Enquête de situation des entreprises artisanales du Limousin 2012
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- Chrystelle Chabot
- il y a 8 ans
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1 Enquête de situation des entreprises artisanales du Limousin 2012 Un document de l Observatoire Economique Régional de l Artisanat Limousin 1
2 Sommaire Le profil des artisans page 1 Activités exercées Implantation et ancienneté des établissements Age, sexe et situation matrimoniale Expérience professionnelle et niveau de formation initiale Implication sociale Les salariés de l artisanat limousins page 5 L évolution des effectifs salariés sur l année écoulée page 7 La situation des entreprises page 9 Le chiffre d affaires et son évolution La clientèle La perception de la concurrence Les tournées et livraison à domicile L action groupée Les outils de gestion de la trésorerie L informatisation L évolution du résultat net L avenir de l entreprise Les projets des entreprises page 18 Projets réalisés en 2011 Projets 2012 La gestion des ressources humaines dans les entreprises page 20 La formation Les outils de GRH Annexes page 26
3 Le profil des répondants services 29% alimentation 15% production 17% bâtiment 39% 44% des répondants sont implantés en zone rurale, 56% en zone urbaine (voir tableau présentant la localisation géographique détaillée des répondants en annexe 1). 67% des répondants ont créé leur entreprise alors que 33% l ont reprise. ancienneté des établissements % < 5 ans 23,8 5-9 ans 21, ans 26, ans 20,3 30 ans et + 7,9 Les établissements ayant répondu à notre enquête sont plutôt plus anciens que l ensemble de la population artisanale (54,5% ont plus de 10 ans d ancienneté contre 38% dans l ensemble de l artisanat) 79,5% des répondants sont des hommes. La moyenne d âge des répondants est de 50,5 ans (51 pour les hommes et 48,6 pour les femmes). 80% des dirigeants interrogés sont mariés, pacsés ou vivent en concubinage. Parmi eux, 35% ont un conjoint qui collabore à l activité de l entreprise. Cette situation est particulièrement fréquente dans le secteur de l alimentation où 58% des conjoints collaborent tout le temps à l activité de l entreprise et 6,5% occasionnellement. le conjoint collabore-t-il à l'activité de l'entreprise? Oui, tout le temps Oui, occasionnellement Non, jamais 88,5 58,0 66,3 68,8 76,6 64,8 74,2 64,4 35,5 6,5 24,1 9,6 7,7 3,8 20,0 11,3 16,8 6,6 19,6 19,0 15,6 6,9 25,1 10,4 1
4 Lorsque le conjoint du dirigeant collabore à l activité de l entreprise c est dans la majorité des cas avec le statut de de conjoint salarié. Statut du conjoint Conjoint associé Conjoint collaborateur Conjoint salarié Sans statut alimentation 9,6 47,9 36,2 6,4 production 1,2 34,1 34,1 30,6 bâtiment 2,7 21,2 23,9 52,1 services 3,6 25,0 47,9 23,6 ensemble 4,6 31,1 33,6 30,7 A noter la part élevée d entreprises dans lesquelles le conjoint qui collabore à l activité n a pas de statut (près de 31%). Il s agit là vraisemblablement de personnes travaillant sous statut salarié ou autre en dehors de l entreprise. Pour près de70% des chefs d entreprise mariés, pacsés ou en concubinage, la fonction de chef d entreprise n est pas la seule source de revenu du ménage. Dans 98% des cas le revenu complémentaire est apporté par le conjoint. 63% des répondants ont plus de 20 années d expérience dans leur métier (y compris les années en tant que salarié). Cette proportion est beaucoup plus élevée chez les hommes (65%) que chez les femmes (56%). A contrario, les femmes sont proportionnellement plus nombreuses à avoir moins de 10 ans d expérience dans le métier (23% contre 14% chez les hommes). Le niveau de diplôme initial le plus fréquent est CAP/BEP (plus de la moitié des cas). Cette fréquence est beaucoup plus basse chez les femmes chefs d entreprise (40% contre 58% chez les hommes) qui, hormis le niveau ingénieur, présentent un niveau de formation initial plus élevé que leurs collègues hommes. Niveau de formation initiale des chefs d'entreprise répondants (Aucun diplôme) (CAP / BEP) (BP / BM / BAC PRO) (Bac général) (Licence Pro) (BTS / DUT) (Master / Maitrise) (Ingénieur) 11% 2% 8% 8% 2% 1% 13% 55% 2
5 Il n y a que parmi les dirigeants ayant plus de 20 ans d expérience professionnelle dans le métier que la proportion de titulaires d un CAP/BEP est supérieure à la moyenne. Les titulaires de BTS/DUT ainsi que les personnes sans diplôme sont fortement surreprésentés parmi les dirigeants ayant le moins d expérience professionnelle. 