Portrait de l activité physique et de l alimentation des jeunes de l École D une Ville

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1 Portrait de l activité physique et de l alimentation des jeunes de l École D une Ville Collecte d informations auprès des jeunes Activité physique Alimentation Rapport pour votre école (14-15)

2 TABLE DES MATIÈRES Table des matières... ii Introduction... iv Méthodologie... v Participation... v Glossaire... vi Mode de vie physiquement actif... 1 Les jeunes respectent-ils les recommandations en matière d activité physique?... 1 De quelle manière les jeunes se rendent-ils à l école?... 2 Combien de temps les jeunes passent-ils devant un écran?... 3 Comment les jeunes perçoivent-ils leurs habiletés sportives?... 4 Ce que les jeunes nous disent au sujet de leur pratique d activités... 5 Quelles sont les activités préférées des jeunes?... 5 Qu est-ce que les jeunes apprécient lorsqu ils sont actifs?... 5 Qu est-ce qui motive les jeunes à être actifs?... 6 Qu est-ce qui empêche les jeunes de pratiquer des activités physiques?... 6 Quelle importance les familles des jeunes accordent-elles à la pratique d activités physiques?... 7 La norme sociale... 8 Les jeunes bougent-ils minutes par jour?... 8 Les jeunes jouent-ils dehors?... 9 Les jeunes limitent-ils leur temps d écran?... Les habitudes et les comportements alimentaires des jeunes Les jeunes consomment-ils le nombre de fruits et de légumes recommandé? Qu est-ce qui empêche les jeunes de consommer des fruits et des légumes? Les jeunes consomment-ils suffisamment de lait (ou boisson de soya)? Les jeunes consomment-ils suffisamment d eau? Les jeunes consomment-ils des boissons sucrées et énergisantes? Les jeunes déjeunent-ils et dînent-ils au cours d une semaine d école (du lundi au vendredi)? Pourquoi les jeunes ne déjeunent-ils pas avant d aller à l école? Les jeunes consomment-ils de la nourriture dans des chaînes de restauration rapide? Pourquoi les jeunes consomment-ils de la malbouffe? Les jeunes prennent-ils leurs repas avec au moins un adulte de la famille? ii

3 Les jeunes prennent-ils leurs repas devant un écran? Les jeunes trouvent-ils que leur école accorde de l importance à la saine alimentation?... L estime de soi et la réussite scolaire chez les jeunes Les jeunes sont-ils satisfaits de leur image corporelle? Les jeunes essaient-ils de modifier leur poids? Les raisons pour lesquelles les jeunes aimeraient perdre ou gagner du poids Les jeunes croient-ils en leur réussite scolaire? Les jeunes aiment-ils aller à l école? Références iii

4 INTRODUCTION De à 11, Québec en Forme a mené une vaste opération à évaluer l état de la situation à l égard de la saine alimentation et du mode de vie physiquement actif des jeunes du Québec. Plusieurs données ont en effet pu être recueillies relativement aux habitudes de vie des jeunes et aux milieux dans lesquels ils grandissent, à l échelle des différentes régions de la province. En 12, Québec en Forme a décidé de refaire l exercice, mais cette fois-ci, avec l objectif de répondre aux besoins des écoles ou des commissions scolaires, et non dans une perspective de représentativité provinciale. Le présent rapport fait état des données recueillies auprès de 8 jeunes dans votre école. Cette collecte de données a été réalisée afin de brosser un portrait des habitudes des jeunes en matière d activités physiques et d alimentation. Ce portrait a d ailleurs pour objectif de permettre à votre école de : déterminer les tendances en matière d activité physique et de saine alimentation; planifier des mesures liées aux problèmes soulevés; coordonner les efforts avec les autres acteurs (groupes scolaires, commissions scolaires, organismes locaux de santé et d éducation, municipalité, entreprise, etc.). Pour toute information supplémentaire, n hésitez pas à contacter l équipe d évaluation de Québec en Forme ou l agent de votre région. Bureaux régionaux Abitibi-Témiscamingue Laval Laurentides Lanaudière , poste 221 Bas-Saint-Laurent , poste 73 Mauricie Centre-du-Québec , poste Capitale-Nationale , poste 221 Montérégie , poste 4224 Chaudière-Appalaches , poste 224 Montréal Côte-Nord Baie-Comeau , poste 2298 Nord-du-Québec Côte-Nord Sept-Îles Outaouais , poste 61 Estrie , poste 6222 Saguenay Lac-Saint-Jean , poste 7145 Gaspésie Îles-de-la- Madeleine , poste 234 Bureau provincial (Direction de l évaluation) Amélie Belzile Marie Collet , poste , poste 34 abelzile@quebecenforme.org mcollet@quebecenforme.org iv

