Société Tunisienne de Banque (STB) Analysts: Karim BLANCO Head of Research. Haifa BELGHITH Senior Analyst. Zahra BEN BRAHAM Senior Analyst

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1 Analysts: Karim BLANCO Head of Research Haifa BELGHITH Senior Analyst Société Tunisienne de Banque (STB) Zahra BEN BRAHAM Senior Analyst Ines KHOUAJA Financial Analyst Hawazen ATTIA Financial Analyst Neira KAOUACH Financial Analyst Contact: Tel: (+216) Fax: (+216) Mars 2011

2 p* 2011e* Chiffres clés (1000 TND) Cours 10,00 DT Fonds propres Capitalisation Résultat net Effectif 2380 Nbr agences 117 Nbr de GAB 131 Résultat net mdt BPA (DT) DPA (DT) Cours Boursier (DT) P/E (x) 7.51 x 6.94 x 8.91 x x x P/B (x) 0.52 x 0.46 x 0.70 x 0.48 x 0.47 x Div. Yield 4.19% 4.44% 3.13% 1.68% 2.07% ROE 6.9% 6.7% 7.8% 2.9% 3.5% * Prévisions établies par Amen Invest Présentation de la banque : La Société Tunisienne de Banque (STB) est le premier établissement bancaire publique à voir le jour en Tunisie. Entrée en activité en 1958 avec un statut de banque de dépôt et d investissement, la STB a représenté, durant des décennies, un opérateur privilégié pour la concrétisation de la politique financière du pays. Depuis sa création et jusqu aux années quatre vingt, la banque s est distinguée par la diversification de ses participations. A cette époque, le groupe STB se présentait comme une force économique de première importance, constitué de dizaines de filiales appartenant à tous les secteurs de l économie. Structure du capital au Etat tunisien 24.8% ETAP (établissement public) 13.9% CNSS (établissement public) 5.7% Autres 55.7% dont Etrangers 8.0% La banque a fini, progressivement, par se spécialiser dans les secteurs financier et touristique. En effet, le groupe compte actuellement 20 filiales, dont plus de la moitié opèrent dans le secteur financier, appuyant ainsi le rôle historique de la banque dans la promotion de nouveaux projets. Le reste est essentiellement polarisé dans le secteur touristique. Le développement de l activité de la banque, au fil des années, a été appuyé par une politique de renforcement des fonds propres, matérialisée par plusieurs augmentations de capital. En 2000, la banque a absorbé deux banques de développement à savoir la «Banque de Développement Economique de Tunisie (BDET)» et la «Banque Nationale de Développement Touristique (BNDT)». Une opération qui lui a donné une nouvelle dimension, mais, qui a engendré une détérioration de la qualité de son portefeuille des engagements ressentie jusqu à présent. Depuis cette date, le capital de la banque a été porté et maintenu à 124,3MD, soit un niveau conforme aux normes prudentielles nationales (un capital minimum de 100MD). Plus de la moitié du Structure du groupe STB Financier 55% Tourisme 30% Services 10% Immobilier 5% capital est actuellement détenue par des établissements publics, l Etat tunisien étant l actionnaire de référence avec une part de 24,8%. Notons à ce sujet, que l Etat a maintenu sa participation majoritaire dans plusieurs banques, telles que la STB, la BNA, la BH, la BFPME et la BTS où chacune se spécialisait dans le financement d un secteur stratégique. Ainsi, et avant d instaurer la notion de banque universelle, la STB a été chargée de l industrie et du tourisme, la BH finançait essentiellement l immobilier et la BNA se spécialisait dans l agriculture. AMEN INVEST 2