20,0 ancienneté de l'entreprise et niveau de formation initiale du dirigeant (écarts à la moyenne) 15,0 10,0 5,0 0,0-5,0 (Aucun diplôme) (CAP / BEP) (BP / BM / BAC PRO) (Bac général) (Licence Pro) (BTS / DUT) (Master / Maitrise) (Ingénieur) -10,0 < 5 ans 5-9 ans ans ans 30 ans et + C est dans les entreprises les plus récentes que l on trouve une proportion supérieure à la moyenne de titulaires de niveau de formation initiale Bac et au-delà. L implication sociale des artisans est une réalité puisque 65% des interrogés sont impliqués dans au moins un des domaines proposés. % d artisans impliqués dans au moins un domaine Dans la vie économique locale (associations, clubs d entrepreneurs ) 28 Dans la promotion de leur métier ou de l artisanat en général auprès des jeunes 26 Dans la formation des jeunes (enseignement, jury d examen ) 17 Dans l accueil régulier de jeunes ou adultes en formation professionnelle 45 Dans l accueil régulier de collégiens en découverte métiers 41 De plus, plus de 70% des artisans impliqués socialement le sont dans plusieurs domaines. Nb de domaines d implication % d entreprises 1 27,9 2 28,4 3 22,6 4 13,7 5 7,4 Domaine d implication vie économique locale (associations, clubs d entrepreneurs ) promotion de leur métier ou de l artisanat en général auprès des jeunes formation des jeunes (enseignement, jury d examen ) accueil régulier de jeunes ou adultes en formation professionnelle accueil régulier de collégiens en découverte métiers % occurrences 17,6 16,7 10,8 28,9 26,0 Le taux d occurrence de chaque domaine proposé démontre l implication des artisans dans la promotion de leur métier auprès des jeunes et en particulier des collégiens ainsi que dans la formation professionnelle. 3
6 Au palmarès des secteurs d activité, on trouve l artisanat de l alimentation à la première place (69% d artisans impliqués), notamment en matière de formation mais aussi dans la vie économique locale. taux d'entreprises selon le nombre de domaines d'implication sociale (écart par rapport à la moyenne tous secteurs) services bâtiment production alimentation 5 domaines 4 domaines 3 domaines 2 domaines 1 domaine -6,0-4,0-2,0 0,0 2,0 4,0 6,0 taux d'occurrence des domaines d'implication sociale (écart par rapport à la moyenne tous secteurs) services bâtiment production alimentation accueil découverte accueil formation pro formation des jeunes promotion des métiers vie économique locale -2,0-1,0 0,0 1,0 2,0 3,0 4
7 Les salariés de l artisanat limousin Parmi les chefs d entreprise interrogés, 914 n emploient pas de personnel. Au total, les répondants à notre enquête emploient 4261 salariés qui représentent 14% de l ensemble des salariés que compte l artisanat limousin. Il s agit bien de salariés, quelle que soit la nature du contrat de travail. Les autres actifs comme le dirigeant lui-même, le conjoint collaborateur ou des intérimaires ne sont pas comptabilisés. nombre de salariés secteur d'activité Corrèze Creuse Haute-Vienne Limousin alimentation production travail des métaux textile habillement cuir bois ameublement autres fabrications bâtiment services ensemble ,5% des salariés des entreprises interrogées sont des hommes, mais cette proportion varie selon les secteurs d activité : si la parité est de mise dans l alimentation, le secteur bâtiment affiche à peine 10% de femmes parmi les salariés. Hommes Femmes Alimentation 49,8 50,2 Production 77,7 22,3 Bâtiment 90,3 9,7 Services 67,5 32,5 Ensemble 73,5 26,5 répartition des salariés par tranche d'âge ensemble salariés salariés femmes salariés hommes plus de 60 ans 1,1 1,1 1,1 46 à 60 ans 24,7 28,4 23,4 26 à 45 ans 52,6 50,0 53,6 moins de 26 ans 21,6 20,5 21,9 Même si elles sont moins marquées, des disparités existent aussi en matière d âge des salariés : 74,2% de l ensemble des salariés ont moins de 45 ans, mais c est le cas pour seulement 70,5% des femmes contre 75,5% des hommes. En revanche, il existe peu de disparité sectorielle : seul le secteur production affiche un taux de salariés âgés de moins de 45 ans inférieur à la moyenne de l artisanat. 5
8 âge des salariés par secteur d'activité plus de 60 ans 1,8 0,6 2,0 0,7 46 à 60 ans 23,1 25,4 27,9 23,3 SERVICES BATIMENT 26 à 45 ans 44,1 56,5 52,9 59,6 PRODUCTION ALIMENTATION moins de 26 ans 10,4 18,6 21,1 31,9 C est dans le secteur de l alimentation que l on trouve la proportion la plus élevée de salariés âgés de moins de 26 ans. Cette situation découle du fait que c est également dans ce secteur que l on trouve la plus forte proportion de contrats d apprentissage parmi les salariés. Répartition des salariés par type de contrat % alimentation production bâtiment services ensemble CDI 76,2 94,6 89,6 90,7 87,4 CDD 10,6 3,2 4,1 2,7 5,1 Contrat d apprentissage 12,9 2,0 5,7 5,9 6,9 Contrat de professionnalisation 0,2 0,2 0,6 0,8 0,5 L artisanat confirme son rôle central en matière d emploi et de sécurisation des parcours : 7,5% de ses effectifs sont constitués par des personnes en formation sous contrat d apprentissage ou contrat de professionnalisation. A l issue de cette période d apprentissage, c est un emploi stable qui les attend : 87% des salariés de l artisanat sont employés en CDI (contrat à durée indéterminée). De plus, des perspectives d évolution existent. 19% des chefs d entreprise interrogés sont épaulés par un second, c est-à-dire un salarié à qui ils ont délégué une ou plusieurs de leurs fonctions. Cette proportion varie en fonction du secteur d activité : 16% dans le bâtiment, 21% dans l alimentation et les services, 22% dans l artisanat de production. Fonctions déléguées au second alimentation production bâtiment services ensemble fonction de production 61,0 41,7 32,7 23,3 40,3 fonction administrative 2,4 8,3 20,4 20,0 13,2 fonction commerciale 9,8 20,8 12,2 16,7 13,9 gestion, management 26,8 29,2 34,7 40,0 32,6 Dans la majorité des cas, les fonctions déléguées sont des fonctions de production (40% des cas en moyenne et jusqu à 61% des cas dans l alimentation) ainsi que des fonctions de gestion ou management (33% des cas en moyenne et jusqu à 40% dans les services). 6
