DOCUMENT D OBJECTIFS ET PRIORITES DE CONSERVATION, D ETUDE ET DE SUIVI DE L AVIFAUNE NICHEUSE DE HAUTE-SAVOIE (DOP 74)

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "DOCUMENT D OBJECTIFS ET PRIORITES DE CONSERVATION, D ETUDE ET DE SUIVI DE L AVIFAUNE NICHEUSE DE HAUTE-SAVOIE (DOP 74)"

Transcription

1 DOCUMENT D OBJECTIFS ET PRIORITES DE CONSERVATION, D ETUDE ET DE SUIVI DE L AVIFAUNE NICHEUSE DE HAUTE-SAVOIE (DOP 74) VOLUME 1 : DOCUMENT PRINCIPAL LPO association locale Septembre 2009 Rédaction Méthodologie : M. BIROT-COLOMB Programme d action : M. et X. BIROT-COLOMB, D. REY, A. DEJEAN Relecture et compléments : J.P. MATERAC

2 REMERCIEMENTS La LPO délégation tient tout d abord à remercier tous les observateurs, adhérents et/ou contributeurs du site internet, qui, en nous confiant leurs données, ont permis la réalisation de ce travail, au prix d innombrables heures d observations et de saisie de leurs données. Nous souhaitons que ce document remplisse ses objectifs de préservation des espèces ainsi répertoriées à la hauteur de leur espérance et de leur investissement. Un merci particulier à Maxime Birot-Colomb et Jean-Pierre Jordan qui ont initié ce travail, Maxime dans le cadre de son stage de fin d étude de l Ecole HES de Lullier, sous la tutelle scientifique de Jean-Pierre alors responsable de la LPO. 2

3 SOMMAIRE ACRONYMES INDEX DES TABLEAUX INDEX DES FIGURES INDEX DES GRAPHIQUES INTRODUCTION 7 PREMIERE PARTIE CONTEXTE ET OBJECTIFS GENERAUX LES ENJEUX LES OBJECTIFS LES OUTILS D EVALUATION BIOLOGIQUE L'échelle internationale L'échelle nationale L'échelle départementale...15 DEUXIEME PARTIE SYNTHESE ET EVALUATION DES CONNAISSANCES DISPONIBLES RECENSEMENT ET SYNTHESE DES CONNAISSANCES DISPONIBLES Les oiseaux nicheurs de Articles et publications spécifiques relatifs à l avifaune de EVALUATION DES CONNAISSANCES Méthode Résultats commentés...20 TROISIEME PARTIE DEFINITION DES PRIORITES PRIORITES DE CONSERVATION Objectifs Méthodologie «le Cube» MISE EN PERSPECTIVE DES ECHELLES DE PERCEPTION DEFINITION ET CALCUL DES CATEGORIES DE PRIORITE DE CONSERVATION LIMITES DE LA METHODE Résultats et analyse LES CATEGORIES PC ANALYSE PAR MILIEUX DISCUSSION DEFINITION DES PRIORITES D'ETUDE ET DE SUIVI Les priorités d'étude

4 OBJECTIFS METHODE RESULTATS Les priorités de suivi OBJECTIFS METHODE RESULTATS...41 QUATRIEME PARTIE SYNTHESE DES PRIORITES DE CONSERVATION ET DE SUIVI CINQUIEME PARTIE PROGRAMMES D ACTION APPROCHE SPECIFIQUE BLONGIOS NAIN 46 GYPAÈTE BARBU 48 PIC TRIDACTYLE 50 GOELAND CENDRE 53 ROUSSEROLLE TURDOÏDE 55 NETTE ROUSSE 57 BIHOREAU GRIS 59 ALOUETTE LULU 61 CAILLE DES BLES 63 CHEVECHE D'ATHENA 65 HUPPE FASCIEE 67 TORCOL FOURMILIER 69 VANNEAU HUPPE 71 CIRCAETE JEAN-LE-BLANC 73 CRAVE A BEC ROUGE 75 GRAND DUC D'EUROPE 77 ENGOULVENT D'EUROPE 79 GRAND TETRAS APPROCHE PLURISPECIFIQUE PAR MILIEUX APPROCHE PAR SITES 90 4 AUTRES PROGRAMMES 102 CONCLUSION 109 BIBLIOGRAPHIE 4

5 ACRONYMES AAPPMA : ASSOCIATION AGREE DE PECHE ET DE PROTECTION DES MILIEUX AQUATIQUES ASTERS : AGIR POUR LA SAUVEGARDE DES TERRITOIRES ET DES ESPECES REMARQUABLES OU SENSIBLES CAF : COMITE DE L AVIFAUNE FRANÇAISE CMAP : CONSERVATION MERITE UNE ATTENTION PARTICULIERE CEE : COMMUNAUTE ECONOMIQUE EUROPEENNE CORA : CENTRE ORNITHOLOGIQUE RHONE-ALPES CREA : CENTRE DE RECHERCHE SUR LES ECOSYSTEMES D ALTITUDE CRPF : CENTRE REGIONALE DE LA PROPRIETE FORESTIERE CSE : COMMISSION DE LA SAUVEGARDE DES ESPECES DDAF 74 : DIRECTION DEPARTEMENTALE DE L AGRICULTURE ET DE LA FORET DE HAUTE-SAVOIE DO : DIRECTIVE 79/409 CEE DITE DIRECTIVE OISEAUX DOP 74 : DOCUMENT D OBJECTIFS ET PRIORITES EN HAUTE-SAVOIE DOP 38 : DOCUMENT D OBJECTIFS ET PRIORITES EN ISERE EDF : ELECTRICITE DE FRANCE ETS: EUROPEAN THREAT STATUS LR 74 : LISTE ROUGE DES OISEAUX NICHEURS DE HAUTE-SAVOIE LR FRANCE : LISTE ROUGE DES OISEAUX NICHEURS DE FRANCE OGM : OBSERVATOIRE DES GALLIFORMES DE MONTAGNES ONG : ORGANISATION NON GOUVERNEMENTALE ONF : OFFICE NATIONALE DES FORETS PC 74 : PRIORITE DE CONSERVATION EN HAUTE-SAVOIE LPO : LIGUE DE PROTECTION DES OISEAUX LPO 74 : LIGUE DE PROTECTION DES OISEAUX DELEGATION HAUTE-SAVOIE MNHN : MUSEUM NATIONALE D HISTOIRE NATURELLE SMA3 : SYNDICAT MIXTE POUR L AMENAGEMENT DE L ARVE ET DE SES ABORDS SPEC: SPECIES OF EUROPEAN CONSERVATION CONCERN UNICEM : UNION NATIONALE DES INDUSTRIES DE CARRIERES ET MATERIAUX DE CONSTRUCTION UICN : UNION INTERNATIONALE DE CONSERVATION DE LA NATURE 5

6 INDEX DES TABLEAUX TABLEAU 1 : NIVEAU DE VULNERABILITE DES ESPECES NICHEUSES EN EUROPE 12 TABLEAU 2 : DEFINITION DES CATEGORIES SPEC 13 TABLEAU 3 : NIVEAU DE VULNERABILITE DES ESPECES NICHEUSES EN FRANCE 13 TABLEAU 4 : DEFINITION DES CATEGORIES CMAP 14 TABLEAU 5 : LES CATEGORIES DE LA LISTE ROUGE AVIFAUNE HAUTE-SAVOIE 16 TABLEAU 6 : ORIGINE DES OISEAUX NICHEURS DE HAUTE-SAVOIE SELON LES CATEGORIES DE LA CAF 18 TABLEAU 7 : DEFINITION DES CODES DE FIABILITE 19 TABLEAU 8 : LES CATEGORIES D EVALUATION DES CONNAISSANCES 20 TABLEAU 9 : EVALUATION DU NIVEAU DE CONNAISSANCES 20 TABLEAU 10 : STRUCTURE ET CORRESPONDANCE DES 4 NIVEAUX DE L AXE X 23 TABLEAU 11 : STRUCTURE ET CORRESPONDANCE DES 4 NIVEAUX DE L AXE Y 23 TABLEAU 12 : STRUCTURE ET CORRESPONDANCE DES 4 NIVEAUX DE L AXE Z 24 TABLEAU 13 : SYNTHESE DE L ORGANISATION DES AXES DU CUBE 24 TABLEAU 14 : REPARTITION SCORES-PC74 26 TABLEAU 15: LES PRIORITES DE CONSERVATION 29 TABLEAU 16 : LES PRIORITES D ETUDES POUR LES ESPECES NICHEUSES EN HAUTE-SAVOIE 38 TABLEAU 17 : LES PRIORITES DE SUIVIS QUANTITATIFS 41 TABLEAU 18 : LES PRIORITES DE SUIVIS PAR PRESENCE/ABSENCE 41 TABLEAU 19 : RECAPITULATIF DES PRIORITES DE CONSERVATION, D ETUDES ET DE SUIVIS 43 TABLEAU 20 : HIERARCHISATION DES ESPECES DES PC 4 ET5 108 INDEX DES FIGURES FIGURE 1 : ORGANISATION DE TRAVAIL DU DOP FIGURE 2 : DETERMINATION DES CATEGORIES CMAP 15 FIGURE 3 : STRUCTURE DES CATEGORIES DE L UICN AU NIVEAU REGIONAL 16 FIGURE 4 : CUBE DE DETERMINATION DES PRIORITES DE CONSERVATION EN HAUTE-SAVOIE 25 FIGURE 5 : HIERARCHISATION DES CATEGORIES PC74 26 INDEX DES GRAPHIQUES GRAPHIQUE 1 : REPARTITION DE L AVIFAUNE NICHEUSE DE HAUTE-SAVOIE PAR CATEGORIES PC74 29 GRAPHIQUE 2 : NOMBRE D ESPECES PC74 PAR GRANDS TYPES DE MILIEUX 33 GRAPHIQUE 3 : REPARTITION SIMPLIFIEE (CATEGORIES 1+2, 2+3, 5) DES ESPECES PC74 PAR TYPE DE MILIEUX 34 6

7 INTRODUCTION Le document présent vise à définir les objectifs et les priorités de conservation, d étude et de suivi de l avifaune en. Ce travail s inscrit dans un canevas défini par l UICN et contribue au processus de structuration des actions de la LPO 74. Les objectifs du DOP74 peuvent être déclinés selon 4 objectifs spécifiques qui sont les suivants : - identifier les responsabilités locales pour la conservation des espèces en intégrant des échelles de perception plus larges (France, Europe, Monde) - mettre en évidence les lacunes des connaissances et proposer les actions nécessaires pour les combler - faire ressortir les besoins en terme de suivis pour prévenir les risques de disparition d espèces - proposer des éléments de réflexion pour la mise en œuvre de programmes de conservation en. Le travail réalisé à travers le DOP 74 comporte 3 étapes. La première a permis de faire un état du niveau de connaissances de chaque espèce. Force est de constater que si la composition et la distribution des espèces sont bien connues sur le département il n en est pas de même pour les tendances d évolution. Cette première phase avait aussi pour objectif de s intéresser aux outils d évaluation biologique. Deux types d outils basés sur le statut biologique des espèces ont été répertoriés. Il s agit des Listes Rouges puis des priorités de conservation. La seconde étape a visé à définir des méthodologies inspirées des démarches existantes pour identifier les priorités de conservation, d études et de suivis à l échelle locale tout en intégrant une dimension plus globale au regard des statuts nationaux et européens des espèces. Soixante six taxons sur 147 espèces nicheuses en ont été identifiés comme prioritaires en terme de conservation. Les zones humides, les milieux agricoles et les milieux forestiers sont apparus comme les biotopes en hébergeant le plus et donc comme ceux sur lesquels la LPO 74 doit porter toute sa vigilance. Par la suite, ces résultats ont été combinés à l évaluation des connaissances pour identifier les espèces devant prioritairement faire l objet d études, cela a permis de faire ressortir 47 espèces. Toujours en intégrant ces trois éléments, il a été recherché à définir les espèces devant faire l objet de suivis, 20 espèces ont été retenues. Enfin, la dernière étape de ce travail s est concentrée à rassembler, par milieux puis par sites, les espèces les plus prioritaires et à décrire sous forme de fiches synthétiques l ensemble des informations servant de base nécessaire à l élaboration de programmes de conservation spécifiques. 7