5 MÉTHODOLOGIE Issue d un partenariat entre Québec en Forme et le Centre pour l avancement de la santé des populations Propel de l Université de Waterloo, la collecte de données a été mise en œuvre en afin de répondre au besoin des instances scolaires d évaluer certaines situations. La démarche visait les jeunes du 3 e cycle du primaire, ainsi que ceux du secondaire des écoles qui avaient exprimé le désir de participer à la collecte de données. Le questionnaire de 12 a été élaboré par l équipe de l évaluation de Québec en Forme. Le choix des questions s est fait de façon à ce que le questionnaire puisse se comparer à d autres enquêtes d envergure nationale. La majorité des questions avaient d ailleurs déjà été validées dans des enquêtes antérieures. Quoique la collecte des données ait été faite dans des conditions visant à assurer la bonne compréhension des questions et la confidentialité des réponses, les jeunes interrogés ont pu être influencés par la désirabilité sociale de certaines réponses ou la difficulté de se rappeler de certains comportements ou de les situer dans le temps. Nota : L astérisque (*) indique que les données NE PEUVENT PAS être signalées à cause de leur nombre peu élevé. Dans certains cas, les résultats dans les colonnes et les rangées des tableaux et des graphiques peuvent ne pas donner un total de %, en raison d arrondissement. Les données dans ce profil peuvent ou non être représentatives de votre école, en raison de la petite taille des échantillons. Veuillez donc interpréter les résultats avec prudence. Participation La participation de 8 élèves du primaire a permis d évaluer l état de la situation à l École D une Ville. Sexe Niveau Scolaire 5 e année 6 e année Garçons Filles Pour plus d information, veuillez consulter la méthodologie complète sur le site de Québec en Forme. v

6 GLOSSAIRE Activité physique : l indicateur utilisé pour le niveau d activité physique est déterminé à partir de deux questions portant sur les activités physiques à intensité moyenne et les activités physiques à intensité élevée. Les définitions utilisées pour ces deux composantes sont les suivantes : «Les activités physiques d intensité élevée comprennent la course, les sports d équipes, la danse rapide, le saut à la corde et n importe quelles autres activités physiques qui augmentent le rythme cardiaque, qui engendrent une respiration accélérée et qui font transpirer.» «Les activités physiques d intensité moyenne comprennent des activités moins intenses telles que la marche, la bicyclette et la natation comme loisir.» Boissons sucrées : l indicateur utilisé pour les boissons sucrées regroupe les boissons à saveur de fruits, les boissons gazeuses, les boissons pour sportifs, le chocolat chaud ou frappucino, les slush ou barbotines et les laits frappés. Cet indicateur exclut les boissons énergisantes ainsi que les jus purs à %. Fruits et légumes : l indicateur utilisé pour la consommation de fruits et de légumes est déterminé à partir de deux questions portant sur la consommation de fruits et de légumes la veille. Les jus ont été exclus de cette catégorie. Les définitions utilisées pour les fruits et les légumes sont les suivants : «Fruits, sans y inclure les jus (ex : fruits frais, secs, en conserve ou congelés)» «Légumes (légumes crus ou cuits, sauf les pommes de terre) vi

7 MODE DE VIE PHYSIQUEMENT ACTIF Les jeunes respectent-ils les recommandations en matière d activité physique? On a demandé aux jeunes d indiquer le nombre de minutes et d heures d activité physique à intensité moyenne et élevée ils ont pratiquées au cours de chacun des sept derniers jours. Selon les réponses obtenues de votre école, seulement 38 % des jeunes respectent le niveau d activité physique recommandé pour assurer une croissance et un développement optimal soit au moins minutes chaque jour de la semaine. Au niveau provincial, les garçons sont plus actifs que les filles 1. De plus, nous observons, tant chez les filles que chez les garçons, une baisse de % de la proportion de jeunes qui respectent le niveau d activité physique recommandé vers l âge de 13 ou 14 ans. Proportion de jeunes qui respectent les recommandations en matière d activité physique, soit minutes par jour d intensité moyenne à élevée, selon leur sexe Garçons Filles Tous Votre école 14 Québec NOTA : Lors de la validation des questions, les jeunes ont eu tendance à surestimer le temps qu ils passent à faire de l activité physique. Il est donc possible que la prévalence de jeunes qui ne respectent pas les recommandations en matière d activité physique soit sous-estimée. Nous ne pouvons cependant pas quantifier ce biais potentiel. 27 Les directives canadiennes en matière d activité physique indiquent que : «pour favoriser la santé, les enfants et les jeunes de 5 à 17 ans devraient faire chaque jour au moins minutes d activités physiques à intensité moyenne à élevée. Cela devrait comprendre : des activités à intensité élevée au moins trois jours par semaine et des activités pour renforcer les muscles et les os au moins trois jours par semaines 2». Il est également mentionné que «pour les enfants sédentaires, commencer à faire de l activité physique, même à un niveau inférieur à celui recommandé, peut entraîner certains bienfaits pour la santé». Au Québec, le comité scientifique de Kino-Québec recommande quant à lui que «les jeunes fassent le plus d activités physiques possible 3». 1

