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1 UNIVERSITE PARIS-DAUPHINE UFR des Sciences des Organisations EDOGEST MLAB DRM Thèse pour obtenir le grade de DOCTEUR ES SCIENCES DE GESTION présentée et soutenue le 11 Décembre 2009 par Stéphanie FEN CHONG LE PILOTAGE CHEMIN FAISANT EMERGENCE DES MODES DE GOUVERNANCE ET DE PILOTAGE DES PÔLES DES COMPETITIVITE Jury Directeur de thèse Rapporteurs Suffragants Albert DAVID Professeur à l Université de Paris Dauphine Mathieu DETCHESSAHAR Professeur à l IAE de Nantes Ariel MENDEZ Professeur à Aix-Marseille Véronique PERRET Professeur à l université de Paris Dauphine Frédérique PALLEZ Professeur à Mines- ParisTech Thierry WEIL Professeur associé à Mines-ParisTech

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3 L Université n entend donner aucune approbation ni improbation aux opinions émises dans les thèses : ces opinions doivent être considérées comme propres à leur auteur.

4 Remerciements : Ce travail de recherche a bénéficié de l aide et du soutien de diverses institutions, que je tiens ici à remercier chaleureusement. Grâce à l aide de la Sofirem et de son directeur Claude Trink, et grâce aux contacts de Monsieur Patrick Esnou, Frédérique Pallez et moi même avons pu entamer le travail empirique mené sur le pôle nucléaire de Bourgogne. Grâce au soutien de Vincent Gollain, directeur de la prospective de l Agence Régionale de Développement d Ile-de-France, j ai pu obtenir des contacts privilégiés dans le pôle Cap Digital. Le Silicon Sentier, avec son président Stéphane Distinguin, sa déléguée générale Marie-Vorgan Le Barzic et Louis Montagne, directeur de la société Bearstech m ont également fait bénéficier de leur aide précieuse et de leur réseau. Grâce enfin, aux chercheurs du centre des matériaux de l Ecole des Mines, Jean-Pierre Trottier et Esteban Busso, j ai pu découvrir le pôle AsTech. Je leur dois à tous une grande partie de la réussite de ma thèse. Je remercie aussi l ensemble de mes interlocuteurs pour le temps et la confiance qu ils m ont accordés. Je ne les cite pas tous ici mais je remercie plus particulièrement les personnes suivantes : Monsieur Kottman, président du pôle nucléaire de Bourgogne. Messieurs Henri Verdier, Stéphane Singier et Patrick Cocquet du pôle Cap Digital. Mmes Laurence Galaup et Françoise Delabaere du pôle Qualitropic. Et Mme Laurence Curti (ARD) et Monsieur Alain Coutrot du pôle AsTech. Ils ont contribué à la richesse et la diversité de mes terrains. L équipe de recherche qui m a accueillie n aurait pas pu exister sans les financements de la Ville de Paris, de l Agence Nationale de la Recherche et l Association des Régions de France. En outre, nous remercions l école doctorale EDOGEST de l Université Paris Dauphine pour m avoir accordé une bourse de thèse, élément préalable nécessaire à la poursuite d un travail de recherche initié en DEA. Comme me l a toujours suggéré Thierry Weil, le qualificatif de thèse collective pourrait s appliquer à cette thèse, tant j ai pu bénéficier des échanges et du travail en commun avec d autres chercheurs. Avec Emilie-Pauline Gallié, nous avons co-écrits plusieurs communications et rapports. Frédérique Pallez m a encadrée dans l apprentissage de l enquête de terrain. J ai apprécié aussi bien sa bonne humeur et sa convivialité que la rigueur et la pertinence de ses critiques. Je n oublierais pas Philippe Lefebvre, qui a contribué à orienter mes travaux en valorisant l originalité de mes choix. J ai toujours pris plaisir et grand intérêt à participer à la construction de notre équipe de recherche, 2

