A. Cas cliniques. Photo. 5 : autre vue de cette plaie, même jour. Photo. 4 : plaie à J0 du traitement avec URGOTUL ND

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Valentin Lavoie
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A. Cas cliniques Cas Cans Apple est un boxer mâle de 7 ans présentant à l extrémité distale du métatarse une récidive de carcinome épidermoïde.

Malgré la mise en place d un lambeau cutané par tunnelisation, une plaie reste à traiter sur la face plantaire du membre. Photo. 4 : plaie à J0 du traitement avec URGOTUL ND Photo.

La combinaison de ces deux vues est nécessaire pour apprécier la totalité de cette plaie.

1 A. Cas cliniques Cas Cans Apple est un boxer mâle de 7 ans présentant à l extrémité distale du métatarse une récidive de carcinome épidermoïde. L amputation du doigt touché est réalisée ainsi qu une exérèse large des lésions cutanées. Malgré la mise en place d un lambeau cutané par tunnelisation, une plaie reste à traiter sur la face plantaire du membre. Photo. 4 : plaie à J0 du traitement avec URGOTUL ND Photo. 5 : autre vue de cette plaie, même jour Les photographies 4 et 5 montrent deux vues de la plaie restant 12 jours après la greffe. La combinaison de ces deux vues est nécessaire pour apprécier la totalité de cette plaie. La détersion de la plaie est achevée et sa surface est déjà recouverte d un tissu rose et à l aspect bourgeonnant : le tissu de granulation. A partir de ce jour, on utilise URGOTUL ND pour le traitement à plat de la plaie. Photo. 6 : plaie au 11 ème jour du traitement avec URGOTUL ND (face) Sur la photographie 6, on voit clairement qu une zone rose pâle est apparue au bord de la plaie : ce n est plus du tissu de granulation, mais de l épithélium néoformé qui a recouvert celui-ci. La progression de la cicatrisation est très satisfaisante à cette étape du traitement.

Photo. 7 : plaie au 11 ème jour du traitement avec URGOTUL ND (profil rapproché) La photographie 7 permet de mieux visualiser le caractère bourgeonnant du tissu de granulation.

Il faut surveiller ce bourgeonnement afin qu il ne devienne pas excessif et ne vienne pas entraver la cicatrisation. Photo.

9 : plaie au 16 ème jour de traitement avec URGOTUL ND (face) 5 jours plus tard, on peut constater que le néo-épithélium a considérablement progressé : alors que sur la vue de profil, au

2 Photo. 7 : plaie au 11 ème jour du traitement avec URGOTUL ND (profil rapproché) La photographie 7 permet de mieux visualiser le caractère bourgeonnant du tissu de granulation. Sur cette vue, on voit beaucoup moins de néo-épithélium : seules quelques plages blanchâtres en bordure de la plaie sont à noter. Il faut surveiller ce bourgeonnement afin qu il ne devienne pas excessif et ne vienne pas entraver la cicatrisation. Photo. 8 : plaie au 16 ème jour de traitement avec URGOTUL ND (profil) Photo. 9 : plaie au 16 ème jour de traitement avec URGOTUL ND (face) 5 jours plus tard, on peut constater que le néo-épithélium a considérablement progressé : alors que sur la vue de profil, au 9 ème jour, seul un liséré rose pâle apparaissait, au 14 ème jour, on peut constater la présence d une large bordure d épithélium néoformé (la moitié de la largeur de la plaie à cet endroit). On peut noter que ce tissu est quasiment absent en partie distale de la plaie, ce qui est peut être imputable à la présence à cet endroit de l articulation métatarsophalangienne et aux tensions que ses mouvements créent au sein de la plaie.

encore diminué grâce à la progression du néo-épithélium qui, à ce stade de la

11 : plaie au 31 ème jour du traitement avec URGOTUL ND (profil) 12 : plaie au 31 ème

traitement montrent que la contraction de la plaie a eu lieu : on peut voir les plis

Cette plaie va désormais finir de cicatriser par épithélialisation sous URGOTUL ND.