8 De quelle manière les jeunes se rendent-ils à l école? On a demandé aux jeunes s ils se déplaçaient habituellement de manière active (par la marche, le vélo, la planche à roulettes, etc.), de manière inactive (en voiture ou en autobus) ou des deux manières (active et inactive). Le diagramme ci-contre montre qu à votre école, 34 % des jeunes (34 % des garçons et 34 % des filles) se rendent à l école exclusivement de façon active. Par contre, 33 % des jeunes (33 % des garçons et 33 % des filles) se rendent à l école de façon inactive et 33 % des jeunes le font de façon active et inactive. De façon active et inactive 33% Mode de transport habituel vers l'école De façon active 34% En bref : Les résultats de montrent qu au Québec, 19 % des jeunes se rendent à l école de façon active, 52 % de façon inactive, et 29 % de façon active et inactive 1. De façon inactive 33% On a demandé aux jeunes si leur école était localisée assez proche de chez eux pour qu ils puissent y aller à pied. À votre école, % des jeunes ont répondu «oui» ou «oui et non» (ex : mon école est assez proche de chez mon père mais pas de chez ma mère). Lorsque les élèves du 3 e cycle habitent assez près de l école pour se déplacer à pied ( élèves), % d entre eux n utilisent pas exclusivement le transport actif pour se rendre à l école. Ce pourcentage représente donc un potentiel de changement pour augmenter la pratique d activités physiques chez les jeunes. On a aussi demandé aux jeunes s ils se déplaçaient de façon active dans leur quartier et 7 % des jeunes ont répondu le faire «souvent» ou «très souvent». En plus d augmenter l activité physique quotidienne, le transport actif favorise l autonomie et la socialisation, deux éléments qui contribuent également à la réussite éducative 3. 2

9 Combien de temps les jeunes passent-ils devant un écran? On a demandé aux jeunes d indiquer le nombre d heures par jours qu ils passaient à jouer à des jeux vidéo, à jouer ou à naviguer à l ordinateur, et à regarder la télévision ou des films. Le temps d écran est souvent incompatible avec un choix d activités de loisirs saines et actives. À votre école, 75 % des garçons et 7 % des filles affirment qu ils passent habituellement plus de 2 heures par jour devant un écran. Le diagramme cicontre illustre la proportion de jeunes qui passent plus de 2 heures par jour devant un écran, selon le type d écran. 25 Temps d'écran quotidien, selon le sexe Garçons Filles Tous 2 heures et moins Entre 2 heures et 5 heures 25 5 heures et plus En général, le temps passé devant un écran semble plus élevé chez les garçons que chez les filles, et ce sont les jeux vidéo qui semblent expliquer cet écart 4. À votre école, % des garçons et 12 % des filles affirment jouer à des jeux vidéo ou naviguer à l ordinateur plus de 2 heures par jour. En bref : Les résultats de montrent qu au Québec, 65 % des garçons et 38 % des filles passent plus de 2 heures par jour jouer à des jeux vidéo et jouer ou naviguer à l ordinateur 1. Les directives canadiennes en matière de comportement sédentaire indiquent que : «pour favoriser la santé, les enfants et les jeunes de 5 à 17 ans devraient minimiser le temps qu ils consacrent chaque jour à des activités sédentaires. Pour ce faire, ils devraient : limiter à deux heures par jour le temps de loisir passé devant l écran; une réduction additionnelle est associée à des bienfaits supplémentaires pour la santé; limiter les déplacements sédentaires (en véhicule motorisé), et réduire le temps passé en position assise et à l intérieur pendant la journée 2». 3

10 Comment les jeunes perçoivent-ils leurs habiletés sportives? On a demandé aux jeunes quelles perceptions ils avaient d eux-mêmes dans les sports par rapport aux personnes de leur âge. La majorité des jeunes à votre école perçoivent leurs habiletés sportives comme étant «bonnes» ou «excellentes» (83 %). Notons que % des filles et % des garçons de votre école considèrent leurs habiletés sportives «faibles». 7 Habiletés sportives perçues par les jeunes, selon leur sexe Garçons Filles Tous Excellentes Bonnes Moyennes Faible Les spécialistes du développement de l enfant reconnaissent aujourd hui l importance de prioriser l acquisition des habiletés motrices ainsi que la pratique régulière et quotidienne d activités physiques chez l enfant. Dès l enfance, la présence d habiletés motrices est associée à la pratique d activités physiques. Selon plusieurs études, les habiletés motrices démontrées durant cette période représentent un «prédicteur» d un mode de vie physiquement actif. Les habiletés motrices constituent les assises de l apprentissage des habiletés sportives et des mouvements complexes. Elles se développent principalement avant l âge de ans en fonction de la maturité de l enfant et de l âge où il atteint la puberté. Après la période pubère, les gains sont plutôt modestes. De façon plus précise, la période de 2 à 9 ans est identifiée comme période critique ou charnière 5. En bref : Les résultats de indiquent que les jeunes du Québec qui ont le plus confiance en leurs habiletés sportives sont enclins à être plus actifs physiquement 1. 4

11 CE QUE LES JEUNES NOUS DISENT AU SUJET DE LEUR PRATIQUE D ACTIVITÉS Quelles sont les activités préférées des jeunes? On a demandé aux jeunes quelles étaient les activités qu ils préfèrent : individuelle ou collectives, unisexes ou mixtes, compétitives ou non compétitives, extérieures ou intérieures, et organisées ou libres. Les résultats de votre école sont présentés dans le graphique ci-dessous. Type d activités préférées par les jeunes Qu est-ce que les jeunes apprécient lorsqu ils sont actifs? On a questionné les jeunes afin de savoir ce qu ils aiment lorsqu ils faisaient de l activité physique. Le graphique ci-contre montre qu «avoir du plaisir» apparait en tête de liste de ce que la majorité des jeunes (7 %) aiment lorsqu ils font de l activité physique. Ce que les jeunes aiment lorsqu ils font de l activité physique Avoir du plaisir Être actif Être avec mes amis 55 7 Me mettre en forme Apprendre différents sports 45 Me sentir valorisé Rien de tout 7 8 % de jeunes 5

