1. Quand les évoquer?

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "1. Quand les évoquer?"

Transcription

1 TOXICITE PULMONAIRE DES MEDICAMENTS IMMUNOSUPPRESSEURS (IS) DANS LES MALADIES SYSTEMIQUES (à l exclusion des complications des greffes). Huguette Lioté, Jacques Cadranel, Charles Mayaud Service de pneumologie et réanimation Hôpital Tenon APHP, Paris huguette.liote@tnn.aphp.fr L apparition de manifestations respiratoires au cours d une maladie systémique traitée par IS doit systématiquement faire évoquer les pneumopathies médicamenteuses (PM) qui, méconnues, peuvent être fatales alors qu elles sont le plus souvent réversibles si elles sont suspectées et traitées tôt. Or, les alternatives diagnostiques sont nombreuses et il n existe pas de critère spécifique. Les PM restent donc un diagnostic d élimination reposant sur un faisceau d arguments (19). Nous allons tenter de répondre successivement aux questions que se pose le clinicien : - Quand les évoquer : chez quels patients? avec quels médicaments? devant quels tableaux radio-cliniques? devant quels profils cytologiques au LBA? - Quels diagnostics différentiels évoquer? - Quelle démarche diagnostique adopter? - Quelles sont les particularités des PM liées aux IS les plus prescrits? - Comment les prendre en charge? 1. Quand les évoquer? 1.1. Chez quels patients? Les PM liés aux IS sont pour la plupart dues à un mécanisme présumé d hypersensibilité. Il est possible qu il existe des facteurs génétiques facilitateurs mais ils demeurent inconnus en Le seul facteur de risque reconnu est la notion de manifestations respiratoires antérieures avec le même médicament ou un médicament apparenté. Quand, exceptionnellement avec les IS, le mécanisme invoqué est celui de toxicité directe, le risque dépend de la dose et de facteurs toxiques associés (oxygénothérapie, injection de produits de contraste, fibrose sous jacente). Ainsi, tout patient doit être considéré comme candidat potentiel à une PM Avec quels médicaments? Les principaux IS incriminés sont colligés dans le tableau I. Deux remarques doivent pondérer cette liste. Tous les médicaments mentionnés ne sont pas responsables de PM avec la même fréquence. Mais, pour la plupart d entre eux, la prévalence exacte reste inconnue, en l absence de données épidémiologiques précises. Cette liste n est pas exhaustive, elle s allonge constamment et il existe toujours un certain retard apporté à la reconnaissance de la responsabilité d un médicament. Mais le site mis à jour régulièrement, peut être consulté devant toute suspicion de PM. Ainsi, tout IS doit être considéré comme source potentielle de PM.

2 1.3. Devant quels tableaux anatomo-radio-cliniques? Les atteintes liées aux IS peuvent se localiser aux trois compartiments de l appareil respiratoire (tableau II): - le plus souvent elles sont parenchymateuses, responsables de pneumopathies infiltrantes diffuses (PID) dont les présentations cliniques seront rappelées brièvement dans ce chapitre, - elles sont plus rarement ( o pleurales o localisées aux vois aériennes à l origine de bronchospasmes et de bronchiolites o exceptionnellement, vasculaires responsables d HTAP ou de vascularite, voire d atteintes neuro-musculaires à retentissement respiratoire. Tableau II : Atteinte des différents compartiments de l appareil respiratoire attribués aux IS (les détails sont précisés dans l étude analytique des différents médicaments) PID DAD NSIP UIP PO Plèvre Voies aériennes Méthotrexate /- Vaisseaux Léflunomide Anti-TNF α / éosino + +/- Anti-CD /- +/- ++ +/- Sirolimus /- DAD : Dommage alvéolaire diffus, NSIP : «non specific interstitial pneumonia», UIP : «usual interstitial pneumonia», PO : Pneumopathie organisée Il existe une grande variété de tableaux cliniques de PID que l on peut schématiquement classer sous 3 rubriques : PID suraiguës, PID aigues ou sub-aigues, PID chroniques PID suraiguës : Elles se constituent en quelques heures à quelques jours. Leur début est souvent fébrile avec algies diffuses puis elles évoluent vers une insuffisance respiratoire aigue. L imagerie met en évidence des opacités en verre dépoli et des condensations d abord multifocales puis extensives diffuses. Elles sont dues à des lésions majeures de la membrane alvéolo-capillaire. Elles correspondent au dommage alvéolaire diffus (DAD, fig. ci-dessous) et/ou aux hémorragies intraalvéolaires (HIA) de la nouvelle classification histo-radiologique des PID de l ATS-ERS (12).

3 PID aigues et subaiguës : Constituées en quelques jours à plus d un mois, elles se caractérisent par une toux, une dyspnée, des râles crépitants, des opacités en verre dépoli multifocales voire des condensations alvéolaires en foyer ou macro nodulaires. Les manifestations fonctionnelles vont de la simple altération du gradient alvéolo-artériel en O2 à l effort ou au repos à la chute de la KCO voire à un syndrome restrictif, en fonction de la gravité. Ces formes correspondent le plus souvent aux pneumopathies interstitielles non spécifiques (PINS, NSIP des anglosaxons, fig.de gauche) et aux pneumopathies organisées (PO, fig.de droite) (classification ATS-ERS). PID chroniques : Constituées sur plusieurs mois, leur tableau clinique et fonctionnel est celui d une fibrose plus ou moins évoluée. L imagerie montre une distorsion architecturale avec un aspect en «rayon de miel» périphérique et des bases, et des DDB par traction. Cette forme correspond à la pneumopathie interstitielle commune (PIC ou UIP des anglo-saxons) (classification ATS- ERS).

