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1 S T -LAZARE - ST -MAURONT - BELLE DE MAI

2 Validé par le comité de pilotage du GIP Politique de la Ville le 15 mai 2009

3 St Lazare, St Mauront, Belle de Mai SOMMAIRE LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE Un manque de lisibilité de la structure urbaine de ce secteur 11 Un secteur traversé 12 Les conditions de l intervention 14 Les interventions en cours et en projet 15 LES FLUX Un faible poids dans les migrations résidentielles de la commune 21 Un profil socio-économique qui se conforte 22 Les conditions favorables à la diversification du profil des ménages 23 LA PRÉCARITÉ Six caractéristiques pour définir la précarité de ce secteur 25 Trois secteurs de forte précarité 26 Des évolutions globalement peu favorables 29 Un secteur en grande mutation 29 L ACCÈS À L EMPLOI Un secteur opérationnel au cœur de l emploi 33 Une structure de l emploi en mutation 34 Un secteur au cœur des structures d accompagnement vers l emploi 36 Les formations professionnelles des étudiants 39 Les perspectives : des réseaux qui se structurent autour de catalyseurs d emplois 41 L ATTRACTIVITÉ DES TERRITOIRES Une attractivité résidentielle de non-choix 45 Un secteur au potentiel mutable important 48 Une attractivité pour les investisseurs 49 Une attractivité économique structurelle 50 LES ÉCHELLES URBAINES Un secteur de frange en cours de mutation 57 Habitants et mobilité : un secteur fonctionnant peu avec son environnement 57 A l échelle de Marseille : des centralités de proximité résiduelles et des pôles émergeants 58 A l échelle communautaire et régionale : des atouts stratégiques 58 A l échelle nationale et internationale : Euroméditerranée, accélérateur du renouveau 59 3

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5 St Lazare, St Mauront, Belle de Mai INTRODUCTION Le CUCS de Marseille Le projet de développement social et urbain développé au travers des précédents contrats de ville se poursuit dans le cadre du Contrats Urbain de Cohésion Sociale (CUCS) : - pour une durée de trois ans renouvelable, il mobilise un partenariat et des moyens accrus sur des territoires dont les habitants cumulent des difficultés ; - il s appuie sur l ensemble des objectifs retenus à l issue de l évaluation du Contrat de Ville et des diagnostics partagés des quartiers de la commune ; - il repose sur les principes fondateurs de la politique de la ville : des territoires prioritaires (les 12 ZUS-ZRU marseillaises soit le quart de la superficie communale et près habitants) ; une mobilisation des politiques de droit commun en appui des programmes contractuels, au service d un projet global de développement des quartiers concernés ; une définition de programmes d actions structurantes, innovantes sur les champs prioritaires et la mobilisation des moyens spécifiques de la Politique de la Ville ; un Groupement d Intérêt Public (GIP) autour duquel se mobilise un partenariat large engageant contractuellement des moyens pour la durée du Contrat (Etat, Région, Conseil Général, Communauté Urbaine MPM, Ville de Marseille, CAF) ; des modalités pour un pilotage partenarial et réactif s appuyant sur une direction de projet ainsi qu un dispositif opérationnel renforcé et alimenté par des modalités de suivi-évaluation-observation multidimensionnelles L observatoire des quartiers L observatoire des quartiers est réalisé par l Agence d Urbanisme de l Agglomération Marseillaise (AGAM) et s inscrit dans ce contexte comme un outil contribuant à l évaluation du CUCS. L objectif est de dégager une vision partagée des territoires prioritaires et non de produire des données brutes : - il vise à comparer l évolution des territoires par rapport à leur état initial ainsi que l évolution des territoires les uns par rapport aux autres : ceci induit la définition d un état «initial» et d un état «final» ; - il a pour vocation de produire une analyse permettant notamment de détecter : les facteurs d évolution selon leur nature ; les différences qu ils peuvent produire ; l importance de ces facteurs d évolution dans les processus d exclusion urbaine ; - il s appuie sur les informations collectées auprès des différents partenaires, données ou études à sa disposition.

6 St Lazare, St Mauront, Belle de Mai INTRODUCTION Six problématiques centrales Six problématiques principales ont été identifiées en partenariat avec les chefs de projets du CUCS et fondent les analyses de l observatoire : - LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE des territoires morcelés, comment construire autour d obstacles, de coutures renvoyant à des difficultés d accessibilité et de lien ou d intégration à la ville ; - LES FLUX plus précisément la question des migrations résidentielles, les mouvements de populations internes ou externes aux secteurs ; - LA PRÉCARITÉ les territoires et phénomènes de concentration de précarité, leurs évolutions ; - L ACCÈS À L EMPLOI la question de l accessibilité des emplois locaux pour les populations en lien avec l espérance des jeunes, le potentiel de formation, l articulation entre système éducatif et emploi ; - L ATTRACTIVITÉ DES TERRITOIRES l impact des facteurs d attractivité sur les territoires ; Deux problématiques complémentaires analysées de manière transversale : - la différence entre le potentiel d animation et le support d animation qui se traduit par un manque de lieux, d équipements ou de services au regard de la demande ; - la qualité de l environnement naturel et du patrimoine à valoriser. L état initial de l observatoire : - ce document réalisé par l AGAM en association avec le GIP Politique de la ville et les équipes territoriales du CUCS représente l état initial de l observatoire des quartiers ; - la vision proposée du territoire a été guidée voire contrainte par les axes stratégiques du CUCS. Toutefois, dans la hiérarchisation des problématiques identifiées en partenariat avec les chefs de projet, tous les axes impliqués n apparaissent pas comme prioritaires ; - l observatoire aborde ces six problématiques sur chacun des dix secteurs opérationnel du CUCS avec au cas par cas des zooms territoriaux. Il s accompagne de documents de méthode-définition et synthèses pour chaque problématique. - LES ÉCHELLES URBAINES la superposition de plusieurs niveaux de fonctionnement qui pour certains territoires se traduisent par une concurrence et pour d autres par l inaccessibilité.

