Les grands syndromes infectieux. Dr. Sylvie De Martino Laboratoire de Bactériologie

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1 Les grands syndromes infectieux Dr. Sylvie De Martino Laboratoire de Bactériologie

2 Fièvre Symptôme le plus fréquent des maladies infectieuses Infection fièvre : Infections sans fièvre tétanos, botulisme, choléra Fièvres sans infection dysmétaboliques, néoplasiques, médicamenteuses Définition : Hyperthermie : > 37 5 le matin et > 37 8 le soir (hypothermie : choc septique à bacille à Gram -) Caractéristiques de la fièvre / interrogatoire Avec signes de gravité => hospitalisation Déshydratation tachycardie > 120/min Fréquence respiratoire > 24/min PA basse > 100mm Hg oligo-anurie

3 Classification selon l ancienneté de la fièvre : ± 5 ou ± 20 jours < 5 jours : Viroses Syndrome méningé ou coma fébrile (faire PL, hémocultures) Paludisme (faire frottis sanguin et goutte épaisse) Syndrome septique (faire hémocultures, rechercher une porte d entrée) Colique néphrétique fébrile (faire hémocultures, ECBU, échographie abdo.) Douleurs abdominales fébriles (rechercher une urgence chirurgicale) -> Orientation diagnostique et prélèvements en fonction - du terrain (chirurgie récente, grossesse, age, immunodéprimé, valvulopathie ) - du foyer > 5 jours : se donner le temps de réaliser les prélèvements adéquat (souvent fièvre progressive peu invalidante)

4 Traitements Fièvre récente : Traitements symptômatiques : Paracétamol > aspirine Baisse de la température du corps Traitements spécifiques : En dehors des syndromes septiques urgents, l antibiothérapie ne doit pas être instituée sans diagnostic précis Fièvre prolongée : - Examen d orientation diagnostique adaptée - Ne pas se contenter d un traitement symptomatique (consultation médicale) - Un traitement spécifique doit être adapté à la cause

5 Angines Inflammation des amygdales et de l oropharynx (douleur spontanée constrictive de la gorge et odynophagie) Fréquence 9 millions en France chaque année dont % angines virales (début progressif associée à toux, rhinorrhée, enrouement) Antibiothérapie pas nécessaire sauf si présence de streptocoque du groupe A (SGA) (test rapide depuis fin 2002, sensibilité 90%, spécificité 97%, réduction de 40% des traitement antibiotiques intempestifs)

6 Angines erythèmato-pultacées Enduit blanchâtre facile à décoller Origine virales (80%), ou bactériennes Suspicion SGA Fièvre Adénopathies satellites Rash scarlatiniforme SGA 10-25% chez l adulte et 25-40% chez l enfant; risque de complications : RAA chez l enfant+++ Absence d angine à SGA avant 3 ans, pic entre 5 et 15 ans

7 Angines pseudomembraneuses Enduit nacré ou grisâtre confluent EBV (MNI) Adulte jeune Membranes non adhérentes respectant la luette Purpura du voile du palais Adénopathie Diphtérie Corynebacterium diphtreriae : sujet non vacciné, voyage dans les pays de l est, tiers monde Fausses membranes adhérentes, extensives, envahissant la luette, adénopathie sous-angulomaxillaire Prélèvement bactériologique au moindre doute +++ Complication : croup = détresse respiratoire majeure

8 Angine de Vincent Angines ulcéreuse ou ulcéronécrotiques Erosion amygdalienne unilatérale Diffusion au voile du palais ou au pharynx postérieur Association de fusospillilaires en cause (anaérobies Fusobacterium necrophorum + spirochètes) Mauvaise hygiène bucco-dentaire Symptômatologie Fièvre modérée Haleine fétide Odynophagie généralisée Ulcération profonde, membranes grisâtres non adhérentes, souples, adénopathie satellite Confirmation bactériologique du diagnostic

9 Angines et MST Treponema pallidum Chancre peu douloureux, peu profond, induré Trèponème pâle sur prélèvement amygdalien (examen direct au microscope à fond noir), sérologie Déficit immunitaire : angine rebelle aux antibiotiques Penser aux autres MST Gonococcie

10 Traitement des angines bactériennes Antibiothérapie Amoxicilline C2G Zinnat C3G orales Orelox Macrolides Josacine, Naxy, Zeclar

11 Rhinopharyngites et sinusites communautaires Rhinopharyngite Origine virale le plus souvent A partir de 6 mois à 7 ans Automne, Hiver Rhinorhée (>10 jours) et fièvre (<4 jours) Complication (otite; sinusite) Traitement symptomatique : antipyrétique salicylés et/ou paracétamol Sinusite purulente Rhinorhée, congestion sinus maxillaires Infection virale puis surinfection bactérienne Prélèvement au niveau du méat moyen Haemophilus influenzae (30%) Streptococcus pneumoniae (25%) Moraxella catarrhalis (10%) Antibiothérapie adaptée (Augmentin, C3G)