5 de nos projets et à nos productions collectives. Si le travail de rédaction de la thèse est parfois difficile à gérer, l amitié et le soutien dont l équipe a fait preuve m ont beaucoup rassurée. J ai eu le plaisir pendant cette thèse de nouer des amitiés sincères. Julie Tixier et Elodie Loubaresse m ont été d un grand soutien en partageant avec moi leur propre expérience de la thèse. Je remercie plus particulièrement Denis Chabault avec qui j ai partagé non seulement des idées et des points de vue, mais aussi les doutes de la fin de thèse. Merci enfin à Aurélien Acquier, professeur assistant à l ESCP. Nos discussions enrichissantes m ont toujours permis de voir plus clairement les directions possibles de la thèse, je l en remercie sincèrement. Je remercie les équipes de mes deux laboratoires d accueil, le Cerna de Mines ParisTech et le M-Lab de l Université Paris Dauphine. Ils m ont apporté les conditions nécessaires à la bonne conduite de cette thèse. Notamment, Mathieu Glachant, directeur du Cerna et Yann Ménière m ont toujours apporté des critiques constructives lors des ateliers doctoraux. Je salue ici mes chers collègues doctorants du Cerna, dont certains -Jan, Timothée, Antoine et Benjamin- vivent comme moi l aboutissement de leur thèse. Merci enfin à la responsable du secrétariat du Cerna, Sesaria Ferreira pour son efficacité dans les diverses démarches administratives. Le M-Lab a constitué pour moi une bonne expérience de la vie d un laboratoire de recherche en Gestion. Grâce à cette chaleureuse équipe -Albert David, Mathias Spirzglas, Doudja Kabèche, Sébastien Damard, Sébastien Tran- j ai pu prendre part à un projet scientifique qui a stimulé ma réflexion et ma créativité. J espère que leurs ambitions se concrétiseront et que nous pousuivrons nos échanges scientifiques et amicaux. J adresse ma profonde reconnaissance à mes deux directeurs de thèse, Albert David et Thierry Weil, qui m ont fait bénéficier de manière très complémentaire de leurs critiques et leurs conseils tout au long de mon parcours de thèse. Leurs lectures patientes de mes travaux m ont permis d avancer puis d aboutir. Qui plus est, j ai apprécié leur générosité et leur empathie ces dernières années. Je remercie enfin les membres de mon jury : Ariel Mendez, Véronique Perret, Mathieu Detchessahar et Frédérique Pallez pour leur lecture attentive de ma thèse et pour leurs remarques concernant le présent manuscrit. Enfin, ceux qui m ont accompagnée de leur amitié et de leur amour nécessitent une attention particulière. Je pense à Krys, que j encourage, malgré les années passées, à reprendre sa thèse, puisque lui a su si bien m inspirer et me mettre sur la voie de la connaissance. Mes pensées vont aussi à ma 3

6 famille et à ma soeur pour leur soutien toutes ces années. Enfin je remercie mon futur époux pour sa patience et son aide lors des moments difficiles des dernières semaines. 4

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8 Table des matières Introduction 9 I Les pôles de compétitivité, un agencement interorganisationnel à gouverner Problématiques et cadres d analyse théorique 25 1 Une politique renouvelée des formes d organisation territoriale Revue des formes territoriales organisées Les «cluster policies», des applications de plus en plus répandues Le cas français des pôles de compétitivité Synthèse du chapitre : les représentations des acteurs publics sur une politique de pôles 76 2 Gouvernance et pilotage d un agencement interorganisationnel Les caractéristiques organisationnelles des pôles de compétitivité : examen de la littérature Le système de gouvernance des pôles Les processus de pilotage d agencements inter-organisationnels

9 TABLE DES MATIÈRES 2.4 Conclusion du chapitre Synthèse de la partie I 146 II Méthodologie et présentation des études de cas Stratégie et design de recherche Statut de la recherche La stratégie d accès au terrain Validité de la recherche L hétérogénéité des situations de pôles : études de cas descriptives Cap Digital, un réseau de réseaux Le pôle nucléaire de Bourgogne, le défi d une construction ex minima Qualitropic, le défi de l ultrapériphérie AsTech, préfiguration des pôles nouvelle génération? Comparaison inter-cas III Analyse de l émergence de la gouvernance et du pilotage des pôles Une co-construction des pôles et de la gouvernance La construction de pôles de compétitivité La gestion des parties prenantes externes (PPE) Retour critique sur les typologies de formes de gouvernance

