La géographie de la pauvreté en Ile-de-France Séance du mardi 23 novembre 2004

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1 La géographie de la pauvreté en Ile-de-France Séance du mardi 23 novembre 2004 Séminaire «Paris : un laboratoire» INED - OSC / Fédération Nationale des Sciences Politiques Ce dossier a été constitué par Alexandre Djirikian (Université Paris I - INED) Introduction : Alexandre Djirikian I. La géographie de la pauvreté : domaine de recherche en plein essor II. Cartographier la pauvreté : des indicateurs qui se complètent mais qui restent imparfaits III. Données d ensemble de la géographie de la pauvreté en Ile-de-France et problématiques La pauvreté francilienne à travers les données des Caisses d Allocations Familiales : Brigitte Debras et Virginie Andrieux (INSEE) Revenus et conditions de logements des populations pauvres : Mariette Sagot (IAURIF) L évolution récente de la pauvreté en Ile-de-France Pour en savoir plus sur le séminaire «Paris : un laboratoire» : (aller dans «projets», puis «Unités de recherche», «U06», «Projets de recherche», et «Les polarités sociales dans la ville»)

2 Présentation de la géographie de la pauvreté en Ile-de-France : définitions, sources, données d ensemble I. La géographie de la pauvreté : domaine de recherche en plein essor a) Deux sources statistiques initiales, d autres sources apparaissent Jusqu à la fin des années 90, les sources émanaient essentiellement de publication de l INSEE (données RGP, enquêtes «logement», enquête «budget des familles» de ), et de la CAF. On disposait également des données sur les revenus de la Direction Générale des Impôts avec la base «Filocom». La dispersion de ces sources constitue un frein à l étude complète de la géographie de la pauvreté. La pauvreté ne peut se résumer en une seule de ces sources, et ces dernières se complètent. Avec la montée d une certaine pauvreté en Ile-de-France (voir courbes RMI, du chômage notamment), une nouvelle communication des données de la CAF (à échelle communale, types et tailles de ménages concernés, âge, etc. : base Perspicaf) a permis d étudier le profil socio-démographique des allocataires de la CAF. A la fin des années 90 la loi relative à la lutte contre les exclusions (1998) a entraîné la création d observatoires et de lieu de débats de recherche sur la pauvreté comme objet d étude: l Observatoire National de la Pauvreté et de l Exclusion Sociale (1999, qui publie tous les 2 ans les résultats de ses travaux très pluridisciplinaires et complets), la Mission d Information sur la Pauvreté et l Exclusion Sociale (2001, dépendant de la préfecture de la région Ile-de-France, qui compte déjà de nombreuses publications). Un nouveau vocabulaire (exclusion, marginalité, précarité, etc.), et de nouveaux outils de réflexion sont mobilisés pour appréhender la complexité de la pauvreté. On cherche à faire des rapprochements, notamment géographiques, entre zones touchées par le chômage, et dont une large partie de la population est sous le «seuil de pauvreté». Rapprochements entre la présence d immigrés et les difficultés d insertion sur le marché de l emploi, entre les problèmes de santé et les représentations de soi et de ses conditions de vie, etc. On s intéresse aux représentations de la pauvreté, aux sans-domicile fixe (dès les années 90). b) L approfondissement de l analyse territoriale de la pauvreté Concernant les aspects géographiques, on avait l habitude de privilégier les divisions socio-spatiales de l Ile-de-France (sectorisation de l agglomération suivant les revenus médians ou moyens, suivant aussi les catégories socio-professionnelles). Et ce depuis la disponibilité des données sur les revenus, et sur les CSP, au début des années 50. Mais on ne trouve pas d étude précise sur la pauvreté en Ile-de-France et ses aspects spatiaux avant les années 90 (si l on exclut les études portant sur les cités et quelques banlieues rouges dans les années 80). Jamais la pauvreté n a été étudiée en tant que telle. Sans doute parce que le thème paraissait trop large et trop vague (pas vraiment d indicateur) et que les chercheurs se sont focalisés sur la progression des catégories supérieures surtout en Ile-de-France. Depuis une vingtaine d années on cherche à aller au-delà de la seule division socioprofessionnelle de l espace francilien en se concentrant sur ces espaces «marginalisés»: les actions sociales se territorialisent (création de ZUS avec le Contrat de Ville, de la Politique de la Ville, les ZEP pour les établissements scolaires, mises en place de centres d hébergement pour les plus démunis, mise à contribution des associations locales ou nationales). Les premières données

