PROGRAMME. 17 e congrès de l AMQ. Les 16, 17 et 18 avril 2015 Hôtel Le Westin Montréal. Partenaires

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2 PROGRAMME 17 e congrès de l AMQ Les 16, 17 et 18 avril 2015 Hôtel Le Westin Montréal Partenaires

3 LE JEUDI 16 AVRIL 2015 EN AVANT-MIDI 7 h 30 INSCRIPTION ET PETIT-DÉJEUNER Visite des exposants 8 h 30 MOTS DE BIENVENUE ET INTRODUCTION DU THÈME DU CONGRÈS Dr Laurent Marcoux Président de l Association médicale du Québec 8 h 45 Son Excellence le très honorable David Johnston, C.C., C.M.M., C.O.M., C.D. Gouverneur général et commandant en chef du Canada 11 h 15 LE CONTRAT SOCIAL : LES MÉDECINS ET LA POPULATION SONT-ILS SUR LA MÊME LONGUEUR D ONDES? Dévoilement des résultats d un sondage inédit sur la perception des médecins et de la population à l égard du rôle des médecins et de différentes composantes du contrat social entre la profession médicale et la société. M. Christian Bourque Vice-président exécutif et associé chez Léger 11 h 45 Questions et échanges 12 h 00 DÉJEUNER Visite des exposants 9 h 00 ALLOCUTION Dr Charles Bernard Président-directeur général du Collège des médecins du Québec 9 h 15 CONFÉRENCE D OUVERTURE PROFESSIONALISM AND MEDICINE S SOCIAL CONTRACT WITH SOCIETY (conférence prononcée en anglais) Dr Richard L. Cruess Chirurgien orthopédique, professeur de chirurgie orthopédique et professeur au Centre d enseignement médical de l Université McGill; Officier de l Ordre du Canada et de l Ordre national du Québec Dre Sylvia R. Cruess Endocrinologue et professeure de médecine au Centre d éducation médicale de l Université McGill; Officier de l Ordre du Canada Sommités internationales en matière de professionnalisme médical, nos conférenciers posent un diagnostic lucide sur l état du contrat social entre la société et la profession médicale. Tout en présentant les différentes composantes de ce contrat, ils analysent les points de tension entre les attentes de la société et celles des médecins et lancent des pistes de discussion. 10 h 30 Période de questions 10 h 45 Pause

4 LE JEUDI 16 AVRIL 2015 EN APRÈS-MIDI 13 h 15 CONFÉRENCE THE EVOLUTION OF MEDICINE S SOCIAL CONTRACT IN THE UNITED KINGDOM (conférence prononcée en anglais) Dr Ben Bridgewater Chirurgien cardiaque consultant, University Hospital of South Manchester; Professeur honoraire au Manchester Academic Health Science Centre; Directeur des publications pour le Healthcare Quality Improvement Partnership 14 h 15 Questions et échanges avec les participants ANIMATION DES PANELS Dr Philippe Karazivan 14 h 30 PANEL 1 L ACCESSIBILITÉ, TOUJOURS L ACCESSIBILITÉ La première attente de la société envers la profession médicale est que la population puisse avoir accès à des soins de santé. Il est connu que plusieurs Québécois ont recours à l urgence d un hôpital, ou encore en clinique sans rendezvous, parce qu ils n ont pas accès à un médecin de famille. Les récentes réformes proposées par le gouvernement ont, entre autres, comme objectif de répondre à ces problèmes et réduire les dépenses. Toutefois, elles touchent aussi l autonomie des médecins, par exemple avec l imposition de quotas de patients. Les dispositions des différents projets de loi pour améliorer l accès aux soins de santé déposés par le gouvernement sont-elles des contraintes légitimes à l autonomie des médecins? Est-ce qu une perte d autonomie des médecins peut avoir des répercussions sur la qualité de la relation médecin-patient? Mme Lise Denis Conseillère stratégique; Ex-directrice générale de l Association québécoise d établissements de santé et de services sociaux (AQESSS), Chevalière de l Ordre du Québec Dr François-Pierre Gladu Président de l Association des jeunes médecins du Québec, Professeur adjoint de clinique à l Université de Montréal Dre Suzanne Lamarre Médecin psychiatre et directrice du service d urgences psychiatriques et de crise au Centre hospitalier de St. Mary Dr Alain Vadeboncoeur Spécialiste en médecine d urgence; Chef de l urgence de l Institut de cardiologie de Montréal; Ex-président des Médecins québécois pour le régime public 15 h 15 Questions et échanges avec les participants 15 h 30 Pause 16 h 00 PANEL 2 MÉGADONNÉES : POUR L AMÉLIORATION DE LA PERFORMANCE OU POUR L AUGMENTATION DE LA SURVEILLANCE? La quantité de données générées chaque jour dans le système de santé est phénoménale, que l on pense seulement à l ensemble des dossiers patients, aux données de la RAMQ, aux données compilées par les compagnies pharmaceutiques et commerciales de la santé, en plus de tout ce qui se trouve sur les médias sociaux et les forums qui traitent de la santé. Le phénomène des mégadonnées, c est-à-dire la collecte et l analyse de données massives, est à notre porte et entraîne des défis importants liés à la protection des renseignements personnels et à la gouvernance des données. La ligne est mince entre une utilisation juste et éthique des données dans le but d améliorer la performance d un médecin ou d un département, et une utilisation coercitive pour augmenter la surveillance de la pratique médicale et forcer la reddition de compte. Qui doit analyser ces données et porter ce jugement? Les médecins eux-mêmes dans un processus d autorégulation de la profession, ou bien l état-payeur pour s assurer de la dépense judicieuse des ressources en santé? Quelles sont les avantages de l utilisation des mégadonnées en lien avec la performance? Quelles sont les dérives potentielles? M. Patrice Gilbert Président directeur général de PetalMD Mme Pascale Lehoux Professeur titulaire, Département d administration de la santé, École de santé publique de l Université de Montréal, Titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les Innovations en santé. Dre Dominique Deschênes Médecin de famille; Présidente sortante du Collège québécois des médecins de famille 16 h 45 Questions et échanges avec les participants 17 h 00 Synthèse COCKTAIL

5 LE VENDREDI 17 AVRIL 2015 EN AVANT-MIDI 7 h 30 INSCRIPTION ET PETIT-DÉJEUNER Visite des exposants 8 h 30 MOTS DE BIENVENUE ET INTRODUCTION DES THÈMES DE LA JOURNÉE ANIMATION DES PANELS Dr Alain Vadeboncoeur PANEL 3 LE MÉDECIN ET L ÉLARGISSEMENT DES CHAMPS DE PRATIQUE PROFESSIONNELLE Les médecins pratiquent leur profession dans un système qui évolue et dans lequel se trouve une diversité de regroupements professionnels. Au cours des dernières années, diverses mesures ont été mises de l avant afin d améliorer l accessibilité et la qualité des soins. L élargissement des champs de pratique professionnelle (infirmières praticiennes spécialisées et pharmaciens) et les ordonnances collectives sont parmi les changements qui visent à répondre aux attentes de la population en matière d accessibilité, mais qui se sont parfois heurtés à une certaine forme de résistance au sein d une partie de la profession médicale. Est-ce que l élargissement des champs de pratique professionnelle permet vraiment une offre de service plus efficace et intégrée pour le patient et un meilleur accès aux soins? Comment ces changements affectent-ils le contrat social entre les médecins et la société? M. Bertrand Bolduc Président de l Ordre des pharmaciens du Québec Mme Lucie Tremblay Présidente de l Ordre des infirmières et infirmiers du Québec Plusieurs ont déploré le caractère trop vague de cette mesure. D autres ont relevé la nécessité d assurer un financement adéquat des cliniques médicales qui font plus de 80 % des consultations en médecine générale et près de 40 % des consultations en spécialité. Les patients, quant à eux, doivent avoir l assurance légitime que les médecins ne placent pas leur intérêt personnel avant le leur. Les mécanismes prévus au code de déontologie pour éviter les conflits d intérêt sont-ils suffisants? Les dispositions du code sur les frais accessoires vont-elles atteindre l objectif visé? Qui, en bout de piste, devrait trancher? M. Damien Contandriopoulos Professeur agrégé, Faculté des sciences infirmières de l Université de Montréal; Chercheur régulier à l Institut de recherche en santé publique de l Université de Montréal Dr François Loubert Co-président de l Association des cliniques médicales du Québec Dr Hugo Viens Chirurgien orthopédiste; Membre du Conseil d administration de l Association médicale du Québec Dr Vincent Demers Médecin de famille; Chef sortant du département de médecine générale du CSSS Jeanne-Mance; Coordonnateur médical sortant des guichets d accès pour la clientèle sans médecin de famille de la région de Montréal; Médecin sortant de la RAMQ 11 h 30 Questions et échanges avec les participants 12 h 00 DÉJEUNER Dr Jean-Bernard Trudeau Secrétaire adjoint du Collège des médecins du Québec 9 h 15 Questions et échanges avec les participants 9 h 45 Pause 10 h 15 PANEL 4 ALTRUISME ET CONFLITS D INTÉRÊT À la suite de récentes modifications, le code de déontologie stipule que le médecin ne peut réclamer «des montants disproportionnés en paiement de fournitures médicales nécessaires aux traitements qu il administre».

6 LE VENDREDI 17 AVRIL 2015 EN APRÈS-MIDI ANIMATION DES PANELS Dr Alain Vadeboncoeur 13 h 30 PANEL 5 DEVOIRS ET RESPONSABILITÉS DU MÉDECIN, UNE VISION EN MUTATION De tout temps, la responsabilité et le devoir du médecin se destinaient à son patient, et ce, de façon individuelle. L augmentation des coûts reliés à la pratique de la médecine et le contexte économique et social des dernières années forcent la profession médicale à rendre compte au gouvernement et à la population de l utilisation des ressources en santé. L investissement dans les soins d un patient se traduit inévitablement par une diminution des ressources disponibles pour d autres patients. D ailleurs, une rapide revue des codes de déontologie en Amérique du Nord permet de constater un changement en ce sens. La Charte sur le professionnalisme médical, telle qu adoptée par l Association des facultés de médecine du Canada, insiste sur la nécessité de «fournir des soins de santé fondés sur la gestion prudente et rentable des moyens cliniques limités». Le Code de déontologie de l Association médicale canadienne inclut depuis 2004 «l imputabilité» à la liste des principes fondamentaux et insiste davantage sur les besoins de la société et sur l utilisation judicieuse des ressources. Ce changement de vision est une source de tension majeure. Le devoir fiduciaire du médecin à l égard de son patient est-il compatible avec sa responsabilité à l égard des objectifs sociaux de la médecine. Est-il possible de concilier les deux objectifs? Comment le médecin peut-il à la fois être centré sur le bien-être de son patient tout en tenant compte des enjeux sociaux qui s y rattachent? Dre Geneviève Dechêne Médecin de famille et membre de l équipe de soins palliatifs et oncologie du Centre hospitalier et du CLSC de Verdun; Directrice scientifique du site Internet Palli-Science Dr Yves Robert Secrétaire du Collège des médecins du Québec Me Delphine Roigt Éthicienne et avocate 14 h 15 Questions et échanges avec les participants 14 h 45 Pause 15 h 15 PANEL 6 AUTORÉGULATION OU RÉGULATION? Historiquement, les professions ont eu tendance à mener leur réflexion de façon relativement isolée. La société est-elle en droit de demander que la gouvernance des instances de régulation de la profession médicale soit assurée en partie par des représentants de la population? Serait-il souhaitable de rendre plus transparentes les procédures disciplinaires en médecine et, si oui, par quels moyens? Des représentants de la population non médecins devraient-ils être partie prenante des procédures disciplinaires? Dr Martin Arata Président de l Association des conseils de médecins, dentistes et pharmaciens du Québec M. Pierre Blain Directeur général du Regroupement provincial des comités des usagers M. Yves Boisvert Chroniqueur et blogueur au quotidien La Presse Dr Jean-Bernard Trudeau Secrétaire adjoint du Collège des médecins du Québec 16 h 00 Questions et échanges avec les participants 16 h 30 Synthèse 17 h 00 COCKTAIL M. Raymond Hudon Professeur associé au département de science politique de l Université Laval Dr Robert Marchand Médecin de famille, Médecin en Unité de réadaptation fonctionnelle intensive et en longue durée, CSSS Sud-Ouest Verdun

7 LE SAMEDI 18 AVRIL 2015 EN AVANT-MIDI 7 h 30 INSCRIPTION ET PETIT-DÉJEUNER Visite des exposants 8 h 30 MOTS DE BIENVENUE ET INTRODUCTION DES THÈMES DE LA JOURNÉE ANIMATION Dr Philippe Karazivan FOSSÉ INTERGÉNÉRATIONNEL EN MÉDECINE : PERCEPTIONS ET CONSTATS Dans la même veine que le sondage présenté jeudi matin, présentation des résultats d un sondage réalisé auprès d un échantillon de médecins et d étudiants. Il vise à comparer les perceptions de ces deux groupes à l égard des composantes du contrat social. Ces données mettent la table pour un panel sur les différences intergénérationnelles quant à la perception du rôle du médecin dans la société. M. Christian Bourque Vice-président exécutif et associé chez Léger 9 h 00 DÉBAT FOSSÉ INTERGÉNÉRATIONNEL EN MÉDECINE: MYTHE OU RÉALITÉ? Après avoir pris connaissance des résultats du sondage sur les différences de perception à l égard des composantes du contrat social, les panélistes débattent de plusieurs enjeux reliés à la nécessaire cohabitation entre les jeunes médecins et leurs aînés. Alexis Rompré-Brodeur Étudiant en médecine, Université de Montréal ; délégué aux affaires politiques de la FMEQ Dre Isabelle Samson Médecin de famille et membre du Conseil d administration de l Association médicale du Québec Dre Ruth Vander Stelt Chef du département de médecine générale du CSSS du Pontiac; Professeure associée en médecine familiale à l Université d Ottawa et à l Université McGill; Présidente sortante de l Association médicale du Québec 10 h 15 Questions et échanges avec les participants 10 h 30 Pause 10 h 45 ALLOCUTION DU PRÉSIDENT SORTANT DE L AMQ Dr Laurent Marcoux Président de l Association médicale du Québec 11 h 10 ALLOCUTION DU PRÉSIDENT DE L AMC Dr Chris Simpson Président de l Association médicale canadienne 11 h 30 Questions et échanges avec les participants 12 h 00 DÉJEUNER INTERGÉNÉRATIONNEL Existe-t-il vraiment un fossé générationnel dans la pratique de la médecine? Les valeurs du professionnalisme sont-elles encore présentes chez les jeunes médecins? Quelles sont les attentes des médecins en pratique depuis plusieurs années envers leurs collègues en début de carrière? Quelles sont les attentes des médecins plus jeunes? Dre Sophie Laflamme Pédiatre-intensiviste au Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke; Professeure titulaire à la Faculté de médecine de l Université de Sherbrooke Dr Yves Lamontagne Gestionnaire, ex-président du Collège des médecins du Québec

8 LE SAMEDI 18 AVRIL 2015 EN APRÈS-MIDI 14 h 00 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE DE L AMQ LE SAMEDI 18 AVRIL 2015 EN SOIRÉE 18 h 30 SOIRÉE DU PRÉSIDENT COCKTAIL ET DÎNER CRÉDIT DE FORMATION CONTINUE - 15,5 crédits Une demande d accréditation pour l obtention de crédits de développement professionnel continu (DPC) a été déposée auprès du CPASS de la Faculté de médecine de l Université de Montréal. OBJECTIFS D APPRENTISSAGE : Développer un vocabulaire commun sur le concept de contrat social et sur les différentes composantes de la profession médicale grâce à diverses méthodes (conférences, panels, document de réflexion); Amorcer une réflexion sur le contrat social entre la profession médicale et la société; Offrir un espace de discussions, d échanges et de débats sur les enjeux présents et futurs de la profession médicale; Encourager et mobiliser les participants à contribuer aux groupes de travail sur les chantiers liés aux problématiques qui auront été identifiées.