9 L évolution des effectifs salariés sur l année écoulée tous secteurs arrivées départs CDI CDD Contrat d apprentissage Contrat de professionnalisation 5 5 ensemble Durant les 12 mois précédent notre enquête, les entreprises interrogées ont accueilli 358 nouveaux salariés. 48% d entre eux ont été directement embauché en CDI, 37% en CDD. Sur la même période, le nombre de départs de salariés enregistré a été supérieur à celui des arrivées. L écart correspond à 0,8% des effectifs en place dans ces entreprises. Cette situation vaut pour tous les secteurs mais à des degrés divers : dans l alimentation la baisse correspond à 1,7% des effectifs en place, dans la production 0,1%, dans le bâtiment 0,8% et 0,6% dans les services. motifs des départs de salariés 100,0 90,0 80,0 70,0 60,0 50,0 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0 retraite licenciement rupture conventionnelle démission fin de contrat Globalement, 36% des départs sont dus à une fin de contrat et 35% à une démission. Bien sûr les choses varient en fonction de la nature du contrat de travail : l échéance du CDD, contrat d apprentissage ou de professionnalisation explique plus de 90% des départs et même jusqu à 100% pour les contrats pro. En ce qui concerne les CDI, c est la démission qui d après les chefs d entreprise répondants explique plus de la moitié des départs (54%) suivie du licenciement (20%), de la rupture conventionnelle (14%) et la retraite pour seulement 12%. Ce taux apparent particulièrement élevé de démissions pour expliquer les départs de salariés en CDI est surprenant. En effet, seulement 1/3 de ces cas sont rencontrés dans des entreprises ayant enregistré une baisse plus ou moins importante de leur chiffre d affaires ou de leur résultat net. 40% de ces cas sont intervenus dans des entreprises qui ont par ailleurs recruté au moins une personne en CDI. Une partie des démissions de salariés en CDI pourrait donc s expliquer par des départs en cours de période d essai. 7
10 âge des salariés des entreprises ayant enregistré des démissions de CDI 54,4 52,6 20,421,6 23,424,7 salariés des entreprises ayant enregistré des démissions de CDI salariés de l'ensemble des entreprises répondantes 1,7 1,1 moins de 26 ans 26 à 45 ans 46 à 60 ans plus de 60 ans L analyse par âges des effectifs salariés des entreprises ayant enregistré des démissions de CDI montre une surreprésentation de près de 2 points de la tranche d âge ans et une sousreprésentation de 1,3 points de la tranche d âge ans. Cela laisse entendre que certaines des démissions de salariés en CDI ont été le fait de personnes âgées d environ 45 ans. Une partie s est vraisemblablement tournée vers d autres employeurs qui leur proposent des conditions d emploi mieux adaptées à leurs attentes. Une autre partie, décidant de «se mettre à son compte», s est sans doute tournée vers la création d entreprise (rappelons que l âge moyen des créateurs d entreprises artisanales est de 40 ans). Enfin il ne faut pas exclure que certains chefs d entreprises répondants à notre enquête aient mentionné des démissions plutôt que d autres motifs de départ de salariés en CD I comme par exemple des ruptures conventionnelles. 8
11 La situation économique des entreprises répartition des entreprises artisanales du Limousin selon le montant de chiffre d'affaires HT 5,3 12,5 6,9 7,7 7,8 15,2 14,5 30,3 17,6 16,7 4,9 12,1 6,8 10,4 18,3 18,9 17,4 21,2 20,4 18,0 23,4 25,8 24,0 20,9 11,4 30,5 29,3 20,6 8,3 22,9 plus de euros de à euros de à euros de à euros de à euros moins de euros Si 23% des entreprises interrogées réalisent un CA inférieur à (ce qui correspond au seuil de l auto-entrepreneuriat), 36% réalisent un CA supérieur à Les différences sectorielles sont marquées : dans l alimentation ce sont près de 55% des entreprises qui ont un CA supérieur à alors que dans les services elles ne sont que 29%. Logiquement, les entreprises exerçant depuis moins de 5 ans se situent moins fréquemment que leurs grandes sœurs dans les tranches de CA les plus élevées (seules 20% ont un chiffre d affaires supérieur à ). On constate également un retournement pour les entreprises les plus anciennes qui sont moins proportionnellement moins nombreuses que leurs cadettes de ans à enregistrer un CA supérieur à
12 Par rapport à l année précédente, les évolutions constatées du chiffre d affaires sont assez homogènes : 34% de cas d augmentation, 35% de cas de stabilité, 31% de cas de diminution. On relève cependant que les diminutions de CA ont été un peu plus fréquentes dans le secteur de l alimentation et des services. A contrario, l artisanat de production et le bâtiment ont plus fréquemment enregistré une augmentation de CA. Evolution du CA par rapport à N-1 (% d entreprises ayant enregistré une ) Secteur d activité Nette augmentation Augmentation Stabilité Diminution Nette diminution alimentation 2,4 30,5 34,9 28,4 3,8 production 3,3 35,9 31,5 26,4 3,0 bâtiment 2,9 33,1 35,5 24,4 4,1 services 2,9 26,1 36,0 30,9 4,1 ensemble 2,9 31,2 34,8 27,2 3,9 La clientèle des entreprises artisanales est majoritairement composée de particuliers (78%) et d entreprises (18%). Pourcentage moyen de clients Secteur d activité particuliers entreprises