Entretien motivationnel

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Entretien motivationnel"

Transcription

1 Entretien motivationnel Aider la personne à s engager dans le changement Sommaire Introduction Le processus du changement : 1. Pourquoi change-t-on un comportement? 2. Pourquoi ne change-t-on pas un comportement? L entretien motivationnel : 1. Définition 2. En quoi l EM est-il directif 3. Schéma de la communication 4. Les reflets 5. Construire la motivation 6. Répondre à la résistance 7. Faire émerger le discours-confiance 8. Renforcer l engagement 9. Les pièges à éviter Questions pratiques Plan de l EM Pour en savoir plus p 2 p 3 p 5 p 6 p 6 p 6 p 7 p 7 p 11 p 12 p 14 p 14 p 15 p 18 p 18 FORDD Juin 2011 Drs Gaillard-Wasser et Lopez 1

2 Introduction 1. Agenda du changement : D une façon générale, on observe que lorsque l agenda de l intervenant va plus vite que celui de l usager, la relation va se détériorer. L usager ne va se sentir ni entendu ni compris. L intervenant va se mettre beaucoup de pression car il va se sentir porteur du changement, il va se décourager, s épuiser. 2. Naissance de l EM : Au début des années 1980, Miller (Norvège) qui est formé à l approche centrée sur la personne, fait ses premières études sur des personnes souffrant de dépendance à des substances, dont la plupart étaient traitées sous contrainte. Ces personnes sont décrites comme résistantes et non motivées. On observe des taux élevés de drop-out et de rechute, et donc une efficacité médiocre du traitement. Pour la 1 e fois, Miller émet l hypothèse que la résistance et le manque de motivation sont augmentés et renforcés par le style confrontant du thérapeute, largement utilisé dans le domaine des addictions à cette époque, surtout aux USA. Cette formulation plus positive de la position de l usager de soins favorise une écoute empathique de l intervenant. Une quinzaine d années plus tard, l efficacité de l approche motivationnelle est l une des plus reconnue dans le domaine des addictions, plus particulièrement pour les patients les plus résistants aux autres approches et dont l ambivalence est très élevée (stade de motivation très bas). 3. L étude MATCH : Débutée en 1998, elle s est intéressée à l efficacité du traitement de l alcoolo-dépendance chez 1700 individus souffrant d abus ou de dépendance à l alcool. Elle a montré : Une efficacité globalement similaire de 3 approches dans le traitement de la dépendance à l alcool (30% d abstinence à 3 ans) : - L entretien motivationnel (EM) - Les thérapies comportementales et cognitives (TCC) - Les groupes d entraide de type Alcooliques Anonymes (AA) Les prédicteurs les plus robustes du résultat du traitement étaient : - Le stade de préparation au changement - Le sentiment d efficacité personnelle - L empathie du thérapeute : Le style du soignant a une influence capitale sur la motivation de l usager à changer. 2

3 L EM était associé à de meilleurs résultats dans les stades de motivation les plus bas (pré-contemplation et contemplation) 4. Domaines d application de l EM : L EM a été testé avec succès dans différents settings et avec différentes classes d âge sur : Les dépendances à l alcool, au tabac, aux drogues L obésité La sédentarité L adhérence thérapeutique Le processus du changement 1. Pourquoi change-t-on un comportement? a. L ambivalence : L ambivalence est un phénomène normal et prévisible dans le domaine des dépendances. Elle naît du fait que deux options possibles ont leurs avantages et leurs inconvénients, et sont de force égale ou à polarité fluctuante. L ambivalence est présente à tous les stades de préparation au changement. Le moteur du changement est interne à la personne ambivalente dans le sens où c est elle qui doit apporter les arguments pour changer ou ne pas changer. Le changement va être possible lorsque : Les inconvénients du comportement deviennent plus importants que les effets positifs recherchés de ce comportement. Le comportement n est plus compatible avec mes valeurs ou mes projets importants. Avantages du statu quo Inconvénients à changer Avantages à changer Inconvénients du statu quo Changer Ne pas changer 3

4 b. Les stades du changement selon Prochaska et Di Clemente Stade Caractéristiques Précontemplation Non-reconnaissance ou banalisation du problème Contemplation Ambivalence face au problème précontemplation contemplation Détermination Décision de changer, hésitation pour le plan de traitement maintien action détermination Action Ambivalence résolue, décision d une date pour la mise en place d un plan d action Maintien Abstinence prolongée Rechute Reprise de la consommation avec perte du contrôle de celle-ci. C est plutôt la règle que l exception ; elle peut se limiter à des écarts ou dérapages de consommation (pas de perte de contrôle). c. Les ressources pour changer : Elles sont également internes à la personne ambivalente. Image du puits Approche non-motivationnelle : On amène les ressources de l extérieur Approche motivationnelle : On aide l usager à puiser dans ses propres ressources d. Sentiment d efficacité personnelle La croyance de l usager en sa valeur détermine sa capacité à changer. La confiance d une personne en sa capacité de changer est prédicteur du changement : Si une personne ambivalente ne perçoit pas l existence en elle de ressources pour changer, elle aura moins de chances de réussir un changement. Parfois elle n essaiera même pas de changer, pour éviter de se confronter à un échec. Prophéties auto-réalisatrices : Par ailleurs, la conviction de l intervenant sur les capacités de l usager à changer augmente les probabilités du changement. 4

5 e. Le changement est un processus intra personnel C est la dissonance entre d une part le comportement et d autre part les valeurs ou projets importants de l usager qui va créer un inconfort (conflit intrapsychique) à l origine du changement. f. Le changement est un processus inter personnel L exploration de l ambivalence dans un climat empathique et valorisant, ainsi que le fait de susciter le discours-changement vont accélérer le processus du changement. A l inverse, la confrontation non empathique va mener au déni. 2. Pourquoi ne change-t-on pas un comportement? a. Réflexe correcteur et déni Le réflexe correcteur correspond au désir de faire le bien, de corriger une situation jugée défavorable. Réflexe correcteur Ambivalence Le déni n est pas une caractéristique intrinsèque de l usager. Il est issu de la collision entre le réflexe correcteur et l ambivalence. Déni b. Autonomie de décision La plupart des personnes dont nous nous occupons sont des adultes avec une capacité de se déterminer pour eux-mêmes et ont le besoin fondamental de conserver leur autonomie de décision. De ce fait, lorsque l on va argumenter pour un côté de l ambivalence, ils vont naturellement argumenter pour l autre côté 5

6 L entretien motivationnel 1. Définition L EM est une approche directive, centrée sur la personne, dont le but est d augmenter la motivation au changement par l exploration et la résolution de l ambivalence face au changement. 2. En quoi l EM est-il directif? Thérapeute : Question ouverte Patient Argument 1 Argument 2 Argument 3 Thérapeute : Reflet Patient Argument 1 Argument 2 Argument 3 Thérapeute : Reflet Patient Argument 1 Argument 2 Argument 3 Thérapeute : Reflet Le choix des reflets va orienter l entretien. 3. Le schéma de la communication : Ce que l autre dit Ce que j entends Ce que l autre veut dire Ce que je crois que l autre veut dire Reflet : Sert à vérifier si mon hypothèse sur le sens de ce que l autre veut dire est juste Il y a plusieurs niveaux de distorsion possible au cours du processus de la communication. Les reflets servent à vérifier les hypothèses que je fais sur le sens du discours de mon interlocuteur. Ils donnent l impression à mon interlocuteur d être écouté et compris, ce qui va renforcer le lien. En cas d erreur de compréhension de ma part, mon interlocuteur va simplement rectifier. 6