3 statistiques sur les zones urbaines sensibles apparaissent dès la décennie Les données CAF (notamment celles sur le RMI) deviennent disponibles à des échelles intéressantes. La coopération entre les CAF et l INSEE, qui a participer à uniformiser des définitions comme le seuil de pauvreté ou les calculs à partir des unités de consommation, a autoriser les comparaisons entre différents espaces. Les études se font sur des portions de territoires de plus en plus fines (le quartier, la commune) et à des échelles de plus en plus détaillées. Grâce aussi à de meilleurs traitements statistiques et cartographiques du fait d outils informatiques plus performants et mieux diffusés. II. Cartographier la pauvreté : des indicateurs qui se complètent mais qui restent imparfaits a) Le revenu : premier indicateur pour mesurer de la pauvreté La pauvreté «monétaire» repose sur des données relatives aux revenus. Ces dernières peuvent être obtenues auprès de la DGI, mais aussi de l INSEE (par ses enquêtes «budget des familles» de ou «logement», ou «Revenus fiscaux» en 1997) ou de la CAF (Perspicaf). Depuis le milieu des années 90, l INSEE (et la CAF) a défini un «seuil de pauvreté» qui correspond à la moitié du revenu médian par unité de consommation (et non plus par foyer fiscal : «IRCOM» de la DGI). On parle alors de «pauvreté monétaire relative» quand un ménage (revenus disponibles par unité de consommation) est en-dessous de ce seuil. La proportion de ménages en dessous de ce seuil donne un «taux de pauvreté», que l on peut trouver à l échelle communale. L inconvénient de ces données INSEE ou DGI est qu elles ne prennent pas en compte notamment les redistributions sociales (comme les prestations de la CAF). La CAF appelle quant à elle allocataire «à bas revenu» les personnes qui perçoivent au moins une prestation de la CAF et qui ont un revenu en-dessous du seuil de pauvreté défini par l INSEE. Il s agit ici d un «revenu disponible» par allocataire qui intègre des éléments non imposables (les prestations de la CAF notamment, dits «transferts sociaux») et à ce titre les données sur le revenu de la CAF sont plus complètes. Mais 3 problèmes persistent : - les étudiants (nombreux en Ile-de-France et notamment à Paris), les allocataires rattachés au régime agricole (Ile-de-France relativement peu concernée) et les personnes de plus de 65 ans ne sont pas pris en compte. - il n y a pas moyen d estimer à partir des données de la CAF un «taux de pauvreté» (i.e. de ménages pauvres) comme les données de l INSEE le permettent. On peut simplement donner la part de population vivant dans des ménages avec un ou plusieurs allocataires à bas revenus (chez les moins de 65 ans). Il s agit donc plutôt d un «taux de personnes pauvres». - Seuls les allocataires qui envoient leur déclaration de revenu à leur CAF (et ils sont relativement peu nombreux en Ile-de-France) sont inclus dans les calculs. Mais les personnes qui n envoient pas leurs déclarations sont souvent conscientes de dépasser le seuil autorisé de revenu, et par conséquent ne font probablement pas partie des «bas revenus». Mais l avantage de ces données CAF réside dans leur disponibilité à l échelle communale, et pour beaucoup de grandes villes au quartier.