administrations organismes alimentation 80,3 15,5 3,1 1,5 production 54,0 41,0 3,0 1,9 bois ameublement 72,3 24,1 1,4 2,3 textile habillement cuir 70,7 29,3 0,0 0,0 travail des métaux 42,3 51,6 3,7 2,1 autres fabrications 46,1 47,9 4,2 1,9 bâtiment 85,1 10,9 2,2 1,8 services 80,5 15,6 1,9 1,9 ensemble 77,7 18,1 2,4 1,8 Seul l artisanat de production présente une part d entreprises dans la clientèle supérieure à la moyenne. Cette catégorie de clients est même majoritaire (près de 52%) dans le secteur travail des métaux. En moyenne la clientèle des entreprises artisanales est composée à 92% de clients locaux ou régionaux ; 7% de clients nationaux et un peu plus de 1% de clients internationaux. Pourcentage moyen de clients Secteur d activité locaux régionaux nationaux internationaux alimentation 77,3 15,1 5,2 2,2 production 54,7 21,9 19,8 3,8 textile habillement cuir 44,8 18,8 30,9 5,5 travail des métaux 52,6 23,4 22,8 1,6 bois ameublement 58,9 19,0 18,1 4,0 autres fabrications 55,1 23,5 17,0 4,5 bâtiment 79,2 17,2 3,5 0,1 services 77,3 17,7 4,4 0,6 ensemble 74,1 17,9 6,8 1,2 83% des entreprises n ont aucun client national ou international. 95% des entreprises interrogées ne réalisent aucun CA à l export (elles sont à peine 1% à réaliser entre 1 et 10% de leur CA à l export). 10
13 Taux moyen de CA à l'export Secteur d activité Total exportateurs alimentation 0,08 0,59 production 2,90 21,43 textile habillement cuir 3,52 15,83 travail des métaux 1,47 9,8 bois ameublement 3,42 29,05 autres fabrications 3,25 26,33 bâtiment 0,17 3,14 services 0,18 5,17 ensemble 0,64 10,19 En moyenne, les artisans limousins réalisent seulement 0,64% de leur chiffre d affaires à l exportation. Si l on considère uniquement ceux qui ont une part de clients internationaux, le CA réalisé à l export représente en moyenne 10,2% du CA total de l entreprise. Ce sont les activités de l artisanat de production qui exportent plus fréquemment (21,4% du CA en moyenne pour celles qui exportent). Dans le contexte de crise que nous traversons, nombreux sont les artisans à souhaiter élargir leur clientèle. Parmi ceux qui ont une clientèle exclusivement locale ou régionale, 84% envisagent d élargir leur clientèle en France et 78% envisagent un élargissement de clientèle à l étranger, sans pour autant avoir de projet précis. Si l on exclue les exportateurs pour lesquels la notion de zone de chalandise n a que peu de réalité, celle-ci est en moyenne de 90 kilomètres. Elle s établit à 58 km pour les artisans qui ont une clientèle exclusivement locale ou régionale. Elle varie selon le secteur d activité : 42km pour les métiers de bouche ; 47 pour les services ; 49 pour le bâtiment et 132 pour l artisanat de production. 30% des artisans interrogés considèrent que leur concurrence directe a tendance à augmenter. Cette pression concurrentielle accrue est notamment ressentie par les entreprises de l alimentation (34%) alors que seuls 24% des artisans de production la ressentent. en % Tendance de la concurrence directe secteur d'activité Augmenter Rester stable Diminuer alimentation 34,0 52,8 13,2 production 23,9 60,8 15,4 textile habillement cuir 16,7 70,8 12,5 travail des métaux 23,6 65,3 11,1 bois ameublement 12,2 62,2 25,7 autres fabrications 31,6 55,9 12,5 bâtiment 30,4 59,0 10,6 services 31,6 55,9 12,5 ensemble 30,1 57,5 12,3 11
14 22% des interrogés procèdent à des tournées ou des livraisons à domicile (20% pour ceux qui sont installés en zone urbaine ; 25% pour ceux qui sont installés en zone rurale. Tournées ou livraisons à domicile En % Oui Non Pas concerné alimentation 41,0 51,1 7,9 production 34,3 22,8 43,0 bâtiment 4,9 31,5 63,6 services 27,0 33,1 40,0 ensemble 21,7 33,4 44,9 Les disparités sectorielles sont naturellement très fortes (la notion même de tournée ou de livraison à domicile n ayant pas de sens pour certaines activités), puisque la proportion varie de 5% dans le secteur bâtiment à 41% pour les artisans des métiers de bouche. Plus précisément concernant le secteur des métiers de bouche ; 55% des artisans ruraux réalisent des tournées ou livraisons alors que ce mode de commercialisation ne concerne que 29% des artisans urbains. Pour autant, le mode de commercialisation par tournée ou livraison à domicile a tendance à diminuer pour 58% des artisans qui le pratiquent. En % de ceux qui réalisent des tournées Tendance d évolution des tournées ou livraisons à domicile ou livraisons à domicile Augmenter Rester stable Diminuer alimentation 18,5 35,5 46,0 production 16,7 17,5 65,8 bâtiment 18,9 10,8 70,3 services 20,1 20,1 59,7 ensemble 18,6 23,0 58,4 L action groupée est peu développée dans les entreprises artisanales puisque seulement 12% d entre elles participent à au moins un type de groupement parmi les 3 proposés dans notre enquête (groupement d achat/ groupement d employeurs/ groupement de commercialisation). Parmi celles-ci, 80% participent à un seul type de groupement. C est le cas plutôt des artisans implantés en zone rurale (85%) ; des artisans du bâtiment (87%) et des artisans réalisant les chiffres d affaires les plus bas (93% pour ceux dont le CA est inférieur à ), 18% participent à deux types de groupement. C est le cas plutôt des artisans implantés en zone urbaine (23%), des artisans du secteur services (26%) et des artisans réalisant les chiffres d affaires les plus élevés (24% pour ceux dont le CA est supérieur à ), 1,6% participent aux trois. C est le cas plutôt pour les artisans de l alimentation (5,9%) et de ceux qui réalisent un chiffre d affaires compris soit dans la tranche la plus basse (3,7%) soit dans la tranche la plus élevée (3,1%). C est en Haute-Vienne que l on trouve le plus d entreprises participant à un groupement. 12