12 Infections buccodentaires Bactéries aérobies et anaérobies Commensales de la cavité buccale Rupture de l écosystème buccal : infections à bactéries opportunistes Infections dentaires Pulpites, desmodontites (sensation de dent longue) Sans traitement : risque de dissémination locale (granulome puis kyste apicodentaire) régionale (cellulite, ostéite, thrombophlébite crâniofaciale) générale (bactériémie, endocardite). Infections non dentaires Stomatites (mauvaise hygiène dentaire, prothèses fixes, malpositions dentaire) Origine bactérienne : scarlatine Origine mycologique : Candida albicans, (immunodépression, SIDA) Origine virale (forme vésiculo-bulleuse) : herpès-varicelle-zona, coxsakie (syndrome mains-pieds-bouche), Mycoplasma pneumoniae (syndrôme Steven Jonhson) Traitement symptomatique et des causes Hygiène buccodentaire, bains de bouche antiseptiques analgésiques, sialagogues Traitement anti-infectieux spécifique

13 L otite externe (OE) bénigne Otites Inflammation ou infection du conduit auditif externe (macération, eczéma, corps étranger) Nettoyage local antiseptique si absence de perforation tympanique. L OE maligne Diabétiques, personnes âgées, immunodéprimés Bacille pyocyanique +++ Pronostic vital en jeu Antibiothérapie adaptée nécessaire Risque de séquelles : paralysie faciale L otite moyenne aiguë (OMA) Inflammmation de la caisse du tympan, liquide dans l oreille moyenne Touche surtout l enfant jusquà 6 ans Initialement atteinte virale par l extension postérolatérale d une rhinopharyngite virale (OMA complique 10% des rhinopharyngites virales) Virus, bactéries (M. pneumoniae, H. influenzae > S. pneumoniae > M. catarrhalis; plus rarement SGA, S. pneumoniae chez l enfant < à 2 ans ) Complications des OMA négligées ou non traitées : méningite purulente, mastoïdite, thrombophlébite, abcès, otites séreuse Traitement de l OMA purulente : antibiothérapie adaptée, paracentèse.

14 Bronchites infectieuses Fréquence en France : 4 millions/an en moyenne Bronchite aiguë du sujet sain Origine virale avec toux sèche, douleurs thoraciques, fièvre ± Signes de gravité : dyspnée cyanose, sueurs, confusion Causes bactériennes sont plus rares (Streptococcus pneumoniae, Haemophilus influenzae, Moraxella catarrhalis et plus rarement : Mycoplasma pneumoniae, Chlamydiae pneumoniae, Bordetella pertussis : toux prolongée) Prélèvements microbiologiques orientent le diagnostic : apprécier la responsabilité des bactéries isolées souvent hôtes habituels des voies aériennes sous-glottiques chez le bronchiteux chronique Traitement Symptomatique si origine virale, éviter les facteurs favorisants : tabac, pollution Si persistance > 1 mois : investigations microbiologiques Traitement antibiotique adapté

15 Infections occulaires Conjonctivites Gène occulaire, sensation de grains de sable sous les paupières Origine virale : kératoconjonctivites Traiter par lavages oculaires et collyre antiseptique Conjonctivite purulente Origine bactérienne Prélèvement et traitement antibiotique à large spectre, puis adapté Kératites Atteinte de la cornée Origine virale plus souvent : HSV, traumatique (lentille de contact) Douleur oculaire, baisse de l acuité visuelle Avis spécialisé nécéssaire (diagnostic différentiel glaucome aigu) Proscrire les corticoïdes locaux, recommander les lavages oculaires et les applications de collyre antiseptique répétées

16 Infections occulaires Chalazion Inflammation d une des glandes de Meibomus (dans le cartilage du tarse) Blépharite Inflammation diffuse du bord de la paupière Orgelet Furoncle d un follicule pilleux Dacryocystite aiguë Collection suppurée de l angle interne de l œil

17 Diarrhées infectieuses Potentiellement grave chez le sujet fragilisé Nourrisson et sujet âgé Définition Emission trop rapide de selles trop liquides (> 300 g/j) Causes Agents infectieux ou médicamenteux, ou des toxines Atteinte de la fonction sécrétoire Processus invasif il y a une atteinte de la fonction de réabsorption Gastro-entérite banale Douleur, fièvre et diarrhée

18 Diarrhées infectieuses Syndrome cholérique Douleur, vomissements, diarrhée eau de riz avec risque de déshydratation (10 à 15 litres par jour) 50% de morts en absence de traitement, 1 à 2% avec traitement Les tableaux bénins existent L action d une toxine induit une hypersécrétion de l intestin grêle Causes : Vibrio cholerae, notament en Inde, Escherichia coli entero-toxique (ECET) agent de la «turista», Staphylococcus aureus (s exprime en 1 à 6 heures après ingestion d aliment contaminé). Diagnostic microbiologique par examen des selles à l état frais : petits bacilles incurvés à mobilité polaire ; réalisation de culture est indiquée Traitement urgent : réhydratation, antibiothérapie Prévention : isolement, hygiène corporelle et alimentaire La vaccination induit une protection très partielle

