«Dyslipidémies: tout ce qu il faut savoir en 2018»
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- Sévérine Aline Durand
- il y a 5 ans
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1 Présidente : S. BENSEDRINE Vice-présidente : R. CASTELLI Secrétaire : E.ZIMMERMANN P.BONAVITA Trésorière : S.DURERO Chargés de programme C. BONNIN Web Master G. SARLON Université JN POGGI M.MAILLANT -MARTIN Sociétés savantes FICHE PRATIQUE «Dyslipidémies: tout ce qu il faut savoir en 2018» avec Dr. Ileana Désormais Hôtel restaurant le Pigonnet Aix en Provence SAMEDI 3 FEVRIER 2018 Expert : Dr Ileana DESORMAIS Service de Médecine Vasculaire CHU DUPYTREN 2 avenue Martin-Luther King LIMOGES ileana.desormais@orange.fr Rédactrice : Dr. Sophia BEN SEDRINE sophia.ange@wanadoo.fr Responsable du Projet : Dr. Zimmermann Emilie zimmermannemilie@yahoo.fr Animateur : Dr. Paola BONAVITA paola.bonavita@hotmail.fr DEPISTAGE d une DYSLIPIDEMIE : Indications chez l Homme>40ans et femme>50ans Indépendamment de l âge HTA DT2 Tabagisme Obésité (IMC 30Kg/m2) ou obésité abdominale (tour de taille 94 cm chez l homme ou 80 cm chez la femme) MCV établie ATCD de MCV précoce ATCD de dyslipidémie familiale Maladie rénale chronique Maladie auto-immune Dosage LDL-c HDL-c TG
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3 Haut risque sous-estimé par patients et médecins. ATCD FAMILIAUX: SCOREx2 (H), SCOREx1,7 (F) Risque morbimortalité: SCOREx3 (H), SCOREx4 (F) Règles hygiéno-diététiques Réduction CT et du LDL-C Diminution de la consommation d acides gras saturés et d acides gras trans Consommation de fibres et de phytostérols Réduction des TG Réduction pondérale Réduction de la consommation de sucres et d alcool Lutte contre la sédentarité Supplémentation en acides gras oméga 3 Augmenter le HDL-C Activité physique : 30 min / jour Réduction pondérale Diminution des apports en graisses saturées et en sucre
4 Traitement de l hypercholestérolémie Eliminer une hypercholestérolémie secondaire : Hypothyroïdie Syndrome néphrotique Grossesse Syndrome de Cushing Anorexie mentale Agents immunosuppresseurs Corticostéroïdes
5 Patients VIH + Le traitement hypolipémiant (statines ++) doit être envisagé chez les patients VIH + avec dyslipidémie pour atteindre les objectifs de LDL-C définis pour les sujets à haut risque (reco IIa, C) La simvastatine est contre-indiquée La rosuvastatine en association avec le lopinavir ou le ritonavir doit être utilisée avec précaution L utilisation de séquestrants de l acide biliaire n est pas recommandée Risque de Diabète : 1 / 9 évènements CV évités Myopathie/Hépatite Myopathie: 11 cas / sujets traités / an Risque musculaire dose dépendant Rhabdomyolyse mortelle: 0,15 cas / Augmentation persistante des transaminases < 0.1%
6 Enzymes musculaires : CPK : pas de surveillance de routine Vérifier les CPK en cas de myalgie Penser hypothyroïdie Si les CPK s élèvent chez un patient sous traitement hypolipémiant : Si les valeurs sont > 5N Arrêter le traitement, vérifier la fonction rénale et surveiller les CPK toutes les 2 semaines Envisager la possibilité d une élévation des CPK pour d autres raisons, telles qu un effort musculaire Envisager des causes secondaires de myopathie si les CPK restent élevées Si les valeurs sont < 5N Si pas de symptômes musculaires, continuer les statines, envisager d autres contrôles des CPK En cas de symptômes musculaires, surveiller régulièrement les symtômes et les CPK Contrôle du Bilan lipidique 8 (±4) semaines après le début du traitement 8 (±4) semaines après l ajustement du traitement, jusqu à atteinte de l objectif, puis si optimale bilan annuel. Transaminases à surveiller 8 semaines après début traitement ou après augmentation de posologie puis annuellement si enzymes < 3N. Si les enzymes s élèvent chez un patient sous traitement hypolipémiant? Si les valeurs sont < 3N Continuer le traitement Revérifier les enzymes hépatiques au bout de 4-6 semaines Si les valeurs sont > 3N Arrêter les statines ou diminuer la dose, vérifier les enzymes hépatiques au bout de 4-6 semaines Une reprise prudente du traitement peut être envisagée après le retour des transaminases à la normale
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