L émission d électrons à partir

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "L émission d électrons à partir"

Transcription

1 A la pointe de l instrumentation Les nouvelles sources d électrons On observe depuis quelque temps un regain d intérêt pour le développement de nouvelles sources d électrons pour des applications très diverses allant de la microscopie électronique aux écrans plats. Nous étudions actuellement deux types de sources, de géométrie très différente. La première est une source d électrons dont la zone émissive est limitée à un atome unique. Le faisceau électronique émis est cohérent et permet de réaliser un microscope holographique de très grande résolution. La seconde est de géométrie plane. Elle est réalisée à partir d un film diélectrique ultra-mince, déposé sur un métal. Cette cathode est facile à fabriquer et peut fonctionner dans un environnement agressif et à température ambiante. L émission d électrons à partir d un solide, obtenue soit par un processus thermoélectronique soit par un mécanisme tunnel à effet de champ a été utilisée industriellement et avec succès depuis plus d un siècle pour réaliser les tubes cathodiques (K.F. Braun en 1897) ou les canons à électrons des microscopes électroniques (E. Ruska en 1931), pour ne citer que ces deux exemples. Néanmoins, nous assistons depuis plus d une décennie à un regain d intérêt pour de nouvelles sources d électrons. Cela est essentiellement dû à la demande de sources cohérentes pour des applications en microscopie électronique de type holographique et à basse énergie et de cathodes de dimensions réduites pour des applications industrielles, c est-à-dire fonctionnant dans un environnement agressif, à température ambiante et nécessitant une densité de courant importante. Les domaines concernés par ces cathodes froides sont multiples et à fort potentiel économique. Nous présentons ici deux avancées récentes : une source d électrons cohérents de dimension atomique et une cathode froide planaire fondée sur une structure de couche ultra-mince. Laboratoire d émission électronique, département de physique des matériaux, UMR 5586 CNRS, université Claude Bernard Lyon 1, 69622, Villeurbanne, France. LES POINTES MONOATOMIQUES : DES SOURCES D ÉLECTRONS COHÉRENTS La cohérence d une source dépend principalement de la largeur de la distribution énergétique des électrons émis et de la dimension de la source elle-même. Une source est d autant plus cohérente que ces deux paramètres sont réduits. L émission de champ obtenue par un mécanisme tunnel à la température ambiante (encadré) présente une distribution énergétique des électrons d environ 0,3 ev. Cette largeur est au moins trois fois plus petite que pour des électrons thermoélectroniques et c est le premier avantage d une cathode à émission de champ comme source cohérente. Une deuxième propriété, qui favorise les cathodes à émission de champ par rapport à des cathodes thermoélectroniques, réside dans le contrôle de la zone émissive par la géométrie de la source elle-même. En effet, l émission d électrons par un processus tunnel exige un champ électrique F très élevé, au moins de l ordre de V/µm. En outre, le courant d émission correspondant est une fonction exponentiellement décroissante de F. Ces deux propriétés conduisent à réduire la zone émissive à un seul atome. De telles valeurs du champ électrique ne peuvent être atteintes qu en utilisant «l effet de pointe», bien connu en électrostatique où le champ F à l extrémité d une pointe de rayon r portée à un potentiel V est F V / 5r. Ainsi, pour une valeur raisonnable de V = V, F = V/µm au niveau de l apex d une pointe de rayon r = 50 nm. Comme le rayon de courbure à la surface d une pointe augmente rapidement quand on s éloigne de son extrémité, F décroît rapidement lorsque l on s éloigne de son apex. La surface émissive est ainsi délimitée à quelques milliers de nm 2 à l extrémité. On peut réduire cette zone émissive en modelant, à l échelle atomique, la géométrie de l apex par un mécanisme de diffusion de surface sous champ électrique. En portant la pointe à haute température (1 800 K pour le tungstène par exemple) et en appliquant simultanément un champ électrique très élevé (de l ordre de V/µm), on peut induire à son extrémité la croissance d une petite pyramide, dont les dimensions sont de l ordre de quelques nanomètres. La particularité de cette nanoprotrusion est d être terminée par un seul atome. En raison de cette géométrie, la zone émissive sera alors limitée essentiellement au dernier atome de son apex, là où le champ local est le plus important (figure 1) : c est la nanopointe. Figure 1 - Extrémité d une nanopointe terminée par un seul atome. Les calculs montrent que le champ électrique est le plus élevé au niveau du dernier atome de cette nanoprotrusion. 23

