Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines du Bas-Rhin. Rapport final

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1 Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines du Bas-Rhin Rapport final BRGM/RP FR Septembre 2011

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3 Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines du Bas-Rhin Rapport final Convention MEDDTL n CV BRGM/RP FR Septembre 2011 D. Cruz Mermy, L. Herbrech S. Guignat, Avec la collaboration de R.Zammit, E.Heckenmeyer, M. Lizée Vérificateur : Nom : Noury G. Date : 11/10/2011 Signé par G Noury le 11/10/11 Approbateur : Nom : Barras A-V. Date : 08/11/2011 Signé par AV Barras le 08/11/11 I En l absence de signature, notamment pour les rapports diffusés en version numérique, l original signé est disponible aux Archives du BRGM. Le système de management de la qualité du BRGM est certifié AFAQ ISO 9001:2008. M AVRIL 05

4 Mots clés : cavités souterraines, base de données, inventaire, Bas-Rhin, Alsace, cavités naturelles, carrières souterraines, ouvrages civils, ouvrages militaires, cave. En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante : Cruz Mermy D. Herbrech L., Guignat S., Zammit R, Heckenmeyer E. Lizée M. (2011) Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines du Bas-Rhin. Rapport BRGM/RP FR, 62 p., 20 fig., 4 ann. 1 pl hors texte BRGM, 2011, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l autorisation expresse du BRGM.

5 Synthèse Dans le cadre de la constitution d'une base de données nationale des cavités souterraines, le Ministère de l Ecologie, du Développement Durable, du Transport et du Logement (MEDDTL), a chargé le BRGM de réaliser l'inventaire des cavités souterraines hors mines dans le département du Bas-Rhin (Convention MEDDTL n CV ). Cette étude a permis de recenser 808 cavités souterraines qui ont été intégrées dans la base de données nationale (BDCavités) disponible sur Internet ( Le recueil de ces données a été effectué à partir des données bibliographiques (archives du BRGM, inventaire spéléologique, archives départementales ),, en effectuant une enquête auprès des organismes sachants (DRAC, DREAL, DDT, LRPC, EDF, Conseil Général, Préfecture, SNCF, RFF, les deux parcs régionaux, GEPMA ) et les administrations locales et en interrogeant la totalité des communes du département. En fonction de leur enjeu potentiel, certaines des cavités signalées ont fait l objet d une enquête de terrain qui a permis de préciser leur nature, leur superficie et d évaluer sommairement leur état de stabilité. Il résulte de cet inventaire que 76 % des cavités recensées dans le Bas-Rhin sont des ouvrages militaires, 11,9 % des caves, anciennes glacières, caves à bières ; ~5 % sont des ouvrages civils (souterrains refuges, anciens tunnels, aqueducs, etc.) D autre part ~3 % des cavités recensées sont des carrières souterraines (carrières de gypse ou d argile ). Enfin, ~3 % des cavités sont d origine indéterminée (galeries pour lesquelles l information est limitée, ou pour lesquelles l utilisation première a été oubliée). Les cavités naturelles, essentiellement situées en zones montagneuses, représentent moins de 2 % de l inventaire. Un comptage des cavités a été effectué pour chaque commune du département. Ce travail a permis de déterminer les communes les plus sensibles vis-à-vis du risque lié à la présence de cavités souterraines. Ainsi, on constate qu environ 28% des communes du Bas-Rhin sont concernées par la présence d au moins une cavité souterraine sur leur territoire. Il ressort également que 33 communes présentent une densité comprise entre 0,5 et 5 cavités/km 2. Les résultats de cet inventaire permettent donc de mettre en avant les communes les plus concernées par la présence de cavités et les risques qui leur sont liées (effondrement, affaissement). Ces résultats permettent d une part d avoir une vision assez claire sur l état des connaissances sur les ouvrages souterrains dans le département et pourraient ensuite permettre d engager des actions de prévention des risques liés aux effondrements. BRGM/RP FR - Rapport final 5