12 Qu est-ce qui motive les jeunes à être actifs? On a demandé aux jeunes de votre école ce qui les motivait à être actifs. Le graphique cicontre illustre, par ordre d importance, les réponses obtenues à cette question. Ce qui motive beaucoup les jeunes à faire de l activité physique Maintenir une bonne santé 8 Être en meilleure forme physique 75 Ma satisfaction personnelle Passer plus de temps avec mes amis Avoir une sensation de bien-être Être davantage respecté et admiré par les autres Avoir une meilleure opinion de moimême Mon apparence physique Proportion (%) de jeunes ayant répondu «Beaucoup» Qu est-ce qui empêche les jeunes de pratiquer des activités physiques? On a également demandé aux jeunes ce qui les empêchait de pratiquer des activités physiques. Le graphique ci-contre illustre les réponses à cette question. Ce qui nuit à la pratique d activités physiques des jeunes Le manque de temps Le coût des activités sportives 15 Mes études Les corvées à la maison Mon état de santé 8 8 Le manque de transport L'horaire de travail de mes parents 7 7 Mes aptitudes physiques Proportion (%) de jeunes ayant répondu «Beaucoup» 6

13 Quelle importance les familles des jeunes accordent-elles à la pratique d activités physiques? À votre école, 8 % des jeunes ont indiqué que leurs parents les encourageaient ou les encourageaient fortement à pratiquer des activités physiques. Les résultats montrent également qu il y a davantage de familles qui accordent beaucoup d importance au développement d attitudes positives à l égard de l activité physique (45 %) et de la pratique d activités physiques libres (45 %), plutôt qu à la pratique de sports compétitifs ( %) ou non (25 %), ainsi qu au transport actif (25 %). Notons que % des jeunes mentionnent que leur famille accorde beaucoup d importance à la restriction du temps passé devant un écran. Importance de l activité physique pour la famille Votre école 14 Québec La participation à des sports compétitifs 23 La participation à des sports non compétitifs La pratique d'activités physiques libres L approbation que les jeunes Le développement d'attitudes positives perçoivent de leur entourage à propos de l'activité physique immédiat détermine fortement leur intention d être actifs, ainsi Le transport actif que leur pratique d activités physiques. Par conséquent, les camarades et les membres de la Limiter le temps passé devant l'ordinateur ou la TV* famille peuvent exercer une influence directe sur les comportements des jeunes (pression des camarades) ou encore indirecte (modèles) 3. *NOTA : Cette question n était pas demandé en Proportion de jeunes ayant répondu «Beaucoup» 7

14 LA NORME SOCIALE Les jeunes bougent-ils minutes par jour? On remarque qu il y a des écarts entre ce que les jeunes font, ce qu ils pensent qu ils devraient faire et leur perception de ce que leurs ami(e)s font. Parmi les jeunes de votre école, 85 % pensent qu ils devraient faire plus de minutes d activité par jour. On entend par «normes sociales» autre déterminant de l intention la perception qu a une personne de la pression positive ou négative, que son entourage exerce sur elle (ex.: parents, amis) quant à l importance d être active ou non 3. La période de minutes et plus d activités physiques par jour : proportion de jeunes qui le font, qui pensent qu ils devraient le faire ou qui pensent que les autres le font Garçons Filles Tous Font minutes et plus par jour Pensent qu'ils devraient faire minutes et plus par jour Pensent que les autres jeunes font minutes et plus par jour 8

15 Les jeunes jouent-ils dehors? On a demandé aux jeunes d estimer le temps que les jeunes de leur âge passaient à jouer dehors (en distinguant la semaine d école de la fin de semaine). Les résultats sont présentés dans le graphique ci-contre. En tout, % des jeunes estiment que pendant une semaine d école, leurs camarades jouent dehors de 1 à 2 heures par jour. Perception des jeunes du temps que les jeunes de leur âge passent à jouer dehors Moins de minutes De 1 à 2 heures Plus de 2 heures Semaine d'école Fin de semaine 9

16 Les jeunes limitent-ils leur temps d écran? On a demandé aux jeunes quelle serait la durée de temps idéale quotidienne, selon eux, pour jouer à des jeux vidéo, jouer ou naviguer à l ordinateur, et regarder la télévision ou des films. À votre école, % des jeunes ont répondu que leurs camarades devraient limiter leur temps d écran à 1 à 2 heures par jour. Cependant, lorsqu on leur demande combien d heures les jeunes de leur âge passent à jouer à des jeux vidéo, à jouer ou naviguer à l ordinateur, à regarder la télévision ou des films, 35 % ont répondu plus de 2 heures par jour. Temps d écran : Ce que les jeunes font, à combien de temps ils devraient s y limiter et le temps qu ils pensent que les autres jeunes y consacrent Moins de 1 heure De 1 à 2 heures Plus de 2 heures Combien de temps par jour les À combien de temps par jour les jeunes consacrent au temps d'écran jeunes devraient-ils limiter le temps qu'ils passent devant un écran Combien de temps par jour les jeunes pensent que les autres jeunes passent devant un écran

