PLAN DEPARTEMENTAL DE GESTION D UNE CANICULE

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1 PRÉFET DES ALPES-MARITIMES Cabinet du Préfet Service Interministériel de Défense et de Protection Civiles PLAN DEPARTEMENTAL DE GESTION D UNE CANICULE Période du 1 er juin 2014 au 31 août 2014 ADRESSE POSTALE : NICE CEDEX 3 - STANDARD

2 SOMMAIRE CHAPITRE 1 - GÉNÉRALITÉS Textes de référence Le Plan National Canicule (PNC) La vigilance météorologique Les acteurs du dispositif «canicule»... 4 CHAPITRE 2 - MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF DÉPARTEMENTAL Niveau 1 «veille saisonnière» Le rôle du Préfet Le rôle de la Délégation Territoriale des Alpes-Maritimes de l ARS PACA Le rôle de la DDCS Niveau 2 «avertissement chaleur» Niveau 3 «alerte canicule» Le rôle du Préfet Le rôle de la Délégation Territoriale des Alpes-Maritimes de l ARS PACA Le rôle de la DDCS Le rôle des collectivités Le maintien ou la levée du niveau Niveau 4 «mobilisation maximale» Passage en niveau de mobilisation maximale : Le maintien ou la levée du niveau CHAPITRE 3 - LA REMONTÉE D INFORMATIONS...12 CHAPITRE 4 - LA COMMUNICATION La communication préventive La communication d urgence Niveau 2 «avertissement chaleur» Niveau 3 «alerte canicule» Niveau 4 «mobilisation maximale» Les recommandations «canicule» version CHAPITRE 5 - GLOSSAIRE DESTINATAIRES

3 1.1 - TEXTES DE RÉFÉRENCE Plan National Canicule 2014 CHAPITRE 1 - GÉNÉRALITÉS Circulaire interministérielle DGS/DUS/DGCS/DGOS/DGSCGC/DGT/2014/145 du 6 mai 2014 relative au Plan National Canicule (PNC) 2014 Message de Commandement N 1965 du 19 mai 2014 Plan départemental ORSEC approuvé le 7 mai LE PLAN NATIONAL CANICULE (PNC) 2014 La canicule exceptionnelle de l été 2003 a entraîné en France une surmortalité estimée à près de décès. La France n avait jamais été confrontée à de telles conséquences sanitaires engendrées par une canicule. Cet événement a révélé la nécessité d adapter le dispositif national de prévention et de soins à la survenue de ce type de phénomène climatique en élaborant en 2004 un Plan National Canicule (PNC) qui a ensuite été actualisé chaque année et révisé en Le mois de juillet 2013, globalement chaud a été marqué par une alternance de pics de chaleurs et de perturbations orageuses. Il a fait l'objet de plusieurs épisodes de vigilance jaune canicule, et d un épisode orange canicule pour l'isère et le Rhône. L impact sanitaire de la vague de chaleur a été faible, tant sur la morbidité (où il n a concerné que les pathologies directement en lien avec la chaleur : hyperthermies, déshydratations et hyponatrémies) que sur la mortalité qui est restée dans les fluctuations habituelles. Le PNC 2014 a pour objectifs d anticiper l arrivée d une canicule, définir les actions à mettre en œuvre aux niveaux local et national pour prévenir et limiter les effets sanitaires de celle-ci et d adapter au mieux les mesures de prévention et de gestion au niveau territorial en portant une attention particulière aux populations spécifiques. L adéquation entre les niveaux de vigilance météorologique et les niveaux du PNC est renforcée dans une logique opérationnelle. Le Plan National Canicule 2014 est organisé autour de 4 grands axes : prévenir les effets d une canicule ; protéger les populations par la mise en place de mesures de gestion adaptées ; informer et communiquer ; capitaliser les expériences. Il définit 4 niveaux, coordonnés avec les niveaux de vigilance météorologique : niveau 1 : Veille Saisonnière (carte de vigilance verte), activé du 1 er juin au 31 août de chaque année. niveau 2 : Avertissement chaleur (carte de vigilance jaune). niveau 3 : Alerte canicule (carte de vigilance orange) déclenchement au niveau départemental par le Préfet. niveau 4 : Mobilisation maximale (carte de vigilance rouge) déclenchement au niveau national par le Premier Ministre. 3