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8 CUCS Marseille secteurs opérationnels et ZUS/ZRU

9 Secteur opérationnel Saint Lazare - Saint Mauront - Belle de Mai et bassins de proximité

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11 St Lazare, St Mauront, Belle de Mai LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE Le secteur opérationnel recouvre entièrement et exclusivement le III e arrondissement de Marseille. Il comprend les quartiers de Saint-Mauront, la Villette, Saint-Lazare et la Belle de Mai. Ce territoire se caractérise par une très forte densité produite par une urbanisation rapide et anarchique. Ce secteur connaît d importantes mutations urbaines engagées et à venir. LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE UN MANQUE DE LISIBILITÉ DE LA STRUCTURE URBAINE DE CE SECTEUR Les modalités d urbanisation de ce secteur ont généré une trame complexe, désorganisée et difficilement pénétrable. Ces caractéristiques ont favorisé la dévalorisation de ce secteur en termes d image et d occupation. De nombreuses interventions sont en cours et programmées dans chacun des quartiers. Elles concernent l éradication d une partie de l habitat indigne, la production massive d une offre de logements neufs, l amélioration des liaisons internes et des espaces publics ainsi que le confortement des polarités. Les déterminants de la constitution urbaine du site L influence des caractéristiques géographiques du site sur son urbanisation est prégnante : - la présence d un relief marqué a influé sur le mode d urbanisation du secteur et son fonctionnement actuel. La topographie a favorisé l émergence d entités urbaines indépendantes les unes des autres. Elle a également complexifié l organisation des liaisons ; - en parallèle, la constitution de micro centralités, les noyaux villageois, tend à renforcer cette individualisation ; - la localisation péri centrale de ce secteur a également un impact majeur sur sa forme actuelle et à venir. De par sa localisation, sa morphologie et les caractéristiques urbaines induites, ST Lazare - St Mauront - Belle de Mai se présente comme un secteur à enjeux. Un espace interstitiel et composite La structure urbaine désordonnée est l héritage de plusieurs facteurs endémiques mais également des modalités de l urbanisation de ce secteur. Il est également la résultante de son inscription au sein des fonctions économiques de la commune. Ce facteur reste à l heure actuelle un déterminant majeur de son évolution urbaine : - la proximité des ports a déterminé la répartition des fonctions au sein de cet espace ainsi que son peuplement. La forme actuelle de ce secteur est l héritage des faubourgs industriels du XIX e siècle. Selon ce modèle, l installation des activités a été prééminente à celle des autres fonctions. Ainsi, elles ont occupé les parcelles les plus accessibles et les plus grandes laissant les parcelles inutilisables pour l implantation des logements. Les espaces publics sont oubliés dans cette composition urbaine ; - ses fonctions industrielles ont tracé l architecture du tissu primaire du secteur mais également son peuplement. Il s est principalement constitué d un bâti de mauvaise qualité. Historiquement ce secteur a attiré des populations faiblement qualifiées, aux revenus faibles et peu exigeantes quant à leurs conditions de vie ; - en parallèle, sa transformation a été rapide et anarchique. Cette situation a favorisé la formation d un tissu dense et difficilement pénétrable constitué autour de grandes emprises foncières. Ce faubourg a connu, avec la crise économique, une mutation de sa fonction industrielle. Ce mouvement associé à un accroissement rapide du nombre d habitants, a généré une distorsion entre ses fonctions structurelles et son occupation ; LES ÉCHELLES URBAINES L'ATTRACTIVITÉ DES TERRITOIRES L'ACCÈS À L'EMPLOI LA PRÉCARITÉ LES FLUX 11

12 St Lazare, St Mauront, Belle de Mai LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE - le manque de lisibilité, de valeur patrimoniale et la méconnaissance du tissu de ce secteur ont contribué à sa dégradation (ces critères ont sans doute influencé le choix pour le passage de l autoroute dans le projet de 1940). En effet, il se compose d un tissu urbain mixte constitué de nombreux bâtis en abandon ou dégradés. Différentes formes architecturales se sont greffées sur ce tissu et continuent à se greffer sans le moindre souci d insertion urbaine. Ceci produit un ensemble discordant et peu attractif. De par sa constitution, St Lazare-St Mauront-Belle de Mai présente de nombreux dysfonctionnements urbains : trame anarchique, bâti de qualité médiocre, insalubrité, tissu morcelé et incohérences architecturales Ces facteurs ont impacté son évolution urbaine et son occupation. Les motifs de l installation des populations précaires ont évolué mais ce secteur continue à attirer ce profil de ménages. UN SECTEUR «TRAVERSÉ» L imbrication de différents tissus urbains s accompagne d un réseau de voies complexe et sans hiérarchie rendant la circulation difficile au sein du secteur. Il apparaît être un nœud de blocage pour les déplacements au sein de la commune. Les anciens chemins ruraux (rues Belle de Mai, Loubon et Félix Pyat) ont été interrompus par les transformations urbaines du XIX e puis les projets du XX e siècle : terrains gagnés sur la mer pour l extension du port, gare Saint-Charles, universités. De multiples coupures urbaines Ce secteur opérationnel est traversé par de nombreuses infrastructures routières et ferroviaires. Armature des déplacements à l échelle communale, elles forment des obstacles : - la présence de grands domaines (gare, casernes, facultés, friches, docks libres, grands ensembles d habitat) génère des coupures et des contournements ; - le passage de grandes infrastructures routières et ferroviaires, la complexité urbaine de ce tissu génèrent des phénomènes d évitement. Les non-résidents ou non actifs n y pénètrent pas (à l exception de la rue Belle de Mai qui constitue, avec le bd National et la rue Jobin, l itinéraire préférentiel des habitants du quartier de Bon Secours pour accéder au centre-ville). L intersection rue de la Belle de Mai/rue Loubon constitue le passage obligé de ces différents flux, rendant ce carrefour particulièrement difficile ; - en parallèle, les nuisances engendrées par la présence d infrastructures majeures dégradent la qualité résidentielle du secteur. Notamment, l habitat collectif, très présent le long de l A7 et de la rue Léon Gonzlan (résidence Turenne, Racati et Mattei) est difficilement compatible avec des conditions de logement décent. Cette situation pose la question de la répartition des fonctions et plus particulièrement celle résidentielle, au sein de certaines parties du secteur. Ces coupures complexifient la circulation. Elles forment également des ruptures au sein du secteur et avec son environnement. Cette situation nuit à son ouverture et à son attractivité. L absence de projet de création de nouvelles voiries pour compléter le maillage pérennise cette situation. Une proximité des centralités qui n est pas signe d accessibilité Bien que jouxtant le centre-ville, ce secteur opérationnel n est que faiblement connecté à cette unité : - le raccordement au centre ville est organisé par la trame des chemins ruraux, interrompue avec le tracé du chemin de fer ; - situé entre centre historique et périphérie, ce secteur forme une interface qui ne facilite pas la liaison entre ces deux entités ; - Saint-Lazare et la Villette sont les quartiers de raccordement des trames urbaines entre le centre ville et le secteur opérationnel. Ils forment également une continuité des fonctions (commerciales, administratives, universitaires...). Le quartier Saint Charles, qui 12