7 4. Les reflets a. Différents types de reflet : Reflet simple : Il consiste à répéter ou à reformuler des mots de l interlocuteur. Reflet complexe : On reformule en ajoutant un peu de sens (1) ou en mettant en balance les deux côtés de l ambivalence (2). (1) Usager : «Je ne supporte plus sa façon de me surveiller pour savoir si je bois!» Intervenant : «Elle doit vraiment tenir beaucoup à vous pour faire ce genre de chose en sachant que ça pourrait dégrader votre relation.» (2) Intervenant : «D un côté l alcool vous aide à calmer rapidement vos angoisses, et d un autre côté vous vous inquiétez des méfaits de l alcool sur votre foie.» Reflet de sentiment : C est le plus puissant des reflets. Il accentue la dimension émotionnelle. b. Intensité du reflet : (1) Reflet amplifié : Il est amplifie les arguments ou les émotions de l usager qui vont à l encontre du changement, pour inviter l usager à argumenter avec moins d intensité contre le changement. (2) Reflet sous-estimé : Il sous-estime les arguments ou les émotions qui vont dans le sens du changement, afin d inviter l usager à argumenter avec + d intensité pour le changement. Ne pas changer 5. Construire la motivation au changement Intervenant Usager Changer Dans une 1 e phase, on va aider l usager à explorer puis à résoudre son ambivalence. Pendant cette phase, on va repérer le discours-changement, le refléter puis y répondre. Dans une 2 nde phase, on va l amener à s engager à changer et à choisir un plan d action. 7

8 a. Exploration de l ambivalence : Les balances décisionnelles s explorent si possible dans l ordre indiqué cidessous (de 1 à 4). Plus l usager est ambivalent, plus il est important de commencer par les bons côtés du produit pour diminuer les résistances. 1. Avantages de la consommation «Lorsque vous consommez de l alcool, qu est-ce que ça vous apporte. Et quoi d autre Et quoi d autre encore?» 3. Inconvénients de l abstinence «Si vous deviez envisager une période sans alcool, quelles pourraient être les difficultés prévisibles?» 2. Inconvénients de la consommation «Quels sont les mauvais côtés de l alcool?» 4. Avantages de l abstinence «Si vous deviez ne pas consommer pendant un certain temps, qu est-ce que vous aimeriez que ça vous apporte pour que ça vaille la peine de faire cet effort?» Les échelles d importance, de confiance et de priorité 0 (1) (2) 10 Ces échelles explorent trois aspects différents et complémentaires de l ambivalence. Voici comment l intervenant peut aborder ces échelles : Importance : Si vous deviez coter sur une échelle de 0 à 10 l importance pour vous de changer votre consommation, où 0 signifie «pas du tout important» et 10 «la chose la plus importante», à combien coteriez-vous cette importance? Pourquoi 5 plutôt que 2? (Que se passerait-il si vous ne changiez pas?) Confiance : Si vous deviez coter sur une échelle de 0 à 10 la confiance que vous avez en vous-même pour réussir à changer votre consommation, où 0 signifie «je n ai pas du tout confiance, je suis sûr de rater» et 10 «je suis sûr de réussir», à combien coteriez-vous cette importance? Pourquoi 5 plutôt que 2? (Quelles sont les expériences du passé que vous avez réussi dans ce sens, qu est-ce qui a marché, qu avez-vous mis en place pour réussir?). Que faudrait-il pour que vous passiez de 5 à 7/10? Priorité : Si vous deviez coter sur une échelle de 0 à 10 la priorité pour vous de changer votre consommation, où 0 signifie «pas du tout prioritaire, j ai des tas de choses à régler avant» et 10 «c est la chose prioritaire, je 8

9 ne peux rien mettre d autre en place avant», à combien coteriez-vous cette priorité? Pourquoi 5 plutôt que 2? (Que faut-il régler avant?) b. Repérer le discours-changement: - Le discours-changement apparaît lorsque l usager reconnaît l existence du problème, puis exprime une préoccupation face à celui-ci (inconvénients du statu quo, avantages du changement) : «C est plus problématique que je ne le pensais» «Ca ne peut pas continuer comme ça, je vais avoir des problèmes au travail» - Si, de plus, il est optimiste pour le changement, il pourra exprimer son intention de changer : «Si je voulais, je suis sûr que j y arriverais.» «Ca me paraîtrait tout à fait possible d arrêter, d ailleurs je l ai déjà fait.» Les différentes dimensions du discours-changement sont les suivantes : Désir : «J ai envie de changer» Capacité : «Je pourrais changer» Raisons : «Ma consommation est à l origine de» Besoin : «Je dois changer» Engagement : «Je vais changer mon comportement Premiers pas : «Je commence le» c. Susciter le discours-changement : Les techniques abordées ci-dessous ont pour but d amener l usager à argumenter pour le changement. - Echelles d importance (voir plus haut) - Balances décisionnelles Avantages et inconvénients de la consommation, inconvénients et avantages de l abstinence - Questions évocatrices Résumer les inconvénients de la consommation et les avantages attendus de l abstinence puis conclure avec une question du type : «et qu est-ce que vous faites de tout ça?» Lorsque le patient exprime du discours changement, lui refléter en concluant par la question : «Que pensez-vous de cela?» - Elaborer Aider le patient d élaborer chaque argument pour le changement qu il avance (en quoi cela est-il un soucis), et lui laisser le temps de le faire 9

10 donne du poids à chaque argument. On peut ainsi l aider à clarifier (qui, quoi, comment, où ), à contextualiser (décrivez-moi la dernière fois que c est arrivé). - Explorer les bienfaits des phases d abstinences passées - Se projeter dans l avenir après un changement hypothétique «Si vous changez votre consommation d alcool, à quoi aimeriez-vous que votre vie ressemble?» «Si vous faites les efforts nécessaires pour changer votre consommation, qu est-ce que vous aimeriez trouver au bout pour que ça vaille la peine?» - Exploration des valeurs et projets importants, répercussions de la consommation «Qu est-ce que vous valorisez le plus dans votre vie?) (famille, travail, santé, spiritualité, image de moi vis-à-vis de moi ou vis-à-vis des autres ) «Quels sont vos projets importants pour les mois où années à venir?» «Qu est-ce qui se passerait avec (valeurs, projets) si vous ne changiez pas votre consommation?» - Questionner les extrêmes «Qu est-ce qui vous inquiète le plus dans (le comportement)» «Si votre consommation ne changeait pas, qu est-ce qui pourrait vous arriver de pire» Lorsque l ambivalence est encore un peu élevée, une formulation plus progressive, de type flèche descendante, peut faciliter l élaboration : «Si votre consommation ne changeait pas, quelles sont les conséquences réalistes que vous imaginez? Et puis après et si la consommation ne s arrête toujours pas» d. Répondre au discours changement : - Elaborer le discours changement et l encourager Marquer son intérêt de façon non-verbale et verbale (Quoi d autre? Qu avez-vous remarqué d autre? Que vous ont dit vos proches à ce sujet? Qu est-ce qui, dans votre expérience passée, vous montre que vous pouvez réussir?) - Refléter le discours changement (favoriser les reflets de sentiment) - Résumer le discours changement (de façon sélective) - Valoriser le discours changement 10

11 6. Répondre à la résistance a. Différentes formes de résistances : La résistance est un signal du fait que le comportement de l intervenant est en dissonance avec le rythme de l usager : l intervenant n est plus dans l empathie et/ou il ne respecte plus le rythme du changement de l usager (décalage entre son agenda et celui de l usager). La résistance est un prédicteur de non-changement. Voici différentes formes qu elle peut prendre : Argumenter : L usager remet en question les arguments de l intervenant ou montre des signes d hostilité. Interrompre : L usager coupe la parole à l intervenant et/parle plus fort que lui. Etre sur la défensive : L usager est en désaccord avec l intervenant, se justifie, se dit à l abri des conséquences négatives du comportement ou les minimise, il remet en question les arguments de l intervenant ou exprime son pessimisme envers ceux-ci. Ignorer : L usager n est pas attentif au discours de l intervenant, il n y répond pas, n y réagit pas ou change de sujet. b. Rouler avec la résistance : Plutôt que de s opposer à la résistance, l intervenant va apprendre à «rouler avec elle», en évitant d argumenter pour le changement et en privilégiant les solutions apportées par l usager. - Refléter les arguments exprimant la résistance : Reflet simple Patient : «Qui êtes-vous pour me donner des conseils? Qu est-ce que vous en savez, vous?» Thérapeute : «C est dur d imaginer que je pourrais vous comprendre.» Reflet amplifié En amplifiant le reflet de l expression de la résistance, cette stratégie revient également à se faire l avocat du diable. Attention au ton sarcastique, incrédule ou impatient. Double reflet Il consiste à mettre en balance les arguments exprimant la résistance avec l autre côté de l ambivalence. La liaison se fait avec le mot ET plutôt que MAIS. 11