4 Les seuils bio-météorologiques sur lesquels se fondent, pour les Alpes- Maritimes, les différents niveaux d alerte sont 31 le jour et 24 la nuit. Ainsi, chaque année, du 1 er juin au 31 août, une communication nationale sur le risque «canicule» est délivrée au grand public mais aussi à des publics ciblés, plus vulnérables, sous la forme de dépliants, d affiches, de communiqués de presse, de spots télévisés et radiophoniques. Un numéro vert national (appel gratuit depuis un poste fixe en France) «canicule info service», mis en place par le ministère de la santé, est accessible au minimum du lundi au samedi de 8h00 à 20h00 : La version 2014 du PNC est accessible sur le site Internet du ministère de la santé (accès par dossiers «canicule et chaleurs extrêmes») ainsi que sur le portail Internet de l Agence Régionale de Santé (ARS) à l adresse suivante : LA VIGILANCE MÉTÉOROLOGIQUE Chaque jour a 11h30, Météo-France publie sur le site : la carte de vigilance météorologique nationale, qui indique, pour les 24 heures à venir, le niveau de vigilance requis face au risque «canicule» ; les régions concernées apparaissent sur la carte en vigilance verte, jaune, orange ou rouge «canicule» selon l intensité du phénomène prévu et l évaluation du risque sanitaire associé ; un tableau France entière des indices bio-météorologiques ; des courbes par station des températures observées, sans matérialisation du seuil ; des courbes de températures observées et prévues pour chaque région. Ces informations, non accessibles au public, sont réservées aux services de l Etat : Identifiant : ars-pref mot de passe : meteo! Des informations complémentaires sont mises à disposition des préfectures et des ARS par Météo-France, ainsi que par l Institut de Veille Sanitaire (InVS). Les extranets de crise de Météo-France peuvent être activés, sur demande de l autorité préfectorale auprès de Météo-France, dès le passage du département en vigilance jaune LES ACTEURS DU DISPOSITIF «CANICULE» Le Préfet de département élabore le Plan Départemental de Gestion d une Canicule et active, en tant que de besoin, les mesures adaptées aux niveaux «alerte canicule» et «mobilisation maximale» en s appuyant sur le dispositif départemental ORSEC. La Délégation Territoriale des Alpes-Maritimes de l ARS PACA apporte son appui au Préfet dans la mise en œuvre du dispositif «canicule». Elle s assure, d une part, de l organisation de la permanence des soins en médecine ambulatoire et, d autre part, des capacités d hospitalisation et de leur adaptation en fonction des fluctuations saisonnières (programmation anticipée et coordonnée au niveau régional). Les autres acteurs : maires, associations, Direction Départementale de la Cohésion Sociale (DDCS), Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP), Conseil Général... 4

5 CHAPITRE 2 - MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF DÉPARTEMENTAL Conformément aux préconisations de la circulaire interministérielle DGS/DUS/DGCS/DGOS/DGSCGC/DGT/2014/145 du 6 mai 2014 relative au Plan National Canicule (PNC) 2014, un dispositif spécifique est installé pendant la période du 1 er JUIN au 31 AOUT dans le département des Alpes-Maritimes. NB : Si les conditions météorologiques le justifient, le présent dispositif peut être activé en-dehors de cette période. Le Préfet décide chaque jour, dès réception des informations précitées, de modifier ou non le niveau du plan canicule dans le département (à l exception du niveau 4). Il peut s appuyer sur des informations complémentaires qui lui sont fournies par le délégué départemental de Météo-France et sur l expertise de la Cellule Inter-Régionale d Épidémiologie (CIRE), transmise par la Délégation Territoriale des Alpes-Maritimes de l ARS PACA NIVEAU 1 «VEILLE SAISONNIÈRE» Ce niveau est activé du 1 er juin au 31 août de chaque année. Les informations relatives à la pollution atmosphérique et aux données populationnelles (grand rassemblement de population ) sont prises en compte dans la gestion au niveau départemental LE RÔLE DU PRÉFET réunir, si besoin, un Comité Départemental Canicule (CDC) qui comprend les services de la préfecture (Service Interministériel de Défense et de Protection Civiles SIDPC), la Délégation Territoriale des Alpes-Maritimes de l ARS PACA, la DDCS, le Rectorat, Météo-France, le Président du Conseil Général et les maires des principales communes du département. Ce CDC peut s associer les représentants des établissements médico-sociaux, les services d aide et soins à domicile, les centres locaux d information et de coordination (CLIC), les organismes de sécurité sociale, les associations comme la Croix-Rouge ou le Samu social. Pour ce qui concerne l organisation et la permanence des soins, le CDC fait appel au COmité Départemental de l Aide Médicale Urgente et de la Permanence des Soins (CODAMUPS). informer l ensemble de la population du département sur les risques d un épisode «canicule». assurer la protection des populations vulnérables, en liaison avec les associations et les maires : les populations isolées et à risque, les personnes en situation de précarité et sans abri (ouverture de places d hébergement et d accueil de jour supplémentaires, mobilisation pour les maraudes), les jeunes enfants (fonctionnement et aménagements spécifiques des crèches), les travailleurs (limiter les effets de la canicule sur les conditions d exécution des tâches), 5