10 TABLE DES MATIÈRES 5.4 L architecture organisationnelle Conclusion du chapitre Des briques de pilotage des actions collectives Des modèles de pilotage hétérogènes et inaboutis Les objets du pilotage L influence de l environnement institutionnel sur les modes de pilotage Conclusion du chapitre : l apprentissage organisationnel, une voie vers le pilotage? 410 Synthèse de la partie III Conclusion générale L originalité de la démarche de recherche Principaux résultats de la thèse Les perspectives de recherche envisagées. 426 Glossaire 434 A Liste des entretiens 455 A.1 Le pôle Cap Digital A.2 Le pôle Nucléaire de Bourgogne A.3 Pôle Qualitropic B Grille d analyse et de caractérisation des Pôles de compétitivité 462 C Exemple d entretien retranscrit 471 8

11 Introduction Depuis le début des années 2000, le contexte politique, économique et social a conduit un grand nombre d observateurs à dénoncer les faibles performances de l industrie française et celles du système de recherche et d innovation. L industrie française serait ainsi insuffisamment spécialisée dans les secteurs à haute valeur technologique (vision du rapport Beffa, 2005) voire simplement pas spécialisée du tout (Le Blanc, 2007). La balance commerciale extérieure de la France est déficitaire, alors que ses voisins et partenaires, notamment allemands obtiennent des résultats remarquables à l export. Le classement de Shanghai juge que les performances des universités françaises sont limitées par rapport à celles des autres établissements américains et européens (Harfi & Mathieu, 2006). La première, l Université Paris VI ne serait classée qu au 46ème rang mondial. Les PME à fort potentiel de croissance ne parviennent pas à croître, alors même que l on s accorde à penser qu elles sont sources de renouveau de l économie et créatrices d emplois. En somme, la rhétorique du déclin français tend à dominer le débat général sur les politiques économiques. Pour pallier ces faiblesses, les acteurs publics expérimentent plusieurs alternatives. Certains tentent de réhabiliter le rôle de la politique industrielle, qui doit se structurer prioritairement autour de la recherche de compétitivité, elle-même obtenue grâce au renforcement de la capacité d innovation. Certaines initiatives suggéraient un recours à un colbertisme high-tech 1 renouvelé : l Agence de l Innovation Industrielle était une 1. L expression employée par (Cohen, 1992) renvoie aux formes d intervention industrielle du gouvernement français qui, en mobilisant les financements par la commande publique ou la subvention de recherche, a su faciliter l émergence de champions nationaux, 9

12 Introduction concrétisation de cette idée selon laquelle il fallait sélectionner des consortia de recherche collaborative et soutenir les programmes les plus prometteurs portés essentiellement par des grands groupes. D autres proposent de miser sur le potentiel des territoires en sélectionnant des projets territoriaux ayant une forte composante technologique. De nouveaux instruments d action publique ont été créés pour favoriser l émergence de «pôles» territorialisés combinant des forces de recherche et de technologie autour d axes thématiques scientifiques ou industriels. Les pôles de recherche et d enseignement supérieur, les réseaux thématiques de recherche avancée et les pôles de compétitivité partagent l ambition de fédérer les capacités existantes autour de projets, de partenariats publics-privés et d une vision collective. Parmi ces nouveaux arrangements territoriaux, la politique nationale des pôles de compétitivité se nourrit de deux approches. Elle repose d une part sur la vision d écosystèmes d innovation et de croissance dont la performance dépend de la qualité des interactions d acteurs divers. Conceptuellement cela se justifie par l idée que l innovation se produit aux interfaces entre différents acteurs, les producteurs de connaissances, les utilisateurs de cette connaissance, les institutions facilitatrices du processus etc. (système national d innovation). Cette politique accepte d autre part que cet écosystème construise ses propres modalités d actions adaptées aux spécificités locales et sectorielles. La Délégation à l aménagement du territoire et à l action régionale (DATAR), qui est aux origines de ce concept renouvelé des politiques de développement des territoires, définit le pôle de compétitivité comme : «une combinaison, sur un espace géographique donné, d entreprises, de centres de formation et d unités de recherche publiques ou privées engagés dans une synergie autour de projets communs au caractère innovant. Ce partenariat s organise autour d un marché et d un domaine technologique et scientifique qui lui est attaché, et doit rechercher une masse critique pour atteindre une compétitivité et une visibilité internationale». devenus par la suite des entreprises multinationales. 10