12 Patient : «Bon, peut-être bien que j ai des problèmes avec l alcool, mais je ne suis pas un alcoolique.» Thérapeute : «Vous vous rendez compte que vos consommations posent problème, et en même temps vous ne voulez certainement pas que l on vous colle une étiquette.» - Autres stratégies : Déplacer l attention Cette approche consiste à déplacer l attention du patient de ce qui semble être un obstacle sur son chemin. Ceci revient à contourner les barrières plutôt qu à essayer de les surmonter. «L essentiel n est peut-être pas de savoir si vous avez des problèmes d alcool. Ce qui semble vous inquiéter semble plutôt» Recadrer Cela consiste à valider les observations du patient tout en leur attribuant une signification différente. «Visiblement vous supportez bien l alcool. Malheureusement, les personnes dans votre cas ne sentent plus les limites vis-à-vis de l alcool, ce qui peut aboutir à pas mal de méfaits à différents niveaux de l organisme.» Accord nuancé Cette stratégie consiste à valider les arguments du patient, en apportant toutefois une petite nuance. Accentuer le contrôle et le choix personnels Exprimer au patient notre respect de son autonomie de décision diminuera sa «réactance». Approcher la résistance C est se faire l avocat du diable (défendre le statu quo) 7. Faire émerger le discours-confiance Cette étape survient généralement après la passation de l échelle de confiance. a. Sentiment d efficacité personnelle élevé : Conformément au style de l EM, l intervenant va s atteler à faire évoquer à l usager le discours-confiance : «Quelle serait la 1 e étape de ce changement?» «Quelles pourraient être les difficultés rencontrées lors de la mise en place de ce changement? Comment imaginez-vous les surmonter?» 12

13 «Qu est-ce qui dans votre expérience vous fait penser que vous pouvez y arriver?» b. Faible sentiment d efficacité personnelle : L intervenant ne peut pas prescrire la confiance dans la capacité à changer. Lorsque l échelle de confiance met en évidence un faible sentiment d efficacité personnelle, plusieurs stratégies permettent de renforcer celui-ci. Evoquer les succès passés : Avant de s intéresser au comportement-problème, l intervenant a pris le temps de reconstruire les étapes importantes de l histoire de vie de l usager. En reprenant chaque réalisation ou changement d habitude de vie, on demande à l usager d élaborer sur la question : «Comment avez -vous mis ça en place? Qu est-ce qui vous a aidé? Quels étaient les éléments importants de votre situation à ce moment-là? (aider l usager à repérer et à s approprier les éléments contextuels du passé au moment d une réussite, même relative)». Points forts et ressources dans le réseau de l usager Brainstorming : Il consiste à faire évoquer par l usager le maximum de solutions possibles, sans s occuper de savoir, dans un 1 e temps si elles sont réalistes ou pas. Dans un 2 nd temps seront examinés les avantages et inconvénients de chaque solution. Donner de l information et des conseils Reformuler de façon constructive : Parfois, l usager s enferre dans les raisons de ses échecs. Il est possible de s en sortir par un processus de reformulation de façon constructive. Le thème classique est l échec répétitif de la rechute itérative : «j ai essayé plusieurs fois et chaque fois j ai échoué.» Il s agit de de parler de «l échec» d une manière qui encourage plus qu elle ne bloque les tentatives futures du changement en développant le concept «d essai». Là où «l échec» apparaît comme une chose honteuse, un «essai» est louable. L «essai» est une habitude et une étape indispensable pour la réussite et l accomplissement du changement. Reformuler de cette manière peut favoriser la confiance. Changement hypothétique Si l usager est en train de se noyer dans les détails négatifs, il peut être utile de formuler des hypothèses : 13

14 «supposons qu il n y ait pas cet obstacle majeur, comment feriezvous pour organiser le changement?» «vous semblez vraiment très découragé, voire démoralisé. Mais essayons de faire preuve d imagination : si vous décidiez d essayer encore, quelle serait la meilleure façon de s y prendre?» 8. Renforcer l engagement au changement Pour cela, il est nécessaire de reconnaître la disposition au changement : - diminution de la résistance - affaiblissement de la discussion autour du problème - l usager parvient à prendre certaines résolutions - le discours-changement augmente - l usager commence à poser des questions sur la manière de changer - l usager anticipe et commence à évoquer ce que pourrait être la vie après le changement. - L usager a commencé à expérimenter des actions de changement$ Alors, on commence à négocier un plan de changement : - Etablir avec l usager un document de travail écrit - Noter les raisons les plus importantes qui motivent au changement - Noter les objectifs principaux pour accomplir ce changement - Prévoir des actions précises et leur date d entrée en action - envisager les personnes ressources dans l aide au changement et la façon de m aider - Evoquer les obstacles possibles au changement et comment y faire face - Noter les résultats attendus 9. Les pièges à éviter - Le piège des questions réponses Il met l intervenant en position d expert actif et le patient en position passive (n élabore plus) Le piège de la prise de parti Chaque fois que l intervenant se positionnera pour le côté sain de l ambivalence, le patient prendra l autre parti, pour maintenir son sentiment d autonomie de décision. - Le piège de l expert L intervenant met en avant ses connaissances et propose ses solutions. Il ressent que la responsabilité du changement pèse sur lui. Ce piège conduit à la mise en échec systématique par le patient de toutes les solutions avancées par l intervenant. 14

15 - Le piège de l étiquetage Il correspond au besoin de donner au patient un diagnostic et de le lui faire accepter. Seul le patient peut prendre la décision de se traiter «d alcoolique» ou «d alcoolodépendant» et de reconnaître sa maladie (cf AA), en partie à cause de la possible connotation jugeante de ces termes. Le patient va se sentir jugé, disqualifié. Il va rejeter l opinion de l intervenant et augmenter son niveau de résistance. - Le piège de la focalisation prématurée Les habitudes de consommation constituent un sujet sensible et ne sont pas forcément la première préoccupation du patient ni son motif de consultation. Une focalisation prématurée peut être perçue comme intrusive. Il est conseillé de commencer par ce qui préoccupe le patient, puis les habitudes de vie en général puis les habitudes de consommation en demandant la permission. - Le piège de l attribution de la faute Rechercher un «coupable» est inutile voire contre productif perturbe la relation). Questions pratiques 1. Peut-on confronter le patient lorsque l on pratique l EM? Oui, confrontation «empathique», le conflit doit rester intra personnel : D un côté. ET d un autre côté 2. Faut-il tout accepter de la part de l usager quand on pratique l EM? (comportements non respectueux, projets irréalistes) La relation avec l usager doit rester contractuelle, centrée sur le respect mutuel. Chacun doit fixer les limites qu il peut accepter. L intervenant peut refuser d accompagner l usager dans un projet irréaliste qui a déjà fait la preuve de son inefficacité. Dans le cadre de l aide sous contrainte, on ne peut adhérer qu aux objectifs personnels du patient congruents avec la contrainte. Les autres objectifs seront travaillés ultérieurement dans un autre cadre, ou dans un autre espace. 3. Stepped care Les 1 e contacts ont pour objectifs principaux la création d une alliance et «l accrochage» de l usager dans le réseau de soin. Cela peut impliquer l acceptation de projets peu réalistes, en valorisant l autonomie de décision et les ressources de l usager et en lui exprimant nos inquiétudes. On s engage à 15