3 Photo. 10 : plaie au 24 ème jour du traitement avec URGOTUL ND La surface de la plaie a encore diminué grâce à la progression du néo-épithélium qui, à ce stade de la cicatrisation, est également présent dans la partie distale de la plaie. Photo. 11 : plaie au 31 ème jour du traitement avec URGOTUL ND (profil) Photo. 12 : plaie au 31 ème jour du traitement avec URGOTUL ND (face) Les photographies du 31 ème jour de traitement montrent que la contraction de la plaie a eu lieu : on peut voir les plis cutanés convergents vers la lésion résiduelle. Cette plaie va désormais finir de cicatriser par épithélialisation sous URGOTUL ND. Cas Esteves Photo. 14 : J2 Photo. 13 : J0 Doudou est un chat mâle européen, non castré, de 6 ans. Suite à une fugue et probablement à une bagarre ou un accident de la voie publique, il présente une plaie nécrotique du jarret G. Le

membre est douloureux et sa mobilité est réduite. Un test sanguin révèle que ce chat n est porteur ni du Virus de l Immunodépression Féline, ni de celui de la leucose féline.

Une vue médiale révèlerait que la perte de substance intéresse également la face médiale du tarse.

On évaluera donc la cicatrisation de manière qualitative uniquement.

4 membre est douloureux et sa mobilité est réduite. Un test sanguin révèle que ce chat n est porteur ni du Virus de l Immunodépression Féline, ni de celui de la leucose féline. La photographie 13 montre une vue latérale de la plaie le jour de l accident. Elle montre une perte de substance cutanée importante mettant à nu les saillies osseuses du tarse. Une vue médiale révèlerait que la perte de substance intéresse également la face médiale du tarse. La localisation de cette plaie ne permet pas les mesures de surface au cours de la cicatrisation car le relief induirait un biais trop important. On évaluera donc la cicatrisation de manière qualitative uniquement. Une détersion puis un parage de la plaie sont réalisés sous anesthésie générale puis, pendant 2 jours, la détersion est poursuivie sous pansement en utilisant comme première couche un hydrocolloïde : l ALGOPLAQUE ND. La photographie 14 montre l aspect de la plaie au retrait de ce pansement : la surface est beaucoup plus régulière, les tissus présents paraissent sains et par endroits, la plaie bourgeonne déjà. Par la suite, les pansements vont être réalisés avec de l URGOTUL ND. Photo. 15 : J5 Photo. 16 : J7 Photo. 17 : J13 Les pansements sont désormais changés tous les deux à quatre jours, selon l évolution de la plaie et la quantité d exsudats. A J5, la plaie est propre mais du tissu recouvrant la malléole externe a disparu, signant probablement la fin de la détersion dans cette zone. Le tissu de granulation a un aspect satisfaisant, tout comme à J7. A ce moment là, on peut voir que le bourgeonnement a recouvert la malléole externe, ce qui montre la prolifération de ce tissu. A J13, une très petite partie de la pointe du calcanéum reste à nu : une semaine plus tard, tout l os est revêtu d un tissu de granulation sain.

commençait à s estomper, ce qui est encore plus visible à J20.

permettre l épithélialisation à partir des berges de la plaie.

recouvrement de la plaie par le néo-épithélium a peu progressé.

stimulent trop la plaie et la rendent atone. Photo. 21 : J42 Photo.

une greffe de peau sur le tarse : un lambeau axial saphène réverse est

5 Photo. 18 : J20 Photo. 19 : J40 A partir de J7, la limite entre la peau et le tissu cicatriciel commençait à s estomper, ce qui est encore plus visible à J20. Cela est dû au comblement de la plaie par le tissu de granulation qui va permettre l épithélialisation à partir des berges de la plaie. Néanmoins, on constate qu à J40, soit 20 jours plus tard, le recouvrement de la plaie par le néo-épithélium a peu progressé. Ce retard de cicatrisation est imputable aux mouvements articulaires qui stimulent trop la plaie et la rendent atone. Photo. 21 : J42 Photo. 20 : J40 Cette absence d évolution justifie la décision de procéder à une greffe de peau sur le tarse : un lambeau axial saphène réverse est réalisé (résultat visible sur la photographie 20). On continue à recouvrir tout le tarse d URGOTUL ND afin de favoriser la prise du greffon. Photo. 22 : J47 Photo. 23 : J54