8 PREMIERE PARTIE Contexte et objectifs généraux 8

9 1. Les enjeux Au regard de la perte avérée de biodiversité et de la disparition des milieux, nul ne conteste aujourd hui la nécessité d agir pour le maintien des espaces et des espèces, au risque de les voir progressivement disparaître et compromettre les équilibres biologiques. La régression de la biodiversité, la disparition d espèces et de milieux sont des phénomènes aujourd hui largement reconnus. La préoccupation vis-à-vis de ceux-ci augmente d autant plus que les données s accumulent, données qui avec le recul nécessaire démontrent dans de nombreux cas l urgence d intervenir si l on souhaite maintenir un environnement riche et diversifié. La situation est suffisamment préoccupante pour un certain nombre d espèces pour que l on en soit à envisager leur marginalisation, voire leur disparition de secteurs géographiques à l échelle des pays. Derrière ces espèces se profile également l érosion généralisée des populations d espèces liées à certains milieux. Même si celles-ci sont encore relativement abondantes, la régression dont elles sont l objet nous invite à nous préoccuper dès à présent de leur statut, avant qu elles ne rejoignent la liste des espèces menacées de disparition à court terme. Différentes instances s occupent de quantifier l évolution de notre faune et d établir des listes d alerte ou des mesures réglementaires. Ce sont autant d outils d évaluation du statut et de la vulnérabilité des espèces. Ces différents outils ne sont pas toujours compatibles et se suivent tout au long d une échelle géographique, qui va du département français à la planète entière. En effet, ils ne couvrent pas toujours la même problématique (protection, rareté, évolution des populations ) mais sont souvent complémentaires. Face à cette relative profusion d informations, souvent disparates, se trouve une relative pénurie de moyens. La rationalisation des informations devient alors un moyen de gérer cet état de fait. Difficile de faire tout et partout en même temps. De plus, l organisation politique de nos sociétés conditionne les possibilités d interventions : chaque département, région ou pays dispose de ses propres moyens d intervention. Des efforts de coordination sont faits au niveau européen à travers la mise en place de directives, pas toujours bien comprises par le public car trop souvent mal expliqué et diffusé. Pendant ce temps, certaines espèces continuent de voir leurs effectifs diminuer. Une question globale émerge alors : quelles priorités à quel niveau géographique? Définit plus précisément pour la : quelles priorités au niveau du département en tenant compte des différents niveaux de priorités à des échelles géographiques supérieures? La réflexion qui s en suit doit tenir compte de chaque élément géographique afin de replacer notre département dans un contexte bio géographiquement cohérent. Une espèce rare en n est pas forcément perçue de la même façon au niveau français ou européen, et inversement! Dans ce dernier cas, la responsabilité locale sur une part significative des populations d une espèce est engagée. 9

10 C est ce travail de réflexion qui est mené dans ce document et qui vise à asseoir des priorités d actions sur le département de la en fonction du statut des espèces aux différents niveaux de perception de leur rareté. Ce travail doit également permettre de resituer notre responsabilité vis-à-vis du maintien de certaines espèces face aux politiques nationales et internationales. 2. Les objectifs Le DOP 74 consiste à définir les priorités de conservation, d études et de suivis de l avifaune haut-savoyarde. Cette étape est indispensable pour l élaboration future de programmes de conservation visant une application concrète sur le terrain. On peut ainsi décliner les objectifs généraux du DOP74 selon 4 objectifs spécifiques qui sont les suivants : 1 Identifier les responsabilités locales pour la conservation des espèces en intégrant des échelles de perception plus larges (France, Europe, Monde). 2 Mettre en évidence les lacunes des connaissances et proposer les actions nécessaires pour les combler. 3 Faire ressortir les besoins en terme de suivis pour prévenir les risques de disparition d espèces à notre échelle départementale. 4 Proposer des éléments de réflexions pour la mise en œuvre de programmes de conservation des espèces en. DEROULEMENT DU TRAVAIL Le travail du DOP 74 s organise autour de trois étapes successives. Il débute par une synthèse et une évaluation des connaissances disponibles puis des outils d évaluation biologiques existants. Dans un deuxième temps, cela doit permettre de définir les priorités de conservation, d étude et de suivi. Enfin, la dernière étape consiste à fournir des éléments de réflexion servant à la réalisation de programmes de conservation pour les espèces identifiées comme prioritaires. 10

11 DOP 74 ETAPE 1 SYNTHESE ET EVALUATION DES DONNEES + SYNTHESE DES OUTILS D EVALUATION DEFINITION DES PRIORITES DE CONSERVATION AVIFAUNISTIQUE DEFINITION DES PRIORITES D ETUDE AVIFAUNISTIQUE ETAPE 2 DEFINITION DES PRIORITES DE SUIVI AVIFAUNISTIQUE ETAPE 3 ELEMENTS POUR L ELABORATION DE PROGRAMMES DE CONSERVATION PROGRAMMES DE CONSERVATION FIGURE 1 : ORGANISATION DE TRAVAIL DU DOP Les outils d évaluation biologique Les connaissances sont une base essentielle à la réalisation de ce travail. Cependant, la nécessité de disposer d outils d évaluation biologique établis et cohérents est une condition sine qua non. Ils permettent d aborder une réflexion constructive offrant qui plus est des possibilités de comparaison avec l existant. Il existe un nombre croissant de listes ayant pour objectif de classer les espèces selon leur niveau de vulnérabilité ou de protection réglementaire. LOOSE et DELIRY (1999) estiment que les démarches réglementaires, bien que parfois basées sur le statut des espèces, ne sont pas forcément pertinentes pour établir une hiérarchisation des informations (Loi de protection de la nature de 1976, Directive 11

12 79/409/CEE, Directive 92/43/CEE). Cela est en effet valable dans l objectif de l identification des priorités d attention et de vigilance déterminées par le statut biologique des espèces (effectifs et tendances) (ROCAMORA et YEATMAN-BERTHELOT, 1999). Il est nécessaire de faire une distinction entre «Liste rouge» et «priorité de conservation». Les «Listes rouges» : Sont déclinées en fonction de la vulnérabilité des espèces à une échelle géographique donnée (monde, continent, pays, régions) et classifiées selon des critères déterminés par l UICN. D après KNEE (2001), les Listes rouges cherchent à réduire les extinctions d espèces en sensibilisant le public et les décideurs au caractère urgent et à l échelle des problèmes de conservation, ainsi qu en motivant la communauté mondiale. Les «priorités de conservation» : Correspondent à des listes issues de la mise en perspective des Listes Rouges et des statuts des espèces des différents secteurs géographiques. La finalité de la démarche permet d obtenir une vision géographiquement intégrée des différents niveaux de menaces. (LOOSE et DELIRY, 1999) L'échelle internationale Deux démarches complémentaires sont disponibles à l échelle européenne : les statuts de menaces (ETS, European threat status) et les priorités de conservation (SPEC, Species of European Conservation Concern). Elles résultent d un travail d enquête concernant l ensemble des pays d Europe qui a été mené par BirdLife et qui aboutit à la publication de l ouvrage «Birds in Europe : their conservation status» (TUCKER et HEATH, 1994) revu et actualisé en 2004 (BIRDLIFE, 2004). Les ETS correspondent à une Liste Rouge européenne établie selon les critères de l UICN. Six niveaux de vulnérabilité ont été utilisés (TABLEAU 5). CATEGORIES E V R D L I DEFINITIONS DES CATEGORIES Endangered species Vulnerable species Rare species Declining species Localized species Insufficiently known species TABLEAU 1 : NIVEAU DE VULNERABILITE DES ESPECES NICHEUSES EN EUROPE (selon TUCKER et HEATH (1994)) Les SPEC quant à eux regroupent les espèces qui nécessitent une attention particulière en terme de conservation en Europe (LOOSE et DELIRY, 1999). Il a été défini 5 catégories de SPEC (TABLEAU 6), qui sont attribuées pour chaque espèce en fonction de la proportion de l effectif mondial présent en Europe et du caractère défavorable ou non du statut européen et mondial (TUCKER et HEATH, 1994). 12

13 CATEGORIES SPEC 1 DEFINITIONS DES CATEGORIES Espèce menacée a l échelle planétaire SPEC 2 Espèce à statut européen défavorable dont la majorité de la population mondiale se trouve en Europe SPEC 3 Espèce à statut européen défavorable dont la majorité de la population mondiale se trouve hors Europe SPEC 4 Espèce à statut européen non défavorable dont la majorité de la population mondiale se trouve en Europe Non SPEC Espèce à statut européen non défavorable dont la majorité de la population mondiale se trouve hors Europe TABLEAU 2 : DEFINITION DES CATEGORIES SPEC (selon TUCKER et HEATH (1994)) 3.2. L'échelle nationale En France, le premier «Livre rouge des espèces menacées en France» est réalisé par BEAUFORT (1983). Ce travail est révisé, étayé et nettement enrichi par MAURIN (1994) qui s appuie sur la version des critères et catégories définis par l UICN en 1994 (MACE, 1994). Cinq années plus tard, une révision spécifique à l avifaune est engagée par ROCAMORA et YEATMAN-BERTHELOT (1999). La réflexion se base sur les démarches effectuées à l échelle européenne (TUCKER et HEATH, 1994) et anglaise lors de la mise a jour de la Liste Rouge des oiseaux nicheurs du Royaume-Uni (BATTEN & al., 1990) par AVERY & AL. (1995). Il en résulte la parution du livre «Oiseaux menacés et à surveiller en France» (ROCAMORA et YEATMAN-BERTHELOT, 1999). Cet ouvrage redéfinit la Liste Rouge des oiseaux menacés de France en tenant compte des dernières recommandations de l UICN (1994). Les catégories de vulnérabilités retenues à l échelle française sont définies dans le TABLEAU 7. CATEGORIES E V R D L AP S DEFINITIONS DES CATEGORIES Espèce en danger Espèce vulnérable Espèce rare Espèce en déclin Espèce localisée Espèce à préciser Espèce dont le statut est jugé non défavorable TABLEAU 3 : NIVEAU DE VULNERABILITE DES ESPECES NICHEUSES EN FRANCE 13

14 A partir de cette liste sont définies des priorités de conservation qui intègrent les résultats des SPEC (TUCKER et HEATH, 1994), les niveaux de vulnérabilité des espèces en France et la proportion de l effectif européen se trouvant en France. La modélisation selon la méthode des cubes (AVERY et al, 1995) est reprise et adaptée au contexte français. La même année, suite à un étroit travail de collaboration, cette méthodologie de définition de priorité de conservation fut développée et adaptée à l échelle du département de l Isère (LOOSE & DELIRY, 1999). Par analogie au SPEC, ROCAMORA et YEATMAN- BERTHELOT (1999) définissent 6 niveaux de CMAP (espèces dont la Conservation Mérite une Attention Particulière) (TABLEAU 8). La détermination de la catégorie d appartenance d une espèce se faisant par lecture des coordonnées correspondantes (E, F et I) (FIGURE 1). CATEGORIES CMAP 1 Espèce menacée a l échelon mondial DEFINITIONS DES CATEGORIES CMAP 2 Espèce très menacée (E, V) à la fois en France et en Europe CMAP 3 Espèce dont le niveau de vulnérabilité est moyen en France comme en Europe (R) CMAP 4 Espèce très abondante mais en déclin aussi bien en France qu en Europe CMAP 5 Espèce dont le statut français n est ni défavorable ni fragile contrairement au statut européen NON CMAP Regroupe toutes les espèces dont le statut n est jugé défavorable ou fragile ni en France ni en Europe et dont la proportion de l effectif européen en France est inférieure à 25% TABLEAU 4 : DEFINITION DES CATEGORIES CMAP (selon ROCAMORA et YEATMAN- BERTHELOT (1999)) 14