4 1.4. Quels profils cytologiques au LBA (19)? Le LBA est un élément indispensable au diagnostic des PID quelle qu en soit la forme radio clinique. Dans les PM, le profil cytologique n est jamais spécifique mais permet d écarter une infection et d orienter la discussion étiologique résiduelle en fonction de l anomalie prédominante : hémorragie alvéolaire, alvéolite lymphocytaire, à polynucléaires neutrophiles, à éosinophiles ou mixte (tableau III). Tableau III : Diagnostic différentiel des PID médicamenteuses selon la cytologie du LBA Alvéolite Alvéolite Alvéolite Hémorragie Lymphocytaire P. Éosinophile P. Neutrophile Alvéolaire Tuberculose Parasitose Bactérienne Immunologique MB atypique Vascularite Collagénose Toxique Hypersensibilité Idiopathique Idiopathique Leptospirose Collagénose Hémodynamique Ainsi, toute pneumopathie infiltrante diffuse peut potentiellement résulter d une toxicité médicamenteuse. Il n y a pas de critère clinique, tomodensitométrique, histologique ou cytologique spécifique. 2. Quels diagnostics différentiels évoquer? Quelles que soient les présentations cliniques de PID (tableau IV), le diagnostic de PM doit faire discuter : - les infections à pyogènes banals mais aussi les bactéries intracellulaires (légionellose), à croissance lente (mycobactéries) et les autres germes opportunistes (Pneumocystis jirovesi par exemple), que l on a vus apparaître chez ces patients depuis l utilisation des IS (4). - une localisation pulmonaire spécifique de la maladie systémique : PR (28), sclérodermie, vascularite, polymyosite - une complication cardiaque à expression pulmonaire telle qu un OAP, d autant que certains IS sont responsables de toxicité cardiaque directe - une complication rénale de la maladie sous-jacente responsable de manifestations respiratoires (oedème pulmonaire, vascularite) - un accident thrombo-embolique plus fréquent dans les maladies inflammatoires chroniques, syndromes néphrotiques, syndrome des anti-phospholipides - une manifestation respiratoire d autre origine (lymphangite carcinomateuse, pneumopathie d hypersensibilité environnementale ) - une pneumopathie induite par un autre médicament non IS (ex : amiodarone ) - voire une localisation pulmonaire de lymphomes qui seraient plus fréquents chez les malades traités par IS au long cours (5). Mais ces diagnostics différentiels peuvent être nuancés en fonction de la présentation radioclinique (tableau IV ci dessous), des données du LBA (tableau III ci dessus) et du médicament en cause (tableau V plus loin).

5 Tableau IV : Diagnostic différentiel selon la présentation clinique PM Dg différentiels Localisation de la maladie systémique Infection (>opportuniste) PID suraiguë PID aiguë ou subaiguë PID chronique Hémorragie intra-alvéolaire +/ Cardiopathie Lymphomes +/- + PM à un autre médicament prescrit /- 3. Quelle démarche diagnostique adopter? En l absence de critère clinique, biologique, cytologique ou histologique universel, c est au clinicien d éliminer pas à pas les autres causes sur des critères diagnostiques de certitude et d évaluer la probabilité de PM. Cette évaluation repose sur l analyse de l imputabilité dite «intrinsèque» et «extrinsèque». Elle nécessite obligatoirement un recueil clinique méticuleux, une TDM thoracique et un LBA (16) L imputabilité intrinsèque repose sur l analyse de l observation Ce sont les données chronologiques issues de l interrogatoire - survenue des signes après l instauration du médicament - notion de signes respiratoires lors d une administration antérieure de la même molécule - à un moindre degré, la survenue de signes d idiosyncrasie avec le même médicament ou de signes respiratoires avec une molécule de la même famille Les éléments, qui permettent d étayer l hypothèse de PM mais surtout d éliminer les autres étiologies possibles, sont issus de l analyse des données séméiologiques récentes: - clinique et paraclinique (ex : échocardiographie, BNP pour l insuffisance cardiaque) - tomodensitométrique - de la fibroscopie bronchique : LBA, biopsies bronchiques et éventuellement transbronchiques - de la réponse à un test thérapeutique (ex : aux diurétiques ou aux antibiotiques). C est au clinicien de faire la part de ce qui revient à une PID nouvellement apparue et à une éventuelle pathologie cardiorespiratoire préexistante. La biopsie pulmonaire chirurgicale (BPC) est de moins en moins souvent réalisée devant une suspicion de PM aux IS. Elle est invasive et dans la plupart des cas n apporte aucun élément formel en faveur d une PM ou d une localisation spécifique de maladie systémique. Pour le

6 diagnostic des infections opportunistes, la BPC est largement supplantée par les prélèvements endoscopiques L imputabilité extrinsèque repose sur l analyse des données bibliographiques ( en rapport avec le médicament suspecté - pneumopathie déjà décrite avec ce médicament - fréquence de survenue - fréquence du tableau clinique observé - à moduler en fonction de l ancienneté de prescription du produit Au terme de ce recueil, le clinicien pourra croiser les critères et approcher au plus près la probabilité diagnostique, à défaut de certitude absolue. Ceci lui permettra de rationaliser au mieux sa prise en charge. Les étapes de cette démarche ont été formalisées et pondérées grâce à un système informatisé, en cours d évaluation (16) Critères évolutifs Le diagnostic pourra être secondairement conforté par l évolution favorable à l arrêt du médicament. Cependant, cet élément est également à nuancer. En effet, même si la régression est la règle, elle n est pas constante : - si une fibrose irréversible est déjà installée ou - si le malade s aggrave dans un tableau de SDRA qui évolue pour son propre compte - enfin, si le traitement a associé une corticothérapie à l arrêt du médicament voire une antibiothérapie probabiliste, l amélioration ne peut être attribuée à l arrêt du médicament avec certitude car elle peut aussi relever de l efficacité des traitements co-prescrits sur une autre pathologie. La réintroduction est un argument formel du diagnostic mais elle n est qu exceptionnellement réalisée à dessin, pour des raisons éthiques. Elle ne se conçoit que si l imputabilité est douteuse, le tableau peu grave et qu il n existe pas d alternative thérapeutique. 4. Etude analytique des PM liées aux différents IS Nous rapportons les particularités des manifestations respiratoires de chacune des drogues immunosuppressives les plus fréquemment utilisées aujourd hui dans les maladies systémiques ( (18). La pathologie respiratoire iatrogène induite par les immunosuppresseurs ne se limite pas aux PM. Elle comporte plusieurs facettes que sont : - les infections opportunistes (ex : pneumocystose avec le méthotrexate) - les manifestations pulmonaires en rapport avec une insuffisance cardiaque par toxicité directe de l IS (anti TNF, cyclophosphamide, ) - des accidents emboliques avec les IS (lupus induit avec syndrome des antiphospholipides des A-TNF) - des lymphomes dont on soupçonne la plus grande fréquence chez les malades traités par IS au long cours. La connaissance de ces effets secondaires attribuables à chaque médicament (tableau V) permet de moduler l incidence des diagnostics différentiels déjà évoqués au chapitre 2.