4 Les cartes obtenues par ces deux sources se complètent : la première (INSEE, DGI) ne tient pas compte des «transferts sociaux» même si toute la population est concernée, la deuxième (CAF) tient compte des «transferts sociaux» mais ne concerne que la population active (ou d âges actifs). On ne saurait se contenter cependant de cet indicateur de pauvreté monétaire lié aux revenus qui réduit la pauvreté à des difficultés financières. b) La pauvreté des allocataires de la CAF La pauvreté «administrative» est définie à partir des données sur les prestations de la CAF d Ile-de-France et leurs bénéficiaires. Elle nous informe sur la proportion de ménages prestataires de telle prestation, au mieux à l échelle communale. Parmi les différentes allocations il y a les 3 «minima sociaux» : RMI, l Allocation de Parent Isolé (API), l Allocation aux Adultes Handicapés (AAH). On peut connaître le profil sociodémographique de ces allocataires, et notamment savoir s ils sont à bas revenus. Toujours nécessité de compléter par des données de revenus. Par conséquent l approche «monétaire» et l approche «administrative» se complètent, sans qu elles soient non plus suffisantes. c) La prise en compte des conditions de vie La pauvreté par l indicateur «condition de vie» transcende ces données pécuniaires (de revenus ou de soutien financier). A l aide de l enquête «permanente conditions de vie» («Pcv» - INSEE), il est possible d'apprécier une dimension plus large de la pauvreté, année après année. Des indicateurs de la vie quotidienne apparaissent, notamment des questions liées au logement, aux difficultés budgétaires ou aux restrictions de consommation, etc. On définit un seuil global à partir de plusieurs indicateurs. Avantage : prise en compte de certaines difficultés quotidiennes ; évolution année après année. Inconvénient : pas de données à échelle fine (commune). On peut aussi faire intervenir d autres variables, issues plus simplement des RGP : le niveau d étude et les problèmes liés à l école, les données relatives à l emploi (chômage, précarité, etc.). Ce sont d ailleurs les seules données disponibles à l échelle communale et même infracommunale et qui relèvent plus de l activité des habitants que de données fiscales. De même sur les conditions de logements (surpeuplement, inconfort/insalubrité). Il persiste encore aujourd hui un manque d exhaustivité dans les données sur la pauvreté, notamment si l on s intéresse à la spatialité du phénomène. Si des efforts ont été faits pour unifier certaines méthodes de calculs d indicateurs («seuil de pauvreté», revenu par Unité de Consommation) autorisant des comparaisons géographiques, il reste beaucoup à faire pour affiner la précision géographique des résultats et montrer la pluridisciplinarité de la pauvreté. Sans doute faudrait-il mener des enquêtes très localisées pour compléter les enquêtes nationales de l INSEE, en insistant sur des variables moins matérielles que celles dont on dispose déjà. Des tentatives de repérage de données à une échelle fine (au mieux à l îlot) ont été entreprise, par exemple avec les données des ANPE, et un retraitement des données CAF. Mais le travail est fastidieux et les données sont très peu disponibles. Il faudra donc encore un peu de temps avant d avoir des études très localisées. Cela semble en bonne voie : ce type d enquêtes se développe peu à peu et les nouvelles structures de recherche et d action sociale sont de plus en plus sur le terrain (action territorialisée).

