Rapport de stage. "Produits financiers en temps discret : simulation et couverture"

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Rapport de stage. "Produits financiers en temps discret : simulation et couverture""

Transcription

1 Université Joseph Fourrier Département Licence Sciences & Technologies Rapport de stage "Produits financiers en temps discret : simulation et couverture" Anne-Laure Ducrocq Laboratoire d accueil : Laboratoire Jean Kuntzmann Directeur du laboratoire : Eric Bonnetier Maître de stage : Jérôme Lelong L1 Mathématiques-Informatique Juin 2013

2 Remerciements Je tiens dans un premier temps à remercier Bernard Ycart pour son soutien, son entière confiance à mon égare et enfin pour sa coopération. Ainsi que Patricia Cajot, responsable des stages d excellence du DLST, qui a permis la réalisation de ce stage d un point de vue administratif. Je remercie aussi tout particulièrement Jérome Lelong, mon maître de stage au sein du labo de Maths Financières qui a su repérer mes difficultés dues à mes connaissances restreintes et ainsi adapter le stage à mon niveau. Je suis tout à fait consciente du temps et de la patience que M. Lelong et M.Ycart m ont accordée. 2

3 Sommaire I Introduction 9 II Le modèle de Cox, Ross et Rubinstein 11 1 Présentation Un exemple concret : le raffineur qui doit acheter des barils de pétrole La problèmatique des options Hypothèses et notations du modèle CRR But : trouver une stratégie Modèle à une période Cas d une option d achat (CALL) Calcul de E[V 1 (Φ)] Système d équation solution Cas d une option de vente (PUT) Calcul de E[V 1 (Φ)] Système d équation solution Comparaison CALL vs PUT Modèle à deux périodes Cas d une option d achat (CALL) Résolution de φ 0 2 et φ Résolution de φ 0 1 et φ Vérification de la stratégie sous Scilab Cas d une option de vente (PUT) Résolution de φ 0 2 et φ Résolution de φ 0 1 et φ Vérification de la stratégie sous Scilab Cas particulier : non modification de la répartition du portefeuille Cas général : Modèle à N périodes 30 5 Etude asymptotique 31 3

4 A propos du LJK 4

5 Le laboratoire Jean Kuntzmann est un laboratoire de Mathématiques Appliquées et d Informatique. Il doit son nom à Jean Kuntzmann ( ) pionnier de l informatique et des mathématiques appliquées à Grenoble et pionnier du décloisonnement des sciences numériques vers l industrie et les autres disciplines. Il regroupe des équipes de cultures assez différentes (dont 7 de l INRIA) : mathématiciens, numériciens, spécialistes de l informatique graphique, du traitement d images et de vision par ordinateur. Cette diversité favorise des interactions très riches autour de la modélisation numérique et du calcul, où les enjeux sont la complexité des systèmes (multi-échelles, multi-physiques), les données massives, le calcul temps réel. Le LJK joue aussi un rôle d interface vers d autres disciplines : les modèles et algorithmes qui y sont développés trouvent des applications dans les domaines de l environnement, des nanosciences, de la biologie, des mathématiques financières, de la synthèse d images et des sciences sociales. Le laboratoire est structuré en 3 départements : - Géométrie-Image regroupe des équipes de modélisation géométrique, de traitement, d analyse et de synthèse d images et de vidéos et vision par ordinateur. - Modèles et Algorithmes Déterministes centre ses activités sur la modélisation (par systèmes dynamiques, par équations aux dérivées partielles) et sur des outils pour le calcul numérique et symbolique. - Probabilités/Statistique regroupe quant à lui des probabilistes, statisticiens et spécialistes de l analyse des données et du traitement du signal. 5

6 Département Géométrie-Image Le département Géométrie-Image développe des recherches en Modélisation Géométrique, Analyse d Image, Informatique Graphique et Vision par ordinateur. Les recherches poursuivies ont pour cadre commun le traitement informatique de la géométrie et des images. Les applications incluent les systèmes informatiques de conception géométrique pour l industrie manufacturière, la création de films d animation pour l industrie du loisir, ou encore l indexation et la fouille de grandes banques d images pour les technologies de l information et de la communication. Ce regroupement d expertises informatiques en synthèse et analyse d image, vision et géométrie est rare et constitue un creuset idéal pour le développement de recherches innovantes vers une insertion totale de la géométrie 3D et des images dans la Société de l Information. Ce département est consitué des équipes suivantes : ARTIS Acquisition, Représentation et Transformations pour l Image de Synthèse (projet IN- RIA) IMAGINE Modélisation Intuitive et Animation pour les Mondes 3D Interactifs et les Environnements Narratifs (projet INRIA) LEAR Apprentissage et Reconnaissance en Vision (projet INRIA) MGMI Modélisation Géométrique et Multirésolution pour l Images PERCEPTION Interpretation et Modelisation d Images et Vidéos (projet INRIA) MORPHEO Capture et analyse de formes en mouvement (projet INRIA) 6

7 Département Modèles et Algorithmes Déterministes Le département MAD regroupe les chercheurs qui développent des outils numériques et symboliques pour la résolution d équations différentielles ordinaires ou d équations aux dérivées partielles et pour l optimisation. Le département est structuré en 4 équipes : BIPOP : Modélisation, simulation et commande des systèmes dynamiques non réguliers, optimisation non-différentiable (projet INRIA) CASYS : Calcul exact, analyse et contrôle de systèmes dynamiques hybrides (symboliques/exacts/numériques) EDP : Modélisation, analyse et calcul scientifique appliqué aux sciences du vivant et aux sciences des matériaux MOISE : Méthodes mathématiques et numériques, calcul scientifique pour la modélisation directe et inverse en géophysique (projet INRIA) STEEP : Soutenabilité, Territoire, Environnement, Economie et Politique 7

8 Département Probabilités/Statistique Le département Probabilités et Statistique regroupe les chercheurs qui travaillent en probabilités, statistique, mathématiques financières et traitement du signal et de l image. Le département est structuré en six équipes : -MS3 Méthodologie Statistique et Sciences Sociales -FIGAL Fiabilité et Géométrie Aléatoire -MISTIS Modélisation et Inférence de phénomènes aléatoires complexes et structurés (projet INRIA) -IPS Inférence Processus Stochastiques -SAM Statistique Apprentissage Machine -MATHFI Mathématiques financières MATHFI La gestion des risques financiers est devenue une préoccupation majeure des banques, assurances, énergéticiens et autres entreprises exposées aux variations des marchés financiers. Ces phénomènes aléatoires sont de nature complexe, car ils mettent souvent en jeu des variables de grande dimension avec des dépendances peu simples. L équipe MATHFI étudie la modélisation/calibration de ces phénomènes complexes par des processus stochastiques, leur simulation afin d avoir une perception dynamique des risques futurs, leur analyse mathématique et numérique. La formalisation mathématique des problèmes de couverture, de liquidité, d imperfection de marchés, de risques extrêmes est aussi au cœur de nos préoccupations. Les compétences scientifiques de l équipe portent sur : -les processus stochastiques markoviens -les équations aux dérivées partielles associées -les méthodes numériques probabilistes dont celles de Monte Carlo -le calcul de Malliavin -le calcul parallèle pour la finance Ces compétences permettent de relever des enjeux en gestion du risque et calculs temps réel, en résolvant des problèmes de calcul de prix d actifs complexes, d optimisation de portefeuilles, d évaluation de risques extrêmes... cela s applique au secteur de la finance, de l assurance et des marchés énergétiques. 8

9 Première partie Introduction 9

10 Etudiante en Licence 1 de Mathématique et d Informatique (MIN) à l Université Joseph Fourier de Grenoble, j ai effectué dans le cadre de ma formation un stage d excellence dans ce dernier département de Probabilités et Statistique, en particulier dans l équipe de MATHFI. Lorsque je recherchais un stage, beaucoup de ceux proposés m ont attirée. Mais quand j ai aperçu sur le site de l ENSIMAG la spécialité d ingénierie financière, cela m a immédiatement interpellée. Pourtant je ne connaissais pas du tout ce milieu mais c est justement pour cette raison que j ai voulu postuler. Effectivement, les autres applications mathématiques sont plus concrètes dans notre perception de 1ère année. Les mathématiques financières sont une branche des mathématiques appliquées ayant pour but la modélisation, la quantification et la compréhension des phénomènes régissant les marchés financiers. Elles utilisent principalement des outils issus de l actualisation, de la théorie des probabilités, du calcul stochastique, des statistiques et du calcul différentiel. Faire un stage dans ce domaine s est avéré particulièrement difficile, autant d un point de vue purement mathématique que d un point de vue finance. C est pourquoi, au début de mon stage j ai du me concentrer sur l apprentissage théorique de ces notions. Ensuite, mon maitre de stage, M. Lelong, a pris du temps pour adapter le sujet de mon stage à mon niveau de connaissances. Nous nous sommes alors concentrés sur le modèle de Cox, Ross et Rubinstein (noté CRR). Pour commencer, j ai étudier ce modèle à seulement une puis deux périodes avant de pouvoir généraliser les notions au cas de N périodes. Au fur et à mesure, j ai fait des simulations grâce au logiciel libre de calcul numérique Scilab pour entre autres vérifier mes calculs. 10