13 St Lazare, St Mauront, Belle de Mai LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE Saint Lazare, Saint Mauront, Belle de Mai (photo aérienne 2007) au contraire constitue une coupure physique, pourrait devenir une centralité commune à ces deux territoires (accroissement des fonctions muti-modales de la gare, développement des fonctions universitaires et de la présence des étudiants ). La proximité du centre ville n empêche pas l enclavement de ce secteur. Toutefois l évolution des centralités et des fonctions pourrait améliorer la perception de ce territoire mais ne permettra pas d assurer son désenclavement physique. Des déplacements internes difficiles Au sein du secteur opérationnel, les liaisons inter quartiers sont malaisées : - il s est constitué autour des anciens chemins ruraux desservant Marseille et les villages. La voirie s est appuyée principalement sur les traverses agricoles. Cette situation a généré un schéma de voiries obsolète avec une structure en peigne de gabarit limité, principalement dans le quartier de Saint-Mauront. Son tracé inadapté à la densification du tissu urbain ne permet pas de raccorder les différentes unités urbaines constituées. Les modifications successives de la composition foncière du secteur n ont pas été accompagnées d intervention sur la trame viaire ; - la structure urbaine des quartiers composant le secteur s appuie sur peu d axes structurants ce qui limite les liaisons inter quartiers : Saint-Mauront s organise autour de l avenue Felix Pyat, la Belle de Mai s articule autour des rues Loubon et Belle de Mai. L avenue Camille Pelletan est un axe majeur qui sépare les quartiers de La Villette et Saint Lazare. L urbanisation 13

14 St Lazare, St Mauront, Belle de Mai LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE de ceux-ci s organise autour de cette avenue ; - le boulevard National forme un axe de desserte majeur du secteur, il relie les ports au centre. Mais il faut noter qu il est à sens unique et qu il connaît de nombreux dysfonctionnements liés au cumul de multiples usages. Hormis cet axe, la partie nord du secteur ne compte pas de voies structurantes sur lesquelles le système viaire Est-Ouest pourrait s appuyer. La circulation au sein du secteur, qu elle soit automobile ou piétonne, est chaotique. La voirie manque de hiérarchisation. En parallèle, une faible place est laissée à l espace public et aux piétons alors que plus de la moitié des habitants sont non motorisés. LES CONDITIONS DE L INTERVENTION Les interventions sur ce secteur, au regard de sa spécificité en termes urbain et socio-économique, nécessitent une vigilance accrue sur un certain nombre d éléments indiqués ci-après. Des interventions dans un contexte difficile La situation urbaine et socio-économique de Saint Lazare-Saint Mauront-Belle de Mai est très détériorée : - la présence de zones mixtes d habitat et d activité difficilement pénétrables perturbe le fonctionnement interne du secteur et sa connexion à l extérieur ; - des interventions seraient nécessaires sur une grande partie du territoire. Celles-ci devraient être curatives plutôt que d amélioration ; - les besoins de réadaptation ou de restructuration du parc actuel nécessitent des réponses par la mise en œuvre d actions concernant une population résidante à faible pouvoir de consommation et dont la mobilité résidentielle réduite. Le profil socio-économique des habitants du secteur induit la question de leur relogement qui peut s avérer très complexe (poids des populations précaires, loyers très bas, occupants sans droit, sur-occupation ) ; - la structure de ces quartiers tend à favoriser le développement de processus d exclusion notamment en lien avec leur fonction d accueil. Ces phénomènes pourraient se renforcer avec les mouvements de populations générés par les opérations de rénovation urbaine dans les quartiers marseillais assurant traditionnellement cette fonction. L amélioration de la qualité urbaine de ce secteur nécessite, pour apparaître visible, des investissements massifs ainsi qu une programmation sur le long terme. Il s agit de hiérarchiser les composantes de la trame urbaine et de redéfinir des cohérences. Les conditions de l enclenchement des mutations La complexité du tissu s accompagne d une forte densité dans la plupart du secteur. Toutefois : - la présence d ilots insalubres qui accueillent des logements ou des activités (hangars, anciens locaux à caractère industriel...) augure d opportunités foncières. Le foncier apparaît donc mutable et forme ainsi d importantes réserves ; - les projets programmés s appuient en grande partie sur ces ressources. Ce mode d urbanisation (réalisation de programmes sur de grandes parcelles selon les opportunités générées par la désindustrialisation) a été celui de la transformation récente de ce secteur. Il a participé à la désorganisation de la trame urbaine. La Friche de la Belle de Mai, implantée à la place des installations de la Seita, témoigne d un des travers de ce mode d urbanisation à savoir le manque de connexion au tissu environnant ; - la proximité des réalisations dans le cadre d Euroméditerranée avec des ilots dégradés tendrait à accentuer le caractère délaissé de ces territoires. En parallèle, la réussite de ces projets est conditionnée par leur capacité à tirer vers le haut leur environnement. Le potentiel mutable de ce secteur est un atout certain pour sa requalification. Toutefois, l état du secteur induit la mise en œuvre de procédures massives. L articulation spatiale et temporelle de la programmation des interventions publiques ou privées est un préalable afin de ne pas aggraver le morcellement urbain de ce secteur. 14