2 Encadré ÉMISSION ÉLECTRONIQUE MÉCANISMES Deux mécanismes sont à la base de l extraction des électrons à partir d un solide : (a) l émission thermoélectronique et (b) l émission par effet tunnel. (a) On fournit un supplément d énergie supérieur à la hauteur de la barrière de potentiel de surface du solide. Cela permet aux électrons de passer par dessus la barrière : on parle d émission thermoélectronique si ce supplément d énergie est fourni par une augmentation de la température de la cathode (schéma a). = 0 = 3, 79F 1/2 (avec F en V/Å) (1) où est la hauteur effective de la barrière en ev, et de la déformer, pour la partie dans le vide, suivant l expression V (x) = E F + 0 (e 2 /4x) efx (2) où e est la charge élémentaire de l électron. Avec un champ appliqué suffisamment élevé pour que la largeur x 0 de la barrière, au niveau de Fermi, soit de l ordre de grandeur ou inférieure à la longueur d onde de l électron dans le solide (< 1 nm), la probabilité pour qu un électron sorte du métal par effet tunnel est, dans ce cas, relativement importante. Concrètement, une émission électronique avec une densité de courant de l ordre de 10 à A/cm 2 est observable à la température ambiante (ou inférieure) si un champ électrique V/µm est appliqué à la surface d un métal de travail de sortie 0 = 4,5 ev. Schéma (a) - A 0 K, seuls les niveaux d énergie inférieurs au niveau de Fermi sont occupés par les électrons dans un métal. Si l on chauffe à très haute température, alors ces électrons viennent occuper des états d énergie au-dessus du niveau du vide pour être extraits du solide. Le mécanisme d émission thermoélectronique repose sur la statistique de Fermi-Dirac, traduite par une fonction d occupation des états d énergie par des électrons, qui stipule que plus la température T est élevée, plus les états d énergie supérieure auront une probabilité d occupation importante. Ainsi pour qu un électron puisse sauter par dessus la barrière il faut lui fournir suffisamment d énergie kt pour qu il vienne occuper des états d énergie E, avec E E F 0, où 0 est la hauteur de la barrière de potentiel de surface ou travail de sortie du métal. Concrètement, si un métal de travail de sortie 0 = 4,5 ev est chauffé à une température d environ K, la densité de courant électronique extrait est de l ordre de 1 A/cm2. En émission thermoélectronique, tous les électrons qui occupent des états d énergie au-dessus du niveau de Fermi et supérieurs à 0 seront émis à partir du solide. Pour une température de K, les électrons peuplent les états d énergie à plus de 1 ev au-dessus de 0 ; les électrons émis à partir d une cathode thermoélectronique auront donc une distribution en énergie supérieure à 1 ev. (b) On déforme la barrière de potentiel de surface de manière à ce que sa largeur devienne suffisamment étroite, de l ordre d un nm, pour permettre aux électrons de la traverser par un mécanisme tunnel. Si cette déformation résulte de l application d un champ électrique intense, c est l émission par effet de champ (schéma b). La présence d un champ électrique F a pour effet : de réduire la hauteur de la barrière de surface d une quantité égale à : Schéma (b) - Le champ électrique F, intense, déforme la barrière de surface ; elle deviendra poreuse aux électrons à partir d une largeur x 0 d environ 1 nm. On dit alors que les électrons traversent la barrière par effet tunnel. En émission de champ, la probabilité pour qu un électron soit émis par effet tunnel est inversement proportionnelle à une fonction exponentielle de x, la largeur de la barrière. Comme la barrière est en première approximation triangulaire, seuls les électrons dont les énergies sont proches du niveau de Fermi seront émis. Pour cette raison, la distribution en énergie n est que de 0,3 ev pour une cathode froide. L émission par effet de champ est réalisable à n importe quelle température, en particulier à la température ambiante. C est pour cela que les sources à émission de champ sont communément appelées cathodes froides, par opposition aux cathodes thermoélectroniques qui ne fonctionnent qu à des températures supérieures à K. LES ÉLECTRONS EN MOUVEMENT ONT UNE LONGUEUR D ONDE Un électron qui se déplace avec une quantité de mouvement constante est associé à une onde monochromatique déterminée par son énergie cinétique E C = 1/2mv 2 = e V. Sa longueur d onde λ, après une accélération par un potentiel V, est exprimée par la relation λ (nm) = 1,226 / (E C ) avec E C exprimée en ev. C est donc une grandeur accordable et fixée par la différence de potentiel V entre la cathode et l anode. Concrètement, pour une nanopointe émettant à 300 V, le faisceau électronique émis a une longueur d onde de 0,07 nm. 24

3 A la pointe de l instrumentation L émission électronique à partir du dernier atome de cette nanoprotrusion reflètera la structure électronique associée à un objet de dimension atomique, et en particulier son caractère «discret». De ce fait, les électrons émis par la nanopointe ont une distribution en énergie réduite à 0,1 ev, trois fois moins que pour une pointe conventionnelle. La nanopointe allie une dimension monoatomique de source avec une émission électronique très monochromatique, la meilleure parmi les cathodes existantes. La cohérence des électrons émis peut être estimée par l observation de franges d interférence de Fresnel obtenues par l interaction entre le faisceau électronique émis et un objet. La figure 2 représente l image d un trou de 10 nm de diamètre éclairé par un faisceau d électrons émis par une nanopointe. L image représente le bord du trou avec à l intérieur des franges d interférence de Fresnel. La netteté et le nombre de ces franges permettent d estimer la cohérence et de remonter à la dimension de la source d émission qui, dans cet exemple, est celle d un seul atome. Avec la nanopointe, on dispose d une source ponctuelle de dimension atomique. Il est alors possible de réaliser un microscope électronique à projection (figure 3), qui est fondé sur le concept de base d un microscope traditionnel. Dans cette Figure 2 - Franges de diffraction de Fresnel obtenues expérimentalement avec une nanopointe et un trou de 10 nm de diamètre. Figure 3 - Schéma de principe d un microscope à projection de Fresnel. Le grandissement de l image est G = D/d. configuration très simple, le grandissement de l image est égal, en première approximation, au rapport entre les distances source-écran D et source-objet d. Grâce à l utilisation de moteurs piézoélectriques qui permettent de contrôler la distance entre la nanopointe et l objet avec une précision du nm, le microscope à projection permet d obtenir, sans lentille électrostatique ou magnétique, des grandissements de plus d un million. Il suffit pour cela d approcher l objet à une distance d d environ 0,1 µm de la nanopointe pour que l image projetée sur un écran situé à D = 10 cm de cette source ponctuelle soit agrandie un million de fois. Sachant que la résolution spatiale de l image est définie, en première approximation, par la dimension de la source, et qu avec une nanopointe elle est limitée à un seul atome, ce microscope possède une résolution de l ordre d un nm pour une tension de travail comprise entre 50 et 500 volts. Comparativement aux microscopes électroniques conventionnels qui demandent une tension de ou volts pour obtenir de telles résolutions, l observation par le microscope à projection de Fresnel est beaucoup moins agressive. L observation d une seule fibre d ADN suspendue en travers d un trou de carbone est alors aisée comme le montre la figure 4(a). L image obtenue représente une figure de diffraction de Fresnel qui rend compte de la périodicité nanométrique de la structure le long de la fibre. En effet, les images de projection obtenues représentent, en première approximation, l ombre projetée de l objet entourée de franges de diffraction de Fresnel dues à la cohérence du faisceau électronique émis par la nanopointe. Ces franges d interférence sont bien visibles car la longueur d onde λ associée à ce faisceau, de l ordre de 0,1 nm (encadré), est comparable aux dimensions de l objet éclairé. Les images de projection obtenues sont des hologrammes qui fournissent des renseignements a. Fibre d ADN b. Fibre de PMMA c. Nanocristal d oxyde de fer Figure 4 - Quelques exemples d observations d objets d amplitude et de phase par microscopie à projection de Fresnel. 25