15 DOP 74 Source : ROCAMORA et YEATMAN-BERTHELOT, 1999 FIGURE 2 : DETERMINATION DES CATEGORIES CMAP 3.3. L'échelle départementale En, les années 90 ont connu l avortement précoce de l élaboration d une Liste Rouge des oiseaux de (JORDAN communication personnelle, 2007). C est entre 2005 et 2006 que ce projet d envergure s est concrétisé par un travail d ampleur de la commission conservation (LPO 74) (Annexe 5a). La démarche appliquée pour la réalisation de la Liste Rouge départementale s inspire du canevas proposé par l UICN (UICN, 2001). Cependant, des adaptations spécifiques au contexte local ont été réalisées selon le document UICN de 2003 préconisant les «Lignes directrices pour l Application, au Niveau Régional, des Critères pour la Liste rouge» (UICN, 2003) (Figure 4). Des adaptations supplémentaires liées au contexte départemental ont été effectuées (LPO 74) conformément au travail réalisé en Isère par LOOSE et DELIRY (1996). Les adaptions locales sont : La division des seuils «population - surface» par un facteur de 10 Le remplacement du terme éteint au niveau régional par celui de disparition pour éviter les confusions d échelle (département - région) 15

16 Source : UICN, 2003 FIGURE 3 : STRUCTURE DES CATEGORIES DE L UICN AU NIVEAU REGIONAL La LPO74 a distingué 6 niveaux de vulnérabilité, ainsi chaque espèce nicheuse peut se voir attribuer une de ces catégories (Tableau 9), selon des critères de distribution, d occurrence et d effectifs définis au préalable (Annexe 5B). CATEGORIES D CR EN VU NT LC DEFINITIONS DES CATEGORIES Espèce disparue Espèce en danger critique Espèce en danger Espèce vulnérable Espèce quasi menacée Espèce présentant une préoccupation mineure TABLEAU 5 : LES CATEGORIES DE LA LISTE ROUGE AVIFAUNE HAUTE-SAVOIE 16

17 DEUXIEME PARTIE Synthèse et évaluation des connaissances disponibles 17

18 1. Recensement et synthèse des connaissances disponibles Avant d entamer toute démarche de définition des priorités de conservation, d études et de suivis, il est essentiel de faire le point sur les connaissances disponibles. L objectif de la synthèse est double ; premièrement, elle vise à dresser une liste exhaustive des oiseaux nicheurs du département, puis dans un second temps, à rassembler l ensemble des publications relatives à l avifaune de de sorte à les intégrer dans l évaluation des connaissances Les oiseaux nicheurs de La base de données de la LPO 74 dispose de plus de données ornithologiques et permet facilement l extraction d une liste de l avifaune nicheuse. La taxonomie retenue est celle recommandée par la Commission de l Avifaune Française (CAF, 2007). A chaque espèce est affectée une des trois catégories : sauvage (A), disparue depuis 1950 (B), introduite ou échappée de captivité (C) (Annexe 1), traduisant ainsi son origine de provenance. Le département de la abrite donc 166 espèces nicheuses ou qui ont niché répartie en 43 familles (Annexe 2). La répartition par catégories est présentée dans le Tableau 1. CATEGORIES A B C NOMBRE D'ESPECES TABLEAU 6 : ORIGINE DES OISEAUX NICHEURS DE HAUTE-SAVOIE SELON LES CATEGORIES DE LA CAF Pour le présent travail portant sur l avifaune nicheuse de, il a été décidé de conserver seulement les espèces dont l origine sauvage est avérée (catégorie A). Ainsi, le Cygne tuberculé Cygnus olor, le Tadorne casarca Tadorna ferruginea et le Faisan de Colchide Phasianus colchicus sont bien référencés comme nicheurs du département mais en catégorie «C». De ce fait, ils ne seront pas pris en compte pour l évaluation des connaissances et la définition des priorités de conservation, d études et de suivis. Le Fuligule milouin Aythya ferina, bien qu appartenant à la catégorie «A», ne sera pas non plus évalué car sa nidification reste exceptionnelle. Cette espèce fut déjà écartée lors de l élaboration de la liste rouge départementale à cause de ce statut particulier de nicheur occasionnel. Le nombre d espèces nicheuses considérées pour l étude est donc réduit à

19 1.2. Articles et publications spécifiques relatifs à l avifaune de Les 30 années de travail de terrain accomplies par les bénévoles de la LPO 74 (suivis, inventaires, ) et les études réalisées par les salariés et stagiaires ont permis d acquérir une bonne connaissance de l avifaune locale. Une synthèse des publications disponibles résultant de ces activités (et de celle de la région genevoise) est proposée sous la forme d une liste de références dans l Annexe 3. Ces données sont indispensables pour effectuer une évaluation objective des connaissances. 2. Evaluation des connaissances 2.1. Méthode Selon LOOSE & DELIRY (1999), l évaluation des connaissances est indispensable, elle permet : De relativiser les statuts de certaines espèces pour lesquelles les connaissances sont faibles De définir les espèces pour lesquelles le niveau de connaissances doit être développé. Au niveau international, il existe des codes de fiabilité qui ont été utilisé pour l évaluation des connaissances ornithologiques européennes (TUCKER & HEATH, 1994). Par la suite cette codification fût appliquée au niveau national (ROCAMORA & YEATMAN-BERTHELOT, 1999), puis départemental (LOOSE & DELIRY, 1999). Elle sera reprise à l identique et adaptée à l échelle géographique de la (Tableau 2). CODE DE FIABILITE DEFINITIONS 1 Espèce mal connue, pas de données quantitatives disponibles, faible fiabilité 2 Espèce bien connue, mais données quantitatives rares ou incomplètes à l échelle du département ou de la période considérée 3 Données quantitatives fiables pour tout le département et la période considérée TABLEAU 7 : DEFINITION DES CODES DE FIABILITE (adaptés d après TUCKER & al., (1994)) 19

20 CATEGORIES SOUS CATEGORIES ABREVIATION distribution des nicheurs Connaissance actuelle effectifs nicheurs distribution des nicheurs Tendance d'évolution effectifs nicheurs CADN CAEN TEDN TEEN TABLEAU 8 : LES CATEGORIES D EVALUATION DES CONNAISSANCES (d aprés BirdLife (2004)) Chaque espèce se voit attribuer un code de fiabilité pour chaque sous catégorie. Cette évaluation indispensable sera reprise et intégrée dans la détermination des priorités d études et de suivis Résultats commentés Les résultats de l évaluation des connaissances sont synthétisés dans le TABLEAU 4. Pour le détail de l évaluation espèce par espèce il faut se reporter à l Annexe 4. FIABILITE TENDANCE D'EVOLUTION CONNAISSANCE ACTUELLE TEDN TEEN CADN CAEN TABLEAU 9 : EVALUATION DU NIVEAU DE CONNAISSANCES Lors de l élaboration de la Liste Rouge, les connaissances avaient déjà été appréciées mais pas chiffrées selon ce système défini de codification. Il semblait donc nécessaire de mener cette démarche de sorte à disposer d un point initial de connaissances quantifié. Cela doit permettre par la suite d engager des révisions au fur et à mesure de l accroissement des connaissances. Si la composition spécifique de l avifaune nicheuse du département est bien connue, il n en est pas de même concernant les tendances d évolution. Actuellement, pour 70% de l avifaune nicheuse les tendances d évolution de la distribution sont considérées comme lacunaires et peu fiables, ce chiffre atteint 85% pour les tendances d évolution des effectifs nicheurs. En ce qui concerne les connaissances actuelles, on estime que pour 54% des espèces la distribution est globalement bien connue. Cependant, pour ce qui est des effectifs nicheurs, plus de 70% des espèces sont mal connues et ne disposent pas de données quantifiées autres que des extrapolations basées sur les disponibilités en milieux favorables et des densités références de populations. 20

21 TROISIEME PARTIE Définition des priorités 21

22 1. Priorités de conservation 1.1. Objectifs L objectif des priorités de conservation est d intégrer les différentes échelles de perception auxquelles les listes rouges font références (mondiale, européenne, nationale et départementale). Cette mise en perspective des niveaux de vulnérabilité permet alors de mettre en avant la responsabilité locale de conservation de certaines espèces. En effet, un bon état de conservation départemental ou régional n engendre pas systématiquement un bon état de conservation à une échelle géographique plus large. Dès lors, la responsabilité et la nécessité d attention particulière à une échelle restreinte deviennent encore plus importantes. Il est indispensable de souligner que les priorités de conservation ne correspondent pas à des priorités d action, mais davantage à des priorités d attention et de vigilance déterminées par le statut biologique des espèces. Comme le souligne AVERY & al. (1995), il s agit de l étape préalable nécessaire au processus de recherche de priorités d action. Processus qui doit par la suite intégrer d autres éléments tels que le niveau de menaces et de dégradation des habitats, les coûts des actions envisagées ainsi que leur faisabilité Méthodologie «le Cube» Dans un souci de continuité logique, le choix a été retenu de suivre la démarche iséroise, cependant plusieurs adaptations liées au contexte méthodologique de l élaboration des Listes Rouges ont été effectuées. En effet, l Isère avait en partie appuyé son travail sur une liste rouge départementale (Axe Z) élaborée selon les recommandations de l UICN datant de 1994 (UICN, 1994). La quant à elle s est largement inspirée des modifications datant de 2001 (UICN, 2001) ainsi que des adaptations régionales édictées par l UICN (UICN, 2003). Les transpositions des niveaux de vulnérabilité entre les deux départements étant délicates, la méthodologie de recherche de priorités fut légèrement adaptée, notamment sur l Axe Z du cube avec une redistribution des niveaux de vulnérabilité Mise en perspective des échelles de perception Comme il en est fait référence au paragraphe précédent, le principe méthodologique de définition des priorités de conservation repose sur la mise en perspective des différents niveaux de vulnérabilité des espèces selon leur échelle de perception. Le principe suivi pour ce travail qui inspira auparavant l Isère (PC38) et la France (CMAP) est celui proposé pour la révision du «Livre rouge des oiseaux menacés en Grande Bretagne» (AVERY & al., 1995). L adaptation au contexte local implique le principe directeur suivant : La conservation d une espèce en mérite d autant plus d attention que Le niveau de vulnérabilité de l espèce à l échelle française/ européenne est élevé Le niveau de vulnérabilité de l espèce à l échelle européenne/mondiale est élevé Le niveau de vulnérabilité de l espèce à l échelle de la est élevé 22

23 Ce principe peut être modélisé par les 3 axes d un cube représentant les trois composantes biologiques du statut de conservation des espèces : Statut en (LR74) Statut européen (SPEC, ETS) Statut français (LR France, CMAP) Pour le cas du département de la les 3 axes du cube seront les suivants : Axe X, le niveau français : il s agit du niveau de vulnérabilité en France et en Europe. L axe X est composé de 4 niveaux qui sont établis en fonction de l état de vulnérabilité en France et des catégories CMAP (espèce dont la Conservation Mérite une Attention Particulière). Les CMAP dépendant en partie de la proportion de l effectif européen présent en France permettent d intégrer sur un seul et même axe l échelon français et européen. Le Tableau 10 ci-dessous traduit la structure de l axe en 4 niveaux. NIVEAUX CMAP LR FRANCE à 5 E, V 2 2 à 5 R, D, L, AP(hors 5), S (hors 5) 1 5/non CMAP AP,S TABLEAU 10 : STRUCTURE ET CORRESPONDANCE DES 4 NIVEAUX DE L AXE X Axe Y, le niveau européen : il s agit du niveau de vulnérabilité en Europe et dans le Monde. L axe Y est composé de 4 niveaux qui sont établis en fonction de l état de vulnérabilité européen ETS (European threat status) et des catégories SPEC (Species of European Conservation Concern). Ces dernières intégrant la proportion de l effectif mondial présente en Europe permettent de faire figurer sur un seul et même axe l échelon mondial et européen. Le Tableau 11 ci-dessous traduit la structure de l axe en 4 niveaux. NIVEAUX SPEC ETS /3 E, V 2 2/3 R, D, L, I 1 4/non SPEC TABLEAU 11 : STRUCTURE ET CORRESPONDANCE DES 4 NIVEAUX DE L AXE Y 23