13 Introduction Cette définition peut se lire selon trois entrées. La première renvoie à la composition de la nouvelle entité qui doit comprendre au moins trois types d acteurs : Recherche, Industrie et Formation. Outre ces acteurs, la présence des pouvoirs publics à l initiative de cette politique, puis comme partenaires et financeurs, et même comme acteurs du pôle est aussi intrinsèque au montage d un pôle. La deuxième entrée apporte des précisions sur le périmètre, soit les frontières d un pôle de compétitivité : il est organisé autour d un marché ou d une technologie, sur un territoire. Enfin, la définition proposée ici exprime déjà une certaine vision des modalités d actions collectives du pôle : élargissement du réseau pour atteindre une masse critique, le développement des projets innovants et le développement de synergies entre les acteurs. Au regard de cette définition, il semble légitime de s interroger sur les aspects novateurs de cette politique. L idée de rassembler sur un même territoire des entreprises partageant les mêmes enjeux sectoriels ou technologiques est déjà ancienne, puisque plus d un siècle s est écoulé depuis que Marshall (1890) a mis en évidence que certains territoires concentrant diverses ressources permettent aux industries localisées de bénéficier d effets économiques externes. Depuis longtemps, de nombreuses analyses -théoriques et empiriques- suggèrent que, dans nos économies actuelles où la performance des entreprises dépend de l accès aux connaissances et du développement de capacités d innovation, la proximité géographique est susceptible de faciliter voire d accélérer les processus de production, d acquisition et de diffusion des connaissances. La plupart des pays industrialisés ont mis en œuvre des dispositifs fondés sur une base territoriale, favorisant la rencontre et la coopération entre les différents acteurs d une chaîne de valeur. Partout, des politiques de «cluster», «district», «technopôle» ont fleuri au cours des deux dernières décennies. En France, on peut aussi repérer, dans l histoire plus ou moins récente, des initiatives similaires d organisation du territoire pour contribuer à améliorer les performances locales et par extension la compétitivité nationale. 11

14 Introduction Par exemple, la Technopôle de Sophia-Antipolis, créée en 1966, constitue un des mythes fondateurs des politiques technopolitaines. La Délégation à l Aménagement du Territoire a ensuite expérimenté une politique de soutien au développement de coopération territoriales avec les systèmes productifs locaux (Albertini, 2007). Ces réseaux d entreprises, inspirés par le modèle des districts italiens, ont été labellisés par la Datar pour développer des coopérations inter-entreprises sur des territoires délimités et sur une thématique ou un métier clairement identifiés. Les pôles de compétitivité combinent cette démarche de réseaux d entreprises avec une dimension de recherche et d innovation beaucoup plus prégnante que dans les SPL. En somme, les pôles pourraient ne constituer qu une énième forme d un vaste ensemble de concepts d agencements territoriaux fondés sur des logiques de proximité. Pourtant, nous soulignons une évolution notable par rapport aux modèles précédents. Cette évolution s observe dans l affirmation du besoin de pilotage de ce type de dispositif mis en œuvre selon une approche «bottom-up» et locale. L Etat a encouragé les acteurs locaux à organiser une gouvernance et une stratégie du pôle. Le modèle des pôles de compétitivité modifierait ainsi le processus de mise en œuvre d une politique industrielle étatique. Les choix stratégiques et technologiques pour le territoire ne sont pas décidés au niveau des autorités publiques centrales, mais font l objet de processus de consultation, d interaction et de négociations entre les pouvoirs publics à de multiples niveaux et des collectifs hybrides émergents. 1. Une question renouvelée : le pilotage des systèmes locaux Longtemps les recherches ont suggéré qu une multiplicité d acteurs autonomes interagissent au niveau local en respectant des règles, usages ou des 12