11 Deuxième partie Le modèle de Cox, Ross et Rubinstein 11

12 Chapitre 1 Présentation Ce modèle binomial fournit une méthode numérique pour l évaluation des options. Il a été proposé pour la première fois par Cox, Ross et Rubinstein en Il s agit d un modèle discret pour la dynamique du sous-jacent. L évaluation de l option est calculée par application de la probabilité risque-neutre pour laquelle les prix actualisés sont des martingales (notion mathématique difficile que nous n aborderons pas). La méthode binomiale, pour valoriser les options, est très largement utilisée car elle est capable de prendre en compte un nombre important de conditions pour lesquelles l application d autres modèles n est pas aisée. Cela vient en grande partie du fait que la méthode binomiale prend en compte les variations de l actif sous-jacent (contrairement aux autres méthodes qui ne prennent en compte qu un point fixe). Par exemple la méthode binomiale est utilisée pour les options américaines (celles-ci peuvent être exercées à tout moment) et les options des Bermudes (celles-ci peuvent être exercées à différents moments). La méthode binomiale est de plus mathématiquement relativement simple et peut être facilement programmée en logiciel (ou éventuellement sur une feuille de calcul). Bien que plus lente que la méthode de Black-Scholes, la méthode binomiale est considérée comme plus précise, particulièrement pour les options à long terme et les options sur titre versant des dividendes. C est pourquoi il existe plusieurs versions du modèle binomial qui sont utilisées par les personnes travaillant sur le marché des options. Pour les options comportant plusieurs sources d incertitudes ou pour les options complexes l application de la méthode binomiale en «arbre» présente des difficultés et n est pas pratique. Dans ces cas-là il vaut mieux utiliser la Méthode de Monte-Carlo. Le but est de comprendre le principe de la couverture ou réplication de produits financiers dans ce modèle. John C.Cox, Stephen A.Ross, Mark E.Rubinstein 12

13 1.1 Un exemple concret : le raffineur qui doit acheter des barils de pétrole Nous allons tout d abord commencer par étudier un exemple concret afin de comprendre l utilité de ce modèle. Imaginons un raffineur ABC qui, au 1er janvier, sait que, pour son activité, il devra acheter au 30 juin de barils de pétrole brut. Ce jour-là, le 1er janvier, le pétrole brut s échange sur le marché à 50$ par baril. Or, ABC anticipe une forte reprise économique ayant pour conséquence une hausse des prix du pétrole. Au-delà de 60$ par baril, ABC commence à perdre de l argent. Il décide donc d utiliser sa trésorerie pour acheter de calls de prix d exercice 60$ de date d échéance le 30 juin, et de prime 2$ par baril. Que va-t-il se passer au 30 juin? Il aura la possibilité d exercer ou non ses calls. Cas 1 : le pétrole brut s échange à 40$ par baril. Le scénario anticipé par ABC ne s est pas réalisé, et le call n a plus aucune valeur. ABC abandonne l option. Le bilan financier de l opération est une perte de $. ABC va pouvoir acheter son pétrole sur le marché à 40$ par baril, et aura dépensé au total 42$ par baril pour cela. Cas 2 : le pétrole brut s échange à 55$ par baril. Le scénario anticipé par ABC s est en partie réalisé, mais le call n a plus aucune valeur puisque le prix d exercice est supérieur au prix du marché : ce cas est en fait équivalent au précédent. ABC abandonne l option. Le bilan financier de l opération est une perte de $. ABC va pouvoir acheter son pétrole sur le marché à 55$ par baril, et aura dépensé au total 57$ par baril pour cela. Cas 3 : le pétrole brut s échange à 80$ par baril. L anticipation d ABC s est réalisée. Celui-ci va exercer son call : il va donc pouvoir acheter barils à 60$ et, ainsi, limiter ses pertes. Il aura dépensé au total 62$ par baril pour cela. S il avait dû s approvisionner sur le marché, il aurait payé 80$ par baril, soit une économie de 18$ par baril. Le raffineur ABC a donc protégé son approvisionnement contre une hausse trop importante pour lui du prix du pétrole brut. En revanche, cette assurance a un coût. À lui de décider si ce dernier est intéressant pour lui ou pas... 13

14 1.2 La problèmatique des options Une option sur un actif S de maturité N est une assurance qui donne à son détenteur le droit, et non l obligation d acheter (resp. de vendre) une certaine quantité d actif financier S à une date convenue (l échéance N) et à un prix fixé d avance par le contrat (K). Le vendeur d une option d achat (resp. de vente) s engage à donner au détenteur du contrat la somme (S N K) + (resp. (K S N ) + ). La description précise d une option se fait à partir de : -La nature de l option : Call (pour une option d achat) ou Put (pour une option de vente). -L actif sous-jacent -Le montant : la quantité d actif sous-jacent à acheter ou à vendre -Le prix d exercice qui est le prix fixé d avance auquel se fait la transaction en cas d exercice de l option. -L échéance, qui limite la durée de vie de l option : si l option peut être exercée à nimporte quel instant avant l échéance, on parle d option américaine, si l option ne peut être exercée qu à l échéance, on parle d option européenne. -Le prix de l option elle-même appelé prime. Il faut bien retenir que le détenteur n est pas obligé d exercer son option. Effectivement, si le prix de son actif à la date N est inférieur au prix d exercice, il ne va pas avoir besoin de l exercer. 14

15 Dans le cas d un call européen, soit S n le cours de l action à la date n. Il est clair que si, à l échéance N, le cours S N est inférieur au prix K, le détenteur de l option n a aucun intérêt à l exercer. Par contre, si S N > K, l exercice de l option permet à son détenteur de faire un profit égale à S N K en achetant l action au prix K et en la revendant sur le marché au cours S N. On voit qu à l échéance la valeur du Put est donné par la quantité : (S N K) + = max(s N K, 0) Pour le vendeur de l option, il s agit, en cas d exercice, d être en mesure de fournir une action au prix K et donc de pouvoir produire à l échéance N une richesse égale à (S N K) +. Au moment de la vente de l option (n=0), le cours S N est donc inconnu et 2 questions se posent : 1. Combien faut-il faire payer à l acheteur de l option, comment évaluer à l instant n=0 une richesse (S N K) + disponible à la date N? C est le problème du PRICING. 2. Comment le vendeur, qui touche la prime à n=0 parviendra-t-il à produire la richesse (S N K) + à la date N? C est le problème de la COUVERTURE. 1.3 Hypothèses et notations du modèle CRR On se place dans un marché idéalisé en faisant les 3 hypothèses économiques suivantes : Le marché est sans friction Il y a Absence d Opportunité d Arbitrage : il est impossible de faire des profits sans prendre de risques Les investisseurs sont insatiables Par ailleurs : On se place en temps discret On suppose qu il n y a qu un seul actif à risque noté S n à l instant n. On suppose qu il n y a qu un seul actif sans risque de rendement certain R sur une période noté Sn. 0 Sn 0 = (1 + R) n où R > 0 représente le taux d intérêt sur une période. Sn 0 correspond à la somme obtenue à l instant n pour un investissement de 1 à n = 0. C est à dire que si l on place x au taux R à l instant n, on obtient (1 + R)x à l instant n + 1. L évolution du cours d un actif est modélisée par la suite de variables aléatoires discrètes (S n ) 0 n N définie par : S n+1 = { S n (1 + b)avec probabilité p S n (1 + a)avec probabilité 1-p où 1 < a < b et p [0; 1]. On définit également la suite des rendements (T n ) n 1 par T n = Sn S n 1. 15

16 En introduisant une suite de variables aléatoires indépendantes et identiquement distribuées (i.i.d) (Y i ) 1 i N selon la loi de Bernoulli de paramètre p à valeurs dans {1 + a, 1 + b}, on peut écrire S n+1 = S n Y n+1. Voici ci-dessous l arbre probabilisé qui représente les évolutions possibles du cours S n à chaque instant t de S 0 à S 3. Il est important de remarquer que si le cours augmente puis diminue, sa valeur est identique s il diminue puis augmente. 16

17 Calculs d espérances : E[(1 + R) (n+1) S n+1 S n ] = (1 + R) (n+1) E[S n+1 S n ] = (1 + R) (n+1) E[S n Y n+1 S n ] = (1 + R) (n+1) S n E[Y n+1 S n ] = (1 + R) (n+1) S n E[Y n+1 ] = (1 + R) (n+1) S n [p(1 + b) + (1 p)(1 + a)] E[(1+R) 1 T n+1 S n ] = (1+R) 1 E[T n+1 S n ] = (1+R) 1 E[ S n+1 S n S n ] = (1+R) 1 E[ S n Y n+1 S n S n ] = (1+R) 1 E[Y n+1 S n ] = (1+R) 1 E[Y n+1 ] = (1+R) 1 [p(1+b)+(1 p)(1+a)] = E[(1+R) 1 T n+1 ] Relation entre p, R, a et b pour que E[(1 + R) (n+1) S n+1 S n ] = (1 + R) n S n : E[(1 + R) (n+1) S n+1 S n ] = (1 + R) n S n (1 + R) (n+1) S n [p(1 + b) + (1 p)(1 + a)] = (1 + R) n S n p(1 + b) + (1 p)(1 + a) = 1 + R pb + (1 p)a = R R est donc une combinaison convexe de a et b donc R ]a; b[ De plus, on obtient : p = R a b a Sous cette condition, on observe que E[T n+1 S n ] = 1 + R 17