16 faire son maximum avec lui pour l aider à réaliser son projet. En contre partie, on lui demande de s engager de façon anticipée à une mesure qu on lui propose. «Ce projet vous motive beaucoup, 4. Combinaison avec d autres approches L EM peut être considéré comme un style relationnel, compatible avec la plupart des approches thérapeutiques (notamment psychodynamique, cognitivo-comportementale, systémique) 5. EM et aide sous contrainte (PLAFA, admission d office, articles, Unité socio-éducative, interventions en prison ) : Contexte de la demande Qui demande? Conséquences si pas de changement? Flèche descendante + signification pour le client? Attentes de l envoyeur Attentes du client Qu est-ce qui doit changer concrètement aux yeux du mandant? Quelles informations dois-je transmettre? (assiduité aux entretiens, consommations, quelles substances) Conséquences prévues si cadre pas respecté? Compatibles avec le cadre et Congruentes avec les attentes de l envoyeur Non compatibles avec le cadre et/ou Non congruentes avec les attentes de l envoyeur Cadre de travail Autres attentes travaillées dans un autre espace Objectifs : En séquentiel : avec même intervenant ou autre intervenant En parallèle : avec autre intervenant Positifs* Contextualisés** Evaluables concrètement Sous le contrôle du client Ecologiques*** *Objectifs contextualisés **Attentes écologiques (du point de vue du client) : - les bénéfices du changement sont supérieurs aux coûts - les coûts sont acceptables 16

17 Cadre : La première étape consiste à préciser la contrainte, les attentes du mandant ou le cadre de l institution. C est la responsabilité de l usager de s informer sur ces attentes ainsi que les conséquences s il ne les remplit pas. Si ces points ne sont pas clairs, nous devons l inviter à les clarifier avec le mandant. Objectifs ou attentes personnels : Préciser ensuite avec le patient ses attentes, lesquelles sont compatibles avec le cadre du mandat et congruentes avec les objectifs de celui-ci. Les objectifs personnels non congruents avec le mandat ou incompatibles avec celui-ci doivent être exportés vers un autre espace : - prise en charge en parallèle avec un autre intervenant dans un autre cadre ou - prise en charge ultérieure : avec le même intervenant mais dans un autre cadre ou avec un autre intervenant. Les objectifs retenus seront positifs, concrets et évaluables. La responsabilité de l usager sera de montrer au travers de ses actes (seul les actes comptent, pas les intentions) qu il peut gérer sa vie sans se mettre en danger. Respect de l autonomie de décision : L usager a le choix de collaborer avec moi ou pas. Valider la légitimité du désir de l usager de garder son autonomie de décision, ce qui implique d en supporter les conséquences. Reflet de sentiment : Valider la colère de l usager contre la mesure de protection, voire le vécu persécutoire que la mesure peut engendrer, même si l intention de la mesure est bienveillante. Valoriser : Valider les ressources de l usager, dont témoignent ses réalisations personnelles et/ou professionnelles (prendre le temps de reconstruire l histoire de vie et les réalisations de l usager). Valider les efforts que l usager a déjà faits pour aller dans le sens de la mesure (ne serait-ce que le fait d être venu au 1 e entretien avec moi). Encourager l usager à rester focalisé sur ses objectifs (en l occurrence recouvrer son autonomie). Lui exprimer que l on croit en sa capacité à réussir. 17

18 Plan de l Entretien motivationnel Style Esprit Principes Collaboration Évocation Autonomie Exprimer l empathie Développer les divergences Rouler avec la résistance Soutenir l efficacité EM Outils Questions ouvertes Valorisation Écoute réflective Résumé Bu t Explorer l ambivalence Susciter le discours-changement Pour en savoir plus 1. L entretien motivationnel, Aider la personne à engager le changement William R. Miller, Stephen Rollnick InterEditions 2. Project MATCH research group, Revue de l efficacité de l Entretien motivationnel Moyer et coll., Addiction,

L expérience du patient partenaire au suivi intensif dans la communauté à Sherbrooke. Daniel Boleira Guimarães; Luce Côté

L expérience du patient partenaire au suivi intensif dans la communauté à Sherbrooke. Daniel Boleira Guimarães; Luce Côté L expérience du patient partenaire au suivi intensif dans la communauté à Sherbrooke Daniel Boleira Guimarães; Luce Côté 27e Entretiens Jacques Cartier Sherbroke, le 6 octobre 2014 Le suivi intensif dans

Plus en détail

Entretien Motivationnel utilisation en pratique

Entretien Motivationnel utilisation en pratique Entretien Motivationnel utilisation en pratique Docteur Guy Azoulaï, Médecin Psychothérapeute Aulnay sous Bois CIMC 2008 Les obligations du médecin Code de déontologie médicale Article 28 : Le médecin

Plus en détail

Se libérer de la drogue

Se libérer de la drogue Chacun doit savoir qu il peut se libérer de la drogue à tout moment. Se libérer de la drogue Je ne maîtrise plus la situation Longtemps encore après la première prise de drogue, le toxicomane croit pouvoir

Plus en détail

DIU Soins Palliatifs et d Accompagnement.

DIU Soins Palliatifs et d Accompagnement. DIU Soins Palliatifs et d Accompagnement. Centre - Pays de Loire CHRU Tours COMMUNICATION «Conflits internes et Cohérence personnelle» SOMMAIRE Introduction page 3 Communication Page 4 Les paramètres d

Plus en détail

Objectif. Développer son efficacité personnelle par une meilleure communication avec soi et les autres

Objectif. Développer son efficacité personnelle par une meilleure communication avec soi et les autres Développement personnel La programmation neurolinguistique (P.N.L.) Objectif. Développer son efficacité personnelle par une meilleure communication avec soi et les autres. Historique et postulats de la

Plus en détail

RAPPORT FONCTION MANAGERIALE Pierre DURAND 11/09/14 Toute l information contenue dans ce rapport est confidentielle.

RAPPORT FONCTION MANAGERIALE Pierre DURAND 11/09/14 Toute l information contenue dans ce rapport est confidentielle. RAPPORT FONCTION MANAGERIALE Toute l information contenue dans ce rapport est confidentielle. Gordon - Exclusive Rights ECPA. SOSIE is a trademark of ECPA in France and/or other countries. INTRODUCTION

Plus en détail

Un autre signe est de blâmer «une colère ouverte qui débute par le mot TU».

Un autre signe est de blâmer «une colère ouverte qui débute par le mot TU». Le besoin de contrôler Le comportement compulsif de tout vouloir contrôler n est pas mauvais ou honteux, c est souvent un besoin d avoir plus de pouvoir. Il s agit aussi d un signe de détresse; les choses

Plus en détail

Manque de reconnaissance. Manque de contrôle

Manque de reconnaissance. Manque de contrôle CONTRE-VALEURS 7 octobre 2014 Les contre-valeurs représentent ce que l on cherche à fuir. Elles nous motivent négativement en ce sens où elles incarnent des situations que nous évitons ou que nous cherchons

Plus en détail

POURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS?

POURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS? POURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS? Pourquoi vivons-nous des émotions? Voilà une excellente question! Avez-vous pensé: «Les émotions nous rendent humains» ou : «Elles nous permettent de sentir ce qui

Plus en détail

Rapport candidat. John Sample. 6 juillet 2012 CONFIDENTIEL

Rapport candidat. John Sample. 6 juillet 2012 CONFIDENTIEL 6 juillet 2012 CONFIDENTIEL Introduction 6 juillet 2012 Introduction Toutes les informations contenues dans ce rapport sont confidentielles et uniquement destinées à la personne ayant rempli le questionnaire.

Plus en détail

Développement personnel

Développement personnel Développement personnel 50 REPÉRAGE DES TALENTS : COMPÉTENCES ET PERFORMANCE DE L'ENTREPRISE Repérer dans l'organisation les "talents" nécessaires à l'atteinte des objectifs de l'entreprise Construire

Plus en détail

RAPPORT FONCTION COMMERCIALE Philippe Dupont 30/10/13 Toute l information contenue dans ce rapport est confidentielle.

