ASSAINISSEMENT DES EAUX

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1 1 TITRE BROCHURE Titre rapport Xxx ASSAINISSEMENT DES EAUX USéES Rapport d exploitation 2011 xxx Xxx Xxx

2 Sommaire 2 Sommaire éditorial 2 Ressources humaines 4 SITUATION DES HABITANTS RACCORDéS 6 Volume des eaux usées 8 Performances de l'épuration 10 Consommation d'énergies 16 Production et valorisation des déchets 18 Exploitation et maintenance des ouvrages 20 étude et projets 24 Santé et sécurité 26 Partie financière 28

3 3 TITRE BROCHURE Titre rapport Xxx éditorial 2011 : une prise de conscience salutaire La catastrophe de Fukushima nous a forcé à revoir notre rapport à l environnement. Dans le domaine des Eaux usées, la lutte contre les micropolluants constitue un nouveau défi écologique et sanitaire, estime Christian Zumkeller, responsable de l activité. Entretien. Quel a été, selon vous, l événement marquant de 2011? L élément phare de l année reste sans conteste le séisme qui s est produit le 11 mars 2011 au large des côtes japonaises et le tsunami qu il a provoqué, avec tous ses effets dévastateurs sur le plan humain, économique et environnemental. Généralement, les actualités se succèdent et une nouvelle en chasse une autre. Je suis cependant convaincu que la catastrophe nucléaire de Fukushima restera longtemps gravée dans les mémoires, car elle nous a subitement rappelé toute la fragilité de notre écosystème face au développement technico-économique. Nous n y étions pas préparés. Qu est-ce que cette catastrophe implique pour la Suisse? Bien que la population affectée par Fukushima réside à l autre bout de la planète, les problèmes liés à l approvisionnement et à la consommation énergétique se sont imposés à l agenda quotidien sous nos latitudes également. En conséquence de cet événement, nos autorités ont été contraintes de reconsidérer leur politique en matière d énergie. Ainsi, les nouvelles orientations prises vont conduire à des changements majeurs sur notre manière de produire et de consommer. Ces nouveaux axes doivent, dès maintenant, nous encourager à préparer l avenir en étant plus performants et innovants. Plus près de votre domaine, à combien se monte la consommation d eau dans notre pays? Chacun de nous utilise directement près de 160 litres d eau potable par jour. Cette consommation tend certes à diminuer, mais elle ne représente qu une partie de la totalité de l eau effectivement utilisée. En tenant compte des besoins en eau pour la production de l ensemble des produits consommés, chaque Suisse utilise indirectement environ 5'000 litres d eau en moyenne par jour. En observant la provenance des produits, on constate que 80% de cette eau est consommée en dehors de nos frontières. Et lorsqu il s agit de produits agricoles, cette consommation peut entraîner des problèmes pour les populations de régions dans lesquelles l eau n est pas forcément disponible ou de qualité. Le cycle de l eau n échappe donc pas au défi du développement durable, même chez nous où l eau disponible reste abondante. Quel bilan tirez-vous de 2011? La très faible pluviométrie de l année écoulée a eu des effets bénéfiques sur les performances de l assainissement des eaux usées réalisé par SIG. Le taux d élimination de la pollution des stations d épuration (STEP) s est légèrement amélioré et a ainsi permis de limiter l impact des eaux usées sur les rivières genevoises. Toutefois, la croissance de la population et de ses activités provoque toujours une hausse régulière de certaines pollutions à éliminer. Il est donc indispensable de considérer l eau comme un bien précieux à économiser et surtout à préserver des pollutions inutiles. Quelles menaces écologiques pèsent sur l eau? D abord, il faut souligner que notre pays s est doté d une infrastructure considérable pour l évacuation et le

4 éditorial 4 traitement des eaux usées, qui a coûté quelque 80 milliards de francs et permis la construction de 700 STEP. Ces installations sont performantes, mais elle ne permettent pas d éliminer toute la pollution contenue dans les eaux usées. Le récent développement des technologies de mesure a permis de détecter la présence de produits appelés micropolluants dans les eaux usées. Comme les STEP actuelles n en retiennent qu une petite partie, on les retrouve ensuite en quantités infimes dans les cours d eau. Que sont les micropolluants? Ce sont des substances de synthèse qui entrent dans la composition de nombreux produits d usage courant comme les médicaments, les détergents ou encore les cosmétiques. Il y en a aussi dans des produits phytosanitaires et industriels. Même à des concentrations infimes dans les cours d eau, ces micropolluants semblent avoir des effets néfastes sur les organismes aquatiques et sont même susceptibles de contaminer les ressources en eau potable. Faut-il s en inquiéter? Pour l heure, les concentrations en micropolluants mesurées dans les cours d eau ou les nappes ne semblent présenter aucun risque pour l être humain. De plus, ces produits sont biens éliminés de nos robinets grâce aux performances techniques de nos ouvrages de production d eau potable. Il n y a donc aucune raison de dramatiser, mais par principe de précaution, il importe néanmoins de juguler la diffusion de ces substances dans nos cours d eau. C est pourquoi la Confédération élabore une législation visant à imposer une élimination poussée des micropolluants par le biais des grandes stations d épuration de notre pays. Que faire pour lutter efficacement contre les micropolluants? Comme environ 30'000 produits de synthèse sont déjà commercialisés, il semble difficile et peu judicieux de vouloir les interdire, car nombre de ces produits contribuent à notre bien être et à notre confort quotidien. Il est donc essentiel de limiter cette source de pollution par l usage de produits respectueux de l environnement, ainsi qu à éliminer nos déchets de manière adéquate plutôt que de les jeter dans les toilettes. Pour l instant, seuls ces gestes faciles préservent au mieux notre environnement. Ils permettent également de limiter le coût de l assainissement des eaux usées. En revanche, le renforcement de la qualité de l épuration, visant à l élimination des micropolluants, engendrera inévitablement des coûts supplémentaires importants, que chacun de nous devra supporter. Christian Zumkeller Responsable Eaux usées

5 5 TITRE BROCHURE Titre rapport Xxx Ressources humaines Durant l année 2011, 4 collaborateurs ont quitté l activité Eaux usées. Retraites : 1 responsable d unité, 1 mécanicien, 1 ouvrier. Départs : 1 chargé d intervention. Parallèlement, 6 personnes ont rejoint l activité durant l année : Engagement de durée indéterminée : 1 responsable d unité, 1 ingénieur d exploitation réseaux, 1 technicien en chimie, 1 agent d intervention, 2 agents d exploitation. Dans la moyenne annuelle de l exercice écoulé, 126,42 postes EPT étaient occupés, contre 126,66 postes en 2010 et 124,97 en Durant cette année et au bilan des 4 départs enregistrés, 2 postes ont été repourvus, alors qu un poste a été supprimé et qu un autre n est pas encore repourvu. Il faut ajouter les 3 engagements supplémentaires de collaborateurs destinés à assurer l exploitation des réseaux des communes genevoises, prestation qui a connu un développement marqué en Au 31 décembre 2011, l activité Eaux usées occupait 128 personnes dont 4 femmes, contre 126 personnes à fin 2010.

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7 7 TITRE BROCHURE Titre rapport Xxx SITUATION DES HABITANTS RACCORDéS SIG assure en permanence la collecte, le transport et le traitement des eaux polluées produites sur l ensemble du territoire genevois ainsi que dans la partie de la région transfrontalière raccordée à son réseau de collecte. Ces tâches sont réalisées par l infrastructure de SIG, dite réseau primaire d assainissement, constituée de 153 km de collecteurs, 32 stations de pompage et 8 stations d épuration. Comparatif de la situation des habitants raccordés (habitants) Population du canton de Genève au 31 décembre ' '918 Habitants non raccordés Taux de raccordement (% du total) 99,6 99,6 99, Habitants raccordés sur des STEP privées du canton ' Habitants raccordés sur des STEP extérieures (Vaud ou France) Population du canton de Genève raccordée aux 8 STEP du RP Population française raccordée aux STEP du réseau primaire Population totale raccordée aux 8 STEP du réseau primaire

8 Situation des habitants raccordés 8 Bien que plus limitée, la croissance de la population établie dans le canton s est poursuivie en 2011, avec une hausse de 0.6 % soit habitants supplémentaires. Ce sont maintenant personnes du canton qui sont raccordées aux 8 STEP de SIG. Ces STEP ont aussi traité les eaux polluées des quelque habitants de la France voisine, issues des raccordements des communes du Pays de Gex, Viry, St-Julien, Collonges-sous-Salève, Bossey, Archamps et du hameau de Crevy (Veigy-Foncenex). La hausse massive de la population de la France voisine en 2009 provenait de quelque 38'400 habitants supplémentaires du Pays de Gex raccordés sur la nouvelle STEP de Bois-de-Bay. À l inverse, habitants du canton sont raccordés à des STEP qui ne sont pas exploitées par SIG, soit privées sur le canton de Genève, soit en France voisine ou encore dans le canton de Vaud. Fin décembre 2011, les eaux usées de résidents du canton sont traitées dans des stations d épuration centrales, ce qui représente un taux de raccordement particulièrement élevé (99.6 %), alors que les quelque habitants du canton, qui ne sont pas raccordés à une STEP parce que leurs logements sont éloignés des réseaux publics, doivent traiter leurs eaux polluées dans des installations individuelles. Evolution de la population totale raccordée au STEP de SIG habitants 550' ' ' ' ' ' '

9 9 Valorisation des déchets Approvisionnement en déchets Volume des eaux usées Comparée à la moyenne décennale (mesurée à 867 mm de pluies), 2011 peut être considérée comme une année particulièrement sèche avec seulement 688 litres par m 2 de pluviométrie annuelle mesurée sur le site d Aïre. Au bilan 2011, les stations d épuration exploitées par SIG ont réceptionné 71'917'000 m 3 d eaux usées, soit une baisse marquée de 7' m 3 (-9.9 %) par rapport à l année précédente. Le volume des eaux traitées biologiquement par les stations de SIG a atteint m 3 ce qui représente % du volume global des eaux usées mesuré à l entrée des STEP. Par conséquent, le taux des déversements en eaux partiellement traitées a une nouvelle fois été réduit par rapport à l année précédente (2.65 % en 2011 contre 4.33 % en 2010 et 5.64 % en 2009). Cette nouvelle baisse très importante des déversements doit essentiellement être imputée à cette année très sèche qui a limité l'apport d'eaux parasites dans les réseaux de collecteurs unitaires, alors qu il faut parallèlement relever la très bonne fiabilité des principales stations.

10 Volume des eaux usées 10 Evolution des volumes d eaux usées réceptionnés à l entrée des STEP, des volumes d eaux traités par les STEP et de la pluviométrie annuelle Volume total des eaux usées (m 3 ) 82' ' ' ' ' Volume épuré biologiquement (m 3 ) 77' ' ' Volume déversé partiellement traité (m 3 ) 5' ' ' ' ' Volume partiellement traité (% du total) Pluviométrie annuelle à Aïre (mm/an) Evolution des volumes annuels réceptionnés et traités dans les STEP, avec la pluviométrie mesurée dans l année Pluviométrie Volume eaux usées à l'entrée STEP (millions m 3 ) Volume eaux usées à la sortie STEP (millions m 3 ) millions de m mm de pluie 1'200 1' '

11 11 TITRE BROCHURE Titre rapport Performances de l'épuration Xxx La notion d équivalent-habitant exprime une quantité de pollution unitaire qui correspond à celle produite normalement par une personne, soit 60 g de DBO 5 (demande biologique en oxygène) par jour. Souvent exprimée en équivalent-habitant, la capacité de traitement de chaque station d épuration représente la quantité de pollution qu elle peut traiter de manière optimale à saturation. Lorsqu elle est exprimée en équivalent-habitant, la charge polluante mesurée à l entrée d une station d épuration permet aussi d apprécier son taux de saturation. La plupart du temps supérieure au nombre d habitants raccordés, la charge en équivalent-habitants montre aussi la part de pollution générée par l ensemble des activités économiques et qui s ajoute à la pollution issue de la population résidente. Etat de saturation des stations d épuration Capacité de traitement 1 Habitants raccordés au Charge polluante moyenne en Taux de saturation de la STEP Aïre % Bois-de-Bay % Villette % Nant-d'Aisy % Chancy % Avully-Gennecy ' % Monniaz % La Louvière % Total % 1 En équivalent-habitant (EH) correspond à 60 g de DBO 5 rejetée par un habitant et par jour.

12 Performances de l'épuration 12 Il est ici mis en évidence que plusieurs STEP sont exploitées à la limite, voire au delà de leur capacité de traitement nominale. La surcharge particulièrement marquée de la STEP de Chancy résulte du raccordement des villages de Laconnex et de Soral intervenus en Afin de maintenir la meilleure qualité de traitement attendue de ses STEP, SIG planifie et entreprend régulièrement des mesures d adaptation et d extension de ses ouvrages. A ce titre il est par exemple prévu de reconstruire la station de Chancy.

13 13 Assainissement des eaux usées Performances de l'épuration Pollution à l entrée des stations d épuration Conformément aux engagements pris en vers la Direction Générale de l Eau (DGEau), autorité cantonale de la gestion et protection des eaux, SIG a effectué 220 campagnes journalières de contrôles de la qualité des eaux à l entrée et à la sortie de ses STEP durant l année Ces contrôles portent sur plusieurs paramètres caractéristiques qui permettent de mesurer la teneur en pollution dans les eaux usées et de déterminer la charge à l entrée des STEP. Evolution de la charge totale en pollution mesurée à l entrée des STEP pour les principaux paramètres contrôlés tonnes/an DBO 5 MES DCO TOC N-NH 4 P tot (en tonnes/an) Variation 2011/2010 DBO 5 Demande biochimique en oxygène % MES Matières en suspension % DCO Demande chimique en oxygène % TOC Carbone organique % N-NH 4 Azote ammoniacal % P tot Phosphore total % En 2011 et contrairement à la tendance à la hausse observée ces dernières années, les charges en pollution globalement réceptionnée à l entrée des STEP ont été mesurées en nette baisse sur la plupart des paramètres. Cette situation assez particulière résulte certainement de la très faible pluviométrie annuelle. En effet, le déficit d eaux pluviales dans les collecteurs a favorisé le dépôt des particules de pollution et engagé un phénomène d autoépuration à même les réseaux avec parfois des situations d odeurs qui ont pu être perçues au voisinage des collecteurs. A l inverse, la pollution mesurée sous forme d azote ammoniacal est une nouvelle fois en nette hausse. Ce polluant, qui ne se dépose pas dans les réseaux et arrive en totalité aux STEP, traduit l accroissement de la population desservie par les STEP et surtout, la bonne santé des activités économiques du canton.

14 Performances de l'épuration 14 Rejets des stations d épuration Lors des campagnes journalières de contrôles des STEP, plusieurs paramètres caractéristiques ont été mesurés. Ils permettent de représenter la teneur résiduelle en pollution dans les eaux épurées par les STEP et de déterminer les charges qu elles ont rejetées dans les différents cours d eau du canton. Evolution de la charge totale en pollution rejetée par les STEP pour les différents paramètres contrôlés tonnes/an DBO 5 MES DCO TOC N-NH 4 P tot (en tonnes/an) Variation 2011/2010 DBO 5 Demande biochimique en oxygène % MES Matières en suspension % DCO Demande chimique en oxygène % TOC Carbone organique % N-NH 4 Azote ammoniacal % P tot Phosphore total % L année 2011 se caractérise par une très nette diminution ses charges en polluants rejetés par l ensemble des STEP dans le milieu naturel et ceci pour tous les paramètres caractéristiques mesurés. Si cette situation peut en bonne partie être imputée à la baisse de la pollution mesurée à l entrée des STEP, il faut surtout relever l efficacité et à la fiabilité accrue des principaux ouvrages (Aïre, Bois-de-Bay et Villette), leurs rejets en pollution azotée ayant diminué de manière spectaculaire malgré la nouvelle hausse de la charge de ce polluant à l entrée des stations.

15 15 Assainissement des eaux usées Performances de l'épuration Performances des stations d épuration Evolution des rendements globaux d élimination de la pollution dans les STEP pour les principaux paramètres mesurés % DBO 5 MES DCO TOC N-NH 4 P tot (en %) DBO 5 Demande biochimique en oxygène MES Matières en suspension DCO Demande chimique en oxygène TOC Carbone organique N-NH 4 Azote ammoniacal P tot Phosphore total Le bilan de l année 2011 montre, que les rendements d élimination des polluants dans les STEP de SIG continuent globalement de s améliorer, hormis pour le phosphore (dont l'apport par les eaux usées a diminué).

16 Performances de l'épuration 16 Performances des STEP en 2011 avec, pour les différents paramètres mesurés, le respect de la conformité des rejets et des rendements d élimination Conforme Non Conforme (<10 %) Non Conforme (>10 %) Pas de norme Aïre Vilette Bois-de-Bay Nant d'aisy Chancy Avully Monniaz La Louvière Sortie DBO 5 (mg/l) Rendement DBO 5 (%) Sortie MES (mg/l) DCO tot (mg/l) Rendement DCO tot (%) DCO (mg/l) Rendement TOC/DOC (%) NH 4 -N (mg/l) Rendement NH 4 -N (%) NO 2 -N (mg/l) Rendement N tot (%) P tot (mg/l) Rendement P tot (%) Les critères de conformité des STEP reposent sur les exigences légales en vigueur qui déterminent des performances à la fois qualitatives et quantitatives. Les trois grandes STEP ont traité 98 % de la totalité des eaux usées produites et ont rejeté des eaux épurées globalement conformes aux exigences légales en limitant leur impact sur les cours d eaux de grande capacité, soit le Rhône (pour les STEP d Aïre et Bois-de-Bay), et l Arve (pour la STEP de Villette). À l inverse, la qualité des rejets des plus petites STEP reste souvent insuffisante et dans le cas de Nant d Aisy, cela affecte notablement la qualité de ce petit cours d eau sensible. Comme chaque année, les performances des STEP ont été examinées avec la DGEau et ensemble, il a été convenu de la planification des travaux futurs destinés à poursuivre l amélioration durable de la qualité des cours d eau genevois.

17 17 TITRE BROCHURE Titre rapport Xxx Consommation d'énergies Comme les années précédentes, l ensemble de l approvisionnement en électricité a été couvert par de l électricité produite à 100 % par la force hydraulique dont l origine est certifiée. La consommation globale d électricité est mesurée en légère hausse en 2011 (+ 0,9 %), en raison de l augmentation notable de la pollution azotée éliminée par les STEP et de l exploitation soutenue du traitement séparé de l ammonium à la STEP d Aïre. De son coté, l exploitation de la station de Villette a été moins gourmande en énergie électrique alors que les stations de pompage ont été moins sollicitée durant une année 2011 particulièrement sèche. Evolution de la consommation d électricité pour les principaux ouvrages en MWh (en MWh/an) STEP Aïre STEP Villette STEP Bois-de-Bay Autres STEP Station de pompage de St-Jean Autres stations de pompage Consommation totale Variation annuelle en %

18 Consommation d'énergies 18 Pour ce qui concerne la consommation en énergie thermique des installations, il faut à nouveau relever que l essentiel des besoins a été couvert par la production d énergie renouvelable produite par la biomasse issue de l épuration de l ensemble du canton de Genève. Ainsi, la digestion de toutes les boues du canton à Aïre a permis de produire m 3 de biogaz en 2011, ce qui représente une légère hausse de 0.3 % par rapport à l année précédente. La stabilité de la production de biogaz résulte de la diminution de l apport en pollution organique par les eaux usées qui a toutefois été compensée par le traitement complémentaire de la biomasse issue des lavures de restaurants. La valorisation de ce biogaz a couvert presque tous les besoins en chauffage du site d Aïre et surtout, a produit presque toute la chaleur nécessaire pour sécher l ensemble des boues du canton. Le recours au mazout a été aussi limité que possible, mais la révision périodique des gazomètres a nécessité une consommation d huile de chauffage un peu plus élevée qu à l habitude. Un surplus de 704'000 m 3 de biogaz a malheureusement dû être brûlé en torchère durant l'année Afin de remédier à cette situation SIG, poursuit son projet visant à valoriser tout le biogaz excédentaire produit afin de pouvoir injecter ce biogaz préalablement purifié dans le réseau de gaz de ville d'ici début Un effort des exploitants a une nouvelle fois permis de limiter la consommation d eau potable nécessaire au fonctionnement des ouvrages et au bilan, on mesure une économie de 3.3 % du volume d eau potable utilisé. La consommation des produits chimiques nécessaire au traitement des eaux usées a diminué en proportion de la baisse de la pollution particulaire mesurée en 2011 alors qu en revanche, l installation du traitement de l ammonium d Aïre a nécessité une consommation de produit significative. L utilisation systématique et adaptée de produit lestant dans les STEP de Chancy et de Nant d Aisy a permis de stabiliser le fonctionnement de ces deux anciennes stations. La mise en œuvre d un nouveau traitement chimique à la STEP de Villette a contribué à l amélioration remarquable des performances de cette station obsolète.

19 19 TITRE BROCHURE Titre rapport Xxx Production et valorisation des déchets Evolution de déchets produits par les STEP (en tonnes) Déchets de dégrillage extraits Sables extraits Boues séchées en granulés

20 Production et valorisation des déchets 20 Les installations de prétraitement des STEP ont permis d extraire tonnes de déchets de dégrillage qui ont été évacuées à l usine des Cheneviers. Leur incinération a permis de produire de l énergie électrique et thermique. La hausse de ces déchets observée en 2011 est probablement due aux nombreux curages des réseaux communaux résultant de la mise en œuvre de la directive cantonale d exploitation pour ces ouvrages. 398 tonnes de sables ont été extraites des eaux usées et acheminées à la décharge cantonale de Nant de Châtillon une fois filtrées et lavées. Toutes les boues de STEP du territoire genevois ont été traitées à Aïre et au bilan, après digestion, déshydratation et séchage thermique, ce sont tonnes de boues en granulés secs qui ont été produites. C est essentiellement la baisse de la pollution particulaire mesurée à l entrée des stations qui a impacté la production de boues séchées, en nette diminution. Evolution des boues séchées produites tonnes/an 12'000 10'000 8'000 6'000 4'000 L élimination des boues en cimenterie, débutée en avril 2006, s est poursuivie et au bilan de 2011, tonnes de boues séchées ont été valorisées en énergie thermique et ont contribué à la production de ciment, sans produire de résidus ultimes. Cette filière de valorisation des boues présente un avantage économique et selon son écobilan, elle a un impact écologique favorable. Le solde de 286 tonnes de boues séchées, dont la qualité était insuffisante pour leur valorisation en cimenterie, a été pris en charge par l usine des Cheneviers pour être mélangé aux déchets ordinaires. 2'

21 21 TITRE BROCHURE Titre rapport Exploitation et maintenance des ouvrages Xxx Réseau primaire de collecte des eaux usées L unité Réseaux assure la gestion, le contrôle et l'entretien de 153 km de collecteurs du réseau primaire des eaux usées et des nombreux ouvrages connexes qui leurs sont liés, tels que : déversoirs d'orage, trop-plein, dégrilleurs automatiques, etc. Cette unité réseau a parallèlement collaboré à de nombreux et importants projets liés à l adaptation, au renouvellement et à la création de nouveaux ouvrages. Dans le cadre du concept d exploitation du réseau primaire, l ensemble des tronçons des collecteurs de la Plaine de l Aire, Confignon, Bernex, Onex, Evordes, Drize, FTI-la Praille et Val d Aire a été curé en Parallèlement, l entretien des tronçons de collecteurs de Gy, Jussy, Choulex, Presinge, Bel-Air, Vandoeuvres, Seymaz, Foron, Fossard, Sierne et Vessy a débuté. Au bilan de ces curages et de quelques interventions particulières sur des points sensibles, ce sont au total plus de 35 kilomètres de réseau qui ont été nettoyés et près de 50 tonnes de résidus (sables et graviers) qui ont été extraits et évacués en décharge. Dans le but de contrôler les emplacements des points d accès au réseau primaire et de vérifier l état des regards de visite, les tronçons de collecteurs suivants ont été parcourus et inspectés dans leur totalité : Bardonnex, Versoix-nord, Foron, Anière et Corsier. Ces contrôles ont permis d anticiper des travaux de curage et de programmer la réfection de certains regards de visite endommagés. Ainsi durant l année 2011, plusieurs chantiers de réhabilitation, de modification et de réparations de collecteurs ont été entrepris : création d aérations aux regards de visites du collecteur de Merdisel entre la galerie et la STEP de Bois-de-Bay dans le but de permettre l évacuation du souffle d air en cas de surverse au niveau de l ouvrage de régulation ; réhabilitation de collecteurs par chemisage sur les tronçons suivants : Plaine de l Aire Ø 40 cm sur mètres linéaires. Plaine de l Aire Ø 50 cm sur 194 mètres linéaires. Grâce à une déviation des eaux en surface au moyen de pompes mobiles, ces travaux ont pu être effectués sans aucun déversement dans le cours d eau ; plusieurs travaux de réparation menés sur des ouvrages particuliers du réseau, tels que les déversoirs d orage ; en prévision de travaux immobiliers un projet de remplacement des deux conduites de refoulement sous pression de la station de pompage de La Belotte a été engagé. Ce renouvellement de 150 mètres de conduites sera effectué en 2012.

22 Exploitation et maintenance des ouvrages 22 Réseaux secondaires de collecte des eaux usées des communes Neuf nouvelles communes ont choisi de déléguer l exploitation de leur réseau d assainissement à SIG, rejoignant les 21 communes déjà sous contrat. Il s agit de Céligny, Chêne-Bourg, Cologny, Hermance, Jussy, Thônex, Troinex, Vandoeuvres et Vernier. Fait marquant de 2011, SIG a signé son premier contrat avec la commune de Céligny enclave en terres vaudoises desservie en énergies par des opérateurs régionaux. Au bilan de l année écoulée, 767 kilomètres de réseaux d assainissement secondaires (eaux usées et eaux pluviales) appartenant aux communes genevoises ont été exploités, ainsi que les ouvrages qui leurs sont liés tels que : exutoires d eau pluviale, limiteurs de débit, chambres de vannes, etc. Pour l ensemble des 30 communes sous contrat, 135 kilomètres de réseau d assainissement ont été curés hydrauliquement, alors que 80 kilomètres de canalisations ont été inspectés au moyen d un robotcaméra. Le contrôle biannuel des 338 exutoires ainsi que les contrôles visuels de plus de regards de visite, ont permis de constater des pollutions qui ont été rapportées à l autorité compétente. Ces contrôles ont permis d annoncer aux communes les défauts rencontrés et leur formuler des recommandations afin de réhabiliter leur réseau d assainissement et d en garantir leur fonctionnement durable. Stations de pompage L exploitation des 32 stations de pompage du réseau primaire s est déroulée sans incident notoire. Avec le concours de l ingénierie de projet de SIG, l entreprise rénove et adapte régulièrement ses stations de pompage. Ainsi en 2011, les travaux suivants ont été engagés : Saint-Jean : remplacement des bobinages 400 V de la pompe 2G, puis substitution du rhéostat de régulation (variateur à électrolyte datant de 1965) par un variateur de fréquence de dernière génération ; Saint-Jean : révision complète du moteur et du réducteur de la pompe 3D ; Grand-Saconnex : remplacement de divers équipement électriques usés et installation de nouveaux automates de contrôle-commande des pompes. Parallèlement, l activité Eaux usées exploite et entretient 31 stations de pompage appartenant à des tiers. Comme plusieurs de ces stations présentent une usure élevée, SIG a proposé à leurs propriétaires des offres en vue de la rénovation de leurs ouvrages, toutefois aucun travail de cette nature a été entrepris en A noter que SIG n exploite plus la station de pompage de Lully car la commune de Bernex a préféré confier sa réhabilitation à une autre entreprise qui en a désormais pris la charge. Saint-Jean : étude puis début du remplacement des vannes à batardeau usées. Le nouvel équipement doit permettre un maniement plus aisé et mieux sécurisé de ces organes permettant d isoler les différents canaux d alimentation de la station ;

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