18 1.4 But : trouver une stratégie On appelle stratégie toute suite de variables aléatoires Φ = (φ 0 n, φ n ) 0 n N telles que : φ 0 0 et φ 0 soient des quantités déterministes à n > 0 fixé, les variables aléatoires φ 0 n et φ n ne dépendent que de l information jusqu à l instant n 1. Pour tout n < N, φ 0 n+1sn 0 + φ n+1 S n = φ 0 nsn 0 + φ n S n Cette dernière condition s appelle condition d autofinancement qui interdit de réinjecter de l argent supplémentaire à toute date n > 0. La variable φ 0 n (resp. φ n ) représente la quantité d actif Sn 0 (resp. S n ) détenus à l instant n. La valeur à l instant n de cette stratégie sera notée V n (Φ) et vaut : V n (Φ) = φ 0 ns 0 n + φ n S n Remarque : La composition du portefeuille à l instant n est décidée à l instant n 1. Le but de la suite de cette présentation du modèle CRR est donc de comprendre comment on peut construire une stratégie Φ telle que V N (Φ) = (S N K) + dans le cas d une option d achat (resp. V N (Φ) = (K S N ) + dans le cas d une option de vente). Une stratégie de valeur finale (S N K) + (resp. (K S N ) + ) s appelle stratégie de couverture pour l option d achat (resp. de vente). 18

19 On peut observer une relation intéressante entre V n et V n 1 si on calcule l espérance suivante : E[(1 + R) -n V n (Φ) (S 0, S 1,..., S n 1 )] E[(1+R) n V n (Φ) (S 0, S 1,..., S n 1 )] = (1+R) n E[V n (Φ) S n 1 ] = (1+R) n E[φ 0 ns 0 n +φ n S n S n 1 ] Mais φ 0 n et φ n ne dépendent pas de S 0,..., S n 1 donc : (1 + R) n [φ 0 ne[s 0 n S n 1 ] + φ n E[S n S n 1 ]] = (1 + R) n [φ 0 n(1 + R) n + φ n E[S n 1 Y n S n 1 ]] = (1+R) n [φ 0 n(1+r) n +φ n S n 1 E[Y n S n 1 ]] = (1+R) n [φ 0 n(1+r) n +φ n S n 1 [p(1+b)+(1 p)(1+a)]] = Or [p(1 + b) + (1 p)(1 + a)] = 1 + R d après p = R a b a (1 + R) n [φ 0 n(1 + R) n + φ n S n 1 (1 + R)] = φ 0 n + φ n S n 1 (1 + R) (n 1) = [φ 0 n(1 + R) n 1 + φ n S n 1 ](1 + R) (n 1) = [φ 0 ns 0 n 1 + φ n S n 1 ](1 + R) (n 1) = D après la condition d autofinancement, on obtient : Finalement : [φ 0 n 1S 0 n 1 + φ n 1 S n 1 ](1 + R) (n 1) = V n 1 (Φ)(1 + R) (n 1) E[(1 + R) n V n (Φ) (S 0, S 1,..., S n 1 )] = V n 1 (Φ)(1 + R) (n 1) D autre part, le calcul de V n+1 V n est particulièrement intéressant pour la suite de notre analyse. V n+1 V n = φ 0 n+1s 0 n+1+φ n+1 S n+1 (φ 0 ns 0 n+φ n S n ) = φ 0 n+1s 0 n+1+φ n+1 S n+1 (φ 0 n+1s 0 n+φ n+1 S n ) = φ 0 n+1(s 0 n+1 S 0 n) + φ n+1 (S n+1 S n ) De cette dernière relation, on peut exprimer V n (Φ) d une autre manière : (H n ) : V n (Φ) = V 0 (Φ) + n i=1 φ i S i + n i=1 φ0 i Si 0 où S i = S i S i 1 et Si 0 = Si 0 Si 1 0 Preuve par récurrence : *Vrai pour n=0. *Supposons (H n ) vraie. 19

20 n n V n (Φ) = V 0 (Φ) + φ i S i + φ 0 i Si 0 i=1 i=1 n n V n+1 (Φ) = V 0 (Φ) + φ i S i + φ n+1 (S n+1 S n ) + φ 0 i Si 0 + φ 0 n+1(sn+1 0 Sn) 0 i=1 i=1 n+1 n+1 (H n+1 ) : V n+1 (Φ) = V 0 (Φ) + φ i S i + φ 0 i Si 0 i=1 i=1 20

21 Chapitre 2 Modèle à une période Dans cette section, on se restreint au modèle à une période, c est-à-dire que N=1. Nous n avons alors que 2 possibilités pour la valeur de S Cas d une option d achat (CALL) Soit Φ la stratégie de couverture de valeur finale V 1 (Φ) = (S 1 K) Calcul de E[V 1 (Φ)] D après : Donc E[V 1 (Φ)] = V 0 (Φ)(1 + R) V 0 (Φ) = E[V 1 (Φ)](1+R) 1 = E[(S 1 K) + ](1+R) 1 = [p(s 0 (1+b) K) + +(1 p)(s 0 (1+a) K) + ](1+R) 1 = [ R a b a (S 0(1 + b) K) + R b b a (S 0(1 + a) K) + ](1 + R) Système d équation solution V 1 (Φ) = (S 1 K) + 21

22 φ 0 1S φ 1 S 1 = (S 1 K) + S : { φ 0 1(1 + R) + φ 1 S 0 (1 + b) = (S 0 (1 + b) K) + φ 0 1(1 + R) + φ 1 S 0 (1 + a) = (S 0 (1 + a) K) + S : { φ1 = 1 S 0 (b a) 0(1 + b) K) + (S 0 (1 + a) K) + ] φ 0 1 = 1 [ 1+a(S 1+R a b 0(1 + b) K) + 1+b(S a b 0(1 + a) K) + ] 2.2 Cas d une option de vente (PUT) Calcul de E[V 1 (Φ)] D après : Donc E[V 1 (Φ)] = V 0 (Φ)(1 + R) V 0 (Φ) = E[V 1 (Φ)](1+R) 1 = E[(K S 1 ) + ](1+R) 1 = [p(k S 0 (1+b)) + +(1 p)(k S 0 (1+a))](1+R) 1 = [ R a b a (K S 0(1 + b)) + R b b a (K S 0(1 + a)) + ](1 + R) Système d équation solution V 1 ( Φ) = (K S 1 ) + φ 0 1S φ 1 S 1 = (K S 1 ) + S : { φ 0 1(1 + R) + φ 1 S 0 (1 + b) = (K S 0 (1 + b)) + φ 0 1(1 + R) + φ 1 S 0 (1 + a) = (K S 0 (1 + a)) + S : { φ1 = 1 S 0 (b a) 0(1 + b)) + (K S 0 (1 + a)) + ] φ 0 1 = 1 [ 1+a(K 1+R a b 0(1 + b)) + 1+b(K a b 0(1 + a)) + ] 22

23 2.3 Comparaison CALL vs PUT Nous allons nous concentrer ici sur la comparaison entre un call et un put européen de même échéance n=1 et de même prix d exercice K, sur une action de cours S n à l instant n. On remarque que : φ 1 φ 1 = 1 S 0 (b a) [(S 0(1+b) K) + (K S 0 (1+b)) + +(K S 0 (1+a)) + (S 0 (1+a) K) + ] = 1 S 0 (b a) [(S 0(1+b) K)+(K S 0 (1+a))] = 1 S 0 (b a) [S 0(1+b) S 0 (1+a)] = 1 (b a) [(1+b) (1+a)] = 1 φ 0 1 φ 0 1 = R [1 + a a b (S 0(1+b) K)+ 1 + b a b (K S 0(1+a))] = R [K(1 + b a b 1 + a a b )] = K 1 + R V 1 (Φ) V 1 ( Φ) = φ 0 1S φ 1 S 1 ( φ 0 1S φ 1 S 1 ) = S 0 1(φ 0 1 φ 0 1) + S 1 (φ 1 φ 1 ) = S 1 K On appelle cette égalité la relation de parité call-put. On observe alors qu avec l opportunité de détenir à la fois un call et un put, si l on achète un put V 1 ( Φ) et une action S 1 et si l on vend un call V 1 (Φ), on obtient un profit égal à : V 1 (Φ) V 1 ( Φ) S 1 A la date N=1, deux cas peuvent se présenter : S 1 > K alors on exerce le call et on se retrouve avec une richesse égale à K+V 1 (Φ) V 1 ( Φ) S 1 S 1 <= K alors on exerce le put et comme précédemment on se retrouve avec une richesse égale à K + V 1 (Φ) V 1 ( Φ) S 1 Dans les 2 cas, on réalise un profit positif sans mise de fond initial. Donc il est effectivement intéréssant d avoir l opportunité de détenir à la fois un call et un put. 23

24 Chapitre 3 Modèle à deux périodes Dans cette section, on se restreint au modèle à deux périodes, c est-à-dire que N=2. Une stratégie Φ peut donc se représenter comme un quadruplet (φ 0 1, φ 1, φ 0 2, φ 2 ) S 2 peut donc prendre 3 valeurs notées : 1 + ā = (1 + a) b = (1 + b) c = (1 + a)(1 + b) S 0 (1 + b) 2 avec probabilité p 2 S 2 = S 0 (1 + a)(1 + b) avec probabilité 2p(1-p) S 0 (1 + a) 2 avec probabilité (1 p) 2 24

