LE MANIPULATEUR EN MÉDECINE NUCLÉAIRE. Julien CATRICE
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- Diane Ruel
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1 LE MANIPULATEUR EN MÉDECINE NUCLÉAIRE Julien CATRICE
2 PLAN Positionnement au sein de l imagerie médicale Radioprotection et médecine nucléaire. Déroulement des examens Procédures et contrôles.
3 PLAN Positionnement au sein de l imagerie médicale Radioprotection et médecine nucléaire. Déroulement des examens Procédures et contrôles.
4 Imagerie anatomique ou fonctionnelle. Imagerie anatomique Imagerie fonctionnelle
5 THYROÏDE NORMALE THYROÏDE PATHOLOGIQUE
6 Étude de plusieurs métabolismes d un même organe Au Neurolite technétié Maladie d Alzheimer Démence Au Datscan Iode 123 Maladie de parkinson Au Thallium Tumeurs cérébrales
7 ANATOMIQUE Radio Scanner IRM FONCTIONNELLE Scintigraphie Tep-scan IRM d activation Échographie
8 Utilisation différente des rayonnements TUBE DÉTECTEUR Radio et TDM Utilisation d un tube à rayons X
9 Utilisation différente des rayonnements A l arrêt du générateur: arrêt de l exposition
10 Utilisation différente des rayonnements Injection d un produit radioactif qui diffuse dans l organisme
11 Utilisation différente des rayonnements Après l injection : Le patient émet des rayonnements
12 Utilisation différente des rayonnements Détection des rayons gamma par la caméra
13 En radio : Exposition du patient (et potentiellement du manip) uniquement durant la réalisation de l examen. En scinti : Exposition du patient et du manip dès l injection et jusqu à élimination du produit.
14 En radio : Exposition du patient (et potentiellement du manip) uniquement durant la réalisation de l examen. En scinti : Exposition du patient et du manip dès l injection et jusqu à élimination du produit.
15 PLAN Positionnement au sein de l imagerie médicale Radioprotection et médecine nucléaire. Déroulement des examens Procédures et contrôles.
16 Qu est ce que la radioactivité? Atome = noyau + électrons Le noyau est composé de protons et de neutrons
17 Qu est ce que la radioactivité? Certains noyaux ont une structure instable, et ont tendance à se stabiliser. D où l émission de rayonnements par le noyau. Demi-vie : temps au bout duquel la moitié des atomes se sont stabilisés.
18 La radioactivité est définie par : Son rayonnement (gamma, beta+, beta- ou alpha) Sa demi-vie Son énergie
19 La radioprotection comment limiter l exposition du personnel? Choix du radio traceur Demi-vie du radio traceur courte Énergie faible Rayon gamma
20 La radioprotection comment limiter l exposition du personnel? Un principe fondamental : Écrans Temps Distance
21 Écrans : Vitres plombées dans les salles d examen Tabliers plombés Protèges-seringues
22 Les photons gamma déposent peu d énergie = parcours quasiment infini
23 Temps : Explications avant l administration Rapidité d exécution Limiter les contacts prolongés
24 Distance : Exposition inversement proportionnelle au carré de la distance : = A 2 mètres, l exposition est 4 fois inférieure qu à 1 mètre
25 Surveillance dosimétrique : Corps entier Dosimétrie passive : Extrémités Dosimétrie opérationnelle : Contrôle des urines tous les 6 mois
26 PLAN Positionnement au sein de l imagerie médicale Radioprotection et médecine nucléaire. Déroulement des examens Procédures et contrôles.
27 Administration d une molécule spécifique d un métabolisme, que l on couple à un isotope radioactif pour pouvoir étudier la fonction d un organe. Principe :
28 Principe : Cette molécule est appelée TRACEUR ou VECTEUR Il peut correspondre à une hormone, un anticorps, un médicament... Remarque : Certains isotopes sont à la fois traceur et marqueur (I131, Technétium )
29 Principe : L isotope radioactif est le MARQUEUR Le plus utilisé est le Technétium 99m (99m Tc) TRÈS PRATIQUE DEMI-VIE COURTE ÉNERGIE FAIBLE ÉMETTEUR GAMMA PEU CHER
30 Principe : La molécule n est présente qu à l état de «traces»
31 Principe : L ensemble est appelé un RADIOPHARMACEUTIQUE
32 CONTRE-INDICATIONS : Femmes enceintes Allaitement
33 Principe : La détection des rayons gamma se fait grâce à une gamma-caméra ou caméra à scintillations
34 Chronologie : ADMINISTRATION La plupart du temps par voie intraveineuse Mais aussi par voie digestive, pulmonaire, urinaire, lacrymale, sous-cutanée
35 Chronologie : ADMINISTRATION ATTENTE DIFFUSION dans l organisme Dépend de la rapidité du métabolisme cellulaire
36 ADMINISTRATION ATTENTE IMAGES Chronologie :
37 Chronologie : ADMINISTRATION ATTENTE IMAGES RÉSULTATS Peu de temps après réalisation des images, et le patient peut repartir avec pour seule préconisation de BOIRE plus que d habitude pour éliminer le produit plus rapidement.