15 St Lazare, St Mauront, Belle de Mai LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE LES INTERVENTIONS EN COURS ET EN PROJET La programmation des interventions publiques et privées concerne la plupart des quartiers du secteur opérationnel. Elles sont ponctuelles et ciblent majoritairement l amélioration des fonctions résidentielles. Le portage de ces opérations est public avec en parallèle des interventions privées ciblées et massives. LE QUARTIER DE SAINT MAURONT EST LARGEMENT CONCERNÉ PAR DES PROJETS URBAINS Dans le quartier Saint Mauront, les interventions s articulent les unes aux autres selon un système d emboitement partiel des projets. Trois interventions majeures sont en cours ou programmées. Projet ANRU Saint Mauront (validé par le comité d engagement de l ANRU 1 ) Les interventions dans le cadre du projet ANRU, outre la production de logements neufs (900 logements), concernent la restructuration partielle de la voirie, la réalisation d équipements et l aménagement d espaces publics : - le volet voirie et espaces publics concerne la liaison des nouveaux programmes au tissu existant, l amélioration de la circulation nord-sud au sein du quartier et le réaménagement d espaces publics et d équipements par : la création de voies nouvelles pour desservir les ensembles immobiliers programmés : les ilots Charpentier-Industrieux (le long de l autoroute) ; la création de voies de liaisons complémentaires reliant le boulevard National à Ferdinand de Lesseps ; un programme d aménagement qui portera sur les rues Félix Pyat (achèvement des travaux), Gaillard (création d une voie primaire et aménagement de deux placettes), Crémieux ainsi que le parking et Auphan (aménagement du haut de la rue) ; Rénovation urbaine la restructuration du plateau sportif Bellevue ; le maillage viaire Cardot (connexion Plombières / Collet) ; pour les espaces publics : cheminement Arzial / Toursky et aménagement de la place Arzial ; requalification d espaces publics dans le noyau villageois. - le volet logement programme notamment les requalifications des ilots Jouven et Charvet. Il prévoit également la réalisation de 900 logements publics sociaux (39%) et privés traverse Moulin de la Villette, Caserne Cardot, rue des Industrieux, rue Edouard Vaillant, rue Barbini, rue Danton/Jet d eau. Des opérations d acquisition amélioration seront également réalisées dans la copropriété Bellevue. Ces interventions s accompagnent du relogement des habitants dans le quartier ce qui sous-tend une augmentation massive de l offre de logements neufs pour d une part reloger les habitants et d autre part introduire de la mixité sociale. 1 Les éléments du présent paragraphe sont issus du document présenté en comité d engagement du 12/03/

16 St Lazare, St Mauront, Belle de Mai LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE Le budget projeté est de 66 millions d euros subventionnables avec une participation de l ANRU de 26% et des collectivités locales pour 36%. L opération concerne plusieurs sites prioritaires dont certains faisant déjà l objet d interventions déjà engagées (la RHI Gaillard). Des interventions programmées dans le cadre d Euroméditerranée s inscrivent en complémentarité de ce projet. Il est également prévu la réalisation d un espace lecture. La RHI Gaillard/ilot Guichard (en cours) L opération de résorption de l habitat insalubre concerne 2 hectares, 32 immeubles représentant 90 logements, 60 ménages fin 2006, 4 terrains libres. Les réalisations de logements prévues : à 110 logements ; - requalification des voies et réseaux ; - amélioration de la desserte, aménagement d espaces publics. Les actions menées par Marseille Aménagement concessionnaire (par délibération du 2 octobre 2006 et jusqu en 2011) au 31/12/2007 : - acquisition de 5 immeubles ou terrains en pleine propriété et 12 immeubles en copropriété. Au total 50 logements acquis ; - gestion des logements acquis dont 6 occupés ; - enquête sociale des ménages et accompagnement renforcé d une vingtaine d entre eux ; - 5 relogements ; - réalisation d un schéma d aménagement urbain. Un budget prévisionnel global de euros pour la durée de la concession (20% de financements ville). Les Docks libres (permis de construire déposé) Ce programme est localisé dans un espace stratégique du quartier Saint Mauront mais qui connaît d importants dysfonctionnements. Il s inscrit en complémentarité avec ceux projetés dans le cadre du dossier ANRU Opérations de logements en cours ou programmés St Mauront. Il participe d une part à la diversification de l offre de logements du secteur (programmation de 700 logements aux statuts diversifiés) et d autre part au développement d une nouvelle image du quartier (restructuration complète de la trame viaire pour améliorer les liaisons entre le boulevard National et le boulevard de Lesseps et la création de nouveaux espaces publics, dont un grand parc). Ce projet pouurait favoriser la hiérarchie des espaces et accroître la perméabilité du quartier. L articulation de ce programme avec la copropriété Bellevue est fondamentale pour assurer le raccordement de cet ensemble immobilier au reste de la ville. EUROMÉDITERRANÉE les interventions dans le cadre de cette opération concernent la réalisation de ZAC et de nouvelles entités urbaines réparties dans l ensemble du secteur opérationnel. La ZAC Saint Charles (16 hectares, m2 de SHON) Incluant les quartiers de la gare et de la porte d Aix qui, à l instar des espaces portuaires, forment une entrée 16