7 Tableau V : Diagnostic différentiel selon les médicaments Complications respiratoires IS PM spécifique Méthotrexate +++ Infection opportuniste ++ PC* Cardiotoxicité Accident thromboembolique Lymphomes + Léflunomide + ++? Anti-TNF α TB* + +/-? Anti-CD20 +? Cyclophosphamide Azathioprine + +/- + *PC: pneumocystose, TB: tuberculose 4.1. Méthotrexate (MTX) La prévalence de la pneumopathie au MTX est estimée à 1% chez les patients traités à faible posologie pour des rhumatismes inflammatoires chroniques (13). Le tableau est celui d une NSIP ou d une PO subaiguë fébrile. Le LBA a un double intérêt, il permet d éliminer une infection opportuniste et apporte des éléments en faveur de la PM. La cytologie alvéolaire a une cinétique particulière ; elle est d abord constituée de PNN non altérés, puis de lymphocytes CD4 et enfin de lymphocytes CD8 (6). La guérison est obtenue dans la grande majorité des cas à l arrêt du MTX, éventuellement associé à une corticothérapie par voie générale (9). Les facteurs prédisposant à la survenue d une pneumopathie au MTX restent inconnus (1, 20). Il n y a donc pas de contre-indication respiratoire formelle à sa prescription. Cependant, une surveillance clinique est nécessaire. Elle doit être d autant plus vigilante que les patients sont porteurs d une maladie bronchopulmonaire sous-jacente. L apparition ou l aggravation de signes respiratoires nécessite leur exploration rapide en milieu spécialisé pour affirmer ou infirmer le diagnostic, si possible avant l arrêt du médicament à condition que l état clinique l autorise. Cette démarche permet de réunir le maximum d arguments diagnostiques et de ne pas se priver d un médicament efficace, le cas échéant. L apparition d une symptomatologie respiratoire sous MTX, doit également faire rechercher par LBA des infections opportunistes, en particulier la pneumocystose dont la fréquence est majorée par la lymphopénie.

8 4.2. Léflunomide (10, 21) Le léflunomide, immunosuppresseur de la famille des anti-métabolites est un puissant inhibiteur des lymphocytes T. Cette immunodépression est elle aussi, avant tout, pourvoyeuse d infections opportunistes, en particulier de pneumocystoses. En 2004, la firme Aventis qui commercialise ce produit a colligé 80 cas de PID sur un collectif de patients traités (prévalence de 0,02%). Cette prévalence est plus élevée au Japon (0,4% à 1,1%). Une revue récente d une dizaine de cas bien documentés [22] rapporte, pour 6 patients, un tableau de PID hypoxémiante fébrile, avec verre dépoli au TDM évoquant une NSIP, installée en 3 jours et survenant en moyenne 4 mois après le début du traitement. Le LBA n est jamais mentionné mais aurait pourtant permis de conforter le diagnostic en éliminant les infections opportunistes. Deux études histologiques du poumon émanant d une autre équipe révèlent un DAD et une PO. La gravité clinique initiale a imposé le recours à la ventilation mécanique chez 3 malades et à la méthyl-prednisolone IV dans 4 cas. L évolution n est pas immédiatement favorable à l arrêt du médicament ; la PM peut persister, voire s aggraver car ce produit s accumule dans l organisme pour plusieurs mois. Il faut donc réaliser une procédure de «wash-out» par colestyramine ou charbon actif pour en accélérer l élimination. Le «wash-out» a été réalisé dans 3 des 6 PID les plus sévères de la série. Chez ces 6 patients l évolution a été favorable. Pour les 4 autres patients, il s agissait plutôt de fibroses survenant tardivement (24 mois) et dont l imputabilité médicamenteuse est douteuse d autant qu il n y a pas eu, semble-t-il, d amélioration à l arrêt du léflunomide Agents anti TNF (A-TNF) Les A-TNF peuvent induire des PM. Une centaine de cas ont été publiées en très grande majorité dans la PR. Il s agit de PID aigues ou subaiguës, survenant après le 2 ème cycle et majoritairement 2 semaines après l injection, attribuées à l infliximab beaucoup plus souvent qu à l étanercept (8, 26). La PO domine à l imagerie et sur l histologie quand elle est pratiquée. La responsabilité des A-TNF est difficile à établir car elles sont associées à une pathologie respiratoire préexistante dans 20% des cas et à un autre médicament pneumotoxique chez plus de la moitié des patients. Leur pronostic est réservé ; en effet, 15% de décès sont survenus en dépit de la prise en charge. L existence d une pathologie respiratoire chronique associée multiplie par 6 le risque de mortalité. La fréquence des PID lors de l utilisation successive ou simultanée de MTX, de léflunomide ou d agents anti TNFα n est étayée par aucune donnée épidémiologique. Plus récemment des granulomatoses pulmonaires non infectieuses ont été décrites (n=38) (25). Il s agit de 21 cas de sarcoïdoses gangliopulmonaires de présentation radio-cliniques classique, prouvées histologiquement dans tous les cas et de 15 cas d efflorescence de nodules rhumatoïdes parfois nécrosés, asymptomatiques. Ces manifestations surviennent dans 75% des cas avec l étanercept, au moins un an après le début du traitement. La guérison ou la stabilisation sont constantes, parfois après corticothérapie. Ces formes ne sont préoccupantes que parce qu elles posent le problème du diagnostic de tuberculose ou à un degré moindre de tumeurs. Des lymphomes et des tumeurs solides, en particulier des cancers bronchiques ont, en effet, été décrits mais le recul est insuffisant pour conclure. Les formes aigues et les formes chroniques s opposent donc point par point. On évoque pour les PO aigues, un mécanisme d hypersensibilité, pour les granulomatoses un phénomène de déséquilibre Th1 / Th2 ou un phénomène de restauration immunitaire. Des réactions d hypersensibilité immédiate à type de bronchospasme, laryngospasme ou œdème de Quincke, quelques cas de nodules pulmonaires de vascularites, des sérites et des

