"Les femmes entrepreneures face à la formation, au financement et aux réseaux " Recherche quantitative : rapport national (Belgique)

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download ""Les femmes entrepreneures face à la formation, au financement et aux réseaux " Recherche quantitative : rapport national (Belgique)"

Transcription

1 Action Diane Rapport de recherche quantitative - Belgique "Les femmes entrepreneures face à la formation, au financement et aux réseaux " Recherche quantitative : rapport national (Belgique) Projet Diane, financé par le Fonds Social Européen Ecole d Administration des Affaires (EAA) Boulevard du Rectorat, 7 (B31- boîte 48) - B-4000 LIEGE Service Management et GRH (Annie CORNET) Centre de recherche EGiD (Etudes Genre et Diversité en Gestion) 32-4/ FAX 32-4/ /08/2004 1

2 Action Diane Rapport de recherche quantitative - Belgique 1 Introduction Méthodologie de recherche Le questionnaire : réalisation et contenu Diffusion du questionnaire Représentativité de l échantillon Belgique néerlandophone Belgique francophone et germanophone Analyse des données Résultats de l enquête quantitative Caractéristiques des femmes entrepreneures Âge Situation familiale Formation de base Situation professionnelle au démarrage de l entreprise Motivations des femmes entrepreneures à démarrer leur propre activité Horaires de travail et activités hors travail Profil des entreprises dirigées par des femmes Secteur d activité Statut juridique Création de l entreprise Statut dans l entreprise Taille de l entreprise et nombre de salariés Lieu de travail Objectifs des femmes entrepreneures Obstacles rencontrés lors du démarrage de l activité Catégorisation des freins au démarrage Freins au démarrage et secteur d activité Freins au démarrage et ancienneté de l entreprise Freins au démarrage et motifs de création (push/pull) La formation des femmes entrepreneures Formations complémentaires en gestion Formations complémentaires dans le domaine d activité Freins à la formation Attentes vis-à-vis de la mixité dans la formation Le financement Financement de l entreprise au démarrage Montant investi au démarrage de l activité Sources de financement au démarrage de l activité Garanties bancaires au démarrage de l activité Demandes de financement bancaire au cours des cinq dernières années Acceptation des demandes de financement bancaire au cours des cinq dernières années Types de financement bancaire demandés Financement bancaire : limites Attitudes vis-à-vis du financement Les organismes de soutien à l entrepreneuriat Réseaux Types de réseaux Proportion femmes-hommes au sein des réseaux Nombre d années dans le réseau /08/2004 2

3 Action Diane Rapport de recherche quantitative - Belgique Attentes vis-à-vis des réseaux Freins à la participation à un réseau d affaires Attitude générale des femmes entrepreneures vis-à-vis des réseaux Conclusions...58 Tableau 1. Population de référence : répartition des femmes indépendantes par province et secteur d'activité dans les provinces francophones... 9 Tableau 2. Echantillon : nombre de questionnaires envoyés par province et secteur d'activité... 9 Tableau 3. Représentativité de l échantillon en Belgique francophone et germanophone Tableau 4. Âge de l'entrepreneure Tableau 5. Situation familiale Tableau 6. Enfants Tableau 7.Nombre d'enfants Tableau 8. Activité du conjoint/partenaire Tableau 9. Diplôme le plus élevé obtenu Tableau 10. Origine de l entreprise en fonction du diplôme Tableau 11. Expérience professionnelle Tableau 12. Expérience dans le secteur d'activité Tableau 13. Profil de l entrepreneure en fonction des motivations au démarrage Tableau 14. Les motivations des femmes entrepreneures à créer/reprendre une entreprise Tableau 15. Motivations à la création / reprise d'entreprise en fonction de l'âge Tableau 16. Motivations à la création / reprise d'entreprise en fonction de la situation familiale Tableau 17. Profil de la femme entrepreneure selon les motivations au démarrage Tableau 18. Nombre d H/sem. consacrées à l'entreprise Tableau 19. Durée du temps de travail en fonction du secteur d activité Tableau 20. Activité principale en dehors de l'entreprise Tableau 21. Durée du temps de travail en fonction du profil de l entrepreneure défini à partir des motivations au démarrage Tableau 22. Durée du temps de travail en fonction de la localisation de l entreprise Tableau 23. Secteur d'activité Tableau 24. Statut juridique Tableau 25. Date de création/reprise Tableau 26. Origine de l'entreprise Tableau 27. Exercice de l'activité d'indépendante Tableau 28. Femmes en association Tableau 29. Nombre de salariés Tableau 30. La localisation de l entreprise en fonction du secteur, de la taille de l entreprise, de l existence d associés et du type d activité Tableau 31. Objectifs Tableau 32. Objectifs pour l entreprise en fonction de sa taille (de l existence de salariés) Tableau 33. Profil de l entrepreneure en fonction des freins lors du démarrage...28 Tableau 34. Profil de la femme entrepreneure selon les freins rencontrés au démarrage Tableau 35. Problèmes rencontrés lors de la création / reprise de l entreprise par secteur d activité Tableau 36. Problèmes rencontrés lors de la création / reprise de l entreprise en fonction de la période de démarrage Tableau 37. Problèmes rencontrés lors de la création / reprise de l entreprise en fonction du profil de l entrepreneure Tableau 38. Organisme de formation (formation en gestion) Tableau 39. Formation en gestion en fonction du diplôme, de l expérience, du secteur et des motivations au démarrage Tableau 40. Durée des formations en gestion en fonction du secteur, du temps de travail et de la situation familiale Tableau 41. Formations dans le domaine d activité en fonction du secteur, de l âge, de la date de création de l entreprise et du diplôme Tableau 42. Freins dans la formation complémentaire en gestion en fonction du profil de l entrepreneure Tableau 43. Freins dans la formation complémentaire dans le secteur en fonction du profil de l entrepreneure 36 Tableau 44. Profil de l entrepreneure à partir de l attitude vis-à-vis de la formation /08/2004 3

4 Action Diane Rapport de recherche quantitative - Belgique Tableau 45. Profil de l entrepreneure selon l attitude envers la formation Tableau 46. L appel aux formations en gestion Tableau 47. L appel aux formations dans le secteur Tableau 48. Montant investi au démarrage de l entreprise en fonction du secteur d activité Tableau 49. Montant investi au démarrage de l entreprise en fonction de son origine Tableau 50. Sources de financement au démarrage par secteur d activité Tableau 51. Sources de financement au démarrage en fonction de l existence ou non d associés Tableau 52. Garanties Tableau 53. Garanties requises en fonction de l existence de salariés dans l entreprise Tableau 54. Garanties requises en fonction de la date de création/reprise de l entreprise Tableau 55. Garanties requises en fonction de l origine de l entreprise Tableau 56. Garanties requises en fonction du statut juridique de l entreprise Tableau 57. Nombre de demandes de financement bancaire introduites au cours des 5 dernières années Tableau 58. Besoin de financement en fonction du nombre de salariés, de la date de démarrage, de l origine de l entreprise, de son statut juridique et du secteur d activité (durant les 5 dernières années d existence de l entreprise) Tableau 59. % de demandes de financement Tableau 60. Type de financement bancaire demandé (dernière demande) Tableau 61. Pas de demande de financement bancaire: raisons Tableau 62. Perception du gestionnaire de compte en fonction de l existence ou non d associés Tableau 63. Profil de l entrepreneure en fonction de son attitude vis-à-vis du financement Tableau 64. Profil de la femme entrepreneure à partir de son attitude générale envers le financement Tableau 65. L'attitude vis-à-vis du financement en fonction du secteur d'activité Tableau 66. Conseils recherchés au sein des organismes de soutien à l entrepreneuriat Tableau 67. Participation à un (des) réseau(x) en fonction du secteur d activité, du profil de l entrepreneure, de l expérience antérieure dans le secteur et de la formation spécifique Tableau 68. Participation à un ou plusieurs réseaux Tableau 69. Type de réseaux fréquentés Tableau 70. Proportion femmes-hommes dans le réseau Tableau 71. L influence de l attitude vis-à-vis d un groupe d hommes sur le choix du réseau Tableau 72. L influence de l attitude vis-à-vis d un groupe d hommes sur la composition femmes-hommes du réseau Tableau 73. Nombre d'années dans le réseau Tableau 74. Profil de la femme entrepreneure en fonction de ses attentes par rapport aux réseaux Tableau 75. Attentes vis-à-vis d'un réseau (question à réponses multiples) Tableau 76. Pas membre d'un réseau: raisons Tableau 77. L influence des caractéristiques de l entreprise sur la préférence pour un réseau féminin Tableau 78. L influence des caractéristiques de l entrepreneure sur la préférence pour un réseau féminin Figure 1. Âge de l entrepreneure Figure 2. Situation familiale: enfants Figure 3. Activité du conjoint/partenaire Figure 4. Diplôme le plus élevé obtenu Figure 5. Expérience professionnelle Figure 6. Nombre d'h/sem. consacrées à l entreprise Figure 7. Date de création / reprise Figure 8. Activité principale Figure 9. Participation dans l'entreprise Figure 10. Nombre de salariés dans l'entreprise Figure 11. Le poids des différents freins dans le processus de création / reprise d'entreprise Figure 12. Suivre une formation complémentaire en gestion : freins Figure 13. Suivre une formation complémentaire dans son domaine d activité : freins Figure 14. Montants investis au démarrage de l activité Figure 15. Nombre de demandes de financement bancaire au cours des 5 dernières années Figure 16. Pourcentage de demandes de financement acceptées Figure 17. Type de financement bancaire demandé (dernière demande) Figure 18. Pas de demande de financement bancaire : raisons Figure 19. L'attitude vis-à-vis du financement en fonction du secteur d'activité /08/2004 4

5 Action Diane Rapport de recherche quantitative - Belgique Figure 20. Participation à des réseaux Figure 21. Types de réseaux fréquentés Figure 22. Proportion hommes-femmes Figure 23. Freins à la participation à un réseau /08/2004 5

6 Action Diane Rapport de recherche quantitative - Belgique 1 Introduction Cette recherche porte sur l entrepreneuriat féminin. Il s agit d identifier le profil des femmes chefs d entreprise et/ou indépendantes, le profil de leur entreprise, leurs attentes en matière de formation et de réseaux et leur degré de connaissance et de satisfaction des services d aide à la création d entreprise. Il s inscrit dans un projet plus global, appelé Diane, financé par le Fonds social européen, coordonné par l UCM-Hainaut et Markant (CEZOV). La recherche a été menée de manière conjointe en Belgique francophone et néerlandophone. Elle comprenait : une analyse des statistiques existantes ; une enquête par questionnaire auprès d un échantillon de femmes entrepreneures. En Flandre, l enquête a été réalisée de manière comparative hommes-femmes; des focus groupes, réalisés dans chaque communauté, autour des thèmes de la recherche. Ces groupes réunissaient des femmes entrepreneures et des intermédiaires de l aide à la création et au développement des entreprises. une quarantaine d interviews qualitatives réalisées pour la région francophone. Le présent rapport présente les résultats de la recherche quantitative au niveau national. Il existe, par ailleurs, un rapport quantitatif distinguant la Belgique francophone et néerlandophone (comparaison hommes-femmes). En outre, pour la partie francophone, un rapport qualitatif a été réalisé avec le résultat des interviews. Le concept d entrepreneur-e est une notion plus que floue, définie, parfois de manière extensive, englobant un maximum d acteurs impliqués dans la création et la gestion d une entreprise, et parfois de manière restrictive, en ciblant, par exemple, les créateurs d entreprise (ou starters). Ainsi dans l étude internationale du GEM, «Global Entrepreneurship Monitor», l entrepreneur est le créateur d entreprise. Le GEM 1 a pour objectif d évaluer l activité entrepreneuriale d un pays. Pour ce faire, il utilise l index d activité entrepreneuriale totale ( Entrepreneurial Activity TEA Index), c est-à-dire la proportion d individus dans la population active (entre 18 et 64 ans) qui appartiennent à une des deux catégories suivantes: 1- Individus impliqués dans un processus de création d entreprise (qui ont entrepris au moins une activité pour démarrer une entreprise) dans les 12 derniers mois et qui ne paient pas de charges sociales ou de salaires depuis plus de 3 mois. 2- Individus propriétaires d une entreprise (entièrement ou en partie) depuis moins de 42 mois (qui paient des charges sociales ou des salaires depuis 3 à 42 mois). Cette définition nous est apparue trop restrictive, en regard du public cible de l enquête et de l action Diane. Restrictive car cette définition de l entrepreneur restreint le public aux créateurs (starters) et à ceux qui ont du personnel salarié (les employeurs). Or, en regard du public cible : les femmes impliquées dans la création et la gestion des entreprises, nous ne voulions pas exclure de notre échantillon les personnes qui ne sont pas des employeurs. En effet, dans beaucoup d études sur l entrepreneuriat, le phénomène des micro-entreprises et des très petites entreprises (ayant de 0 à 9 employés, selon la définition adoptée par la Commission Européenne) n est pas pris en compte. Pourtant, ces entreprises constituent aujourd hui une part très importante de l activité économique en Belgique et en Europe. Selon 1 Results of the GEM 2002 Report for Belgium, 17/08/2004 6

7 Action Diane Rapport de recherche quantitative - Belgique les données sur le public cible, 93% des entreprises de l Union Européenne emploient moins de 10 personnes et plus de la moitié d entre elles sont des entreprises sans salarié. Ces microentreprises et TPE sont concentrées dans les secteurs du commerce, de l Horeca et des services 2. Une définition plus large, et dès lors nous convenant mieux, fut celle de Lavoie: «L entrepreneure, c est la femme qui, seule ou avec un ou des partenaire(s), a fondé, acheté ou accepté en héritage une entreprise, qui assume tous les risques et responsabilités financières, administratives et sociales et qui participe quotidiennement à sa gestion courante» 3. En nous basant sur cette dernière définition, nous avons inclus dans notre population d enquête, toutes les femmes relevant du statut social des travailleurs indépendants (travailleur indépendant à titre principal ou complémentaire et conjoint-aidant), y compris les personnes ayant une profession libérale 4. Nous prenions en compte également les femmes impliquées dans la gestion d une entreprise constituée en société (personne morale). La présente recherche partait du constat de nos partenaires que l entrepreneuriat féminin était encore trop peu fréquent et peu connu et qu il était opportun de s interroger sur l utilité, compte tenu de nos contextes culturels spécifiques, de développer des pistes d action ciblées en vue de soutenir la création et le développement de l entrepreneuriat par les femmes. Quelques chiffres permettent, dès à présent, de réfléchir aux perspectives de croissance autour de l entrepreneuriat féminin. De 1981 à 2001, le taux de croissance de l entrepreneuriat masculin (travailleurs indépendants et employeurs) au Québec était de 32% et 213 % (!) pour l entrepreneuriat féminin. Comme le disent St Cyr et alii, on peut donc penser que les femmes sont dans ce pays largement responsables du dynamisme entrepreneurial québécois 5. En Belgique, si on tente de comparer les chiffres pour la même période, on a un taux de croissance de 17 % pour les hommes (statut d indépendant) et de 24% pour les femmes. On sait, par ailleurs, que la proportion des femmes dans la population active augmente de manière continue, pour atteindre actuellement plus de 50% de la population active et qu elles sont plus présentes que les hommes dans le statut de salarié 6. Nous parlerons d abord du profil des femmes entrepreneures et des raisons qui les ont amenées à créer leur entreprise et/ou à opter pour le statut d indépendant. Ensuite, nous dresserons le profil de leur entreprise et leurs objectifs de développement. Viennent ensuite les thèmes du financement, de la formation, des organismes d aide à la création et au développement des entreprises et enfin, celui des réseaux LAVOIE, Dina. «Les entrepreneures : pour une économie canadienne renouvelée», Conseil consultatif canadien sur la situation de la femme, Ottawa, février 1988, 64 p., p.3. 4 Définition de l Inasti, 2001, 5 St-Cyr Louise, Hountondji Sergine, Beaudouin Nicole, Mémoire présenté au Groupe de Travail du Premier Ministre sur les femmes entrepreneures, 6 Institut National des Statistiques et Ministère de l Emploi et du Travail. 17/08/2004 7

8 Action Diane Rapport de recherche quantitative - Belgique 2 Méthodologie de recherche 2.1 Le questionnaire : réalisation et contenu Le questionnaire a été réalisé conjointement par des chercheurs de l Université de Liège (Ecole d Administration des Affaires, Centre de recherche EGiD Etudes sur le Genre et la Diversité en Gestion) et de l Université du Limbourg (SEIN). Son contenu est basé sur une revue de la littérature et sur les questionnaires réalisés par Louise St Cyr de Hec Montréal 7, sur l expérience des partenaires et sur des enquêtes préliminaires réalisées par l Université du Limbourg et par l UCM-Hainaut. Le questionnaire se divise en trois grandes parties : - Premièrement, les variables relatives au profil des entreprises dirigées par les femmes entrepreneures ; - Deuxièmement, les variables pouvant décrire le profil des femmes entrepreneures elles-mêmes ; - La troisième partie reprend toutes les variables concernant les processus d affaires des femmes entrepreneures, subdivisés en quatre thèmes : la formation, les réseaux, les services de soutien à l entrepreneuriat et le financement. 2.2 Diffusion du questionnaire Pour des raisons organisationnelles, budgétaires et culturelles, la méthodologie utilisée pour l échantillonnage et la diffusion des questionnaires a été quelque peu différente pour la Belgique francophone et germanophone, d une part, et la Belgique néerlandophone, d autre part. Pour la région néerlandophone, certains questionnaires ont été remplis par voie électronique (site de Vacature), d autres (la majorité) ont été diffusés dans le réseau de Markant (réseau féminin du CEZOV) par le biais de leur mensuel «Vrouw». Pour les régions francophone et germanophone, le questionnaire a été envoyé, dans un premier temps, par voie postale à 500 femmes entrepreneures en Belgique francophone et germanophone, dans la langue d origine des personnes (français ou allemand). La base d échantillonnage utilisée a été la distribution des femmes indépendantes et aidantes par province et secteur d activité (chiffres de l Inasti, 2001). Voici les deux tableaux reprenant la base d échantillonnage (Tableau 1) et le détail de la composition de l échantillon (Tableau 2). 7 Louise Saint-Cyr, directrice de la Chaire de développement et de relève de la PME, HEC Courriel : louise.stcyr@hec.ca 8 17/08/2004

9 Action Diane Rapport de recherche quantitative - Belgique Tableau 1. Population de référence : répartition des femmes indépendantes par province et secteur d'activité dans les provinces francophones % de femmes indépendantes SECTEURS D'ACTIVITÉ Brabant wallon Hainaut Liège Luxembourg Namur Agriculture & Pêche 3,42% 4,98% 5,81% 20,74% 8,25% Industrie & Artisanat 8,31% 6,92% 8,18% 8,11% 8,15% Commerce 40,03% 45,93% 40,69% 35,18% 39,67% Professions libérales 38,30% 28,95% 31,81% 20,85% 29,64% Services 9,79% 13,04% 13,35% 14,87% 14,11% Divers 0,14% 0,18% 0,17% 0,25% 0,18% 100% 100% 100% 100% 100% Tableau 2. Echantillon : nombre de questionnaires envoyés par province et secteur d'activité Nombre de questionnaires envoyés SECTEURS D'ACTIVITÉ Brabant wallon Hainaut Liège Luxembourg Namur Agriculture & Pêche Industrie & Artisanat Commerce Professions libérales Services Divers En outre, une version électronique du questionnaire a été insérée sur les sites d Amazone, de l Union des Classes Moyennes de Mons-Hainaut et du centre de recherche EGiD de l Université de Liège. Une centaine de questionnaires a été remise en mains propres ou par courrier électronique à des femmes entrepreneures rencontrées tout au long de la période pendant laquelle l enquête a eu lieu. Au total, nous avons distribué le questionnaire à 600 femmes entrepreneures. 2.3 Représentativité de l échantillon Notre base de données est constituée de 288 questionnaires complétés (l erreur associée à l échantillon est de ±5,63%) : 131 (45%) pour la Belgique francophone et germanophone et 157 pour la Flandre. Pour la Flandre, nous ne traitons ici que les questionnaires complétés par des femmes entrepreneures Belgique néerlandophone cf. rapport de l Université du Limbourg Belgique francophone et germanophone En Belgique francophone et germanophone, nous avons reçu un total de 131 questionnaires complétés, ce qui équivaut à un taux de réponse de 22%. Parmi ces questionnaires, seuls 11 nous ont été transmis par voie électronique (soit 8% du total des réponses reçues), les 120 autres provenant des personnes contactées par voie postale. 17/08/2004 9

10 Action Diane Rapport de recherche quantitative - Belgique Tableau 3. Représentativité de l échantillon en Belgique francophone et germanophone Secteur Population (en %) Echantillon (en %) Industrie 14,5 9,2 Services 54,8 51,1 Professions libérales 30,7 30,5 Non mentionné 9,2 100,0 100,0 Nous ne disposons pas de répartition des questionnaires reçus par province. Par contre, si on regarde la répartition de l échantillon par secteur d activité, on constate une sousreprésentation du secteur de l industrie. Il conviendra donc d être prudent dans la généralisation des résultats. 2.4 Analyse des données L analyse a été réalisée avec le programme «Statistical Package for the Social Sciences (SPSS) 11.0». L utilisation du chi carré pour les croisements de variables permet de tester l hypothèse selon laquelle les variables croisées sont dépendantes, sans indiquer quelles sont l intensité et la direction de la corrélation entre les deux. Etant donné qu il n offrait donc pas une mesure de corrélation entre les différents niveaux des variables croisées, nous avons utilisé comme indicateurs supplémentaires les résidus standardisés ajustés. Ceux-ci sont calculés comme le rapport entre les résidus d une cellule dans un tableau de contingence (valeur observée moins valeur espérée) et leur déviation standard. Le résultat s exprime en nombre d unités (en termes de déviation standard) en dessous ou au-dessus de la moyenne. Une valeur plus grande que 2 indique l existence d une corrélation entre deux niveaux différents de variables croisées, d autant plus intense que leur valeur augmente (le signe + indique une corrélation positive entre les deux et le signe une corrélation négative). Nous avons également utilisé l analyse cluster de type hiérarchique, qui permet d identifier des groupes relativement homogènes en fonction de caractéristiques sélectionnées. 17/08/

11 Action Diane Rapport de recherche quantitative - Belgique 3 Résultats de l enquête quantitative Nous présenterons les résultats de la recherche en nous inspirant de la structure adoptée pour la réalisation du questionnaire. Nous présenterons successivement : les caractéristiques des femmes entrepreneures et leurs motivations à démarrer une activité d indépendante; les caractéristiques de leurs entreprises, les problèmes rencontrés dans le processus de création et de développement de leur activité ainsi que les objectifs qu elles se sont fixés; le thème de la formation : formation de base, formations complémentaires (en gestion d entreprise et/ou dans leur domaine d activité en tant qu indépendante), opinions et attentes vis-à-vis de ces formations ; le thème du financement : sources de financement au démarrage de l activité, investissements effectués, relations avec le gestionnaire de compte et enfin opinion des femmes entrepreneures en cette matière. la participation des femmes entrepreneures à des réseaux d affaires et leurs attentes vis-à-vis de ces réseaux ; leurs connaissances et opinions sur les organismes d aide à la création et au développement d entreprise ; 3.1 Caractéristiques des femmes entrepreneures Nous présenterons ici les données relatives à l âge, à la situation familiale, à leur statut d emploi avant la création/reprise d une entreprise, aux motivations qui les ont poussées à créer leur entreprise et enfin, au temps de travail. Les données relatives à leur niveau de formation seront présentées ultérieurement Âge Les femmes entrepreneures ayant répondu à notre enquête ont en majorité plus de 40 ans (63% soient 181 femmes sur un total de 288), seules 6,6% de l ensemble de ces femmes se trouvent sous la barre des 30 ans. Notons également que plus d un tiers des femmes indépendantes se situent dans la tranche d âge des ans (34,4% soient 99 femmes sur 288). Tableau 4. Âge de l'entrepreneure Figure 1. Âge de l entrepreneure Fréquence Pourcent. % Cumulé < 30 ans 19 6,6% 6,6% ans 87 30,2% 36,8% ans 99 34,4% 71,2% ans 70 24,3% 95,5% > 60 ans 12 4,2% 99,7% Inconnu 1 0,3% 100,0% ,0% 24% 4% 35% 7% 30% < 30 ans ans ans ans > 60 ans 17/08/

12 3.1.2 Situation familiale Pour ce qui est de leur situation familiale, nous pouvons observer que sur l ensemble des 288 femmes entrepreneures, les trois quarts sont en couple (soient 216 femmes) et 83,3% ont un ou plusieurs enfants. Si nous allons un peu plus loin dans le détail de la composition de leurs familles, nous constatons que parmi les femmes ayant des enfants, 46,5% (soient 113 femmes sur un total de 243) ont deux enfants. Nous remarquons également qu un tiers de ces femmes ont trois enfants ou plus. Tableau 5. Situation familiale Fréquence Pourcent. Mariée/Conjointe ,0% Célibataire 53 18,4% Divorcée 15 5,2% Veuve 3 1,0% Inconnu 1 0,3% ,0% Tableau 6. Enfants Fréquence Pourcent. Ont des enfants ,3% Pas d'enfant 47 16,3% Inconnu 1 0,3% ,0% Figure 2. Situation familiale: enfants 17% Tableau 7.Nombre d'enfants Fréquence Pourcent. % Cumulé Plus de 3 enfants 21 7,3% 7,3% 3 enfants 51 17,7% 25,0% 2 enfants ,2% 64,2% Un seul enfant 49 17,0% 81,3% Aucun enfant 47 16,3% 97,6% Inconnu 7 2,4% 100,0% ,0% 47 femmes sans enfants (16,3%) 240 femmes avec enfants (83,3%) aucun enfant 1 enfant 2 enfants 3 enfants > 3 enfants Inconnu 40% 18% 7% 2% Leur conjoint ou partenaire travaille dans la plupart des cas dans une autre entreprise (52,8% des cas) mais pointons tout de même que sur 246 couples, plus d 1/5ème des conjoints / partenaires sont associés dans l entreprise de leur femme (21,2%). 17/08/

13 Tableau 8. Activité du conjoint/partenaire Fréquence Pourcent. Associé dans l'entreprise 61 21,2% Conjoint-aidant dans l'entreprise 15 5,2% Salarié dans l'entreprise 3 1,0% Travaille dans une autre entreprise ,8% Homme au foyer 11 3,8% Demandeur d'emploi 1 0,3% Pas de conjoint/partenaire 42 14,6% Inconnu 3 1,0% ,0% Figure 3. Activité du conjoint/partenaire 0% 4% 15% 54% 21% 5% 1% Associé Conjoint-aidant Salarié dans entreprise Autre entreprise Homme au foyer Demandeur d'emploi Pas de conjoint Formation de base Au niveau de la formation de base, environ un tiers des femmes entrepreneures ont une formation universitaire ou de l enseignement supérieur de type long, un tiers détiennent un diplôme de l enseignement supérieur de type court et un dernier tiers ont un diplôme de l enseignement primaire ou secondaire. Tableau 9. Diplôme le plus élevé obtenu Fréquence Pourcent. Pas de diplôme 2 0,7% Primaire 5 1,7% Secondaire inférieur 15 5,2% Secondaire supérieur (général) 34 11,8% Secondaire supérieur (technique) 28 9,7% Secondaire supérieur (artistique) 1 0,3% Secondaire supérieur (professionnel) 17 5,9% Enseignement supérieur (type court) 89 30,9% Enseignement supérieur (type long) 32 11,1% Enseignement universitaire 57 19,8% Autre 8 2,8% ,0% 31% Figure 4. Diplôme le plus élevé obtenu 1% 3% 31% 34% Pas de diplôme Primaire ou secondaire Enseignement supérieur de type court Enseignement supérieur de type long ou universitaire Autre Maintenant, il est possible aussi qu il y ait un biais lié aux modalités de l enquête. L enquête par questionnaire est une forme de collecte des données qui décourage souvent un public moins scolarisé. Il est intéressant de pointer que la majorité des femmes ayant un diplôme de l enseignement secondaire ont repris une entreprise (57%), dans la plupart des cas une entreprise familiale, tandis que les femmes avec un plus haut diplôme (universitaire ou de l enseignement de type long) ont en grande majorité créé leur propre entreprise (72,7%). Dit autrement, le scénario de création semble être avant tout un scénario pour les femmes avec un haut niveau de qualification (du moins dans notre échantillon), alors que le scénario de reprise constitue plus 17/08/

14 souvent une opportunité pour des femmes qui sont moins scolarisées et qui se sont formées «sur le tas», le plus souvent dans des entreprises familiales. Tableau 10. Origine de l entreprise en fonction du diplôme Niveau de diplômes Origine de L entreprise Création Reprises entreprise familiale Enseigne Supérieu ment r de type supérieu longue ou Jusqu'au r de type universit secondaire court aire Autre ,0% 61,8% 72,7% 87,5% 59,3% -4,1,6 3,1 1, ,0% 25,8% 12,5%,0% 23,2% 2,6,7-2,9-1,6 Reprise autre entreprise ,0% 12,4% 14,8% 12,5% 17,5% 2,4-1,6 -,8 -, ,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% Situation professionnelle au démarrage de l entreprise Attardons-nous sur leur situation professionnelle avant le démarrage de l entreprise. 66% des femmes travaillaient avant de lancer leur propre activité, la plupart d entre elles en tant que salariée dans le secteur privé (114 femmes sur un total de 190). En regard des publics cibles de certains programmes d aide à l entrepreneuriat, notons que seulement 7,3% des femmes de notre échantillon étaient demandeuses d emploi et 5,6% femmes au foyer. Il semble donc que le statut d indépendant ne constitue pas pour la majorité des femmes de notre échantillon une rupture par rapport à une situation de non-emploi mais un changement de statut dans une situation de travailleuse. Tableau 11. Expérience professionnelle Figure 5. Expérience professionnelle Fréquence Pourcent. Indépendante (autre entreprise) 29 10,1% Salariée dans le secteur public 31 10,8% Salariée dans le secteur privé ,6% Conjointe-aidante 16 5,6% Demandeur d'emploi 21 7,3% Etudiante 43 14,9% Femme au foyer 16 5,6% Autre 15 5,2% Inconnu 3 1,0% ,0% 28% ne travaillaient pas 6% Indépendante Salariée secteur privé 66% travaillaient avant création 10,1% 10,8% 39,6% 5,6% Salariée secteur public Conjointe-aidante 17/08/

15 Nous constatons aussi que 61,5% de l ensemble des femmes entrepreneures ont une entreprise dans un secteur d activité où elles avaient déjà une expérience professionnelle. Tableau 12. Expérience dans le secteur d'activité Fréquence Pourcent. Expérience dans le secteur ,5% Pas d'expérience dans le secteur ,5% Inconnu 3 1,0% ,0% Motivations des femmes entrepreneures à démarrer leur propre activité La littérature distingue généralement deux types de profils d entrepreneur(e)s à partir de leurs motivations à créer une entreprise : le groupe «pull» (création par opportunité) et le groupe «push» (création par nécessité). On retrouve ces deux groupes dans les femmes entrepreneures de notre échantillon, mais nous avons pu affiner la connaissance de ces deux groupes. Au niveau de la méthodologie, nous avons utilisé une analyse cluster de type hiérarchique. Cette procédure permet d identifier des groupes relativement homogènes en fonction de caractéristiques sélectionnées, en utilisant un algorithme qui consiste à considérer chaque cas (ou variable) comme étant une classe à part entière et à combiner ensuite les différentes classes résultantes afin d en réduire le nombre. L algorithme repose sur la notion de distance entre clusters (en général la moyenne des distances entre les éléments des différents groupes). Dans le cas présent, l analyse cluster tente de répondre à des questions telles que «Y a-t-il des groupes identifiables au sein de la population des femmes entrepreneures en fonction de la manière dont elles ont agi à la création/reprise de l entreprise?». Cette analyse permet d identifier une typologie des femmes entrepreneures en fonction des motivations de départ (facteurs de création/reprise de l entreprise). Par conséquent, elle peut aussi aider à cibler les mesures à mettre en place et les outils de sensibilisation à développer pour les différents segments identifiés. En utilisant une analyse cluster de type hiérarchique sur 4 caractéristiques distinctes, on retrouve la typologie classique : - d un côté le profil «pull» : ces femmes ont été attirées vers cette opportunité par différents facteurs qui les ont incitées à créer une entreprise (besoin d autonomie, d accomplissement personnel, désir d organiser le travail elles-mêmes, croyance en un produit/service, pour saisir une opportunité ou relever un défi) - d un autre côté le profil «push» : les facteurs qui ont poussé ces femmes à créer leur propre emploi impliquent ici une notion de «besoin» (chômage, raisons familiales, «plafond de verre», conflits ou peu de possibilités d avancement dans l emploi précédent, décès d un proche et reprise de l activité). On pourrait s interroger sur l opportunité de mettre «le plafond de verre» et le manque de perspective de promotion dans le profil «push». En effet, il y a de fait une insatisfaction au départ de sa situation actuelle mais il y a aussi une volonté de ne pas rester dans cette situation et 17/08/

16 de la prendre en main. Dans la mesure où dans la littérature sur l entrepreneuriat féminin, ce facteur est associé à la catégorie «push», nous l avons laissé mais nous reviendrons sur le cheminement de ces femmes dans l analyse qualitative. La plupart des femmes entrepreneures (80%) de notre échantillon appartient au profil «pull» (230 femmes sur 288), tandis que le profil «push» n apparaît que dans 15% des cas. 15 profils sont non identifiables. Ceci est à mettre en lien avec la situation professionnelle de départ. Pour rappel, la majorité des femmes de notre échantillon avait un emploi quand elles ont décidé de créer leur entreprise. Tableau 13. Profil de l entrepreneure en fonction des motivations au démarrage Profil PULL ,9% Profil PUSH 43 14,9% Non identifiable 15 5,2% ,0% Parmi les motivations à la création d une entreprise, le besoin d autonomie professionnelle est le facteur le plus fréquemment évoqué (82% des femmes entrepreneures le considèrent comme un facteur important de création). Il est suivi de près par le besoin d accomplissement personnel (229 femmes le citent comme facteur important) et par le souhait d organiser soimême son travail (226 femmes évoquent cette motivation à créer une entreprise). Par contre, l influence de tierces personnes ne semble pas constituer un facteur de création majeur. Seules 26% des femmes entrepreneures l identifient comme tel (soient 74 femmes sur 288). A une exception près cependant : 51% des femmes entrepreneures considèrent que leur conjoint ou partenaire a eu une grande influence sur leur décision de démarrer une activité et un tiers déclarent qu il a eu une «influence décisive». Tableau 14. Les motivations des femmes entrepreneures à créer/reprendre une entreprise Motivations (Question à réponses multiples - classement par nombre de femmes ayant cité les facteurs considérés) A été une motivation importante à la création N'était pas une motivation à la création ou facteur peu important. En %. En % Besoin d'autonomie professionnelle ,3% 47 16,3% Besoin d'accomplissement personnel ,5% 53 18,4% Désir d'organiser travail soi-même ,5% 58 20,1% Relever un défi ,2% 98 34,0% Croyance en un produit / service ,5% ,7% Opportunité d'affaires ,5% ,1% Raisons familiales ,4% ,2% Influence de l'entourage 74 25,7% ,9% Possibilités d'avancement limitées 60 20,8% ,0% Demandeur d'emploi 37 12,8% ,0% Conflit dans l'emploi précédent 20 6,9% ,3% Déménagement 10 3,5% ,1% Au-delà de la description des motivations des femmes entrepreneures, il est intéressant de voir si les femmes entrepreneures ont des caractéristiques différentes selon le type de facteurs qui les ont poussées à démarrer leur activité (facteurs «pull» versus «push»). 17/08/

17 Les femmes ayant créé leur entreprise suite à des motivations de type «pull» (qui ont été attirées vers la création d entreprise) semblent en général être plus jeunes que celles ayant été forcées de choisir cette voie. En effet, sur un total de 203 femmes correspondant au profil «pull», 132 femmes (soit 57,4%) ont 40 ans ou plus, proportion plus faible que lorsqu on considère l ensemble des femmes de notre échantillon. Par contre, 36 femmes sur les 43 ayant été poussées par des motivations de type «push» se trouvent dans cette tranche d âge. Parmi les femmes de moins de 30 ans et les femmes entre 30 et 39 ans, nous trouvons respectivement 7,4% et 34,8% de femmes correspondant au profil «pull». Ces pourcentages sont cette fois plus élevés que si on prenait en compte l ensemble des femmes entrepreneures. Tableau 15. Motivations à la création / reprise d'entreprise en fonction de l'âge Profil entrepreneure selon les facteurs de démarrage PULL PUSH Non identifiable Moins de 30 ans 7,4% 4,7%,0% 6,6% 1,1 -,6-1, De 30 à 39 ans 34,8% 11,6% 13,3% 30,2% Age entrepreneure 3,4-2,9-1, ans et plus 57,4% 83,7% 86,7% 62,8% -3,8 3,1 2, Non déclaré,4%,0%,0%,3%,5 -,4 -, ,0% 100,0% 100,0% 100,0% Nous pouvons également noter que les femmes ayant été attirées vers la création d entreprise sont en grande majorité en couple (78,3%, soit une proportion supérieure à la proportion de couples dans l ensemble de la population des femmes entrepreneures qui est de 75%). Tableau 16. Motivations à la création / reprise d'entreprise en fonction de la situation familiale Profil entrepreneure selon les facteurs de démarrage PULL PUSH Non identifiable Mariée / En couple 78,3% 55,8% 80,0% 75,0% 2,5-3,2,5 Etat civil entrepreneure Autre ,3% 44,2% 20,0% 24,7% -2,6 3,2 -, Non déclaré,4%,0%,0%,3%,5 -,4 -, ,0% 100,0% 100,0% 100,0% 17/08/

18 Dans le tableau suivant, vous trouverez le détail du profil des femmes entrepreneures ayant démarré leur activité suite à des facteurs de type «pull» et celui des femmes dont les motivations étaient de type «push». Profil «PULL» Profil PUSH Tableau 17. Profil de la femme entrepreneure selon les motivations au démarrage Ligne % Ligne % Moins de 30 ans 17 89,5% 7,4% 2 10,5% 4,7% Age entrepreneure De 30 à 39 ans 80 94,1% 34,8% 5 5,9% 11,6% 40 ans et plus ,6% 57,4% 36 21,4% 83,7% Non déclaré 1 100,0% 0,4% Mariée / En couple ,2% 78,3% 24 11,8% 55,8% Etat civil entrepreneure Autre 49 72,1% 21,3% 19 27,9% 44,2% Non déclaré 1 100,0% 0,4% Oui ,1% 82,6% 36 15,9% 83,7% Enfants Non 39 84,8% 17,0% 7 15,2% 16,3% Non-déclaré 1 100,0% 0,4% Indépendante/conjointe aidante 30 75,0% 13,0% 10 25,0% 23,3% Situation professionnelle antérieure Salariée ,8% 54,3% 19 13,2% 44,2% Autre 73 83,9% 31,7% 14 16,1% 32,6% Non déclarée 2 100,0% 0,9% Oui ,3% 63,0% 27 15,7% 62,8% Exp. travail dans le secteur d'activité Non 83 83,8% 36,1% 16 16,2% 37,2% Non-déclaré 2 100,0% 0,9% Jusqu'à 40h 47 70,1% 20,4% 20 29,9% 46,5% Entre 40 et 50h 59 90,8% 25,7% 6 9,2% 14,0% Durée du temps de travail Entre 50 et 60h 64 86,5% 27,8% 10 13,5% 23,3% Plus de 60h 57 90,5% 24,8% 6 9,5% 14,0% Non déclaré 3 75,0% 1,3% 1 25,0% 2,3% Jusqu'au secondaire 81 83,5% 35,2% 16 16,5% 37,2% Enseignement supérieur de type court 70 85,4% 30,4% 12 14,6% 27,9% Niveau de diplôme Supérieur de type long ou universitaire 73 84,9% 31,7% 13 15,1% 30,2% Autre 6 75,0% 2,6% 2 25,0% 4,7% ,2% 100,0% 43 15,8% 100,0% Horaires de travail et activités hors travail La majorité des femmes de notre échantillon est en couple et 83 % ont des enfants. Ceci nous a amené à penser que les femmes entrepreneures ont généralement à côté de leur activité professionnelle, une vie familiale très chargée. Cela semble se vérifier lorsque nous analysons la répartition de leur temps entre activités professionnelles et privées. Le temps consacré à la vie professionnelle est très élevé : 76% d entre elles travaillent plus de 40 heures par semaine dans leur entreprise, la majeure partie se situant entre 50 et 60 heures/semaine. 8 Cette information amène à réfléchir sur l idée que le statut d indépendant permet une meilleure conciliation vie familiale / vie professionnelle. Les interviews vont montrer que ce qui est intéressant, dans ce statut, pour la conciliation, c est l autonomie et la flexibilité des horaires mais qu il ne faut pas penser que cela signifie moins d heures de travail. 8 Il est intéressant de mettre ceci en parallèle avec les statistiques globales sur les heures de travail. Ainsi, en 1998, selon l enquête sur les Forces de Travail, 45 % des femmes travaillent moins de 36 HS par semaine, ce qui n est le cas que de 11 % des hommes. Les hommes sont aussi plus nombreux que les femmes à prester des horaires hebdomadaires supérieurs à 41 heures (18 % des hommes pour 10 % des femmes). Van Haeperen Béatrice (2000), Formes d emploi et flexibilité du marché du travail : évolutions récentes en Belgique, Analyse économique et prévisions, juin 2000, p /08/

19 Figure 6. Nombre d'h/sem. consacrées à l entreprise Tableau 18. Nombre d H/sem. consacrées à l'entreprise Fréquence Pourcent. % Cumulé Moins de 20 heures 11 3,8% 3,8% Entre 20 et 30 heures 18 6,3% 10,1% Entre 30 et 40 heures 40 13,9% 24,0% Entre 40 et 50 heures 70 24,3% 48,3% Entre 50 et 60 heures 78 27,1% 75,3% Plus de 60 heures 65 22,6% 97,9% Inconnu 6 2,1% 100,0% 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% Pourcent. % Cumulé ,0% 0% Moins de 20 heures Entre 20 et 30 heures Entre 30 et 40 heures Entre 40 et 50 heures Entre 50 et 60 heures Plus de 60 heures C est dans le secteur des services que les femmes entrepreneures consacrent le plus d heures par semaine à leur entreprise. En effet, 55% des femmes dans le secteur des services consacrent plus de 50 heures par semaine à leur entreprise (par rapport à 49,7% pour l ensemble des secteurs). Pour les professions libérales, les femmes annoncent plus souvent que la moyenne des horaires entre 40-50hs semaine. Tableau 19. Durée du temps de travail en fonction du secteur d activité Secteur d'activité Durée du temps de Travail Jusqu'à 40h Entre 40 et 50h Entre 50 et 60h Plus de 60h Non déclaré Industrie Services Profession s libérales Autre ,1% 19,3% 23,2% 53,8% 24,0% 1,9-2,2 -,2 2, ,4% 24,0% 34,8% 7,7% 24,3% -1,9 -,2 2,3-1, ,9% 31,6% 17,4% 30,8% 27,1% -,6 2,1-2,1, ,7% 23,4% 21,7% 7,7% 22,6%,5,4 -,2-1, ,9% 1,8% 2,9%,0% 2,1%,3 -,5,5 -, ,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 17/08/

20 59,4% des femmes entrepreneures déclarent que leurs activités principales en dehors de l entreprise sont la famille et l éducation des enfants. Tableau 20. Activité principale en dehors de l'entreprise Fréquence Pourcent. Soin et éducation des enfants/famille ,4% Formation 19 6,6% Loisirs 24 8,3% Autre activité rémunérée 16 5,6% Activité sociale non rémunérée 21 7,3% Inconnu 37 12,8% ,0% La durée du temps de travail des femmes entrepreneures semble aussi dépendre des motivations qui les ont conduites à démarrer leur propre entreprise. Les femmes qui consacrent le plus de temps à leur entreprise appartiennent au groupe «pull» (création pour des raisons telles que le besoin d accomplissement personnel, le désir de relever un défi, la croyance en un produit, etc.) : 52,6% des femmes de ce groupe déclarent consacrer plus de 50 heures par semaine à leur entreprise. Par contre, elles ne sont que 20% à travailler moins de 40 heures/semaine. La situation est inversée chez les femmes dont les motivations étaient plutôt de type «push» (problèmes dans l emploi précédent, chômage, etc.) : 46,5% d entre elles consacrent moins de 40 heures par semaine à leur entreprise (soient 20 femmes sur un total de 43), 37 % (16 femmes) travaillent plus de 50 heures/semaine. Tableau 21. Durée du temps de travail en fonction du profil de l entrepreneure défini à partir des motivations au démarrage Profil entrepreneure selon les facteurs de démarrage Durée du temps de travail Jusqu'à 40h Entre 40 et 50h Entre 50 et 60h Plus de 60h Non déclaré Non PULL PUSH identifiable ,4% 46,5% 13,3% 24,0% -2,8 3,8-1, ,7% 14,0% 33,3% 24,3% 1,1-1,7, ,8% 23,3% 26,7% 27,1%,6 -,6, ,8% 14,0% 13,3% 22,6% 1,8-1,5 -, ,3% 2,3% 13,3% 2,1% -1,8,1 3, ,0% 100,0% 100,0% 100,0% Enfin le nombre d heures fournies dans le cadre de leur activité d indépendante est également lié au lieu de travail des femmes entrepreneures : celles-ci consacrent moins de temps à l entreprise lorsqu elles exercent leur activité à domicile. 17/08/

21 Tableau 22. Durée du temps de travail en fonction de la localisation de l entreprise Localisation de l'entreprise En dehors Au du Non domicile domicile déclaré Jusqu'à 40h 28,3% 19,1% 21,4% 24,0% 1,6-1,3 -, Entre 40 et 50h 21,0% 34,0% 16,1% 24,3% -1,2 2,7-1,6 Durée du temps de travail Entre 50 et 60h ,8% 18,1% 42,9% 27,1% -,1-2,4 3, Plus de 60h 21,0% 27,7% 17,9% 22,6% -,6 1,4 -, Non déclaré 2,9% 1,1% 1,8% 2,1%,9 -,8 -, ,0% 100,0% 100,0% 100,0% 3.2 Profil des entreprises dirigées par des femmes Nous regroupons ici les informations relatives aux entreprises dirigées les femmes de notre échantillon : secteur d activité, statut juridique, création ou reprise, statut de l entrepreneur, nombre d employés, lieu de travail et objectifs recherchés pour l entreprise Secteur d activité Comme constaté dans de nombreuses autres recherches statistiques sur l entrepreneuriat féminin (et l emploi des femmes en général), nos résultats montrent une concentration des femmes indépendantes dans certains secteurs d activité. 83,4% des femmes entrepreneures se retrouvent en effet dans trois secteurs principaux : le commerce (30,9%) et le secteur Horeca (5,9%), les services (22,6 %) et les professions libérales (24%). Si on compare avec les chiffres de l INASTI (hommes et femmes confondus), on voit que dans notre échantillon nous avons une sous-représentation du secteur Agriculture et Pêche (10% des indépendants), du secteur Industrie et Artisanat (20,1% des indépendants). A l inverse, une sur-représentation du secteur service qui représente pour l Inasti (8,7% des indépendants) mais 22,6% de notre échantillon. 17/08/

22 Tableau 23. Secteur d'activité Fréquence Pourcent. Agriculture et pêche 6 2,1% Industrie / Artisanat 17 5,9% Bâtiment / Construction 12 4,2% Commerce 89 30,9% Secteur Horeca 17 5,9% Services 65 22,6% Professions libérales 69 24,0% Autre 11 3,8% Inconnu 2 0,7% % Statut juridique Pour rappel, deux formes d entrepreneuriat sont possibles : l entrepreneuriat en personne physique qui recouvre les indépendants c est-à-dire les personnes qui ont décidé de travailler pour leur propre compte ; l entrepreneuriat en personne morale qui suppose de constituer une entité juridique distincte (SA, SPRL, etc.). Pour ce qui est du statut juridique de leurs entreprises, la moitié des femmes entrepreneures de notre échantillon (51% sur un total de 288) ont choisi de s installer en tant que personne physique, tandis que l autre moitié (49%) ont démarré une société commerciale. Parmi les femmes ayant opté pour la seconde solution, la majorité ont créé une société de personnes à responsabilité limitée (SPRL/SPRLU) (soient 66 femmes sur 115), le statut de société anonyme venant juste après (39 femmes sur 115 ont créé une SA). Tableau 24. Statut juridique Fréquence Pourcent. SA 39 13,5% SPRL/SPRLU 66 22,9% SCRL 3 1,0% SCRI 0 0,0% SNC 1 0,3% SCS 5 1,7% ASBL 1 0,3% Entreprise en personne physique ,0% Autre 22 8% Inconnu 4 1,4% % On sait, par ailleurs 9, que la Belgique comptait fin 2001, personnes assujetties à la TVA (personne physique) dont 27% de femmes et PME dont 17% ne sont dirigées que par des femmes, 70% par des hommes et 23% conjointement par des hommes et des femmes. 9 Centre de Recherche PME et d entrepreneuriat, Ulg et Centres d Etudes sur l Entrepreneuriat, EHSAL KU Brussel, Entrepreneuriat féminin en Wallonie, septembre 2003, pp /08/

PIERRE MARTELL PRéSIDENT MARTELL HOME BUILDERS

PIERRE MARTELL PRéSIDENT MARTELL HOME BUILDERS 2012 Indice BDC de la nouvelle activité entrepreneuriale PIERRE MARTELL PRéSIDENT MARTELL HOME BUILDERS Résumé --------------------------------------------------------------------------------------------------

Plus en détail

Préoccupations, attentes et prévoyance des travailleurs non salariés et des dirigeants de très petites entreprises

Préoccupations, attentes et prévoyance des travailleurs non salariés et des dirigeants de très petites entreprises Préoccupations, attentes et prévoyance des travailleurs non salariés et des dirigeants de très petites entreprises Institut CSA pour Metlife Novembre 2014 Sommaire Fiche technique 3 Profil de l échantillon

Plus en détail

L ENTREPRENEURIAT FÉMININ EN RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE

L ENTREPRENEURIAT FÉMININ EN RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE L ENTREPRENEURIAT FÉMININ EN RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE SOMMAIRE Avant-propos 5 Introduction 7 Mise en perspective 10 Les femmes entrepreneures dans le Plan d action «Entrepreneuriat 2020» 11 Définition,

Plus en détail

L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique

L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique Rapport 2014 Table des matières Le rapport 2014... 5 1. Différences salariales générales... 6 1.1 L écart salarial en salaires horaires et annuels...

Plus en détail

Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE

Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE Préparé pour la Conférence économique 2005, Ottawa 10 mai 2005 Colleen Dempsey Recherche et statistiques stratégiques Citoyenneté et

Plus en détail

«Transmettre, le défi de la continuité!»

«Transmettre, le défi de la continuité!» UCM NATIONAL SERVICE D ETUDES Eric Ausloos/Belpress.com «Transmettre, le défi de la continuité!» ENQUETE SUR LA TRANSMISSION D ENTREPRISE AUPRES DES ENTREPRENEURS FRANCOPHONES Octobre 2013 E RÉALISÉE EN

Plus en détail

LES ÉLÈVES INSCRITS EN FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEURS BESOINS SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN À LA PERSÉVÉRANCE ET À LA RÉUSSITE. QUI SONT-ILS VRAIMENT?

LES ÉLÈVES INSCRITS EN FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEURS BESOINS SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN À LA PERSÉVÉRANCE ET À LA RÉUSSITE. QUI SONT-ILS VRAIMENT? LES ÉLÈVES INSCRITS EN FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEURS BESOINS SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN À LA PERSÉVÉRANCE ET À LA RÉUSSITE. QUI SONT-ILS VRAIMENT? Élisabeth Mazalon et Sylvain Bourdon Université de Sherbrooke

Plus en détail

LE BAROMÈTRE DES FEMMES MANAGERS

LE BAROMÈTRE DES FEMMES MANAGERS LE BAROMÈTRE DES FEMMES MANAGERS Introduction Objectifs de l étude Les Essenti Elles, le réseau des femmes managers de BPCE S.A., a souhaité lancer un nouveau Baromètre concernant les Femmes Managers en

Plus en détail

Consignes pour compléter le dossier chèques formation à la création

Consignes pour compléter le dossier chèques formation à la création Consignes pour compléter le dossier chèques formation à la création Utilisez toujours un bic bleu ou noir (pas de stylo plume) Il est indispensable de répondre à chaque question (exceptions pour la «date

Plus en détail

La mobilité des demandeurs d emploi et des stagiaires en formation

La mobilité des demandeurs d emploi et des stagiaires en formation La mobilité des demandeurs d emploi et des stagiaires en formation (Synthèse) Enquête réalisée dans le cadre du projet Concert Action Septembre 2011 La mobilité des demandeurs d emploi et des stagiaires

Plus en détail

«Prévenir les faillites aujourd hui pour soutenir la croissance de demain»

«Prévenir les faillites aujourd hui pour soutenir la croissance de demain» UCM NATIONAL SERVICE D ETUDES «Prévenir les faillites aujourd hui pour soutenir la croissance de demain» ENQUÊTE SUR LA PRÉVENTION DES FAILLITES ET LA SECONDE CHANCE AUPRÈS DES ENTREPRENEURS FRANCOPHONES

Plus en détail

Panorama sur les femmes entrepreneures et l assurance

Panorama sur les femmes entrepreneures et l assurance Panorama sur les femmes entrepreneures et l assurance 2013 Objectifs et méthodologie L'objectif de ce panorama est de mettre en évidence les différences de postures, de comportements et d'image entre hommes

Plus en détail

CADRE 1 : IDENTIFICATION DU PORTEUR DE PROJET N (RESERVE A EDENRED )

CADRE 1 : IDENTIFICATION DU PORTEUR DE PROJET N (RESERVE A EDENRED ) CADRE 1 : IDENTIFICATION DU PORTEUR DE PROJET N (RESERVE A EDENRED ) Prénom :. Nom :. Date de naissance :.. /.. /.... Nationalité :. Sexe : Féminin Masculin Rue :... N :.. Boîte :. Code postal :.. Localité

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE. La microfinance : un outil important de réinsertion sociale en Belgique depuis 10 ans

COMMUNIQUÉ DE PRESSE. La microfinance : un outil important de réinsertion sociale en Belgique depuis 10 ans COMMUNIQUÉ DE PRESSE 14,7% de la population belge sous le seuil de pauvreté 1 La microfinance : un outil important de réinsertion sociale en Belgique depuis 10 ans Forte hausse des demandes de microcrédits

Plus en détail

B E L G I A N R E D C R O S S

B E L G I A N R E D C R O S S Rue de Stalle 96 1180 Bruxelles Tél: 02/371.31.11 www.croix-rouge.be Jean-Pierre Boulanger IBR - IRE Directeur Administratif et Financier 17 Octobre 2008 Croix-Rouge de Belgique, Communauté Francophone

Plus en détail

Le statut social des travailleurs indépendants Indépendant complémentaire

Le statut social des travailleurs indépendants Indépendant complémentaire Le statut social des travailleurs indépendants Indépendant complémentaire Une administration moderne, un service de qualité Sommaire Qu est ce qu un indépendant à titre complémentaire? 3 Personnes admises

Plus en détail

ENQUÊTE SALARIÉS. VIAVOICE Mieux comprendre l opinion pour agir 178 rue de Courcelles 75 017 Paris + 33 (0)1 40 54 13 90 www.institut-viavoice.

ENQUÊTE SALARIÉS. VIAVOICE Mieux comprendre l opinion pour agir 178 rue de Courcelles 75 017 Paris + 33 (0)1 40 54 13 90 www.institut-viavoice. Délégation interministérielle à la Famille ENQUÊTE SALARIÉS Baromètre de l Observatoire de la parentalité en entreprise, en partenariat avec la Délégation interministérielle à la famille et l Union nationale

Plus en détail

UCM NATIONAL SERVICE D ETUDES ENQUETE SUR L ACCES AU FINANCEMENT DES INDEPENDANTS ET PME FRANCOPHONES

UCM NATIONAL SERVICE D ETUDES ENQUETE SUR L ACCES AU FINANCEMENT DES INDEPENDANTS ET PME FRANCOPHONES UCM NATIONAL SERVICE D ETUDES ENQUETE SUR L ACCES AU FINANCEMENT DES INDEPENDANTS ET PME FRANCOPHONES JANVIER 2015 Ce document est une publication du Service d études d UCM National Siège social : rue

Plus en détail

Consignes pour compléter le dossier chèques formation à la création

Consignes pour compléter le dossier chèques formation à la création Consignes pour compléter le dossier chèques formation à la création Utilisez toujours un bic bleu ou noir (pas de stylo plume). Il est indispensable de répondre à chaque question (exceptions pour la «date

Plus en détail

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie Les Français et les nuisances sonores Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie RB/MCP N 112427 Contacts Ifop : Romain Bendavid / Marion Chasles-Parot Département Opinion

Plus en détail

Conseils & Accompagnement

Conseils & Accompagnement Conseils & Accompagnement Se lancer comme indépendant en personne physique ou en société? Aidez-vous de notre tableau comparatif pour prendre votre décision. N'hésitez pas à contacter nos conseillers pour

Plus en détail

Satisfaction des stagiaires de BRUXELLES FORMATION Résultats 2013

Satisfaction des stagiaires de BRUXELLES FORMATION Résultats 2013 Satisfaction des stagiaires de BRUXELLES FORMATION Résultats 2013 Cahier méthodologique, tableau récapitulatif 2009-2013 et Matrices importance/performance Mars 2014 Service Études et Statistiques Table

Plus en détail

Les allocataires des minima sociaux: CMU, état de santé et recours aux soins

Les allocataires des minima sociaux: CMU, état de santé et recours aux soins études résultats et N 603 octobre 2007 Les allocataires des minima sociaux: CMU, état de santé et recours aux soins Une enquête a été effectuée par la DREES au deuxième trimestre 2006 auprès de personnes

Plus en détail

Chambre des classes moyennes

Chambre des classes moyennes Chambre des classes moyennes Avis d initiative relatif au transfert de compétences de l Etat fédéral aux régions en matière de Fonds de participation 2012 L avis a été approuvé lors de la session plénière

Plus en détail

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA Regards sur l éducation est un rapport annuel publié par l Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et portant sur

Plus en détail

L emploi des jeunes dans les entreprises de l économie sociale et solidaire

L emploi des jeunes dans les entreprises de l économie sociale et solidaire L emploi des jeunes dans les entreprises de l économie sociale et solidaire Contexte régional Créé en 2010 par l Atelier Centre de ressources régional de l économie sociale et solidaire et la Chambre régionale

Plus en détail

Etude sur l équipement des TPE / PME. en complémentaire santé

Etude sur l équipement des TPE / PME. en complémentaire santé Département Évaluation des Politiques Sociales Etude sur l équipement des TPE / PME en complémentaire santé Synthèse des résultats Léopold GILLES Pauline JAUNEAU Juillet 2012 1 Contexte et objectifs Dans

Plus en détail

Les salariés de l économie sociale et solidaire

Les salariés de l économie sociale et solidaire L'Économie sociale et solidaire Les salariés de l économie sociale et solidaire L'EMPLOI SALARIÉ L ESS, un employeur déterminant de l économie régionale 20 Relative précarité de l emploi dans l ESS 22

Plus en détail

Comment les entreprises anticipent-elles le vieillissement de l emploi?

Comment les entreprises anticipent-elles le vieillissement de l emploi? Emploi 3 Comment les entreprises anticipent-elles le vieillissement de l emploi? François Brunet* Inévitablement les générations nombreuses du baby-boom nées entre 1946 et 1973 s approchent de l âge légal

Plus en détail

Ce qu attendent les salariés et les employeurs français de leur complémentaire santé

Ce qu attendent les salariés et les employeurs français de leur complémentaire santé Département Évaluation des Politiques Sociales Ce qu attendent les salariés et les employeurs français de leur complémentaire santé Anne Loones Février 2009 2 Sommaire CONTEXTE ET MÉTHODOLOGIE DE L ÉTUDE...

Plus en détail

Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques

Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques Les résultats de l enquête sont analysés d après le nombre de variables explicatives pouvant influencer le comportement,

Plus en détail

Notes méthodologiques

Notes méthodologiques Notes méthodologiques SUPERFICIE Service Public Fédéral Economie, PME, Classes moyennes et Energie, Direction générale Statistique et Information économique (SPF Economie / DGSIE), Statistiques Utilisation

Plus en détail

Bourses Développement Durable

Bourses Développement Durable Bourses Développement Durable Ce formulaire doit être rempli en ligne. Les envois par la poste ne seront pas pris en compte. Si vous avez des annexes, veuillez de préférence les joindre électroniquement

Plus en détail

L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS. Juin 2014

L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS. Juin 2014 L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS Juin 2014 Contacts BVA : Céline BRACQ Directrice BVA Opinion Lilas BRISAC Chargée d études 01 71 16 88 00

Plus en détail

ORDONNANCE. relative au portage salarial. NOR : ETST1503259R/Bleue-1 ------ RAPPORT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

ORDONNANCE. relative au portage salarial. NOR : ETST1503259R/Bleue-1 ------ RAPPORT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère du travail, de l emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social TEXTE SOUMIS A LA DELIBERATION DU CONSEIL DES MINISTRES ORDONNANCE relative au portage salarial

Plus en détail

Les entreprises familiales vues par les actifs Français.

Les entreprises familiales vues par les actifs Français. Les entreprises familiales vues par les actifs Français. Janvier 2014 Chaire Entrepreneuriat Familial et Société entre pérennité et changement Contacts : Noémie Lagueste Chargée d études Chaire Entrepreneuriat

Plus en détail

Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES

Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES Communauté locale de la Vallée de la Missisquoi Nord MRC de Memphrémagog Ce que les chiffres

Plus en détail

RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE AUPRÈS DES CRÉATEURS D'ENTREPRISE

RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE AUPRÈS DES CRÉATEURS D'ENTREPRISE Les notes de l Juin 2007 OBSERVATOIRE PARTENARIAL LYONNAIS EN ECONOMIE RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE AUPRÈS DES CRÉATEURS D'ENTREPRISE L entrepreneuriat est une priorité pour le développement économique de l

Plus en détail

Focus sur les pratiques de consolidation des groupes en France. Restitution de l étude ESCP-Fidanza 2012"

Focus sur les pratiques de consolidation des groupes en France. Restitution de l étude ESCP-Fidanza 2012 Focus sur les pratiques de consolidation des groupes en France Restitution de l étude ESCP-Fidanza 2012" SOMMAIRE 1 Structure de l échan0llon p. 3 4 2 Acteurs comptables p. 5 6 3 Organisa0on et ou0ls de

Plus en détail

15 Tourisme, culture et sport

15 Tourisme, culture et sport Services l Tourisme, culture et sport partie 15 Tourisme, culture et sport A Aperçu général du secteur 1 Description des activités du secteur à partir de la nomenclature Nace-Bel Il s agit des sous-secteurs

Plus en détail

Décembre 2011. Nord-du-Québec

Décembre 2011. Nord-du-Québec Enquête sur les besoins de main-d œuvre et de formation des entreprises du secteur de l industrie de l information, de l industrie culturelle, des finances, des assurances, des services immobiliers et

Plus en détail

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- ALIMENTAIRE AU QUÉBEC RÉSULTATS D UNE CONSULTATION DES ACTEURS DU SECTEUR AGROALIMENTAIRE AU SUJET DE LEUR CONFIANCE ENVERS LEURS PERSPECTIVES FUTURES Préparé pour l Union

Plus en détail

L évolution des modes de communication, comment adapter les enquêtes en population générale? L expérience de l enquête KABP VIH/sida 2010

L évolution des modes de communication, comment adapter les enquêtes en population générale? L expérience de l enquête KABP VIH/sida 2010 L évolution des modes de communication, comment adapter les enquêtes en population générale? L expérience de l enquête KABP VIH/sida 2010 Session 2 : Méthodes Nathalie Beltzer, ORS Île-de-France Et le

Plus en détail

Moins d accidents et moins de victimes en 2009

Moins d accidents et moins de victimes en 2009 DIRECTION GÉNÉRALE STATISTIQUE ET INFORMATION ÉCONOMIQUE COMMUNIQUE DE PRESSE 12 avril 2011 Moins d accidents et moins de victimes en 2009 Les chiffres des accidents de la route portant sur 2009 viennent

Plus en détail

Étude auprès de la génération X. Le paiement virtuel et la gestion des finances personnelles

Étude auprès de la génération X. Le paiement virtuel et la gestion des finances personnelles Étude auprès de la génération X Le paiement virtuel et la gestion des finances Rapport Présenté à Madame Martine Robergeau Agente de Développement et des Communications 11 octobre 2011 Réf. : 1855_201109/EL/cp

Plus en détail

BUREAU DE LA SÉCURITÉ DES TRANSPORTS DU CANADA

BUREAU DE LA SÉCURITÉ DES TRANSPORTS DU CANADA BUREAU DE LA SÉCURITÉ DES TRANSPORTS DU CANADA Vérification de la disponibilité d outils de travail bilingues Le 25 avril 2007 TABLE DES MATIÈRES 1. RÉSUMÉ... 2 2. CONTEXTE... 3 3. OBJECTIF ET CRITÈRES...

Plus en détail

Sondage auprès des employés du réseau de la santé et des services sociaux du Québec - Rapport sommaire -

Sondage auprès des employés du réseau de la santé et des services sociaux du Québec - Rapport sommaire - Sondage auprès des employés du réseau de la santé et des services sociaux du Québec - Rapport sommaire - Juin 2009 1 Objectifs Réalisée par CROP pour le compte de l Association québécoise d établissements

Plus en détail

Votre solution aux marchés publics

Votre solution aux marchés publics Votre solution aux marchés publics Sélection et envoi de vos marchés Fiabilité, rapidité et efficacité Forum d entraide et centre d informations Audit et consultance Veille médiatique SOLUTIONS ALL IN

Plus en détail

Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire

Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire Circulaire relative aux conditions d exportation en vue d être conforme aux exigences spécifiques des pays tiers au niveau des limites maximales

Plus en détail

Description du marché de l interim management

Description du marché de l interim management Description du marché de l interim management en Belgique Etude réalisée à la demande de a division of Septembre 2008 Market Probe Europe guy.morre@askbmi.com Sommaire 1. Objectifs de l étude 2. Méthodologie

Plus en détail

Faculté de Psychologie et des Sciences de l Education

Faculté de Psychologie et des Sciences de l Education Faculté de Psychologie et des Sciences de l Education Recherche-accompagnement de projet d innovation pédagogique et organisationnelle au sein du 2 ème degré professionnel de l enseignement secondaire

Plus en détail

Produits laitiers de ferme

Produits laitiers de ferme Produits laitiers de ferme Produits laitiers de ferme CRIOC, novembre 2008 Agenda 1. Objectifs 2. Méthodologie 3. Consommation de produits laitiers de ferme 4. Perception des produits laitiers de ferme

Plus en détail

à Master professionnel Enquête sur le devenir au 1 er décembre 2013 des diplômés de Master professionnel promotion 2011

à Master professionnel Enquête sur le devenir au 1 er décembre 2013 des diplômés de Master professionnel promotion 2011 observatoire régional #41 Synthèse régionale août 2014 à Master professionnel Enquête sur le devenir au 1 er décembre 2013 des diplômés de Master professionnel promotion 2011 2 899 diplômés de M2 professionnel

Plus en détail

Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires

Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires Pierre-Yves GOMEZ Professeur EMLYON Directeur de l Institut Français de Gouvernement des Entreprises (IFGE)

Plus en détail

Sondage d opinion auprès des Canadiens Perception à l égard des couples de même sexe PROJET 12717-014

Sondage d opinion auprès des Canadiens Perception à l égard des couples de même sexe PROJET 12717-014 Sondage d opinion auprès des Canadiens Perception à l égard des couples de même sexe PROJET 12717-014 Table des matières Contexte et objectifs... 6 Méthodologie... 8 Résultats détaillés 1. Perception

Plus en détail

Plateforme électorale Ecolo Elections fédérales du 13 juin 2010. Axe Emploi et Solidarité. PME - Indépendants

Plateforme électorale Ecolo Elections fédérales du 13 juin 2010. Axe Emploi et Solidarité. PME - Indépendants Plateforme électorale Ecolo Elections fédérales du 13 juin 2010 Axe Emploi et Solidarité PME - Indépendants Plateforme électorale Ecolo Elections fédérales du 13 juin 2010 PME - Indépendants Etat des lieux

Plus en détail

Lambotte J.-M. Géographe-Urbaniste. Chercheur au Lepur ULg. Semaine Universitaire Luxembourgeoise de l'environnement - Libramont - 15-11-2011

Lambotte J.-M. Géographe-Urbaniste. Chercheur au Lepur ULg. Semaine Universitaire Luxembourgeoise de l'environnement - Libramont - 15-11-2011 Aménagement rural et développement durable Dépendance à la voiture en milieu rural : le cas de la Province du Luxembourg Constats, enjeux et pistes de solutions à moyen-long terme via l aménagement du

Plus en détail

Les Français, leurs entrepreneurs et le crowdfunding

Les Français, leurs entrepreneurs et le crowdfunding Sondage exclusif Les Français, leurs entrepreneurs et le crowdfunding Un sondage exclusif mené par l Institut Think pour Sondage «Les Français, leurs entrepreneurs et le crowdfunding» mené par l Institut

Plus en détail

PRECOMPTE PROFESSIONNEL. à partir du 1 janvier 2015. www.cgslb.be

PRECOMPTE PROFESSIONNEL. à partir du 1 janvier 2015. www.cgslb.be PRECOMPTE PROFESSIONNEL à partir du 1 janvier 2015 www.cgslb.be E.R. : Jan Vercamst Boulevard Poincaré 72-74 1070 Bruxelles 2015/02 Précompte professionnel à partir du 1er janvier 2015 Les barèmes du précompte

Plus en détail

Questions posées dans le cadre du concours pour la création d une identité graphique pour la Ville de Charleroi

Questions posées dans le cadre du concours pour la création d une identité graphique pour la Ville de Charleroi Questions posées dans le cadre du concours pour la création d une identité graphique pour la Ville de Charleroi Ce document reprend les questions posées dans le cadre de la participation au concours. Afin

Plus en détail

Des fins de carrière progressives : une réponse au vieillissement en emploi?

Des fins de carrière progressives : une réponse au vieillissement en emploi? Des fins de carrière progressives : une réponse au vieillissement en emploi? Prof. N. Burnay Université de Namur Université catholique de Louvain En guise d introduction Important changement démographique

Plus en détail

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE - Note de synthèse de l'institut CSA - N 1100760 Juin 2011 2, rue de Choiseul CS 70215 75086 Paris cedex 02 Tél. (33) 01 44 94 59 11

Plus en détail

L Enseignement religieux au Luxembourg. Sondage TNS-ILRES Juillet 08 N 11

L Enseignement religieux au Luxembourg. Sondage TNS-ILRES Juillet 08 N 11 L Enseignement religieux au Luxembourg Sondage TNS-ILRES Juillet 08 11 5 av. Marie Thérèse L-2132 Luxembourg tél.: 44743-501 sesopi-ci@sesopi-ci.lu www.sesopi-ci.lu 978-2-9599806-3-3 Documentation Etude

Plus en détail

Enquête internationale 2013 sur le Travail Flexible

Enquête internationale 2013 sur le Travail Flexible Enquête internationale 2013 sur le Travail Flexible En octobre 2013, BakkerElkhuizen a mené une enquête en ligne parmi les professionnels RH en Allemagne, en Angleterre, en Belgique et aux Pays-Bas portant

Plus en détail

Trouver un job grâce au numérique : les défis du marché du recrutement en ligne

Trouver un job grâce au numérique : les défis du marché du recrutement en ligne Observatoire Orange - Terrafemina Trouver un job grâce au numérique : les défis du marché du recrutement en ligne Sondage de l institut CSA avec Fiche technique du sondage L institut CSA a réalisé pour

Plus en détail

Baromètre BVA Santé. Vieillissement & Silver économie - Vague 1 - pour Orange Healthcare et MNH

Baromètre BVA Santé. Vieillissement & Silver économie - Vague 1 - pour Orange Healthcare et MNH Baromètre BVA Vieillissement & Silver économie - Vague 1 - pour Orange Healthcare et MNH en partenariat avec le Figaro avec le concours scientifique de la Chaire de Sciences Po Fiche technique Recueil

Plus en détail

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) interroge ses membres sur plusieurs aspects touchant leur pratique professionnelle à l aide de sondages, de groupes de

Plus en détail

BAROMÈTRE EMPLOI VAGUE 2

BAROMÈTRE EMPLOI VAGUE 2 BAROMÈTRE EMPLOI VAGUE 2 Juillet 2014 CONTACT TADDEO 137, rue de l Université 75007 Paris Méthodologie Enquête réalisée par TNS Sofres, en ligne auprès d un échantillon de 502 cadres du secteur privé,

Plus en détail

Internet modifie la relation des Français. ais à leurs banques. Présentation du 12 janvier 2010

Internet modifie la relation des Français. ais à leurs banques. Présentation du 12 janvier 2010 Internet modifie la relation des Français ais à leurs banques Présentation du 12 janvier 2010 1 Objectif et méthodologie Objectif Mesurer le type de services bancaires possédé par les Français Analyser

Plus en détail

que faire? Siège social Rue de l Etuve 12-1000 Bruxelles - Belgique Tél. 02 509 04 11- Fax 02 509 04 00 www.federale.be

que faire? Siège social Rue de l Etuve 12-1000 Bruxelles - Belgique Tél. 02 509 04 11- Fax 02 509 04 00 www.federale.be Siège social Rue de l Etuve 12-1000 Bruxelles - Belgique Tél. 02 509 04 11- Fax 02 509 04 00 www.federale.be Société Coopérative d Assurances contre les Accidents, l Incendie, la Responsabilité Civile

Plus en détail

Créer votre propre emploi? Relevez le défi!

Créer votre propre emploi? Relevez le défi! Créer votre propre emploi? Relevez le défi! chapitre 5 Créer son propre emploi. Beaucoup en rêvent mais peu en font une réalité. Pourtant, devenir indépendant peut être un moyen de créer son emploi. Les

Plus en détail

Les Français et le Tour de France 2015

Les Français et le Tour de France 2015 Les Français et le Tour de France 2015 Juillet 2015 Sondage réalisé par pour et LEVEE D EMBARGO : SAMEDI 4 JUILLET A 18H Diffusion et levée d embargo Ce sondage est réalisé pour et o Diffusé samedi à 18h00

Plus en détail

Article. Bien-être économique. par Cara Williams. Décembre 2010

Article. Bien-être économique. par Cara Williams. Décembre 2010 Composante du produit no 89-503-X au catalogue de Statistique Canada Femmes au Canada : rapport statistique fondé sur le sexe Article Bien-être économique par Cara Williams Décembre 2010 Comment obtenir

Plus en détail

Hadopi Département Recherche, Etudes et Veille (DREV)

Hadopi Département Recherche, Etudes et Veille (DREV) Hadopi Département Recherche, Etudes et Veille (DREV) Livre numérique et terminaux de lecture, quels usages? note d analyse Dans le cadre de la mission légale d observation des utilisations licites et

Plus en détail

Etat du marché de l emploi dans la région du Centre et point sur l impact de la crise économique

Etat du marché de l emploi dans la région du Centre et point sur l impact de la crise économique Etat du marché de l emploi dans la région du Centre et point sur l impact de la crise économique Contexte actuel difficile Contexte actuel local marqué par la perte de 601 emplois chez Duferco/NLMK Au-delà,

Plus en détail

«Panorama transfrontalier de l économie sociale et solidaire»

«Panorama transfrontalier de l économie sociale et solidaire» Une implantation forte de l Economie Sociale et Solidaire de part et d autre de la frontière. Forte de plus de 13 000 établissements et de plus de 200 000 emplois sur le territoire transfrontalier, l économie

Plus en détail

Présentation du rapport :

Présentation du rapport : Présentation du rapport : LE FINANCEMENT PAR CAPITAL-RISQUE DES ENTREPRISES INNOVANTES EN WALLONIE Prof. Armin Schwienbacher Louvain School of Management (LSM) Université catholique de Louvain Universiteit

Plus en détail

COMMUNIQUE DE PRESSE Bruxelles 10 décembre 2012

COMMUNIQUE DE PRESSE Bruxelles 10 décembre 2012 COMMUNIQUE DE PRESSE Bruxelles 10 décembre 2012 Quel salaire pour quel travail? Les facteurs qui déterminent le salaire Combien gagne le Belge moyen? Quelles sont les professions les plus intéressantes

Plus en détail

Plan de l exposé Projets E-Business en PME le pourquoi et le comment

Plan de l exposé Projets E-Business en PME le pourquoi et le comment Plan de l exposé Projets E-Business en PME le pourquoi et le comment Forum Télécom SPI+ Ateliers «e-business» R. Delhaye / P. Poty - AWT Verviers, 19 février 2002 Introduction générale 1. Définitions et

Plus en détail

Références. Conditions d admission (en plus des conditions générales d admission à l aide sociale) :

Références. Conditions d admission (en plus des conditions générales d admission à l aide sociale) : C14 Allocation compensatrice tierce personne (ACTP) Depuis la mise en œuvre au 01/01/2006 de la loi du 11 février 2005 instaurant la Prestation de Compensation du Handicap (PCH) remplaçant l Allocation

Plus en détail

Baromètre Atradius des pratiques de paiement Etude internationale sur les comportements de paiement en B2B Principaux résultats - Belgique

Baromètre Atradius des pratiques de paiement Etude internationale sur les comportements de paiement en B2B Principaux résultats - Belgique RÉsultats Printemps 2012 Baromètre Atradius des pratiques Etude internationale sur les comportements en B2B Principaux résultats - Belgique Copyright Atradius N.V. 2012 Avertissement Ce rapport fournit

Plus en détail

GUIDE DE LA GÉOLOCALISATION DES SALARIÉS. Droits et obligations en matière de géolocalisation des employés par un dispositif de suivi GSM/GPS

GUIDE DE LA GÉOLOCALISATION DES SALARIÉS. Droits et obligations en matière de géolocalisation des employés par un dispositif de suivi GSM/GPS GUIDE DE LA GÉOLOCALISATION DES SALARIÉS Droits et obligations en matière de géolocalisation des employés par un dispositif de suivi GSM/GPS De plus en plus d entreprises, par exemple les sociétés de dépannage

Plus en détail

Les pratiques de consommation de jeux vidéo des Français

Les pratiques de consommation de jeux vidéo des Français Les pratiques de consommation de jeux vidéo des Français Rappel de la méthodologie mise en œuvre Echantillon Mode de recueil Dates de terrain 2800 individus âgés de 6 à 65 ans. Plus précisément : 2000

Plus en détail

Banques nouvelle génération : les Français sont-ils prêts pour le tout digital?

Banques nouvelle génération : les Français sont-ils prêts pour le tout digital? Observatoire Orange Terrafemina vague 15 Banques nouvelle génération : les Français sont-ils prêts pour le tout digital? Sondage de l institut CSA Fiche technique du sondage L institut CSA a réalisé pour

Plus en détail

«Vaincre la crise par la solidarité» La réduction collective du temps de travail sans perte de salaire et avec embauche compensatoire

«Vaincre la crise par la solidarité» La réduction collective du temps de travail sans perte de salaire et avec embauche compensatoire «Vaincre la crise par la solidarité» La réduction collective du temps de travail sans perte de salaire et avec embauche compensatoire Congrès exceptionnel FGTB Liège-Huy-Waremme 2009 - Document de travail

Plus en détail

Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013

Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013 Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013 L UCM a créé un indicateur de conjoncture pour les PME wallonnes et bruxelloises. Ce "baromètre" est réalisé chaque trimestre, sur base des réponses

Plus en détail

ÉTUDE SUR L EMPLOI DANS LES SCÈNES ADHÉRENTES DE LA FSJ Données portant sur l année civile 2004

ÉTUDE SUR L EMPLOI DANS LES SCÈNES ADHÉRENTES DE LA FSJ Données portant sur l année civile 2004 ÉTUDE SUR L EMPLOI DANS LES SCÈNES ADHÉRENTES DE LA FSJ Données portant sur l année civile 2004 Préambule La Fédération des scènes de jazz et de musiques improvisées (FSJ) regroupe depuis 1996, des lieux

Plus en détail

E-COMMERCE VERS UNE DÉFINITION INTERNATIONALE ET DES INDICATEURS STATISTIQUES COMPARABLES AU NIVEAU INTERNATIONAL

E-COMMERCE VERS UNE DÉFINITION INTERNATIONALE ET DES INDICATEURS STATISTIQUES COMPARABLES AU NIVEAU INTERNATIONAL E-COMMERCE VERS UNE DÉFINITION INTERNATIONALE ET DES INDICATEURS STATISTIQUES COMPARABLES AU NIVEAU INTERNATIONAL Bill Pattinson Division de la politique de l information, de l informatique et de la communication

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS PROTECTION SOCIALE

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS PROTECTION SOCIALE PROTECTION SOCIALE ASSURANCE MALADIE, MATERNITÉ, DÉCÈS MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE MINISTÈRE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION

Plus en détail

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE Centre de Recherche pour l Etude et l Observation des Conditions de Vie LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE Anne LOONES Marie-Odile SIMON Août 2004 Département «Evaluation des Politiques Sociales»

Plus en détail

UN PEU D HISTOIRE(S) LES MISSIONS DE L IFAPME

UN PEU D HISTOIRE(S) LES MISSIONS DE L IFAPME UN PEU D HISTOIRE(S) L histoire commence en 1906. À cette époque, la structure même de la formation en alternance est établie : le patron reçoit durant trois ans une prime de 50 francs pour prendre en

Plus en détail

Qui fait quoi sur internet?

Qui fait quoi sur internet? Ans Note d éducation permanente de l ASBL Fondation Travail-Université (FTU) N 2015 8, avril 2015 www.ftu.be/ep Qui fait quoi sur internet? Analyse des inégalités sociales dans l utilisation d internet

Plus en détail

Les Français et le handicap visuel

Les Français et le handicap visuel Janvier 015 Enquête TNS Sofres pour la Fédération des Aveugles de France Rapport de résultats 48UA53 Rappel méthodologique Echantillon Enquête réalisée par téléphone auprès d un échantillon de 1005 personnes

Plus en détail

Place de Wallonie, 1 à 5100 Jambes Secrétariat : 081/33.44.84 Accompagnement.recherche@spw.wallonie.be. Guide pratique pour les études de faisabilité

Place de Wallonie, 1 à 5100 Jambes Secrétariat : 081/33.44.84 Accompagnement.recherche@spw.wallonie.be. Guide pratique pour les études de faisabilité Direction générale opérationnelle Économie, Emploi et Recherche Département du Développement technologique Direction de l Accompagnement de la Recherche Place de Wallonie, 1 à 5100 Jambes Secrétariat :

Plus en détail

Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage?

Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage? Etudes Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage? Table des matières Introduction...7 Objectif, méthodologie

Plus en détail