RAPPORT FONCTION COMMERCIALE Philippe Dupont 30/10/13 Toute l information contenue dans ce rapport est confidentielle. RAPPORT FONCTION COMMERCIALE Toute l information contenue dans ce rapport est confidentielle. Gordon - Exclusive Rights ECPA. SOSIE is a trademark of ECPA in France and/or other countries. INTRODUCTION

Plus en détail

Modulo Bank - Groupe E.S.C Chambéry - prérequis à la formation - doc. interne - Ecoute active.doc Page 1

Modulo Bank - Groupe E.S.C Chambéry - prérequis à la formation - doc. interne - Ecoute active.doc Page 1 Généralités, l'écoute active : présentation et techniques... 3 Introduction... 3 Plan... 3 La présentation de l'écoute active... 4 Définition... 4 Fondement... 4 Application... 4 de l'écoute active...

Plus en détail

QUELQUES CONSEILS AU PROFESSEUR STAGIAIRE POUR ASSEOIR SON AUTORITE

QUELQUES CONSEILS AU PROFESSEUR STAGIAIRE POUR ASSEOIR SON AUTORITE QUELQUES CONSEILS AU PROFESSEUR STAGIAIRE POUR ASSEOIR SON AUTORITE Le premier contact avec vos élèves est déterminant, il y a de nombreux éléments à prendre en compte pour le réussir. Un professeur doit

Plus en détail

8 formations. carrément commerciales. Catalogue 2015

8 formations. carrément commerciales. Catalogue 2015 8 formations carrément commerciales Catalogue 2015 8 formations pour : vendre plus et mieux Vendre ses prestations intellectuelles page 4 La relation client dans la gestion de projet page 5 Apprendre à

Plus en détail

5 clés pour plus de confiance en soi

5 clés pour plus de confiance en soi ASSOCIATION JEUNESSE ET ENTREPRISES Club SEINE-ET- MARNE 5 clés pour plus de confiance en soi Extrait du guide : «Vie Explosive, Devenez l acteur de votre vie» de Charles Hutin Contact : Monsieur Jackie

Plus en détail

Parent avant tout Parent malgré tout. Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille.

Parent avant tout Parent malgré tout. Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille. Parent avant tout Parent malgré tout Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille. Edition: Addiction Suisse, Lausanne 2012 Que vous soyez directement concerné-e ou que

Plus en détail

Comprendre les différentes formes de communication

Comprendre les différentes formes de communication Chapitre 2 Communiquer de façon professionnelle 2. Lisez la mise en situation ci-dessous. Ensuite, nommez les attitudes favorisant la communication qui n ont pas été mises en pratique et expliquez votre

Plus en détail

1 Chapitre Chapitre. Le coaching QU EST-CE QUE C EST?

1 Chapitre Chapitre. Le coaching QU EST-CE QUE C EST? 1 Chapitre Chapitre Le coaching «Ils jouent un jeu. Ils jouent à ne pas jouer un jeu. Si je leur montre que je le vois, je briserai les règles et ils me puniront. Je dois jouer leur jeu, qui consiste à

Plus en détail

Numéro de déclaration d organisme formateur: 83430318543

Numéro de déclaration d organisme formateur: 83430318543 ESPACE GRENOUILLIT FORMATION 47 Bd St Louis 43000 LE PUY EN VELAY Tél. : 04 71 09 33 86 Mail : communication@espace-grenouillit.com Siret: 441 763 646 000 29 Numéro de déclaration d organisme formateur:

Plus en détail

ATELIERS THEMATIQUES COMMERCES UNIONS COMMERCIALES ATELIER CONDUITE DE REUNION DECIDER - CONVAINCRE MOBILISER

ATELIERS THEMATIQUES COMMERCES UNIONS COMMERCIALES ATELIER CONDUITE DE REUNION DECIDER - CONVAINCRE MOBILISER ATELIERS THEMATIQUES COMMERCES UNIONS COMMERCIALES ATELIER CONDUITE DE REUNION DECIDER - CONVAINCRE MOBILISER Siège social 82, bis av. des Mimosas - 64700 HENDAYE Tél. 05 59 85 28 59 - Fax : 05 59 201

Plus en détail

LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent)

LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent) LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent) Colloque Européen et International THS 10, le 14 octobre 2011 Marthylle LAGADEC Marie GRALL-BRONNEC,

Plus en détail

Comment atteindre ses objectifs de façon certaine

Comment atteindre ses objectifs de façon certaine Ressources & Actualisation Le partenaire de votre bien-être et de votre accomplissement Comment atteindre ses objectifs de façon certaine À l attention du lecteur, Ce présent document est protégé par la

Plus en détail

Cohésion d Equipe - Team Building

Cohésion d Equipe - Team Building Public concerné : Cadres et cadres supérieurs. Cohésion d Equipe - Team Building Objectifs : Comprendre les mécanismes de fonctionnement d une équipe. Comprendre les rôles de chacun et le rôle de l encadreur.

Plus en détail

QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR?

QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? Source: DUMONT, Nicole. Femmes d aujourd hui, Vol. 1 No. 8., janvier 1996. On dit de certaines personnes qu elles n ont pas de tête ou qu elles n ont pas de

Plus en détail

La supervision en soins infirmiers

La supervision en soins infirmiers La supervision en soins infirmiers (article en deux parties : version jumelée) La pratique de la supervision en soins infirmiers étant peu courante en France et les écrits la concernant de même, bien que

Plus en détail

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager Formation Management M2S formation Animer son équipe Le management de proximité Manager ses équipes à distance Nouveau manager Coacher ses équipes pour mieux manager Déléguer et Organiser le temps de travail

Plus en détail

Programme internet de traitement du jeu excessif Partie cognitivo-comportementale

Programme internet de traitement du jeu excessif Partie cognitivo-comportementale 19 juin 2008 Programme internet de traitement du jeu excessif Partie cognitivo-comportementale Dr. Ariane Zermatten Dr. Christian Osiek Dr. Françoise Jermann Dr. Yasser Khazaal Dr. Guido Bondolfi Pourquoi

Plus en détail

3. Comment traiter. un conflit?

3. Comment traiter. un conflit? Conflits d équipes et crises institutionnelles 3. Comment traiter Comment traiter un conflit? un conflit? On demande On un jour demanda à Henri IV un : jour à He «Sire, comment se débarrasser de ses ennemis?»

Plus en détail

Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi

Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi Estime de soi MOI Affirmation de soi AUTRES Confiance en soi ACTION Contexte Règles fondamentales de la communication 1) On ne peut pas décider, par

Plus en détail

Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique)

Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique) 1 Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique) La programmation neurolinguistique (PNL) fournit des outils de développement personnel et d amélioration de l efficacité relationnelle dans

Plus en détail

ESAT Ateliers d'apprivoisement de la tablette tactile

ESAT Ateliers d'apprivoisement de la tablette tactile ESAT Ateliers d'apprivoisement de la tablette tactile Dans un objectif d appropriation des technologies numériques par les travailleurs d ESAT, j ai choisi de réaliser des ateliers d apprivoisement de

Plus en détail

ogiciel Véronique Messager

ogiciel Véronique Messager énie ogiciel Véronique Messager Préface de Bernadette Lecerf-Thomas Postface de Françoise Engrand Coacher une équipe agile Guide à l usage des ScrumMasters, chefs de projets, managers et de leurs équipes!