15 12,0 10,0 8,0 6,0 4,0 2,0 Group achats Group employeurs Group commercialisation 0,0 Les artisans de production et de services participent plus fréquemment que la moyenne à des groupements d achat de même que, en compagnie des artisans de l alimentation à des groupements de commercialisation ; les artisans du bâtiment participent plus fréquemment à des groupements d employeurs. pourcentage d'entreprises participant à secteur d'activité groupement d'achats groupement d'employeurs groupement de commercialisation alimentation 5,1 1,7 7,5 production 11,8 1,0 6,4 bâtiment 6,8 2,3 4,2 services 11,8 1,8 6,8 ensemble 8,7 1,8 5,8 Implantation rurale 8,1 1,3 6,1 Implantation urbaine 9,3 2,3 5,5 On constate que les artisans implantés en zone rurale sont plus enclins que la moyenne à participer à un groupement de commercialisation, quand les artisans urbains pratiquent davantage le groupement d achat ou le groupement d employeurs. 57% de ceux qui participent à un groupement d achats, 67% de ceux qui participent à un groupement d employeurs et 51% de ceux qui participent à un groupement de commercialisation sont implantés en zone urbaine. Ce sont les entreprises réalisant les chiffres d affaires les plus élevés qui participent le plus à l action groupée. 30,0 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 taux d'entreprises participant à un groupement et tranche de chiffre d'affaires moins de euros de à euros de à euros de à euros de à euros plus de euros 13
16 92% des interrogés utilisent au moins un des 4 outils de gestion de la trésorerie proposés (découvert bancaire, ressources personnelles, ressources des associés ou escompte). Secteur d activité 1 outil 2 outils 3 outils les 4 alimentation 15,7 3,9 2,3 71,5 production 8,1 2,2 2,8 80,1 bois ameublement 4,3 2,2 0,0 89,2 textile habillement cuir 14,3 3,6 3,6 75,0 travail des métaux 7,1 1,2 3,5 83,5 autres fabrications 10,0 2,7 4,0 73,3 bâtiment 11,7 2,4 3,0 75,7 services 9,3 1,2 2,4 76,1 ensemble 11,0 2,2 2,7 75,9 Plus de 3 entreprises sur 4 sont amenées à utiliser les 4 outils proposés dans notre enquête. Pour celles qui n utilisent qu un outil de gestion de trésorerie, il s agit dans 60% des cas du découvert bancaire. Lorsqu elles combinent 2 outils, il s agit préférentiellement du découvert bancaire et des ressources personnelles. 73,2% des entreprises interrogées ont informatisé au moins une fonction. La moyenne s établit à 1,8 fonction par entreprise informatisée. Nb de fonctions % d entreprises Fonction informatisée % occurrences informatisées 1 58,2 Production 2,2 2 15,3 Devis/factures 45,2 3 20,5 Comptabilité 27,2 4 3,4 Fichier clients 17,7 5 1,9 Commercialisation en ligne 2,5 6 0,7 Communication (site, mails ) 4,8 7 0,0 Autres (caisse, télé-déclarations) 0,4 Au palmarès des fonctions informatisées on trouve la réalisation des devis et factures suivie de la comptabilité et de la tenue d un fichier clients. Les disparités sectorielles sont importantes. Le taux d entreprises informatisées est de : 47,5% dans l alimentation 75,6% dans l artisanat de production 85,3% dans le bâtiment 68,5% dans les services Les entreprises de l alimentation ou du bâtiment ont beaucoup moins fréquemment informatisé plus sieurs fonctions. Dans l alimentation elles ont beaucoup plus fréquemment informatisé la comptabilité et bien moins souvent (10 points de moins qu en moyenne) la tenue d un fichier clients. Le bâtiment se démarque par une plus forte informatisation de la réalisation des devis/factures alors que les entreprises de services ont plus que leurs consoeurs informatisé leur fichier clients. 14
17 taux d'entreprises selon le nombre de fonctions informatisées (écart à la moyenne tous secteurs) services bâtiment production alimentation 7 fonctions 6 fonctions 5 fonctions 4 fonctions 3 fonctions 2 fonctions 1 fonction taux d'occurrence de la fonction (écart à la moyenne tous secteurs) services bâtiment production alimentation autres communication commercialisation en ligne fichier clients comptabilité devis/factures production % des interrogés ont constaté une amélioration de leur résultat net par rapport à l année précédente alors que 34% constataient une diminution. Evolution du résultat net par rapport à N-1 (% d entreprises ayant enregistré une ) Secteur d activité Nette augmentation Augmentation Stabilité Diminution Nette diminution alimentation 2,1 24,3 37,0 32,7 3,9 production 3,5 32,2 34,2 26,5 3,5 bâtiment 2,8 27,1 39,1 27,1 4,0 services 2,6 23,7 34,7 34,9 4,2 ensemble 2,8 26,6 36,7 30,0 4,0 15