3 Activité de la banque Depuis sa création, la STB a été parmi les premiers établissements à contribuer au financement de l économie et à mobiliser l épargne nationale. Elle s est distinguée en tant que premier pourvoyeur de fonds pour les projets touristiques et les petites et moyennes entreprises (PME), fers de lance de l économie tunisienne. En effet, le tissu économique tunisien est composé essentiellement par des PME (plus de 90% des entreprises). Deuxième plus grande banque du secteur La croissance de l économie tunisienne et le développement de l industrie en particulier ont joué un rôle important dans le développement de l activité de la STB, sur les cinq dernières années. Evolution des créances/dépôts Créances Dépôts Les ressources et les engagements de la banque ont ainsi progressé, durant cette période, renforçant sa taille et sa position dans le système financier du pays. Notons à ce sujet, que le total bilan de la banque est passé de 4399MD en 2005 à 5937MD en 2009 (+7,8% en moyenne). La STB est classée ainsi deuxième du secteur 1, après la BIAT, en terme de taille d actifs. La banque détient une part de marché de 16,9% en terme de crédits à la clientèle Les emplois Sur les cinq dernières année, les encours de crédits à la clientèle ont évolué avec un rythme soutenu, soit une croissance annuelle moyenne de 9,6%, pour atteindre, en 2009, 4296MD (13.2% du total consenti par le système financier à l économie du pays). Evolution des crédits Structure des crédits ,6% % 4.6% 6.46% 7.07% 7.81% 6.99% 6.71% 49% 30.4% Créances Rentabilité appartente des créances Crédits d'investissement Crédits de gestion Crédits au particuliers Autres 1 Le secteur considéré est l ensemble des banques cotées en bourse. AMEN INVEST 3

4 La banque s est ainsi placée première dans le secteur en matière d octroi de crédits. A noter que les concours à l économie ont évolué avec un taux moyen de 10,6%, sur la même période. Le léger retard de la STB par rapport au système financier s explique par le fait qu elle n a pas investi dans l extension de son réseau de distribution, pendant les cinq dernières années, maintenant son réseau de distribution à 117 agences. Il revient également à l acharnement de la concurrence dans le secteur et la croissance rapide que certaines banques privées ont connu ces dernières années. Signalons aussi qu en terme de qualité de services la STB se trouve dépassée par plusieurs acteurs ayant bien investi dans leur image de marque, tels que la BIAT et ATTIJARI BANK. La structure du portefeuille des crédits révèle une part dominante des crédits d investissements et de gestion (79,4% en 2009), contre une part de 16% pour les crédits aux particuliers. Cette composition met en exergue le rôle de la banque dans le financement des secteurs jugés stratégiques par le gouvernement, en particulier ceux de l industrie, de services et de tourisme. Ces secteurs représentent, en 2009, plus de 60% du total des engagements de la banque. Les ressources Sur la même période, l ensemble des ressources de la banque a évolué avec un taux moyen de 7,7%, pour atteindre un total de 5 412MD. Les dépôts (tous types confondus), qui représentent près de 83% du total des ressources, sont la source de financement principale de la banque. Structure des ressources 9.5% 7.8% La banque détient une part de marché de 13,7% en terme de dépôts 82.7% Dépôts Empruntss et ressources spéciales Fonds propres Les dépôts de la clientèle (96% du total des dépôts) ont enregistré une croissance moyenne de 11,5%, pour atteindre 4 796MD, en Leur structure révèle une part de 25% des dépôts à terme (dont le coût est le plus élevé). Quant aux dépôts à vue (ressources gratuites), ils représentent 34%. Finalement, les dépôts d épargne accaparent une part de 38%. Quoiqu elle privilégie la prédominance des ressources les moins coûteuses, cette structure implique un coût apparent relativement élevé. En 2009, le coût apparent des dépôts de la STB s est aligné avec la moyenne du secteur pour atteindre 3,6%. Ce taux reste relativement élevé en comparaison avec d autres banques de la place, telles que la BIAT (2,2%) et l UIB (2,5%). AMEN INVEST 4