15 Introduction cadres institutionnels propres, sans qu existe pour autant une forme de coordination réfléchie de ces entités (Filippa, 2003). Storper & Harrison (1991) considèrent que la gouvernance de ces formes de systèmes locaux -définie comme une forme d organisation caractérisant les relations de pouvoir- est fondée sur l existence de relations inter-personnelles qui dépassent le strict comportement marchand. Il semble donc difficile de théoriser un modèle de pilotage du développement local. La performance découle de la présence d institutions informelles ancrées dans l histoire du territoire et des individus. Et parfois un écosystème performant naît d un concours de circonstances hasardeuses, mal connues et très peu gouvernées. La Silicon Valley, l actuel mythe fondateur des pôles de hautes technologies, entre ainsi dans cette catégorie. Pour Weil (2009), l histoire de la Valley est le résultat d une «coévolution des technologies, des acteurs, des institutions et des marchés reposant sur des interactions multiples difficiles à modéliser». Dans cet écosystème idéaltypique, les mécanismes de coopétition, la réputation et la confiance développées au cours des interactions font émerger un système en réseaux propice à développer une grande capacité d apprentissage et d adaptation(saxenian, 1994). Pourtant, progressivement, les chercheurs ouvrent cette boîte noire de la gouvernance locale pour montrer que la confiance et la coopération ne sont pas spontanées mais qu au contraire, elles dépendent d un effort conscient de la part d instances de gouvernance telles que des organisations, associations professionnelles 2. Par ailleurs, face aux défis de la globalisation et la concurrence entre territoires, le rôle des acteurs publics locaux a évolué. Aujourd hui, ceux-ci cherchent de nouvelles stratégies de développement territorial (Mendez & Ragazzi, 2007), voulant délibéremment se différencier, acquérir des avantages et des ressources spécifiques et créer ces fameuses institutions informelles favorables à une dynamique locales. Ces stratégies occasionnent la formulation de projets et visions d ensemble pour le territoire, et la création 2. Notamment Carnevali Francesca, 2004, «Crooks, Thieves, and Receivers : Transaction Costs in Nineteenth-Century Industrial Birmingham», Economic History Review, 62(3), p

16 Introduction de structures en charge du pilotage de ces projets. Ainsi, les acteurs espèrent pouvoir infléchir, modifier, améliorer la trajectoire de développement d un territoire, grâce à leurs modalités de gouvernance et à des mécanismes intentionnels (Charreaux, 1997). Gertler & Wolfe (2004) suggèrent que cette nouvelle gouvernance d une stratégie territoriale nécessite la combinaison d acteurs publics et privés, dans laquelle l Etat est un partenaire parmi d autres. Cette gouvernance territoriale suppose aussi la délégation des responsabilités et une autonomie de ces nouvelles organisations. Le pays basque espagnol constitue un des exemples de cette nouvelle vision du soutien aux écosystèmes locaux. La politique des clusters basques espagnols a donné lieu à la création de plusieurs associations d industriels (cluster organization) animant ces clusters en partenariat avec les pouvoirs publics locaux. Ce modèle, reposant sur la construction de mécanismes intentionnels de gouvernance du pôle est celui qu a choisi le gouvernement français. Des collectifs comprenant industriels, acteurs de la formation, de la recherche et des territoires se sont rassemblés et ont construit leurs propres modalités d organisation pour générer diverses formes d actions collectives. Les efforts financiers et humains sont conséquents. Les enjeux sont capitaux : le développement de nouvelles capacités d innovation, l essor des coopérations et de dynamisme de tissus industriels locaux etc. Aussi, la définition des objectifs collectifs et des manières d atteindre ces objectifs sont des questions déterminantes pour l ensemble des parties prenantes qui investissent et croient en ce nouveau dispositif. La problématique du pilotage devient dès lors centrale aux recherches sur les pôles de compétitivité et autres organisations territoriales. Alberti (2001) évoquait, à propos du cas des districts italiens, que les modalités selon lesquelles les comités de pilotage s organisent et pilotent de nouvelles formes d actions collectives doivent faire l objet d analyses empiriques et conceptuelles. En outre, les managers de ces réseaux eux-mêmes expriment le besoin de mieux appréhender les processus en œuvre. Il devient dès lors nécessaire de produire des savoirs gestionnaires. Les chercheurs français multiplient les recherches en ce sens. Plusieurs communications et articles récents témoignent de l importance de la ques- 14