18 L avenir de l entreprise Quand on les interroge sur l évolution de leur entreprise dans les 12 prochains mois, les artisans répondent majoritairement que la situation va se maintenir (69%). Perception de l avenir de l entreprise à 12 mois Secteur d activité développement maintien redressement fermeture ne sait pas alimentation 17,6 66,8 2,7 6,6 6,3 production 21,8 66,1 2,3 5,9 4,0 bâtiment 14,0 71,3 2,8 8,5 3,4 services 16,3 67,6 3,6 6,6 5,9 ensemble 16,6 68,7 2,9 7,2 4,7 Les artisans du bâtiment sont les moins optimistes : seuls 14% pensent que leur entreprise va se développer et 8,5% craignent sa fermeture. Les entreprises qui prévoient un développement : 44% ont moins de 5 ans d ancienneté ; 64% ont constaté une augmentation de leur chiffre d affaires et 55% de leur résultat net sur les 12 derniers mois. Les entreprises qui prédisent la fermeture : 49% ont plus de 20 ans d ancienneté ; 58% ont constaté une diminution de leur chiffre d affaires et 59% de leur résultat net sur les 12 derniers mois. Pour autant, seul 1 artisan interrogé sur 4 envisage de transmettre son entreprise. Envisagez-vous de transmettre votre entreprise? Secteur d activité Non Oui alimentation 60,9 39,1 production 75,8 24,2 bois ameublement 83,1 16,9 textile habillement cuir 77,8 22,2 travail des métaux 68,2 31,8 autres fabrications 75,3 24,7 bâtiment 81,3 18,7 services 70,2 29,8 ensemble 74,1 25,9 Il est notable que près de 40% des artisans de l alimentation interrogés envisagent la transmission. Cependant, le délai moyen envisagé (32,5 mois pour les artisans de l alimentation) est quasiment dans la moyenne de l ensemble des secteurs d activité : 31,5 mois soit un peu plus de 2 ans et demi. Secteur d activité Délai moyen envisagé pour la transmission (en mois) alimentation 32,5 production 32,2 bois ameublement 33,6 textile habillement cuir 43,2 travail des métaux 24,4 autres fabrications 38,2 bâtiment 32,4 services 29,2 ensemble 31,5 16
19 Dans leur grande majorité (69%) les artisans qui pensent à transmettre leur entreprise considèrent que leur outil de production est en bon état. Etat de l outil de production de ceux qui envisagent la transmission Secteur d activité Bon Moyen Pas satisfaisant alimentation 69,8 25,0 5,2 production 56,6 38,6 4,8 bois ameublement 66,7 33,3 0,0 textile habillement cuir 66,7 33,3 0,0 travail des métaux 44,0 52,0 4,0 autres fabrications 59,5 32,4 8,1 bâtiment 73,2 24,6 2,1 services 70,8 25,6 3,6 ensemble 69,0 27,3 3,7 17
20 Les projets des entreprises artisanales Les entreprises ont été interrogées sur les projets qu elles ont réalisés en L immobilier (aménagement, agrandissement, changement de locaux) Le matériel (machine, véhicule, mobilier, matériel informatique) L immatériel (conseil, étude, dépôt de brevet, site web) La formation (du dirigeant et des salariés) 88% des entreprises interrogées ont réalisé au moins un projet en 2011 La grande majorité d entre elles a fait preuve d un grand dynamisme en réalisant des projets dans chacune des catégories proposées. Pourcentage d entreprises selon nombre de projets réalisés en 2011 Secteur d activité aucun projet 1 projet 2 projets 3 projets 4 projets 5 projets alimentation 15,7 6,9 3,0 0,3 6,2 67,9 production 9,8 4,2 2,8 0,3 4,5 78,4 bâtiment 12,2 8,0 1,4 0,2 2,7 75,4 services 10,1 8,3 2,9 0,8 3,5 74,4 ensemble 11,7 7,2 2,3 0,4 3,8 74,5 Celles qui ont réalisé un seul projet se sont concentrées sur le matériel (70%) et sur la formation (20%). Lorsque 2 projets ont été réalisés, c est également le matériel qui a été privilégié puisqu il intervient dans 91% des cas, suivi là aussi par la formation (64% des cas). L immatériel reste minoritaire lorsque les entreprises ont réalisé 1,2 ou 3 projets. Sa part croît cependant de 1% à 11%. Il n y a que dans le cas de 4 projets réalisés que l investissement immatériel supplante le matériel (75% contre 41%). Il est alors plutôt associé à un projet concernant l immobilier. Nombre d entreprises ayant eu au moins un projet en 2011 en matière de Secteur d activité immobilier matériel immatériel formation autres alimentation production bâtiment services ensemble Le montant des projets réalisés en 2011 reste cependant modeste : 52% ont représenté un coût inférieur à % entre et % un coût supérieur à % des entreprises interrogées ont dit avoir reçu une aide publique ces 3 dernières années pour réaliser un ou plusieurs de leurs projets. Parmi elles, 56% considèrent que sans cette aide elles n auraient pas pu réaliser leurs projets et 44% pensent que l aide reçu n a pas été vraiment déterminante. Par rapport à la structure de notre échantillon, les entreprises sans salarié ayant mis en place des projets en 2011 sont surreprésentées (en moyenne de près de 2 points). En revanche, les entreprises de 5 à 9 salariés sont sous-représentées en moyenne de 1 point. 18