38 Différents types d acquisitions Le délai entre l administration et la réalisation des images varie en fonction de ce que l on veut étudier : Soit tout de suite après l injection Soit après une attente variable selon l examen
39 DYNAMIQUE : Différents types d acquisitions
40 DYNAMIQUE : Différents types d acquisitions
41 Différents types d acquisitions DYNAMIQUE : Injection sous caméra Visualisation de l arrivée vasculaire Caméra immobile : réalisation de plusieurs images très courtes.
42 STATIQUE : Différents types d acquisitions
43 STATIQUE : Différents types d acquisitions
44 STATIQUE : Différents types d acquisitions
45 STATIQUE : Différents types d acquisitions
46 Différents types d acquisitions STATIQUE : Caméra immobile Une seule image plus ou moins longue Après un laps de temps variable
47 STATIQUE SYNCHRONISÉE: Différents types d acquisitions
48 Différents types d acquisitions STATIQUE SYNCHRONISÉE: Acquisition statique couplée à l ECG
49 Différents types d acquisitions BALAYAGE CORPS ENTIER : La caméra se déplace au dessus du patient Sommation des images au fur et à mesure
50 TOMOGRAPHIQUE : Différents types d acquisitions
51 TOMOGRAPHIQUE : Différents types d acquisitions
52 Différents types d acquisitions TOMOGRAPHIQUE : La caméra tourne autour du patient Images en coupes dans tous les plans
53 Différents types d acquisitions TOMOGRAPHIQUE SYNCHRONISÉE:
54 Différents types d acquisitions TOMOGRAPHIQUE SYNCHRONISÉE: Tomographie couplée à l ECG
55 IMAGERIE HYBRIDE TEMP-TDM: Différents types d acquisitions
56 IMAGERIE HYBRIDE TEP-SCAN: Différents types d acquisitions
57 IMAGERIE HYBRIDE TEP-IRM: Différents types d acquisitions
58 Facteurs de qualité des images Le taux de comptage : L image correspond à l enregistrement des photons émis par le radio traceur. La qualité de celle-ci dépend directement du «nombre de coups» enregistrés.
59 Facteurs de qualité des images Les examens scintigraphiques ont une durée de réalisation longue car le signal est faible : 3 possibilités pour augmenter le signal : Augmenter la dose administrée (! Niveau de Référence Diagnostiques- NRD IRSN) Augmenter la durée d acquisition Détecteurs au plus proche du patient
60 Facteurs de qualité des images Immobilité du patient : Bon compromis entre durée d acquisition et confort du patient
61 Facteurs de qualité des images La résolution spatiale : Elle dépend directement de la matrice utilisée Plus les pixels sont GROS, PLUS il y aura de signal par pixel, mais DIMINUTION de la résolution spatiale. Plus les pixels sont PETITS, MOINS il y aura de signal par pixel, mais AUGMENTATION de la résolution spatiale Si on veut augmenter la résolution spatiale, il faut augmenter la matrice, mais il faut aussi augmenter le temps d acquisition
62 Facteurs de qualité des images Un bon examen est donc un juste milieu entre la DOSE ADMINISTRÉE, LE TEMPS D ACQUISITION, LA MATRICE et surtout l IMMOBILITÉ du patient
63 PLAN Positionnement au sein de l imagerie médicale Radioprotection et médecine nucléaire. Déroulement des examens Procédures et contrôles.
64 Procédures et contrôles : La radioactivité impose une gestion particulière très stricte : Gestion et traçabilité des sources radioactives Préparation des produits Contrôles de qualité
65 Procédures et contrôles : Gestion des sources radioactives : ARRIVÉE UTILISATION DÉCROISSANCE ÉLIMINATION Depuis leur arrivée dans le service jusqu à leur élimination, les sources sont enregistrées dans une base de données et suivies. On doit pouvoir savoir à tout moment quel est le radio pharmaceutique injecté à un patient.
66 Procédures et contrôles : Gestion des sources radioactives : Après l utilisation il reste toujours des déchets radioactifs Décroissance dans un local adapté pendant 10 périodes. Les poubelles sont alors éliminées comme des déchets hospitaliers «normaux» Les générateurs sont recyclés.
67 Procédures et contrôles : Préparation des produits : Tous les radio-pharmaceutiques se préparent au labo «chaud» dans un enceinte plombée appelée SORBONNE. Un des manips prépare tous les produits de la journée Myoview pour scinti myocardique Élution du générateur Tc 99m libre Ostéocis pour les os
68 Procédures et contrôles : Contrôles des installations Gamma caméras : uniformité, centre de rotation... Activimètre : précision et calibration Contrôle de contamination des surfaces
69 CONCLUSION PRÉPARATION DES PRODUITS PRISE EN CHARGE DU PATIENT MANIPS GESTION DES SOURCES RÉALISATION DES EXAMENS CONTRÔLES DES INSTALLATIONS
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