25 3.1 Cas d une option d achat (CALL) Soit Φ la stratégie de couverture de valeur finale V 2 (Φ) = (S 2 K) Résolution de φ 0 2 et φ 2 V 2 (Φ) = (S 2 K) + φ 0 2S φ 2 S 2 = (S 2 K) + S : { φ 0 2(1 + R) 2 + φ 2 S 1 (1 + b) = (S 1 (1 + b) K) + φ 0 2(1 + R) 2 + φ 2 S 1 (1 + a) = (S 1 (1 + a) K) + S : { φ2 = 1 S 1 (b a) 1(1 + b) K) + (S 1 (1 + a) K) + ] φ 0 2 = 1 [ 1+a(S (1+R) 2 a b 1(1 + b) K) + 1+b(S a b 1(1 + a) K) + ] Résolution de φ 0 1 et φ 1 E[(S 2 K) + S 1 ] = E[(S 1 Y 2 K) + ] = p(s 1 (1 + b) K) + + (1 p)(s 1 (1 + a) K) + = R a b a (S 1(1 + b) K) + + b R b a (S 1(1 + a) K) + D après 1.4.1, E[V n+1 (Φ)] = V n (Φ)(1 + R) donc E[V 2 (Φ)] = V 1 (Φ)(1 + R) E[(S 2 K) + ] = V 1 (Φ)(1 + R) V 1 (Φ)(1 + R) = R a b a (S 1(1 + b) K) + + b R b a (S 1(1 + a) K) + (φ 0 1S φ 1 S 1 )(1 + R) = R a b a (S 1(1 + b) K) + + b R b a (S 1(1 + a) K) + (φ 0 1(1 + R) + φ 1 S 1 )(1 + R) = R a b a (S 1(1 + b) K) + + b R b a (S 1(1 + a) K) + { φ 0 1(1 + R) 2 + φ 1 S 0 (1 + b)(1 + R) = R a(s b a 0(1 + b) 2 K) + + b R(S b a 0(1 + a)(1 + b) K) + φ 0 1(1 + R) 2 + φ 1 S 0 (1 + a)(1 + R) = R a(s b a 0(1 + a)(1 + b) K) + + b R(S b a 0(1 + a) 2 K) + φ 1 = 1 S 0 (1 + R)(b a) 2 [(R a)(s 0(1+b) 2 K) + +(R b)(s 0 (1+a) 2 K) + +(b+a 2R)(S 0 (1+a)(1+b) K) + ] 25

26 φ 0 1 = 1 (1 + R) 2 (b a) 2 [(1 + a)(a R)(S 0(1 + b) 2 K) + + (1 + b)(b R)(S 0 (1 + a) 2 K) + +((b a)(b R) + (1 + b)(2r a b))(s 0 (1 + a)(1 + b) K) + ] Vérification de la stratégie sous Scilab / / Modele a deux p e r i o d e s f u n c t i o n f = p o s i t i v e ( x ) i f x<0 then f =0 ; e l s e f =x ; end endfunction a =0.2 ; b =0.7 ; K=1 ; R=0.5 ; p =0.5 ; S02 =(1+R) (1+R) ; S01 =(1+R) ; S00=1 ; f u n c t i o n S=s ( n ) i f ( n ==0) then S=1 ; e l s e i f rand ( 1, 1 ) <p then S=s ( n 1) (1+ b ) ; e l s e S=s ( n 1) (1+ a ) ; end end endfunction phi2 = ( 1 / s ( 1 ) ( b a ) ) ( p o s i t i v e (K s ( 1 ) (1+ b ) ) p o s i t i v e (K s ( 1 ) (1+ a ) ) ; phi02 = ( 1 / ( 1 +R) (1+R) ) ( ( ( 1 + a ) / ( a b ) ) p o s i t i v e (K s ( 1 ) (1+ b ) ) ((1+b ) / ( a b ) ) p o s i t i v e (K s ( 1 ) (1+ a ) ) ) ; phi1 = ( 1 / s ( 0 ) (1+R) ( b a ) ) ( p o s i t i v e (K s ( 0 ) (1+ b ) (1+R) ) p o s i t i v e (K s ( 0 ) (1+ a ) (1+R) ) ) ; phi01 = ( 1 / ( 1 +R) (1+R) ) ( ( ( 1 + a ) / ( a b ) ) p o s i t i v e (K s ( 0 ) (1+ b ) (1+R) ) ((1+b ) / ( a b ) ) p o s i t i v e (K s ( 0 ) (1+ a ) (1+R) ) ) ; V2= phi02 S02+ p hi2 s ( 2 ) ; V1= phi01 S01+ p hi1 s ( 1 ) ; 26

27 3.2 Cas d une option de vente (PUT) Soit Φ la stratégie de couverture de valeur finale V 2 ( Φ) = (K S 2 ) Résolution de φ 0 2 et φ 2 V 2 (Φ) = (K S 2 ) + φ 0 2S φ 2 S 2 = (K S 2 ) + S : S : { φ 0 2 (1 + R) 2 + φ 2 S 1 (1 + b) = (K S 1 (1 + b)) + φ 0 2 (1 + R)2 + φ 2 S 1 (1 + a) = (K S 1 (1 + a)) + { φ2 = 1 S 1 (b a) [(K S 1(1 + b)) + (K S 1 (1 + a)) + ] φ 0 2 = 1 [(1 + a)(k S (a b)(1+r) 2 1 (1 + b)) + (1 + b)(k S 1 (1 + a)) + ] Résolution de φ 0 1 et φ 1 E[(K S 2 ) + S 1 ] = E[(K S 1 Y 2 ) + ] = p(k S 1 (1 + b)) + + (1 p)(k S 1 (1 + a)) + = R a b a (K S 1(1 + b)) + + b R b a (K S 1(1 + a)) + D après 1.4.1, E[V n+1 (Φ)] = V n (Φ)(1 + R) donc E[V 2 (Φ)] = V 1 (Φ)(1 + R) E[(K S 2 ) + ] = V 1 (Φ)(1 + R) V 1 (Φ)(1 + R) = R a b a (K S 1(1 + b)) + + b R b a (K S 1(1 + a)) + (φ 0 1S φ 1 S 1 )(1 + R) = R a b a (K S 1(1 + b)) + + b R b a (K S 1(1 + a)) + (φ 0 1(1 + R) + φ 1 S 1 )(1 + R) = R a b a (K S 1(1 + b)) + + b R b a (K S 1(1 + a)) + { φ 0 1 (1 + R) 2 + φ 1 S 0 (1 + b)(1 + R) = R a b a (K S 0(1 + b) 2 ) + + b R b a (K S 0(1 + a)(1 + b)) + φ 0 1 (1 + R)2 + φ 1 S 0 (1 + a)(1 + R) = R a b a (K S 0(1 + a)(1 + b)) + + b R b a (K S 0(1 + a) 2 ) + φ 1 = 1 S 0 (1 + R)(b a) 2 [(R a)(k S 0(1+b) 2 ) + +(R b)(k S 0 (1+a) 2 ) + +(b+a 2R)(K S 0 (1+a)(1+b)) + ] φ 0 1 = 1 (1 + R) 2 (b a) 2 [(1 + a)(a R)(K S 0(1 + b) 2 ) + + (1 + b)(b R)(K S 0 (1 + a) 2 ) + +((b a)(b R) + (1 + b)(2r a b))(k S 0 (1 + a)(1 + b)) + ] 27

28 3.2.3 Vérification de la stratégie sous Scilab / / Modele a deux p e r i o d e s f u n c t i o n f = p o s i t i v e ( x ) i f x<0 then f =0 ; e l s e f =x ; end endfunction a =0.2 ; b =0.7 ; K=1 ; R=0.5 ; p =0.5 ; S02 =(1+R) (1+R) ; S01 =(1+R) ; S00=1 ; f u n c t i o n S=s ( n ) i f ( n ==0) then S=1 ; e l s e i f rand ( 1, 1 ) <p then S=s ( n 1) (1+ b ) ; e l s e S=s ( n 1) (1+ a ) ; end end endfunction phi2 = ( 1 / s ( 1 ) ( b a ) ) ( p o s i t i v e (K s ( 1 ) (1+ b ) ) p o s i t i v e (K s ( 1 ) (1+ a ) ) ; phi02 = ( 1 / ( 1 +R) (1+R) ) ( ( ( 1 + a ) / ( a b ) ) p o s i t i v e (K s ( 1 ) (1+ b ) ) ((1+b ) / ( a b ) ) p o s i t i v e (K s ( 1 ) (1+ a ) ) ) ; phi1 = ( 1 / s ( 0 ) (1+R) ( b a ) ) ( p o s i t i v e (K s ( 0 ) (1+ b ) (1+R) ) p o s i t i v e (K s ( 0 ) (1+ a ) (1+R) ) ) ; phi01 = ( 1 / ( 1 +R) (1+R) ) ( ( ( 1 + a ) / ( a b ) ) p o s i t i v e (K s ( 0 ) (1+ b ) (1+R) ) ((1+b ) / ( a b ) ) p o s i t i v e (K s ( 0 ) (1+ a ) (1+R) ) ) ; V2= phi02 S02+ p hi2 s ( 2 ) ; V1= phi01 S01+ p hi1 s ( 1 ) ; 28

29 3.3 Cas particulier : non modification de la répartition du portefeuille Supposons qu il existe une stratégie telle que φ 0 1 = φ0 2 et que φ 1 = φ 2, c est-à-dire telle que l on ne modifie pas la répartition du portefeuille entre les instants 1 et 2. Voici les 3 équations vérifiées par le couple (φ 0 1, φ 1) si la valeur finale de cette stratégie est V 2 (Φ) = (S 2 K) + : φ 0 2(1 + R) 2 + φ 2 S 2 = (S 2 K) + φ 0 1(1 + R) 2 + φ 1 S 2 = (S 2 K) + φ 0 1 (1 + R)2 + φ 1 S 0 (1 + b) 2 = (S 0 (1 + b) 2 K) + φ 0 1 (1 + R)2 + φ 1 S 0 (1 + a) 2 = (S 0 (1 + a) 2 K) + φ 0 1 (1 + R)2 + φ 1 S 0 (1 + a)(1 + b) = (S 0 (1 + a)(1 + b) K) + Si K ]S 0 (1 + ā); S 0 (1 + b)[ alors ces 3 équations précédentes n admettent aucune solution et donc il n existe pas de stratégies de couverture statique entre les instants 1 et 2. Maintenant, si K / ]S 0 (1 + ā); S 0 (1 + b)[, il est possible de trouver des stratégies de couverture sans réallocation après la date 1. 29