17 LES HABITUDES ET LES COMPORTEMENTS ALIMENTAIRES DES JEUNES Les jeunes consomment-ils le nombre de fruits et de légumes recommandé? La veille de la passation des questionnaires, seulement % des jeunes avaient consommé le nombre de fruits et de légumes recommandé selon le Guide alimentaire canadien. En bref : Les résultats de indiquent que les jeunes du Québec pensent que s ils mangent les fruits et les légumes, ils seront en meilleure santé (92 %) et ils auront plus d énergie (86 %) Consommation de fruits et légumes (excluant le jus) la veille du sondage, selon le sexe 7 7 Ne respectent pas les recommandations du Guide alimentaire canadien Garçons Filles Tous Respectent les recommandations du Guide alimentaire canadien Les fruits et les légumes sont essentiels au bon fonctionnement de l organisme, au développement et à la santé des jeunes. Consommés en quantité suffisante, ils peuvent réduire le risque de maladies chroniques, comme les maladies cardiovasculaires, l obésité et le diabète. Par conséquent, le Guide alimentaire canadien recommande une consommation quotidienne de 6 portions de fruits et légumes pour les garçons et les filles de 9 à 13 ans. Les filles de 14 à 18 ans devraient quant à elles consommer 7 portions de fruits et légumes et les garçons du même âge 8 portions par jour 6. 11

18 Qu est-ce qui empêche les jeunes de consommer des fruits et des légumes? On a également demandé aux jeunes quels étaient les obstacles à leur consommation de fruits et de légumes. À votre école, la vente de malbouffe à proximité semble être une barrière pour beaucoup de jeunes (15 %). Notons que pour 8 % des jeunes, le manque d habiletés culinaires («je ne sais pas comment les préparer») constitue un frein à la consommation de fruits et de légumes. En bref : Les résultats de montrent que la disponibilité de la malbouffe à proximité (13 %) et le goût des aliments (11 %) sont les barrières les plus importantes pour les jeunes au Québec 1. Ce qui empêche les jeunes de consommer des fruits et des légumes La malbouffe disponible tout près 15 Le coût des fruits et légumes Je ne sais pas comment les préparer La disponibilité à la maison 8 8 La qualité des fruits et légumes disponibles Le goût des fruits et légumes 7 7 Ce n'est pas cool Ça ne me satisfait pas 5 5 La disponibilité dans les lieux que je fréquente Proportion (%) de jeunes ayant répondu «Beaucoup» 12

19 Les jeunes consomment-ils suffisamment de lait (ou boisson de soya)? On a demandé aux jeunes de votre école combien ils avaient bu de portions de lait ou encore de boissons de soya le jour précédent le sondage. Les résultats montrent que 48 % des jeunes avaient consommé au moins 2 portions de lait, ce qui correspond à l apport quotidien recommandé. Il est à noter que % des filles et 37 % des garçons affirment ne pas avoir consommé de lait la veille du sondage. 7 Consommation de lait (ou boisson de soya) la veille du sondage, selon le sexe 45 Garçons Filles Tous 55 En bref : Les résultats de montrent que 51 % des jeunes au Québec avaient consommé au moins 2 portions de lait la veille du sondage 1. Moins de 2 portions 2 portions et plus * Une portion = une tasse ou un petit berlingot de lait ou de boisson de soya. Les produits laitiers sont essentiels au développement et au maintien de la santé des os et des dents. Le lait s avère être aussi une boisson désaltérante, car il est composé d environ 85 % d eau. Par conséquent, le Guide alimentaire canadien recommande une consommation quotidienne de 2 portions de lait avec 2 % ou moins de matières grasses pour les jeunes de 9 à 18 ans puisqu il s agit de la principale source alimentaire de vitamine D 6. 13

20 Les jeunes consomment-ils suffisamment d eau? On a demandé aux jeunes de votre école la quantité d eau qu ils avaient bue la veille du sondage. Les résultats montrent que 55 % des jeunes avaient consommé 4 portions et plus d eau la veille du sondage, soit un litre ou plus. Il est à noter que 5 % des filles et 5 % des garçons affirment ne pas avoir consommé de l eau durant la journée précédant le sondage. Consommation d'eau en nombre de portions* la veille du 6 portions et plus % sondage Aucune 5% 1 à 3 portions 42% En bref : Les résultats de montrent que 51 % des jeunes au Québec avaient consommé au moins 4 portions d eau la veille du sondage. 4 à 5 portions 25% * Une portion = une tasse ou une petite bouteille d eau. Grâce à l eau, le corps peut puiser l énergie dans les aliments et assurer le bon fonctionnement de différentes fonctions vitales. Il est donc essentiel de boire 1 à 2 litres d eau par jour 6. 14

21 Les jeunes consomment-ils des boissons sucrées et énergisantes? On a questionné les jeunes sur leur consommation de boissons sucrées (incluant les boissons gazeuses) la veille du sondage. À votre école, 75 % des jeunes ont indiqué qu ils avaient consommé une boisson sucrée ou plus la veille du sondage Consommation de boisson sucrée (incluant les boissons gazeuses) la veille du sondage, selon le sexe Aucune Garçons Filles Tous 8 7 Une et plus On trouve sur le marché une grande quantité de boissons sucrées facilement accessibles, de format généralement trop grand et, par le fait même, contenant trop de sucre et, dans certains cas, une bonne dose de caféine. Ces boissons renferment surtout trop de calories par rapport aux besoins nutritionnels des jeunes. Par exemple, une bouteille de 49 ml peut contenir jusqu à 12 cuillérées à thé de sucre. Il est donc essentiel de limiter la consommation de ce type de boissons 6. On a aussi interrogé les jeunes sur leur consommation de boissons énergisantes la journée précédant la passation des questionnaires. À votre école, 8 % des jeunes ( % des garçons et 6 % des filles) ont consommé au moins une boisson énergisante la veille du sondage. En bref : Les résultats de montrent que 9 % des jeunes au Québec avaient consommé au moins une boisson énergisante la veille du sondage. 15