21 Les projets 2012 : Pourcentage d entreprises selon nombre de projets prévus en 2012 Secteur d activité aucun projet 1 projet 2 projets 3 projets 4 projets 5 projets alimentation 16,4 7,2 2,0 0,7 2,6 71,1 production 10,7 4,2 2,2 0,3 2,0 80,6 bâtiment 15,6 5,4 0,5 0,1 1,9 76,6 services 14,3 5,4 1,9 0,3 1,9 76,2 ensemble 14,5 5,4 1,4 0,3 2,0 76,4 14,5% des entreprises n ont aucun projet particulier d investissement en 2012 (3 points de plus que pour les projets 2011). Elles sont moins nombreuses que pour 2011 à envisager 1,2, 3 ou 4 projets. A contrario, elles sont plus nombreuses à prévoir au moins 1 projet dans chacune des catégories proposées (2 points de plus que pour les projets 2011). Le matériel et la formation font toujours partie des projets privilégiés, mais l immobilier est plus fréquemment cité parmi les projets 2012 que pour les réalisations Le montant des projets prévus en 2012 est plus élevé que pour les projets réalisés en 2011 : 49% représentent un coût inférieur à % entre et % un coût supérieur à % de ceux qui ont des projets d investissement (jusqu à 96% pour ceux qui investissent plus de ) ont une vision de l avenir de l entreprise plutôt optimiste (développement ou maintien). Par ailleurs, 14% des interrogés prévoient de recruter du personnel en Pourcentage d entreprises prévoyant de recruter selon le type de contrat et la fonction production, gestion, fonction commercial administratif Type de contrat technique CDI 54,8 87,2 5,4 7,4 CDD 20,4 92,7 1,8 5,5 Contrat d apprentissage 22,2 91,7 1,7 6,7 Contrat de professionnalisation 2,6 100,0 0,0 0,0 ensemble 100,0 89,6 3,7 6,7 Près de 55% des entreprises qui vont recruter en 2012 prévoient de le faire dans le cadre d un CDI. 90% des entreprises proposent des postes rattachés à une fonction de production ou une fonction technique. C est dans le secteur de l alimentation que les entreprises proposent plus fréquemment des postes dans la fonction gestion administratif (12%) alors que les entreprises de l artisanat de production sont en proportion plus nombreuses à proposer des postes commerciaux (10%). production, fonction technique 19 commercial gestion, administratif 0 salarié 19,8 96,2 3,8 0,0 1 à 4 salariés 49,3 87,1 4,5 8,3 5 à 9 salariés 20,9 87,5 5,4 7,1 10 à 19 salariés 7,8 90,5 0,0 9,5 20 salariés et plus 3,0 87,5 0,0 12,5 Près de 70% des entreprises qui envisagent de recruter ont moins de 5 salariés.
22 La gestion des ressources humaines dans les entreprises artisanales 17% des entreprises ont un dirigeant qui a suivi au moins une formation en % des entreprises employeuses ont des salariés qui ont suivi au moins une formation en Ceux-ci représentent 22,6% de l ensemble des salariés des entreprises interrogées. proportion d'actifs ayant suivi une formation en ,8 36,3 27,3 26,7 20,2 18,8 16,3 12,5 12,3 13,5 13,3 27,3 17,3 31,1 22,6 dirigeants dirigeants employeurs salariés Les dirigeants les plus enclins à se former : Les employeurs ; Les femmes : 30% des dirigeants ayant suivi une formation en 2011 sont des femmes (10 points de plus que la part de femmes dirigeantes). 25% des femmes dirigeantes ont suivi une formation en 2011 contre seulement 15% des hommes dirigeants. Les plus jeunes : L âge moyen des dirigeants ayant suivi une formation est inférieur à celui de l ensemble de la population : 48,9 ans contre 50,5 soit un écart de 1,6 ans. L écart est même de 2,7 ans pour les femmes. Nota : le secteur de l alimentation se distingue des autres : il est le seul dont la moyenne d âge des dirigeants formés est supérieur à celui de l ensemble artisanat (+3,5 ans et jusqu à +7,1 an pour les femmes). Les repreneurs : On observe une part légèrement plus élevé de dirigeants ayant repris leur entreprise par ceux qui ont suivi une formation en 2011 (36% contre 33% pour l ensemble de la population). Les plus récemment installés : proportion de dirigeants formés en 2011 suivant l'année de création ou reprise de l'entreprise
23 Les urbains : 61% des dirigeants formés sont implantés en zone urbaine contre 56% pour l ensemble des répondants. Ceux dont le conjoint collabore tout le temps à l activité de l entreprise Les thèmes de formation 81% des dirigeants et 77% des salariés formés en 2011 ont suivi une formation technique, en relation directe avec le cœur de métiers de l entreprise. 100,0 90,0 80,0 70,0 60,0 50,0 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0 dirigeants formés par thème (%) technique commercial informatique GRH langues gestion compta réglementation autres 90,0 80,0 70,0 60,0 50,0 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0 salariés formés par thème (%) technique commercial informatique GRH langues gestion compta réglementation autres Que ce soit par les dirigeants ou par les salariés, le domaine de formation réglementation est particulièrement prisé dans le secteur de l alimentation. 21
24 6000 durées totales de formation (en jours) dirigeants salariés 0 durées moyennes de formation par thème (jours) 24,3 5,6 6,8 3,3 5,5 3,9 2,5 7,8 8,5 3,3 3,0 10,2 7,5 dirigeants salariés 1,1 Nota : 1 seul salarié et 1 seul dirigeant ayant suivi une formation en langues nous avons exclu cette catégorie pour laquelle la notion de durée moyenne n avait pas de sens. La durée moyenne de formation est supérieure pour les salariés (6,4 jours contre 5,8 pour les dirigeants). C est le cas pour tous les thèmes de formation sauf informatique et réglementation. 22