5 Structure des dépôts de la clientèle Evolution des dépôts 44% 43% 38% 37% 38% % 20% 25% 28% 25% 32% 34% 34% 32% 34% 4.80% 4.56% 4.17% 3.95% 3.61% 2% 3% 3% 3% 3% Autres D.A.V D.A.T D.E Dépôts Coût apparent des dépôts Un ratio de solvabilité en dégradation L évolution des dépôts a été plus rapide que celle des crédits, d une manière à entraîner une baisse du ratio crédits/dépôts de la banque, qui a passé de 134,0% en 2005 à 116,3% en Etant supérieur à 100%, ce ratio montre une sur utilisation des dépôts, que la banque compense en ayant recours à ses fonds propres et d autres ressources spéciales à l instar des lignes de crédits extérieurs et des emprunts obligataires. Notons que, sur la période , la banque a contracté trois emprunts obligataires d un montant total de 200MD. Cette enveloppe lui a permis de réduire son endettement extérieur et maîtriser son coût de financement moyennant des taux plus avantageux. Du côté des ressources propres de la banque, les cinq dernières années ont connu une croissance timide des fonds propres (+4,7% en moyenne contre +8,8% pour le secteur). Ceci s explique, d une part, par une faible évolution des bénéfices accompagnée par une distribution continue de dividendes, et d autre part, par la stagnation du capital de la banque. Rappelons qu aucune augmentation de capital en numéraire n a été enregistrée depuis l année Ainsi, et étant donnée la hausse notable des crédits accordés par la banque sur les cinq dernières années, le ratio de Solvabilité a enregistré une baisse passant de 10,4% en 2005 à 9,0% en Certes, ce taux est en conformité avec les normes prudentielles «Bâle I» (taux minimum de 8,0%), mais il demeure le plus faible du secteur, dont la moyenne se situe aux alentours de 12,5%. Evolution des FP % 9.6% 9.8% 9.3% 9.0% Faible évolution des fonds propres qui limite le potentiel de croissance de la banque Fonds Propres (M D) Ratio de solvabilité Le faible niveau du ratio de solvabilité de la STB, qui pourrait atteindre 8,2% en 2010, renseigne sur une sous-capitalisation de la banque, qui rend sa capacité future d octroi de crédits assez limitée. AMEN INVEST 5

6 Ce n est pas le cas pour la majorité des banques tunisiennes, qui se trouvent en situation de surliquidité, du fait de la décélération du rythme de progression des investissements ces dernières années. Ceci étant en rapport avec les retombées de la conjoncture internationale défavorable, récemment ressenties au niveau des exportations et des flux d investissement extérieurs. Signalons, toutefois, qu au début de l année 2011, la Tunisie a connu un changement radical de son paysage politique, qui, pour des raisons diverses, permettra d instaurer un environnement économique plus favorable à l investissement dans les années à venir. Dans ce contexte, il serait nécessaire pour la STB d augmenter son capital, en vue de renforcer ses fonds propres et pouvoir saisir les éventuelles opportunités d octroi de crédits, qui pourraient se présenter. Qualité d actifs La STB souffre, depuis plus d une décennie, de la faible qualité de ses actifs ainsi que du manque de couverture de risque. Un handicap, qui s est accentué, en 2000, suite à l absorption de la BDET et la BNDT. En effet, ces deux banques avaient un profil de risque de crédit très élevé, matérialisé par un poids accablant de créances douteuses liées, en particulier, aux secteurs de tourisme et de l industrie. Ces deux secteurs représentent, actuellement, 79% du portefeuille non performant de la STB. Une qualité d actifs faible matérialisée par un poids accablant de créances accrochées Pour remédier à cette insuffisance, la STB a multiplié ses efforts visant l assainissement de son portefeuille d engagements par le renforcement des actions de recouvrement et de recyclage des crédits. Par conséquent, elle a réussi à réduire le taux de créances classées à 19.5% en 2009 contre 35% en La banque a également renforcé son effort de provisionnement pour assurer une meilleure couverture du risque, ramenant le taux de couverture des créances accrochées de 43% en 2005 à 49,7% en Evolution du taux de CDL 34.9% % % % 19.5% Evolution du taux de couverture des CDL % 49.0% 48.1% % 42.1% Créances CDLs % CDLs CDLs Provisions % Couverture En dépit de cette évolution favorable, la banque n est pas arrivée à atteindre les normes prudentielles recommandées par la Banque Centrale, à savoir un taux de créances accrochées de 15% et un taux de provisionnement de 70%. Elle souffre également d un niveau de risque résiduel trop élevé, dont le montant dépasse largement les fonds propres de la banque. En 2009, ces derniers ne couvrent que 78% du risque résiduel de la banque. AMEN INVEST 6