5 III. Données d ensemble de la géographie de la pauvreté en Ile-de- France et problématiques a) Une région aux contrastes sociaux et spatiaux importants Les disparités de revenus des Franciliens Il peut sembler étrange au premier abord de parler de pauvreté en Ile-de-France quand on sait qu il s agit de la région économique la plus dynamique de France, celle qui concentre la plus grande part de richesse, et celle qui a la population la plus aisée du pays. La société francilienne s avère bien plus duale qu elle n y paraît, et étudier la géographie de la pauvreté en Ile-de-France c est souligner à quel point l inégalité sociale est prégnante et marquée spatialement. C est à travers ce prisme géographique que l on peut mettre en relief la pauvreté en Ile-de-France. Le revenu médian (2000) de l Ile-de-France est de plus de 20 % supérieur à celui de la province. C est dans un large secteur Ouest que les revenus sont les plus aisés (à l instar de la répartition des catégories socio-professionnelles), tandis que les communes aux résidents les plus pauvres sont au nord de Paris (l essentiel de la Seine Saint-Denis, extrême nord des Hauts-de-Seine, Sud-est du Val-d Oise, mais aussi au centre-sud du Val-de-Marne par exemple), enfin secondairement dans des zones plus isolées et périphériques de la région (cf. cartes p.2 et p.5). Au nord de Paris, le revenu médian annuel par U.C. ne dépasse pas , soit moins des deux-tiers de celui des habitants de communes aisées. On a donc une concentration spatiale assez importante de ces bas revenus. Mais l inégalité en matière de revenus ne se limite pas à une opposition sectorielle classique. On trouve aussi une opposition centre-périphérie de l agglomération parisienne en ce qui concerne la disparité inter-communale des revenus (cf. carte p.6). Le cœur de l agglomération parisienne est de loin la zone la plus inégalitaire de France en matière d écarts de revenus. Le rapport inter-déciles est de 10,5 à Paris intra-muros (2001) alors qu il n est que de 7 en Ile-de- France et 5,1 en province. C est que les inégalités de revenus les plus fortes se situent dans les zones où l on trouve les revenus les plus élevés, et dans les zones où l on trouve les revenus les plus bas, mais dans les deux cas, au cœur de l agglomération. Le premier décile de revenus dépasse rarement les dans la première couronne, Paris intra-muros compris (cf. carte p.5). De manière générale, on constate que les communes les moins inégalitaires sont celles qui ne sont ni très pauvres, ni très aisées. Et ces communes sont situées en grande couronne. Ceci s explique par le fait que plus l on s éloigne de Paris, moins les communes accueillent des populations très favorisées. Des communes urbaines, isolées (entourées de communes rurales) sont aussi souvent le lieu d une certaine pauvreté (cf. carte p.2). Les zones franches urbaines sont ainsi caractérisées par des revenus médians parmi les plus bas d Ile-de-France, d une part en raison de nombreux bas revenus, mais aussi en l absence de revenus très élevés. Montereau-Fault-Yonne, Provins sont deux bons exemple. Cette situation défavorable se retrouve aussi dans de nombreux quartiers de villes-nouvelles, bien souvent aux marges de l agglomération parisienne, où les inégalités en matière de revenus sont très importantes, du fait de la présence de hauts revenus, mais aussi de très bas revenus. Des poches de pauvreté En 1999, 12 % des Franciliens vivaient en Zone Urbaine Sensible, proportion la plus forte de toutes les régions de métropole. La politique de la ville a mis en évidence des quartiers isolés et dont la population est en difficulté. Ce sont des poches de pauvreté dans la mesure où

6 elles sont très localisées et relativement dispersées sur le territoire francilien. La pauvreté apparaît donc aussi localement, dans des zones circonscrites, et dont la population cumule souvent les handicaps, même si ces quartiers sensibles recouvrent une grande diversité de situation, entre eux et au sein d eux. Les données CAF La part de la population vivant dans des foyers à bas revenus est en moyenne de 9,7 % pour l ensemble de l Ile-de-France (cf. graph. p.3). La Seine-Saint-Denis, Paris et le Val-de-Marne se situent au-dessus de cette moyenne francilienne, confirmant la présence de populations pauvres au cœur de l agglomération parisienne. Hormis le Val-d Oise, les départements périphériques de l Ile-de-France ont les meilleurs résultats. Localement, à Paris intra-muros, la part de la population vivant dans un foyer à bas revenu (dans la population totale) dépasse les 20 %. Dans les quartiers de l Ouest et du centre parisien la part ne dépasse guère les 5 %. Pourtant, le centre de l agglomération regroupe la très grande majorité des centres d hébergement d urgence pour les sans domicile fixe et les personnes en grande détresse. C est aussi le département de Paris qui compte le plus grand nombre de RMistes en Ile-de-France, près de personnes, soit près du tiers des RMistes de la région. Une aggravation de la pauvreté? Depuis 2001 l Ile-de-France perd progressivement son avantage en matière de chômage. Si bien qu en juin 2004 le taux de chômage est quasiment identique en Ile-de-France et en France (cf. graph. p.9). Déjà entre 1996 et 1999 l ONPE note une dégradation plus prononcée de l emploi en Ile-de-France par rapport à de nombreuses autres régions. L Ile-de-France se caractérise une fois de plus par son hétérogénéité. Suivant les départements franciliens, le taux de chômage varie presque du simple au double, les départements de la grande couronne (exceptée encore le Val-d Oise) s en tirent bien mieux que la Seine-Saint-Denis ou même Paris, les deux départements étant largement au-dessus de la moyenne régionale. Bien sûr la pauvreté ne se résume pas au chômage, mais il s avère que dans de nombreuses études, l apparition du chômage est un facteur de développement de la précarité, et peut-être à plus long terme de la pauvreté. La part de personnes à bas revenus dans la population totale a légèrement baissé en France alors qu elle a eu tendance à augmenter en Ile-de-France entre fin 1996 et mi 2000 (cf. carte p.9). Au sein de l Ile-de-France, cette dégradation se rencontre essentiellement dans le bassin de Seine-Saint-Denis (hausse de 2,4 points, la plus forte hausse), en Seine aval (Mantes la Jolie, Poissy, les Mureaux) et dans les zones périphériques du sud de la région (Etampes, Melun, Provins, Montereau). A l opposé, Paris intra-muros voit la part de personnes à bas revenus baisser de 1,7 point. b) Ebauche de typologie spatiale des pauvretés d Ile-de-France On peut donc mettre en évidence trois localisations différentes de pauvreté en Ile-de- France (et une quatrième mais que nous n aborderons pas) : - celle du nord de Paris, en proche banlieue. Elle concerne un nombre relativement important de communes qui sont immédiatement repérables sur les cartes de la division sociospatiale d Ile-de-France. Ce secteur fait l objet d importantes inégalités en matière de revenus, les bas revenus y étant exceptionnellement bas et nombreux. On peut annexer à ce secteur une