4 non seulement sur l amplitude de l onde associée au signal mais aussi sur sa phase. Cela permet d espérer une visualisation à trois dimensions d objets nanométriques, tels que des molécules organiques ou biologiques. Un autre intérêt du microscope à projection de Fresnel réside dans sa capacité à visualiser, en même temps, des objets d amplitude et les objets de phase que sont les champs électriques et magnétiques Grâce aux figures d interférence, il permet de localiser, avec une résolution spatiale de l ordre du nm, la présence de champs locaux, électriques et/ou magnétiques sur un objet. Dans l exemple de la figure 4(b), l observation d une fibre de polymère PMMA indique la présence d un champ électrique localisé au niveau d une connexion (située au milieu de la photo), par la présence de figures locales de diffraction. Dans un autre exemple d observation avec un nanocristal ferromagnétique (figure 4c), l image d interférence de Fresnel indique aussi clairement la présence de champs magnétiques localisés aux deux coins. De tels hologrammes ouvrent la possibilité d une analyse nanométrique et en trois dimensions de ces champs locaux. LES CATHODES PLANAIRES : UN GRAND PAS VERS DES APPLICATIONS INDUSTRIELLES Un tout autre domaine d utilisation des cathodes froides concerne les applications industrielles nécessitant des sources d électrons dans des structures miniaturisées. Ces applications sont regroupées sous la dénomination de «microélectronique à vide» et ont été initiées par Shoulder en 1961 aux États-Unis. Cette technologie, fondée sur les propriétés d un transport balistique des électrons dans le vide, a été malheureusement introduite au moment même où le développement des composants solides de la microélectronique était à son apogée. Son intérêt n a pu être perçu que tout récemment, vers les années 80, quand les limites intrinsèques du transport électronique dans la matière ont été atteintes, et que la fabrication de cathodes planaires a pu être maîtrisée avec l utilisation de pointes de type Spindt. Dans le cadre de l évolution ou de la révolution industrielle actuelle associée à l avènement des nanotechnologies, les sources d électrons ne possèdent pas l impact médiatique qu ont les moteurs moléculaires ou les structures atomiques artificielles. Elles restent néanmoins pour beaucoup d applications industrielles futures, un verrou dont la disparition permettrait d importantes percées technologiques dans des domaines aussi variés que les radars et les moteurs pour micro-satellites, en passant par les écrans plats. Les principales caractéristiques requises pour ces cathodes à applications industrielles sont : * d être des cathodes froides, c està-dire fonctionnant à la température ambiante ; * d avoir une possibilité de modulation rapide du courant d émission ; * de nécessiter uniquement de faibles potentiels d extraction ; * de délivrer un faisceau électronique à forte brillance, et d avoir une émission stable même dans des conditions de vide médiocre ; * de posséder une durée de vie importante et d avoir des conditions de fonctionnement reproductibles ; * enfin, de mettre en œuvre des processus de fabrication compatibles avec une fabrication en grande série et une grande surface émissive. En d autres termes, le processus de fabrication doit être fondé essentiellement sur une technologie planaire. Les cathodes de type Spindt sont les premières cathodes à être utilisées pour la microélectronique à vide. Ce sont des micropointes intégrées avec leurs électrodes d extraction. Elles nécessitent la microfabrication d une structure métallique en trois dimensions : une micropointe est située au centre d une ouverture micrométrique qui forme l électrode d extraction. Leur coût de fabrication constitue actuellement un obstacle important pour leur développement à grande échelle, par exemple pour une production en grande série d écrans plats de taille importante. En outre, leur émission électronique est extrêmement sensible à la géométrie des pointes ainsi qu à une adsorption locale, avec pour conséquence une durée de vie et une uniformité d émission encore difficiles à maîtriser. Comme alternative aux micropointes de Spindt, de nouvelles cathodes froides utilisent les propriétés émissives de nanotubes de carbone. L obtention d une émission électronique uniforme à partir de ces nanotubes reste encore problématique, bien que des progrès importants aient été réalisés récemment. Pour pallier ces difficultés, trois différents types de cathodes froides planaires, reposant sur un nouveau paradigme, ont été proposés par le Naval Research Labs (NRL, États- Unis, 1996), par l université de Californie Santa Barbara (UCSB, États- Unis, 1998) et par l université de Lyon 1-CNRS (UCBL, 2000). Dans ces trois nouvelles approches, on utilise les propriétés électroniques du solide sous-jacent pour abaisser la barrière de potentiel de surface. Ce contrôle est réalisé soit par le dépôt d une multi-couche à affinité électronique progressive (NRL), soit par une couche mince piézoélectrique (UCSB), soit encore par la création d une charge d espace importante dans un film superficiel ultra-mince (UCBL). On minimise de ce fait l influence de l état de la surface sur l émission électronique, ce qui permet d obtenir un courant stable dans un vide médiocre. Ces propositions tranchent avec toutes les approches 26

5 A la pointe de l instrumentation Figure 5 - Schéma de principe montrant la structure d une cathode planaire SSE. Figure 6 - Évolution de la structure de bande indiquant le mécanisme d émission en deux étapes caractéristique d une cathode planaire SSE. conventionnelles qui utilisaient uniquement les propriétés de surface (adsorption, courbure locale, etc.) pour contrôler le travail de sortie. La nouvelle cathode proposée à Lyon, représentée sur la figure 5, est nommée «solid-state field-controlled emitter» (SSE). Elle est composée essentiellement d un film ultra-mince, de quelques nanomètres, d un semiconducteur à large bande interdite, comme le TiO 2, déposé sur un métal servant de réservoir à électrons. Les électrons sont émis par un processus en deux étapes (figure 6), que nous pouvons comparer aux deux mécanismes présentés dans l encadré : * la barrière de potentiel de la surface est d abord abaissée jusqu à une valeur inférieure à 0,5 ev entre le niveau de Fermi et le haut de la barrière, par l injection d une charge d espace électronique importante dans la couche de TiO 2 à travers la jonction Schottky suivie d une répartition des charges ; * l émission électronique résulte, dans un deuxième temps, de la déformation et de l abaissement progressifs de la barrière dus à l augmentation du champ électrique appliqué. On induit initialement une émission électronique Figure 7 - Émission électronique confinée audessus d une cathode SSE structurée en une bande de 100 µm de largeur. Figure 8 - Distribution en énergie des électrons émis par une cathode SSE. La valeur I 0 correspond à la plus petite valeur de courant mesurable. par un mécanisme tunnel puis une émission de type thermoélectronique à partir de la valeur de F pour laquelle la hauteur de la barrière devient suffisamment faible pour que des électrons à 300 K puissent la franchir. Dans ce dernier cas, la surface de TiO 2 possède une affinité électronique faible ou même négative. La figure 7 représente le courant mesuré par balayage d une sonde au-dessus d une bande de TiO 2 de 100 µm de large et de 5 nm d épaisseur. Elle indique que l émission électronique est bien confinée dans la zone de dépôt de la couche de TiO 2 et qu elle est relativement uniforme sur toute la surface de cette bande. La forme du spectre de distribution en énergie des électrons émis donne, en général, une très bonne indication sur le mécanisme d émission. Ainsi, l allure des spectres des cathodes SSE et leur évolution (figure 8) indiquent une émission majoritairement par effet de champ, au tout début de l émission quand les champs appliqués sont très faibles. Puis, au fur et à mesure que F augmente, l élargissement du spectre vers les hautes énergies est dû à un accroissement de la contribution des électrons thermoélectroniques. De multiples mesures expérimentales, et en particulier les caractéristiques courant-tension, confirment 27