Plus en détail

Katja Ingman. Être pro en anglais. Sous la direction de Marie Berchoud. Groupe Eyrolles, 2009 ISBN : 978-2-212-54352-0

Katja Ingman. Être pro en anglais. Sous la direction de Marie Berchoud. Groupe Eyrolles, 2009 ISBN : 978-2-212-54352-0 Katja Ingman Être pro en anglais Sous la direction de Marie Berchoud, 2009 ISBN : 978-2-212-54352-0 Fiche 1 Grow Your English : autoévaluation et plan d action Passez à l action : définissez votre objectif,

Plus en détail

Mon boss ne délègue pas

Mon boss ne délègue pas Situation 3 Mon boss ne délègue pas L importance d une rhétorique soignée Les situations de pur rapport de force Autonomie et contrôle La délégation Explication/justification La situation Pierre, notre

Plus en détail

1. Composition des groupes en formation qui ont été interrogés sur le thème de l inter- culturalité:

1. Composition des groupes en formation qui ont été interrogés sur le thème de l inter- culturalité: 1. Composition des groupes en formation qui ont été interrogés sur le thème de l inter- culturalité: Nous avons consulté les 3 sites de l INSUP plus particulièrement confrontés à la mixité culturelle :

Plus en détail

Réponse et temps de réponse aux items en psychométrie. R. Trouillet M.C.F. H.D.R. Lab. Epsylon EA4556

Réponse et temps de réponse aux items en psychométrie. R. Trouillet M.C.F. H.D.R. Lab. Epsylon EA4556 Réponse et temps de réponse aux items en psychométrie R. Trouillet M.C.F. H.D.R. Lab. Epsylon EA4556 Thérapies psychodynamiques Levy & Ablond (2009). Handbook of Evidence-Based Psychodynamic Psychotherapy..

Plus en détail

Aider une personne à cesser de fumer UNE ÉTAPE À LA FOIS. Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca

Aider une personne à cesser de fumer UNE ÉTAPE À LA FOIS. Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca Aider une personne à cesser de fumer UNE ÉTAPE À LA FOIS Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca Documents imprimés Une étape à la fois 1 2 Pour les personnes qui ne veulent pas cesser

Plus en détail

Attirez-vous les Manipulateurs? 5 Indices

Attirez-vous les Manipulateurs? 5 Indices Attirez-vous les Manipulateurs? Claire Parent 1 Attirez-vous les Manipulateurs? Claire Parent Mini livre gratuit Sherpa Consult Bruxelles, Mai 2012 Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction

Plus en détail

Simulation en santé. Outil de gestion des risques. Avril 2014. Dr MC Moll 1

Simulation en santé. Outil de gestion des risques. Avril 2014. Dr MC Moll 1 C E N T R E H O S P I T A L I E R U N I V E R S I T A I R E D ' A N G E R S Simulation en santé Outil de gestion des risques 1 La Simulation : définition 2 Le terme «simulation en santé» correspond à l

Plus en détail

"La santé des étudiants en 2013"

La santé des étudiants en 2013 1 Dossier de Presse "La santé des étudiants en 2013" 8 ème Enquête Nationale 1999 2013 Enquête Santé MGEL Depuis plus de 60 ans, à l écoute des étudiants 2 Sommaire EmeVia et les mutuelles étudiantes de

Plus en détail

Stratégies favorisant ma réussite au cégep

Stratégies favorisant ma réussite au cégep Source de l image :daphneestmagnifique.blogspot.ca Stratégies favorisant ma réussite au cégep par Services adaptés du Cégep de Sainte-Foy Table des matières UN GUIDE POUR TOI!... 2 STRATÉGIES DE GESTION

Plus en détail

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité!

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! : t i u t a r g t i Extra testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! Enoncé Un fan de casino Vous êtes praticien dans la belle ville d Enghien (célèbre pour son casino ). Vous recevez Joël 43

Plus en détail

Bibliothèque de questions Questions spécifiques aux organismes

Bibliothèque de questions Questions spécifiques aux organismes Bibliothèque de questions Questions spécifiques aux organismes Dans le cadre du baromètre social institutionnel, vous avez la possibilité de poser quelques questions spécifiques à votre organisme et à

Plus en détail

Techniques d accueil clients

Techniques d accueil clients Techniques d accueil clients L accueil est une des phases capitales lors d un entretien de vente. On se rend tout à fait compte qu un mauvais accueil du client va automatiquement engendrer un état d esprit

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

RETOUR AU TRAVAIL Stratégies de soutien du superviseur lorsque la santé mentale joue un rôle dans le retour de l employé au travail

RETOUR AU TRAVAIL Stratégies de soutien du superviseur lorsque la santé mentale joue un rôle dans le retour de l employé au travail RÉSUMÉ : Facteurs et stratégies visant à aider les infirmières et infirmiers en santé au travail à appuyer le superviseur dans les cas de retour au travail d'employés qui ont eu des problèmes de santé

Plus en détail

La rue. > La feuille de l élève disponible à la fin de ce document

La rue. > La feuille de l élève disponible à la fin de ce document La rue Grandir, qu est-ce que cela signifie vraiment? Un jeune qui a vécu isolé dans les rues de Paris témoigne. Cette fiche pédagogique propose de découvrir une réalité peu connue de la France d aujourd

Plus en détail

Ma vie Mon plan. Cette brochure appartient à :

Ma vie Mon plan. Cette brochure appartient à : Ma vie Mon plan Cette brochure est pour les adolescents(es). Elle t aidera à penser à la façon dont tes décisions actuelles peuvent t aider à mener une vie saine et heureuse, aujourd hui et demain. Cette

Plus en détail

CATALOGUE DE FORMATION

CATALOGUE DE FORMATION CATALOGUE DE FORMATION 2014 Formations en image professionnelle, en efficacité relationnelle, en développement personnel 1 SOMMAIRE Image professionnelle Page 3 Valoriser son image et sa communication

Plus en détail

Conditions gagnantes pour démarrer sa transition Agile

Conditions gagnantes pour démarrer sa transition Agile Conditions gagnantes pour démarrer sa transition Agile 1 4 Les De plus en plus d organisations voient l Agilité comme une piste de solution aux problèmes auxquels elles sont confrontées. Par ailleurs,

Plus en détail

Mon mémento Page 3. 1/ Pourquoi ce mémento? Page 4. 2/ Pourquoi s évaluer? Page 4. 3/ Comment utiliser ce mémento? Page 5

Mon mémento Page 3. 1/ Pourquoi ce mémento? Page 4. 2/ Pourquoi s évaluer? Page 4. 3/ Comment utiliser ce mémento? Page 5 «STAJ PRATIC BAFA» KIT PEDAGOGIQUE «STAJ PRATIC BAFA» MEMENTO ANIMATEUR Sommaire : Mon mémento Page 3 1/ Pourquoi ce mémento? Page 4 2/ Pourquoi s évaluer? Page 4 3/ Comment utiliser ce mémento? Page 5

Plus en détail

UNE ÉVALUATION Une évaluation c est quoi, çà sert à quoi? Evaluer mon projet et son plan d action pour le faire durer

UNE ÉVALUATION Une évaluation c est quoi, çà sert à quoi? Evaluer mon projet et son plan d action pour le faire durer MODULE ÉVALUER SON PROJET COMPRENDRE UNE ÉVALUATION Une évaluation c est quoi, çà sert à quoi? Evaluer mon projet et son plan d action pour le faire durer L ÉVALUATION DE L IMPACT SOCIAL L Impact Social

Plus en détail

Les ateliers de pratique réflexive lieu d intégration des données probantes, moteur de changement de la pratique

Les ateliers de pratique réflexive lieu d intégration des données probantes, moteur de changement de la pratique Les ateliers de pratique réflexive lieu d intégration des données probantes, moteur de changement de la pratique Préparé par: Rose-Anne Buteau, Inf. Ph D. (c) Sylvie Garand-Rochette, M.Sc.. Monique Thibault,

Plus en détail

LE TRAVAIL EN GROUPES

LE TRAVAIL EN GROUPES ACADEMIE DE DIJON LE TRAVAIL EN GROUPES Dossier Professeur LE TRAVAIL EN GROUPES : un atout pour les élèves en P.P.C.P. LE TRAVAIL EN GROUPES : des avantages multiples et variés! pour les élèves! pour

Plus en détail

Questions typiques d entrevue

Questions typiques d entrevue Questions typiques d entrevue 1- Parlez-moi de vous? Question la plus importante de l entrevue; pourrait être la seule. Soyez bref. Ne tombez pas dans le piège de donner tout en détail. Ne dépassez pas

Plus en détail

TNS Behaviour Change. Accompagner les changements de comportement TNS 2014 TNS

TNS Behaviour Change. Accompagner les changements de comportement TNS 2014 TNS Accompagner les changements de comportement TNS 2014 Comprendre et accompagner les changements de comportement Inciter et accompagner les changements de comportements des individus est un enjeu fondamental

Plus en détail

la pauvreté 33 ses lutte contre territorial. création.cette n ne doit pas d insertion. 1. UNE Accompagner la Participation travaux sont évidemment

la pauvreté 33 ses lutte contre territorial. création.cette n ne doit pas d insertion. 1. UNE Accompagner la Participation travaux sont évidemment Accompagner la participation des allocataires Par Marion Drouault, responsable de projets à l (Version courte) Participation et RSA : «Accompagner la l participation des allocataires» S appuyant en particulier

Plus en détail

Comment la proposer et la réaliser?