9 embolies pulmonaires respectivement dans le cadre de lupus induits et de syndrome des anti phospholipides ont également été décrits (26). Le risque infectieux domine les effets secondaires. En effet, les A-TNF sont responsables d une immunodépression importante voisine de celle du SIDA, portant à la fois sur l immunité innée et adaptative. Ainsi, le risque d infections virales et à pyogènes tout venant est plus élevé (RR : 1,4) et les infections sont plus sévères. Les infections opportunistes sont fréquentes et documentées. Des pneumocystoses, aspergilloses, mycobactérioses atypiques, listérioses, légionelloses, histoplasmoses, coccidioïdomycoses ont été décrites (11). Mais, ces infections sont dominées par la tuberculose (TB). Des études épidémiologiques, menées aux USA (22) et en Espagne (3), ont montré une multiplication par 4 ou 5 du risque de TB chez les patients porteurs de PR traités par A-TNF (tableau VI, première partie). Leur incidence est 10 à 20 fois plus élevée avec l infliximab dont le mécanisme d action et la pharmacodynamique sont différentes de l étanercept. Ces TB apparaissent après le premier mois de traitement, sont souvent disséminées, atypiques par leur siège, pauvres en granulomes mais bacillifères (BAAR positif à l examen direct dans 50% des cas). Ces formes cliniques inhabituelles ont engendré un retard diagnostique, en partie responsable de la gravité de la maladie avec 10% de décès dans la série de Keane et al. (27). Il s agit le plus souvent de tuberculose de réactivation après primo-infection non ou mal traitée. Cet élément fondamental a présidé à l élaboration de recommandations de prévention par plusieurs agences de veille sanitaire : l AFSSAPS en France, la FDA aux USA, la BIOBADASER en Espagne, la British Society for Rheumatology (BSR) (2). Les recommandations françaises actualisées en 2005 (résumées dans le tableau VII) sont disponibles sur le site de l AFSSAPS. Cette démarche s appuie, chez les sujets asymptomatiques, sur le résultat de l IDR dont l interprétation est parfois difficile chez les sujets vaccinés par le BCG ou chez les immunodéprimés. Les Britanniques (14) ont tenté de contourner cette difficulté en mettant à la disposition des prescripteurs les données épidémiologiques et en ne recommandant une prophylaxie que si le risque de déclarer la maladie est supérieur au risque d hépatite aux antituberculeux. En France, où nous ne disposons pas des mêmes données, les problèmes liés à l IDR pourraient être résolus par les tests basés sur la réponse interféron encore que leur sensibilité soit mal connue chez les patients immunodéprimés. Grâce à la diffusion de ces recommandations, le risque relatif de déclarer une TB chez les malades sous A-TNF a rejoint le risque de la population générale en 2005, en Espagne et aux USA (tableau IV). Leur efficacité est donc prouvée et incite à une stricte observance. Tableau VII : Recommandations de l AFSSAPS concernant le dépistage des sujets à risque, la prophylaxie des TB latentes et le traitement des TB patentes sous anti-tnf Sujets à risque de réactivation de tuberculose - Tuberculose ancienne, cliniquement patente, ou séquelles radiologiques sans certitude de traitement correct - IDR (Tubertest) > 5mm plus de 10 ans après BCG ou en l absence de BCG ou d antécédent de tuberculose active traité - Contage récent - Sujets venant de zone de forte endémie

10 * traitement d au moins 6 mois comportant 2 antituberculeux majeurs Prophylaxie anti-tuberculeuse chez les sujets à risque - Isoniazide seul 9 mois - Isoniazide - Rifampicine 3 mois à commencer au moins 3 semaines avant la première cure d anti-tnf Traitement des tuberculoses patentes sous anti TNF - Trithérapie ou - Quadrithérapie avec éthambutol en cas de rechute ou de suspicion de résistance - Pendant 6 à 12 mois en fonction des localisations - Reprise des anti-tnf-α 2 mois après stérilisation s ils sont indispensables Anticorps anti-cd20 (Rituximab ) Le Rituximab (anticorps monoclonal anti-cd20 chimérique) (RTX) est utilisé depuis une dizaine d années en hématologie et plus récemment en rhumatologie dans les rhumatismes inflammatoires. Leur effet secondaire le plus fréquent est une réaction d intolérance aiguë à l injection à type de fièvre, de toux, de dyspnée, plus rarement de bronchospasme. Elle est rapidement réversible et rarement grave. L utilisation d une prémédication a permis d enrayer la plupart de ces manifestations. Dans la revue systématique de la littérature que nous avons effectuée, 45 pneumopathies bien documentées ont été identifiées dans les lymphomes et quelques maladies systémiques (17). Trois types de pneumopathies, en fonction du délai de survenue se dégagent. - Le tableau le plus fréquent (n=37) est celui de PO aigue ou subaiguë, lymphocytaire, survenant 15 jours après la dernière injection, aux alentours du 4 ème cycle. Il pourrait correspondre à un rebond après la corticothérapie systématiquement associée aux perfusions de RTX. Le diagnostic de PO a été confirmé histologiquement 8 fois sur 11 biopsies pulmonaires. L imputabilité du RTX est bien étayée par des 13 réintroductions volontaires ou involontaires positives dont 4 avec le RTX seul. En effet, 9 patients ont présenté des signes respiratoires lors des inter-cures qui ont régressé lors des injections suivantes sous corticothérapie et n ont finalement été attribués au RTX qu à posteriori. Ces pneumopathies ne doivent pas être méconnues bien qu elles soient retardées par rapport au traitement car elles sont graves (10% de décès) et résolutives sous corticoïdes, à condition que ceux-ci soient instaurés rapidement. - Un SDRA est survenu dans 5 cas, quelques heures après la première injection dans le cadre de polychimiothérapie de lymphomes, malgré la prémédication. Un DAD avec HIA a été confirmé histologiquement dans un cas. Ce tableau correspond vraisemblablement à une réaction liée à l injection conjuguant relargage de cytokines et syndrome de lyse tumorale. Le pronostic en est sombre quelque soit le traitement. - Enfin, 3 cas de nodules pulmonaires asymptomatiques, survenant plus de 2 mois après la dernière injection, répondant constamment à une histologie de PO, sont rapportés. Ils régressent sous corticothérapie. Le risque d infection en particulier opportuniste ne semble pas majoré avec le RTX Cyclophosphamide (moins d une centaine de cas publiés) (18) Sa prévalence reste inconnue aussi bien quand il est prescrit en cancérologie que dans les maladies systémiques. Dans le premier cas, son association à d autres drogues potentiellement pneumotoxiques, rend le diagnostic très difficile. Dans les maladies