6 les personnes à risque dans les établissements médico-sociaux (mise en place de plans bleus, de pièces rafraîchies et mise à disposition de dossiers de liaisons d urgence), le grand public LE RÔLE DE LA DÉLÉGATION TERRITORIALE DES ALPES-MARITIMES DE L ARS PACA suivre l impact sanitaire d une vague de chaleur au niveau local ; la Délégation Territoriale des Alpes-Maritimes de l ARS PACA peut aider à la décision du préfet ; remonter les informations sanitaires au Département des Urgences Sanitaires (DUS) et à la DGS ; veiller au bon fonctionnement des établissements médico-sociaux : établissements d hébergement pour personnes âgées dépendantes et structures d accueil de personnes handicapées ; suivre l organisation des soins ambulatoires et hospitaliers, ainsi que la permanence des soins en médecine ambulatoire ; suivre, par anticipation, la préparation et l organisation de l offre de soins dans les établissements de santé publics et privés (garantir la qualité des soins et anticiper les phénomènes de fonctionnement «en tension») ; suivre le dispositif «hôpital en tension» avec une remontée hebdomadaire des informations au CORRUSS. La Délégation Territoriale des Alpes-Maritimes de l ARS PACA et le Préfet doivent s assurer conjointement de l organisation de la permanence des soins durant la période estivale dans le département LE RÔLE DE LA DDCS s assurer de la protection des populations vulnérables : Personnes âgées et/ou handicapées isolées à domicile : mise en place et actualisation du registre nominatif des personnes qui en font la demande dans chaque commune de plus de 5000 habitants. Jeunes enfants : information des gestionnaires de structures d accueil collectifs sur les recommandations d actions en direction de ce public (fiches de recommandations N 4.6 et 4.6 bis du PNC). Personnes sans abri : mobilisation des dispositifs de veille sociale (SAMU social, accueil de jour ), diffusion de la liste de lieux climatisés et/ou rafraîchis informer et coordonner les actions de l ensemble des acteurs sociaux et médicosociaux et notamment : les collectivités : le Conseil Général, les communes et leurs Centres Communaux d Action Sociale (CCAS) ; le secteur associatif gestionnaire des dispositifs de veille sociale (115, SAMU social ) et d intervention au domicile des personnes âgées ; les services de protection civile. 6

7 2.2 - NIVEAU 2 «AVERTISSEMENT CHALEUR» Le niveau 2 est une phase de veille renforcée qui correspond à 3 situations de vigilance jaune : 1 - un pic de chaleur important mais ponctuel (1 ou 2 jours). 2 - des Indicateurs Bio-Météorologiques (IBM) prévus proches du seuil critique et sans intensification de la chaleur pour les jours suivants. 3 - des IBM proches du seuil critique avec probable intensification de la chaleur. Mesures de gestion à mettre en place par le Préfet sur proposition de la Délégation Territoriale des Alpes-Maritimes de l ARS PACA : renforcer les mesures de communication ; renforcer les mesures déclinées au niveau 1 «veille saisonnière» ; organiser, le cas échéant, la montée en charge du dispositif opérationnel en vue d un éventuel passage en niveau 3 «alerte canicule». NB : pas de déclenchement du présent plan au niveau 2 «avertissement chaleur» NIVEAU 3 «ALERTE CANICULE» Le niveau 3 correspond au passage en vigilance orange sur la carte de Météo- France. Il correspond à la mobilisation des acteurs concernés et à la mise en œuvre de mesures de gestion adaptées à la prise en charge notamment des personnes à risque. Durant cette phase d alerte canicule, un suivi quotidien des indicateurs sanitaires est réalisé par l InVS et la DGS LE RÔLE DU PRÉFET Le Préfet de département : analyse la situation, avec l appui de la Délégation Territoriale des Alpes-Maritimes de l ARS PACA ; décide de l alerte ; transmet l alerte aux différents services ; active les mesures départementales du plan «canicule» ; peut activer le Centre Opérationnel Départemental (COD) pour coordonner les opérations à engager. Au-delà de la procédure d alerte, le Préfet engage les actions suivantes : mobiliser et informer les acteurs locaux ; informer quotidiennement, avant 17h00, les échelons (zonal et national) de la décision prise et des mesures mises en œuvre, via le portail ORSEC ; prendre connaissance des informations des divers services de l Etat (établissements sanitaires et médico-sociaux, organismes sociaux ) ; communiquer (plate-forme téléphonique, presse, spots radiophoniques, télévision ) ; 7