7 839 Evolution du risque résiduel % 56% 51% % % 514 Risque résiduel FP %Couverture Le défi majeur de la STB demeure ainsi l assainissement de son portefeuille d engagements, dans le but de réduire le coût du risque et de se garantir une croissance future saine. Les performances financières La progression conjuguée des crédits et des dépôts, sur la période , a été à l origine d une progression notable du produit net bancaire (PNB) de la banque, lui permettant d occuper la deuxième place du secteur. Deuxième PNB de la place avec une part de marché de 14,5% Le PNB a ainsi enregistré une progression annuelle moyenne de 14,2% (+12,0% pour le secteur), pour atteindre 244MD en Cette performance est tirée essentiellement de l appréciation des marges d intermédiation (+19,5% en moyenne), dont le poids dans le PNB a toujours été prédominant, représentant plus de 65% du PNB depuis 2006, contre une moyenne de 58% pour le secteur. Ceci revient à la nature de l activité de la STB en tant que banque de détail ayant pour métier principal l intermédiation financière, ainsi que son rôle joué dans le financement des PME et du tourisme nécessitant des investissements importants. Evolution du PNB Structure du PNB ,2% % 25.1% 10.7% 7.9% 9.7% 10.8% 23.5% 20.4% 20.7% 21.0% % 65.8% 71.7% 69.6% 68.3% PNB Intérêts Commissions PF Notons, néanmoins, que la structure du PNB a légèrement évolué, sur les trois dernières années, pour dévoiler une part un peu plus importante des marges sur commissions et des produits du portefeuille titres commercial et d investissement. Une évolution, qui résulte de la stratégie de renforcement des opérations de marché adoptée par la banque, dans une optique de réduction de son exposition au risque de variation des taux d intérêt. AMEN INVEST 7

8 Coefficient d exploitation en amélioration Cette stratégie se situe dans un contexte de baisse des taux et des pressions sur les marges d intérêts imposé par la crise économique et financière de 2008, en plus de l acharnement de la concurrence entre les banques. Le secteur bancaire s est orienté, depuis, vers une structure plus équilibrée du PNB entre marges d intérêt et autres sources de revenus. Sans, toutefois, perdre de vue que certaines banques ont renforcé leur activité de marché dans le but de réduire leur excédent de liquidité. Les cinq dernières années ont, également, été marquées par une nette amélioration du coefficient d exploitation de la banque, qui a cédé 19 points de pourcentage pour atteindre 46% en Certes, ce taux est inférieur à la moyenne du secteur (50% en 2009), mais il reste encore élevé en comparaison avec celui enregistré par d autres banques tunisiennes à l instar de la BT (29,5%) et Amen Bank (37,2%). Evolution du coefficient d'exploitation 65.1% 58.5% % 46.5% 46.1% PNB Ch.opératoires Coef d'exp. Il est, également, important de signaler que le coefficient d exploitation de la STB est demeuré quasistable, depuis l exercice En effet, la banque n est arrivée à poursuivre son effort de maîtrise des charges opératoires 2 fourni jusqu à cette date. Ainsi la compression des charges présente encore un enjeu pour la banque, vu notamment qu elle n a pas investi dans de nouveaux points de vente. Coût du risque élevé du fait de l abondance des engagements douteux de la banque Outre le poids considérable des charges opératoires, la banque souffre d un coût de risque élevé matérialisé par d importants montants de dotations aux provisions, qui pèsent lourd sur le résultat net de la banque. Ces prélèvements ont épuisé une moyenne de 56,5% du résultat brut d exploitation, depuis l année En effet, pour atteindre le taux de couverture recommandé, la STB a adopté une stratégie de couverture de risque progressive en amortissant le coût de ses engagements douteux antérieurs sur plusieurs années. Ainsi, elle provisionne les créances classées de l exercice et une partie des CDL antérieures. L importance des charges opératoires et des dotations aux provisions a été à l origine d une évolution très timide du résultat net de la banque. Notons qu en 2006, la banque a plus que doublé ses dotations aux provisions, ce qui a impliqué une chute du résultat net (-39%). Ce dernier, n a augmenté que de 2,6% en moyenne, sur les cinq derniers exercices, contre 27,7% pour le secteur. 2 Charges opératoires : frais de personnel + charges générales d exploitation + dotations aux amortissements. AMEN INVEST 8

