Théorème de convergence monotone, dominée et lemme de Fatou. x s 1. n=1 n s. (On pourra considérer les fonctions g n (x) = x s 1 e nx 1 [0,+ ).

Documents pareils
Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé

Construction de l'intégrale de Lebesgue

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Théorie de la Mesure et Intégration

THÉORIE DE LA MESURE ET DE L INTÉGRATION.

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies

Notes du cours MTH1101 Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables

Espérance conditionnelle

Image d un intervalle par une fonction continue

Théorie de la Mesure et Intégration

4. Martingales à temps discret

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque

Théorie de la mesure. S. Nicolay

NOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 :

Mesures et Intégration

Intégrale de Lebesgue

Sur certaines séries entières particulières

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument

Séminaire TEST. 1 Présentation du sujet. October 18th, 2013

MESURE ET INTÉGRATION EN UNE DIMENSION. Notes de cours

Commun à tous les candidats

3. Conditionnement P (B)

Notes du cours MTH1101N Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables

Produits d espaces mesurés

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Probabilités sur un univers fini

MA6.06 : Mesure et Probabilités

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

Fonctions Analytiques

Mesure et Intégration (Notes de cours de L3)

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://

Cours d Analyse I et II

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats)

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48

n N = u N u N+1 1 u pour u 1. f ( uv 1) v N+1 v N v t

Capes Première épreuve

Continuité en un point

Limites finies en un point

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007

PROBABILITÉS: COURS DE LICENCE DE MATHÉMATIQUES APPLIQUÉES LM 390

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite

Intégration sur des espaces produits

Équation de Langevin avec petites perturbations browniennes ou

Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2

Fonctions de deux variables. Mai 2011

Les travaux doivent être remis sous forme papier.

Equations aux Dérivées Partielles

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.

Exo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs

Examen optimisation Centrale Marseille (2008) et SupGalilee (2008)

ÉTUDE ASYMPTOTIQUE D UNE MARCHE ALÉATOIRE CENTRIFUGE

Cours arithmétique et groupes. Licence première année, premier semestre

Continuité et dérivabilité d une fonction

Modèles et Méthodes de Réservation

I. Polynômes de Tchebychev

3 Approximation de solutions d équations

Suites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites

Fonctions de plusieurs variables

Moments des variables aléatoires réelles

La mesure de Lebesgue sur la droite réelle

LICENCE DE MATHÉMATIQUES DEUXIÈME ANNÉE. Unité d enseignement LCMA 4U11 ANALYSE 3. Françoise GEANDIER

Résolution d équations non linéaires

Contexte. Pour cela, elles doivent être très compliquées, c est-à-dire elles doivent être très différentes des fonctions simples,

Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 11. Séries de Fourier. Nous supposons connues les formules donnant les coefficients de Fourier d une fonction 2 - périodique :

Fonctions holomorphes

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)

Calcul différentiel sur R n Première partie

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.

Relation d ordre. Manipulation des relations d ordre. Lycée Pierre de Fermat 2012/2013 Feuille d exercices

Introduction à l optimisation de forme et application à la mécanique des fluides

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme

Tout ce qu il faut savoir en math

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours.

Représentation géométrique d un nombre complexe

C algèbre d un certain groupe de Lie nilpotent.

CCP PSI Mathématiques 1 : un corrigé

Notes de cours M2 Équations aux dérivées partielles elliptiques. Hervé Le Dret

Texte Agrégation limitée par diffusion interne

Approximation diophantienne uniforme et dimension de Hausdorff

1 Mesure et intégrale

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales

C1 : Fonctions de plusieurs variables

MATHEMATIQUES APPLIQUEES Equations aux dérivées partielles Cours et exercices corrigés

Introduction à la. Points Critiques. Otared Kavian. et Applications aux Problèmes Elliptiques. Springer-Verlag

Cours d Analyse 3 Fonctions de plusieurs variables

Théorèmes du Point Fixe et Applications aux Equations Diérentielles

Le théorème de Perron-Frobenius, les chaines de Markov et un célèbre moteur de recherche

Fonctions de plusieurs variables

Corrigé du baccalauréat S Asie 21 juin 2010

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence

Transcription:

Exercices : Barbara Tumpach electure : François Lescure Exo7 Théorème de convergence monotone, dominée et lemme de Fatou Exercice 1 1. Soit {g n } n N une suite dans M +,Σ). Montrer que ) + g n dµ = n=1 2. Montrer que + + n=1 g n dµ. x s 1 e x dx = Γs)ζ s), 1 où Γ est la fonction d Euler et où ζ s) = + n=1 n s. On pourra considérer les fonctions g n x) = x s 1 e nx 1 [,+ ).) [5939] Exercice 2 Soit =, Σ = B) et µ la mesure de Lebesgue sur. Si on pose f n = 1 [,n], n N, alors la suite { f n } n N est monotone croissante vers f = 1 [,+ ). Bien que les fonctions f n soient uniformément bornées par 1 et que les intégrales des f n sont finies, on a : f dµ = +. Est-ce que le théorème de convergence monotone s applique dans ce cas? [594] Exercice 3 Soit =, Σ = B) et µ la mesure de Lebesgue sur. Si on pose f n = 1 n 1 [n,+ ), n N, alors la suite { f n } n N est monotone décroissante et converge uniformément vers, mais = f dµ lim f n dµ = +. Est-ce que cela contredit le théorème de convergence monotone? [5941] Exercice 4 Soit f n = 1 n 1 [,n], n N, et f =. Montrer que f n converge uniformément vers f, mais que f dµ lim f n dµ Est-ce que cela contredit le théorème de convergence monotone? [5942] Exercice 5 1

Soit =, Σ = B) et µ la mesure de Lebesgue sur. Soit f n = 1 n 1 [,n], n N, et f =. Montrer que f n converge uniformément vers f sur mais que lim inf f n dµ < f dµ. Est-ce que cela contredit le lemme de Fatou? [5943] Exercice 6 Soit f M +,Σ) tel que f dµ < +. Montrer que µ{x, f x) = + } =. On pourra considérer les fonctions f n = n1 { f n}. [5944] Exercice 7 Soit,Σ, µ) un espace mesuré avec µ) < +. Soit { f n } n N une suite de fonctions mesurables convergeant presque partout vers une fonction mesurable f. On suppose qu il existe une constante C > telle que f n C pour tout n 1. Montrer que lim f n dµ = f dµ. [5945] Exercice 8 Soit f L 1 ). Que vaut la limite lim f x)cos n πx)dλx)? [5946] Exercice 9 On rappelle qu une fonction f : est dite intégrable si f + := max{ f,} et f = max{ f,} vérifient f + dµ < + et f dµ < +. On note L 1,Σ, µ) l ensemble des fonctions réelles intégrables. Pour f L 1,Σ, µ), on pose f dµ = f + dµ f dµ. 1. Montrer l équivalence f L 1,Σ, µ) f L 1,Σ, µ) et f dµ f dµ. 1) 2. Montrer que si f est mesurable, g intégrable et f g, alors f est intégrable et f dµ g dµ. 3. On rappelle qu une fonction f : C est dite intégrable si la partie réelle e f et la partie imaginaire Im f de f sont intégrables. On pose alors f dµ = e f dµ + i Im f dµ. Montrer que l inégalité 1) est vérifiée. 2

[5947] Exercice 1 Soit,Σ, µ) un espace mesuré. On dit que f n converge vers f en mesure si pour tout ε, lim µ{x, f nx) f x) > ε} =. Montrer que si f n f en mesure, alors il existe une sous-suite { f nk } k N de { f n } n N qui converge vers f µ-presque partout. [5948] Exercice 11 Donner un exemple de fonction f : qui est intégrable au sens de Lebesgue mais pas au sens de iemann. [5949] Exercice 12 1. Montrer que pour tout x +, { 1 + x ) n } est une suite croissante et n lim 1 + x n) n = e x = x k k!. 2. Calculer la limite où b > 1. lim 1 + + n) x n e bx dλx) [595] Exercice 13 Montrer que 1. lim n n 2. lim 1 x n) n x m dx = m! pour tout m N). 1 + x n) n e 2x dx = 1. [5951] Exercice 14 Montrer le théorème suivant, étant un espace mesurable. On pourra utiliser le théorème des accroissements finis.) Théorème.Dérivation sous le signe ) Soit f : C une fonction telle que i) Pour tout s [s 1,s 2 ], la fonction x f x,s) est intégrable ; ii) pour presque tout x, la fonction s f x,s) est dérivable sur s 1,s 2 ) ; ii) il existe g L 1, + ) tel que pour tout s [s 1,s 2 ] et pour presque tout x on ait f x,s) s gx). Alors la fonction Is) := f x,s)dµx) est dérivable sur s 1,s 2 ) et di ds = f x,s) dµx). s [5952] 3

Exercice 15 Soit f L 1 ). Sa transformée de Fourier est la fonction ˆf : C définie par montrer que 1. ˆf est continue, ˆf y) := e ixy f x)dx, 2. ˆf est bornée et sup ˆf f L 1 = f x) dx), 3. Si x x f x) est intégrable, alors ˆf est dérivable et on a d dy ˆf = ix f x). [5953] etrouver cette fiche et d autres exercices de maths sur exo7.emath.fr 4