25 100,0 90,0 80,0 70,0 60,0 50,0 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0 durée de formation dirigeants (%) alimentation production bâtiment services ensemble technique commercial informatique GRH langues gestion compta réglementation autres durée de formation salariés (%) 100,0 90,0 80,0 70,0 60,0 50,0 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0 alimentation production bâtiment services ensemble technique commercial informatique GRH langues gestion compta réglementation autres En ce qui concerne la formation des salariés, le secteur de l alimentation se distingue des autres : Non seulement ils ne sont que 12% à avoir suivi une formation (contre 23% pour l ensemble des secteurs) mais ils ont consacré une part beaucoup plus importante de leur temps de formation aux domaines gestion, comptabilité et commercial. Montants consacrés à la formation Les entreprises interrogées ont consacré en 2011 un montant total de près de à la formation de leur dirigeant et/ou de leurs salariés. Secteur d activité Total nb entreprises moyenne / entr alimentation production bois ameublement textile habillement cuir travail des métaux autres fabrications bâtiment services ensemble
26 Le montant moyen par entreprise s établit à près de 1500 variant de 2650 dans l artisanat de production à 743 dans l alimentaire. Ces écarts sectoriels s expliquent en partie par les différences de durées moyennes ainsi que de thématiques de formation. Montants moyens par entreprise consacrés à la formation en 2011 (en ) Formation dirigeant Oui Oui Non Formation salarié Oui Non Oui alimentation production bois ameublement textile habillement cuir travail des métaux autres fabrications bâtiment services ensemble Les outils de gestion des ressources humaines existence de fiches de postes (en % des employeurs) secteur d'activité Oui Non alimentation 17,6 82,4 production 19,6 80,4 textile habillement cuir 0,0 100,0 travail des métaux 29,5 70,5 bois ameublement 8,7 91,3 autres fabrications 17,2 82,8 bâtiment 13,3 86,7 services 17,5 82,5 ensemble 16,1 83,9 Seuls 16% des entreprises employant du personnel disposent de fiches de postes pour les différents emplois. Le secteur travail des métaux est nettement au-dessus de la moyenne (29% d entreprises dotées de fiches de postes) quand le bâtiment se situe en-dessous de la moyenne (13%). entretien individuel au moins tous les 2 ans (en % des employeurs) secteur d'activité Oui Non alimentation 40,3 59,7 production 51,6 48,4 textile habillement cuir 50,0 50,0 travail des métaux 57,1 42,9 bois ameublement 40,0 60,0 autres fabrications 52,2 47,8 bâtiment 49,3 50,7 services 48,2 51,8 ensemble 47,3 52,7 47% des artisans employeurs interrogés font bénéficier leurs salariés d un entretien individuel au moins tous les deux ans. Seul le secteur alimentation se situe en dessous de la moyenne (40% seulement). 24
27 Mesures de prévention des risques secteur d'activité Oui Non alimentation 66,8 33,2 production 57,5 42,5 textile habillement cuir 40,0 60,0 travail des métaux 66,1 33,9 bois ameublement 41,2 58,8 autres fabrications 62,3 37,7 bâtiment 70,1 29,9 services 61,8 38,2 ensemble 65,2 34,8 Si oui, Type de mesures secteur d'activité Document unique Autres (préciser) alimentation 97,9 2,1 production 97,5 2,5 bâtiment 88,5 11,5 services 96,9 3,1 ensemble 93,9 6,1 65% des entreprises employeuses interrogées ont mis en place des mesures de prévention des risques professionnels. Dans 94% des cas, il s agit du document unique. 25
28 Annexe 1 : objectif et méthode L objectif de cette enquête était de mesurer la situation des entreprises artisanales au regard d une série de données relatives à la situation économique des entreprises, à l emploi, à la formation et à la gestion des ressources humaines. Un groupe de travail a été constitué entre le service Observatoire économique régional de l artisanat de la Chambre Régionale de Métiers et de l Artisanat du Limousin et les services concernés du Conseil Régional (Délégation aux études, prospective et évaluation, Pôle Développement Economique et Emploi, Pôle Formation, Direction de l aménagement durable des territoires). Ce groupe de travail a : Elaboré le questionnaire (cf Annexe 2) Déterminé les critères d échantillonnage : un critère d activité (7 secteurs) deux critères géographiques : zone rurale/zone urbaine et implantation territoriale (pays) Complété l analyse des résultats réalisée par la CRMA La CRMA a : Réalisé un échantillon représentatif de la population d entreprises sur la base des critères définis par le groupe de travail Confié l administration téléphonique du questionnaire à un prestataire (Kéops Info Centre) : 2056 réponses respectant les critères d échantillonnage ont été collectées entre le 3 juillet 2012 et le 9 août 2012 Procédé à l analyse des résultats bruts fournis par le prestataire Rédigé la note de synthèse 26
29 Annexe 2 : le questionnaire 27
30 28
31 29
32 30
33 Annexe 3 : tableau de comptage des réponses Nombre de répondants Activité TERRITOIRE TYPE_zone alimentation travail des métaux textile habillement bois cuir ameublement autres fabrications batiment services Total général pays de Brive rural urbain pays de Tulle rural urbain pays d'egletons rural pays de Haute-Corrèze rural urbain pays de la Vallée de la Dordogne Corrézienne rural urbain pays de Vézère Auvézère rural urbain pays de Guéret rural urbain pays de Combraille en Marche rural pays de l'ouest Creusois rural pays du Sud Creusois rural urbain pays des Monts et Barrages rural urbain pays du Haut Limousin rural urbain pays d'ouest Limousin rural urbain pays de Saint Yrieix rural urbain pays de l'occitane et Monts d'ambazac rural urbain pays de Limoges urbain hors pays du Limousin rural Total général rural urbain
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