9 Evolution de l'activité e RBE Provisions R.net Il ne faut pas, toutefois, perdre de vue la progression remarquable du résultat net au titre de l exercice 2009, qui a atteint 40MD (+24,6% contre +19,4% pour le secteur). En dépit de cette performance, la banque continue à afficher la rentabilité des fonds propres la plus faible du secteur, avec un taux de 7,8% contre une moyenne sectorielle de 12,7%. Evolution de la rentabilité 8% 7% 6% 5% 4% 3% 2% 1% 0% 8.5% 6.9% 7.8% 6.7% 0.8% 5.0% 0.6% 0.8% 0.8% 0.8% ROE ROA Concernant sa stratégie de distribution de dividendes, la banque a distribué 29% de résultat net en moyenne, sur les cinq dernières années. Ce taux est considéré assez faible par rapport au secteur, dont la moyenne se situe aux alentours des 39%. Cette stratégie s explique par la nécessité de renforcer les fonds propres de la banque pour se maintenir en conformité avec les normes de solvabilité. Réalisations de l exercice 2010 et perspectives d avenir La croissance de l activité de la banque observée, jusqu à 2009, s est poursuivie avec le même rythme en 2010, soit une augmentation de 12,9% pour les crédits et de 16,6% pour les dépôts. Le PNB provisoire s est, toutefois, affiché en quasi-stagnation (+1,1% à 247,1MD). Un ralentissement qui revient à une évolution plus rapide des dépôts que celle des crédits ainsi qu une baisse des produits du portefeuille titre commercial et d investissement (-12,5%). Ainsi et suite à une hausse des charges opératoires de 4,4%, le coefficient d exploitation de la banque s est détérioré passant à 47,6% contre 46,1% en AMEN INVEST 9

10 Notons, par ailleurs, que suite aux bouleversements politiques survenus en Tunisie, depuis le mois de janvier 2011, le système bancaire a dû subir un coût du risque supplémentaire important. En effet, les banques tunisiennes, et plus particulièrement les établissements publics, se sont retrouvées avec des montants considérables d engagements vis-à-vis des membres du régime déchu et de leurs entreprises. Ces engagements totalisent une enveloppe de MD, dont près de 15% représentent des créances douteuses. Ce niveau de risque supplémentaire devrait impacter les résultats de la majorité des banques, au titre de l exercice 2010 et probablement celui de Pour ce qui est de la STB, la banque est la plus impliquée avec les membres de l ancien régime avec un total des engagements d environ 500MD. Le montant des créances douteuses s élève à 215,2MD, représentant 13,3% du total des créances accrochées de la banque. La STB a ainsi été amenée à constater des dotations sur provisions de 30,5MD, à répercuter sur l exercice Par conséquent, le résultat net 2010, devrait enregistrer une forte baisse pour s établir aux alentours des 15MD. L impact des bouleversements politiques ne se limite pas au coût du risque supplémentaire susmentionné. En effet, la chute de l ancien régime a engendré des dégâts significatifs ainsi qu un ralentissement de l activité dans plusieurs secteurs d activité. Le pays se trouve désormais dans une phase de transition politique marquée par une conjoncture économique difficile. Dans ce contexte, l année 2011 s annonce difficile pour les banques, qui devraient subir une baisse de la demande des crédits, du fait du manque de nouveaux investissements, ainsi qu une augmentation du risque lié aux entreprises en face de difficultés. Outre cette conjoncture défavorable, rappelons que la STB présente des handicaps, qui la rendent fragile dans ce genre de situations et affaiblit son aptitude de s adapter à la nouvelle conjoncture. Parmi les plus importants, notons le poids accablant des créances accrochées et le niveau faible du ratio de solvabilité. Ainsi, les perspectives à court terme de la banque ne semblent pas être prometteuses. Concernant le moyen et le long terme, les années futures s annoncent porteuses d opportunités de croissance dans le sens où l environnement économique serait plus favorable à l investissement. Ainsi, pour survivre cette période transitoire et saisir les opportunités futures la STB se trouve dans la nécessité de concrétiser les axes de développement suivants : Le développement commercial, par le renforcement de son réseau d agences et l amélioration de la qualité de services. Le renforcement de ses fonds propres pour réduire son risque d insolvabilité. L amélioration de l efficacité opérationnelle, par le moyen d une meilleure maîtrise des charges opératoires et de la modernisation du système d information. L assainissement du portefeuille des engagements dans l objectif de réduire le coût du risque. La banque devrait ainsi poursuivre sa politique rigoureuse de recouvrement et de recyclage des crédits. AMEN INVEST 10