30 Chapitre 4 Cas général : Modèle à N périodes Simulation sous Scilab de l évolution du cours S n réalisée plusieurs fois sur le même graphique. On reconnaît bien l arbre probabilisé où se rejoignent les courbes. On considère dans cette section le modèle général à N périodes. Soit Φ une stratégie de couverture de l option d achat. On note c(n, S n ) la valeur V n (Φ). Pour chaque S n le nombre de valeurs possibles différentes est de n+1. D après 1.4.1, E[V n+1 (Φ)] = V n (1 + R) donc E[V n+1 (Φ) (S 0,..., S n )] = V n (1 + R) E[c(n + 1, S n+1 )] = c(n, S n )(1 + R) c(n + 1, E[S n+1 ]) = c(n, S n )(1 + R) c(n + 1, E[S n Y n+1 ]) = c(n, S n )(1 + R) c(n + 1, S n (1 + a))(1 p) + c(n + 1, S n (1 + b))p = c(n, S n )(1 + R) La suite (c(n, S n )) 0 n N est donc solution de la récurrence rétrograde : { c(n, SN ) = (S N K) + c(n, S n ) = (1 + R) 1 [c(n + 1, S n (1 + a))(1 p) + c(n + 1, S n (1 + b))p] 30

31 Chapitre 5 Etude asymptotique Dans cette partie, on considère le modèle CRR comme une discrétisation d un modèle en temps continu sur un intervalle [0 ;T]. On considère la subdivision t k = kt N, dans la suite on pose h = T N. Dans une optique de faire tendre N vers l infini, il convient de faire dépendre les paramètres a, b et R de h. On pose alors 1 + R = e rh ; 1 + a = e σ h ; 1 + b = e σ h avec σ > 0 et r > 0. On remarquera que r s interprète comme un taux d intérêt instantané. D après 1.3, p(1 + b) + (1 p)(1 + a) = 1 + R d où : pe σ h + (1 p)e σ h = e rh p(e σ h e σ h ) = e rh e σ h p = erh e σ h e σ h e σ h Calculons maintenant la limite de p lorsque h tends vers 0 : = lim h 0 lim p = lim h 0 h 0 e rh e σ h e σ h e σ h (e rh e σ h )(e σ h e σ h ) (e σ h e σ h )(e σ h e σ h ) e rh+σ h e rh σ h 1 + e 2σ h = lim h 0 e 2σ h + e 2σ h 2 =

32 Nous allons maintenant tracé l histogramme de log(s n ) pour : σ = 0.2; T = 1; N = 100; h = T/N = 0.01; r = 0.05 Puis on trace aussi sur le même graphe la courbe de densité de la loi normale de moyenne (r σ2 2 ) et de variance σ 2. / / Etude a s y m p t o t i q u e M = 1000; / / nombre de t r a j e c t o i r e s sigma =0.2 ; T=1 ; N=1000 ; r =0.05 ; h=t /N ; R=1 exp ( r h ) ; s0 =1; p =( exp ( r h ) exp( sigma s q r t ( h ) ) ) / ( exp ( sigma s q r t ( h ) ) exp( sigma s q r t ( h ) ) ) ; Y=exp ( sigma s q r t ( h ) (1 2 bool2s ( rand (M,N) >p ) ) ) ; Sn=prod (Y, c ) ; LogSn= l o g ( Sn ) ; h i s t p l o t ( 3 0, LogSn ) / / Comparaison l o i Normale N( mu, sigma ^ 2 ) mu=r 0.5 ( sigma ^ 2) ; x= l i n s p a c e ( 3 sigma, 3 sigma, 100) ; f =(1. / ( sigma s q r t (2 %pi ) ) ) exp ( 0.5 ( ( ( x mu) / sigma ) ^2) ) ; plot2d ( x, f, s t y l e =5) 32

33 Histogramme obtenu : 33

34 Conclusion Mon stage d excellence au sein de l équipe de MATHFI du laboratoire Jean Kuntzmann a été très enrichissant aussi bien sur le plan de la recherche que sur le plan humain. En effet, les autres stagiaires et les thésards ont été très accueillant pour permettre un travail dans une ambiance très conviviale. Ce stage m a apporté de réelles connaissances tant dans le domaine des mathématiques probabilistes que dans celui de la finance. J ai découvert un modèle financier très intéressant qui permet aux banques et autres institutions financières de proposer des prix d options judicieux, c est-à-dire assez élevés pour ne pas avoir de perte mais assez bas pour que les concurrents ne proposent mieux aux clients. C est une version discrétisée du modèle de Black Scholes qui lui aussi est intéressant mais n est pas appliqué dans les mêmes conditions. J ai appris à travailler en autonomie mais d un autre côté, M. Lelong et M. Ycart m ont beaucoup épaulée tout au long de ce mois de stage et m ont permis d avancer et de débloquer mes problèmes rencontrés de manière très pédagogue. J ai notamment, grâce aux simulations effectuées à l aide du logiciel Scilab, énormément amélioré la maîtrise de cet outil que je ne maitrisais pas vraiment pour les applications statistiques. Pour conclure, j ai donc eu l opportunité d apprendre, durant ce dernier mois, un aspect du monde des mathématiques financières que je ne connaissais pas du tout et que M. Lelong a su me faire apprécier. 34

35 Bibliographie D. LAMBERTON et B. LAPEYRE, Introduction au Calcul Stochastique Appliqué à la Finance B. JOURDAIN, Probabilités et Statistiques R. BOURLES Chap. 9 : Le modèle Cox, Ross et Rubinstein Mathémtiques pour la finance, Cours Master Finance Université Toulouse Sciences Sociales A-V. AURIAULT Utilisation des arbres binomiaux pour le pricing des options américaines ENSIMAG. LJK - Laboratoire Jean Kuntzmann - http ://www-ljk.imag.fr/ 35

TP1 Méthodes de Monte Carlo et techniques de réduction de variance, application au pricing d options

TP1 Méthodes de Monte Carlo et techniques de réduction de variance, application au pricing d options Université de Lorraine Modélisation Stochastique Master 2 IMOI 2014-2015 TP1 Méthodes de Monte Carlo et techniques de réduction de variance, application au pricing d options 1 Les options Le but de ce

Plus en détail

Le modèle de Black et Scholes

Le modèle de Black et Scholes Le modèle de Black et Scholes Alexandre Popier février 21 1 Introduction : exemple très simple de modèle financier On considère un marché avec une seule action cotée, sur une période donnée T. Dans un

Plus en détail

TRAVAIL D ETUDE ET DE RECHERCHE. Utilisation des arbres binomiaux pour le pricing des options américaines

TRAVAIL D ETUDE ET DE RECHERCHE. Utilisation des arbres binomiaux pour le pricing des options américaines Ensimag - 2éme année Mai 2010 TRAVAIL D ETUDE ET DE RECHERCHE Utilisation des arbres binomiaux pour le pricing des options américaines Anne-Victoire AURIAULT 1/48 2/48 Cadre de l Étude Cette étude a été

Plus en détail

Valorisation d es des options Novembre 2007

Valorisation d es des options Novembre 2007 Valorisation des options Novembre 2007 Plan Rappels Relations de prix Le modèle binomial Le modèle de Black-Scholes Les grecques Page 2 Rappels (1) Définition Une option est un contrat financier qui confère

Plus en détail

Probabilités III Introduction à l évaluation d options

Probabilités III Introduction à l évaluation d options Probabilités III Introduction à l évaluation d options Jacques Printems Promotion 2012 2013 1 Modèle à temps discret 2 Introduction aux modèles en temps continu Limite du modèle binomial lorsque N + Un

Plus en détail

I. Introduction. 1. Objectifs. 2. Les options. a. Présentation du problème.

I. Introduction. 1. Objectifs. 2. Les options. a. Présentation du problème. I. Introduction. 1. Objectifs. Le but de ces quelques séances est d introduire les outils mathématiques, plus précisément ceux de nature probabiliste, qui interviennent dans les modèles financiers ; nous

Plus en détail

MATHS FINANCIERES. Mireille.Bossy@sophia.inria.fr. Projet OMEGA

MATHS FINANCIERES. Mireille.Bossy@sophia.inria.fr. Projet OMEGA MATHS FINANCIERES Mireille.Bossy@sophia.inria.fr Projet OMEGA Sophia Antipolis, septembre 2004 1. Introduction : la valorisation de contrats optionnels Options d achat et de vente : Call et Put Une option

Plus en détail

Les mathématiques de la finance Université d été de Sourdun Olivier Bardou olivier.bardou@gdfsuez.com 28 août 2012 De quoi allons nous parler? des principales hypothèses de modélisation des marchés, des

Plus en détail

Propriétés des options sur actions

Propriétés des options sur actions Propriétés des options sur actions Bornes supérieure et inférieure du premium / Parité call put 1 / 1 Taux d intérêt, capitalisation, actualisation Taux d intéret composés Du point de vue de l investisseur,

Plus en détail

Master IMEA 1 Calcul Stochastique et Finance Feuille de T.D. n o 1

Master IMEA 1 Calcul Stochastique et Finance Feuille de T.D. n o 1 Master IMEA Calcul Stochastique et Finance Feuille de T.D. n o Corrigé exercices8et9 8. On considère un modèle Cox-Ross-Rubinstein de marché (B,S) à trois étapes. On suppose que S = C et que les facteurs

Plus en détail

Théorie Financière 8 P. rod i u t its dé dérivés

Théorie Financière 8 P. rod i u t its dé dérivés Théorie Financière 8P 8. Produits dit dérivés déié Objectifsdelasession session 1. Définir les produits dérivés (forward, futures et options (calls et puts) 2. Analyser les flux financiers terminaux 3.