22 Les jeunes déjeunent-ils et dînent-ils au cours d une semaine d école (du lundi au vendredi)? Au cours d une semaine d école, soit du lundi au vendredi, 83 % des jeunes (83 % des garçons et 83 % des filles) ont indiqué qu ils déjeunent à tous les matins. Ils sont 17 % (17 % des garçons et 17 % des filles) à déjeuner de 1 à 4 fois par semaine. En ce qui concerne le dîner, 9 % des jeunes (9 % des garçons et 9 % des filles) interrogées ont indiqué qu ils en prenaient un chaque jour, alors que % d entre eux ( % des garçons et % des filles) le font seulement de 1 à 4 fois, du lundi au vendredi. 8 Proportion de jeunes qui déjeunent et qui dînent chaque jour au cours d une semaine d école (du lundi au vendredi) Déjeuner Dîner Tous 5e année 6e année En bref : Les résultats de montrent que 69 % des jeunes au Québec (74 % des garçons et 65 % des filles) déjeunent chaque jour durant la semaine d école 1. La consommation régulière d un déjeuner sain durant l enfance et l adolescence est associée à : un poids corporel sain et un risque diminué d obésité; un meilleur rendement scolaire; une meilleure mémoire; une assiduité accrue à l école. La consommation régulière d un déjeuner est liée à une meilleure alimentation en général 78. Pourquoi les jeunes ne déjeunent-ils pas avant d aller à l école? SI TU NE PRENDS PAS DE DÉJEUNER CHAQUE MATIN, POURQUOI SAUTES-TU CE REPAS? % DES RÉPONSES JE N AI PAS LE TEMPS DE DÉJEUNER % JE ME RÉVEILLE TROP TARD 25 % JE N AI PAS FAIM LE MATIN 7 % JE ME SENS MALADE QUAND JE DÉJEUNE % IL N Y A RIEN À LA MAISON QUE J AIME MANGER 25 % 16

23 Les jeunes consomment-ils de la nourriture dans des chaînes de restauration rapide? On a interrogé les jeunes sur leur consommation de nourriture dans les restaurants et les chaînes de restauration rapide. Globalement % de jeunes mangent de la nourriture provenant d un restaurant (de n importe quel type) au moins 1 à 2 fois au cours d une semaine habituelle (du lundi au dimanche). Par contre, 25 % des jeunes consomment de la nourriture provenant d un restaurant rapide 1 à 2 fois par semaine et 25 % le font 3 fois et plus dans une semaine régulière. Consommation de nourriture dans une chaine de restauration-rapide au cours d une semaine habituelle, selon la fréquence et le sexe Garçons Filles Tous Jamais 1 à 2 fois 3 fois et plus NOTA : Les résultats de cette question n incluent pas les aliments de type «malbouffe» que les jeunes pourraient acheter ou consommer ailleurs que dans ce type de commerces. La consommation fréquente d aliments dans les restaurants rapides comporte des risques pour la santé, car on y offre des aliments gras et sucrés, ainsi que des boissons sucrées, souvent en trop grosses portions, ce qui représente un apport calorique très élevé. De plus, ce type d alimentation est aussi associé à une faible consommation de fruits, de légumes, de fibres et de produits laitiers 9. Pourquoi les jeunes consomment-ils de la malbouffe? On a demandé aux jeunes pourquoi ils pensent que les jeunes de leur âge mangeaient de la malbouffe. À votre école, % des jeunes ont répondu qu ils consommaient de la malbouffe parce qu ils aiment ça. L habitude ( %) et la facilité d accès à la malbouffe (35 %) sont également des raisons importantes pour les jeunes. Les raisons pour lesquelles les jeunes consomment de la malbouffe Les jeunes aiment ça C'est facile à trouver C'est une habitude C'est pratique et rapide La publicité de ces produits est attirante Ça ne coûte pas cher Les portions sont plus grosses Pour faire comme les autres Proportion (%) de jeunes en «accord» 17

24 Les jeunes prennent-ils leurs repas avec au moins un adulte de la famille? Les résultats montrent que % des jeunes ( % de garçons et % des filles) de votre école prennent au moins 8 repas (déjeuner, dîner ou souper) avec un adulte de leur famille au cours d une semaine régulière (du lundi au dimanche). En bref : Les résultats de montrent que % des jeunes au Québec (42 % des garçons et 39 % des filles) prennent au moins 8 repas avec un adulte de leur famille au cours d une semaine régulière. Des contextes conviviaux pendant les repas c est-à-dire un lieu et une ambiance propices à l acquisition de saines habitudes alimentaires constituent des conditions favorables à la bonne alimentation chez les jeunes. Par conséquent, le repas en famille est associé à de meilleures habitudes alimentaires chez les jeunes et leur famille*. Fréquence des repas pris avec au moins un adulte de la famille au cours d'une semaine régulière 8 fois et plus % 5 fois et moins % 6 ou 7 fois % * Québec en Forme et ses partenaires appellent à la mobilisation autour de la création de conditions propices afin que les jeunes du Québec acquièrent de meilleures habitudes de vie. Pour en savoir plus., consulter la planification stratégique et la Plateforme