8 assurer la réponse sanitaire et sociale au risque canicule en mettant en œuvre les dispositions du plan départemental canicule. Le Préfet peut notamment faire activer tout ou partie des mesures destinées à : assister les personnes âgées et/ou handicapées isolées, en mobilisant les services de soins infirmiers à domicile, les associations et services d aide à domicile et les associations de bénévoles, en liaison avec le Conseil Général et les communes, dans le cadre du «plan vermeil» ; protéger, rafraîchir et hydrater les nourrissons et les jeunes enfants ; accueillir les personnes à risque dans les locaux rafraîchis (supermarchés, bâtiments publics ) en liaison avec les communes ; faire face à un afflux de victimes dans les établissements de santé («plan blanc élargi»). Éventuellement, un numéro local d information (numéro d appel dédié «canicule») peut être activé, en complément de la plate-forme nationale. Le Préfet de Région, s il le juge utile, peut mettre en alerte une cellule régionale d appui (CRA) pilotée par l ARS. Cette cellule est destinée à apporter son expertise et son soutien. Si elle est activée, cette cellule doit communiquer au préfet de département les synthèses régionales et les bilans de situation, sur la base des informations recueillies par les services et autorités sanitaires régionales. 8

9 Schéma d alerte METEO FRANCE InVS Ministère de la Santé DGS CIRE CORRUSS COGIC ARS EMIZ - COZ CRA DELEGATION TERRITORIALE DE L ARS PREFECTURE Cadre d astreinte SIDPC établissements de santé publics et privés (dont hôpital «en tension») - établissements médico-sociaux - secteur ambulatoire - EHPAD - Conseil de l Ordre des Médecins - SOS Médecins - SAMU 06 SYNERGI portail ORSEC EMIZ COZ Plateforme téléphonique départementale MEDIAS - Conseil Général - Métropole NCA - Communautés urbaines - Association des Maires du 06 - Maires du 06 - Services (DDCS, DDSP, DDSIS, GENDARMERIE NATIONALE, DDTM, etc.)* *Cf. dispositif général ORSEC départemental 9

10 LE RÔLE DE LA DÉLÉGATION TERRITORIALE DES ALPES-MARITIMES DE L ARS PACA organiser, au niveau départemental, la réponse sanitaire et médico-sociale, en fonction des données sanitaires et épidémiologiques recueillies auprès de l échelon régional ; veiller à l adéquation des mesures mises en œuvre ; mobiliser les Établissements d Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD) (éventuellement déclencher les plans bleus), en lien avec le Conseil Général ; proposer le déclenchement du «plan blanc élargi» si la situation de tension dans les établissements de santé se conjugue à une activité soutenue et à une capacité d accueil restreinte ; participer au COD ; faire quotidiennement un point de synthèse sanitaire, transmis à l ARS ; mobiliser en tant que de besoin l expertise médicale et scientifique LE RÔLE DE LA DDCS En cas d épisode caniculaire de niveau 3, la vulnérabilité des publics sans abri et en habitat précaire est aggravée et nécessite une attention particulière. Dans ce contexte, la DDCS s assure, en lien avec les partenaires institutionnels concernés et les associations : de la mobilisation des équipes mobiles (maraudes) ou de tout autre dispositif de veille sociale (article L345-2 du code de l action sociale et des familles) ; de la possibilité d ouverture des places d hébergement et d accueil de jour supplémentaires ; de la mise en place, par les centres d hébergement et les accueils de jour, de protocoles de prévention et de surveillance pour ces publics fragiles ; de l orientation par le service intégré d accueil et d orientation (SIAO), pour les personnes qui l acceptent, vers un lieu d accueil adapté (accueil de jour, centre d hébergement) ; de la mise en œuvre par les gestionnaires des structures d accueil de jeunes enfants des recommandations d actions contenues dans les fiches de recommandations N 4.6 et 4.6 bis du PNC 2013 ; LE RÔLE DES COLLECTIVITÉS L échelon communal déclenche son Plan Communal de Sauvegarde (PCS) et peut solliciter des associations et des organismes (Croix-Rouge par exemple) pour prendre contact avec les personnes âgées ou handicapées à leur domicile. En cas de fortes chaleurs annoncées, un message de vigilance préventif est transmis immédiatement à l ensemble des acteurs sociaux et médico-sociaux du département. 10