6 cette évolution d un mécanisme majoritairement par émission de champ vers un mécanisme mixte, émission de champ et émission thermoélectronique, en fonction de l augmentation du champ appliqué. Ce modèle d émission est également confirmé par une approche numérique utilisant des méthodes ab initio pour calculer le transport électronique à travers une cathode SSE. Comparativement aux cathodes classiques, en émission de champ et thermoélectroniques, le point fort des cathodes SSE réside dans la stabilité de leur émission même dans un vide médiocre pouvant atteindre 10 4 Torr. Cette stabilité de l émission électronique dans un vide très proche des environnements industriels est liée d une part aux propriétés de faible adsorption de la surface de TiO 2 et, d autre part, au mécanisme d émission dans lequel la barrière de surface est contrôlée essentiellement par les propriétés électroniques de la couche sous-jacente. Ces deux caractéristiques minimisent le rôle de l adsorption sur la stabilité de l émission, contrairement aux cathodes froides conventionnelles. CONCLUSIONS Les desiderata exprimés par les fabricants de l industrie électronique vont vers une microscopie électronique basse tension ( 100 V) et de résolution nanométrique pour l analyse et le contrôle non destructif des futurs composants de la nanoélectronique. Pour pouvoir pratiquer ces analyses en ligne, ces microscopes doivent, en outre, être miniaturisés au sein d une structure en réseau matriciel massivement parallèle. Il est possible d envisager, dans ce cadre, une nouvelle famille de microscopes électroniques miniaturisés, à partir de l utilisation de nanopointes, et qui exploitera les propriétés liées à la cohérence de ces sources. Une nanopointe, fabriquée par exemple avec une technologie SSE, intégrée dans une structure de microcanons avec son électronique enfouie, permettrait d implanter sur un «wafer» de 30 cm de diamètre une matrice de plus de microscopes en parallèle de résolution nanométrique pour des tensions de travail d une centaine de volts. D ores et déjà, les cathodes planaires SSE actuelles, avec leurs caractéristiques d émission et leurs structures en couches ultra-minces, offrent des perspectives industrielles immédiates. Elle peuvent être obtenues soit par pulvérisation cathodique, soit par des techniques de dépôt sol-gel. Elles ont des propriétés d émission compatibles avec un environnement agressif, et la simplicité de leur structure permet d imaginer une fabrication industrielle à grande échelle. Elles apparaissent dès lors comme un très bon candidat pour de multiples applications dans le domaine de la microélectronique à vide. POUR EN SAVOIR PLUS Pointes monoatomiques : Vu Thien Binh, Journal of Microscopy 151, , Vu Thien Binh, Garcia (N) et Purcell (S.T.), Adv. in Imaging and Electron Physics, 95, , 1996, Acad. Press, N.Y., USA. Cathodes SSE : Vu Thien Binh et Adessi (Ch.), Phys. Rev. Letters, 85, 864, Vu Thien Binh, Dupin (J.P.), Thevenard (P.), Purcell (S.T.) et Semet (V.), J. Vac. Sci. Technol. B 18(2), 956, Vu Thien Binh, Appl. Phys. Letters 78, 2999, Cathodes en nanotubes de carbone : Semet (V.), Vu Thien Binh, Vincent (P.), Guillot (D.), Teo (K.B.K.), Chhowalla (M.), Amaratunga (G.A.J.), Milne (W.I.), Legagneux (P.) et Pribat (D.) Appl. Phys. Letters, 81, , Article proposé par : Vu Thien Binh, tél , vuthien@dpm.univ-lyon1.fr et J.P. Dupin, D. Guillot, C. Journet, S.T. Purcell, V. Semet, P. Thévenard, P. Vincent. 28

DIFFRACTion des ondes

DIFFRACTion des ondes DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

Parrainage par Monsieur Philippe PAREIGE de notre classe, presentation des nanotechnologies.

Parrainage par Monsieur Philippe PAREIGE de notre classe, presentation des nanotechnologies. LUDIVINE TASSERY 1ere S 5 Parrainage par Monsieur Philippe PAREIGE de notre classe, presentation des nanotechnologies. Lors de la seconde visite, Monsieur PAREIGE, nous a parlé des nanotechnologies et

Plus en détail

Polissage des Miroirs d Advanced Virgo : un nouveau défi. Les solutions envisagées

Polissage des Miroirs d Advanced Virgo : un nouveau défi. Les solutions envisagées Polissage des Miroirs d Advanced Virgo : un nouveau défi Les solutions envisagées Laurent PINARD Responsable Technique Laboratoire des Matériaux Avancés - Lyon 1 Plan de l exposé Introduction Virgo, les

Plus en détail

Semi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29

Semi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29 Expérience n 29 Semi-conducteurs Description Le but de cette expérience est la mesure de l énergie d activation intrinsèque de différents échantillons semiconducteurs. 1 Montage expérimental Liste du matériel

Plus en détail

Capacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS)

Capacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS) apacité Métal-solant-Semiconducteur (MS) 1-onstitution Une structure Métal-solant-Semiconducteur (MS) est constituée d'un empilement de trois couches : un substrat semiconducteur sur lequel on a déposé

Plus en détail

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Document du professeur 1/7 Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS Physique Chimie SPECTRES D ÉMISSION ET D ABSORPTION Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Les étoiles : l analyse de la lumière provenant

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE 2008 - Partie D. TITRE : Comment s affranchir de la limite de la diffraction en microscopie optique?

ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE 2008 - Partie D. TITRE : Comment s affranchir de la limite de la diffraction en microscopie optique? ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE 2008 - Partie D TITRE : Comment s affranchir de la limite de la diffraction en microscopie optique? Temps de préparation :...2 h 15 minutes Temps de présentation devant le jury

Plus en détail

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE OBJECTIFS : - Distinguer un spectre d émission d un spectre d absorption. - Reconnaître et interpréter un spectre d émission d origine thermique - Savoir qu un

Plus en détail

Les rayons X. Olivier Ernst

Les rayons X. Olivier Ernst Les rayons X Olivier Ernst Lille La physique pour les nuls 1 Une onde est caractérisée par : Sa fréquence F en Hertz (Hz) : nombre de cycle par seconde Sa longueur λ : distance entre 2 maximum Sa vitesse

Plus en détail

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures DS SCIENCES PHYSIQUES MATHSPÉ calculatrice: autorisée durée: 4 heures Sujet Approche d'un projecteur de diapositives...2 I.Questions préliminaires...2 A.Lentille divergente...2 B.Lentille convergente et