19 Diarrhées infectieuses Syndrome dysentérique Atteinte entéroinvasive : sang et glaires dans les selles Escherichia coli entero-invasif (ECEI), Shigella, amibiase colique Syndrome mixte Salmonella Campylobacter (volaille) Yersinia (végétaux, viande), Escherichia coli entero-pathogène (ECEP) Escherichia coli entero-hémorragique (ECEH)

20 Diarrhées infectieuses Interrogatoire Toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) Voyage en zone tropicale Antibiothérapie antérieure Examen des selles Coproculture Recherche de bactéries, toxines, virus, parasites Traitement Prévenir corriger la déshydratation Lutter contre l infection digestive : antibiothérapie adaptée, hygiène Réduire l intensité et la durée de la diarrhée (réduction des apports alimentaires, Immodium modifie la mobilité intestinale, calme les douleurs mais favorise la stase intestinale dangereuse lors des processus infectieux. Les antisécrétoires purs, Tiorphan, ne présenterait pas cet inconvénient

21 Infections urinaires Infections urinaires basses Cystites (± brûlures mictionelles) Infections urinaires hautes Pyélonéphrite (troubles mictionnels, dysurie + fièvre ± douleurs abdominales) Cause : Escherichia coli le plus souvent Uroculture Sur urines du milieu de jet, à transporter sur glace au labo Hémocultures Si fièvre Antibiothérapie adaptée +++ Traitement court (femme jeune, infection urinaire basse, sans complication) Fluoroquinolones monodose Traitements classiques pour les autres cas de cystites et pyélonéphrites, avec contrôle à microbiologique des urines à distance du traitement

22 Infections des plaies et maladies par inoculation Flore normale du revêtement cutané Staphylocoque Propionibacterium acnes Corynébactéries En cas d infection sur plaie Eliminer tout corps étranger par lavage (sérum physiologique) Désinfection locale (dérivés iodés, Chlorhexidine) surtout en cas de contamination tellurique. Eviter les sutures sauf en cas de plaies de la face ou plaie lacérée (prévention de la gangrène gazeuse) Vaccination antitétanique si nécessaire

23 Infections des plaies et maladies par inoculation Morsure griffures animales, piqûres végétales Pasteurelloses incubation > 24h, douleur +++, inflammation (Pasteurella multocida) Bartonellose incubation 7 à 60 jours (maladie des griffes du chat, Bartonella henselae) Tularémie incubation1 à 14 jours, 4 (manipulation de lièvre, Francisella tularensis) Rouget du porc incubation h (Erysipelothrix rhusopathiae) Prélèvement bactériologique si plaie ± profonde et inflammatoire, désinfection locale + antibiothérapie adaptée Recherche de signes de dissémination Lymphangite, adénopathie satellite Fièvre (hémocultures puis antibiothérapie de première intention)

24 Infections cutanées Bactéries en causes staphylocoques, streptocoques, souvent polymicrobiennes Porte d entrée souvent minime Les signes Rougeur, œdème, bulles, fusées purulentes le long des fascii. Gangrène Infection à anaérobies Clostridium) de plaies avec souillure tellurique, Délabrement tissulaire (traumatisme, chirurgie pelvienne, pharyngée, artérite avec nécrose aseptique) Inflammation, un écoulement séreux nauséabond, un œdème volumineux et une crépitation gazeuse sous-cutanée. Urgence thérapeutique Antibiothérapie Débridement par excision chirurgicale Oxygénothérapie hyperbare en plus d un traitement symptomatique

25 Infections cutanées Impétigo Dermite vésiculobulleuse à Staphylococcus aureus ou Streptococcus pyogenes Traitement : antiseptie, antiobiothérapie, mesures d hygiène locale Folliculite, Furoncles Staphylococcus aureus

26 Adénopathies infectieuses Les ganglions lymphatiques Rôle anti-infectieux locorégional et général En cas d infection locale ils s hypertrophient donnat une ou plusieurs adénopathies satellite En cas d infection générale à agent lymphophile, survient une hypertrophie généralisée (infections > cancers, hémopathies) Adénopathie de nature infectieuse Rechercher une porte d entrée dans le territoire de drainage ganglionnaire Manifestations cliniques : inflammation, fistulisation En pratique trois diagnostics sont à discuter Adénite à germes pyogènes (staphylocoques, streptocoques) Adénite à mycobactéries (sujet âgé autochtone originaire d un pays en développement) Maladie des griffes du chat (Bartonella henselae) réservoir tellurique transmis classiquement par la griffade de chat polyadénopathies : virales, bactériennes, parasitaires

27 Méningites Tableau clinique Syndrome méningé : céphalées violentes, photophobie, vomissement, raideur de nuque Fièvre Purpura (méningite à méningocoque) Signes neurologiques associés Paraclinique Ponction lombaire Examen cytobactériologique du LCR Présence de pus : polynucléaires neutrophiles dans le LCR, suspecter une méningite bactérienne (méningocoque, pneumocoque, listeria, Haemophilus influenzae, BGN, BK.) Urgence thérapeutique +++ Hospitalisation Antibiothérapie large spectre

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