11 Comportement boursier Après avoir clôturé l année 2008 avec une performance négative de 12,7%, le titre STB s est lancé dans une tendance globalement haussière, qui s est étalée jusqu à la fin du troisième trimestre de Ce mouvement a toutefois été marqué par un certain nombre de corrections résultant essentiellement de mouvements de prises de bénéfices. En 2010, STB a été parmi les dix valeurs les plus échangées sur la cote avec une rotation de plus de 7 millions de titres et un volume de transactions dépassant les 126,8MD. Le titre a terminé l exercice avec une progression de 35% à 18,99DT. Une performance qui venait consolider la hausse notable (+64.44%) enregistrée en Suite aux évènements que connaît le pays depuis janvier 2011 et leur impact négatif sur l économie, d une manière générale, et sur la banque, en particulier, le cours boursier du titre STB n a cessé de baisser pour atteindre, actuellement, la barre des 10DT, soit une perte de 47,39% depuis le début de l année. Malgré cette baisse du cours, le titre présente un niveau de valorisation élevé, du à la régression du résultat net 2010, soit un P/E10 de 16,57x (contre 13,34x pour le secteur). Vu l incertitude qui règne sur le marché financier et les perspectives ambiguës de l évolution de la banque, à court terme, nous estimons que le cours boursier pourrait prolonger encore sa tendance baissière. Sa reprise reste ainsi tributaire de l environnement économique dans lequel la banque opère. Evolution cu titre STB janv.-09 juin-09 déc.-09 juin-10 déc.-10 STB TUNINDEX Volume Forces - Un bon positionnement par rapport au le secteur en terme de taille et d'activité ; - Une forte présence de l Etat dans le capital et son éventuel soutien en cas de difficultés. Opportunités - Environnement plus favorable à l investissement à moyen et long terme ; - Assainissement du portefeuille des engagements et baisse conséquente du coût du risque. Faiblesses - Charges opératoires élevées ; - Poids accablant d actifs douteux pesant lourd sur la rentabilité de la banque ; - Insuffisance des fonds propres, impliquant un ratio de solvabilité faible par rapport au secteur. Menaces - Concurrence d autres banques ayant un pas d avance en terme d efficacité opérationnelle ; - Situation économique actuelle assez difficile. AMEN INVEST 11

12 Synthèse et recommandation Première banque publique en Tunisie, la STB jouit d'un positionnement favorable dans la place financière en terme de taille d'actifs, de crédits et de dépôts. En dépit de la concurrence acharnée que connaît le secteur et l'étroitesse du marché, la banque a réussi à maintenir un rythme de croissance soutenu, sur les cinq dernières années. L'importance des charges opératoires demeure, toutefois, un point faible en terme d'efficacité opérationnelle de la banque. La STB souffre également d'un poids accablant de créances douteuses, qui malgré les efforts d'assainissement consentis, engendrent encore un coût du risque élevé et pèsent lourd sur la rentabilité. L'amélioration de la qualité d'actifs, en vue de s'aligner aux normes prudentielles nationales, et l'optimisation des charges opératoires demeurent ainsi les enjeux primordiaux pour augmenter les résultats de la banque. Le résultat de l exercice 2010 sera largement affecté par des dotations aux provisions qui viennent couvrir les engagements envers les entreprises des membres des familles de l ancien régime. Les perspectives proches annoncent, par ailleurs, une année 2011 difficile pour l ensemble du secteur. La STB devrait ainsi subir les répercussions du ralentissement économique que connaissent la Tunisie et d autres pays arabes servant de marché à l export d un grand nombre d entreprises tunisiennes. Nous estimons que l amélioration du climat d affaires et l instauration d un environnement favorable à l investissement en Tunisie, ce qui permettrait au système financier de retrouver son dynamisme, ne pourraient se rétablir qu à moyen terme. Du point de vue boursier, malgré la baisse du cours de plus de 47% depuis le début de l année, le titre présente un niveau de valorisation assez élevé du fait de la baisse importante du résultat de l année Nous prévoyons, par conséquent, une diminution du dividende à distribuer. Nous estimons, enfin, que la reprise du titre STB sera tributaire de l amélioration de la situation économique et politique dans le pays. Ainsi, et vu l incertitude du contexte économique actuel, nous recommandons d Alléger la position sur le titre. AMEN INVEST 12