25 Les jeunes prennent-ils leurs repas devant un écran? À votre école, % des jeunes ( % des garçons et % des filles) ont indiqué qu ils ne prennent jamais de repas devant un écran (la télévision ou l ordinateur) au cours d une semaine régulière (du lundi au dimanche). Par contre, % des jeunes ( % des garçons et % des filles) prennent leurs repas devant un écran 5 fois et plus par semaine. Durant la semaine, en général, 2 % des jeunes mangent leurs soupers seuls, 8 % en famille devant l écran et 9 % en famille à table. Fréquence des repas pris devant un écran au cours d'une semaine régulière Votre école 14 Québec Aucun 1 à 2 fois 3 à 4 fois 5 fois et plus Manger devant un écran contribue à une consommation superflue d aliments de piètre qualité : en plus de porter peu d attention aux signaux de faim et de satiété, le jeune est soumis à une publicité intempestive. 19

26 Les jeunes trouvent-ils que leur école accorde de l importance à la saine alimentation? Les résultats montrent que 65 % des jeunes considèrent que l école accorde de l importance à la saine alimentation. En outre, % des jeunes mentionnent que les repas servis à l école sont bons pour la santé. Toutefois, ils sont seulement 5 % à estimer que l acquisition d habiletés culinaires chez les jeunes est valorisée par l école. Enfin, 25 % des jeunes ont soutenu que leur école accordait de l importance à la vente d aliments nutritifs dans le cadre d activités de financement. ES-TU D ACCORD OU EN DÉSACCORD AVEC LES ÉNONCÉS SUIVANTS? % DES RÉPONDANTS «D ACCORD» OU «TOUT À FAIT D ACCORD» L ENDROIT OÙ JE MANGE À L ÉCOLE EST TROP BRUYANT 45 % L ENDROIT OÙ JE MANGE À L ÉCOLE EST UN ENDROIT AGRÉABLE POUR MANGER % LE NOMBRE DE FOURS À MICRO-ONDES EST SUFFISANT 45 % LE TEMPS ACCORDÉ POUR MANGER MON DÎNER À L ÉCOLE EST SUFFISANT 7 % IL FAUT INTERDIRE LA MALBOUFFE À L ÉCOLE % CE QU ON NOUS SERT À L ÉCOLE EST BON POUR MA SANTÉ % IL EST DIFFICILE POUR MOI DE SAVOIR SI UN ALIMENT EST BON POUR MA SANTÉ 25 % MON ÉCOLE ACCORDE UNE IMPORTANCE À LA SAINE ALIMENTATION 65 % MON ÉCOLE ME DONNE L OCCASION D APPRENDRE À CUISINER 5 % MON ÉCOLE ACCORDE UNE IMPORTANCE À LA VENTE D ALIMENTS NUTRITIFS LORS D ACTIVITÉS DE FINANCEMENT 25 %

27 L ESTIME DE SOI ET LA RÉUSSITE SCOLAIRE CHEZ LES JEUNES Les jeunes sont-ils satisfaits de leur image corporelle? Les élèves ont indiqué quel type de corps ils avaient et quel type de corps ils souhaiteraient avoir, à partir d une échelle constituée de neuf images de corps. À votre école, seulement 45 % des jeunes sont «satisfaits» de leur image corporelle. En effet, 33 % d entre eux désirent une silhouette plus mince et 23 % aspirent à une silhouette plus forte. En général, les garçons aspirent davantage à avoir un schéma corporel plus imposant, comparativement aux filles, alors que les filles sont plus nombreuses que les garçons à vouloir avoir une silhouette plus mince. En bref : Image corporelle souhaitée par rapport à la perception que les jeunes ont de leur image corporelle actuelle, selon le sexe 45 Garçons Filles Tous 15 Les résultats de montrent qu au Québec, % des jeunes (44 % des garçons et 35 % des filles) sont «satisfaits» de leur image corporelle. Désir d'une silhouette plus mince Satisfait Désir d'une silhouette plus forte L image corporelle est l idée qu une personne se fait de son apparence. Elle renvoie à la perception cognitive, affective, consciente et inconsciente qu un individu a de son corps. Le corps sera donc perçu différemment selon l individu, en fonction de sa personnalité et de son environnement socioculturel. L image que se fait un jeune de lui-même sera inévitablement influencée par la norme de beauté qui prévaut dans sa société. Les comportements de son entourage immédiat et les messages véhiculés par ces derniers et les médias contribuent au modelage progressif de la perception de son image, la qualifiant tantôt de positive ou de négative, selon qu elle respecte ou non les critères de beauté en vigueur. Une insatisfaction face à son image corporelle n est pas sans conséquence. Elle fait obstacle à l adoption de saines habitudes de vie et nuit à l estime de soi et, de ce fait, à la réussite éducative et au plein développement du jeune 11,12. 21