Comment la proposer et la réaliser? RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Comment la proposer et la réaliser? Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à aider les professionnels de santé dans la mise en œuvre d un programme

Plus en détail

L Entrevue motivationnelle: un guide de formation

L Entrevue motivationnelle: un guide de formation L Entrevue motivationnelle: un guide de formation 1. Version préliminaire 4.1 - Novembre 2001 Programme de recherche sur les addictions Centre de recherche de l hôpital Douglas 6875 boul. LaSalle Verdun,

Plus en détail

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Transcription et traduction de la communication de Verity DONNELLY colloque Éducation inclusive, la question

Plus en détail

OUTILS DE GESTION ET D EVALUATION AU POSTE : Collecte/réparation/vente d électroménager. Assistant(e) secrétaire commercial(e)

OUTILS DE GESTION ET D EVALUATION AU POSTE : Collecte/réparation/vente d électroménager. Assistant(e) secrétaire commercial(e) OUTILS DE GESTION ET D EVALUATION AU POSTE : Collecte/réparation/vente d électroménager Assistant(e) secrétaire commercial(e) Référentiel d activités+analyse d activités Référentiel de compétences Référentiel

Plus en détail

Origines possibles et solutions

Origines possibles et solutions Ne plus avoir peur de vieillir «Prends soin de ton corps comme si tu allais vivre éternellement, Prends soin de ton âme comme si tu allais mourir demain.» Introduction Ce petit document est la résultante

Plus en détail

Découvrez l offre complète des formations continues. Coaching Professionnel et Linguistique. Centre de Communication

Découvrez l offre complète des formations continues. Coaching Professionnel et Linguistique. Centre de Communication Découvrez l offre complète des formations continues Coaching Professionnel et Linguistique Centre de Communication Découvrez l offre complète des formations continues Addresse : 29 Rue Oukaimeden, Agdal,

Plus en détail

Pour réduire sa consommation Ouvrons le dialogue

Pour réduire sa consommation Ouvrons le dialogue Alcool Pour réduire sa consommation Ouvrons le dialogue Pour réduire sa consommation Alcool Vous envisagez de réduire votre consommation de boissons alcoolisées, mais vous vous posez des questions : vous

Plus en détail

Qu est-ce qu une tâche?

Qu est-ce qu une tâche? Qu est-ce qu une tâche? «Tâches», «Perspective actionnelle», «activités centrées sur le sens» Ce sont des concepts dont on entend beaucoup parler dans notre profession, mais que signifient-ils exactement?

Plus en détail

Les grands-parents ont-ils le droit de voir leurs petitsenfants même en cas de conflit aigu avec les parents?

Les grands-parents ont-ils le droit de voir leurs petitsenfants même en cas de conflit aigu avec les parents? Les grands-parents ont-ils le droit de voir leurs petitsenfants même en cas de conflit aigu avec les parents? Oui. Sauf si l intérêt de l enfant nécessite l absence de tous contacts avec ses grands-parents.

Plus en détail

Planification financière

Planification financière Planification financière Introduction La planification financière couvre un large éventail de sujets et dans le meilleur des cas, elle les regroupe d une manière ordonnée et intégrée. Toutefois, vu qu

Plus en détail

Comprendre le financement des placements par emprunt. Prêts placement

Comprendre le financement des placements par emprunt. Prêts placement Comprendre le financement des placements par emprunt Prêts placement Comprendre le financement des placements par emprunt Le financement des placements par emprunt consiste simplement à emprunter pour

Plus en détail

LES 7 REGLES DE CONDUITE D UN ADMINISTRATEUR PERFORMANT

LES 7 REGLES DE CONDUITE D UN ADMINISTRATEUR PERFORMANT LES 7 REGLES DE CONDUITE D UN ADMINISTRATEUR PERFORMANT Avec la participation d Ipswitch INTRODUCTION Dans l environnement actuel de l entreprise, le réseau est l entreprise. Sans les e-mails, l Internet,

Plus en détail

Prise de rendez-vous pour une présentation

Prise de rendez-vous pour une présentation Prise de rendez-vous pour une présentation Établir des rendez-vous réguliers Venez-vous de démarrer votre propre entreprise Tupperware et n'êtes-vous pas certain/e d obtenir un oui pour la fixation d'une

Plus en détail

L intolérance à l incertitude et le trouble d anxiété généralisée

L intolérance à l incertitude et le trouble d anxiété généralisée 1 L intolérance à l incertitude et le trouble d anxiété généralisée Dans notre compréhension actuelle du trouble d anxiété généralisée (TAG), nous estimons que l intolérance à l incertitude joue un rôle

Plus en détail

Avec un nouveau bébé, la vie n est pas toujours rose

Avec un nouveau bébé, la vie n est pas toujours rose Avec un nouveau bébé, la vie n est pas toujours rose Le «blues du post-partum» est FRÉQUENT chez les nouvelles mères. Quatre mères sur cinq auront le blues du post-partum. LE «BLUES DU POST-PARTUM» La

Plus en détail

Ces formations se font uniquement «Sur mesure» - Nous contacter. II - Techniques de vente «Avancées» - 6 ou 7 modules selon le concept vente

Ces formations se font uniquement «Sur mesure» - Nous contacter. II - Techniques de vente «Avancées» - 6 ou 7 modules selon le concept vente FORMATIONS COMMERCIALES MANAGEMENT Ces formations se font uniquement «Sur mesure» - Nous contacter I - Techniques de vente «Basic» - 6 modules II - Techniques de vente «Avancées» - 6 ou 7 modules selon

Plus en détail

Aujourd hui, pas un seul manager ne peut se dire à l abri des conflits que ce soit avec ses supérieurs, ses collègues ou ses collaborateurs.

Aujourd hui, pas un seul manager ne peut se dire à l abri des conflits que ce soit avec ses supérieurs, ses collègues ou ses collaborateurs. MANAGERS : COMMENT PRENEZ-VOUS EN CHARGE LES CONFLITS? AUTO-EVALUEZ-VOUS! Dans un contexte économique morose et qui perdure, nous sommes confrontés à un grand nombre de difficultés et de frustrations.

Plus en détail

Peut-on faire confiance à une personne démente? olivier.drunat@brt.aphp.fr

Peut-on faire confiance à une personne démente? olivier.drunat@brt.aphp.fr Peut-on faire confiance à une personne démente? olivier.drunat@brt.aphp.fr Actualités en Médecine Gériatrique, Paris 17 juin 2015 Conflit d intérêt Remerciements au Dr O. Faraldi Une réponse triviale?