13 Financial summary- 10 periods Etat de résultat PNB PNB% 27.2% 13.0% 6.5% 11.0% 1.1% -2.0% 9.1% 5.4% 4.8% Charges d'exploitation RBE D aux provisions EBIT Résultat net RN% -39.7% 44.4% 2.1% 24.6% -62.6% 23.3% 108.8% 43.7% 13.6% Structure du PNB marge d'intérêt % du PNB 56.9% 65.8% 71.7% 69.6% 68.3% 69.6% 70.2% 71.0% 70.8% 70.4% marge sur commissions % du PNB 25.1% 23.5% 20.4% 20.7% 21.0% 21.0% 21.7% 21.0% 21.0% 21.1% marge sur portefeuille % du PNB 18.0% 10.7% 7.9% 9.7% 10.8% 9.3% 8.1% 8.0% 8.2% 8.5% Ratios d'exploitation coefficient d'exploitation 65.1% 58.5% 46.5% 46.5% 46.1% 48.0% 50.7% 48.9% 48.8% 49.0% Taux RBE 41.1% 46.4% 57.7% 57.3% 57.1% 55.6% 53.1% 54.5% 54.2% 53.7% Taux Provisions 13.9% 29.3% 34.4% 35.3% 36.6% 45.3% 41.2% 33.1% 26.2% 23.8% Ratios de structure Capital Résultat Fonds Propres Créances Dépôts Créances/dépôts 119.9% 120.1% 105.9% 111.1% 111.6% 110.6% 105.6% 100.9% 96.4% 92.1% Fonds propres/créances 12.9% 12.0% 12.0% 10.9% 10.7% 10.1% 9.6% 9.6% 9.8% 10.1% Qualité d'actifs Créances classées Taux des créances classées 34.9% 29.6% 26.7% 23.1% 19.5% Provisions cumulées Taux de couverture des créances classées 43.1% 42.1% 48.1% 49.0% 49.7% Rentabilité ROE 8.5% 5.0% 6.9% 6.7% 7.8% 2.9% 3.5% 6.9% 9.1% 9.5% ROA 0.8% 0.6% 0.8% 0.8% 0.8% 0.4% 0.4% 0.9% 1.2% 1.2% Coût des ressources 4.8% 4.6% 4.2% 4.0% 3.6% 3.6% 3.2% 3.0% 2.7% 2.5% Rentabilité des emplois 6.5% 7.1% 7.8% 7.0% 6.7% 6.6% 6.2% 6.2% 6.0% 5.8% 27.9% Autres indicateurs Nombre d'actions Cours boursier Dividende / action Bénéfice / action P/E 3.32 x 5.68 x 7.51 x 6.94 x 8.91 x x x 6.44 x 4.48 x 3.94 x P/B 0.28 x 0.28 x 0.52 x 0.46 x 0.70 x 0.48 x 0.47 x 0.45 x 0.41 x 0.37 x Div. Yield 6.19% 6.00% 4.19% 4.44% 3.13% 1.68% 2.07% 3.00% 3.00% 3.00% Capitalisation Copyrignt Amen Invest 12/04/ :57

14 Disclaimer The information contained here is purely indicative and has been obtained from sources believed to be reliable but is not guaranteed as to accuracy or completeness although Amen Invest believe it to be fair and not misleading or deceptive. Consequently, Amen Invest does not accept any liability whatsoever arising from the use of the material or information contained. Prior to any investment in the product, you should make your own appraisal of the risks from a legal, tax and accounting perspective by consulting your advisors in these matters or any other professional advisor.

15 Analysts: Karim BLANCO Head of Research Haifa BELGHITH Senior Analyst Zahra BEN BRAHAM Senior Analyst Ines KHOUAJA Financial Analyst Hawazen ATTIA Financial Analyst Neira KAOUACH Financial Analyst Contact: Tel: (+216) Fax: (+216) E mail: analyse@ameninvest.com.tn

SERVICOM mise sur l internationalisation. Analyste chargé de l étude. Naira KAOUACH neira.kaouach@ameninvest.com.tn

SERVICOM mise sur l internationalisation. Analyste chargé de l étude. Naira KAOUACH neira.kaouach@ameninvest.com.tn Analyste chargé de l étude Naira KAOUACH neira.kaouach@ameninvest.com.tn SERVICOM mise sur l internationalisation Contact: Tel: (+216) 71 965 400 Fax: (+216) 71 965 426 E-mail: analyse@ameninvest.com.tn

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