17 Introduction tion du pilotage et de la gouvernance (Mendez & Mercier, 2006 ; Josserand, 2007 ; Chabault, 2008 ; Loubaresse, 2008 ; Tixier et al., 2007 ; Bocquet & Mothe, 2009; Gomez, 2009 ). L objet de notre recherche est de proposer une définition et un cadre d analyse des systèmes de gouvernance et de pilotage d un pôle de compétitivité puis de tracer l émergence de modes de pilotage dans les pôles observés. 2. Problématique de recherche Une première étape de cette recherche vise à mieux caractériser notre objet. Pour analyser les systèmes territoriaux, la plupart des auteurs se réfèrent volontiers aux concepts issus de l économie géographique, ou bien, dans une autre perspective, aux concepts de l analyse socio-économique des réseaux. On observe cependant depuis quelques années un évolution des recherches qui se focalisent de plus en plus sur les processus de l action collective organisée (De Langen & Visser, 2005; De Langen, 2004; Ahedo, 2004; Mendez & Ragazzi, 2007; Chia et al., 2008). Cette thèse défend l idée que les pôles de compétitivité peuvent être rapprochés des formes inter-organisationnelle de type associatif ou fédératif : une organisation composée d autres organisations autonomes, avec une large dépendance en ressources externes. Cette forme particulière a pour conséquence de placer le pôle entre d un côté les membres du pôle, ayant des besoins et des intérêts divers, et de l autre côté les parties prenantes externes, qui sont pourvoyeurs de ressources indispensables à la vie du pôle, mais aussi porteurs de contraintes. Ces spécificités institutionnelles et organisationnelles conditionnent fortement les modalités et pratiques de gestion des pôles de compétitivité. Dans cette recherche, nous pouvons distinguer deux phases successives. Dans un premier temps, la thèse s était donné pour objectif d identifier les mécanismes de gouvernance propres aux pôles de compétitivité et ainsi d apporter des réponses à la question suivante : 15

18 Introduction Quelles sont les caractéristiques des systèmes de gouvernance des pôles de compétitivité? C est donc sur cette question initiale que nous avons positionné notre recherche. Mais dans un deuxième temps, l aller-retour entre le terrain et les théories générales et la détection de certains problèmes de gestion qui restaient mal qualifiés, nous ont conduit au bout d un certain temps à développer un aspect moins connu de la gouvernance : Quelles modalités de pilotage de la performance sont mises en oeuvre dans les pôles de compétitivité? 2.1 Le système de gouvernance : un compromis institutionnel entre les enjeux des membres et les prescriptions des parties prenantes Les pouvoirs publics ayant initié la politique des pôles ont exigé des fondateurs de ces projets de pôles, qu ils constituent de nouvelles organisations formelles, désignées non seulement comme les instances pilotant la stratégie et les activités du pôle, mais aussi comme les instances de représentation du pôle vis-à-vis de ses parties prenantes. Ainsi le cahier des charges de l appel à projet stipulait qu un des critères de sélection porterait sur la gouvernance qui «rassemble les structures formelles ou informelles, qui permettent d assurer la cohérence et la qualité du partenariat.» (Cahier des charges Appel à projet «Pôle de compétitivité» DIACT). Cette définition de la gouvernance pourtant relativement ouverte, a 16

19 Introduction paradoxalement amené les acteurs à ne prendre en compte qu une définition juridique de la forme de la structure. 3 La littérature sur la gouvernance révèle pourtant une grande richesse conceptuelle, même un foisonnement, qui oblige à préciser quelle définition de la gouvernance et dans quel contexte nous mobilisons cette notion. En particulier, nous suggérons l intérêt de raccrocher la question de la gouvernance des pôles de compétitivité aux théories de la corporate governance. Nous montrerons en quoi celles-ci offrent certaines définitions et concepts susceptibles d éclairer la compréhension sur les pôles. Cependant comme le souligne Gomez (2009) ces théories ne peuvent pas être directement appliquées au cas des pôles. Elles supposent une réflexion préalable sur les spécificités et les propriétés de ce type d organisation, à la lumière des théories existantes sur les formes inter-organisationnelles. Nous montrerons en quoi sa position d organisation intermédiaire oblige le pôle à prendre en compte dans son système et dans ses mécanismes de gouvernance une double logique d action (Schmitter & Streeck, 1999). D une part, le pôle travaille pour ses membres («logic of membership») : le système de gouvernance a pour mission de créer de la valeur pour ses membres et chercher à limiter les conflits d intérêts potentiels. D autre part, le pôle travaille dans une relation d échanges avec des partenaires extérieurs. En effet, la politique des pôles a eu pour effet l implication de plusieurs niveaux (local, régional, national et européen) et d un grand nombre d acteurs publics différents (financeurs, experts, agences de développement, comités consultatifs etc.). Chacun de ces acteurs porte ses propres objectifs de soutien public, sans forcément être conscient que les pôles sont face à cet ensemble de demandes très hétérogènes. 3. Cette affirmation renvoie aux commentaires de certains acteurs des structures de gouvernance qui nous confient que leur perception a été la suivante :«On nous demande de faire une association, donc (on se demande) c est quoi les organes dans une association, puis on fait ça ; et après on se pose la question de l adéquation à la vraie vie.» 17