11 systémiques, la prévalence est difficile à évaluer du fait de facteurs confondants : diversité des posologies, associations thérapeutiques en particulier à la corticothérapie. Des formes de PID suraiguës, aigues et chroniques ont été rapportées ainsi que des aspects de PO avec hyperéosinophilie. Les auteurs soulignent le caractère réversible des formes précocement symptomatiques lors de l arrêt du traitement éventuellement associé aux stéroïdes et le caractère fibrosant irréversible des formes tardives. Des épanchements et des épaississements pleuraux ont été décrits. Une toxicité myocardique responsable de manifestations aigues ou subaiguës a été observée lors de l administration de fortes doses de cyclophosphamide Azathioprine (moins de 20 cas publiés) (18) Rares sont les PM rapportées avec cet agent. Il s agit de PID lymphocytaire et d hémorragies intra-alvéolaires. Là encore la prévalence est difficile à apprécier car il est utilisé en association. Cependant, il est métabolisé en 6-mercaptopurine qui elle, a été rendue responsable de PID Sirolimus Près d une centaine de cas de pneumopathies ont été rapportés chez des transplantés, en majorité rénaux. Leur prévalence pourrait atteindre 10%. Il s agit le plus souvent d une PID lymphocytaire (23), répondant à un profil de PO au TDM, confirmé 18 fois sur 26 à l examen histologique des biopsies pulmonaires. Leur délai de survenue est variable mais il semble qu elles surviennent plus fréquemment 2 à 4 semaines après une modification thérapeutique (switch d IS, augmentation du taux circulant de sirolimus, baisse ou arrêt de la corticothérapie associée). La corticothérapie est efficace mais doit être précoce. Quatre décès sont à déplorer chez des greffés cardiaques (24) Autres IS ( Des PM ont été observées avec ces médicaments dans des indications comme la prévention du rejet de greffe où les modalités d administration et la posologie sont différentes. Il semble qu aucun cas de PM ne soit rapporté dans les maladies systémiques. De surcroît, le nombre de cas publiés reste, le plus souvent, inférieur ou égal à Mycophénolate mofétil (MMF) : quelques rares cas de toux, fibrose et SDRA lui sont attribués chez des transplantés uniquement. - Cyclosporine : elle est rendue responsable de DAD, de PID, de PO quand elle est utilisée à fortes doses dans la prévention du rejet de greffe et de lymphome B chez les malades infectés par l EBV. - Tacrolimus : les manifestations respiratoires sont beaucoup plus rares qu avec le Sirolimus ; une PO et un syndrome hémolytique et urémique avec HTA ont été publiés chez des greffés. - Le sérum anti lymphocytaire et les OKT3, exceptionnellement utilisés dans les maladies systémiques, ont été rendus responsables d œdème pulmonaire par toxicité myocardique. - Tocilizumab (AC anti- récepteur à l IL6) : 2 cas de PID ont été déclarés dans l essai thérapeutique le plus important publié dans le traitement de la PR. Il s agissait d un cas de pneumopathie subaigüe et d une fibrose pulmonaire. Ceci demande à être confirmé avec une documentation plus précise des observations.

12 5. Quelle prise en charge thérapeutique? 5.1. Devant une PID avérée : La conduite à tenir n est pas univoque, comme nous l avons vu dans l étude analytique. Elle va dépendre essentiellement de 3 facteurs: la gravité de la PM, jugée sur la clinique et les chiffres de PaO2, le niveau d imputabilité diagnostique et l existence d une alternative thérapeutique (diagramme ci-dessous). - Soit le tableau est grave d emblée Il impose l arrêt total et définitif du médicament associé à une corticothérapie soit en bolus si le pronostic vital est compromis, soit par prednisone (1mg/Kg/j) dans les situations moins dramatiques. - Soit le tableau est peu grave Il faut distinguer les cas où l imputabilité est forte et les cas où l imputabilité est douteuse. - Quand l imputabilité est forte, le médicament doit être totalement et définitivement arrêté - Quand l imputabilité est douteuse et s il existe une alternative thérapeutique, le médicament devra être arrêté. - Si au contraire, l imputabilité est douteuse et qu il n existe pas d alternative thérapeutique, certains ont proposé la poursuite du médicament associé à une corticothérapie ou l arrêt et une tentative de réintroduction du médicament à distance sous surveillance pneumologique Prévention Du fait de la méconnaissance des facteurs de risque, il est impossible de prévenir la survenue d une PM. Cependant, il est nécessaire de connaître les médicaments IS éventuellement pneumo toxiques et de réaliser une surveillance clinique et radiologique chez les patients traités, surtout s ils ont déjà une pathologie respiratoire sous jacente. Ils seront ainsi dépistés et traités tôt à un stade où les lésions sont encore réversibles. Conduite à tenir Gravité Arrêt définitif de l IS Corticothérapie à 1mg/kg/j ou bolus + -- Imputabilité Forte Alternative Arrêt de l IS Douteuse pas d alternative -Poursuite +/- Cs ou - Arrêt et réintroduction 2aire

13 Bibliographie 1. Alarcon GS, Kremer JM, Macaluso M, et al. Risk factors for methotrexate-induced lung injury in patients with rheumatoid arthritis. A multicenter, case-control study. Methotrexate- Lung Study Group. Ann Intern Med 1997;127: BTS Recommendations for assessing risk and for managing Mycobacterium tuberculosis infection and disease in patients due to start anti-tnf-α treatment. Thorax 2005; 60: Carmona L, Gomez-Reino JJ, Rodriguez-Valverde V et al. BIOBADASER Group. Effectiveness of recommendations to prevent reactivation of latent tuberculosis infection in patients treated with tumor necrosis factor antagonists. Arthritis Rheum. 2005; 52: Doran MF, Crowson CS, Pond GR et al. Predictors of infection in rheumatoid arthritis.arthritis Rheum. 2002; 46: Ebeo CT, Girish MR, Byrd RP et al. Methotrexate-induced pulmonary lymphoma. Chest. 2003; 123: Fuhrman C, Parrot A, Wislez M, et al. Spectrum of CD4 to CD8 T-cell ratios in lymphocytic alveolitis associated with methotrexate-induced pneumonitis. Am J Respir Crit Care Med 2001;164: Gómez-Reino JJ, Carmona L, Angel Descalzo M, Biobadaser Group. Risk of tuberculosis in patients treated with tumor necrosis factor antagonists due to incomplete prevention of reactivation of latent infection. Arthritis Rheum. 2007; 57: Hagiwara K, Sato T, Takagi-Kobayashi S et al. Acute exacerbation of pre-existing interstitial lung disease after administration of etanercept for rheumatoid arthritis. J Rheumatol. 2007;34: Imokawa S, Colby TV, Leslie KO, Helmers RA. Methotrexate pneumonitis: review of the literature and histopathological findings in nine patients. Eur Respir J Feb;15(2): Ju JH, Kim SI, Lee JH et al. Risk of interstitial lung disease associated with leflunomide treatment in Korean patients with rheumatoid arthritis. Arthritis Rheum. 2007; 56: Kaur N, Mahl TC. Pneumocystis jiroveci (carinii) pneumonia after infliximab therapy: a review of 84 cases. Dig Dis Sci. 2007; 52(6): Katzenstein AL, Askin FB. Surgical pathology of non specific neoplasic lung disease. Philidelphia : WB Saunders, Kinder AJ, Hassell AB, Brand J et al. The treatment of inflammatory arthritis with methotrexate in clinical practice: treatment duration and incidence of adverse drug reactions. Rheumatology 2005; 44: Ledingham J, Deighton C; British Society for Rheumatology Standards, Guidelines and Audit Working Group. Update on the British Society for Rheumatology guidelines for prescribing TNF alpha blockers in adults with rheumatoid arthritis (update of previous guidelines of April 2001). Rheumatology (Oxford). 2005; 44: Lioté H. Respiratory complications of new treatments for rheumatoid arthritis. Rev Mal Respir. 2004; 21(6 Pt 1): Lioté H, Séroussi B, Bouaud J, et al. Formalisation de la démarche diagnostique des pneumopathies médicamenteuses : le système PneumoDoc. Rev Pneumol clin 2007 ; 63 : Lioté H, Lioté F, Seroussi B, Mayaud C, Cadranel J. Rituximab induced lung disease : a systematic literature review.eur Resp J : 1-8 (sous presse) 18. Lock B, Eggert M, Cooper A. Infiltrative lung disease due to noncytotoxic agents. Clin chest Dis. 2004; 25:

14 19. Mayaud C, Fartoukh M, Parrot A, et al. Les pneumopathies infiltrantes d origine médicamenteuses : un problème avant tout diagnostique. Rev Pneumol Clin. 2005, 61(3) : Ohosone Y, Okano Y, Kameda H, et al. Clinical characteristics of patients with rheumatoid arthritis and methotrexate induced pneumonitis. J Rheumatol 1997;24: Takeishi M, Akiyama Y, Akiba H, Adachi D, Hirano M, Mimura T. Leflunomide induced acute interstitial pneumonia. J Rheumatol 2005; 32: Wolfe F., Michaud K., Anderson J. Tuberculosis infection in patients with rheumatoid arthritis and the effect of infliximab therapy. Arthritis Rheum, 2004, 50: Champion L, Stern M, Israël-Biet D, Et al. Brief communication : Sirolimus-Associated pneumonitis : 24 cases in renal transplant recipients. Ann intern med 2006 ; 144 : Lindenfeld J, Simon S, Zamora R et al. BOOP is common in cardiac transplant recipients switched from a calcineurin inhibitor to sirolimus. Am J Transpl 2005 ; 5 : Toussirot E, Berthelot JM, Pertuisset E et al. Pulmonary nodulosis and aseptic granulomatous lung disease occuring in patients with arthritis receiving tumor necrosis factor blocking agent : a case series. J Rheumatol 2010 (Sous presse) 26. Ramos-Casals M, Perez-Alvarez R, Diaz-Lagares C et al. Autoimmundiseases induced by biological agents. A double-edged sword. Autoimmunity review 2010; 9: Lioté H. Tuberculose, agents anti TNF et autres immunosuppresseurs: évolution de la stratégie de prévention. Rev Mal respir 2008 ; 25 : Lioté H ; Manifestations respiratoires spécifiques de la polyarthrite rhumatoïde : «le poumon rhumatoïde». Rev Mal Respir 2008 ; 25 :

15 Tableau I : Médicaments IS potentiellement pneumotoxiques Classification Mode d action Médicaments (DCI) Noms commerciaux Fréquence PM nb de cas publiés Lympho-ablatifs destruction du tissu lymphoïde plus spécifiques du lymphocyte T (LT) Anti-métabolites inhibe la synthèse des purines inhibe la synthèse des bases pyrimidiques Blocage de l expansion LT activés Anti-proliférants, inhibiteurs de la rapamycine Contrôle l entrée en phase S du cycle cellulaire en se fixant sur m- TOR Anti-calcineurine Inhibe le premier signal d activation du LT cyclophosphamide OKT3 MMF azathioprine méthotrexate, léflunomide sirolimus éverolimus cyclosporine A FK 506 Endoxan Cellcept, Imurel Novatrex, Métoject Arava Rapamune Certican Néoral Tacrolimus ** * ** **** *** *** * * Anti-CD20 - Lyse des lymphocytes B et pré-b rituximab Mabthéra *** Agents anti- TNFα Inhibent la principale cytokine pro-inflammatoire infliximab adalimumab étanercept Rémicade Humira Enbrel (D après Pneumotox) * : 1 à 5 cas ; ** : 10 cas ; *** : 20 à 100 cas ; **** : plus de 100 cas MMF : mycophénolate mofétil ***

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses 3 à 5/100 000 habitants Augmente avec l age 175 /100 000 >70 ans Notre file active toutes les maladies interstitielles confondues plus de 120 patients

Plus en détail

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD Service de Pneumologie Hôpital Beauregard - THIONVILLE 1 Bilan initial Objectifs Bilan de base Traitement pharmacologique Autres traitements pharmacologiques Autres

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 novembre 2009

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 novembre 2009 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 18 novembre 2009 LEDERTREXATE 5 mg, solution injectable B/1 ampoule de 2 ml (Code CIP : 315 012-5) LEDERTREXATE 25 mg, solution injectable B/1 ampoule de 1 ml (Code CIP

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie

Plus en détail

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Complications pulmonaires en onco-hématologie (Mokart et al Chest 2003) ~ 20 % des patients ~

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD?

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? Hélène MANGEARD François MALADRY Tuberculose : infection mycobactérienne Infection mycobactérienne chronique (M. Tuberculosis ++ ou bacille

Plus en détail

TYNDALL. 13 rue Dubrunfaut 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014. Bulletin d Informations. et d échanges N 24 MARS 2009

TYNDALL. 13 rue Dubrunfaut 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014. Bulletin d Informations. et d échanges N 24 MARS 2009 TYNDALL Bulletin d Informations 13 rue Dubrunfaut 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014 Site internet : www.inflamoeil.org SOMMAIRE 1. L éditorial de la Présidente 2. Des immunosuppresseurs

Plus en détail

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban Vaccination et tuberculose en Gériatrie Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban VACCINATIONS 2 Personnes âgées et vaccinations Avec

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

Recommandations de la Société de Pneumologie de Langue Française sur la prise en charge de la tuberculose en France

Recommandations de la Société de Pneumologie de Langue Française sur la prise en charge de la tuberculose en France Recommandations de la Société de Pneumologie de Langue Française sur la prise en charge de la tuberculose en France Conférence d experts texte court Société de Pneumologie de Langue Française La Société

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

Item 116 : Maladies autoimmunes

Item 116 : Maladies autoimmunes Item 116 : Maladies autoimmunes COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Définition du concept d'auto-immunité...3

Plus en détail

La maladie de Still de l adulte

La maladie de Still de l adulte La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

DASES Réseau tuberculose 10 janvier 2006

DASES Réseau tuberculose 10 janvier 2006 DASES Réseau tuberculose 10 janvier 2006 Place des Nouveaux Tests de Dosage de L INTERFERON GAMMA dans le diagnostic de la Tuberculose Fadi ANTOUN, Cellule Tuberculose DASES Le Quotidien du Médecin 2005

Plus en détail

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte Psoriasis et travail dans le BTP Pr E. Delaporte 30 Mai 2013 Janvier 2013 : File active de 335 malades traités (293) ou ayant été traités (42) par immunosupp./ modulateurs (MTX CyA biomédicaments) 214

Plus en détail

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES Classement NABM : non inscrit code : non codé DÉCEMBRE 2006 Service évaluation des actes professionnels