Correction de l exercice 1 1. Soit {g n } n N une suite dans M +,Σ). Alors f k = k n=1 g n est une suite croissante de M +,Σ). D après le théorème de convergence monotone ) + + g n dµ = g n dµ. n=1 n=1 2. Posons g n x) = x s 1 e nx 1 [,+ ). Les g n appartiennent à M +,Σ) pour tout n N. D après la question précédente, ) + + g n dµ = g n dµ. n=1 n=1 Or d une part, donc D autre part, g n dµ = x s 1 e nx 1 [,+ ) dx = 1 + n s y s 1 e y dy = 1 n s Γs), d où l égalité cherchée. + n=1 g n dµ = ) + + g n dµ = x n=1 n=1 1 Γs) = ζ s)γs). ns + s 1 n=1 + e nx dx = x s 1 e x 1 dx, Correction de l exercice 2 Oui, le théorème de convergence monotone ne dit pas que l intégrale de f est finie. On a bien + = f dµ = lim f n dµ = lim n. Correction de l exercice 3 Non, le théorème de convergence monotone ne s applique pas à une suite décroissante de fonctions positives. Correction de l exercice 4 Non, la suite de fonctions n est pas même monotone. Correction de l exercice 5 En effet, pour tout ε >, il existe N ε = [ 1 ε ] + 1 tel que n Nε, i.e. f n converge uniformément vers f sur. On a : sup f n x) f x) < ε, x n lim inf f n dµ = lim inf 1 dµ = 1. n D autre part f dµ =. Le lemme de Fatou ne s applique pas car les fonctions f n ne sont pas à valeurs dans [,+ ]. Correction de l exercice 6 5

On a µ f = + ) = µ n N { f n}). Puisque les ensembles A n := { f n} vérifient A 1 A 2 A 3... et µa i ) < + i = 1,2,...), par continuité de la mesure, on a : µ f = + ) = lim µ f n). Or, comme f est à valeurs positives, les fonctions f n définies par f n = n1 { f n} vérifient f n f. Ainsi f n dµ = n1 { f n} dµ = nµ f n) f dµ < +. On en déduit que donc µ f n) 1 n µ f = + ) =. f dµ, Correction de l exercice 7 Puisque µ) < +, la fonction constante égale à C est intégrable, d intégrale C µ). Une application directe du théorème de convergence dominée donne lim f n dµ = f dµ. Correction de l exercice 8 Soit f L 1 ). Comme cosπx) < 1 si x / Z, cos n πx) lorsque n presque partout pour tout x \ Z). Notons f n x) = f x)cos n πx). Alors, pour tout n N on a f n x) f x) et comme f L 1 ), par le théorème de convergence dominée de Lebesgue, lim f x)cos n πx)dλx) = lim f n x)dλx) = lim f nx)dλx) =. Correction de l exercice 9 1. Par définition, f L 1,Σ, µ) si et seulement si f + et f sont intégrables. On note que f = f + + f. Donc f L 1,Σ, µ) f L 1,Σ, µ). éciproquement, on a f ± f, donc f L 1,Σ, µ) f L 1,Σ, µ). D autre part : f dµ = f + dµ f dµ f + dµ + f dµ = f dµ. 2. Par monotonie de l intégrale, on a f dµ D après la question a), il en découle que f est intégrable. g dµ < +. 3. Définissons z = f dµ. Comme z est un nombre complexe, il s écrit z = z eiθ. Soit u la partie réelle de e iθ f. On a u e iθ f = f. Donc f dµ = e iθ f dµ = e iθ f dµ = udµ f dµ, où la troisième égalité découle du fait que le nombre e iθ f dµ est réel donc est l intégrale de la partie réelle de e iθ f c est-à-dire de u. 6