24 Axe Z, le niveau départemental : il s agit du niveau de vulnérabilité des espèces en LR 74 qui évalue les statuts des espèces sur une étendue géographique donnée, en l occurrence le département. Le Tableau 12 ci-dessous traduit la structure de l axe en 4 niveaux. NIVEAUX LR 74 4 CR 3 EN 2 VU 1 NT, LC TABLEAU 12 : STRUCTURE ET CORRESPONDANCE DES 4 NIVEAUX DE L AXE Z Une vision plus synthétique de l organisation des axes du cube est donnée par le tableau 13. NIVEAUX X=FRANCE Y=EUROPEEN Z=HAUTE-SAVOIE CMAP LR France SPEC ETS LR CR 3 2 à 5 E, V 2/3 E, V EN 2 2 à 5 R, D, L, AP(hors 5), S (hors 5) 2/3 R, D, L, I VU 1 5/non CMAP AP, S 4/non SPEC S NT, LC TABLEAU 13 : SYNTHESE DE L ORGANISATION DES AXES DU CUBE La figure 5 quant à elle représente le cube de détermination des PC74 construit selon les principes édictés ci-dessus. 24

25 FIGURE 4 : CUBE DE DETERMINATION DES PRIORITES DE CONSERVATION EN HAUTE-SAVOIE La détermination de la catégorie d appartenance de priorité de conservation d une espèce se fait par lecture des coordonnées correspondantes sur le cube (X, Y et Z). Ainsi chaque espèce peut appartenir à une des 64 cases du cube. Exemple concret de la Locustelle luscinioïde : Coordonnées X: CMAP 5, LR France S donc X=1 Coordonnées Y : SPEC 4, ETS S donc Y=1 Coordonnées Z : LR74 CR donc Z=4 Par lecture graphique la Locustelle luscinioïde appartient à la catégorie PC74 (4) 25

26 Définition et calcul des catégories de priorité de conservation Six catégories de priorité de conservation ont été déterminées, elles sont notées «PC74» (pour priorité de conservation en ) puis sont suivies d un chiffre entre 1 et 5 traduisant le niveau d importance de l espèce, la sixième catégorie concerne les espèces jugées non prioritaires et sera notée «Non PC74». La hiérarchisation des six catégories est présentée par la Figure 6. + PRIORITAIRE - PRIORITAIRE PC74 (1) PC74 (2) PC74 (3) PC74 (4) PC74 (5) NON PC74 FIGURE 5 : HIERARCHISATION DES CATEGORIES PC74 Pour chaque espèce, le cumul des valeurs des coordonnées X, Y et Z permet d obtenir un score qui est rattaché à une catégorie de priorité de conservation. Le Tableau 14 permet de visualiser cette répartition. SCORES PC TABLEAU 14 : REPARTITION SCORES-PC74 26

27 Exemple concret : le cas d une espèce ayant pour coordonnées X=1, Y=3, Z=3 aura pour score 1+3+3=7. Ainsi par lecture du Tableau 14 le niveau de priorité de conservation correspondant est PC74 (3). L ensemble du processus de calcul et de détermination des catégories d appartenance a été informatisé dans Excel grâce à l utilisation des «formules conditionnelles». Les coordonnées et donc la position d une espèce sur les cubes et le score en résultant sont calculées automatiquement. En plus d un gain de temps évident et d une facilité d exploitation des données, l informatisation de la démarche permet avant tout la réactualisation continuelle des priorités de conservation des espèces nicheuses en fonction de l évolution de leur niveau de vulnérabilité Limites de la méthode Comme toute démarche visant à simplifier un problème, la méthodologie de définition des priorités de conservation de l avifaune haut-savoyarde présente des limites. Le simple fait de vouloir faire rentrer 147 espèces toutes différentes sur le point de l écologie dans 6 catégories est inévitablement réducteur. De plus, la démarche est basée sur des éléments eux-mêmes issus d une série de simplification (CMAP, SPEC) et d estimations extrapolées plus ou moins subjectives (LR France, ETS). Il semble important d indiquer que plusieurs facteurs correctifs liés aux données biologiques propres à chaque espèce avaient été intégrés en amont lors de la définition des CMAP. Il s agissait notamment d éléments tels que la fécondité et la dynamique des populations. Il n a donc pas semblé opportun d intégrer à nouveau ces paramètres pour la recherche de priorités locales de conservation pour éviter d obtenir des résultats surestimés. La démarche effectuée au niveau français et européen intégrait également la proportion des effectifs présents en regard du niveau géographique supérieur. Cet élément n a pas été repris, car il semble peu perspicace face à la forte distorsion géographique entre les populations nicheuses d un département et d un pays. De plus, la représentativité des habitats selon l échelle de perception semblait disproportionnée. En remplacement de ce paramètre nous avons introduit à la réflexion les statuts locaux de vulnérabilité (LR74) qui présentent l avantage d intégrer des éléments de fragmentation, de taille et d occurrence des populations. La structure du cube de définition des PC74, même si elle paraît cohérente, peut être discutée. La distribution des statuts de vulnérabilité selon les quatre niveaux de chacun des trois axes pourrait ainsi être sensiblement différente. Les données utilisées participent également aux critiques possibles d une telle méthodologie, la LR74 étant le seul élément réellement récent des différentes listes utilisées. Les CMAP ont été définies en 1999 et s appuient en partie sur les SPEC établies en 1994, soit un pas de temps respectif de 8 et 13 ans par rapport au présent travail. Il en est de même pour les Listes Rouges françaises et européenne (ETS). De plus, une révision des SPEC établie en 2004 n a pu être intégrée au travail étant donné que la définition des CMAP est étroitement liée aux catégories SPEC de Toutefois, la différence entre les SPEC de 1994 et de 2004 ne présente aucune évolution majeure pour les espèces nicheuses de, il n y aurait donc aucun impact numérique direct. Cependant, les nouvelles estimations 27

28 d effectifs à l échelle européenne pourraient faire sensiblement évoluer les catégories d appartenance CMAP et se répercuter par la suite sur le calcul des PC74. Idéalement, il serait nécessaire de réévaluer les CMAP selon l actualisation des SPEC pour intégrer ces nouvelles données à la définition des PC74. Ainsi, dans l état actuel des choses, le seul élément pouvant être actualisé dans la recherche des priorités de conservation en est le niveau de vulnérabilité en LR74 car il est complètement indépendant des autres paramètres. Il paraît néanmoins utile de rappeler encore une fois que cette démarche constitue le fondement biologique du processus de recherche de priorités d action Résultats et analyse Soixante six espèces représentant des priorités de conservation pour la ont été mises en évidence par l application de la méthodologie présentée auparavant. Il s agit d espèces ayant un mauvais état de conservation en Europe, en France ou en et pour lesquelles une responsabilité locale de conservation a été identifiée. Après une présentation des résultats par catégorie PC74, on s intéressera plus particulièrement à une approche des PC74 par grands types de milieux Les catégories PC74 La répartition en pourcentages des espèces nicheuses selon les catégories de PC 74 figure sur le Graphique 1. Il est intéressant de noter que 44% de l avifaune qui se reproduit sur le département présente des enjeux majeurs de conservation. A titre de comparaison, on peut souligner qu à l échelle française 57% des espèces nicheuses sont inscrites en catégories CMAP (ROCAMORA et YEATMAN-BERTHELOT, 1999) et que ce chiffre tombe à 54% pour l échelle européenne avec les catégories SPEC (TUCKER et HEATH, 1994). Dans un niveau de référence plus cohérent par rapport à la superficie de travail, on peut citer l exemple de l Isère où 48% des espèces nicheuses présentent un intérêt majeur en terme de conservation (PC38). Si l on s intéresse à la répartition des espèces par catégorie PC74, il est utile de souligner que seule une partie marginale de l avifaune locale est inscrite à des niveaux élevés de PC74 (1 & 2). Toutefois, dès lors que l on considère les PC74 intermédiaires (3 & 4), une portion nettement plus significative s y retrouve avec 18% des oiseaux nicheurs du département. Enfin, la cinquième et dernière catégorie de PC74 renferme à elle seule 24% des espèces nicheuses de soit plus que les 4 premières catégories cumulées. L ensemble des résultats des PC 74 figure en Annexe 6. 28

29 1% PC 74 (1) 1% 10% 8% PC 74 (2) PC 74 (3) 56% 24% PC 74 (4) PC 74 (5) NON PC 74 GRAPHIQUE 1: REPARTITION DE L AVIFAUNE NICHEUSE DE HAUTE-SAVOIE PAR CATEGORIES PC74 Le Tableau 15 présente les résultats synthétisés découlant des calculs des PC74 pour l avifaune nicheuse de. Cette répartition selon les six classes a pour objectif de hiérarchiser les priorités de conservation. Par la suite, elles seront intégrées à la définition des priorités d étude et de suivi. La relative complexité des calculs des PC74 peut être retracée en partie par les éléments ci-dessous et par les éléments de l Annexe 7. PC74 1 PC74 2 PC74 3 PC74 4 PC espèces 2 espèces 14 espèces 12 espèces 36 espèces Blongios nain Goéland cendré Alouette lulu Aigle royal Bécasse des bois Goéland leucophée Pigeon colombin Gypaète barbu Pic tridactyle Bihoreau gris Alouette des champs Bruant des roseaux Guêpier d Europe Pipit farlouse Caille des blés Bruant fou Bruant zizi Harle bièvre Râle d eau Chevêche d Athéna Fuligule morillon Cassenoix moucheté Hirondelle de rivage Rousserolle effarvatte Circaète Blanc Jean-le- Gobemouche noir Chevalier guignette Hirondelle rustique Tarier des prés Crave à bec rouge Hypolaïs polyglotte Chevêchette d'europe Locustelle tachetée Tarier pâtre Engoulevent d Europe Locustelle luscinioïde Choucas des tours Martin-pêcheur d Europe Tichodrome échelette Grand Tétras Perdrix bartavelle Effraie des clochers Milan noir Traquet motteux Grand-duc d Europe Rougequeue à front blanc Faucon crécerelle Monticole de roche Huppe fasciée Tarin des aulnes Faucon pèlerin Mouette rieuse Nette rousse Tétras lyre Fauvette grisette Petit Gravelot Rousserolle turdoïde Tourterelle des bois Gallinule pouled eau Pic mar Torcol fourmilier Gélinotte des bois Pic vert Vanneau huppé Gobemouche gris Pie-grièche écorcheur TABLEAU 15: LES PRIORITES DE CONSERVATION 29

