Résumé 566 mâles chanteurs 501 à 650 mâles

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1 CEEP Conservatoire - Etudes des Ecosystèmes de Provence - Alpes du Sud Association agréée de protection de la nature dans un cadre régional Effectifs et distribution des populations nicheuses d outarde canepetière et d oedicnème criard en Crau et dans les Bouches-du-Rhône en 2004 Suivi et rédaction Axel WOLFF, chargé de mission Crau CEEP : 890, chemin de Bouenhoure Haut Aix -en - Provence Tél. : Fax : espaces.naturels.provence@bdway.com -naturels-provence.com N Siret : APE : 925 C Membre de la fédération «Les Conservatoires d Espaces Naturels»

2 Résumé Les populations nicheuses d outarde canepetière Tetrax tetrax et d oedicnème criard Burhinus oedicnemus ont été recensées au printemps 2004 dans la plaine de la Crau, et sur la plupart des sites connus pour abriter ces espèces dans le reste du département des Bouches-du-Rhône. En Crau, le recensement a porté sur 370 points d écoute et d observation, pour une surface totale de prospection estimée à ha d habitats favorables à la nidification des deux espèces. Le protocole de prospection suivait celui utilisé lors du dernier recensement d outardes en 1998, additionné d une séquence de repasse de chant d oedicnème. En Crau, 282 mâles d outarde canepetière ont été comptés en En extrapolant ces comptages à partir des densités selon les types d habitats et de zones paysagères, la population nicheuse d outardes en Crau peut être estimée à 566 mâles chanteurs, avec un intervalle de confiance à 95% de 501 à 650 mâles. Ce chiffre est 12,5% plus élevé que l extrapolation proposée en 1998 selon la même méthode. La réalité de cette augmentation est difficile à établir, du fait de légères différences dans les horaires de prospection (plus adaptées en 2004), mais surtout d un changement notable de la distribution des mâles chanteurs entre 1998 et Dans le reste des Bouches-du-Rhône, 68 mâles d outarde ont été recensés en 2004, répartis en 7 populations. Seule une population (Puyloubier) n a pas fait l objet de comptage. Au total, la population d outarde canepetière dans les Bouches-du-Rhône s élève en 2004 à mâles chanteurs. La population d outarde canepetière dans les Bouches-du-Rhône présente un état de conservation globalement favorable. Pour l oedicnème criard, 358 contacts ont été obtenus en Crau en 2004, dont 32% grâce à la repasse. L effectif extrapolé selon la même méthode que pour les outardes s élève à 587 couples (I.C. 95% ). En tenant compte du taux observé de réponse à la repasse (38% seulement), l effectif total s élèverait à 780 couples (IC 95% ). Parmi les 12 autres populations d oedicnème connues dans les Bouches-du-Rhône, 10 ont fait l objet de prospections plus ou moins approfondies en couples ont été recensés au total ; cet effectif devra être précisé dès 2005 par des prospections plus approfondies, notamment en Camargue et dans la région de Puyloubier. Au total, l effectif des Bouchesdu-Rhône peut être estimé à couples, principalement concentrés sur la Crau.

3 Sommaire Introduction...1 Méthodes...2 1) En Crau...2 2) Autres populations des Bouches-du-Rhône...3 Outarde canepetière Tetrax tetrax...5 1) En Crau...5 2) Autres populations des Bouches-du-Rhône...10 Oedicnème criard Burhinus oedicnemus ) En Crau ) Autres populations des Bouches-du-Rhône...16 Remerciements...18 Bibliographie...19 ANNEXE...20

4 Introduction La Crau demeure un site majeur pour la nidification de la grande avifaune de plaine, grâce aux vastes étendues de pâturages qu elle a conservés. De récents travaux ont montré l importance, pour de nombreuses espèces, des ha de «coussouls», végétation steppique naturelle de la Crau, mais également d autres types de milieux à vocation pastorale : friches pâturées ou «campas», et «herbes de printemps» (cultures fourragères pâturées sur pied). L objectif du présent travail est d actualiser les estimations des effectifs nicheurs d outarde canepetière Tetrax tetrax et d œdicnème criard Burhinus oedicnemus dans la plaine de Crau, et de préciser le statut de ces espèces dans l ensemble des Bouches-du-Rhône. Ce travail s inscrit dans le cadre des enquêtes nationales réalisées au printemps 2004 pour les deux espèces. Il répond également à une mesure de suivi inscrite au Document d Objectifs du site Natura 2000 «Crau Centrale Crau Sèche». L outarde et l œdicnème font l objet de suivis en Crau depuis près de 30 ans, et différentes estimations des effectifs on été proposées (Cheylan et al. 1983, Wolff 1998, Wolff et al. 2001). Le dernier recensement date de 1998, où plus de ha de milieux ouverts ont été prospectés à la recherche des deux espèces. Ce recensement, le plus exhaustif réalisé en Crau, avait abouti à la proposition d un effectif de mâles chanteurs d outardes (Wolff et al., 2001). Aucune estimation n a cependant pu être proposée pour l œdicnème criard, en raison du manque de pertinence, pour cette espèce, de la méthodologie employée. La dernière estimation de la population d œdicnèmes, reposant sur des calculs de densité sur quadrats réalisés au cours des années 1990, faisait état de 292 couples sur les ha de la Zone de Protection Spéciale (coussouls essentiellement), tout en relevant que d autres sites non prospectés étaient favorables à l espèce (Wolff, 1998). La dernière estimation en date pour la population d œdicnèmes est donc celle proposée par Malvaud (1996) : 50% des couples de la Région PACA, soit couples. Toutes les estimations proposées jusqu ici pour les oedicnèmes en Crau reposent cependant sur des extrapolations de densités obtenues sur des secteurs déterminés. En ce sens, le travail organisé en 2004 constitue la première occasion de préciser l effectif d œdicnèmes en Crau sur la base d une prospection étendue. Outarde canepetière et oedicnème criard de Crau et des Bouches-du-Rhône, CEEP 1

5 Méthodes 1) En Crau Méthode de prospection L objectif majeur de la prospection en Crau était de fournir des résultats comparables avec ceux obtenus en 1998 pour l outarde canepetière. Le protocole de prospection a donc été basé sur celui de 1998, légèrement différent de ceux proposés dans le cadre des enquêtes nationales. Plusieurs adaptations ont néanmoins été apportées par rapport à La prospection a été organisée sur la base des 572 points d écoute réalisés en 1998.Les coordonnées de ces points avaient au préalable été rentrées dans un GPS pour optimiser leur recherche et la précision des localisations. Ces points sont espacés de 500 m minimum, le long des voies carrossables. 370 points ont été prospectés en 2004, soit une surface totale de ha ; la prospection a été recentrée sur les habitats de reproduction les plus favorables tels que déterminés en 1998 : coussouls, friches et jachères, herbes de printemps. La plupart des points réalisés en 1998 en milieu bocager de prairie ont été omis en Chaque point a fait l objet d une période d écoute et d observation aux jumelles pendant 5 mn, au cours de la quelle chaque outarde ou oedicnème vu ou entendu a été comptabilisé et cartographié. En complément de ce protocole, une période de repasse de chant d oedicnème d 1 mn (bande fournie par la coordination nationale de l enquête), suivie d une période d écoute de 2 mn, ont été effectuées à la suite des 5 mn d écoute/observation. Les oedicnèmes vus et /ou entendus pendant ou après la repasse ont été distingués des autres, afin de pouvoir quantifier l apport du protocole de repasse par rapport au protocole original. Les prospections ont eu lieu entre le 5 mai et le 10 juin 2004 (entre le 21 avril et le 19 juin en 1998). Les horaires de prospection ont été légèrement modifiées par rapport à 1998 afin de mieux les centrer sur l activité de parade des mâles d outarde, et sur l activité vocale des oedicnèmes : 2 heures 30 mn de prospection matin et soir, commençant 30 mn avant le lever du soleil et finissant 30 mn après le coucher. En 1998, les horaires de prospection étaient décalées d 1 heure (30 mn après le lever et 30 mn avant le coucher), et les sessions ne duraient que deux heures. Le secteur d étude, d une superficie totale de ha, a fait l objet d une mise à jour du plan d usages des sols en Cette mise à jour repose deux outils : - prospections de terrain, essentiellement pour actualiser les cultures annuelles, mais aussi pour noter d autres changements récents d usage des sols - Analyse d imagerie satellitaire (image SPOT juillet 2003). Les parcelles n ayant pas été visitées en 2004 et n ayant pas été confrontées sur SIG à l image satellite de 2003 se sont vu affecter leur code d usage des sols de Analyses Les observations réalisées en Crau ont été saisies sur SIG. L analyse statistique des données a été effectuée en suivant la méthode utilisée en 1998 (pour plus de détail voir Wolff et al., 2001). Cette analyse repose sur un ré-échantillonnage des observations sur carrés de 250 m de côté, auxquels sont attribués : Outarde canepetière et oedicnème criard de Crau et des Bouches-du-Rhône, CEEP 2

6 - un habitat dominant ; - la «zone paysagère» dans la quelle le carré est situé : nort-est, nord-ouest, sud. - le nombre total de mâles d outarde observés ; - le nombre de contacts d oedicnème. Un «contact» caractérise toute observation ou contact vocal d un ou plusieurs individus espacés de moins de 100 m ; en ce sens, le nombre de contacts est assimilé en première approximation au nombre de couples. L influence du type d habitat et des zones paysagères sur le nombre de mâles d outarde et de contacts d oedicnème par carré a été étudié par modélisation en modèle linéaire généralisé sur le logiciel GLIM. Les paramètres du modèle le plus parcimonieux expliquant la distribution des outardes et des oedicnèmes ont ensuite été utilisés pour extrapoler les densités correspondantes aux surfaces non prospectées. Seuls les carrés dominés par d un des trois principaux milieux de nidification des deux espèces ont été utilisés pour l analyse : coussoul, friches et jachères, herbes de printemps et légumineuses fourragères (n=1261 carrés). Une comparaison par point d écoute a également été effectuée pour les données outarde. Pour l étude de l utilisation de l habitat par les oiseaux, les milieux sont regroupés de la manière suivante : - Coussoul : steppe non mise en culture - Friches : friches et jachères - Herbes de printemps : herbes de printemps (cultures fourragères pâturées sur pied), légumineuses fourragères, pâturages à obins ou équins - Prairies : prairies de fauche - Cultures à grains : grandes cultures, céréales et oléo-protéagineux - Autres : tous les milieux non herbacés : vergers, maraîchage, bois, milieux humides, construit, indéterminé 2) Autres populations des Bouches-du-Rhône Les autres populations d outarde et d oedicnème du département sont plus restreintes. Il s agit notamment de terrains d aviation, mais aussi de zones cultivées et de vignobles, ou de zones humides pour les oedicnèmes. La grande majorité des populations d outardes du département ont déjà fait l objet de recensements dans le cadre des précédentes enquêtes nationales, ce qui n est pas le cas des populations d oedicnèmes dont il s agissait ici de la première tentative de recensement au niveau départemental. Une grande partie des populations connues ont été prospectées par des bénévoles au cours de la saison de reproduction Les techniques de prospection ont été harmonisées selon les méthodes préconisées dans le cadre des enquêtes nationales dans la mesure du possible, néanmoins quelques différences subsistent entre populations en fonction de plusieurs facteurs : configuration et accessibilité du site, disponibilité et expérience antérieure des observateurs, présence simultanée ou non des deux espèces Pour l outarde canepetière, la prospection a consisté pour trois populations à quadriller le site à partir de points d écoute distants de 500 à 750 m, dans conditions prescrites par les protocoles de l enquête nationale et de l enquête Crau (horaires, météo ). Pour les autres populations, qui font l objet de suivis réguliers de la part de bénévoles, les effectifs ont été évalués à partir des données de suivi (Tableau 1). Pour les populations d oedicnème, le Outarde canepetière et oedicnème criard de Crau et des Bouches-du-Rhône, CEEP 3

7 protocole de repasse préconisé dans le cadre de l enquête nationale n a pu être appliqué que pour 3 populations (Tableau 1). Les effectifs des autres populations ont été évalués à partir des données de suivi continu. Deux populations connues n ont fait l objet d aucune prospection en 2004 (Sénas et Saint-Rémy). Protocole Populations Outarde Oedicnème Bénévoles Associations Arbois - suivi Guy Durand CEEP La Fare suivi suivi Chantal Seguin LPO PACA Le Sambuc - suivi Yves Kayser - Nicolas Vincent-Martin Tour du Valat - CEEP Les Milles suivi suivi Christian Foucqueteau LPO PACA Marais du Vigueirat - suivi Grégoire Massez AAMV Puyloubier* points repasse Axel Wolff CEEP Saint-Cannat suivi Suivi Guy Durand CEEP Sainte-Cécile - suivi Nicolas Vincent-Martin CEEP Saint-Rémy points nr Gilles BLANC CEEP/LPO PACA Salin du Caban - repasse Guillaume Paulus - N. Vincent-Martin CEEP Salon points repasse Gil Jacotot CROP Sénas suivi nr Guy Durand CEEP Tableau 1. Populations d outarde canepetière et d oedicnème criard des Bouches-du-Rhône prospectées en 2004 dans le cadre des enquêtes nationales. Protocoles utilisés : points, points d écoute ; suivi, données issues de suivi régulier hors protocole ; repasse, points d écoute oedicnème avec repasse ; nr, non recherché ; -, espèce absente. * site prospecté de manière très incomplète. Outarde canepetière et oedicnème criard de Crau et des Bouches-du-Rhône, CEEP 4

8 Outarde canepetière Tetrax tetrax 1) En Crau 282 mâles d outarde ont été contactés sur 370 points d écoute (Tableau 2 et Figure 1). 98 % des mâles ont été contactés sur l un des trois principaux habitats de nidification (coussoul, friche, herbe de printemps). Quatre mâles seulement ont été observés en prairie de fauche, toujours à proximité de milieux de nidification. Nord-est n=98 Nord-ouest n=120 Sud n=152 Total Coussoul Friches Herbes pr Prairies Cult. grain Autres Total Tableau 2. Distribution des mâles d outarde en Crau en fonction des habitats et de la zone paysagère. n, nombre de points d écoute. Figure 1. Localisation des mâles chanteurs d outarde recensés en Crau en 2004 (points bleus). La surface prospectée est figurée en vert ; les trois zones paysagères sont délimitées en noir. Fond carto IGN e. Outarde canepetière et oedicnème criard de Crau et des Bouches-du-Rhône, CEEP 5

9 Paramètres I : Sélection et simplification du modèle II : Extrapolation et estimation de l effectif Modèle complet Modèle final Non prospecté (1) Comptés (2) Estimation totale (1+2) Densité IC 95% Densité IC 95% Surf. (ha) Estimation IC 95% Estimation IC 95% Cou NE 3.89 ( ) 3.89 ( ) (29-51) (74-96) Fri NE 7.90 ( ) (42-75) (80-113) 7.91 ( ) Her NE 8.00 ( ) (8-13) 8 18 (16-21) Fri NW 4.39 ( ) (39-62) (73-96) Her NW 4.95 ( ) 4.06 ( ) (16-25) (33-42) Fri S 3.40 ( ) (34-54) (57-74) Her S 1.45 ( ) (5-9) 1 8 (6-10) Cou NW 1.95 ( ) 82 2 (2-2) 5 7 (7-7) 2.24 ( ) Cou S 2.26 ( ) (65-97) ( ) TOTAL ( ) ( ) Tableau 3. Estimation des densités de males d outarde et extrapolation de l effectif total. Codage paramètres: Habitat: Cou=coussoul; Fri=friche; Her=herbe de printemps. Zone: NE= nord-est; NW=nord-ouest; S=sud. Le modèle final est le modèle le plus parcimonieux obtenu par simplification du modèle complet. Les densités (mâles/100 ha) sont calculées par transformation exponentielle des paramètres des modèles. IC 95%, limites de l intervalle de confiance à 95%, calculées à partir de l écart-type des estimateurs avant transformation exponentielle. Les densités estimées par le modèle final sont utilisées pour estimer le nombre de mâles sur les surfaces non prospectées et leur intervalle de confiance (1), qui est ensuite additionné aux individus comptés en 2004 (2) pour produire l estimation de l effectif total (1+2). Outarde canepetière et oedicnème criard de Crau et des Bouches-du-Rhône, CEEP 6

10 L analyse statistique, par sélection descendante de modèles, du nombre de mâles par carré de 250x250m aboutit à un modèle retenant des effets additifs de l habitat et des zones paysagères (interaction entre les deux facteurs non significative). La simplification de ce modèle conduit à un modèle final à 4 paramètres (le plus parcimonieux), où le coussoul est opposé aux friches et herbes de printemps regroupées, et où la zone nord-est est opposée aux zones nord-ouest et sud regroupées (Tableau 3, partie I). L estimation de l effectif total sur la zone d étude a été obtenue en appliquant aux surfaces non prospectées les densités estimées par le modèle statistique final, auxquelles sont ajoutés les comptages issus de la prospection (Tableau 3, partie II). Cette extrapolation aboutit à une estimation de 566 mâles chanteurs (intervalle de confiance à 95% : mâles). A partir des estimateurs du modèle final et en utilisant les surfaces des différents habitats dans chaque zone, appliqués aux périmètres de protection, on peut estimer la population d outardes en ZPS à 296 mâles (IC 95% : ), soit 52% de la population, et celle de la Réserve Naturelle des Coussouls de Crau à 200 mâles (IC 95% : ), soit 35% de la population. Comparaison avec le recensement de 1998 En 1998, l effectif extrapolé à partir d une prospection sur plus de ha de milieux ouverts était de 503 mâles d outardes ( ). L effectif estimé pour 2004 suggère donc une augmentation de 12,5 % de la population par rapport à Afin d examiner plus en détail les différences d estimation entre les deux recensements, les données ont été comparées en ne considérant que les 370 points d écoute ayant été prospectés en 1998 et 2004 (Tableau 4). Sur la base de ces seuls points, on note bien une augmentation de 14.6% (+36 mâles) du nombre de mâles recensés. Cette augmentation globale traduit néanmoins de forts contrastes entre zones, avec une diminution dans la zone de plus forte densité (nord-est), et une augmentation dans les deux autres zones et plus particulièrement dans le sud (+48.1%). La forte augmentation du nombre de mâles dans la zone sud traduit l implantation, en 2004, de leks importants sur plusieurs coussouls du centre de la Crau, où très peu de mâles étaient traditionnellement notés dans la période Compte tenu de la diminution des densités de mâles en coussoul dans le nord-est (Tableau 3), cette forte augmentation du nombre et de la densité de mâles sur les coussouls du sud semble provenir, au moins en partie, d une redistribution des leks en zone Différence NE n= (-12.5%) NW n= (+22.8%) S n= (+48.1%) Total n= (+14.6%) Tableau 4. Comparaison des mâles recensés sur 370 points d écoute entre 1998 et n, nombre de points d écoute. L augmentation de 12 à 15 % de l effectif total reste néanmoins difficile à étayer. Les horaires de prospection étant décalés de 1 heure entre 1998 et 2004, nous avons cherché à évaluer l incidence de ce facteur sur les comptages, partant de l hypothèse que les horaires de 1998, plus décalés vers le milieu de journée, étaient moins favorables à la détection de mâles chanteurs. Outarde canepetière et oedicnème criard de Crau et des Bouches-du-Rhône, CEEP 7

11 Nb mâles Nb points Mâles/pt Nb mâles Nb points Mâles/pt L L L L Total matin C C C C Total soir Tableau 5. Fréquence de détection de mâ les d outarde en fonction de l horaire de prospection. Classes d une heure, centrées sur le lever (L) et le coucher (C) du soleil. Les classes horaires ne comportant qu un faible nombre de points (n<10) ne sont pas figurées mâles/point L L+1 L+2 L+3 C-3 C-2 C-1 C horaire Figure 2. Proportion de mâles détectés par point d écoute en 2004 et 1998 en fonction de l horaire. En 2004 comme en 1998, on note bien une diminution de la fréquence des mâles détectés au cours de la deuxième heure suivant le lever (ou précédant le coucher), par rapport aux deux tranches horaires précédentes (suivantes) (Tableau 5 et Figure 2). Néanmoins, on note en 1998 une nouvelle augmentation au cours de la tranche horaire suivante (précédente), aussi bien le matin que le soir. Cette augmentation, difficile à expliquer, ne permet pas de conclure à un différentiel de détection des mâles lié aux différences d horaires entre 1998 et En revanche, on note pour les deux recensements que la fréquence moyenne de détection des mâles est plus élevée le matin que le soir, avec une diminution de plus de 40% le soir en Cependant, le rapport du nombre de points effectués le matin est identique en 1998 et 2004 (52% des points) ; ce facteur ne semble donc pas être suffisant pour expliquer la différence d effectif entre les deux recensements. Conclusions La prospection menée en 2004 permet de proposer un effectif de 501 à 650 mâles d outardes présents sur le site d étude de ha en Crau. Ce chiffre montre a minima une stabilité des Outarde canepetière et oedicnème criard de Crau et des Bouches-du-Rhône, CEEP 8

12 effectifs depuis le dernier recensement de 1998, qui proposait un effectif de 473 à 539 mâles. Une augmentation de 12 % par rapport à l effectif extrapolé de 1998, appuyée par une augmentation du même ordre (14,5 %) du nombre de mâles détectés par point d écoute, devra néanmoins être confirmée par de nouvelles prospections dans les années à venir. En effet, le rééquilibrage partiel des densités entre le nord-est et le sud, ainsi que diverses considérations méthodologiques, parasitent la comparaison directe des données entre les deux recensements. L état de santé de la population d outardes de la Crau traduit à la fois l efficacité des mesures de protection et de gestion de l environnement mises en place depuis quinze ans (ZPS, Réserve Naturelle, programme ACE mesures agri-environnementales, Natura 2000), et la persistance des activités agro-pastorales extensives (élevage ovin et production de foin) grâce auxquelles les habitats favorables à l outarde sont maintenus. De nombreuses mesures proposées par les acteurs de l environnement et de l agriculture dans le cadre des dispositifs agri-environnementaux (CAD) liés au dispositif Natura 2000 vont dans le sens d une pérennisation des activités et des modes de gestion favorables à l outarde canepetière et à la faune de plaine en général. La co-gestion de la Réserve Naturelle des Coussouls de Crau par le CEEP et la Chambre d Agriculture des Bouches-du-Rhône, en cours de validation par le Préfet, offrira également une chance exceptionnelle de coordonner gestion pastorale et environnementale sur les herbages de Crau, et de consolider l élevage ovin extensif. Néanmoins, ces chiffres rassurants ne doivent pas cacher le caractère fragile de la situation des activités agricoles et pastorales en Crau. A moyen et à long terme, l ensemble des milieux ouverts gérés par les éleveurs et les producteurs de foin reste à la merci de tendances qui fragilisent la pérennisation de ces activités : augmentation sensible du prix du foncier, vieillissement de la population agricole, fragilité du marché Un certain nombre de mutations agricoles liées aux pressions du marché sont également sensibles en Crau. L une des plus néfastes aux populations d oiseaux de plaine est la conversion en vergers de terres pastorales, essentiellement friches et herbes de printemps ; cette tendance, déjà sensible à la fin des années 1990 (Wolff, 2001), se poursuit au début des années 2000 (Figure 3). Après la mise en place de la Zone de Protection Spéciale en 1990, l arboriculture a continué de s étendre, au cours des années 1990, sur des surfaces de pâturages non protégées et de prairies. Bien que la progression des vergers de pêchers se soit essoufflée à la fin des années 1990, on assiste aujourd hui à une accentuation des conversions de terres pastorales en oliveraies. Au total, la surface en vergers a progressé de 19% depuis 1998, soit une moyenne de 123 ha/an hectares Vergers Figure 3. Evolution de l arboriculture sur la zone d étude, entre 1998 et La progression des vergers concerne essentiellement le nord de la Crau, et implique une part croissante d oliveraies. Outarde canepetière et oedicnème criard de Crau et des Bouches-du-Rhône, CEEP 9

13 2) Autres populations des Bouches-du-Rhône Toutes les populations connues du département (Figure 4) ont fait l objet de prospections de la part de bénévoles des associations provençales. La plupart des population ont fait l objet de prospections ponctuelles (Sénas, Saint-Rémy, Puyloubier, Salon, Saint-Cannat). Celles de l aérodrome de La Fare-les-Oliviers (et alentours) et de l aérodrome des Milles ont fait l objet de suivis réguliers tout au long de la saison. On notera l importance des terrains d aviation pour l outarde dans le département : Salon, les Milles, La Fare (Tableau 6). Ceux-ci totalisent 75% de l effectif hors Crau, avec une population particulièrement importante sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence (27 mâles) et sur l aérodrome de La Fare (16 mâles + 2 alentours). Cependant, d après les derniers contacts avec le service environnement de l aéroport de Marseille-Marignane, il semble qu il n y ait plus d outardes sur ce site ; le transfert de responsabilité civile de l Etat vers les chambres de commerce en cas d incident a incité la CC 13 à mener une politique très ferme vis à vis des populations d oiseaux sur l aéroport. Les populations en zone agricole connaissent des évolutions contrastées : celle de Saint- Cannat est en forte diminution (2 mâles en 2004 contre 4 à 7 mâles en , G. Durand com. pers.), tandis que celle de Saint-Rémy (petite Crau) abrite plus de mâles qu en 1999 (4 mâles, A. Wolff obs. pers.). La population de Puyloubier est très mal connue, elle a été redécouverte à la fin des années 1990 lors du suivi télémétrique des outardes en Crau (2 mâles capturés en hiver en Crau nichaient à Puyloubier ; Dieuleveut & Wolff, 2001). Une tentative de prospection ponctuelle en 2004 n a permis d y détecter qu un mâle en une demi-journée ; l ensemble du vignoble autour de Puyloubier semble favorable à l espèce bien que la population soit probablement très dispersée, et une prospection approfondie devra être menée dans les années à venir. Population Nb mâles Bénévoles Association Salon 27 Gil Jacotot CROP La Fare 18 Chantal Seguin LPO PACA Saint-Rémy 10 Gilles Blanc CEEP/LPO PACA Les Milles 8 Christian Foucqueteau - Guy Durand LPO PACA - CEEP Sénas 3 Guy Durand CEEP Saint-Cannat 2 Guy Durand CEEP Puyloubier? Axel Wolff CEEP TOTAL 68 Tableau 6. Populations d outardes des Bouches-du-Rhône hors Crau. Outarde canepetière et oedicnème criard de Crau et des Bouches-du-Rhône, CEEP 10

14 Figure 4. Localisation des populations nicheuses d outarde canepetière dans les Bouches-du-Rhône. La population de Crau est figurée par le périmètre du site d étude, les populations périphériques par des points rouges. Les limites du département sont figurées en pointillés bleus. 1 cm = 10 km. Fond carto IGN e. Au total, l effectif de la population nicheuse d outardes des Bouches-du-Rhône hors Crau peut être estimé à un minimum de 68 mâles. En , la population du département, hors Crau, était estimée à mâles ; l estimation plus élevée proposée pour 2004 résulte sans aucun doute d une prospection plus approfondie des deux plus grosses populations, la Base Aérienne 701 de Salon et l aérodrome de La Fare. La population totale du département, Crau comprise, serait donc de 569 à 718 mâles chanteurs, auxquels il conviendra d ajouter l effectif de la population de Puyloubier. Les bornes inférieure et supérieure de cette estimation sont respectivement 12% et 19% plus élevées que l effectif proposé pour l enquête ( mâles). Dans l attente de la nouvelle estimation de la population française pour 2004, la population d outardes des Bouches-du-Rhône représente entre 42% et 50% de l effectif national estimé en 2000 ( mâles ; Jolivet 2001). Outarde canepetière et oedicnème criard de Crau et des Bouches-du-Rhône, CEEP 11

15 1) En Crau Oedicnème criard Burhinus oedicnemus 504 individus ont été vus ou entendus au cours de la prospection 2004 en Crau, pour un total de 358 contacts distincts (Tableau 7 et Figure 5). Ces contacts sont assimilables en première approximation au nombre de couples. L essentiel des contacts a été obtenu sur coussoul (64%) et sur friche (22%) (Tableau 7). Les trois principaux habitats de nidification (coussouls, friche et herbes de printemps) totalisent 91% des contacts. Les 19 contacts obtenus sur prairie de fauche (5%) représentent des individus venant se nourrir sur des parcelles récemment fauchées, le plus souvent à la tombée de la nuit. Nord-est n=98 Nord-ouest n=120 Sud n=152 Total Coussoul Friches Herbes pr Prairies Cult. grain Autres Total Tableau 7. Distribution des contacts d oedicnèmes en Crau en fonction des habitats et de la zone paysagère. n, nombre de points d écoute. Figure 5. Localisation des contacts d oedicnème recensés en Crau en 2004 (points rouges). La surface prospectée est figurée en vert ; les trois zones paysagères sont délimitées en noir. Fond carto IGN e. Outarde canepetière et oedicnème criard de Crau et des Bouches-du-Rhône, CEEP 12

16 Paramètres I : Sélection et simplification du modèle II : Extrapolation et estimation de l effectif Modèle complet Modèle final Non prospecté (1) Comptés (2) Estimation totale (1+2) Densité IC 95% Densité IC 95% Surf. (ha) Estimation IC 95% Estimation IC 95% Cou NE 5.02 ( ) (34-48) (92-106) Fri NE 3.12 ( ) (25-35) (40-50) Her NE 2.00 ( ) (4-6) 2 7 (6-8) 4.08 ( ) Cou NW 6.24 ( ) 82 3 (3-4) (19-20) Fri NW 3.23 ( ) (42-59) (67-84) Her NW 3.20 ( ) (17-24) (28-35) Cou S 3.19 ( ) (99-135) ( ) Fri S 4.09 ( ) 3.27 ( ) (29-40) (53-64) Her S 1.46 ( ) (5-6) 1 7 (6-7) TOTAL ( ) ( ) Tableau 8. Estimation des densités de couples d oedicnèmes (i.e. contacts) et extrapolation de l effectif total. Codage paramètres: Habitat: Cou=coussoul; Fri=friche; Her=herbe de printemps. Zone: NE= nord-est; NW=nord-ouest; S=sud. Le modèle final est le modèle le plus parcimonieux obtenu par simplification du modèle complet. Les densités (couples/100 ha) sont calculées par transformation exponentielle des paramètres des modèles. IC 95%, limites de l intervalle de confiance à 95%, calculées à partir de l écart-type des estimateurs avant transformation exponentielle. Les densités estimées par le modèle final sont utilisées pour estimer le nombre de couples sur les surfaces non prospectées et leur intervalle de confiance (1), qui est ensuite additionné aux contacts obtenus en 2004 (2) pour produire l estimation de l effectif total (1+2). Outarde canepetière et oedicnème criard de Crau et des Bouches-du-Rhône, CEEP 13

17 L analyse statistique du nombre de contacts par carrés de 250x250m en fonction des habitats et des zones aboutit à un modèle ne retenant qu un effet significatif des zones paysagères sur les densités d oedicnèmes, sans effet de l habitat. La simplification de ce modèle conduit à un modèle final opposant la zone sud (3.27 couples/100 ha en moyenne) aux zones nord-est et nord-ouest regroupées (4.08 couples/100 ha) (Tableau 8, partie I). En suivant la méthodologie adoptée pour l outarde canepetière, l estimation du nombre total de couples sur la zone d étude, obtenue à partir de ce modèle et des contacts obtenus sur le terrain, est de 587 couples (intervalle de confiance à 95% : 541 à 641 couples) (Tableau 8, partie II). A partir des estimateurs du modèle final, et en utilisant les surfaces des différents habitats dans chaque zone appliqués aux périmètres de protection, on peut estimer la population d oedicnèmes en ZPS à 343 couples (IC 95% : ), soit 58% de la population, et celle de la Réserve Naturelle des Coussouls de Crau à 228 couples (IC 95% : ), soit 39% de la population. Ces estimations ne tiennent cependant pas compte du taux de réponse à la repasse (voir ci-dessous) Il est à noter que ces estimations ne prennent pas en compte les contacts obtenus sur prairie de fauche (n=19). Si l on considère que ces contacts sur site d alimentation se traduisent par une réduction équivalente du nombre de contacts sur les habitats de nidification, l estimation proposée ci-dessus pourrait présenter une sous-évaluation de l ordre de 5%. (a) % contacts après repasse Influence de la repasse La repasse de chant utilisée en 2004 a permis d augmenter sensiblement le nombre de contacts d oedicnèmes : 114 contacts sur les 358 ont été obtenus après repasse (32%), soit un gain de 47% par rapport au protocole sans repasse (Tableau 9). La proportion de contacts obtenus après repasse est très nettement supérieure dans un intervalle d une heure autour du lever du soleil (45%), par rapport aux autres périodes horaires où ce taux varie de 25 à 31% (Figure 6a). De manière intéressante, la proportion de contacts obtenus après repasse varie relativement peu au cours de la période de prospection, malgré une légère baisse à partir de début juin, où ce taux passe de 34-35% à 27% (Figure 6b). Total contacts 358 Avant repasse 244 Taux réponse 93 (38%) Après repasse 114 (32%) Tableau 9. Différenciation des contacts d oedicnème obtenus avant ou après la repasse. Le taux de réponse à la repasse des individus contactés avant repasse est figuré en italique L L+1 L+2 L+3 C-3 C-2 C-1 C horaire Figure 6. Proportion de contacts d oedicnème obtenus après repasse en 2004 ; (a) en fonction de l horaire (voir Tableau 5) ; (b) en fonction de la date (classes de 15 jours à partir du 5 mai). (b) % contacts après repasse quinzaine Outarde canepetière et oedicnème criard de Crau et des Bouches-du-Rhône, CEEP 14

18 Le taux de réponse à la repasse des oedicnèmes n est pas sans conséquence sur l estimation de l effectif global. Seuls 38% des contacts visuels ou auditifs obtenus avant repasse ont ensuite donné lieu à une réponse à la repasse des individus concernés (ou d au moins l un d entre eux lorsque le contact concerne un couple). En interprétant ce chiffre comme le taux global de réponse à la repasse, on peut estimer que la somme des contacts obtenus avant et après repasse ne représente que 66 % des couples réellement présents (pour 100 individus contactés, 32 sont contactés après repasse ; ces 32 représenteraient 38% des individus non contactés avant repasse ; il y aurait donc 52 couples non contactés pour 100 couples contactés, soit 33% du total). Selon ce schéma, l effectif extrapolé à partir des contacts obtenu lors de la prospection de 2004, après considération du taux global de réponse à la repasse, s élèverait à 780 couples (IC 95% ), dont 457 ( ) en ZPS, et 302 ( ) en Réserve Naturelle. Comparaison avec les recensements antérieurs Cette nouvelle estimation des effectifs d oedicnème en Crau est en moyenne 2 fois plus élevée que l effectif de couples proposé par Malvaud (1996). Par ailleurs, l estimation moyenne pour la ZPS en 2004 est supérieure de 57% à l estimation de 292 couples proposée par Wolff (1998) sur la base de quadrats prospectés entre 1992 et L utilisation de la repasse en 2004, ainsi que l étendue bien supérieure de la prospection, sont sans aucun doute à l origine de cette importante augmentation de l effectif extrapolé. La comparaison des chiffres du recensement de 2004 avec les données issues de la prospection de 1998 a pu être effectuée en n utilisant que les individus ayant été contactés avant repasse en 2004, sur la base des 370 points prospectés lors des deux recensements (Tableau 10). zone Différence NE n= (+102.9%) NW n= (+51.6%) S n= ( %) Total n= (+78.1%) Tableau 10. Comparaison des contacts d oedicnème recensés sur 370 points d écoute entre 1998 et n, nombre de points d écoute. En 2004, seuls les contacts avant repasse sont comptabilisés. La prospection de 2004 a permis de contacter près de 80% de couples supplémentaires sur les mêmes points prospectés en Cette importante augmentation du nombre de contacts reflète probablement un biais lié à la prospection elle-même. Plus encore que pour les outardes, on peut s attendre à ce que l horaire de prospection ait une influence sur la détectabilité visuelle et auditive des oedicnèmes, en raison de leurs mœurs essentiellement crépusculaires. En 2004 comme en 1998, la fréquence des contacts diminue effectivement à mesure que l on s éloigne des heures de lever et de coucher du soleil (Tableau 10 et Figure 7). Néanmoins, ce phénomène seul ne permet pas d expliquer la différence de fréquence de détection entre les deux années, qui reste supérieure en 2004 dans toutes les classes horaires (Figure 7). Il est donc probable que d autres aspects techniques de la prospection entrent en jeu. L hypothèse la plus probable tient au fait que la prospection de 1998 avait pour objectif principal la recherche des mâles d outardes, et une attention moindre a vraisemblablement été portée à la détection des oedicnèmes. En tout état de cause, il semble hasardeux de comparer directement les résultats des deux prospections, malgré les précautions prises dans ce sens (dissociation des contacts avant et après repasse). Outarde canepetière et oedicnème criard de Crau et des Bouches-du-Rhône, CEEP 15

19 Nb contacts Nb points contacts/pt Nb contacts Nb points contacts/pt L L L L Total matin C C C C Total soir Tableau 11. Fréquence des contacts d oedicnème en fonction de l horaire de prospection. Classes d une heure, centrées sur le lever (L) et le coucher (C) du soleil. Les classes horaires ne comportant qu un faible nombre de points (n<10) ne sont pas figurées. contacts/point L L+1 L+2 L+3 C-3 C-2 C-1 C horaire Figure 7. Proportion de contacts d oedicnème par point d écoute en 2004 et 1998 en fonction de l horaire ) Autres populations des Bouches-du-Rhône Les populations connues dans les Bouches-du-Rhône ont été répertoriées à partir de la base de données naturaliste du CEEP. Plusieurs de ces populations ont fait l objet de prospections de la part de bénévoles. Tous les sites connus pour abriter des populations nicheuses d outarde canepetière sont également occupés par l oedicnème criard (Tableau 12 et Figure 8). L oedicnème est cependant plus répandu dans le département, où il fréquente notamment la Camargue (Saint- Cécile, Le Sambuc), les zones humides de Crau (Vigueirat, Salin du Caban), ainsi que le plateau de l Arbois. En dehors de la Crau, les populations sont en général très réduites (max. 10 couples au Salin du Caban), et les couples y sont souvent dispersés. Plusieurs populations mériteraient une prospection plus extensive, en raison de la dispersion des couples et des grandes étendues de milieux potentiellement favorables : c est le cas en particulier de la Camargue et du vignoble de Puyloubier. Globalement, l effectif total recensé, soit 28 couples, constitue un minimum qui devra être précisé par des prospections plus approfondies en Outarde canepetière et oedicnème criard de Crau et des Bouches-du-Rhône, CEEP 16

20 Population Couples Bénévoles Association Le Sambuc 5 Yves Kayser - Nicolas Vincent-Martin Tour du Valat - CEEP Salin du Caban 10 Guillaume Paulus - Nicolas Vincent-Martin CEEP Saint-Cannat 4 Guy Durand CEEP Les Milles 3 Christian Foucqueteau LPO PACA Salon 2 Gil Jacotot La Fare 2 Chantal Seguin LPO PACA Sainte-Cécile 1 Nicolas Vincent-Martin CEEP Arbois 1 Guy Durand CEEP Marais du Vigueirat 0 Grégoire Massez AAMV Saint-Rémy? Sénas? Puyloubier? TOTAL 28 Tableau 12. Populations d oedicnème criard dans les Bouches-du-Rhône hors Crau. Au total, la population des Bouches-du-Rhône compterait donc 747 à 880 couples. Notons cependant que l effectif total des populations hors Crau est très inférieur à la marge d erreur de l effectif proposé pour la Crau, qui rassemblerait 97% de la population du département selon les données collectées en Figure 8. Localisation des populations nicheuses d oedicnème dans les Bouches-du-Rhône. La population de Crau est figurée par le périmètre du site d étude, les populations périphériques par des points rouges. Les limites du département sont figurées en pointillés bleus. 1 cm = 10 km. Fond carto IGN e. Outarde canepetière et oedicnème criard de Crau et des Bouches-du-Rhône, CEEP 17

21 Remerciements Le CEEP remercie toutes les personnes ayant participé à ces enquêtes dans les Bouches-du- Rhône : Gilles Blanc, Guy Durand, Christian Foucqueteau, Gil Jacotot, Yves Kayser, Grégoire Massez, Guillaume Paulus, Chantal Seguin, et Nicolas Vincent-Martin. Le CEEP tient également à remercier tous les propriétaires, qui ont contribué au succès de ce recensement en nous permettant d accéder à leurs terrains, ainsi qu aux bergers et éleveurs qui ont accepté la présence des observateurs à leurs côtés. Outarde canepetière et oedicnème criard de Crau et des Bouches-du-Rhône, CEEP 18

22 Bibliographie Cheylan, G., Bence, P., Boutin, J., Dhermain, F., Olioso, G., & Vidal, P. (1983) L'utilisation du milieu par les oiseaux de la Crau. Biologie-Ecologie Méditerranéenne, 10, Dieuleveut, T. & Wolff, A Echanges migratoires entre les populations d outarde canepetière du sud de la France. Rapport final. LIFE/CEEP/CNRS/LPO/UE/MATE. Jolivet C., L Outarde canepetière Tetrax tetrax en France. Statut de l espèce à la fin du XXe siècle. Ornithos, 8: Malvaud F., L'Oedicnème criard en France. Résultats d'une enquête nationale ( ) - Importance et distribution des populations, biologie, exigences écologiques et conservation de l'espèce. Groupe Ornithologique Normand, Caen. Wolff, A., Effectifs et répartition de la grande avifaune nicheuse des coussouls. In Patrimoine Naturel et Pratiques Pastorales en Crau : pour une Gestion Globale de la Plaine, pp C.E.E.P., Aix-en-Provence. Wolff A., Paul J.P., Martin J.L., & Bretagnolle V., The benefits of extensive agriculture to birds: the case of the little bustard. Journal of Applied Ecology, 38: Outarde canepetière et oedicnème criard de Crau et des Bouches-du-Rhône, CEEP 19

23 ANNEXE Bilan du comptage d outardes canepetières et de gangas cata hivernant en Crau, 11 janvier 2004 Outarde canepetière et oedicnème criard de Crau et des Bouches-du-Rhône, CEEP 20

24 Le Courrier de la Crau Lettre d infos Février 2004 Plaine de la Crau C.E.E.P. Compte-rendu du dénombrement d outardes et gangas hivernants Crau - 11 janvier 2004 Ecomusée de la Crau Le comptage des outardes et gangas hivernants, organisé en Crau ce dimanche 11 janvier par le CEEP, a réuni le nombre record de 85 bénévoles venus de toute la région. Ce dénombrement était coordonné avec celui des outardes hivernantes du Languedoc-Roussillon, piloté par Meridionalis. Grâce à l extraordinaire mobilisation des observateurs, il a été possible de prospecter simultanément la totalité des sites favorables aux outardes de la Crau et de ses environs immédiats. Il nous a également été possible de prospecter ou de disposer de données sur des sites habituellement peu accessibles tels que l autodrome BMW de Miramas, la base aérienne de Salon, l aérodrome de Berre-La Fare ou le parc de Baussenq, grâce à la collaboration des services responsables et de bénévoles. La chance a également été de notre côté, puisque de nombreux mouvements d oiseaux ont pu être observés, à partir des sites avoisinants, sur la base aérienne d Istres-le-Tubé. Au total, ce sont donc plus de hectares de terrains favorables aux outardes et aux gangas qui ont été prospectés, un chiffre jamais atteint auparavant. La méthode de dénombrement reste la même depuis les premiers comptages des années 1980 : les grands coussouls sont quadrillés par les observateurs afin de faire envoler les oiseaux, tandis que quelques sites (en général des parcelles cultivés) sont suffisamment petits pour pouvoir être observés à distance. Résultats La synthèse des chiffres a été exceptionnellement difficile à réaliser, à cause du grand nombre de vols observés. Les oiseaux ont été particulièrement mobiles en raison des nombreux observateurs et chasseurs (en ce dernier jour de chasse au petit gibier) présents sur le terrain. Les groupes d oiseaux étaient également très fragmentés, avec de nombreux groupes de petite taille. Le plus gros groupe d outardes comptait 400 individus, alors que des regroupements de 500 à 700 ne sont pas inhabituels à cette période de l hiver. L élimination des risques de double-comptage a donc été particulièrement ardue, en particulier sur les sites du Nord-est de la Crau (traditionnellement les plus fréquentés par les outardes) où plus de 80 vols de gangas et d outardes ont été comptabilisés. Outarde canepetière Au moins 1737 outardes ont été dénombrées (Tableau p3). Le chiffre maximal, qui inclut les incertitudes de dénombrement, atteint 1824 individus. Ce résultat est du même ordre que celui proposé lors du dernier comptage en janvier 2000 ( outardes), avec toutefois une meilleure précision. L estimation minimale (1737 individus) est la plus élevée jamais enregistrée en Crau (Tableau p3). Les chiffres pour le centre et l ouest de la Crau ( individus) sont très fiables, seuls 17 individus ont dû être écartés pour risque de double-comptage. Pour le nord-est (sites au nord-de la voie ferrée), le chiffre proposé de 760 individus est un minimum. Les très nombreux vols entre les différents sites du nord-est observés tout au long de la matinée ne permettent pas d estimer un effectif précis, mais il est certain qu à 10h30 on enregistrait un minimum de 530 individus au sol répartis sur quatre sites tandis qu un vol de 230 individus tournait au-dessus du coussoul du Grand Brahis. Il n est pas exclu que d autres groupes posés sur - 1 -

25 Le courrier de la Crau C.E.E.P. des secteurs déjà ou pas encore prospectés à cette heure-là ne soient pas comptabilisés dans ce calcul. La distribution des outardes au sein de la Crau est typique, avec un maximum dans le nord-est (50% de l effectif total), un groupe de individus sur les terrains cultivés de l ouest de la Crau, et peu d outardes dans les coussouls au sud de la voie ferrée à l exception de l autodrome de Miramas. Signalons également la présence de 210 outardes hors Crau, dont 182 sur la base aérienne de Salon et 28 sur l aérodrome de Berre-La Fare (Tableau p4). Le nombre d outardes hivernant en Crau apparaît relativem ent stable depuis les années 1990 : en tenant compte de l amélioration progressive des prospections (meilleure connaissance des sites d hivernage) et des incertitudes liées aux double-comptages possibles, on peut estimer que 1700 à 2000 outardes hivernent chaque année en Crau. Les travaux de suivi télémétrique effectués de 1998 à 2000 ont montré que 50% seulement des individus hivernant en Crau nichent sur place. Le reste provient essentiellement des sites de nidification des Costières du Gard, et dans une moindre mesure de petites populations satellites des Bouches-du-Rhône (Saint-Cannat, Trets). Aucun échange avec des populations plus éloignées (Hérault, Aude, Var, plaines du Centre-Ouest) n a pu être démontré. A l effectif hivernant de Crau s ajoute celui des sites du Languedoc-Roussillon, estimé à outardes lors du comptage du 11 janvier 2004 (données Meridionalis). Ganga cata Le calcul des effectifs de gangas a été encore plus délicat que celui des outardes, avec des risques de double-comptage dans le sud comme dans le nord-est. Les plus gros effectifs ont été observés sur la base aérienne d Istres et à proximité (vol de 80 individus), mais avec une grosse incertitude sur l effectif réel. Même cas de figure dans le nord-est, où un chiffre minimal de 87 individus peut être avancé avec certitude (Tableau p3), mais où plusieurs vols (dont un de 60 individus) n on pu être comptabilisés en raison du risque de double-comptage. La distribution des gangas suit un schéma opposé à celui observé pour les outardes, avec un maximum des effectifs dans le centre-sud. Le nombre de gangas observés sur les sites du nord-est varie fortement d une année à l autre ; il peut être très faible comme en et 98-99, ou relativement élevé comme cette année. Signalons également la présence de 15 gangas sur une luzerne dans l ouest de la plaine (Tableau p4), fait relativement rare en Crau mais peu surprenant au regard de l intérêt de cette culture pour l espèce. Au total, l effectif minimum de 232 gangas hivernants est le plus élevé enregistrés depuis près de 10 ans (Tableau p3). Néanmoins il n est pas possible de dégager de tendance nette des effectifs hivernants depuis les années 1990, en raison de la difficulté de recensement de cette espèce très discrète et de l impossibilité d accéder à certains sites importants (base aérienne d Istres notamment). Différents signes suggèrent que la population continue à décliner depuis 20 à 30 ans : d une part, les tailles maxima de groupes hivernaux ont fortement chuté, de 400 dans les années à dans les années 1990 et 2000 ; d autre part, plusieurs stations connues pour leur richesse en gangas reproducteurs dans les années n abritent plus de couples de gangas depuis la fin des années 1990, en particulier dans le nord-est de la plaine. Le CEEP tient à remercier tous les propriétaires, qui ont contribué au succès de ce recensement en nous permettant d accéder à leurs terrains, ainsi qu aux bergers, éleveurs et chasseurs qui ont accepté la présence des observateurs à leurs côtés pendant cette matinée. Et bien entendu, un grand merci aux 85 bénévoles qui se sont levés bien tôt ce dimanche matin, nous espérons vous retrouver aussi nombreux pour le prochain comptage! - 2 -

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