Plus en détail

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Réunion GERES du 6 juillet 2007 : D Abiteboul,, E Bouvet, A Buonaccorsi,, G Carcelain,, M Domart-Rançon,

Plus en détail

Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette forme rare et sévère d arthrite

Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette forme rare et sévère d arthrite Communiqué de presse Bâle, 18 avril 2011 La FDA homologue Actemra dans le traitement de l arthrite juvénile idiopathique systémique (AJIS) Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

LES ANTI-TNF DANS LES MALADIES AUTO-IMMUNES ET LES VASCULARITES

LES ANTI-TNF DANS LES MALADIES AUTO-IMMUNES ET LES VASCULARITES LES ANTI-TNF DANS LES MALADIES AUTO-IMMUNES ET LES VASCULARITES par X. MARIETTE* Les inhibiteurs du TNFα représentent une révolution thérapeutique en rhumatologie dans le traitement de la polyarthrite

Plus en détail

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

Interprétation et signification d un test IGRA en pratique quotidienne

Interprétation et signification d un test IGRA en pratique quotidienne La lutte antituberculeuse en 2013 Institut Pasteur Paris 19 Mars 2013 Interprétation et signification d un test IGRA en pratique quotidienne Dr Emmanuel Bergot Service de Pneumologie, CHU Côte de Nacre

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

TRAITEMENT DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE

TRAITEMENT DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE TRAITEMENT DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE RÉVOLUTION DES PRINCIPES DE TRAITEMENT Mise à disposition de nouvelles molécules Traitements de fond classiques ( Méthotrexate, Salazopyrine ) : plus efficaces

Plus en détail

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes:

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes: Point d Information Médicaments à base d ivabradine, de codéine, médicaments contenant du diméthyl fumarate, du mycophénolate mofétil/acide mycophénolique, de l octocog alpha, spécialité Eligard (contenant

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale Transplantation pulmonaire et mucoviscidose Optimiser la prise en charge médicale Dr Isabelle Danner-Boucher CRCM adulte de Nantes Unité de Transplantation Thoracique 11èmes Journées Scientifiques de la

Plus en détail

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques Hépatites Auto-Immunes Critères et Scores Diagnostiques Olivier CHAZOUILLERES Service d Hépatologie Centre de référence des maladies inflammatoires des voies biliaires Paris Saint Antoine HAI: Modes de

Plus en détail

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Pathologies inflammatoires et connectivites Pathologies dégénératives Exclusion du métabolisme phosphocalcique et des marqueurs du remodelage osseux

Plus en détail

Communiqué. Abbott présente à Santé Canada une demande d homologation d HUMIRA pour le traitement du psoriasis POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

Communiqué. Abbott présente à Santé Canada une demande d homologation d HUMIRA pour le traitement du psoriasis POUR PUBLICATION IMMÉDIATE POUR PUBLICATION IMMÉDIATE Communiqué Abbott présente à Santé Canada une demande d homologation d HUMIRA pour le traitement du psoriasis Media: Sylvie Légaré (514) 832-7268 Abbott Gabrielle Collu 514)

Plus en détail

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Tarek Ben Othman Congrès de la STPI, 24 avril 2009 Plan Introduction

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme Patho Med Cours 5 Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme BPCO: B: Broncho ( Bronche) P: Pneumopathie C: Chronique O: Obstructive Asthme Maladies avec des spasmes bronchiques Maladies avec des spasmes

Plus en détail

INDUCTION DES LYMPHOCYTES T- RÉGULATEURS PAR IL2 A TRÈS FAIBLE DOSE DANS LES PATHOLOGIES AUTO- IMMUNES ET INFLAMMATOIRES APPROCHE TRANSNOSOGRAPHIQUE

INDUCTION DES LYMPHOCYTES T- RÉGULATEURS PAR IL2 A TRÈS FAIBLE DOSE DANS LES PATHOLOGIES AUTO- IMMUNES ET INFLAMMATOIRES APPROCHE TRANSNOSOGRAPHIQUE INDUCTION DES LYMPHOCYTES T- RÉGULATEURS PAR IL2 A TRÈS FAIBLE DOSE DANS LES PATHOLOGIES AUTO- IMMUNES ET INFLAMMATOIRES APPROCHE TRANSNOSOGRAPHIQUE Etude clinique N NCT01988506 Inves9gateur coordinateur

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines

Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines Jean Daniel Lelièvre, Yves Lévy, Pierre Miossec I-Introduction... 2 II-Les interférons... 2 II-1.L interféron... 3 II-1-a.

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

MONOGRAPHIE DE PRODUIT. étanercept. Solution injectable en seringues préremplies

MONOGRAPHIE DE PRODUIT. étanercept. Solution injectable en seringues préremplies MONOGRAPHIE DE PRODUIT Pr Enbrel MD étanercept Solution injectable en seringues préremplies 50 mg/ml et Poudre lyophilisée pour reconstitution présentée en flacons 25 mg/flacon Norme de pharmacopée reconnue

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

TYNDALL. 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014. 13 rue Dubrunfaut d échanges. Bulletin d Informations N 37 JUIN 2012

TYNDALL. 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014. 13 rue Dubrunfaut d échanges. Bulletin d Informations N 37 JUIN 2012 et 13 rue Dubrunfaut d échanges 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014 TYNDALL Bulletin d Informations N 37 JUIN 2012 Site Internet : www.inflamoeil.org Courriel : inflamoeil@yahoo.fr

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

TUBERCULOSE Nouveautés 2009

TUBERCULOSE Nouveautés 2009 TUBERCULOSE Nouveautés 2009 Dr Grégoire Gex Rencontres Genevoises de Pneumologie Avril 2010 Introduction 6044 articles dans PubMed avec Tuberculose dans titre en 2009 Stratégie de recherche : Sélections

Plus en détail

et l utilisation des traitements biologiques

et l utilisation des traitements biologiques et l utilisation des traitements biologiques Choisir le meilleur traitement pour retrouver la qualité de vie que vous êtes en droit d avoir Les agents biologiques (biothérapies) Étant les plus récents

Plus en détail

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut Les micro-organismes de l eau impliqués dans les infections nosocomiales Depuis 2001 chez Pall, en charge de l information scientifique et réglementaire dans les domaines d applications couverts par la

Plus en détail

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

Cordarone et Thyroïde par François Boustani Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir

Plus en détail

La fibrose pulmonaire idiopathique

La fibrose pulmonaire idiopathique La fibrose pulmonaire idiopathique La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée

Plus en détail

Les rhumatismes inflammatoires. Arthrite Rhumatoïde, Arthrite psoriasique, Spondylarthrite ankylosante