28 Les jeunes essaient-ils de modifier leur poids? On a demandé aux jeunes si au cours de la dernière année ils avaient essayé de perdre ou de prendre du poids. À votre école, % des jeunes ont essayé de perdre du poids. On note qu une proportion plus importante de filles ( %) a essayé de perdre du poids au cours de la dernière année. 7 Proportion de jeunes qui ont essayé de perdre ou prendre du poids, ou ni l un ni l autre, selon le sexe Garçons Filles Tous 55 Perdre du poids Ni l'un ni l'autre Prendre du poids 5 Les raisons pour lesquelles les jeunes aimeraient perdre ou gagner du poids On a aussi demandé aux jeunes les raisons pour lesquelles ils aimeraient perdre ou prendre du poids. Les résultats montrent que beaucoup de jeunes aimeraient modifier leur poids pour avoir une meilleure santé ( % des garçons et % des filles) et pour avoir une plus belle apparence physique (25 % des jeunes). Raisons pour lesquelles les jeunes veulent perdre ou prendre du poids, selon les jeunes qui veulent modifier leur poids Pour avoir une meilleure santé Pour avoir une plus belle apparence physique Pour être plus mince 25 Pour être plus musclé 15 Pour avoir plus d'amis* 7 Proportion de jeunes (%) 22

29 Les jeunes croient-ils en leur réussite scolaire? Dans votre école, % des jeunes ( % des garçons et % des filles) affirment passer plus de 7 heures par semaine à faire leurs travaux scolaires (à peu près 1 heure par jour). En bref : En, 23 % des jeunes au Québec affirment passer plus de 7 heures par semaine à faire leurs travaux scolaires. On a aussi demandé aux jeunes de votre école s ils avaient confiance dans leur apprentissage scolaire. Les résultats sont présentés dans le tableau ci-dessous. ÉNONCÉS % DE JEUNES AYANT RÉPONDU «VRAI» JE NE RÉUSSIS PAS TRÈS BIEN À L ÉCOLE CETTE ANNÉE. 15 % EN GÉNÉRAL, JE SUIS À PEU PRÈS SÛR(E) DE RÉUSSIR CE QUE J ENTREPRENDS. 87 % J AI CONFIANCE EN MES CAPACITÉS SCOLAIRES. 9 % CETTE ANNÉE, JE PENSE AVOIR DES ÉCHECS DANS AU MOINS DEUX MATIÈRES. % Les jeunes aiment-ils aller à l école? On a posé certaines questions aux jeunes portant sur l intérêt qu ils démontrent à l égard de l école. On leur a demandé, entre autres, combien de cours ils avaient manqués durant les 2 dernières semaines d école parce qu ils n avaient pas envie d y aller. Les résultats montrent que la majorité des jeunes n avaient manqué aucun cours. 9 8 Proportion de jeunes qui n'ont manqué aucun cours durant les 2 dernières semaines d école Garçons Filles Tous Tous 5e année 6e année 23

30 RÉFÉRENCES 1 Université de Waterloo. (11). Québec en Forme de -11, La Province de Québec Profil des Jeunes. Waterloo (Ontario) : Centre pour l avancement de la santé des populations Propel, Société canadienne de physiologie de l exercice. (12). Directives canadiennes en matière d activité physique et en matière de comportement sédentaire. Consultable en ligne : le 3 décembre Comité scientifique de Kino-Québec. (11). L activité physique, le sport et les jeunes - Savoir et agir. Secrétariat au loisir et au sport, ministère de l éducation, du Loisir et du Sport, gouvernement du Québec. Avis rédigé sous la coordination de Gaston Godin, Ph.D., Suzanne Laberge, Ph.D., et Francois Trudeau, Ph.D., 4p. Consultable en ligne : le 3 décembre Active Healthy Kids Canada. (12). Report Card on Physical Activity for Children and Youth, 1-6. Consultable en ligne: le 3 décembre Dugas C et Point M. (12). Portrait du développement moteur et de l activité physique au Québec chez les enfants de à 9 ans. Rapport de recherche. Consultable en ligne : 6 Santé Canada. (11). Bien manger avec le guide alimentaire canadien. Consultable en ligne : le 3 décembre Rempersaud GC, Pereira MA, Girard BL, Adams J, Metzl JD. (5). Breakfast habits, nutritional status, body weight, and academic performance in children and adolescents. Journal of the American Dietetic Association, 5(5): Florence MD, Ashbridge M, Veuglers PJ. (8). Diet quality and academic performance. Journal of School Health, 78(4): Bowman SA, Gortmaker SL, Ebbeling CB, Pereira MA, Ludwig DS. (4). Effects of fast-food consumption on energy intake and diet quality among children in a national household survey. Pediatrics, 113(1): Résumé de la présentation de Suzie Pellerin de la Coalition québécoise sur la problématique du poids (CQPP) dans le cadre de la mission spécial du rapporteur des Nations Unies sur le droit à l alimentation. (12, mai). Marketing alimentaire aux enfants et redevance sur les boissons sucrées favorisant l accès aux aliments sains. Montréal. 11 van den Berg PA, Mond J, Eisenberg M, Ackard D, Neumark-Sztainer D. (). The link between body dissatisfaction and selfesteem in adolescents: similarities across gender, age, weight status, race/ethnicity, and socioeconomic status. Journal of Adolescent Health, 47(3): Huang C. (11). Self-concept and academic achievement: a meta-analysis of longitudinal relations. Journal of School Psychology, 49(5):