7 partie du Val-de-Marne, au sud-est de Paris qui dans une moindre mesure est touchée par ce type de pauvreté. - celle du cœur de l agglomération. A Paris intra-muros la population pauvre est relativement nombreuse (cf. carte p.5), même si elle est peut-être moins visible et aussi moins stigmatisée que celle de la proche banlieue nord. Cette pauvreté est plus dissimulée et moins connue, car elle est masquée par la présence importante de hauts revenus (cf. carte p.5), expliquant que le cœur de l agglomération parisienne soit la zone la plus inégalitaire de la région et même de France. Au sein de Paris la pauvreté concerne d abord les arrondissements du nord-est (18, 19 et 20 e ), là où les pauvres sont nombreux et où les plus aisés se font plus rares. La pauvreté n est pas absente des beaux quartiers : on peut penser aux personnels de service, cohabitant avec les revenus les plus élevés de France (ce sont dans les beaux quartiers que les inégalités sont les plus fortes, plus en raison de revenus hauts exceptionnellement haut que de revenus bas très nombreux). Il s agit d ailleurs souvent de quartiers hausmannisés. - la dernière localisation de la pauvreté est celle de populations urbaines aux marge de l agglomération parisienne (dans certaines communes des villes nouvelles, mais aussi des anciens bourgs rattrapés par l extension de l agglomération parisienne comme Meaux, Etampes, Mantes-la-Jolie), ou simplement de communes urbaines isolées en rase campagne (zones franches urbaines de Seine-et-Marne en particulier). Si les villes nouvelles n ont pas ou peu de problèmes d accès à l emploi et aux équipements (transports et services divers), les zones franches urbaines en souffrent grandement en revanche. C est ce qui distingue ces deux zones. Mais dans les deux cas, il semble que ces secteurs ont connu d importantes constructions de logements collectifs (et en particulier d HLM) durant les Trente Glorieuses. - On pourrait avancer une dernière localisation de pauvreté, rurale cette fois-ci, dont nous ne parlerons pas mais qu il convient de signaler. Il s agit des communes rurales périphériques de la région Ile-de-France, en particulier à l Est de la Seine-et-Marne. c) Les pistes de réflexion et de recherche Ces différentes localisations sont donc plus complexes que la seule division spatiale socioprofessionnelle de la région. Au-delà d une logique sectorielle que l on retrouve, d autres localisations sont au moins aussi fondamentales à relever. La distance au centre de l agglomération, l accès aux emplois, aux services publics, mais aussi l accession au logement apparaissent comme des facteurs essentiels de cette géographie de la pauvreté. Comment expliquer cette localisation particulière des populations pauvres franciliennes? Il faut étudier en détail ces populations, selon les trois zones mises en évidences plus haut. On peut émettre l hypothèse que cette géographie de la pauvreté est corrélée à la géographie du parc de logements franciliens. Il convient donc d étudier les conditions de logement des populations pauvres. Mais ce ne serait qu avoir une vision partielle de la pauvreté de la région : cela ne nous indique pas qui sont ces populations pauvres. Les données CAF peuvent nous aider à repérer ces personnes pauvres parmi les allocataires, en insistant sur leur localisation géographique et leurs caractéristiques socio-démographiques.