Les rhumatismes inflammatoires. Arthrite Rhumatoïde, Arthrite psoriasique, Spondylarthrite ankylosante Les rhumatismes inflammatoires Arthrite Rhumatoïde, Arthrite psoriasique, Spondylarthrite ankylosante Arthrite Rhumatoïde (RA) Voorstelling van de ziekte Arthrite Rhumatoïde Inflammation chronique des

Plus en détail

Dr Ottaviani Service de Rhumatologie Hôpital Bichat Staff du 23 Mai 2014

Dr Ottaviani Service de Rhumatologie Hôpital Bichat Staff du 23 Mai 2014 Obésité et rhumatismes inflammatoires Dr Ottaviani Service de Rhumatologie Hôpital Bichat Staff du 23 Mai 2014 Obésité 1 Obesity Trends* Among U.S. Adults BRFSS, 1985 (*BMI 30, or ~ 30 lbs overweight for

Plus en détail

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021 Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges Membre enseignant chercheur EA 4021 Rhumatisme inflammatoire chronique Prévalence des SA ies en Europe = 1 à 2% Age moy : 26 ans, ratio homme/femme:

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200

Plus en détail

L ANGINE. A Epidémiologie :

L ANGINE. A Epidémiologie : L ANGINE L angine est une inflammation aiguë des amygdales d origine essentiellement virale, et secondairement bactérienne. C est les streptocoque ß hémolytique du groupe A, qui est l agent responsable

Plus en détail

I Identification du bénéficiaire (nom, prénom, N d affiliation à l O.A.) : II Eléments à attester par un médecin spécialiste en rhumatologie :

I Identification du bénéficiaire (nom, prénom, N d affiliation à l O.A.) : II Eléments à attester par un médecin spécialiste en rhumatologie : ANNEXE A : Formulaire de première demande Formulaire de première demande de remboursement de la spécialité HUMIRA pour une spondylarthrite axiale sévère sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante

Plus en détail

Vaccination contre la grippe saisonnière

Vaccination contre la grippe saisonnière le point sur risques infectieux > Vaccinations Vaccination contre la grippe saisonnière Questions / Réponses - Professionnels de santé Document élaboré le 14 octobre 2014 1 - Quand a lieu la campagne de

Plus en détail

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie Compte rendu d hospitalisation hépatite C À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS HOPITAL DU BON SECOURS Service d HEPATHOLOGIE du Professeur

Plus en détail

La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde

La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde Vivre avec une polyarthrite rhumatoïde Décembre 2008 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

La maladie de Berger Néphropathie à IgA

La maladie de Berger Néphropathie à IgA Néphropathie à IgA La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

www.fnama.fr Tuberculose Pr. Jean-Louis Herrmann Service de Microbiologie, Hôpital R. Poincaré, Garches jean-louis.herrmann@rpc.aphp.

www.fnama.fr Tuberculose Pr. Jean-Louis Herrmann Service de Microbiologie, Hôpital R. Poincaré, Garches jean-louis.herrmann@rpc.aphp. Tuberculose intérêt des tests sanguins Pr. Jean-Louis Herrmann Service de Microbiologie, Hôpital R. Poincaré, Garches jean-louis.herrmann@rpc.aphp.fr Pouvoir Pathogène : Maladie Granulomateuse Chronique

Plus en détail

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation SYNTHESE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation Novembre 2007 OBJECTIF Assurer une qualité optimale du suivi et de

Plus en détail

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var SFPO Octobre 2009 EPIDEMIOLOGIE Incidence : 1.35 M par an dans le monde (12,4%) 28 000

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané Énoncés Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané N 109 Dermatoses faciales : acné, rosacée, dermatite séborrhéique Diagnostiquer l acné, la rosacée, la dermatite séborrhéique.

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

La maladie de Horton Artérite temporale Artérite à cellules géantes

La maladie de Horton Artérite temporale Artérite à cellules géantes Artérite temporale Artérite à cellules géantes La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est

Plus en détail

QuantiFERON TB Gold in tube

QuantiFERON TB Gold in tube Qu est-ce que le QuantiFERON? Test sanguin de dépistage de l infection tuberculeuse. QuantiFERON TB Gold in tube Test ELISA qui mesure la réponse immunitaire à médiation cellulaire à l infection tuberculeuse.

Plus en détail

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux 27 novembre 2013 Nouveaux anti-coagulants oraux : une étude de l Assurance Maladie souligne la dynamique forte de ces nouveaux médicaments et la nécessité d une vigilance accrue dans leur utilisation Les

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 2 avril 2014 DERMOVAL, gel flacon de 20 ml (CIP : 34009 326 130 4 5) DERMOVAL 0,05 POUR CENT, crème tube de 10 g (CIP : 34009 320 432 9 3) Laboratoire GLAXOSMITHKLINE

Plus en détail

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici Un résumé des recommandations éditées par l AFEF le 1 er juin 2015 Les recommandations de l AFEF vont plus loin que celles de l EASL. Le Pr Victor De Lédinghen, du CHU de Bordeaux, et secrétaire général

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Introduction L hyperéosinophilie est définie par la présence de polynucléaires éosinophiles circulants à plus de 0,5 G/l (500/µl) (quel que soit leur

Plus en détail

Cas clinique Enquête autour d un cas IDR vs IGRA Pr Emmanuel Bergot

Cas clinique Enquête autour d un cas IDR vs IGRA Pr Emmanuel Bergot Cas clinique Enquête autour d un cas IDR vs IGRA Pr Emmanuel Bergot Service de Pneumologie, CHU Côte de Nacre Centre de compétence régionale de l HTAP UMR INSERM 1086 «Cancers et Préventions», Université

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan

Plus en détail

Société Algérienne de Dermatologie Pédiatrique 12èmes Journées Nationales Alger, 3-4 mars 2011. Symposium PFIZER

Société Algérienne de Dermatologie Pédiatrique 12èmes Journées Nationales Alger, 3-4 mars 2011. Symposium PFIZER Société Algérienne de Dermatologie Pédiatrique 12èmes Journées Nationales Alger, 3-4 mars 2011 Symposium PFIZER Psoriasis de l enfant et traitement biologique B. Bouadjar, Alger Traitement du psoriasis

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

La maladie de Wegener La granulomatose de Wegener

La maladie de Wegener La granulomatose de Wegener La granulomatose de Wegener La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse

Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse 7 ième édition Chapitre 10 : La tuberculose et le virus de l immunodéficience humaine Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse, 7 ième édition

Plus en détail

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Dr A.Lillo-Le Louët, Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) Paris-HEGP Avec avec Dr P.Lainé, CRPV - Angers Préambule Directeur du Centre Régional

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail