! ATELIERS. Atelier 3 - Communiquer et se rendre visible auprès de nouveaux partenaires

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1 ! ATELIERS «INNOVATION EN RESEAU» Compte rendu synthétique Atelier 3 - Communiquer et se rendre visible auprès de nouveaux partenaires Comment arbitrer entre l entreprise 2.0 et les méthodes plus traditionnelles pour définir une stratégie de communication impactante?! atelier animé par Martin Duval, Bluenove

2 Intervenants de l atelier Animateur/intervenant : Martin Duval, Président et fondateur de Bluenove Témoignages d entreprises : Frédéric Jourdan, SnootLab Laurent Pelud, Scassi conseil Crédit Photo : Guillaume Oliver

3 Communiquer et se rendre visible auprès de nouveaux partenaires Comment arbitrer entre l entreprise 2.0 et les méthodes plus traditionnelles pour définir une stratégie de communication impactante? M. Duval explique que l innovation et la communication sont extrêmement liées. Sur les réseaux sociaux, tous les collaborateurs, y compris le chef d entreprise, sont des communicants potentiels. Il cite des plateformes logicielles telles qu InnoCentive, fondées sur la sémantique web pour identifier des experts dans un domaine précis. Faire appel à un expert revient à communiquer. Les communautés de clients et/ou d utilisateurs peuvent être mobilisées pour tester des services digitaux ou réaliser des simulations de produits. La mise à disposition de données à un écosystème qui sait les intégrer dans des services innovants permet de communiquer sur sa posture, d occuper le terrain de la concurrence et de découvrir des partenaires ignorés. Il invite tous les dirigeants de PME à organiser une plateforme collaborative, qui finit par constituer une base de données des connaissances de la société, ce qui représente un actif en cas de cession de la société.

4 Martin Duval définit les plateformes collaboratives de la façon suivante : sur Twitter : je dis ce que je fais sur Facebook, je dis ce que j ai fait sur Quora, je demande comment on fait sur YouTube, je montre ce que je fais sur Linked In, je dis ce que je sais faire

5 Frédéric Jourdan, Snootlab Témoignages M. Jourdan a fondé Snootlab en L entreprise compte aujourd hui trois collaborateurs. Elle développe de l open hardware et de l open source. Toute sa communication est ouverte, selon le principe de l entreprise. Les collaborateurs twittent ce qu ils font, disposent d une page Facebook, d un forum pour échanger avec leurs clients et d un espace où les clients sont invités à échanger avec eux sur leurs projets. Ce mode de communication vise à apporter de la connaissance à la communauté, qui les juge, leur renvoie un retour d expérience, voire les corrige. M. Jourdan modère un énorme forum, qui alimente la recherche et la connaissance de l entreprise et crée ainsi de la valeur. Sa société développe également à façon pour des entreprises, en les invitant à libérer leurs sources.

6 Témoignages Laurent Pelud, Scassi Conseil Laurent Pelud travaille dans le milieu très structuré de la sécurité informatique. Son cabinet, créé il y a sept ans, comprend aujourd hui quinze collaborateurs. Il mène une stratégie d innovation très développée mais dans des réseaux fermés. Il préconise d être proche des institutionnels pour rebondir sur leurs idées. Il intervient sur cinq Mastères en France ce qui lui permet de créer des relations avec des étudiants, des professeurs et des chercheurs. Il est également très impliqué dans les associations de la sécurité informatique et de la protection des données sensibles. Il conseille d identifier les réseaux d affaires dont les intérêts sont proches de siens, sachant qu un réseau mène à un autre.

7 Discussion et questions de la salle Un intervenant, dirigeant du cabinet Actifrance, juge la communication qu offre Twitter trop restrictive. M. Duval reconnaît que Twitter prend du temps, tout comme la construction d un réseau réel. Sur Twitter, le réseau est fondé sur les propos des autres. Twitter est un outil de veille et de promotion, qui renvoie souvent à un texte plus abouti. Il sert de teasing. M. Jourdan pense que Twitter sert surtout à partager ses joies. Il préfère rédiger des articles complets sur son blog qui alimente directement le compte Twitter et la page Facebook de la société. Il suit les comptes d une cinquantaine de personnes qui l informent sur divers sujets. Il conseille toutefois de ne pas se disperser. M. Pelud explique que Twitter alimente sa veille sur la sécurité informatique. Il a par ailleurs créé une liste de diffusion interne qui alimente la base des connaissances de l entreprise.

8 Discussion et questions de la salle Un intervenant s enquiert de l e-réputation et du risque de dérapage accru dans une communication de l instant. M. Duval préfère proposer de l expertise pour gérer ce risque plutôt que de ne pas communiquer. Les communautés constituent une chance pour l entreprise car elles l alertent sur ses défaillances. Les gains sont donc supérieurs aux risques, sous réserve d apprendre à les gérer. M. Pelud estime, lui aussi, qu il vaut mieux vaut prendre un risque managé plutôt que de ne rien faire. Les limites de ce qui est permis doivent être clairement posées dans une charte de sécurité. Comment se protéger des commentaires de pseudo-clients non satisfaits? M. Jourdan explique qu une bonne e-réputation, construite, doit permettre de contourner ce problème temporaire. L entreprise peut également expliquer l attaque ou l éventuelle erreur. M. Pelud préconise de réfléchir à la communication de crise en amont, ce type d attaque étant très difficile à empêcher.

9 Discussion et questions de la salle Une intervenante relève le passage de l image de marque à la réputation. Elle recommande de ne pas laisser d espace de communication vide, sous peine que les concurrents l occupent. Un intervenant, consultant en informatique, se dit gêné par la publication du profil des collaborateurs sur le site de la société, car il appartient alors davantage à la société qu à eux-mêmes. M. Duval admet que ce sujet est nouveau, comme la question de la vie privée sur Internet. Le développement de contenus plus personnels sur le site de Bluenove les incite à dépasser les sujets propres à la société et favorise leur épanouissement. Certains concours d idées sont encadrés par un contrat de travail, d autres pas. Il n existe pas une façon unique de traiter la question.