17 St Lazare, St Mauront, Belle de Mai LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE de ville dont la requalification repose sur le réaménagement des espaces libérés par la démolition partielle de l autoroute et la recomposition d un tissu urbain de centre ville. Ces éléments feront la liaison d une part entre les fonctions métropolitaines reposant sur l université et la gare TGV méditerranéenne et d autre part entre les tissus urbains en présence. (réalisation de 500 logements neufs ou rénovés avec un renforcement de l offre de logements étudiant et de l hotellerie m2-, m2 de bureaux, m2 d équipements publics notamment la création d un groupe scolaire et de deux parkings publics, l aménagement de la place longue des Capucins, un laboratoire de recherche en économie, l institut national de la santé et l observatoire de la santé, une bibliothèque inter-universitaire, le réaménagement de la place Jules Guesde et m2 de commerces et services) Cet espace forme un maillon central, de couture entre différentes entités urbaines, son traitement est un enjeu majeur. La ZAC Saint Charles intègre la Porte d Aix et jouxte des sites accueillant habitat et grands équipements publics (Conseil Régional, université) dont la vocation de centralité peine à émerger (triangle Sainte Barbe, butte des Carmes). Les programmations dans le cadre de la ZAC St Charles devraient permettre à ce site un repositionnement. En parallèle, la réhabilitation et l extension de la Cité administrative est en cours. La ZAC de la Cité de la Méditerranée Récemment lancée, elle concerne un périmètre de 57 hectares situé le long du littoral, qui concerne une faible partie du secteur opérationnel. ANRU ZUS CENTRE NORD : LES INTERVENTIONS SUR LES ILÔTS DÉGRADÉS Eléments extraits du document présenté au comité technique partenarial du 21 mai 2008 Les ilots Montolieu-Bon Pasteur-Joliette Ce secteur situé au contact de la ZAC St Charles compte un habitat très dégradé. Il s agit au travers de ce tissu : - d assurer la transition entre la ZAC St Charles et le secteur République ; - d intervenir pour la requalification ou la mutation d ilots insalubres pour développer une offre nouvelle de logements libres (ilots Duverger, Montolieu, Bon Pasteur ) et sociaux (ilot Bon Pasteur, rue Vincent Leblanc) ; - de requalifier les espaces publics dans ces ilots notamment par le réaménagement des abords de la place Jules Guesde et de l avenue Camille Pelletan en connexion avec la ZAC. Les ilots Hoche-Caire-Strasbourg-Villette Ce secteur longe l autoroute et se situe au contact de la ZAC de la Cité de la Méditerranée. Il devrait faire l objet : - d une restructuration de la trame viaire et des espaces publics sous l autoroute et à proximité (rue Junot, Camille Pelletan, Boulevard de Strasbourg, rue Hoche, rue Pottier, rue du Caire, réaménagement du jardin public de l avenue de Strasbourg) ; - d un aménagement des plateaux fonciers pour accueillir des équipements (plateau sportif, réaménagement d un boulodrome ) ; - d un r lage et d un requalibrage de cet espace pour notamment désenclaver le collège Versailles ainsi que le futur équipement hospitalier ; - des équipements vont également faire l objet de réaménagements (réhabilitation des écoles Kléber, extension par un plateau sportif de l école Peyssonnel, extension du centre social Kléber) ; - d une diversification de l offre par la création de logements libres (ilot Salengro) et sociaux (rue du Caire). 17

18 St Lazare, St Mauront, Belle de Mai LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE Sa vocation est principalement résidentielle innovante et tertiaire (réalisation de 2100 logements sous forme de «Parc Habité», m2 de bureaux, m2 d équipements publics, m2 de square public et m2 de commerces et services). Elle vise le renforcement de la perméabilité et de la zone de contact entre ville et littoral en créant des équipements culturels et de loisirs à vocation métropolitaine. Les impacts de cette opération, notamment dans l optique de la mise en œuvre de la programmation de l extension d Euroméditerranée, pourraient être majeurs dans le secteur opérationnel (notamment en terme de répartition spatiale des fonctions). LES QUARTIERS SAINT LAZARE ET VILLETTE ANRU Centre Nord (en attente de passage en comité d engagement 2 ) En complémentarité avec l opération Euroméditerranée, les interventions dans le cadre du projet de renouvellement urbain ZUS Centre Nord visent à «augmenter, améliorer, diversifier l offre de logements ; accentuer la requalification de l espace public ; mettre le réseau d équipements au niveau des ambitions métropolitaines» Le projet concerne: - la démolition de 487 logements ; - la mise sur le marché de 509 logements majoritairement sociaux ; - la réhabilitation de 192 logements sociaux ; - la restructuration de m2 ; - l aménagement de m2 d espaces publics pour un coût prévisionnel de 23,3 millions d euros. Ce projet concerne quatre principaux sites dont deux situés dans le troisième arrondissement (Saint Lazare- Villette). Le budget projeté est de 138 millions d euros subventionnables avec une participation de l ANRU de 20%. D autres interventions hors ANRU concernent le quartier de la Villette et plus particulièrement : la restructuration de l ilot 7b (SCI Désirée Clary) 40 immeubles pour un total de 337 logements. 17 immeubles ont été réhabilités (132 logements rénovés). 23 immeubles devraient être démolis pour la réalisation de 117 logements locatifs libres, un parking en sous sol et deux locaux qui accueilleront d une part un bureau de proximité et d autre part un centre de formation de la fonction publique territoriale (échéance 2011). En parallèle, la voirie doit faire l objet d une restructuration. Les casernes Dans le cadre du schéma directeur interarmées de l agglomération marseillaise, le ministère de la défense, la ville de Marseille, Euroméditerranée ont lancé une étude des reconversions des casernes du Muy, Bugeaud et Busserade en vue de la cession à la ville à l horizon La caserne du Muy, avec la libération du foncier par l armée, pourrait complèter les interventions déjà programmées et ayant vocation à conforter la fonction étudiante de ce secteur (il est évoqué l hypothèse de la création d un pôle universitaire au sein de ce site de m²). LA CRÉATION D UN PÔLE «ART» À LA BELLE DE MAI ET LE RENFORCEMENT DES LIAISONS ENTRE CELUI-CI ET LES AUTRES SITES UNIVERSITAIRES Débuté dans les années 1990, la reconversion de l ancienne usine de la Seita a abouti à la création de 3 pôles : - le pôle Patrimoine regroupant les Archives Municipales et le Centre Interrégional de Conservation et de Restauration du Patrimoine (CICRP) ; - le pôle Média accueillant des studios de cinéma ; - le pôle Spectacle Vivant rassemblant des lieux d exposition, de répétition et de production mais également des salles de spectacle. 2 Eléments extraits du document présenté au comité technique partenarial du 21 mai Ils sont susceptibles de modifications. 18

19 St Lazare, St Mauront, Belle de Mai LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE L ancienne maternité va accueillir un pôle Art regroupant les départements universitaire «Arts plastiques et Sciences de l Art», «Musique», «Cinéma», «Théâtre», et «Médiation Culturelle». Ce projet, instruit par la ville sur fonds propres a été inscrit au CPER pour un montant de 15,4 millions d euros et bénéficiant d aides de l état. Le début des travaux est prévu en A plus long terme, il est également à l étude de localiser sur le site des casernes militaires l Ecole des Beaux Arts et d Architecture, l IUFM et des logements étudiants. Pour réussir l implantation de ces différents sites d enseignement supérieur, il est primordial d assurer de bonnes relations avec l université Saint-Charles et le noyau villageois de la Belle de Mai. La réalisation d équipements et de services dédiés aux usagers est également à prévoir. Dans quelques années, les réserves du MUCEM vont s implanter sur le site de la caserne Bugeaud Est, à proximité du pôle Patrimoine. A l horizon 2015, la L2 devrait être achevée permettant alors la requalification du boulevard Plombière en boulevard urbain. La culture représente un moteur de restructuration urbaine dans ce secteur opérationnel depuis plusieurs années. Elle est depuis peu accompagnée par des opérations urbaines d envergure qui induisent de nombreux impacts urbains et socio-économiques. En corrélation avec ces transformations urbaines, la structure économique amorce une mutation. Le parc de logements devrait également se diversifier et gagner en qualité, l image de ces quartiers est appelée à changer Dans ce contexte, des interrogations en suspend concernent les inflexions potentielles qui seront générées sur le peuplement actuel et à venir de ce secteur. 19