30 La catégorie PC74 (1) comporte 2 espèces pour lesquelles une attention majeure de conservation doit être portée au niveau départemental. Tout d abord, le Blongios nain Ixobrychus minutus, considéré «Vulnérable» au niveau européen et «En Danger» en France et en nécessite la plus grande attention. La diminution drastique et inquiétante de ces effectifs dans le paléarctique occidental avoisine les 70% en moins de trente années. Le Gypaète barbu Gypaetus barbatus considéré «En Danger» en France et en Europe et «En danger critique» en serait quant a lui plutôt dans une dynamique de population favorable. Toutefois, faisant l objet depuis les années 80 d un programme de réintroduction dans l Arc alpin, il est de ce fait étroitement lié aux différentes actions menées en sa faveur et nécessite une attention de chaque instant. La catégorie PC74 (2) contient 2 espèces qui requièrent une attention particulière de conservation. Le Goéland cendré Larus canus en «Danger critique de disparition» en. On ne compte actuellement plus que deux à trois couples sur les rives du Léman. Considéré «Vulnérable» à l échelle française et «En déclin» en Europe, ce laridé, dont l écologie et les causes de déclin sont peu connues, nécessite des mesures de conservation fortes sur le dernier bastion haut-savoyard du Delta de la Dranse. Le Pic tridactyle Picoides tridactylus est respectivement «En danger critique de disparition», «Vulnérable» et en «Déclin» en, France et Europe. Ce picidé extrêmement discret, fréquentant des sites alpins souvent difficilement accessibles, est de ce fait inévitablement sous-estimé quantitativement. Il est connu que sa présence est étroitement liée à la gestion forestière et c est donc là que résident les enjeux majeurs de conservation. La catégorie PC74 (3) fait ressortir 14 espèces sur lesquelles des enjeux importants de conservation existent. On y retrouve bon nombre d espèces inféodées aux milieux agricoles qui sont menacées à l échelle départementale, française et européenne : l Alouette lulu Lullula arborea, la Caille des blés Coturnix coturnix, la Chevêche d Athéna Athene noctua, l Engoulevent d Europe Caprimulgus europaeus, la Huppe fasciée Upupa epops, le Torcol fourmilier Jynx torquilla et le Vanneau huppé Vanellus vanellus. Victime des profondes modifications des pratiques culturales, ce cortège d espèces nécessite une réflexion forte en collaboration avec les partenaires agricoles pour essayer d endiguer un déclin bien amorcé et des disparitions annoncées. Deux grands rapaces ressortent également en PC74(3), il s agit du Circaète Jean-le-Blanc Circaetus gallicus considéré en «Danger» en et «Rare» en France et en Europe puis du Grand-duc d Europe Bubo bubo «Rare» en France et «Vulnérable» en Haute Savoie et en Europe. Trois espèces de milieu aquatique apparaissent également en PC74 (3) : il s agit de la Rousserolle turdoïde Acrocephalus arundinaceus, du Bihoreau gris Nycticorax nycticorax et de la Nette rousse Netta rufina, ces deux dernières présentant un déclin au niveau européen et un mauvais état de conservation départemental. Le statut de vulnérabilité en France du Bihoreau gris fait état d une préoccupation mineure (S), alors que la Nette rousse est une espèce considérée en «Danger». La Rousserolle turdoïde ne présente quant à elle 30

31 pas d enjeux réels aux niveaux européen et français, cependant sa présence en PC74 (3) s explique par son statut départemental «En danger critique de disparition». Enfin, citons la présence dans cette catégorie de deux espèces montagnardes : la première, étroitement liée au pâturage extensif est le Crave à bec rouge Pyrrhocorax pyrrhocorax estimé «En danger» en, son statut français ne fait pas état d enjeux majeurs en l inscrivant dans la catégorie des espèces «A surveiller» contrairement à l échelle européene où il est considéré comme «Vulnérable». La seconde espèce, issue des milieux forestiers d altitude est le Grand Tétras Tetrao urogallus, au bord de l extinction en Haute- Savoie et globalement mal en point en France et en Europe. Il s agit d une espèce vouée à disparaître prochainement de l avifaune locale, car sa population relictuelle (1 à 5 individus) ne présente plus aucune dynamique. La catégorie PC74 (4) comporte 12 espèces Plusieurs d entre elles bénéficient d un statut européen et français jugé non défavorable (S) mais d un niveau de vulnérabilité élevé à l échelle départementale (CR, EN) c est le cas pour : le Gobemouche noir Ficedula hypoleuca, l Hypolaïs polyglotte Hippolais polyglotta et la Locustelle luscinioïde Locustella luscinioides. D autres ont ce même statut non défavorable en Europe mais sont plus menacés au niveau francais (R) et haut-savoyard (EN) comme le Fuligule morillon Aythya fuligula et le Tarin des aulnes Carduelis spinus. Le Tétras Lyre Tetrao tetrix, la Perdrix bartavelle Alectoris graeca sont considérés «Vulnérable» en Europe, «En déclin» en France mais ne présentent pas de préoccupation particulière au niveau local (LC). Le Rougequeue à front blanc Phoenicurus phoenicurus de «Préoccupation mineure» et l Alouette des champs Alauda arvensis «Vulnérable» sur le département sont tous deux «Vulnérable» à l échelle européenne et restent des espèces dont le statut national est «À préciser». Enfin, le Bruant fou Emberiza cia comme la Tourterelle des bois Streptopelia turtur sont inscrits «Vulnérable» en LR74, cette dernière est en «Déclin» en France et en Europe alors que le Bruant est «Vulnérable» au niveau de la communauté mais ne présente pas de statut élevé de vulnérabilité au niveau national (S). Enfin, L aigle royal Aquila chrysaetos «Rare» en France et en Europe est noté «Vulnérable» en. La catégorie PC74 (5) est à la fois la plus hétérogène et celle qui renferme le plus d espèces avec 36 taxons inscrits. 12 présentent un statut européen et français ne faisant pas état de préoccupation (S) dont 8 sont inscrits comme «Vulnérable» dans la LR74 : le Bruant des roseaux Emberiza schoeniclus, le Bruant zizi Emberiza cirlus, la Gallinule poule-d eau Gallinula chloropus, le Goéland leucophée Larus michahellis, la Mouette rieuse Larus ridibundus, le Petit Gravelot Charadrius dubius, la Rousserolle effarvatte Acrocephalus scirpaceus et le Pic mar Dendrocopos medius, puis 4 sont considérées comme «En danger» sur le département : le Choucas des tours Corvus monedula, la Fauvette grisette Sylvia communis, la Locustelle tachetée Locustella naevia et le Pipit farlouse Anthus pratensis. 7 espèces dont le statut Français n est pas jugé défavorable (S) sont notées «En déclin» en Europe, 3 d entre elles sont «Vulnérable» à l échelle de la Haute Savoie : le Guêpier d Europe Merops apiaster, l Hirondelle de rivage Riparia riparia et le Martin-pêcheur d Europe Alcedo atthis et 4 ne présentent pas de préoccupation majeure (LC) : le Faucon 31

32 crécerelle Falco tinnunculus, le Pic vert Picus viridis, le Monticole de roche Monticola saxatilis et le Gobemouche gris Muscicapa striata. 10 espèces ont un statut européen jugé non défavorable (S), dont 3 sont notées en «Déclin» en France : le Cassenoix moucheté Nucifraga caryocatactes noté «LC» en puis le Tarier des prés Saxicola rubetra et la Gélinotte des bois Bonasa bonasia tous les deux considérés «Vulnérable» à l échelle locale. 3 autres sont «A préciser» en France, il s agit du : Traquet motteux Oenanthe oenanthe jugé non défavorable en LR74 puis du Pigeon colombin Columba oenas et du Râle d eau Rallus aquaticus aux statuts «Vulnérable» en. La Chevêchette d'europe Glaucidium passerinum, le Tichodrome échelette Tichodroma muraria et le Chevalier guignette Actitis hypoleucos sont tous les 3 «Rare» en France et respectivement jugé non défavorable (pour les 2 premiers) et «Vulnérable» au niveau du département. Enfin, le Harle bièvre Mergus merganser est considéré «Vulnérable» en France mais ne présente pas d enjeu majeur à l échelle de la (LC). 4 espèces sont jugées en «Déclin» en Europe, dont 3 on ce même statut en France : l Effraie des clochers Tyto alba notée «quasi menacée» en LR74 puis la Pie-grièche écorcheur Lanius collurio et l Hirondelle rustique Hirundo rustica au statut «Non défavorable» en. Puis une est considérée «A préciser» en France et inscrite en «LC» localement, il s agit du Tarier pâtre Saxicola torquatus. Sont également inscrites en PC 74 (5) le Milan noir Milvus migrans et la Bécasse des bois Scolopax rusticola tous les deux «Vulnérable» en Europe et au statut jugé non défavorable en France et en. Enfin, le Faucon pèlerin Falco peregrinus «Rare» en France et en Europe est inscrit dans la catégorie «Quasi menacé» à l échelle du département Analyse par milieux L analyse des résultats des priorités de conservation par grands types de milieux est nécessaire de façon à identifier les biotopes sur lesquels résident les enjeux les plus importants (Graphique 2). Le classement des espèces, selon les milieux, s appuie non seulement sur les milieux sollicités lors de la reproduction, mais aussi sur ceux fréquentés au cours du cycle de vie. Par exemple de belles falaises sont propices à la nidification du Gypaète barbu Gypaetus barbatus, toutefois sans des paysages ouverts de montagnes et les biotopes et biocénoses associés en complément, toute reproduction serait inenvisageable. Ainsi, le choix a été fait de volontairement mettre l accent sur la notion de mosaïque de milieux indispensables pour la conservation durable des espèces. Une espèce peut ainsi apparaître dans plusieurs types de milieux (Annexe 8A). La typologie d habitats retenue est celle proposée par ROCAMORA et YEATMAN-BERTHELOT (1999) pour la rédaction du «Livre rouge des espèces menacées en France». Seuls les milieux présents sur le département haut-savoyard ont été retenus. Il s agit des : Zones humides : hors vasières, lacs, étangs, fleuves Paysages agricoles : labours, prairies, cultures, vergers, vignes 32

Rapport d étude SMIRIL - VG 342 décembre 2010. SUIVI ORNITHOLOGIQUE de l Espace Nature des Iles et Lônes du Rhône 1985-2010

Rapport d étude SMIRIL - VG 342 décembre 2010. SUIVI ORNITHOLOGIQUE de l Espace Nature des Iles et Lônes du Rhône 1985-2010 Rapport d étude SIRIL - VG 342 décembre 2010 SUIVI ORNITHOLOGIQUE de l Espace Nature des Iles et Lônes du Rhône 1985-2010 SUIVI ORNITHOLOGIQUE de l Espace Nature des Iles et Lônes du Rhône 1985-2010 Etude

Plus en détail

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE Hervé LETHIER, EMC2I INTRODUCTION OBJECTIFS L INSTRUMENT LES INDICATEURS UN PREMIER BILAN INTRODUCTION OBJECTIF De simples inventaires spécialisés et ciblés Combler

Plus en détail

Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique

Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique Conception, rédaction, réalisation : Parménion/RFF - Crédit photos : Biotope, CREN Poitou-Charentes, Ecosphère, RFF Impression

Plus en détail

Suivi écologique. RNN du lac de Grand-Lieu

Suivi écologique. RNN du lac de Grand-Lieu Suivi écologique RNN du lac de Grand-Lieu Suivi ornithologique du lac de Grand-Lieu en 211 Sommaire Les résultats du suivi ornithologique sont présentés pour chacun des protocoles mis en place sur la Réserve

Plus en détail

Monitoring des nicheurs et hôtes de passage rares: directives pour une collaboration efficace

Monitoring des nicheurs et hôtes de passage rares: directives pour une collaboration efficace Monitoring des nicheurs et hôtes de passage rares: directives pour une collaboration efficace Description du projet Le programme de «Monitoring des nicheurs et hôtes de passage rares» (appelé aussi «SI»

Plus en détail

Compléments et commentaires liés à l outil d initiation à la biodiversité à destination du secteur privé

Compléments et commentaires liés à l outil d initiation à la biodiversité à destination du secteur privé Compléments et commentaires liés à l outil d initiation à la biodiversité à destination du secteur privé Afin de parfaire la présentation «Initiation à la biodiversité à destination du secteur privé»,

Plus en détail

DES FORÊTS POUR LE GRAND TÉTRAS GUIDE DE SYLVICULTURE

DES FORÊTS POUR LE GRAND TÉTRAS GUIDE DE SYLVICULTURE DES FORÊTS POUR LE GRAND TÉTRAS GUIDE DE SYLVICULTURE 2 ÉDITO C R C - M C Daniel BEGUIN Jean-Marie HARAUX Jean-Pierre RENAUD Henri PLAUCHE GILLON 3 SOMMAIRE PRÉAMBULE 5 PARTIE 1 : DESCRIPTION DE L ESPÈCE

Plus en détail

EXAMEN DES PROPOSITIONS D'AMENDEMENT DES ANNEXES I ET II. Autres propositions

EXAMEN DES PROPOSITIONS D'AMENDEMENT DES ANNEXES I ET II. Autres propositions Prop. 11.33 EXAMEN DES PROPOSITIONS D'AMENDEMENT DES ANNEXES I ET II Autres propositions A. Proposition Transférer Eunymphicus cornutus cornutus de l'annexe II à l'annexe I. La perruche de la chaîne a

Plus en détail

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2013

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2013 Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2013 Monitoring actif dans l avifaune sauvage En 2013, dans le cadre du monitoring actif, 3.181 oiseaux sauvages ont été échantillonnés.