Plus en détail

PRIME D UNE OPTION D ACHAT OU DE VENTE

PRIME D UNE OPTION D ACHAT OU DE VENTE Université Paris VII - Agrégation de Mathématiques François Delarue) PRIME D UNE OPTION D ACHAT OU DE VENTE Ce texte vise à modéliser de façon simple l évolution d un actif financier à risque, et à introduire,

Plus en détail

Résumé des communications des Intervenants

Résumé des communications des Intervenants Enseignements de la 1ere semaine (du 01 au 07 décembre 2014) I. Titre du cours : Introduction au calcul stochastique pour la finance Intervenante : Prof. M hamed EDDAHBI Dans le calcul différentiel dit

Plus en détail

Options, Futures, Parité call put

Options, Futures, Parité call put Département de Mathématiques TD Finance / Mathématiques Financières Options, Futures, Parité call put Exercice 1 Quelle est la différence entre (a) prendre une position longue sur un forward avec un prix

Plus en détail

Mathématiques pour la finance Définition, Evaluation et Couverture des Options vanilles Version 2012

Mathématiques pour la finance Définition, Evaluation et Couverture des Options vanilles Version 2012 Mathématiques pour la finance Définition, Evaluation et Couverture des Options vanilles Version 2012 Pierre Andreoletti pierre.andreoletti@univ-orleans.fr Bureau E15 1 / 20 Objectifs du cours Définition

Plus en détail

Liste des notes techniques... xxi Liste des encadrés... xxiii Préface à l édition internationale... xxv Préface à l édition francophone...

Liste des notes techniques... xxi Liste des encadrés... xxiii Préface à l édition internationale... xxv Préface à l édition francophone... Liste des notes techniques.................... xxi Liste des encadrés....................... xxiii Préface à l édition internationale.................. xxv Préface à l édition francophone..................

Plus en détail

Qu est-ce-qu un Warrant?

Qu est-ce-qu un Warrant? Qu est-ce-qu un Warrant? L epargne est investi dans une multitude d instruments financiers Comptes d epargne Titres Conditionnel= le detenteur à un droit Inconditionnel= le detenteur a une obligation Obligations

Plus en détail

Dérivés Financiers Options

Dérivés Financiers Options Stratégies à base d options Dérivés Financiers Options 1) Supposons que vous vendiez un put avec un prix d exercice de 40 et une date d expiration dans 3 mois. Le prix actuel de l action est 41 et le contrat

Plus en détail

LISTE D EXERCICES 2 (à la maison)

LISTE D EXERCICES 2 (à la maison) Université de Lorraine Faculté des Sciences et Technologies MASTER 2 IMOI, parcours AD et MF Année 2013/2014 Ecole des Mines de Nancy LISTE D EXERCICES 2 (à la maison) 2.1 Un particulier place 500 euros

Plus en détail

NOTE SUR LA MODELISATION DU RISQUE D INFLATION

NOTE SUR LA MODELISATION DU RISQUE D INFLATION NOTE SUR LA MODELISATION DU RISQUE D INFLATION 1/ RESUME DE L ANALYSE Cette étude a pour objectif de modéliser l écart entre deux indices d inflation afin d appréhender le risque à très long terme qui

Plus en détail

Modélisation aléatoire en fiabilité des logiciels

Modélisation aléatoire en fiabilité des logiciels collection Méthodes stochastiques appliquées dirigée par Nikolaos Limnios et Jacques Janssen La sûreté de fonctionnement des systèmes informatiques est aujourd hui un enjeu économique et sociétal majeur.

Plus en détail

Prix et couverture d une option d achat

Prix et couverture d une option d achat Chapitre 1 Prix et couverture d une option d achat Dans cette première leçon, on explique comment on peut calculer le prix d un contrat d option en évaluant celui d un portefeuille de couverture de cette

Plus en détail

Loi binomiale Lois normales

Loi binomiale Lois normales Loi binomiale Lois normales Christophe ROSSIGNOL Année scolaire 204/205 Table des matières Rappels sur la loi binomiale 2. Loi de Bernoulli............................................ 2.2 Schéma de Bernoulli

Plus en détail

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1 TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité I Loi uniforme sur ab ; ) Introduction Dans cette activité, on s intéresse à la modélisation du tirage au hasard d un nombre réel de l intervalle [0 ;], chacun

Plus en détail

Table des matières. Avant-propos. Chapitre 2 L actualisation... 21. Chapitre 1 L intérêt... 1. Chapitre 3 Les annuités... 33 III. Entraînement...

Table des matières. Avant-propos. Chapitre 2 L actualisation... 21. Chapitre 1 L intérêt... 1. Chapitre 3 Les annuités... 33 III. Entraînement... III Table des matières Avant-propos Remerciements................................. Les auteurs..................................... Chapitre 1 L intérêt............................. 1 1. Mise en situation...........................

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur

Plus en détail

MARTINGALES POUR LA FINANCE

MARTINGALES POUR LA FINANCE MARTINGALES POUR LA FINANCE une introduction aux mathématiques financières Christophe Giraud Cours et Exercices corrigés. Table des matières I Le Cours 7 0 Introduction 8 0.1 Les produits dérivés...............................

Plus en détail

Nombre dérivé et tangente

Nombre dérivé et tangente Nombre dérivé et tangente I) Interprétation graphique 1) Taux de variation d une fonction en un point. Soit une fonction définie sur un intervalle I contenant le nombre réel a, soit (C) sa courbe représentative

Plus en détail

Options et Volatilité (introduction)

Options et Volatilité (introduction) SECONDE PARTIE Options et Volatilité (introduction) Avril 2013 Licence Paris Dauphine 2013 SECONDE PARTIE Philippe GIORDAN Head of Investment Consulting +377 92 16 55 65 philippe.giordan@kblmonaco.com

Plus en détail

Manuel de référence Options sur actions

Manuel de référence Options sur actions Manuel de référence Options sur actions Groupe TMX Actions Bourse de Toronto Bourse de croissance TSX Equicom Produits dérivés Bourse de Montréal CDCC Marché climatique de Montréal Titres à revenu fixe

Plus en détail

TURBOS WARRANTS CERTIFICATS. Les Turbos Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits non garantis en capital.

TURBOS WARRANTS CERTIFICATS. Les Turbos Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits non garantis en capital. TURBOS WARRANTS CERTIFICATS Les Turbos Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits non garantis en capital. 2 LES TURBOS 1. Introduction Que sont les Turbos? Les Turbos sont des produits

Plus en détail

Introduction au pricing d option en finance

Introduction au pricing d option en finance Introduction au pricing d option en finance Olivier Pironneau Cours d informatique Scientifique 1 Modélisation du prix d un actif financier Les actions, obligations et autres produits financiers cotés

Plus en détail

Baccalauréat ES/L Amérique du Sud 21 novembre 2013

Baccalauréat ES/L Amérique du Sud 21 novembre 2013 Baccalauréat ES/L Amérique du Sud 21 novembre 2013 A. P. M. E. P. EXERCICE 1 Commun à tous les candidats 5 points Une entreprise informatique produit et vend des clés USB. La vente de ces clés est réalisée

Plus en détail

TP N 57. Déploiement et renouvellement d une constellation de satellites

TP N 57. Déploiement et renouvellement d une constellation de satellites TP N 57 Déploiement et renouvellement d une constellation de satellites L objet de ce TP est d optimiser la stratégie de déploiement et de renouvellement d une constellation de satellites ainsi que les

Plus en détail

Introduction à la finance quantitative présenté par N. Champagnat IECL et INRIA

Introduction à la finance quantitative présenté par N. Champagnat IECL et INRIA Introduction à la finance quantitative présenté par N. Champagnat IECL et INRIA Contents 1 Introduction aux marchés financiers 2 1.1 Rôle des marchés financiers......................... 2 1.2 Les différents

Plus en détail

Théorie Financière 2. Valeur actuelle Evaluation d obligations

Théorie Financière 2. Valeur actuelle Evaluation d obligations Théorie Financière 2. Valeur actuelle Evaluation d obligations Objectifs de la session. Comprendre les calculs de Valeur Actuelle (VA, Present Value, PV) Formule générale, facteur d actualisation (discount

Plus en détail

NOTICE MÉTHODOLOGIQUE SUR LES OPTIONS DE CHANGE

NOTICE MÉTHODOLOGIQUE SUR LES OPTIONS DE CHANGE NOTICE MÉTHODOLOGIQUE SUR LES OPTIONS DE CHANGE Avec le développement des produits dérivés, le marché des options de change exerce une influence croissante sur le marché du change au comptant. Cette étude,

Plus en détail

GUIDE DES WARRANTS. Donnez du levier à votre portefeuille!

GUIDE DES WARRANTS. Donnez du levier à votre portefeuille! GUIDE DES WARRANTS Donnez du levier à votre portefeuille! Instrument dérivé au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004 Produits non garantis en capital à effet de levier EN SAVOIR PLUS? www.listedproducts.cib.bnpparibas.be

Plus en détail

La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1

La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1 La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1 La licence Mathématiques et Economie-MASS de l Université des Sciences Sociales de Toulouse propose sur les trois

Plus en détail

Contents. 1 Introduction Objectifs des systèmes bonus-malus Système bonus-malus à classes Système bonus-malus : Principes

Contents. 1 Introduction Objectifs des systèmes bonus-malus Système bonus-malus à classes Système bonus-malus : Principes Université Claude Bernard Lyon 1 Institut de Science Financière et d Assurances Système Bonus-Malus Introduction & Applications SCILAB Julien Tomas Institut de Science Financière et d Assurances Laboratoire

Plus en détail

Chapitre 14 Cours à terme et futures. Plan

Chapitre 14 Cours à terme et futures. Plan hapitre 14 ours à terme et futures Plan Différences entre contrat à terme et contrat de future Fonction économique des marchés de futures Rôle des spéculateurs Futures de matières premières Relation entre

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme?