11 LE MAINTIEN OU LA LEVÉE DU NIVEAU 3 Le maintien : si un impact sanitaire persiste dans le département, malgré une carte de vigilance météorologique redevenue jaune ou verte, le Préfet peut décider, en lien avec la Délégation Territoriale des Alpes-Maritimes de l ARS PACA, le maintien des mesures adaptées au niveau 3 «alerte canicule». La levée : lorsque les situations météorologique et sanitaire n appellent plus de mesure particulière, le Préfet décide, en lien avec la Délégation Territoriale des Alpes-Maritimes de l ARS PACA, du retour soit au niveau 2 soit au niveau1. Il communique ce changement, avant 17h00, aux acteurs concernés et renseigne le portail ORSEC NIVEAU 4 «MOBILISATION MAXIMALE» Le niveau 4, en cohérence avec la vigilance rouge, correspond à une canicule avérée exceptionnelle, très intense et durable, avec apparition d effets collatéraux de grande ampleur (sécheresse, pénurie d eau potable, saturation des établissements de santé et/ou des pompes funèbres, rupture de l alimentation électrique, nécessité d aménagement de temps de travail ou d arrêt de certaines activités) PASSAGE EN NIVEAU DE MOBILISATION MAXIMALE : Lorsque le Premier Ministre décide de déclencher ce niveau, il confie la responsabilité de la gestion de la canicule, au niveau national, à un ministre désigné en fonction de la nature des événements ou du type de crise. La désignation de ce ministre entraîne l activation de la Cellule Interministérielle de Crise (CIC) qui regroupe l ensemble des ministères concernés. Le niveau de mobilisation maximale est donc activé, dans le département, soit à la demande du Premier Ministre, soit sur proposition du Préfet en fonction de la situation départementale exceptionnelle. Le Préfet arme le COD pour que celui-ci dirige les opérations et coordonne les mesures, conformément au dispositif ORSEC. L ARS met en place une Cellule Régionale d Appui (CRA), comme au niveau LE MAINTIEN OU LA LEVÉE DU NIVEAU 4 Le maintien : lors du retour des températures à un niveau inférieur aux seuils critiques, le niveau de mobilisation maximale pourra être maintenu pour des raisons autres que météorologiques, alors que la carte de vigilance sera d une couleur autre que rouge. La levée : elle est décidée par le Premier Ministre, sur la base des informations fournies par la CIC. 11

12 CHAPITRE 3 - LA REMONTÉE D INFORMATIONS Dès le passage en vigilance orange (activation du niveau 3 «alerte canicule»), le vecteur de remontée de l information vers le Ministère de l Intérieur est le portail ORSEC Espace de travail «gestion aléas spécifiques» : La Préfecture met alors en place, quotidiennement et avant 17h00, la remontée d informations des mesures prises (décision concernant l activation du plan canicule et toute information propre aux événements relatifs à la canicule), en renseignant le formulaire ciaprès : Espace de travail «gestion aléas spécifiques» / Canicule 2014 / Saisie des formulaires / Formulaire canicule (Cliquer sur «AJOUTER UN ENREGISTREMENT») Ses différentes rubriques concernent : l activation du plan canicule départemental ; la gestion des médias ; les consignes et l information du public ; les mesures prises ou difficultés constatées. L indicateur «secours à personnes sur 24h» est fourni par le SDIS avec un commentaire sur la pression opérationnelle (faible, normale, forte). Tous les services concernés doivent établir un circuit d échange permanent d informations avec la Délégation Territoriale des Alpes-Maritimes de l ARS PACA sur la situation sanitaire et médico-sociale liée à la canicule. 12

