Auteur : AD ZARRELLA Sa thèse Soutenue en 1809, sa thèse, est une tentative de répondre aux questions qu il se pose. A t-il les qualités pour devenir médecin? Qu est-ce que la médecine? Intitulée «Dissertation sur la nécessité et la dignité de la médecine et les qualités nécessaires au médecin» (1), elle est introspective et puise dans l œuvre d Hippocrate. On y trouve des préceptes moraux comme «traiter également les pauvres et les riches, posséder des qualités de cœur (don de la nature), de la prudence de la discrétion, du courage, de l honneur, de la probité, une noble conduite pendant les épidémies», et un sens de la neutralité affective, «pour éviter avec le plus grand soin, que le malade sache ce qui se passe dans son âme.»,des qualités cognitives : intelligence, mémoire, jugement, notant au passage «une imagination nécessaire mais sans excès pour ne pas mettre ses opinions à la place des faits.» Il souligne également la nécessité de posséder une culture étendue : «une bonne éducation, le latin et le grec, toutes les sciences même celles qui paraissent le plus étrangères à son art, une bonne connaissance du cœur et quelques langues vivantes.» Mais, sa réflexion sur l ouïe du médecin et le cœur du patient orientera ses recherches a posteriori : - L ouïe, «qui lui fait entendre la crépitation d une fracture ou le son résultant de la crépitation d une cavité.» -Le cœur dont le médecin «doit avoir fait une étude approfondie du cœur humain dont la connaissance lui fournit dans sa pratique tant de données précieuses.» Son exercice : Médecin des pauvres Pendant une dizaine d années, il exercera dans l abnégation la plus Organisée chaque année au niveau national par le Ministère de la Santé, cette manifestation aura lieu du 23 au 27 novembre et concernera les sites de Morlaix, de Plougonven et l IFSI. Le thème «la sécurité des patients aux points de transition de leurs parcours de soins» est retenu pour cette année. Des sous-thèmes correspondant à des enjeux importants de sécurité aux points de transition sont également proposés (sans être exclusifs) : Lettre de liaison Conciliation médicamenteuse Identitovigilance. Cette année, le CHPM remettra en place la Chambre de la Qualité et de la Sécurité des Soins à l IFSI le 23 octobre, sur le site de Morlaix le 24 octobre et le 26 octobre pour le site de Plougonven. Une exposition sur l identitovigilance à l attention des personnels sera également mise en place. Une information sur le risque nutritionnel à destination des patients et de leur famille sera également réalisée par le Docteur JEGO et des diététiciennes. Elle comprendra une exposition dans le hall d accueil et des informations aux patients et visiteurs sur le dépistage et les conséquences de la dénutrition, ainsi que sur les solutions qui peuvent y être apportées (conseils diététiques, compléments nutritionnels oraux, nutrition artificielle). Une communication préalable dans la presse locale sera réalisée sur cette manifestation. La qualité et la sécurité des soins sont une préoccupation constante au CHPM. L exemple de la gestion du risque infectieux est à ce titre significatif avec plusieurs actions d information à l attention des patients et visiteurs déjà mises en place. Ainsi, chaque année a lieu autour du 5 mai la journée de promotion de l hygiène des mains : des ateliers pratiques, distributions d affichettes destinées aux usagers, formation/évaluation des personnels (SureWash) sont organisés par l EOH. Des distributeurs muraux de produit hydro-alcoolique accompagnés d une fiche explicative sont installés dans les chambres et couloirs de façon à impliquer les patients dans les efforts de lutte contre les infections associées aux soins, avec des adaptations propres à la Maternité et à la Pédiatrie. Un clip vidéo sur la friction désinfectante des mains a été réalisé dans un but de formation des soignants sur intranet, mais aussi de sensibilisation des usagers via l écran du hall totale. Médecin du bureau de la charité à Paris, il conduit, la nuit, une lanterne à la main, ses malades les plus graves à l hospice paroissial. À tel point, que le Maire lui écrit alors, qu il «se couvre de l ombre du mystère pour se dérober à la reconnaissance des malheureux.». L Académie de Médecine En 1821, il se présente à l Académie de Médecine introduit par Laennec et Lens. Il lit un mémoire sur l auscultation appliquée à la grossesse, décrivant avec précision les battements du cœur fœtal et quelques prolongements diagnostiques (2). Approuvée par l Académie, cette découverte déclencha l ire des obstétriciens, considérant là un braconnage sur