Exercices Alternatifs. Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme? Exercices Alternatifs Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme? c 2004 Frédéric Le Roux, François Béguin (copyleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: polynome-lagrange/. Version

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme?

Exercices Alternatifs. Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme? Exercices Alternatifs Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme? c 2004 Frédéric Le Roux, François Béguin (copyleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: polynome-lagrange/. Version

Plus en détail

Simulation de variables aléatoires

Simulation de variables aléatoires Chapter 1 Simulation de variables aléatoires Références: [F] Fishman, A first course in Monte Carlo, chap 3. [B] Bouleau, Probabilités de l ingénieur, chap 4. [R] Rubinstein, Simulation and Monte Carlo

Plus en détail

Modèles à Événements Discrets. Réseaux de Petri Stochastiques

Modèles à Événements Discrets. Réseaux de Petri Stochastiques Modèles à Événements Discrets Réseaux de Petri Stochastiques Table des matières 1 Chaînes de Markov Définition formelle Idée générale Discrete Time Markov Chains Continuous Time Markov Chains Propriétés

Plus en détail

Table des matières. I Mise à niveau 11. Préface

Table des matières. I Mise à niveau 11. Préface Table des matières Préface v I Mise à niveau 11 1 Bases du calcul commercial 13 1.1 Alphabet grec...................................... 13 1.2 Symboles mathématiques............................... 14 1.3

Plus en détail

Texte Agrégation limitée par diffusion interne

Texte Agrégation limitée par diffusion interne Page n 1. Texte Agrégation limitée par diffusion interne 1 Le phénomène observé Un fût de déchets radioactifs est enterré secrètement dans le Cantal. Au bout de quelques années, il devient poreux et laisse

Plus en détail

INTRODUCTION INTRODUCTION

INTRODUCTION INTRODUCTION INTRODUCTION INTRODUCTION Les options sont des actifs financiers conditionnels qui donnent le droit mais pas l'obligation d'effectuer des transactions sur des actifs supports. Leur intérêt réside dans

Plus en détail

Chapitre 5. Calculs financiers. 5.1 Introduction - notations

Chapitre 5. Calculs financiers. 5.1 Introduction - notations Chapitre 5 Calculs financiers 5.1 Introduction - notations Sur un marché économique, des acteurs peuvent prêter ou emprunter un capital (une somme d argent) en contrepartie de quoi ils perçoivent ou respectivement

Plus en détail

CERTIFICATS TURBOS INFINIS BEST Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004

CERTIFICATS TURBOS INFINIS BEST Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004 CERTIFICATS TURBOS INFINIS BEST Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004 Emetteur : BNP Paribas Arbitrage Issuance B.V. Garant du remboursement : BNP Paribas S.A. POURQUOI

Plus en détail

Le Master Mathématiques et Applications

Le Master Mathématiques et Applications Le Master Mathématiques et Applications Franck BOYER franck.boyer@univ-amu.fr Institut de Mathématiques de Marseille Aix-Marseille Université Marseille, 20 Mai 2014 1/ 16 Structure générale Vue d ensemble

Plus en détail

ING Turbos Infinis. Avantages des Turbos Infinis Potentiel de rendement élevé. Pas d impact de la volatilité. La transparence du prix

ING Turbos Infinis. Avantages des Turbos Infinis Potentiel de rendement élevé. Pas d impact de la volatilité. La transparence du prix ING Turbos Infinis Produit présentant un risque de perte en capital et à effet de levier. Les Turbos sont émis par ING Bank N.V. et sont soumis au risque de défaut de l émetteur. ING Turbos Infinis Les

Plus en détail

Méthodes de la gestion indicielle

Méthodes de la gestion indicielle Méthodes de la gestion indicielle La gestion répliquante : Ce type de gestion indicielle peut être mis en œuvre par trois manières, soit par une réplication pure, une réplication synthétique, ou une réplication

Plus en détail

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident

Plus en détail

Chaînes de Markov au lycée

Chaînes de Markov au lycée Journées APMEP Metz Atelier P1-32 du dimanche 28 octobre 2012 Louis-Marie BONNEVAL Chaînes de Markov au lycée Andreï Markov (1856-1922) , série S Problème 1 Bonus et malus en assurance automobile Un contrat

Plus en détail

Hedging delta et gamma neutre d un option digitale

Hedging delta et gamma neutre d un option digitale Hedging delta et gamma neutre d un option digitale Daniel Herlemont 1 Introduction L objectif de ce projet est d examiner la couverture delta-gamma neutre d un portefeuille d options digitales Asset-Or-Nothing

Plus en détail

Processus aléatoires avec application en finance

Processus aléatoires avec application en finance Genève, le 16 juin 2007. Processus aléatoires avec application en finance La durée de l examen est de deux heures. N oubliez pas d indiquer votre nom et prénom sur chaque feuille. Toute documentation et

Plus en détail

PRODUITS DE BOURSE GUIDE DES WARRANTS. Donnez du levier à votre portefeuille! Produits non garantis en capital et à effet de levier

PRODUITS DE BOURSE GUIDE DES WARRANTS. Donnez du levier à votre portefeuille! Produits non garantis en capital et à effet de levier GUIDE DES WARRANTS Donnez du levier à votre portefeuille! PRODUITS DE BOURSE www.produitsdebourse.bnpparibas.com Produits non garantis en capital et à effet de levier COMMENT LES WARRANTS FONCTIONNENT-ILS?

Plus en détail

La demande Du consommateur. Contrainte budgétaire Préférences Choix optimal

La demande Du consommateur. Contrainte budgétaire Préférences Choix optimal La demande Du consommateur Contrainte budgétaire Préférences Choix optimal Plan du cours Préambule : Rationalité du consommateur I II III IV V La contrainte budgétaire Les préférences Le choix optimal

Plus en détail

Mémoire d actuariat - promotion 2010. complexité et limites du modèle actuariel, le rôle majeur des comportements humains.

Mémoire d actuariat - promotion 2010. complexité et limites du modèle actuariel, le rôle majeur des comportements humains. Mémoire d actuariat - promotion 2010 La modélisation des avantages au personnel: complexité et limites du modèle actuariel, le rôle majeur des comportements humains. 14 décembre 2010 Stéphane MARQUETTY

Plus en détail

Chapitre 1. L intérêt. 2. Concept d intérêt. 1. Mise en situation. Au terme de ce chapitre, vous serez en mesure de :

Chapitre 1. L intérêt. 2. Concept d intérêt. 1. Mise en situation. Au terme de ce chapitre, vous serez en mesure de : Chapitre 1 L intérêt Au terme de ce chapitre, vous serez en mesure de : 1. Comprendre la notion générale d intérêt. 2. Distinguer la capitalisation à intérêt simple et à intérêt composé. 3. Calculer la

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

LES OPTIONS DE CHANGE DE SECONDE GÉNÉRATION : UN APERÇU

LES OPTIONS DE CHANGE DE SECONDE GÉNÉRATION : UN APERÇU LES OPTIONS DE CHANGE DE SECONDE GÉNÉRATION : UN APERÇU En forte croissance depuis le début des années quatre-vingt, le marché des options sur devises s est enrichi, au début des années quatre-vingt-dix,

Plus en détail

Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles

Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Filière : scientifique Voie : Biologie, chimie, physique et sciences de la Terre (BCPST) Discipline : Mathématiques Seconde année Préambule Programme

Plus en détail

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Adriana Climescu-Haulica Laboratoire de Modélisation et Calcul Institut d Informatique et Mathématiques Appliquées de

Plus en détail

Estimation du coût de l incessibilité des BSA

Estimation du coût de l incessibilité des BSA Estimation du coût de l incessibilité des BSA Jean-Michel Moinade Oddo Corporate Finance 22 Juin 2012 Incessibilité des BSA Pas de méthode académique reconnue Plusieurs méthodes «pratiques», dont une usuelle

Plus en détail

Chapitre 3. Les distributions à deux variables

Chapitre 3. Les distributions à deux variables Chapitre 3. Les distributions à deux variables Jean-François Coeurjolly http://www-ljk.imag.fr/membres/jean-francois.coeurjolly/ Laboratoire Jean Kuntzmann (LJK), Grenoble University 1 Distributions conditionnelles

Plus en détail

FORMATION CONTINUE SUR L UTILISATION D EXCEL DANS L ENSEIGNEMENT Expérience de l E.N.S de Tétouan (Maroc)

FORMATION CONTINUE SUR L UTILISATION D EXCEL DANS L ENSEIGNEMENT Expérience de l E.N.S de Tétouan (Maroc) 87 FORMATION CONTINUE SUR L UTILISATION D EXCEL DANS L ENSEIGNEMENT Expérience de l E.N.S de Tétouan (Maroc) Dans le cadre de la réforme pédagogique et de l intérêt que porte le Ministère de l Éducation

Plus en détail

Plan. 5 Actualisation. 7 Investissement. 2 Calcul du taux d intérêt 3 Taux équivalent 4 Placement à versements fixes.