13 CHAPITRE 4 - LA COMMUNICATION La communication sur le risque sanitaire «canicule» se décompose en deux phases distinctes : la communication préventive et la communication d urgence LA COMMUNICATION PRÉVENTIVE La communication préventive permet d informer et de sensibiliser en amont les populations dès le 1 er juin. Dispositif national : Outre un communiqué de presse national et un espace dédié sur le site informatique du ministère de la santé, un numéro vert national le est mis à disposition des populations au minimum du lundi au samedi de 8h00 à 20h00. Des dépliants et des affiches sur la prévention des risques liés à la canicule, établis par l Institut National de Prévention et d Education pour la Santé (INPES), sont mis à la disposition de l ARS, des services préfectoraux et de nombreux partenaires et réseaux institutionnels, associatifs et professionnels. Au plan local, la Délégation Territoriale des Alpes-Maritimes de l ARS PACA et les services préfectoraux peuvent relayer le dispositif national : en diffusant les supports, en mettant en fonction un numéro local d information, dès le niveau 3, en élaborant une stratégie informative et pédagogique locale s appuyant sur les partenaires (médecins généralistes, assistantes maternelles, pharmaciens...) et la presse LA COMMUNICATION D URGENCE Selon la gravité de la situation, la communication d urgence peut être nationale ou locale. Elle repose sur un renforcement de la communication préventive et sur la mise en œuvre d actions complémentaires graduées selon les niveaux du PNC activés. Il peut s agir, au plan national, de spots télévisés et radiophoniques, de sites Internet ou encore d un renforcement de la plate-forme «canicule info service» ou d autres actions diverses. Au plan local, les services déconcentrés informent le grand public (via les médias) du passage en niveau 3, ouvrent un numéro local d information et diffusent plus largement les supports et les spots radiophoniques. Ces informations sont consultables sur le site internet de la préfecture. Le préfet veille à la coordination et mutualisation des actions de communication menées au niveau local (ARS, préfecture et collectivités locales). 13

14 Les outils disponibles sont à consulter sur : NIVEAU 2 «AVERTISSEMENT CHALEUR» La communication, essentiellement locale, peut inclure la mise en œuvre d actions de relations presse ciblées. En fonction de la situation (chassé-croisé de vacanciers sur les routes, événements sportifs de grande ampleur...), un relais de cette communication pourra être réalisé au niveau national, notamment sur le site internet du ministère de la santé NIVEAU 3 «ALERTE CANICULE» Au niveau local, la communication vise essentiellement à : informer le grand public du déclenchement de ce niveau, des dispositions prises par le Préfet et de toutes les informations utiles concernant l'offre de soins et la nécessaire mobilisation communautaire (solidarité avec les personnes isolées), renforcer la diffusion des dépliants et affiches réalisés par l INPES, ouvrir le numéro local d information, diffuser les spots radiophoniques via le réseau local de Radio France (France Bleu), conformément à la convention départementale, le cas échéant, les diffuser par les radios privées locales, à titre gracieux (à charge pour la préfecture de signaler ces radios au ministère de la Santé), diffuser les spots TV via la station régionale de France 3 et les télévisions locales, après validation par le ministère de la Santé NIVEAU 4 «MOBILISATION MAXIMALE» La communication alors pilotée à l échelon national, par le ministère de la Santé, est relayée au niveau local, en tenant compte des spécificités locales et de la situation sanitaire dans le département LES RECOMMANDATIONS «CANICULE» VERSION 2014 Ces recommandations accompagnent le Plan National Canicule Elles sont constituées de messages sanitaires simples et opérationnels à destination : du grand public, des personnes fragiles (personnes âgées, enfants, nourrissons, personnes souffrant de diverses pathologies), des publics spécifiques (sportifs, travailleurs, personnes précaires ou sans abri), des professionnels sanitaires et sociaux en charge de ces populations. Elles sont établies sous la forme de fiches en fonction des niveaux et des publics concernés. Elles figurent sur le site Internet (dédié «canicule») du ministère de la santé. 14

15 Ces recommandations couvrent deux périodes distinctes : la préparation à d éventuelles fortes chaleurs, avant l été et durant le niveau de veille saisonnière (prévoir et anticiper), le temps d annonce d une vague de chaleur (comment se protéger et adapter ses actions). 15