Plus en détail

Le Plan stratégique de l AEWA 2009-2017. L Accord sur la Conservation des Oiseaux d Eau Migrateurs d Afrique-Eurasie (AEWA)

Le Plan stratégique de l AEWA 2009-2017. L Accord sur la Conservation des Oiseaux d Eau Migrateurs d Afrique-Eurasie (AEWA) Le Plan stratégique de l AEWA 2009-2017 L Accord sur la Conservation des Oiseaux d Eau Migrateurs d Afrique-Eurasie (AEWA) Accord sur la conservation des oiseaux d eau migrateurs d Afrique-Eurasie (AEWA)

Plus en détail

Liste Rouge Rouge. r é s u m é e. des Vertébrés Terrestres de la région Rhône-Alpes. oiseaux. reptiles. amphibiens. danger. vulnérable.

Liste Rouge Rouge. r é s u m é e. des Vertébrés Terrestres de la région Rhône-Alpes. oiseaux. reptiles. amphibiens. danger. vulnérable. oiseaux me en vu me en vu dis me en vu me en vu dis me en d v en vu dis me en vu me en vu dis Liste Rouge Rouge r é s u m é e des Vertébrés Terrestres de la région Rhône-Alpes is me en vu me en dis mammifères

Plus en détail

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2014

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2014 Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2014 Monitoring actif dans l avifaune sauvage En 2014, dans le cadre du monitoring actif, 3.036 oiseaux sauvages ont été échantillonnés.

Plus en détail

Pays Rhin-Vignoble -Grand Ballon

Pays Rhin-Vignoble -Grand Ballon Pays Rhin-Vignoble -Grand Ballon Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) Réunion commission EauBiodiversité-Déchets 22 janvier 2015 DGALN - Direction de l'eau et de la Biodiversité 1 Ordre du jour

Plus en détail

Les mares artificielles de Bas-Chassiers

Les mares artificielles de Bas-Chassiers Les mares artificielles de Bas-Chassiers Commune de Chabeuil (26) SUIVI DES AMPHIBIENS - Année 2009 Septembre 2009 CREN Rhône-Alpes Maison forte 2, rue des Vallières 69390 Vourles crenra.secretariat@espaces-naturels.fr

Plus en détail

Baguage au marais de Kervijen, Baie de Douarnenez : Etude de la migration postnuptiale des passereaux paludicoles du 29 août au 01 septembre 2007

Baguage au marais de Kervijen, Baie de Douarnenez : Etude de la migration postnuptiale des passereaux paludicoles du 29 août au 01 septembre 2007 Baguage au marais de Kervijen, Baie de Douarnenez : Etude de la migration postnuptiale des passereaux paludicoles du 29 août au 01 septembre 2007 David HEMERY & Christine BLAIZE Grumpy Nature Novembre

Plus en détail

4. Résultats et discussion

4. Résultats et discussion 17 4. Résultats et discussion La signification statistique des gains et des pertes bruts annualisés pondérés de superficie forestière et du changement net de superficie forestière a été testée pour les

Plus en détail

MONITORING ACTIF INFLUENZA AVIAIRE DES OISEAUX

MONITORING ACTIF INFLUENZA AVIAIRE DES OISEAUX JUIN 2006 MONITORING ACTIF INFLUENZA AVIAIRE DES OISEAUX SAUVAGES EN BELGIQUE: RAPPORT DES ACTIVITÉS RÉALISÉES AU GROOTBROEK DE RHODE-SAINTE-AGATHE (NOVEMBRE 2005 AVRIL 2006) INSTITUT ROYAL DES SCIENCES

Plus en détail

Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes

Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes Annexe 3 Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes Cette annexe présente les enjeux environnementaux ayant été définis comme prioritaires en Poitou-Charentes. Une série de cartes

Plus en détail

FEDERATION EUROPEENNE DES FABRICANTS D ALIMENTS COMPOSES EUROPÄISCHER VERBAND DER MISCHFUTTERINDUSTRIE EUROPEAN FEED MANUFACTURERS FEDERATION

FEDERATION EUROPEENNE DES FABRICANTS D ALIMENTS COMPOSES EUROPÄISCHER VERBAND DER MISCHFUTTERINDUSTRIE EUROPEAN FEED MANUFACTURERS FEDERATION FEDERATION EUROPEENNE DES FABRICANTS D ALIMENTS COMPOSES EUROPÄISCHER VERBAND DER MISCHFUTTERINDUSTRIE EUROPEAN FEED MANUFACTURERS FEDERATION Commentaires de la FEFAC sur la proposition de Règlement du

Plus en détail

OUTIL 3 : MENER DES ÉVALUATIONS ÉVALUATION DES STAGIAIRES. Objectif des organisateurs et formateurs. Évaluation des stagiaires. Évaluation initiale

OUTIL 3 : MENER DES ÉVALUATIONS ÉVALUATION DES STAGIAIRES. Objectif des organisateurs et formateurs. Évaluation des stagiaires. Évaluation initiale OUTIL 3 : MENER DES ÉVALUATIONS L enseignement doit viser à ce que tous les stagiaires réussissent à acquérir de nouvelles connaissances et de nouvelles compétences. La réussite des stagiaires dépend en

Plus en détail

Pourquoi la responsabilité sociétale est-elle importante?

Pourquoi la responsabilité sociétale est-elle importante? Découvrir ISO 26000 La présente brochure permet de comprendre les grandes lignes de la Norme internationale d application volontaire, ISO 26000:2010, Lignes directrices relatives à la responsabilité. Elle

Plus en détail

RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE POUR UN TERRITOIRE DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE L ABITIBI-TEMISCAMINGUE

RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE POUR UN TERRITOIRE DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE L ABITIBI-TEMISCAMINGUE MÉMOIRE DEPOSE AU BUREAU D AUDIENCES PUBLIQUES SUR L ENVIRONNEMENT (BAPE) DANS LE CADRE DES AUDIENCES PUBLIQUES POUR LES PROJETS DE RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE

Plus en détail

Cahier d enquête. Suspect N 5. Reproduction interdite

Cahier d enquête. Suspect N 5. Reproduction interdite Cahier d enquête Suspect N 5 Reproduction interdite 1ère étape : dé découvrez votre suspect Le Gypaè Gypaète barbu À l aide du plan, trouvez le Gypaète barbu dans les expositions. Le Gypaète barbu est

Plus en détail

La Charte. forestière. du Pilat. Un engagement collectif pour une gestion durable de la forêt

La Charte. forestière. du Pilat. Un engagement collectif pour une gestion durable de la forêt La Charte forestière du Pilat Un engagement collectif pour une gestion durable de la forêt Réalisation Jecom - RCS 493 898 043 - Avril 2011 - Imprimé sur papier issues de forêts françaises et belges gérées

Plus en détail

COMPTE RENDU FINAL D EXECUTION DE PROJET

COMPTE RENDU FINAL D EXECUTION DE PROJET COMPTE RENDU FINAL D EXECUTION DE PROJET Nom de l organisation : SOS FORETS I. INFORMATIONS DE BASE Titre du projet : Inventaire biologique et étude écologique des forets classées de Dassioko Sud et de

Plus en détail

instruments de paiement échangés à travers les circuits bancaires

instruments de paiement échangés à travers les circuits bancaires instruments de paiement échangés à travers les circuits bancaires Statistiques arrêtées à fin 2013 SOMMAIRE PRÉAMBULE 5 Partie I : Evolution des paiements de masse 6 I. Echanges EN INTERbancaire 7 1.

Plus en détail

Guide pour la rédaction du rapport d auto-évaluation

Guide pour la rédaction du rapport d auto-évaluation L évaluation d unités académiques à l Université de Genève Guide pour la rédaction du rapport d auto-évaluation Programmes de formation de base, approfondie et continue Bureau qualité Guide pour la rédaction

Plus en détail

Mise en place d un réseau d Arboretums pour une valorisation coordonnée des ressources ligneuses ex situ

Mise en place d un réseau d Arboretums pour une valorisation coordonnée des ressources ligneuses ex situ ENGREF. Mise en place d un réseau d Arboretums pour une valorisation coordonnée des ressources ligneuses ex situ Stéphanie BRACHET Chargée des missions scientifiques ENGREF - Arboretum national des Barres

Plus en détail

UNIVERSITE D ANTANANARIVO FACULTE DES SCIENCES DEPARTEMENT DE BIOLOGIE ET ECOLOGIE VEGETALES

UNIVERSITE D ANTANANARIVO FACULTE DES SCIENCES DEPARTEMENT DE BIOLOGIE ET ECOLOGIE VEGETALES UNIVERSITE D ANTANANARIVO FACULTE DES SCIENCES DEPARTEMENT DE BIOLOGIE ET ECOLOGIE VEGETALES Mémoire pour l obtention de Diplôme d Etudes Approfondies (D.E.A.) en Biologie et Ecologie Végétales Option

Plus en détail

LISTE DE PROTECTION DES ESPÉCES

LISTE DE PROTECTION DES ESPÉCES LISTE DE PROTECTION DES ESPÉCES Le caractère natif ou introduit des espèces a été défini à partir des considerations de Pascal et al (Pascal M, Lorvelec O, Vigne JD, Keith P, Clergeau P eds (2003) évolution

Plus en détail

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES ANNEXES L ISTE DES ANNEXES ANNEXE I : ANNEXE II : ANNEXE III : ANNEXE IV : ÉVOLUTION DES DEPENSES DES COMMUNES ET DES EPCI DE 2006 A 2013 OUTILS JURIDIQUES DE MUTUALISATION A DISPOSITION DES ACTEURS LOCAUX

Plus en détail

Conclusion. La deuxième étape correspond aux 6 années de mise en application de ce Document d objectifs.