Plus en détail

Circuits intégrés micro-ondes

Circuits intégrés micro-ondes Chapitre 7 Circuits intégrés micro-ondes Ce chapitre sert d introduction aux circuits intégrés micro-ondes. On y présentera les éléments de base (résistance, capacitance, inductance), ainsi que les transistors

Plus en détail

Procédés plasmas à faisceau d ions. P.Y. Tessier

Procédés plasmas à faisceau d ions. P.Y. Tessier Procédés plasmas à faisceau d ions P.Y. Tessier Institut des Matériaux Jean Rouxel, CNRS Groupe des plasmas et des couches minces Université de Nantes Plan Introduction Gravure par faisceau d ions Dépôt

Plus en détail

APPLICATIONS DE L'IMPLANTATION IONIQUE POUR LE BIOMEDICAL

APPLICATIONS DE L'IMPLANTATION IONIQUE POUR LE BIOMEDICAL Ion Beam Services ZI Peynier / Rousset Rue G. Imbert Prolongée 13790 Peynier, France Tel. : +33 4 42 53 89 53 Fax : + 33 4 42 53 89 59 Email : frank.torregrosa@ion-beam-services.fr APPLICATIONS DE L'IMPLANTATION

Plus en détail

PRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE

PRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE PRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE Un microscope confocal est un système pour lequel l'illumination et la détection sont limités à un même volume de taille réduite (1). L'image confocale (ou coupe optique)

Plus en détail

Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800

Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800 Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800 Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800 Double faisceau avec optiques parfaitement stables. Bande passante 1,5 nm. Logiciel de navigation Jenway Flight

Plus en détail

LAMPES FLUORESCENTES BASSE CONSOMMATION A CATHODE FROIDE CCFL

LAMPES FLUORESCENTES BASSE CONSOMMATION A CATHODE FROIDE CCFL LAMPES FLUORESCENTES BASSE CONSOMMATION A CATHODE FROIDE CCFL Economisons notre énergie et sauvons la planète Présentation générale 2013 PRESENTATION I. Principes de fonctionnement d une ampoule basse

Plus en détail

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere Module d Electricité 2 ème partie : Electrostatique Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere 1 Introduction Principaux constituants de la matière : - protons : charge

Plus en détail

Caractérisations des nanomatériaux par microscopies électroniques

Caractérisations des nanomatériaux par microscopies électroniques Caractérisations des nanomatériaux par microscopies électroniques Nicolas Menguy Institut de Minéralogie et Physique des Milieux Condensés Plan Partie 1 - Le microscope électronique en transmission (M.E.T.)

Plus en détail

Où sont-elles? Presque partout

Où sont-elles? Presque partout Les puces Vision historique Fabrication Les circuits numériques Les microprocesseurs Les cartes à puces Les puces d identification Controverses Questions Les puces Où sont-elles? Presque partout Où ne

Plus en détail

CHAPITRE IX : Les appareils de mesures électriques

CHAPITRE IX : Les appareils de mesures électriques CHAPITRE IX : Les appareils de mesures électriques IX. 1 L'appareil de mesure qui permet de mesurer la différence de potentiel entre deux points d'un circuit est un voltmètre, celui qui mesure le courant

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau PHYSIQUE-CHIMIE L absorption des radiations lumineuses par la matière dans le domaine s étendant du proche ultraviolet au très proche infrarouge a beaucoup d applications en analyse chimique quantitative

Plus en détail

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE ÉVAPORATION SOUS VIDE 1 I SOMMAIRE I Sommaire... 2 II Évaporation sous vide... 3 III Description de l installation... 5 IV Travail pratique... 6 But du travail... 6 Principe... 6 Matériel... 6 Méthodes...

Plus en détail

Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation

Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation URSI-France Journées scientifiques 26/27 mars 2013 Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation All Dielectric Superstrate to Control the Half-Power-BeamWidth

Plus en détail

Élaboration et caractérisation de cellules photovoltaïques de troisième génération à colorant (DSSC)

Élaboration et caractérisation de cellules photovoltaïques de troisième génération à colorant (DSSC) Faculté Polytechnique Élaboration et caractérisation de cellules photovoltaïques de troisième génération à colorant (DSSC) Prof. André DECROLY Dr Abdoul Fatah KANTA andre.decroly@umons.ac.be Service de

Plus en détail

LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 2012 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND

LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 2012 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 0 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND SERGE HAROCHE DAVID WINELAND Le physicien français Serge Haroche, professeur

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

TEMPÉRATURE DE SURFACE D'UNE ÉTOILE

TEMPÉRATURE DE SURFACE D'UNE ÉTOILE TEMPÉRATURE DE SURFACE D'UNE ÉTOILE Compétences mises en jeu durant l'activité : Compétences générales : Etre autonome S'impliquer Elaborer et réaliser un protocole expérimental en toute sécurité Compétence(s)

Plus en détail

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique Exercice 1 1. a) Un mobile peut-il avoir une accélération non nulle à un instant où sa vitesse est nulle? donner un exemple illustrant la réponse. b) Un mobile peut-il avoir une accélération de direction

Plus en détail

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) BAC S 2011 LIBAN http://labolycee.org EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) Les parties A et B sont indépendantes. A : Étude du fonctionnement d un spectrophotomètre

Plus en détail

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert DISQUE DUR Le sujet est composé de 8 pages et d une feuille format A3 de dessins de détails, la réponse à toutes les questions sera rédigée sur les feuilles de réponses jointes au sujet. Toutes les questions

Plus en détail

Microscopie de fluorescence Etat de l art

Microscopie de fluorescence Etat de l art Etat de l art Bibliométrie (Web of sciences) CLSM GFP & TPE EPI-FLUORESCENCE 1 Fluorescence Diagramme de JABLONSKI S2 S1 10-12 s Excitation Eex Eem 10-9 s Émission Courtoisie de C. Spriet

Plus en détail

Sophie Guézo Alexandra Junay

Sophie Guézo Alexandra Junay Sophie Guézo Alexandra Junay sophie.guezo@univ-rennes1.fr alexandra.junay@univ-rennes1.fr Unité Mixte de Recherche (UMR) Université Rennes I et CNRS Physique moléculaire Matière molle Matériaux Nanosciences

Plus en détail

La spectrophotométrie

La spectrophotométrie Chapitre 2 Document de cours La spectrophotométrie 1 Comment interpréter la couleur d une solution? 1.1 Décomposition de la lumière blanche En 1666, Isaac Newton réalise une expérience cruciale sur la

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Séquence 9 Consignes de travail Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Travaillez les cours d application de physique. Travaillez les exercices

Plus en détail

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE Séminaire de Xavier GARBET pour le FIP 06/01/2009 Anthony Perret Michel Woné «La production d'énergie par fusion thermonucléaire contrôlée est un des grands défis scientifiques

Plus en détail

On peut être «lourd» et agile!