leurs terres. On lui dit d abandonner «le hochet de l ignorance».on lui prête des «illusions acoustiques.» Et par-dessus le marché, la politique s en mêle. Bien que la mort de Napoléon, survenue en 1821, ai contribuée à la réconciliation entre royaliste libéraux, républicains et partisans de l Empire. Il reste au «Vicomte» beaucoup de fil à retordre. Offensé par les pamphlets, il provoque Dugès en duel, car il est le principal adversaire de ses recherches et le plus connu. Il y aura deux témoins. Pour Dugès ce sera Baudelocque, et pour lui ce sera Deneux, l accoucheur de la Duchesse de Berry. L arme sera le cylindre (ancêtre du stéthoscope), et le terrain, le cabinet médical de Kergaradec, où l on avait fait rentrer des femmes enceintes de huit mois. Et un mot d ordre «qui habet aures audiendi, audiat.». Et très vite Dugès, sous le regard des témoins, se déclare vaincu, et admet distinguer pour la première fois des «battements précipités et doubles», mais il minimisera cependant toujours cette découverte. Chaque année, la FHF, l ARS Bretagne et plusieurs associations d usagers s associent afin de sensibiliser la population de la région sur la nécessité d un dépistage du diabète et de l insuffisance rénale chronique. Cette manifestation prend la forme d informations de la part des associations d usagers sur ces maladies et leur prévention mais surtout de tests de dépistage réalisés, pour les personnes qui le souhaitent, au CHPM. Le résultat des prélèvements effectués leur est ensuite communiqué le jour même et, s il signale un risque face à ces maladies, leur est expliqué par un médecin. En 2015, cette manifestation aura lieu le 12 novembre au CHPM, site de Morlaix seulement, avec la participation active des élèves infirmiers de l IFSI. d accueil. Il a fait l objet d une sélection et d une projection au festival international des Très Courts durant une semaine en mai L EOH met aussi à disposition des équipes soignantes des fiches informatives pour faciliter la compréhension des patients sur la transmission de certains germes : bactérie multi-résistante, gale, ou sur des consignes comme le trousseau nécessaire à une hospitalisation, l interdiction d apporter des fleurs et de la nourriture, la préparation avant un acte chirurgical Vous pouvez retrouver ces outils sur la page Hygiène et Gestion du risque infectieux du site intranet de l établissement qui vient d être relookée ou sur Ennov. Lors d alertes épidémiques, les patients et visiteurs sont incités à respecter des règles d hygiène renforcées annoncées par des affiches à des endroits stratégiques : port de masque, report de visites, désinfection des mains Une page dédiée à la prévention des infections nosocomiales est intégrée dans le livret d accueil du CHPM. Elle a été rédigée en collaboration avec les représentants des usagers au CLIN (Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales) de l établissement, qui contribuent par leur participation active à cette instance, à l amélioration de la communication soignants-soignés. A suivre La découverte du battement du cœur fœtal, fut découverte à Confolens en 1650 par le Dr Philippe Le Goust qui écrivit en 1650 : «Le cœur bat comme un traquet de moulin». Mais une étude plus complète en revient à Alexandre Le Jumeau de Kergaradec, médecin morlaisien. Du fait des réticences de l époque elle s exporta, et se prolongea à l étranger, pour revenir en France tardivement. Mais Kergaradec, fidèle à la philosophie de sa thèse, n en voulut jamais à ses détracteurs et écrivit même au soir de sa vie «Dans les choses de ce monde, le plus souvent les améliorations ne peuvent considérées comme solidement établies que lorsqu elles ont été soumises à la pierre de touche de la contradiction. Or la contradiction peut bien retarder l adoption de vérités utiles. Elle ne saurait les empêcher de prévaloir définitivement.» (3) Sources Auteur : AD ZARRELLA - EOH Auteur : Bernard BINAISSE, Psychologue Secteur 5 (1) Jacques-Alexandre Le Jumeau de Kergaradec, Dissertation sur la nécessité et la dignité de la médecine et les qualités nécessaires au médecin. Présentée et soutenue à l Ecole de Médecine de Paris le 23 juin Consultable intégralement sur BIUM Santé. (2) Jacques-Alexandre Le Jumeau de Kergaradec, Mémoire sur l auscultation appliquée à l étude de la grossesse. Ed. Méquignon Marvis, Paris, (3) Cité par le Dr Henri Stofft, Kergaradec et Antoine Dugès, un duel médical en 1822, Communication présentée le 22 octobre 1983 à La Société Française d Histoire de la Médecine GRAND ANGLE N 46 - OCTOBRE 2015

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