Conclusion. La deuxième étape correspond aux 6 années de mise en application de ce Document d objectifs. Conclusion Ce document a été réalisé afin de contribuer à la constitution du réseau Natura 2000. Les éléments d inventaire, de diagnostic et d actions à mettre en place tiennent donc compte des habitats

Plus en détail

ANNEXE 1 LA BASE DE DONNEES 1

ANNEXE 1 LA BASE DE DONNEES 1 ANNEXE 1 LA BASE DE DONNEES 1 La publication du CECEI-Banque de France 2 à partir du FIB, recense pour les deux régions 7 265 guichets permanents contre 6 657 agences pour la base du laboratoire C.R.E.T.E.I.L

Plus en détail

Le point de vue de l UNSA

Le point de vue de l UNSA Le point de vue de l UNSA La GPEC, une opportunité pour le dialogue social dans l entreprise La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) est devenue objet de négociation dans l entreprise

Plus en détail

Les Français et la nature

Les Français et la nature Les Français et la nature Contact Frédéric Micheau Directeur des études d opinion Directeur de département Tel : 01 78 94 90 00 fmicheau@opinion-way.com http://www.opinion-way.com Mars 2015 1 Méthodologie

Plus en détail

UTILISER LES DONNÉES NATURALISTES DANS LA GESTION FORESTIÈRE

UTILISER LES DONNÉES NATURALISTES DANS LA GESTION FORESTIÈRE Fiche technique n o 12 BiodiVErsité UTILISER LES DONNÉES NATURALISTES DANS LA GESTION FORESTIÈRE ContEXtE général Le droit d accès aux informations environnementales publiques, introduit lors du Sommet

Plus en détail

Chasser en ITALIE TERRITOIRE

Chasser en ITALIE TERRITOIRE Page 1 of 10 Chasser en ITALIE Superficie totale Terres boisées Terres agricoles Superficie chassable Superficie moyenne des territoires de chasse TERRITOIRE 301.268 km2 104.675 km2 132.000 km2 176.668

Plus en détail

Constitution d'un réseau écologique sur la commune de Muttersholtz

Constitution d'un réseau écologique sur la commune de Muttersholtz Identité du territoire Structure porteuse de l'action : Ligue pour la Protection des Oiseau Alsace Entrée Thématique Agriculture Espèces et habitats naturels Milieu aquatiques et humides Localisation :

Plus en détail

Investissements d avenir. Initiative PME - Biodiversité

Investissements d avenir. Initiative PME - Biodiversité Investissements d avenir Initiative PME - Biodiversité Calendrier de l Initiative L Initiative est ouverte le 9 juillet 2015. Les relevés des projets sont effectués : 1 re clôture 2 nde clôture 5 octobre

Plus en détail

Conservatoire ESPACE de l ASPAS. La nouvelle Réserve de Vie Sauvage du Grand-Barry (Véronne, Drôme)

Conservatoire ESPACE de l ASPAS. La nouvelle Réserve de Vie Sauvage du Grand-Barry (Véronne, Drôme) Conservatoire ESPACE de l ASPAS La nouvelle Réserve de Vie Sauvage du Grand-Barry (Véronne, Drôme) À travers son Conservatoire privé ESPACE et grâce à la confiance et à la générosité des adhérents et de

Plus en détail

Les bases de données Les systèmes d informations

Les bases de données Les systèmes d informations 2 Les bases de données Les systèmes d informations Surface annuelle moyenne brûlée (en ha) 250 000 200 000 150 000 100 000 50 000 0 Part de la surface forestière brûlée (en %) 3,5 3,0 2,5 2,0 1,5 1,0 0,5

Plus en détail

au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde

au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde Fiche prolongement 6 Du lien entre environnement et développement au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde 20% de la population mondiale consomme 87 % des ressources

Plus en détail

«Suivi d un projet Livelihoods» Medan, Indonésie 7 au 11 octobre 2013

«Suivi d un projet Livelihoods» Medan, Indonésie 7 au 11 octobre 2013 «Suivi d un projet Livelihoods» Medan, Indonésie 7 au 11 octobre 2013 Mangroves, Sénégal Hellio-Vaningen En octobre 2013, dans le cadre d un partenariat entre la Convention de Ramsar et le Groupe Danone,

Plus en détail

NOR : DEV O 08 1 5 9 0 7 C

NOR : DEV O 08 1 5 9 0 7 C REPUBLIQUE FRANCAISE MINISTERE DE L ECOLOGIE, DE L ENERGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE L AMENAGEMENT DU TERRITOIRE DIRECTION DE L'EAU Sous-Direction de l'action territoriale, De la directive cadre

Plus en détail

LES AIRES PROTÉGÉES MULTICLASSES ET LA CATÉGORIE VI DE L UICN. De nouvelles perspectives de conservation à l échelle régionale

LES AIRES PROTÉGÉES MULTICLASSES ET LA CATÉGORIE VI DE L UICN. De nouvelles perspectives de conservation à l échelle régionale LES AIRES PROTÉGÉES MULTICLASSES ET LA CATÉGORIE VI DE L UICN De nouvelles perspectives de conservation à l échelle régionale INTRODUCTION: Une petite perspective internationale CONVENTION SUR LA DIVERSITÉ

Plus en détail

Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique

Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique Sylvie Gauthier, Chercheuse scientifique, successions forestières RNCan-SCF-CFL

Plus en détail

Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées

Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées Ligne directrice Objet : Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées Date : Introduction La simulation de crise

Plus en détail

3. Un crédit à la consommation responsable

3. Un crédit à la consommation responsable 3. Un crédit à la consommation responsable Comité consultatif du secteur financier Rapport 2009-2010 49 Au cours de l exercice 2009-2010, le CCSF a suivi de près l évolution du texte de loi sur la réforme

Plus en détail

LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015

LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015 LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015 Table des matières Message du président-directeur général 3 Orientation gouvernementale 1 : Informer, sensibiliser, éduquer,

Plus en détail

OUTIL D AUTO-ÉVALUATIOn POUR LES RÉSERVES DE MUSÉE

OUTIL D AUTO-ÉVALUATIOn POUR LES RÉSERVES DE MUSÉE OUTIL D AUTO-ÉVALUATIOn POUR LES RÉSERVES DE MUSÉE À quoi sert cet outil? Les musées obtiennent une image instantanée de la situation actuelle de leur réserve et bénéficient d un diagnostic préliminaire.

Plus en détail

En collaboration avec LA GESTION DES RISQUES AU SEIN DU SECTEUR PUBLIC LOCAL EN 2013

En collaboration avec LA GESTION DES RISQUES AU SEIN DU SECTEUR PUBLIC LOCAL EN 2013 En collaboration avec LA GESTION DES RISQUES AU SEIN DU SECTEUR PUBLIC LOCAL EN 2013 MARS 2013 INTRODUCTION, METHODOLOGIE Primo France, association dédiée à la gouvernance et à la gestion du risque public,

Plus en détail

Réseau des gestionnaires. année 2011. Réseau des. gestionnaires. Ilots marins. Golfe du Valincu Plages sud-est

Réseau des gestionnaires. année 2011. Réseau des. gestionnaires. Ilots marins. Golfe du Valincu Plages sud-est Promouvoir, protéger, connaître, éduquer Ilots marins Réseau des Golfe du Valincu Plages sud-est gestionnaires Vallée du Tavignanu Cap Corse Costa Verde Vallée du Reginu Développement des actions de gestion

Plus en détail

Mobilisation contre le décrochage scolaire. Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014

Mobilisation contre le décrochage scolaire. Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014 Mobilisation contre le décrochage scolaire Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014 Mercredi 8 janvier 2014 SOMMAIRE Introduction : la Nation mobilisée contre le

Plus en détail

L ANALYSE DU «PARC SOCIAL DE FAIT» PARISIEN EN 2003 : UNE ANALYSE TERRITORIALISÉE DES PROFILS D OCCUPATION DES PARCS ET DES QUARTIERS

L ANALYSE DU «PARC SOCIAL DE FAIT» PARISIEN EN 2003 : UNE ANALYSE TERRITORIALISÉE DES PROFILS D OCCUPATION DES PARCS ET DES QUARTIERS ATELIER PARISIEN D URBANISME - 17, BD MORLAND 75004 PARIS TÉL : 01 42 71 28 14 FAX : 01 42 76 24 05 http://www.apur.org Observatoire de l'habitat de Paris L ANALYSE DU «PARC SOCIAL DE FAIT» PARISIEN EN

Plus en détail

Règlement d INTERPOL sur le traitement des données

Règlement d INTERPOL sur le traitement des données BUREAU DES AFFAIRES JURIDIQUES Règlement d INTERPOL sur le traitement des données [III/IRPD/GA/2011(2014)] REFERENCES 51 ème session de l Assemblée générale, résolution AGN/51/RES/1, portant adoption du

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques Optimisez la gestion financière de votre association (Dossier réalisé par Laurent Simo, In Extenso Rhône Alpes) Les associations vivent et se développent dans un contexte

Plus en détail

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur Jeu de l ingénierie écologique mémo du joueur Contexte Qu est-ce que l ingénierie écologique? L ingénierie écologique peut être définie par une action par et/ou pour le vivant. Plus précisément, le vivant

Plus en détail

Analyse des visites énergie réalisées par les CCI de Rhône-Alpes en 2011 et 2012

Analyse des visites énergie réalisées par les CCI de Rhône-Alpes en 2011 et 2012 Analyse des visites énergie réalisées par les CCI de Rhône-Alpes en 2011 et 2012 Depuis 2006, les CCI de Rhône-Alpes, en partenariat avec l ADEME et le Conseil Régional, s attachent à promouvoir la maîtrise

Plus en détail

8 e rencontre du comité Ad Hoc Genre de la COMIFAC

8 e rencontre du comité Ad Hoc Genre de la COMIFAC 8 e rencontre du comité Ad Hoc Genre de la COMIFAC Compte rendu Par Julie GAGOE Date : Jeudi 05-04-12 Lieu : Bureau du SE COMIFAC Agenda 1. Evaluation de la feuille de route 2011 2. Défis et priorités

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Droits de l'homme de l Université de Strasbourg Vague C 2013-2017 Campagne d évaluation 2011-2012 Section des Formations et des diplômes

Plus en détail

Utilisation de QGis comme outil nomade de saisie 2 e partie : exemples

Utilisation de QGis comme outil nomade de saisie 2 e partie : exemples Utilisation de QGis comme outil nomade de saisie 2 e partie : exemples CyberTracker, un outil efficient pour la collecte de données naturalistes Cédric Roy, CEN PACA, cedric.roy@cen-paca.org Introduction

Plus en détail

Comptes des changements de la biodiversité des systèmes et des espèces

Comptes des changements de la biodiversité des systèmes et des espèces ATELIER INFRAREGIONAL POUR LA REGION DE L AFRIQUE DE L OUEST SUBSAHARIENNE SUR L ÉVALUATION ET LES MESURES INCITATIVES Ouagadougou, Burkina Faso, 14 17 Mai 2013 COMPTABILITÉ DE L ENVIRONNEMENT ET DES ÉCOSYSTÈMES

Plus en détail

REDD-plus. Champ d application et des options pour le rôle des forêts dans les stratégies d atténuation des changements climatiques.

REDD-plus. Champ d application et des options pour le rôle des forêts dans les stratégies d atténuation des changements climatiques. REDD-plus Champ d application et des options pour le rôle des forêts dans les stratégies d atténuation des changements climatiques novembre 2009 Programme de Conservation des Forêts Le mécanisme REDD-plus

Plus en détail

COMMENTAiRES/ DECISIONS

COMMENTAiRES/ DECISIONS Plate-forme d'échanges affichage environnemental des PGC Date : 2009-12-21 Assistante: Lydia GIPTEAU Ligne directe : + 33 (0)1 41 62 84 20 Lydia.gipteau@afnor.org GT Méthodologie Numéro du document: N

Plus en détail

ESTIMATION DE LA TAILLE DES POPULATIONS D ANOURES DE LA FORET DE FONTAINEBLEAU (SEINE ET MARNE)

ESTIMATION DE LA TAILLE DES POPULATIONS D ANOURES DE LA FORET DE FONTAINEBLEAU (SEINE ET MARNE) ESTIMATION DE LA TAILLE DES POPULATIONS D ANOURES DE LA FORET DE FONTAINEBLEAU (SEINE ET MARNE) Philippe LUSTRAT 33 rue de la garenne 77760 VILLIERS SOUS GREZ Lustrat P. (1999) - Estimation de la taille

Plus en détail

Développement rural 2007-2013. Document d orientation

Développement rural 2007-2013. Document d orientation Développement rural 2007-2013 MANUEL RELATIF AU CADRE COMMUN DE SUIVI ET D EVALUATION Document d orientation Septembre 2006 Direction générale de l agriculture et du développement rural TABLE DES MATIÈRES

Plus en détail

FAUNE-AQUITAINE : PORTAIL COLLABORATIF SUR LA BIODIVERSITE REGIONALE LIGER JEREMIAH 1, COUZI LAURENT 2, FILIPPI-CODACCIONI ONDINE 3

FAUNE-AQUITAINE : PORTAIL COLLABORATIF SUR LA BIODIVERSITE REGIONALE LIGER JEREMIAH 1, COUZI LAURENT 2, FILIPPI-CODACCIONI ONDINE 3 Networks and Communication Studies, NETCOM, vol. 27 (2013), n 1-2 pp. 224-231 FAUNE-AQUITAINE : PORTAIL COLLABORATIF SUR LA BIODIVERSITE REGIONALE LIGER JEREMIAH 1, COUZI LAURENT 2, FILIPPI-CODACCIONI

Plus en détail

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES AVANT-PROPOS Le présent document a été réalisé par ASCONIT Consultants, pour le compte du Conseil Général de Haute-Savoie (CG74) dans le cadre du programme 2007-2008 du suivi de la qualité des eaux des

Plus en détail

Note méthodologique. Les principales différences avec les TES sont mentionnées dans l encadré 1.