16 CHAPITRE 5 - GLOSSAIRE ARS CCAS CDC CIC CIRE CLIC COD CODAMUPS COGIC CORRUSS COZ CRA DDCS DDPP DDSIS DDSP DDTM DGCS DGOS DGS DGSCGC DGT DUS Agence Régionale de Santé Centre Communal d Action Sociale Comité Départemental Canicule Cellule Interministérielle de Crise Cellule InterRégionale d Epidémiologie Centre Local d Information et de Coordination Centre Opérationnel Départemental COmité Départemental de l Aide Médicale Urgente et de la Permanence des Soins Centre Opérationnel de Gestion Interministérielle des Crises Centre Opérationnel de Réception et de Régulation des Urgences Sanitaires et Sociales Centre Opérationnel Zonal Cellule Régionale d Appui Direction Départementale de la Cohésion Sociale Direction Départementale de la Protection des Populations Direction Départementale des Services d Incendie et de Secours Direction Départementale de la Sécurité Publique Direction Départementale des Territoires et de la Mer Direction Générale de la Cohésion Sociale Direction Générale de l Offre de Soins Direction Générale de la Santé Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises Direction Générale du Travail Département des Urgences Sanitaires EHPAD Etablissements d Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes 16

17 EMIZ IBM INPES InVS NCA ORSEC PCS PNC SAMU SIAO SIDPC Etat-Major Interministériel de Zone Indicateur Bio-Météorologique Institut National de Prévention et d Education pour la Santé Institut de Veille Sanitaire Nice Côte d Azur Organisation de la Réponse de SEcurité Civile Plan Communal de Sauvegarde Plan National Canicule Service d Aide Médicale d Urgence Service Intégré d Accueil et d Orientation Service Interministériel de Défense et de Protection Civiles 17

18 DESTINATAIRES Ministre d État, Ministre de l Intérieur Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises Sous-Direction de la Planification et de la Gestion des Crises COGIC Monsieur le Préfet de la Zone de Défense et de Sécurité Sud Etat-Major Interministériel de Zone Monsieur le Préfet des Alpes-Maritimes Monsieur le Président du Conseil Général des Alpes-Maritimes Cabinet Direction Générale des Services Départementaux Monsieur le Sous-Préfet de l Arrondissement de Grasse Monsieur le Sous-Préfet, Directeur de Cabinet Monsieur le Secrétaire Général de la Préfecture des Alpes-Maritimes Monsieur le Sous-Préfet, Secrétaire Général Adjoint Madame la Sous-Préfète de Nice-Montagne Madame le Chef du Bureau du Cabinet Madame le Chef du Service Départemental de la Communication Interministérielle Monsieur le Délégué Militaire Départemental Monsieur le Procureur de la République près le TGI de Nice Monsieur le Procureur de la République près le TGI de Grasse Monsieur le Commandant du Groupement de Gendarmerie des Alpes-Maritimes Monsieur le Directeur Départemental de la Sécurité Publique Monsieur le Commandant de la CRS n 6 Monsieur le Directeur Départemental des Services d Incendie et de Secours (+CODIS) Monsieur le Directeur Départemental des Territoires et de la Mer Madame la Directrice Départementale de la Cohésion Sociale Monsieur le Délégué Territorial des Alpes-Maritimes de l Agence Régionale de Santé Monsieur le Directeur Médical du SAMU 06 Madame la Présidente de la Délégation Départementale de la Croix Rouge Française des Alpes Maritimes 18

19 Madame la Présidente de l'association Départementale de Protection Civile des Alpes-Maritimes Monsieur le Directeur Départemental de la Protection des Populations Monsieur le Directeur Régional de l Agence Régionale de Santé PACA Monsieur le Directeur Régional des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l Emploi Unité Territoriale Monsieur le Directeur Départemental de la Police aux Frontières Monsieur le Président de la Chambre de Commerce et d Industrie Métropolitaine et Territoriale Côte d Azur Monsieur le Chef de la Base Hélicoptère de la Sécurité Civile de Cannes Monsieur le Président de l Association des Maires du département Monsieur le Recteur de l Académie de Nice Monsieur l Inspecteur d Académie, Directeur des Services Départementaux de l Éducation Nationale Monsieur le Délégué Départemental de Météo-France Monsieur le Directeur Régional des Services Pénitentiaires Monsieur le Président de l Université de Nice Sophia-Antipolis Monsieur le Président de l ADRASEC 06 Messieurs les Présidents des Établissements Publics de Coopération Intercommunale Monsieur le Président de La Métropole de Nice Côte d Azur 19

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