Plus en détail

EXEMPLE DE LETTRE DE PLAINTE

EXEMPLE DE LETTRE DE PLAINTE EXEMPLE DE LETTRE DE PLAINTE Une demande au syndicat de copropriété pour entreprendre les démarches nécessaires afin de réduire ou d'éliminer le problème d'infiltration de fumée de tabac secondaire. Cette

Plus en détail

LES HABILETÉS DE SAVOIR ÊTRE

LES HABILETÉS DE SAVOIR ÊTRE LES HABILETÉS DE SAVOIR ÊTRE Clémence Gauvin et Émilienne Laforge, professeures Module travail social Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue 2004-2005, modification mai 2006 Introduction La formation

Plus en détail

Pour un dialogue réussi enseignant parent parent enseignant

Pour un dialogue réussi enseignant parent parent enseignant Pour un dialogue réussi enseignant parent parent enseignant le mot du médiateur de l éducation nationale Madame, monsieur, Parent, enseignant, vous aurez l occasion, au long de l année scolaire, de vous

Plus en détail

2) Les déterminants de la motivation des arbitres et entraîneurs:

2) Les déterminants de la motivation des arbitres et entraîneurs: Motivation et performance sportive : une caractéristique commune des arbitres et entraîneurs de haut niveau Support théorique : Jean Pierre Famose EPS N 35 Arbitre et entraîneur deux acteurs du sport moderne

Plus en détail

4.1. Exercice pour mieux se connaître

4.1. Exercice pour mieux se connaître Fiche de travail 4.1 4.1. Exercice pour mieux se connaître Objectif: Trouver ou retrouver qui vous êtes. Identifier ce que vous aimez chez vous. 1 ère étape Compléter les phrases suivantes: 1. Ce que j'aime

Plus en détail

Etudiants et jeunes diplômés : les aspirations professionnelles

Etudiants et jeunes diplômés : les aspirations professionnelles et jeunes diplômés : les aspirations professionnelles Sondage de l Institut CSA pour LinkedIn Février 203 Sommaire Fiche technique du sondage p 3 Des jeunes optimistes pour eux-mêmes malgré un contexte

Plus en détail

PNL & RECRUTEMENT IMPACT SUR LES ENTRETIENS Présentation du 10/06/03

PNL & RECRUTEMENT IMPACT SUR LES ENTRETIENS Présentation du 10/06/03 PNL & RECRUTEMENT IMPACT SUR LES ENTRETIENS Présentation du 10/06/03 Introduction : Questions/réponses : Qu est-ce que pour vous un bon recrutement? Cela dépend de quoi? Qu est-ce qui est sous votre contrôle?

Plus en détail

outil les niveaux logiques 32 n GO juin 2014

outil les niveaux logiques 32 n GO juin 2014 outil les niveaux logiques 32 Comment expliquer l isolement de quelqu un? Pourquoi un tel arrive souvent en retard? Et comment comprendre les motivations de celui-ci? Le chercheur américain Robert Dilts

Plus en détail

M2S. Formation Développement personnel. formation. La confiance en soi Gestion du stress

M2S. Formation Développement personnel. formation. La confiance en soi Gestion du stress Formation Développement personnel M2S formation La confiance en soi Gestion du stress Gestion du temps et gestion du stress Gestion des tensions et des conflits Gestion des conflits et de l agressivité

Plus en détail

BIEN SE CONNAÎTRE. Exercice 1 VOS CHAMPS D INTÉRÊT. Quels sont les champs d intérêt qui correspondent le mieux aux vôtres?

BIEN SE CONNAÎTRE. Exercice 1 VOS CHAMPS D INTÉRÊT. Quels sont les champs d intérêt qui correspondent le mieux aux vôtres? BIEN SE CONNAÎTRE Les 3 exercices suivants vous permettront d évaluer votre situation par rapport à l emploi. Mieux vous connaître vous aidera à préciser les offres d emploi qui correspondent à vos intérêts,

Plus en détail

Modèle de changement d organisation. Leanpizza.net présente. Petit Guide Rapide du jeu de cartes Modèle de Changement d Organisation

Modèle de changement d organisation. Leanpizza.net présente. Petit Guide Rapide du jeu de cartes Modèle de Changement d Organisation Guide rapide Leanpizza.net présente Petit Guide Rapide du jeu de cartes Modèle de Changement d Organisation v1.0 Rédacteur : Olivier Lafontan Traduction : Yannick Quenec hdu Date : 29 juin 2010 - Guide

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

Un atelier philo pour se reconnaitre hommes et femmes

Un atelier philo pour se reconnaitre hommes et femmes Débat et argumentation Un atelier philo pour se reconnaitre hommes et femmes à travers le partage d expériences «La question se pose de savoir si le lien social ne se constitue que dans la lutte pour la

Plus en détail

Etre parent-s d adolescent-e

Etre parent-s d adolescent-e LA LETTRE AUX PARENTS N o 1 Chers parents, Etre parent d un-e adolescent-e n est pas toujours une chose facile, vous le savez bien! Bien sûr, vous vous réjouissez de voir grandir votre enfant, et de lui

Plus en détail

GUIDE DE CONSOLIDATION D ÉQUIPE POUR LES ÉQUIPES DE SOINS PRIMAIRES DE L ONTARIO

GUIDE DE CONSOLIDATION D ÉQUIPE POUR LES ÉQUIPES DE SOINS PRIMAIRES DE L ONTARIO GUIDE DE CONSOLIDATION D ÉQUIPE POUR LES ÉQUIPES DE SOINS PRIMAIRES DE L ONTARIO Janvier Module 2009 10 : Gérer les conflits Modifié en décembre 2010 Révisé en décembre 2012 Révisé en décembre 2012 1 Objectif

Plus en détail

The Over-60 Research Unit UCSF 2007 adaptation en français en 2013

The Over-60 Research Unit UCSF 2007 adaptation en français en 2013 The Over-60 Research Unit UCSF 2007 adaptation en français en 2013 Adaptée par Amandine Capber Titulaire d'un Master 2 recherche, étudiante en Master 2 professionnel Neuropsychologie et Psychopathologie

Plus en détail

Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire

Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire Type d outil : Outil pour favoriser la mise en mémoire et développer des démarches propres à la gestion mentale. Auteur(s) : Sarah Vercruysse,

Plus en détail

Différencier, d accord oui mais comment organiser sa classe.

Différencier, d accord oui mais comment organiser sa classe. Différencier, d accord oui mais comment organiser sa classe. Quand on est convaincu que l on ne peut pas travailler tout le temps avec toute sa classe en même temps et que l on souhaite mettre en place

Plus en détail

RAPPORT EXÉCUTIF DE LA FIRME DE CONSULTANTS GARTNER

RAPPORT EXÉCUTIF DE LA FIRME DE CONSULTANTS GARTNER A Demande R-3491-2002 RAPPORT EXÉCUTIF DE LA FIRME DE CONSULTANTS GARTNER HYDRO-QUÉBEC ÉVALUATION DU PROJET SIC ET RECOMMANDATIONS, 7 AOÛT 2002 Original : 2002-09-20 HQD-2, Document 1 (En liasse) Rapport

Plus en détail

CARACTERISTIQUES DE L APPROCHE GESTALT EN ORGANISATION

CARACTERISTIQUES DE L APPROCHE GESTALT EN ORGANISATION CARACTERISTIQUES DE L APPROCHE GESTALT EN ORGANISATION Société des Coaches Gestaltistes Coordinateur projet: Marius Moutet INTRODUCTION Un coaching d individus ou d équipe inspiré de la posture humaniste

Plus en détail

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif Isabelle Cyr, B.sc. Psychologie. B.sc. Service social. T.s. Thérapeute Josée Dostie, B.A. Psychologie. Thérapeute

Plus en détail

Des consultants forment des consultants Comment créer ma boite de consultant

Des consultants forment des consultants Comment créer ma boite de consultant Des consultants forment des consultants Comment créer ma boite de consultant Ce document a comme objectif de présenter le contenu d'un cycle d ateliers de formations à la création d entreprise, spécifique

Plus en détail

Un écrivain dans la classe : pour quoi faire?

Un écrivain dans la classe : pour quoi faire? Un écrivain dans la classe : pour quoi faire? Entretien avec Philippe Meirieu réalisé pour l ARALD - Quel est votre sentiment sur la présence des écrivains dans les classes? Il me semble que ce n est pas

Plus en détail

Garth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie)

Garth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie) Garth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie) Commentaire du film d introduction de l intervention de Garth Larcen et son fils Max, entrepreneur aux U.S.A. Garth Larcen

Plus en détail