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9 Revenu fiscal médian en / U.C., en Seine-Saint-Denis France Val d'oise Seine-et-Marne Val-de-Marne Ile-de-France Essonne Paris Hauts-de-Seine Yvelines e décile des revenus fiscaux, en / U.C., en 2000 Revenu minimum des 10 % les plus riches Seine-Saint-Denis France Seine-et-Marne Val d'oise Essonne Val-de-Marne Ile-de-France Yvelines Hauts-de-Seine Paris er décile des revenus fiscaux, en / U.C., en 2000 Revenu maximum des 10 % les plus pauvres Seine-Saint-Denis Paris France Val d'oise Ile-de-France Val-de-Marne Hauts-de-Seine Seine-et-Marne Essonne Yvelines Sources : INSEE / DGI

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13 PROFILS FRANCILIENS DES SOURCES DE REVENUS (2001) BA1 BA2 P1 P2 S3 S2 S1 autres bénéfices pensions, retraites, rentes salaires et traitements en % du total des revenus fiscaux de chaque profil

14 Part de la population des foyers allocataires à bas revenus dans la population totale 15,0 12,5 10,0 7,5 5,0 2,5 0,0 Yvelines Seine-et-Marne Essonne Hauts-de-Seine Val-de-Marne Paris Seine-Saint-Denis Sources : CAF Ile-de-France Variation du pourcentage de personnes à bas revenus entre décembre 1996 et juin 2000, en points et par zone d emploi Sources : CAF. Carte extraite de ONPES, travaux

15 Part des travailleurs pauvres* parmi les salariés au lieu de résidence en 1996 % < >12 Sources : CAF. Carte extraite de ONPES, travaux * salariés payés au décile le plus faible (hors salariés à temps complets recrutés en cours d année). Communes < habitants regroupées en cantons. Source : DADS-1996, Insee / Dreif Taux de chômage (% de la population active totale) de 1998 à ,5 10 7,5 5 janv-98 janv-99 janv-00 janv-01 janv-02 janv-03 janv-04 Paris Essonne Hauts-de-Seine Seine-St-Denis Val-de-Marne Val-d'Ois e Seine-et-Marne Yvelines Ile-de-France France métropolitaine Sources : DRTEFP IDF - INSEE

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19 PROFILS PARISIENS DES SOURCES DE REVENUS (2001) BA1 BA2 BA3 P S3 S2 S1 autres bénéfices pensions, retraites, rentes salaires et traitements en % du total des revenus fiscaux de chaque profil

20 ( ouvrage de référence ) Géographie de la pauvreté en Ile-de-France Bibliographie Méthodologie INSEE, 1997, «Mesurer la pauvreté aujourd hui», Economie et Statistique, n , 1997 (INED : P ) MARTINEZ Corinne, 2003, «Une mesure de la pauvreté en Ile-de-France en 2000», INSEE Ile-de-France à la page, n 228, oct IAURIF (SAGOT Mariette et al.), 2002, Géographie sociale et pauvreté (vol.4), Estimation d un indicateur de richesse des ménages à une échelle infracommunale (étude exploratoire), Paris, IAURIF, contrat d objectifs Etat-IAURIF DEPREZ Martine, BONNANS Dominique, DEBRAS Brigitte, 1998, Les phénomènes de pauvreté-précarité en Ile-de-France, CRIES Ile-de-France Comité régional pour l information économique et sociale d Ile-de-France, 2000, La connaissance des phénomènes de pauvreté-précarité en Ile-de-France, actes du colloque du 9 avril 1999, CRIES Ile-de-France BROILLIARD C., LE JEANNIC T, OGER P., 1998, «Une source, une méthode pour mesurer localement la pauvreté», Recherche et Prévisions, Cnaf, n 52, juin 1998 ANSEL Fabien, 1996, La pauvreté à Paris : recherche d une approche quantitative, mémoire de DESS Aménagement et urbanisme, Université Paris VIII Pauvreté, exclusion et ségrégation sociale DAVEZIES Laurent, KORSU Emre, 2004, «Pauvreté et dynamiques territoriales», in Observatoire National de la Pauvreté et de l Exclusion Sociale (ONPES), , Les Travaux, La Documentation Française DAVEZIES Laurent, KORSU Emre, 2002, «Un essai de géographie de la pauvreté», in ONPES, , Les Travaux, La Documentation Française ONPES, , Le Rapport, La Documentation Française FITOUSSI Jean-Paul, LAURENT Eloi, MAURICE Joël (dir.), 2003, Ségrégation urbaine et intégration sociale, Conseil d Analyse économique