On peut être «lourd» et agile! éditorial Traitements & Matériaux 412 Octobre - Novembre 2011 3 On peut être «lourd» et agile! La métallurgie est considérée comme une industrie «lourde», les traitements thermiques comme de «vieux» procédés,

Plus en détail

Les moyens d observations en astronomie & astrophysique

Les moyens d observations en astronomie & astrophysique Les moyens d observations en astronomie & astrophysique Unité d Enseignement Libre Université de Nice- Sophia Antipolis F. Millour PAGE WEB DU COURS : www.oca.eu/fmillour cf le cours de Pierre Léna : «L

Plus en détail

Figure 1 : Diagramme énergétique de la photo émission. E B = hν - E C

Figure 1 : Diagramme énergétique de la photo émission. E B = hν - E C ANALYSE XPS (ESCA) I - Principe La spectroscopie XPS (X-Ray Photoelectron Spectroscopy) ou ESCA (Electron Spectroscopy for Chemical Analysis) est basée sur la photo émission. Lors de l'irradiation par

Plus en détail

Caractérisations des nanomatériaux par microscopies électroniques

Caractérisations des nanomatériaux par microscopies électroniques GDR Verres GDR 3338 Caractérisations des nanomatériaux par microscopies électroniques Nicolas Menguy Institut de Minéralogie et Physique des Milieux Condensés Plan Partie 1 - Le microscope électronique

Plus en détail

Correction ex feuille Etoiles-Spectres.

Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Exercice n 1 1 )Signification UV et IR UV : Ultraviolet (λ < 400 nm) IR : Infrarouge (λ > 800 nm) 2 )Domaines des longueurs d onde UV : 10 nm < λ < 400 nm IR : 800

Plus en détail

Un spectromètre à fibre plus précis, plus résistant, plus pratique Concept et logiciel innovants

Un spectromètre à fibre plus précis, plus résistant, plus pratique Concept et logiciel innovants & INNOVATION 2014 NO DRIVER! Logiciel embarqué Un spectromètre à fibre plus précis, plus résistant, plus pratique Concept et logiciel innovants contact@ovio-optics.com www.ovio-optics.com Spectromètre

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

RDP : Voir ou conduire

RDP : Voir ou conduire 1S Thème : Observer RDP : Voir ou conduire DESCRIPTIF DE SUJET DESTINE AU PROFESSEUR Objectif Compétences exigibles du B.O. Initier les élèves de première S à la démarche de résolution de problème telle

Plus en détail

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier 2012 14 h à 16 h

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier 2012 14 h à 16 h ANNEE UNIVERSITAIRE 2011-2012 DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE Examen du Tronc Commun sous forme de QCM Janvier 2012 14 h à 16 h Les modalités de contrôle se dérouleront cette année sous forme

Plus en détail

MESURE DE LA TEMPERATURE

MESURE DE LA TEMPERATURE 145 T2 MESURE DE LA TEMPERATURE I. INTRODUCTION Dans la majorité des phénomènes physiques, la température joue un rôle prépondérant. Pour la mesurer, les moyens les plus couramment utilisés sont : les

Plus en détail

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE Table des matières 1 Introduction : 2 2 Comment obtenir un spectre? : 2 2.1 Étaller la lumière :...................................... 2 2.2 Quelques montages possibles

Plus en détail

PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS

PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS Matériel : Un GBF Un haut-parleur Un microphone avec adaptateur fiche banane Une DEL Une résistance

Plus en détail

Electron S.R.L. - MERLINO - MILAN ITALIE Tel (++ 39 02) 90659200 Fax 90659180 Web www.electron.it, e-mail electron@electron.it

Electron S.R.L. - MERLINO - MILAN ITALIE Tel (++ 39 02) 90659200 Fax 90659180 Web www.electron.it, e-mail electron@electron.it Electron S.R.L. Design Production & Trading of Educational Equipment B3510--II APPLIICATIIONS DE TRANSDUCTEURS A ULTRASONS MANUEL D IINSTRUCTIIONS POUR L ETUDIIANT Electron S.R.L. - MERLINO - MILAN ITALIE

Plus en détail

TP n 1: Initiation au laboratoire

TP n 1: Initiation au laboratoire Centre Universitaire d El-Tarf Institut des Sciences Agronomiques 3 ème année Contrôle de Qualité en Agroalimentaire TP n 1: Initiation au laboratoire Introduction L analyse de la matière vivante au laboratoire

Plus en détail

Etude des nanofils en trois dimensions et à l échelle atomique par sonde atomique tomographique.

Etude des nanofils en trois dimensions et à l échelle atomique par sonde atomique tomographique. Etude des nanofils en trois dimensions et à l échelle atomique par sonde atomique tomographique. Mike El Kousseifi K. Hoummada, F. Panciera, D. Mangelinck IM2NP, Aix Marseille Université-CNRS, Faculté

Plus en détail

Contribution des faisceaux d ions à l élaboration de dispositifs pour l électronique souple

Contribution des faisceaux d ions à l élaboration de dispositifs pour l électronique souple Comité National Français de Radioélectricité Scientifique Section française de l Union Radio Scientifique Internationale Siège social : Académie des Sciences, Quai de Conti Paris Journées scientifiques

Plus en détail

Présentation du programme. de physique-chimie. de Terminale S. applicable en septembre 2012

Présentation du programme. de physique-chimie. de Terminale S. applicable en septembre 2012 Présentation du programme de physique-chimie de Terminale S applicable en septembre 2012 Nicolas Coppens nicolas.coppens@iufm.unistra.fr Comme en Seconde et en Première, le programme mélange la physique

Plus en détail

PMI-MASTER Smart. PMI portatif. Le premier spectromètre par émission optique ARC / SPARK réellement portable

PMI-MASTER Smart. PMI portatif. Le premier spectromètre par émission optique ARC / SPARK réellement portable PMI portatif PMIP Le premier spectromètre par émission optique ARC / SPARK réellement portable ORTABI Trois possibilités de transport...... pour répondre à vos besoins Portabilité et commodité Grâce à

Plus en détail

Origine du courant électrique Constitution d un atome

Origine du courant électrique Constitution d un atome Origine du courant électrique Constitution d un atome Electron - Neutron ORIGINE DU COURANT Proton + ELECTRIQUE MATERIAUX CONDUCTEURS Électrons libres CORPS ISOLANTS ET CORPS CONDUCTEURS L électricité