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21 St Lazare, St Mauront, Belle de Mai LES FLUX Le troisième arrondissement a connu une croissance de population entre les deux derniers recensements (1999 et 2006). Celle-ci se traduit par une poursuite de la spécialisation du profil des habitants du secteur. LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE UN FAIBLE POIDS DANS LES MIGRATIONS RÉSIDENTIELLES DE LA COMMUNE Le secteur Saint Mauront-Saint Lazare-Belle de Mai représente 6% des migrations résidentielles de la commune en 1999 (8% de la population) : - ce poids est relativement faible au regard de celui représenté par les autres secteurs opérationnels ; - ce secteur représente une part remarquable des migrations résidentielles de ménages qui habitaient l étranger lors du recensement précédent (12% de cette catégorie de flux résidentiel en 1999). Un profil des flux résidentiels proche de celui des territoires centraux Ces caractéristiques tendent à évoluer ces dernières années avec une augmentation de la mobilité dans ce secteur : - la mobilité résidentielle se caractérise dans le secteur opérationnel par une surreprésentation des «emménagés récents» (57% des résidences principales sont occupées depuis moins de 5 ans en 2005 contre 52% à Marseille) avec un écart particulièrement élevé pour les emménagés depuis moins de 2 ans ; - en parallèle, le poids des habitants du secteur depuis plus de 10 ans est inférieur à la moyenne (22% contre 29% à Marseille en 2005). Cette situation est imputable à la faible représentation du statut de propriétaire occupant ; - la durée d occupation des logements tend à la baisse depuis 1999 avec une décroissance de la part des ménages occupant leur logement depuis plus de 5 ans. Cette tendance se produit également à l échelle communale mais dans une moindre mesure ; - ces caractéristiques sont comparables à celles rencontrées dans les arrondissements du centre-ville. Des trajectoires résidentielles qui se traduisent par davantage de mobilité des installés récents et des ménages restant en moyenne moins longtemps dans leur logement. Un poids élevé des ménages qui habitaient précédemment à l étranger Les personnes qui s installent dans le secteur résidaient déjà dans la commune et, pour la majorité, dans le même logement : - en 2005, 88% des résidants du secteur habitaient déjà la commune. Ce poids est proche de la moyenne marseillaise ; - 9% n habitaient pas la région. Cette part, élevée au regard de la moyenne communale, est à mettre en lien avec le poids très important dans les migrations résidentielles vers le secteur opérationnel des personnes résidant à l étranger lors du recensement précédent ; - en parallèle, la mobilité est la plus forte dans le parc locatif privé. La moitié des locataires occupe son logement depuis moins de deux ans (21% en moyenne dans l arrondissement en 2005). Cette tendance LES FLUX LA PRÉCARITÉ L'ATTRACTIVITÉ DES TERRITOIRES L'ACCÈS À L'EMPLOI SOURCES :. Migrations résidentielles : INSEE-RGP 1999 à l'iris. Occupation du parc de logements : Filocom 1999 & 2005 à l'arrondissement. Caractéristiques des habitants : INSEE-Recensement rénové, juillet 2005 (données provisoires à l'arrondissement). Population légale : INSEE-Recensement rénové, population municipale en janvier 2006 LES ÉCHELLES URBAINES 21

22 St Lazare, St Mauront, Belle de Mai LES FLUX est similaire dans le reste de la commune ; - la mobilité des locataires du parc public, pour ceux récemment emménagés, est largement supérieure à la moyenne communale. Ils demeurent moins longtemps dans le parc social. Ces constats confirment le rôle d accueil de ce secteur opérationnel, en particulier pour les primo-arrivants. UN PROFIL SOCIO-ÉCONOMIQUE QUI SE CONFORTE Un secteur attractif pour les sans profession Le profil socio-économique des ménages s installant dans le secteur est marqué en 1999 par la surreprésentation des «sans profession» : - plus de la moitié des personnes qui sont venues habiter le secteur entre les deux recensements sont sans activité (hors retraités). Leur poids est particulièrement surreprésenté parmi les migrants n habitant pas la commune (58% contre en moyenne 42% à Marseille en 1999), ainsi que parmi ceux venant de l étranger (67% contre 62% en moyenne en 1999) ; - leur poids est bien moindre parmi ceux qui habitaient LES FLUX EN CHIFFRES habitants dans le III e arrondissement (Marseille : ) habitants supplémentaires de 1999 à soit +0,87% /an (Marseille : +0,71%) 30 % ont moins de 20 ans en 2005 (27% en 1999) (Marseille : 25% ; 23% en 1999) 18 % ont plus de 60 ans en 2005 (21% en 1999) (Marseille : 22% ; 23% en 1999) +0,6 %/an de résidences principales de 1999 à 2005 (Marseille : +0,9%) 64 % des occupants des résidences principales habitent le même logement en 2005 (Marseille : 67%) le même logement entre les deux recensements (1990 et 1999). Ces populations apparaissent peu mobiles ; - en parallèle, parmi les migrations résidentielles, les actifs occupés s installant dans le secteur qu ils y résidaient déjà ou non- appartiennent majoritairement à la CSP employés. Le poids très élevé des sans emplois résidant dans le secteur tend à se renforcer par les flux résidentiels. Mesurer cette tendance dans la période récente n est pas possible mais l évolution du profil des ménages habitant le troisième arrondissement semble corroborer la poursuite de ce mouvement. Une surreprésentation des jeunes ménages qui se confirme Le troisième arrondissement se caractérise par la jeunesse de sa population : - un poids supérieur à la moyenne de moins de vingt ans (30% au 1 er juillet 2005). Entre 1999 et 2005, la surreprésentation des jeunes se renforce. En parallèle, le poids des ans est stable à un niveau proche de la moyenne communale (29%). Cette situation tendrait à évoquer la poursuite de l arrivée de ménages avec enfant et les départs des ans hors de l arrondissement. Ces ménages sont surreprésentés dans le parc locatif privé ; - le poids des plus de 60 ans est relativement faible (18% au 1 er juillet 2005). Il tend à la baisse notamment du fait de mécanismes structurels (resserrement de la pyramide des âges). Ces constats semblent confirmer le maintien des tendances constatées parmi les migrations résidentielles en Les jeunes sont plus représentés qu en moyenne dans la commune. Leur part, en particulier celui des 0 à 14 ans, est particulièrement élevée au sein des nouveaux habitants qui habitaient l étranger. Des habitants dont la fragilité est à considérer dans les opérations d amélioration ou de requalification des logements 22