20 Introduction Notre objectif est donc de discuter les caractéristiques spécifiques des systèmes de gouvernance des pôles de compétitivité, les problématiques rencontrées et les divers mécanismes et stratégies développés par les acteurs dirigeant pour faire face à ces problématiques. 2.2 La construction de modèles de pilotage des pôles de compétitivité Au fur et à mesure de l avancement de notre recherche, la question du pilotage a émergé naturellement des questions précédentes. En effet, le système de gouvernance défini largement comme un dispositif d ensemble qui caractérise la répartition des pouvoirs, les processus de décision collective et le pilotage de l organisation intègre bien ces fonctions de pilotage (Richez-Battesti & Gianfaldoni, 2005). Or la notion de pilotage est peu abordée par la littérature actuelle. Ni les recherches sur les réseaux inter-organisationnels, ni l abondante recherche sur les formes d organisation territoriale ne permettent de comprendre précisément ce que font les pôles, comment ils le font et pourquoi ils le font. La réflexion spécifique sur le pilotage apporte un éclairage sur des dimensions (de la performance, des formes d actions collectives et du contrôle de ces actions) intrinsèquement présentes dans l analyse traditionnelle sur la gouvernance des organisations (fonctions de gestion et de contrôle de la décision, choix d allocation des ressources) mais pourtant largement absente des débats actuels sur la gouvernance des pôles. Cette thèse proposera quelques résultats et plusieurs conjectures sur les modalités de pilotage des pôles de compétitivité en partant du modèle formel proposé par Acquier (2007) qui relie trois éléments : un modèle de performance, des objets d actions et des dispositifs de gestion. 3. Déroulement de la recherche Notre stratégie de recherche s est appuyée sur une démarche abductive, sur la base d allers-retours entre les terrains et les théories. La démarche 18

21 Introduction abductive était la plus adaptée à nos objets de recherche, dont le caractère émergent ne permet pas facilement une approche hypothético-déductive. Nous nous attacherons à décrire le parcours suivi et les types de données mobilisées dans un chapitré dédié à la méthodologie de recherche,. La figure 1 résume le déroulement de cette recherche, démarrée à la suite d un premier travail de recherche effectué en master. Ce premier travail nous avait permis d ébaucher une revue de littérature des principaux modèles territoriaux évoqués dans des recherches en économie géographique. L observation du cadre général de la politique française des pôles de compétitivité, en comparaison avec les thèses existantes sur les modalités de soutien aux clusters, nous avait conduits à considérer que la problématique générale de la gouvernance -à ce moment de la recherche, définie dans un sens très largeconstituait une clé d entrée pertinente pour une recherche sur les pôles de compétitivité. Munis de cette idée préalable, nous avons entamé rapidement -dès janvier les études empiriques. Ainsi, nous avons débuté nos analyses de pôles de compétitivité avec une compréhension préalable du contexte -cette compréhension étant elle-même enrichie par la lecture des travaux existants sur les modèles territoriaux-, mais sans réel cadre théorique préalable. Elle a été aussi la plus adaptée aux opportunités d accès au terrain, puisque grâce à l aide de notre environnement de recherche, nous avons été en mesure d accéder très rapidement à des premiers cas de pôles de compétitivité, sans avoir précédemment posé un cadre d analyse théorique initial. Cette première phase d immersion dans le terrain a permis de recueillir assez rapidement une grande quantité de données, issues d entretiens et d observations menés dans quatre pôles de compétitivité. Par ailleurs, notre question de recherche pose le principe d une analyse multi-niveaux des processus de gouvernance et de pilotage dans les pôles de compétitivité. Notre méthodologie qualitative, fondée sur des études de cas se conforme aux exigences de l analyse d un objet qu on ne peut séparer de son contexte (Yin, 1994). Quatre études de cas ont été réalisées dans le cadre de cette thèse. Deux études sont centrales et ont nécessité plusieurs mois d investigation. Deux autres études de cas, plus légères et qui complétent les 19

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