Note méthodologique. Les principales différences avec les TES sont mentionnées dans l encadré 1. Version intégrale Note méthodologique 1. Les tableaux des ressources et des emplois dans les comptes nationaux L élaboration des comptes nationaux de la Belgique s effectue conformément à la méthodologie

Plus en détail

AVANT-PROPOS. Directeur de la Division de la statistique de la FAO

AVANT-PROPOS. Directeur de la Division de la statistique de la FAO AVANT-PROPOS L Annuaire statistique de la FAO fournit une sélection d indicateurs par pays sur l alimentation et l agriculture. Les données proviennent de FAOSTAT, la base de données statistique de l Organisation

Plus en détail

L organisation interne et la gestion des ressources humaines. Un outil d aide à la structuration

L organisation interne et la gestion des ressources humaines. Un outil d aide à la structuration L organisation interne et la gestion des ressources humaines Un outil d aide à la structuration Sommaire 1 L organisation interne de l association 2 1.1. Clarifier les rôles et missions de chacun 2 1.2.

Plus en détail

QUI SOMMES-NOUS? Cette solution s adresse aussi bien aux PME/PMI qu aux grands groupes, disposant ou non d une structure de veille dédiée.

QUI SOMMES-NOUS? Cette solution s adresse aussi bien aux PME/PMI qu aux grands groupes, disposant ou non d une structure de veille dédiée. PRESENTATION QUI SOMMES-NOUS? La société VIEDOC, formée d ingénieurs expérimentés, conseille depuis 2004 les entreprises dans les domaines de la veille, de l intelligence économique et de l innovation.

Plus en détail

Action 5.1.1 : Mettre en place des outils d accompagnement technico-économique en matière de pratiques culturales

Action 5.1.1 : Mettre en place des outils d accompagnement technico-économique en matière de pratiques culturales Orientation stratégique n 5 : Innover pour amélior er la productivité des exploitations Objectif opérationnel 5.1 : acquérir des références technico-économiques sur des techniques alternatives Action 5.1.1

Plus en détail

MANIFESTE POUR LA PRESERVATION DU GRAND TETRAS EN FRANCE

MANIFESTE POUR LA PRESERVATION DU GRAND TETRAS EN FRANCE MANIFESTE POUR LA PRESERVATION DU GRAND TETRAS EN FRANCE Photo Vincent Munier Oiseau symbole des forêts sauvages, nous devons sauvegarder le Grand Tétras Juillet 2007 GROUPE TETRAS FRANCE : CORA faune

Plus en détail

Plan national d actions en faveur du gypaète barbu

Plan national d actions en faveur du gypaète barbu Plan national d actions en faveur du gypaète barbu Gypaetus barbatus 2010-2020 Ministère de l'écologie, de l'énergie, du Développement durable et de la Mer en charge des Technologies vertes et des Négociations

Plus en détail

CRITERES DE QUALITE PRIORITAIRES

CRITERES DE QUALITE PRIORITAIRES L étude de marché Toute démarche de création d entreprise nécessite de vérifier qu il y a bien un marché potentiel donc suffisamment de travail pour l entreprise. Il est évident que vos chances de survie

Plus en détail

La saisie des rubriques sera effectuée dans l application FARANDOLE avec les autres éléments du PAP. Autorisations d engagement

La saisie des rubriques sera effectuée dans l application FARANDOLE avec les autres éléments du PAP. Autorisations d engagement ANNEXE 2 EXPLICITATION DES RUBRIQUES La saisie des rubriques sera effectuée dans l application FARANDOLE avec les autres éléments du PAP. 1. Récapitulation des crédits destinés aux opérateurs de l État

Plus en détail

Synthèse du questionnaire en ligne

Synthèse du questionnaire en ligne èmes Rencontres Régionales pour la Biodiversité VENDREDI SEPTEMBRE 0 Université de Caen Basse-Normandie Amphithéâtre Oresme Vers un observatoire régional de la biodiversité en Basse-Normandie Synthèse

Plus en détail

DIRECTION GENERALE DE LA COHESION SOCIALE

DIRECTION GENERALE DE LA COHESION SOCIALE DIRECTION GENERALE DE LA COHESION SOCIALE RAPPORT RELATIF AUX AGREMENTS DES CONVENTIONS ET ACCORDS APPLICABLES AUX SALARIES DES ETABLISSEMENTS SOCIAUX ET MEDICO-SOCIAUX PRIVES A BUT NON LUCRATIF POUR 2010

Plus en détail

Investir dans l action pour le climat, investir dans LIFE

Investir dans l action pour le climat, investir dans LIFE Investir dans l action pour le climat, investir dans LIFE Un aperçu du nouveau sous-programme LIFE Action pour le climat 2014-2020 istock Action pour le climat Qu est-ce que le nouveau sous-programme LIFE

Plus en détail

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8 Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable S e p t e m b r e 2 0 0 8 Le PADD : un Projet Politique Le PADD : un Projet Politique L e S C O T, u n o u t i l a

Plus en détail

La fréquentation du Domaine Public Maritime par les anatidés et les rallidés en juillet-août

La fréquentation du Domaine Public Maritime par les anatidés et les rallidés en juillet-août Chasse & gestion La fréquentation du Domaine Public Maritime par les anatidés et les rallidés en juillet-août Littoral Manche-Atlantique G. Leray/ONCFS Tadornes de Belon au jusant. Le Domaine Public Maritime

Plus en détail

DOCUMENTATION POINT FACTURE

DOCUMENTATION POINT FACTURE DOCUMENTATION POINT FACTURE Documentation Point Facture Page 1 sur 30 Introduction Description des fonctionnalités Prise en charge de périphérique de saisie & imprimante Configuration matérielle minimum

Plus en détail

Bureau du surintendant des institutions financières. Audit interne des Services intégrés : Services de la sécurité et de l administration

Bureau du surintendant des institutions financières. Audit interne des Services intégrés : Services de la sécurité et de l administration Bureau du surintendant des institutions financières Audit interne des Services intégrés : Services de la sécurité et de l administration Avril 2014 Table des matières 1. Contexte... 3 2. Objectif, délimitation

Plus en détail

Cahier de charges permettant la création d'un site web.

Cahier de charges permettant la création d'un site web. Cahier de charges permettant la création d'un site web. I. Présentation du projet Contexte : L association «GasZou» est un Groupe d achat Solidaire basé à Ixelles qui rassemble une 40ène de participants

Plus en détail

Étude EcoVadis - Médiation Inter-Entreprises COMPARATIF DE LA PERFORMANCE RSE DES ENTREPRISES FRANCAISES AVEC CELLE DES PAYS DE L OCDE ET DES BRICS

Étude EcoVadis - Médiation Inter-Entreprises COMPARATIF DE LA PERFORMANCE RSE DES ENTREPRISES FRANCAISES AVEC CELLE DES PAYS DE L OCDE ET DES BRICS Étude EcoVadis - Médiation Inter-Entreprises COMPARATIF DE LA PERFORMANCE RSE DES ENTREPRISES FRANCAISES AVEC CELLE DES PAYS DE L OCDE ET DES BRICS 23 mars 2015 Synthèse Avec plus de 12.000 évaluations

Plus en détail

Aide au recrutement, à l accueil et à l intégration des nouveaux entrants Professionnalisation et fidélisation d un salarié Tutorat

Aide au recrutement, à l accueil et à l intégration des nouveaux entrants Professionnalisation et fidélisation d un salarié Tutorat Objectifs : Être au plus près des entreprises et de leurs salariés en proposant des services et outils adaptés à leurs besoins. 12 fiches «service» synthétiques, répertoriées en 5 grands thèmes : PROFESSIONNALISATION

Plus en détail

Projets pédagogiques de sensibilisation au patrimoine naturel de la Côte-d Or

Projets pédagogiques de sensibilisation au patrimoine naturel de la Côte-d Or Projets pédagogiques de sensibilisation au patrimoine naturel de la Côte-d Or Offre de la rentrée 2014-2015 à travers ce programme innovant, inscrit dans sa politique des Espaces Naturels Sensibles, le

Plus en détail

Rapport d évaluation de la licence professionnelle

Rapport d évaluation de la licence professionnelle Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation de la licence professionnelle Entrepreneuriat de l Université Paris 13 - Paris-Nord Vague D 2014-2018 Campagne d évaluation 2012-2013 Section

Plus en détail

4.1. Sources. Champs. et méthodes. de l ESS. Liste des catégories juridiques incluses dans le champ de l économie sociale

4.1. Sources. Champs. et méthodes. de l ESS. Liste des catégories juridiques incluses dans le champ de l économie sociale 4.0 Sources et méthodes Le périmètre a été établi en collaboration avec l INSEE et les méthodologies de traitement sont harmonisées au sein du réseau national des observatoires des Chambres Régionales

Plus en détail

Format de l avis d efficience

Format de l avis d efficience AVIS D EFFICIENCE Format de l avis d efficience Juillet 2013 Commission évaluation économique et de santé publique Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service documentation

Plus en détail

Les Très Petites Entreprises du secteur Construction en Rhône-Alpes

Les Très Petites Entreprises du secteur Construction en Rhône-Alpes Les Très Petites Entreprises du secteur Construction en Rhône-Alpes Un tissu d entreprises en mutation Edition 2012 Septembre 2012 1 SOMMAIRE I. Caractéristiques des Très Petites Entreprises du BTP en

Plus en détail

1 - Qu est-ce qu une mission, comment déterminer son contenu et qui va les accomplir?

1 - Qu est-ce qu une mission, comment déterminer son contenu et qui va les accomplir? FICHE N 20 : LES MISSIONS DE TERRAIN À ASSURER Pour assurer la mise en œuvre des missions de sauvegarde, il est nécessaire de disposer d intervenants de terrain. En fonction des phénomènes, de la situation,

Plus en détail

Conseil économique et social

Conseil économique et social Nations Unies Conseil économique et social Distr. générale 24 janvier 2014 Français Original: anglais ECE/CES/2014/7 Commission économique pour l Europe Conférence des statisticiens européens Soixante-deuxième

Plus en détail

La gestion des performances en Europe. Panel d expériences européennes et possibles synergies

La gestion des performances en Europe. Panel d expériences européennes et possibles synergies La gestion des performances en Europe. Panel d expériences européennes et possibles synergies Atelier n 15 Organisateurs : Conseil de l Europe (Centre d expertise sur la réforme de l administration locale

Plus en détail

Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques

Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques Les résultats de l enquête sont analysés d après le nombre de variables explicatives pouvant influencer le comportement,

Plus en détail

Charte du tourisme durable

Charte du tourisme durable Annexes Charte du tourisme durable Annexe 1 Les participants de la Conférence mondiale du Tourisme durable, réunis à Lanzarote, îles Canaries, Espagne, les 27 et 28 avril 1995, Conscients que le tourisme

Plus en détail

LA FONDATION: MISSION ET VISION

LA FONDATION: MISSION ET VISION Premier symposium régional sur la pêche artisanale en Méditerranée et en mer Noire Gestion durable de la pêche artisanale: Actions menées par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l'environnement

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques Le tableau de bord, outil de pilotage de l association (Dossier réalisé par Laurent Simo, In Extenso Rhône-Alpes) Difficile d imaginer la conduite d un bateau sans boussole

Plus en détail

Système Management Environnemental

Système Management Environnemental Système Management Environnemental Laboratoire de Touraine Laboratoire de Touraine Laboratoire de Touraine - Bassin Eaux Pluviales Environnemental Politique Qualité Sécurité Environnement Sommaire Norme

Plus en détail