Correction de l exercice 1 On cherche une sous-suite { f nk } n N de { f n } n N telle que pour µ-presque tout x, étant donné un ε >, il existe un k N dépendant à priori de x) vérifiant j k f n j x) f x) < ε. Il suffit de montrer que pour µ-presque tout x, il existe un k N tel que j k f n j x) f x) < 1 1. Cela revient à montrer que le 2 j 2 k complémentaire de l ensemble A := { f n j f < 12 } j est de mesure nulle. Or A c = k=1 j k k=1 j k { f n j f 12 j }. Posons B k := j k { fn j f 1 2 j }. On a B1 B 2 B 3... avec B 1 de mesure fini ; donc par continuité de la mesure, il vient : µa c ) = lim k + µb k). Par σ-additivité, on a : µb k ) µ { f n j f 12 }) j k j. On définit alors la sous-suite { f nk } n N de la manière suivante. Puisque f n converge vers f en mesure, il existe un indice n 1 tel que pour n n 1, { µ f n f 1 }) 1 2 2. Il existe un indice n 2 > n 1 tel que pour n n 2, µ { f n f 12 }) 2 1 2 2, et ainsi de suite : pour tout k N, il existe un n k > n k 1, tel que pour n n k µ { f n f 12 }) k 1 2 k. Pour cette sous-suite on a alors : µb k ) µ j k { f n j f 12 j }) 1 j k 2 j = 1 2 k 1. On a bien µa c ) = lim k + µb k) =. Correction de l exercice 11 La fonction de Dirichlet restreint à l intervalle [a,b], f x) = 1 Q [a,b] x), est intégrable au sens de Lebesgue et son intégrale par rapport à la mesure de Lebesgue vaut. Mais elle n est pas intégrable au sens de iemann : S f,τ) = et S f,τ) = b a pour toute subdivision τ de l intervalle [a,b]. Correction de l exercice 12 7

1. Montrons que pour tout x +, 1 + x n )n est une suite croissante et que lim 1 + x n )n = e x. Pour n N on a 1 + x ) n n ) n x k n x = n = k n) k a n,k k!, où a n,k = n! nn 1) n k + 1) = n k)!nk n k. Les assertions suivantes sont vraies : i) a n+1,k a n,k. En effet, n+1 l n+1 n l n pour l N car n 2 + n l n n 2 + n l n l, ii) a n,k < 1 évident) ; iii) Pour tout k N, lim a n,k = 1. Comme a n+1,n+1 >, 1 + x ) n+1 n+1 x = n + 1 k n a n+1,k k! > x k a n+1,k. Il s ensuit donc de i) que la suite k! { 1 + x ) n } est croissante. Les assertions ii) et iii) impliquent que n et que, pour tout m N, lim 1 + x n 1 + x ) n n x = n k n n,k a k! x k k! x k k! = ex ) n m x k 2. Par le théorème de convergence monotone, on a pour b > 1, lim k!. Ainsi, lim 1 + x n = e n) x. 1 + + n) x n e bx dλx) = lim + 1 + x n n) e bx dλx) = e1 b)x dλx) = 1 b 1. Correction de l exercice 13 1. Pour tout x + et n N on a 1 n) x n e x. ) n En effet, comme lny y 1 pour y >, on a lny 1 n y 1 n 1, c est-à-dire 1 lny n y 1. Ainsi, en posant x = lny, il vient 1 n) x n e x. De plus, lim 1 x n = lim n) enln1 n) x = lim en n x + n x ε n)) x, où lim u εu) =. Ainsi lim 1 x n n) = e x. Posons f n x) = 1 n) x n x m 1 [,n]. Alors en utilisant le théorème de convergence dominée et sachant que Γm + 1) = e x x m dx = m!, on obtient le résultat. 2. Soit f n x) = 1 + x n) n e 2x 1 [,n]. Comme la suite { f n x)} est croissante et lim f n x) = e x, on obtient le résultat en appliquant le théorème de convergence monotone. Correction de l exercice 14 Cf le théorème 24.2 dans le polycopié de Marc Troyanov. Correction de l exercice 15 8

1. Notons gx,y) = e ixy f x). Alors, i.) pour tout y, la fonction x gx,y) est mesurable ; ii.) pour presque tout x pour tout les x tels que f x) est finie) la fonction y gx,y) est continue pour tout y ; iii.) gx,y) = e ixy f x) f x) et f L 1, + ). On doit montrer que pour tout suite {y n } n N convergeant vers y, on a lim ˆf y n ) = ˆf y). Posons g n x) = gx,y n ). D après le théorème de convergence dominée, Ainsi ˆf est continue. 2. Pour tout y, ˆf y) lim ˆf y n ) := 3. Soit gx,y) = e ixy f x). Alors, on a lim g n x)dx = gx,y)dx =: ˆf y). e ixy f x) dx f x) dx = f L1 et donc sup ˆf f L1. i.) pour tout y, la fonction x gx,y) est intégrable ; ii.) pour presque tout x la fonction y gx,y) est dérivable pour tout y ; iii.) gx,y) y = ixe ixy f x) x f x) avec x x f x) intégrable. Ainsi, d après l exercice 14 le théorème de dérivation sous le signe ), on a d dy ˆf = e ixy ix f x))dx = iy f y). 9