6 A J47, on voit que la plaie cicatrise avec d une fine croûte. Une semaine plus tard, la plaie de la face plantaire est cicatrisée et il ne reste qu un bourgeon charnu sur le sommet du tarse. Cas Garrigues Evolution de la surface de la plaie traitée par URGOTUL ND plaie 1 (antérieur) plaie 2 (cuisse) Plaies 1+2 Surface de la plaie (en cm2) 25,00 20,00 15,00 10,00 5,00 0, Temps (en jours) Iodz est une chienne boxer de 7 ans. Déjà opérée d un mastocytome de l encolure gauche en avril 2002, elle présente une récidive sur la face interne du jarret gauche et au dessous du coude gauche en novembre Une exérèse large de ces masses est effectuée avec mise en place d un lambeau axial sur l antérieur et incisions de relâchement sur le postérieur. De l URGOTUL ND a été utilisé comme première couche du pansement posé sur la plaie suite à la chirurgie cutanée. Deux jours après la chirurgie, au moment du changement de pansement, on constate un début de nécrose de l épiderme à l extrémité du lambeau cutané. Le traitement à l URGOTUL ND est maintenu sur le lambeau. Au 7 ème jour après la chirurgie, une déhiscence des sutures apparaît au point de rotation du lambeau. Une cicatrisation à plat est donc envisagée pour la plaie ainsi formée.

Photo. 24 : plaie de l antérieur 8 jours après sa Photo.

écartement des berges de la plaie à cause de l élasticité de la peau.

Les deux plaies présentent une surface irrégulière, de couleur hétérogène.

26 : plaie face interne de la cuisse 11 jours après sa Photo. 27 : plaie de l antérieur 11 jours après sa Trois jours après, le pansement est changé.

7 Photo. 24 : plaie de l antérieur 8 jours après sa Photo. 25 : plaie face interne de la cuisse au 8 jours après sa La photographie 24 montre la plaie à 15 jours après l intervention ; elle a sa taille maximale après écartement des berges de la plaie à cause de l élasticité de la peau. La photographie 25 montre la plaie située à la face interne de la cuisse ; cette plaie résulte d une déhiscence des sutures. Les deux plaies présentent une surface irrégulière, de couleur hétérogène. Cela leur donne un aspect «sale» : la détersion va être réalisée sous pansement en utilisant de l ALGOPLAQUE ND comme première couche. Photo. 26 : plaie face interne de la cuisse 11 jours après sa Photo. 27 : plaie de l antérieur 11 jours après sa Trois jours après, le pansement est changé. Le tissu de granulation s est mis en place au fond des plaies : il a une apparence bien lisse et rouge. Les bourgeons charnus remplissent la plaie de l antérieur : sa profondeur s est considérablement réduite. La plaie est entourée d un liseré gris constitué de tissu cutané cicatriciel. La surface luisante atteste de la présence d exsudats, en faible quantité néanmoins. La plaie de la cuisse reste encore profonde mais son aspect est celui d une plaie saine. La suite du traitement pour les deux plaies est réalisé avec de l URGOTUL ND.

Photo. 28 : plaie de l antérieur 21 jours après sa Photo.

pansements ont été changés tous les 3 à 4 jours ; de

les effets conjugués de la contraction et de l

8 Photo. 28 : plaie de l antérieur 21 jours après sa Photo. 29 : plaie face interne de la cuisse 21 jours après sa Les pansements ont été changés tous les 3 à 4 jours ; de nouvelles photographies ont été prises 10 jours après les précédentes. La surface des plaies s est considérablement réduite sous les effets conjugués de la contraction et de l épithélialisation. Photo. 30 : plaie face interne de la cuisse 27 jours après sa Photo. 31 : plaie de l antérieur 27 jours après sa

Les photographies 30 à 33 sont des clichés de la fin de la

9 Photo. 32 : plaie de l antérieur 36 jours après sa Photo. 33 : plaie de la face interne de la cuisse 36 jours après sa Les photographies 30 à 33 sont des clichés de la fin de la cicatrisation. A J27 déjà, la cicatrisation est déjà quasiment terminée.

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