Plan. 5 Actualisation. 7 Investissement. 2 Calcul du taux d intérêt 3 Taux équivalent 4 Placement à versements fixes. Plan Intérêts 1 Intérêts 2 3 4 5 6 7 Retour au menu général Intérêts On place un capital C 0 à intérêts simples de t% par an : chaque année une somme fixe s ajoute au capital ; cette somme est calculée

Plus en détail

La fonction exponentielle

La fonction exponentielle DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction

Plus en détail

4. Les options Une option donne à son propriétaire le droit d acheter ou de vendre un contrat à terme à un prix et une échéance prédéterminés.

4. Les options Une option donne à son propriétaire le droit d acheter ou de vendre un contrat à terme à un prix et une échéance prédéterminés. 4. Les options Une option donne à son propriétaire le droit d acheter ou de vendre un contrat à terme à un prix et une échéance prédéterminés. C est un droit et non une obligation. L acheteur d une option

Plus en détail

Manuel de référence Options sur devises

Manuel de référence Options sur devises Manuel de référence Options sur devises Groupe TMX Actions Bourse de Toronto Bourse de croissance TSX TMX Select Equicom Produits dérivés Bourse de Montréal CDCC Marché climatique de Montréal Titres à

Plus en détail

Les Turbos. Guide Pédagogique. Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits présentant un risque de perte en capital

Les Turbos. Guide Pédagogique. Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits présentant un risque de perte en capital Les Turbos Guide Pédagogique Produits à effet de levier avec barrière désactivante Produits présentant un risque de perte en capital Les Turbos 2 Sommaire Introduction : Que sont les Turbos? 1. Les caractéristiques

Plus en détail

Analyse stochastique de la CRM à ordre partiel dans le cadre des essais cliniques de phase I

Analyse stochastique de la CRM à ordre partiel dans le cadre des essais cliniques de phase I Analyse stochastique de la CRM à ordre partiel dans le cadre des essais cliniques de phase I Roxane Duroux 1 Cadre de l étude Cette étude s inscrit dans le cadre de recherche de doses pour des essais cliniques

Plus en détail

Certificats TURBO. Bénéficiez d un effet de levier en investissant sur l indice CAC 40! Produits non garantis en capital.

Certificats TURBO. Bénéficiez d un effet de levier en investissant sur l indice CAC 40! Produits non garantis en capital. Certificats TURBO Bénéficiez d un effet de levier en investissant sur l indice CAC 40! Produits non garantis en capital. www.produitsdebourse.bnpparibas.com Les Certificats Turbo Le Certificat Turbo est

Plus en détail

CONSOMMATION INTERTEMPORELLE & MARCHE FINANCIER. Epargne et emprunt Calcul actuariel

CONSOMMATION INTERTEMPORELLE & MARCHE FINANCIER. Epargne et emprunt Calcul actuariel CONSOMMATION INTERTEMPORELLE & MARCHE FINANCIER Epargne et emprunt Calcul actuariel Plan du cours Préambule : la contrainte budgétaire intertemporelle et le calcul actuariel I II III Demandes d épargne

Plus en détail

2012-2017. Co-habilitation. Objectifs de la formation. Modalités de recrutement et schéma général

2012-2017. Co-habilitation. Objectifs de la formation. Modalités de recrutement et schéma général UFR Sciences et Techniques 25, rue Philippe Lebon BP 1123 76063 Le Havre Cedex 02.32.74.43.00 Secrétariat administratif 02.32.74.43.54 M2.AIMAF@univ-lehavre.fr Responsable Adnan Yassine adnan.yassine@univ-lehavre.fr

Plus en détail

Les indices à surplus constant

Les indices à surplus constant Les indices à surplus constant Une tentative de généralisation des indices à utilité constante On cherche ici en s inspirant des indices à utilité constante à définir un indice de prix de référence adapté

Plus en détail

2- Comment les traders gèrent les risques

2- Comment les traders gèrent les risques 2- Comment les traders gèrent les risques front office middle office back office trading échange d'actifs financiers contrôle des risques, calcul du capital requis enregistrement des opérations traitement

Plus en détail

ING Turbos. Faible impact de la volatilité. Evolution simple du prix

ING Turbos. Faible impact de la volatilité. Evolution simple du prix ING Turbos Produit présentant un risque de perte en capital et à effet de levier. Les Turbos sont émis par ING Bank N.V. et sont soumis au risque de défaut de l émetteur. ING Turbos ING a lancé les Turbos

Plus en détail

Probabilités stationnaires d une chaîne de Markov sur TI-nspire Louis Parent, ing., MBA École de technologie supérieure, Montréal, Québec 1

Probabilités stationnaires d une chaîne de Markov sur TI-nspire Louis Parent, ing., MBA École de technologie supérieure, Montréal, Québec 1 Introduction Probabilités stationnaires d une chaîne de Markov sur TI-nspire Louis Parent, ing., MBA École de technologie supérieure, Montréal, Québec 1 L auteur remercie Mme Sylvie Gervais, Ph.D., maître

Plus en détail

Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE

Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE UE4 : Biostatistiques Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Plan I. Introduction

Plus en détail

CERTIFICATS TURBOS Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004

CERTIFICATS TURBOS Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004 CERTIFICATS TURBOS Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004 Emétteur : BNP Paribas Arbitrage Issuance B.V. Garant du remboursement : BNP Paribas S.A. POURQUOI INVESTIR

Plus en détail

CARACTERISTIQUES ET EVALUATION DES CONTRATS D OPTION. Finance internationale, 9ème éd. Y. Simon & D. Lautier

CARACTERISTIQUES ET EVALUATION DES CONTRATS D OPTION. Finance internationale, 9ème éd. Y. Simon & D. Lautier CARACTERISTIQUES ET EVALUATION DES CONTRATS D OPTION 1 Section 1. La définition et les caractéristiques d une option Section 2. Les déterminants de la valeur d une option Section 3. Les quatre opérations

Plus en détail

Résumé... 9... 10... 10... 10

Résumé... 9... 10... 10... 10 Bibliographie 1 Table des matières Table des matières.................................... 3 Résumé............................................ 9........................................ 10........................................

Plus en détail

M2 IAD UE MODE Notes de cours (3)

M2 IAD UE MODE Notes de cours (3) M2 IAD UE MODE Notes de cours (3) Jean-Yves Jaffray Patrice Perny 16 mars 2006 ATTITUDE PAR RAPPORT AU RISQUE 1 Attitude par rapport au risque Nousn avons pas encore fait d hypothèse sur la structure de

Plus en détail

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme Chapitre 3 Quelques fonctions usuelles 1 Fonctions logarithme et eponentielle 1.1 La fonction logarithme Définition 1.1 La fonction 7! 1/ est continue sur ]0, +1[. Elle admet donc des primitives sur cet

Plus en détail

La tarification d options

La tarification d options La tarification d options Proposition pour une approche déterministe Pierre Bernhard 1 Stéphane Thiery 2 Marc Deschamps 3 Nous proposons ici une théorie de la tarification d options sur la base d un modèle

Plus en détail

APPORT DES RESEAUX BAYESIENS DANS LA PREVENTION DE LA DELINQUANCE

APPORT DES RESEAUX BAYESIENS DANS LA PREVENTION DE LA DELINQUANCE SûretéGlobale.Org La Guitonnière 49770 La Meignanne Téléphone : +33 241 777 886 Télécopie : +33 241 200 987 Portable : +33 6 83 01 01 80 Adresse de messagerie : c.courtois@sureteglobale.org APPORT DES

Plus en détail

Commun à tous les candidats

Commun à tous les candidats EXERCICE 3 (9 points ) Commun à tous les candidats On s intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale d une entreprise. Les fonctions f associées définies sur l intervalle

Plus en détail

Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé

Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 204 Corrigé EXERCICE 4 points Commun à tous les candidats. Proposition fausse. La tangente T, passant par les points A et B d abscisses distinctes, a pour coefficient

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 10 août 2015 Enoncés 1 Proailités sur un univers fini Evènements et langage ensemliste A quelle condition sur (a,, c, d) ]0, 1[ 4 existe-t-il une proailité P sur

Plus en détail

CHAPITRE 2 : MARCHE DES CHANGES A TERME ET PRODUITS DERIVES

CHAPITRE 2 : MARCHE DES CHANGES A TERME ET PRODUITS DERIVES CHAPITRE 2 : MARCHE DES CHANGES A TERME ET PRODUITS DERIVES Marché des changes : techniques financières David Guerreiro david.guerreiro@univ-paris8.fr Année 2013-2014 Université Paris 8 Table des matières

Plus en détail

PROBABILITES ET STATISTIQUE I&II

PROBABILITES ET STATISTIQUE I&II PROBABILITES ET STATISTIQUE I&II TABLE DES MATIERES CHAPITRE I - COMBINATOIRE ELEMENTAIRE I.1. Rappel des notations de la théorie des ensemble I.1.a. Ensembles et sous-ensembles I.1.b. Diagrammes (dits

Plus en détail

Travaux dirigés d introduction aux Probabilités

Travaux dirigés d introduction aux Probabilités Travaux dirigés d introduction aux Probabilités - Dénombrement - - Probabilités Élémentaires - - Variables Aléatoires Discrètes - - Variables Aléatoires Continues - 1 - Dénombrement - Exercice 1 Combien

Plus en détail

Vision industrielle et télédétection - Détection d ellipses. Guillaume Martinez 17 décembre 2007

Vision industrielle et télédétection - Détection d ellipses. Guillaume Martinez 17 décembre 2007 Vision industrielle et télédétection - Détection d ellipses Guillaume Martinez 17 décembre 2007 1 Table des matières 1 Le projet 3 1.1 Objectif................................ 3 1.2 Les choix techniques.........................

Plus en détail