21 PRETECEILLE Edmond, DREIF, 2001, Transformations de la ségrégation sociale : précarité, revenus, immigrés, jeunes en Ile-de-France , Paris, IRESCO BOISSARIE Yvette, FARINE Philippe, 1995, L Exclusion sociale et les exclus en Ile-de- France, Paris, CESRIF, XLVIII-122 p., Coll. CESRIF Rapports et avis, 1995, n 05 Mission d Information sur la Pauvreté et l Exclusion Sociale en Ile-de-France (MIPES), 2004, Pour comprendre le social, regarder l économie de l Ile-de-France, compte rendu de la rencontre du 8 avril 2004 MIPES, 2003, Etat de la pauvreté et de l exclusion sociale en Ile-de-France en 2002 MIPES, 2002, Recueil statistique relatif à la pauvreté et à la précarité en Ile-de-France - données 2001 MIPES, 2001, Recueil statistique relatif à la pauvreté et à la précarité en Ile-de-France - données 2000 Direction Régionale de l Equipement d Ile-de-France, 2003, Les solidarités urbaines. Réflexions sur l avenir de l Ile-de-France, Rapport du groupe de travail MAUPILIER Sophie, 1996, Revenu minimum d insertion en Ile-de-France, Direction régional du travail, de l emploi et de la formation professionnelle DRASSIF, juin 1998, Exclusion et insertion en Ile-de-France, DRASSIF PALOMARES Elise, RABHI Hakima, SIMON Patrick, Spatial dimensions of urban social exclusion and integration. The case of Paris, France, Urbex, n 18, 2001 Disparités territoriales Note : la division spatiale socio-professionnelle de l Ile-de-France ayant été traitée dans une séance précédente, nous ne faisons pas figurer ici des ouvrages traitant de ce thème INSEE, 2003, «Les disparités sociales et territoriales», INSEE - Ile-de-France - Regards sur, juillet 2003 IAURIF (SAGOT Mariette) - PRIF - INSEE, 2001, Géographie sociale et pauvreté (vol.2), l évolution des disparités sociales entre les communes d Ile-de-France, Paris, IAURIF, contrat d objectifs Etat-IAURIF INSEE Ile-de-France - CAF (DEBRAS Brigitte), 2001, «Une approche de la pauvreté en Ile-de-France», dossier hors-série, n 195, septembre 2001 DEBRAS Brigitte et alii, 2001, «Une approche de la pauvreté en Ile-de-France», INSEE Ile-de-France à la page, n 195, janvier 2001

22 FRANCOIS J.-C., MATHIAN H., SAINT-JULIEN T., mars 2003, Les disparités de revenus des ménages franciliens en 1999 : approches intercommunale et infracommunale et évolution des différenciations intercommunales , pour la DRE Ile-de-France INSEE, IAURIF, Dir. régionale IDF, 2002, Atlas des Franciliens, vol.3 : population et modes de vie BECKOUCHE Pierre, 1992, «Une région parisienne à deux vitesses : l accroissement des disparités sociales dans l Ile-de-France des années 1980», Strates, n 7, 1992, pp MARTINEZ Corinne, 2003, «Les revenus 2000 déclarés par les ménages franciliens», INSEE Ile-de-France à la page, n 224, juin 2003 DEBRAS Brigitte, 1998, «Niveaux de vie en Ile-de-France : accentuation des contrastes», INSEE Ile-de-France à la page, n 162, 1998 ALDEGHI Isa, 2001, Les aspects territoriaux de la pauvreté et de la précarité dans la société française contemporaine, Dossiers d études. Allocations familiales. N 26. ALDEGHI Isa, 2000, «Inégalités de revenus et formes familiales : des contrastes territoriaux», in MATTEI Marie-Flore, PUMAIN Denise (dir.), 2000, Données urbaines 3, Anthropos IAURIF, 1997, «Les disparités de revenus en Ile-de-France : des habitants du parc HLM plus pauvres, des écarts entre communes qui se creusent», Cahiers de l IAURIF, supplément Habitat, n 18, juillet 1997, pp. 2-9 APUR, 2004, «La pauvreté à Paris», Note de 4 pages, n 11, janvier 2004 INSEE, CAF, DRIF, 1995, L espace social francilien (8 fascicules, 1 par département) GUILLUY Christophe, NOYÉ Christophe, 2004, Atlas des nouvelles fractures sociales en France, Autrement GUILLUY C., 2000, Atlas des fractures françaises. Les fractures françaises dans la recomposition sociale et territoriale, Paris, l Harmattan, coll. Logiques sociales Approche par l économie et le logement IAURIF (SAGOT Mariette), février 2001, Géographie sociale et pauvreté (vol.1), les ménages pauvres franciliens et leurs conditions de logement, Paris, IAURIF, contrat d objectifs Etat-IAURIF DATAR - Préfecture de la région Ile-de-France (BECKOUCHE Pierre dir.), 1999, Pour une métropolisation raisonnée. Diagnostic socio-économique de l Ile-de-France et du bassin parisien, La Documentation française