Plus en détail

Normes CE Equipements de Protection Individuelle

Normes CE Equipements de Protection Individuelle E. P. I D O C U M E N T D I N F O R M A T I O N Normes CE Equipements de Protection Individuelle Normes CE EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE Définitions : E.P.I : Tout dispositif ou moyen destiné

Plus en détail

3. Artefacts permettant la mesure indirecte du débit

3. Artefacts permettant la mesure indirecte du débit P-14V1 MÉTHODE DE MESURE DU DÉBIT D UN EFFLUENT INDUSTRIEL EN CANALISATIONS OUVERTES OU NON EN CHARGE 1. Domaine d application Cette méthode réglemente la mesure du débit d un effluent industriel en canalisations

Plus en détail

De la micro à la nano-électronique

De la micro à la nano-électronique De la micro à la nano-électronique Christian Ngô ECRIN LT M ngo@ecrin.asso.fr LE PUCE MICR-ELECTRNIQUE AU QUTIDIEN Cafetière électrique 1 puce 10 000 T Pèse personne 1 puce 10 000 T Télévision 10 puces

Plus en détail

Le monde nano et ses perspectives très prometteuses.

Le monde nano et ses perspectives très prometteuses. Le monde nano et ses perspectives très prometteuses. I/ Présentation du monde nano. Vidéo «Science Suisse : Christian Schönenberger, nano-physicien», 12 min. «Christian Schönenberger conduit le Swiss Nanoscience

Plus en détail

TP Détection d intrusion Sommaire

TP Détection d intrusion Sommaire TP Détection d intrusion Sommaire Détection d intrusion : fiche professeur... 2 Capteur à infra-rouge et chaîne de mesure... 4 Correction... 14 1 Détection d intrusion : fiche professeur L'activité proposée

Plus en détail

Caractéristiques des ondes

Caractéristiques des ondes Caractéristiques des ondes Chapitre Activités 1 Ondes progressives à une dimension (p 38) A Analyse qualitative d une onde b Fin de la Début de la 1 L onde est progressive puisque la perturbation se déplace

Plus en détail

PHYSIQUE 2 - Épreuve écrite

PHYSIQUE 2 - Épreuve écrite PHYSIQUE - Épreuve écrite WARIN André I. Remarques générales Le sujet de physique de la session 010 comprenait une partie A sur l optique et une partie B sur l électromagnétisme. - La partie A, à caractère

Plus en détail

Mesures de PAR. Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse

Mesures de PAR. Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse Le rayonnement lumineux joue un rôle critique dans le processus biologique et chimique de la vie sur terre. Il intervient notamment dans sur les

Plus en détail

Recommandations pour le contrôle par méthode électrique des défauts des revêtements organiques appliqués sur acier en usine ou sur site de pose

Recommandations pour le contrôle par méthode électrique des défauts des revêtements organiques appliqués sur acier en usine ou sur site de pose RECOMMANDATION PCRA 003 Octobre 2003 Rev.0 Commission Protection Cathodique et Revêtements Associés Recommandations pour le contrôle par méthode électrique des défauts des revêtements organiques appliqués

Plus en détail

Q6 : Comment calcule t-on l intensité sonore à partir du niveau d intensité?

Q6 : Comment calcule t-on l intensité sonore à partir du niveau d intensité? EXERCICE 1 : QUESTION DE COURS Q1 : Qu est ce qu une onde progressive? Q2 : Qu est ce qu une onde mécanique? Q3 : Qu elle est la condition pour qu une onde soit diffractée? Q4 : Quelles sont les différentes

Plus en détail

Technologie des contacteurs gaz liquide : cas des colonnes à plateaux et à garnissage. M. Prévost

Technologie des contacteurs gaz liquide : cas des colonnes à plateaux et à garnissage. M. Prévost Technologie des contacteurs gaz liquide : cas des colonnes à plateaux et à garnissage M. Prévost Version V2/ nov 2006 Structure du cours Partie 1 : Introduction Partie 2 : Mise en contact de Gaz et de

Plus en détail

Champ électromagnétique?

Champ électromagnétique? Qu est-ce qu un Champ électromagnétique? Alain Azoulay Consultant, www.radiocem.com 3 décembre 2013. 1 Définition trouvée à l article 2 de la Directive «champs électromagnétiques» : des champs électriques

Plus en détail

Laboratoire de Photophysique et de Photochimie Supra- et Macromoléculaires (UMR 8531)

Laboratoire de Photophysique et de Photochimie Supra- et Macromoléculaires (UMR 8531) Unité Mixte du CNRS (UMR8531) Institut de Chimie Directeur : Keitaro NAKATANI (PU ENS Cachan) Courrier électronique : nakatani@ppsm.ens-cachan.fr http://www.ppsm.ens-cachan.fr Problématique générale :

Plus en détail

L énergie sous toutes ses formes : définitions

L énergie sous toutes ses formes : définitions L énergie sous toutes ses formes : définitions primaire, énergie secondaire, utile ou finale. Quelles sont les formes et les déclinaisons de l énergie? D après le dictionnaire de l Académie française,

Plus en détail

Introduction au maillage pour le calcul scientifique

Introduction au maillage pour le calcul scientifique Introduction au maillage pour le calcul scientifique CEA DAM Île-de-France, Bruyères-le-Châtel franck.ledoux@cea.fr Présentation adaptée du tutorial de Steve Owen, Sandia National Laboratories, Albuquerque,

Plus en détail

Les interférences lumineuses

Les interférences lumineuses Les interférences lumineuses Intérêt de l étude des interférences et de la diffraction : Les interférences sont utiles pour la métrologie, la spectrométrie par transformée de Fourier (largeur de raie),

Plus en détail

Microscopies Électroniques

Microscopies Électroniques Microscopies Électroniques M2 Microscopie Électronique en Transmission Diffraction Nicolas Menguy Institut de Minéralogie et Physique des Milieux Condensés Plan Le microscope électronique en transmission

Plus en détail

- I - Fonctionnement d'un détecteur γ de scintillation

- I - Fonctionnement d'un détecteur γ de scintillation U t i l i s a t i o n d u n s c i n t i l l a t e u r N a I M e s u r e d e c o e ffi c i e n t s d a t t é n u a t i o n Objectifs : Le but de ce TP est d étudier les performances d un scintillateur pour

Plus en détail

GELE5222 Chapitre 9 : Antennes microruban

GELE5222 Chapitre 9 : Antennes microruban GELE5222 Chapitre 9 : Antennes microruban Gabriel Cormier, Ph.D., ing. Université de Moncton Hiver 2012 Gabriel Cormier (UdeM) GELE5222 Chapitre 9 Hiver 2012 1 / 51 Introduction Gabriel Cormier (UdeM)