23 St Lazare, St Mauront, Belle de Mai LES FLUX Par rapport à la moyenne marseillaise, les occupants des résidences principales sont caractérisés par : - la présence plus importante qu en moyenne de familles très nombreuses (7% contre 3% en moyenne en 2005) en particulier dans le parc social et privé. Leur poids apparaît stable entre 1999 et 2005 ; - des occupants des résidences principales aux revenus largement inférieurs à ceux constatés dans la commune (57% ont des revenus inférieurs à / an contre 36% pour Marseille), en parallèle, le poids des plus aisés est également très faible. Cette situation est valable pour tous les statuts d occupation. Toutefois, la situation est plus dégradée dans le parc privé (73% sous les ) que dans le parc social ; - 65% des occupants des résidences principales ont des revenus inférieurs à 60% des plafonds PLUS (60% des plafonds PLUS est considéré comme un niveau de ressources «très social») contre 43% à Marseille. Ils sont 40% parmi les propriétaires occupants, 72% parmi les locataires HLM et 80% parmi les locataires du parc privé. La présence de très grands ménages ainsi que le faible niveau des revenus des habitants du parc locatif privé posent des contraintes importantes pour le relogement des ménages. Les propriétaires occupants, quant à eux, ne disposent d aucune capacité d investissement pour améliorer leur habitat et dépendent en grande partie des aides publiques. LES CONDITIONS FAVORABLES À LA DIVERSIFICATION DU PROFIL DES MÉNAGES Des ménages dont le profil est différent selon leur statut d occupation - Les propriétaires occupants sont de petits ménages (71% sont composés de une ou deux personnes), des ménages dont la moyenne d âge est plus élevée, (63% sont âgés de plus de 60 ans). Leurs caractéristiques sont stables ; - les locataires du parc public sont caractérisés par un poids élevé par rapport à la moyenne de jeunes ménages ainsi que de familles très nombreuses (14% en 2005). Ces caractéristiques se renforcent. Répartition des occupants des résidences principales selon le statut et la durée d occupation 23

24 St Lazare, St Mauront, Belle de Mai LES FLUX - l occupation du parc locatif privé se différencie de celle du parc public par la plus grande précarité de ses habitants. De plus, ces logements regroupent la plupart des jeunes ménages du secteur. Le profil des occupants de ces logements est en grande partie corrélé aux caractéristiques du parc. Une faible diversification des caractéristiques des résidences principales L habitat dans ce secteur se compose d une grande part de petits logements locatifs privés. Sur la période récente, les caractéristiques du parc de logements se sont renforcées : - la croissance des résidences principales (+3,7% de 1999 à 2005) s accompagne d une tendance à la baisse du nombre de logements vacants ; - un renforcement de la faible diversité des statuts d occupation des logements (72% des résidences principales sont locatives en 2005 contre 64% en 1999) ; - une taille des logements stable (2,8 pièces par logement en moyenne en 2005 et en 1999). Les efforts de production de logements ont été relativement restreints ces dernières années, ce qui explique cette stabilité. couts maitrisés et locatifs en financement PLUS (dans un premier temps, la mauvaise image du secteur et le niveau du marché ne peuvent supporter l apport d une offre massive aux prix du marché communal). Face à ces constats, une production massive de logements est engagée : - plus de logements ont un permis de construire déposé en attente de réalisation soit un potentiel de plus de habitants supplémentaires dans le secteur d ici à 2011 (+7%). Toutefois, cet apport de population pourrait être bien moindre si un transfert entre parc locatif privé et parc public s opère ; - l introduction d une offre neuve va permettre de libérer des logements dégradés qui pourront être sortis des mécanismes de spéculation locative que connaît ce secteur. L intervention publique, dans ce contexte, apparaît indispensable à la maitrise de l offre produite et des coûts. La mise en œuvre des interventions de renouvellement urbain devrait amorcer les réponses à cette situation. Des mutations en cours pour diversifier l offre de logements La situation du logement et des ménages dans le secteur présente une double problématique : - d une part améliorer la qualité du parc locatif privé «social de fait», dégradé, faisant l objet de mécanismes spéculatifs et occupé par des populations précaires. Cela nécessite le relogement de ces populations dans des logements sociaux à très bas loyers (PLAi), Ainsi, le développement de l offre locative sociale à loyers très bas est un préalable indispensable ; - d autre part introduire une offre de logements neufs qui permette d attirer de nouveaux habitants aux profils socio-économiques diversifiés. Cela nécessite la mise sur le marché de logements en accession à 24