23 IAURIF (SAGOT Mariette et al.), 2002, Géographie sociale et pauvreté (vol.3), la mobilité résidentielle des Franciliens au regard du revenu, de l espace et du logement, Paris, IAURIF, contrat d objectifs Etat-IAURIF INSEE, 1998, CD-Rom Atlas des zones d emploi MARPSAT M., FIRIDION J.-M. et al., La rue et le foyer. Une recherche sur les sansdomiciles et les mal-logés dans les années 90, INED / PUF, cahier n 144, Travaux et documents SAGOT Mariette, 2002, La polarisation sociale de l espace francilien au regard de l économie et du logement, IAURIF, Contribution au groupe de travail CAE, Miméo Zones urbaines sensibles, zones franches urbaines et politique de la ville ANDRIEUX V., HERVIANT J., 2001, «Les zones urbaines sensibles en Ile-de-France en 1999», INSEE Ile-de-France à la page, n 205, déc HERVIANT Julie, 2000, «Les situations de pauvreté des allocataires CAF dans les zones franches urbaines», INSEE - Ile-de-France - Regards sur, n 49, septembre 2000 IAURIF, 2002, «L évolution des zones urbaines sensibles d Ile-de-France depuis 1990», Cahiers de l IAURIF, supplément Habitat, n 32, juin 2002, pp. 2-9 IAURIF, 1993, «Quelles évolutions pour les quartiers sensibles : », Cahiers de l IAURIF, supplément Habitat, n 4, février 1993, pp INSEE, 2002, Zones urbaines sensibles et zones franches urbaines, RGP 1999 PARIZOT Isabelle et alii, 2004, Santé, inégalités et ruptures sociales dans les zones urbaines sensibles d Ile-de-France LERAY R., 1990, «Les quartiers sensibles de la région parisienne», INSEE-Première n 61, avril 1990 BRAVO Jacques et alii, 1999, Rapport présidé par Jacques Bravo pour l évaluation de la politique de la ville en Ile-de-France, Paris, Préfecture d Ile-de-France - Conseil régional d Ile-de-France (cf. notamment typologie établie par Daniel Béhar et Philippe Estebe) ANDRIEUX Virginie, BONNEFOI Eric, «Un déficit d emplois en zone franche urbaine», INSEE - Ile-de-France à la page, n 235, avril 2004 INSEE, 1998, «Les quartiers défavorisés en Ile-de-France : reflets des disparités», INSEE - Ile-de-France, Regards sur, n 42, 1998, pp INSEE, 1999, «La pauvreté en Ile-de-France : les quartiers défavorisés et au-delà», INSEE - Ile-de-France, Regards sur, n 45, sept. 1999, pp. 7-12

24 Sites Internet : Consultations de publications et de données INSEE sur l Ile-de-France : Observatoire National sur la Pauvreté et l Exclusion Sociale (ONPES) : Mission d Information sur la Pauvreté et l Exclusion Sociale (MIPES) en Ile-de-France : Caisses d Allocations Familiales (publications, données statistiques, etc.) : Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales (DRASS) d'ile de France et directions départementales (DDASS) (données CAF, RMI info) :

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