Plus en détail

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre

Plus en détail

LE CETIME votre partenaire pour le progrès et l innovation:

LE CETIME votre partenaire pour le progrès et l innovation: 1 www.cetime.ind.tn LE CETIME votre partenaire pour le progrès et l innovation: met à votre disposition des compétences et des moyens techniques pour vous assister dans vos démarches d innovation et d

Plus en détail

M1 - MP057. Microscopie Électronique en Transmission Diffraction Imagerie

M1 - MP057. Microscopie Électronique en Transmission Diffraction Imagerie M1 - MP057 Microscopie Électronique en Transmission Diffraction Imagerie Nicolas Menguy Institut de Minéralogie et Physique des Milieux Condensés Plan Le microscope électronique en transmission : - colonne,

Plus en détail

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance

Plus en détail

Rayonnements dans l univers

Rayonnements dans l univers Terminale S Rayonnements dans l univers Notions et contenu Rayonnements dans l Univers Absorption de rayonnements par l atmosphère terrestre. Etude de documents Compétences exigibles Extraire et exploiter

Plus en détail

a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov

a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov V. Les réactions r thermonucléaires 1. Principes a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov 2. Taux de réactions r thermonucléaires a. Les sections

Plus en détail

Le libre parcours moyen des électrons de conductibilité. des électrons photoélectriques mesuré au moyen de la méthode des couches minces. J. Phys.

Le libre parcours moyen des électrons de conductibilité. des électrons photoélectriques mesuré au moyen de la méthode des couches minces. J. Phys. Le libre parcours moyen des électrons de conductibilité et des électrons photoélectriques mesuré au moyen de la méthode des couches minces H. Mayer, R. Nossek, H. Thomas To cite this version: H. Mayer,

Plus en détail

une centrale ou organe de commande des détecteurs des dispositifs de signalisation d alarme (sirène, alarme lumineuse)

une centrale ou organe de commande des détecteurs des dispositifs de signalisation d alarme (sirène, alarme lumineuse) L ANTI-INTRUSION Comment assurer la sécurité des biens et des personnes? Définitions La détection intrusion a pour finalité principale la détection de personnes qui forcent ou tentent de forcer les protections

Plus en détail

III.2 SPECTROPHOTOMÈTRES

III.2 SPECTROPHOTOMÈTRES instrumentation III.2 SPECTROPHOTOMÈTRES Spectrophotomètres UV/visibles 2 à 4 Spectrophotomètres visibles 5 à 7 0100100100100100011100110100100100100100 110100100100100100 011100110100100100100100 00100100100100011100110100100100100100

Plus en détail

Le polissage par laser

Le polissage par laser B U L L E T I N T E C H N I Q U E N 4 1 B U L L E T I N T E C H N I Q U E N 4 1 Le polissage par laser Contexte Un traitement de surface est généralement réalisé dans le but d améliorer les caractéristiques

Plus en détail

Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE. par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ

Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE. par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ Les propriétés mécaniques des métaux et alliages sont d un grand intérêt puisqu elles conditionnent

Plus en détail

Par Christophe Sireix / Prothésiste Dentaire

Par Christophe Sireix / Prothésiste Dentaire ADJOINTE CAD/CAM Par Christophe Sireix / Prothésiste Dentaire 16 Tech. Dent. N 342-06/15 L ASIGA pro075 Une mini imprimante très précise L imprimante ASIGA pro075 utilisée dans notre centre est une machine

Plus en détail

Chauffage par induction

Chauffage par induction Guide Power Quality Section 7: Efficacité Energétique www.leonardo-energy.org/france Edition Août 2007 Chauffage par induction Jean Callebaut, Laborelec Décembre 2006 1 Introduction... 3 2 Principes physiques...

Plus en détail

ANALYSE CATIA V5. 14/02/2011 Daniel Geffroy IUT GMP Le Mans

ANALYSE CATIA V5. 14/02/2011 Daniel Geffroy IUT GMP Le Mans ANALYSE CATIA V5 1 GSA Generative Structural Analysis 2 Modèle géométrique volumique Post traitement Pré traitement Maillage Conditions aux limites 3 Ouverture du module Choix du type d analyse 4 Calcul

Plus en détail

La gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Options

La gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Options La gestion à des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie Options Options possibles pour la gestion à 2 Option zéro ou statu quo : maintien de la situation actuelle Mise en forages profonds

Plus en détail

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie Chapitre 5 Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie 5.1 Bilan d énergie 5.1.1 Énergie totale d un système fermé L énergie totale E T d un système thermodynamique fermé de masse

Plus en détail

Chapitre 22 : (Cours) Numérisation, transmission, et stockage de l information

Chapitre 22 : (Cours) Numérisation, transmission, et stockage de l information Chapitre 22 : (Cours) Numérisation, transmission, et stockage de l information I. Nature du signal I.1. Définition Un signal est la représentation physique d une information (température, pression, absorbance,

Plus en détail

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Objectifs : Extraire et exploiter des informations sur l'absorption des rayonnements par l'atmosphère terrestre. Connaitre des sources

Plus en détail

Localisation des points d accès sans fil non autorisés

Localisation des points d accès sans fil non autorisés Localisation des points d accès sans fil non autorisés Un point d accès non autorisé peut compromettre la sécurité du réseau de l entreprise en l exposant au monde extérieur. Pour remédier à cette menace,

Plus en détail

Nouvelles techniques d imagerie laser

Nouvelles techniques d imagerie laser Nouvelles techniques d imagerie laser Les chimistes utilisent depuis longtemps les interactions avec la lumière pour observer et caractériser les milieux organiques ou inorganiques. La présence, dans la

Plus en détail

- MANIP 2 - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE

- MANIP 2 - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE - MANIP 2 - - COÏNCIDENCES ET MESURES DE TEMPS - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE L objectif de cette manipulation est d effectuer une mesure de la vitesse de la lumière sur une «base

Plus en détail

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 Lycée Galilée Gennevilliers L'énergie nucléaire : fusion et fission chap. 6 JALLU Laurent I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 II. Équivalence masse-énergie... 3 Bilan de masse de la

Plus en détail

Monitoring et suivi du comportement des chaussées

Monitoring et suivi du comportement des chaussées Monitoring et suivi du comportement des chaussées Pierre Hornych Juliette Blanc IFSTTAR - LAMES 1/xx MONITORING ET SUIVI DU COMPORTEMENT DES CHAUSSÉES DÉVELOPPEMENTS RÉCENTS ET PERSPECTIVES Introduction

Plus en détail