25 SIX CARACTÉRISTIQUES POUR DÉFINIR LA PRÉCARITÉ DE CE SECTEUR Une pauvreté massive de la population résidante : - les revenus des ménages fiscaux (les plus pauvres comme les plus aisés) sont les plus faibles de la commune et du CUCS ; - plus de la moitié des ménages ont des revenus inférieurs au seuil théorique de pauvreté ; - une très forte dépendance des habitants aux prestations sociales. Ce secteur compte le poids le plus important de bénéficiaires de minima sociaux (42% des allocataires perçoivent une allocation CAF représentant plus de 75% de leurs revenus). 41% des assurés bénéficient de la CMUC, (indicateur de très faibles ressources) et plus de la moitié des bénéficiaires sont des mineurs. Un poids majeur du secteur dans l offre de logements accessibles aux populations précaires : - un parc locatif privé important avec une dominante de petits logements ; - les loyers les plus faibles de la commune ; - un parc déqualifié et des bailleurs privés exploitant la précarité des populations. St Lazare, St Mauront, Belle de Mai LA PRÉCARITÉ La précarité est généralisée dans ce secteur, les habitants se caractérisent comme ceux cumulant les indicateurs de précarité les plus défavorables des CUCS. Il est également le territoire d accueil privilégié des populations précaires. Le secteur a une vocation résidentielle de report pour les plus modestes. Il offre des options de logement pour les populations ne pouvant prétendre qu à des environnements urbains ou des logements non attractifs. Un lien ténu à l emploi : - le secteur connait le plus fort taux de demandeurs d emploi du CUCS ; - il regroupe un poids important de populations étrangères parmi les demandeurs d emploi ; - une récurrence au chômage très importante ; - des problématiques d adhésion aux actions proposées se posent au regard du fonctionnement des services d insertion et du profil du public concerné. Le manque de qualification pénalise les habitants pour l accès à un emploi stable, freinant toute ascension économique et sociale. Des liens sociaux et familiaux fragilisés : - un poids important des familles monoparentales dans ce secteur (22% des allocataires CAF) ; - une population de mineurs importante qui représente près du tiers des habitants ; - des emplois précaires accentuant la dégradation des conditions de vie (difficultés d articulation entre vie SOURCES :. Taux de demandeurs d emploi : ANPE-INSEE, fichier des demandeurs d emploi en fin d année 2005/population active - RGP 1999 à l'iris. Salariés à temps partiel : DADS-INSEE, déclarations de données sociales exploitées au lieu de résidence des salariés à l'iris 2005,. Bénéficiaires de la CMUC : CNAM/TS-INSEE à l'iris, Revenus : DGI-INSEE, Revenus des ménages fiscaux à l IRIS, 2002, 2004, Logements sociaux : Atlas du parc locatif social, AGAM, Les logements sociaux comprennent les logements familiaux, les résidences sociales et les logements d urgence (en sont exclus les logements étudiants). Allocataires de minima sociaux : Fichier FIC 2006 à l IRIS, CAF 13. Inspection académique des Bouches du Rhône, connaissance académique partagée ( AVERTISSEMENT : Les données statistiques peuvent apparaître plus favorables que la situation réellement constatée sur certaines unités urbaines. En effet, les données exploitées le sont à l'échelle de l'iris (niveau statistique le plus fin disponible). L'IRIS est parfois insuffisamment précis pour aborder la problématique de la précarité. LA PRÉCARITÉ LES ÉCHELLES URBAINES L'ATTRACTIVITÉ DES TERRITOIRES L'ACCÈS À L'EMPLOI LES FLUX LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE 25

26 St Lazare, St Mauront, Belle de Mai LA PRÉCARITÉ professionnelle et vie familiale accrue par les horaires atypiques, le morcellement des temps de travail ) ; - une présence massive de ménages «en transit» liée aux nombreux locaux vacants, cette situation générant des tensions sociales. La forte mobilité des populations ne facilite pas les rapports sociaux, l accès aux droits et l intégration notamment des mineurs (difficulté de suivi d une scolarité complète, conditions ne facilitant pas l apprentissage de la langue française et l acquisition des savoirs de base). La précarité des habitants s accompagne d une anomie sociale. Elle se traduit par une carence d adhésion aux projets locaux. Une situation critique des jeunes ménages : - un poids élevé de jeunes ménages en particulier parmi les plus précaires (pour les moins de 30 ans en 2005, le revenu du 1 er quartile est de 15 déclaré) ; - une sur-représentation des demandeurs d emploi parmi les jeunes (27 % en 2005). Les ménages de moins de 30 ans aux revenus les plus faibles de la commune. Un habitat déqualifié : - un habitat de mauvaise qualité, souvent mal entretenu, voire insalubre ; - une structure urbaine dévalorisante (infrastructures à forte circulation, densité du bâti, environnement dégradé) et non adapté aux populations ; - une copropriété (cité Bellevue) en plan de sauvegarde, dont le poids dans le secteur est majeur avec 800 logements, habitants (plus de 10% des habitants du secteur) et une emprise foncière de 3,3 hectares. Le parc locatif social public représente 20% des résidences principales. Il reste difficilement accessible (faible taux d emménagement) et apparaît moins précaire que le parc locatif privé (1/3 de bénéficiaires de l APL). TROIS SECTEURS DE FORTE PRÉCARITÉ La précarité est omniprésente dans ce secteur, mais trois territoires cumulent davantage que les autres des caractéristiques de grande précarité. ST MAURONT BELLEVUE ST LAZARE VILLETTE LA BELLE DE MAI SECTEUR OPÉRATIONNEL TERRITOIRE PROJET ZRU CUCS MARSEILLE Nombre d habitants en * Nombre de résidences principales en * Taux de logements sociaux en % 10% 11% 30% 16% 35% 37% 19%*** Taux de personnes couvertes par une allocation à bas revenus en 2006** 73% 69% 63% 63% 55% / 52% 42% Taux de demandeurs d emploi de catégorie 1 en % 20% 23% 24% 22% 26% 17% 14% Taux de jeunes actifs demandeurs d emploi de catégorie 1 en % 23% 28% 27% 26% / 24% 24% Taux de bénéficiaires de la CMUC parmi les assurés en % 45% 40% 41% 35% 47% 28% 19% Part des moins de 18 ans bénéficiant de la CMUC en % 67% 61% 63% 57% 68% 47% 34% * au 1 er juillet 2005 ** Les personnes sont celles appartenant à un ménage bénéficiaire d une allocation de la CAF et aux revenus inférieur au seuil de bas revenus en 2006 *** Taux de logements sociaux, Marseille au sens SRU au 1 er janvier 2007 / Pour les autres secteurs, il s agit d un taux estimatif. Sources : INSEE, recensement de la population 1999 et recensement rénové / ANPE-INSEE, fichier des demandeurs d emploi en fin d année 2005/population active - RGP 1999 CNAM/TS-INSEE, 2006 / CAF 13, fichier FIC 2006 AVERTISSEMENT : Les données exploitées sont à l'échelle de l'iris qui est parfois insuffisamment précis pour aborder la problématique de la précarité. 26

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