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7 Sommaire Introduction Présentation de l étude OBJECTIFS DE L ETUDE CADRE CONTRACTUEL BASE DE DONNEES NATIONALE BDCAVITES PRINCIPALES ETAPES DE LA METHODOLOGIE DES INVENTAIRES Recueil des données Validation sur le terrain Valorisation des données et saisie Synthèse des données Nature des travaux et résultats DONNEES DE BASE Données bibliographiques Enquête communale Recensement auprès des organismes concernés par les cavités VALIDATION DES SITES Validation des données sur le terrain Valorisation des données saisies Elimination des doublons ANALYSE CRITIQUE DE LA REPRESENTATIVITE DES DONNEES Recherches bibliographiques Enquête communale Organismes contactés SYNTHESE Analyse des résultats CADRE DEPARTEMENTAL Contexte géomorphologique Contexte géologique Contexte historique et économique lié à la présence de cavités souterraines Contexte économique lié à la présence de cavités souterraines ANALYSE TYPOLOGIQUE DES CAVITES REPERTORIEES Les ouvrages militaires BRGM/RP FR - Rapport final 7

8 Les caves Les ouvrages civils Les carrières Les cavités naturelles Les cavités d origine indéterminée par horizons géologiques par commune Conclusions Bibliographie Liste des illustrations (figures ou tableaux) Illustration 1 : Page d acceuil de BDCavités sur internet Illustration 2 : Evolution du taux de réponse communale Illustration 3 : tableau de synthèse des réponses à l enquête communale Illustration 4 : Carte départementale des réponses à l enquête communale Illustration 5 : Répartition en pourcentage des cavités du Bas-Rhin par typologie Illustration 6: Répartition en pourcentage des cavités du Bas-Rhin par typologie valeurs arrondies Illustration 7 : Les unités géographiques du département du Bas-Rhin Illustration 8 : Carte géologique simplifiée du Bas Rhin Illustration 9 : Carte des cavités souterraines du Bas-Rhin sur la carte géologique simplifiée Illustration 10 : Galeries de défense passive construites par les habitants lors de la Seconde Guerre Mondiale à Neewiller-près-Lauterbourg Illustration 11 : Troglodytes de Graufthal Illustration 12 : Carte des carrières du Bas-Rhin en fonction de la géologie Illustration 13 : Entrée de galerie d'une carrière de gypse à Waltenheim sur Zorn Illustration 14 : Galerie d une carrière souterraine de gypse et des premiers mètres de celle-ci à Waltenheim-Sur-Zorn Illustration 15 : Effondrement de galerie à Flexbourg Illustration 16 : Entrées de galerie et premiers mètres d une galerie d exploitation souterraine d argile à Eckwersheim Illustration 17 : Répartition des cavités naturelles dans le Bas-Rhin en fonction de la géologie Illustration 18 : Nombre de cavités par commune dans le Bas-Rhin Illustration 19 : Densité de cavités par commune dans le Bas-Rhin Illustration 20 : Carte de densité de cavités par commune et communes ayant subi au moins un effondrement de cavité BRGM/RP FR - Rapport final

9 Liste des annexes Annexe 1 Courriers et circulaires Annexe 2 Extrait du Code Minier Annexe 3 Résultats de l inventaire par commune Annexe 4 Liste des cavités recensées BRGM/RP FR - Rapport final 9

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11 Introduction Dans le cadre de ses activités de Service public, le BRGM a été chargé par le Ministère de l Ecologie, du Développement Durable, du Transport et du Logement (MEDDTL) de réaliser un inventaire des cavités souterraines d origine anthropique (hors mine) ou naturelle sur l ensemble du territoire métropolitain. Cette convention renouvelable annuellement, et signée pour la première fois en décembre 2001, comprend des inventaires départementaux suivant un cahier des charges général défini en accord avec le MEDDTL. L ensemble des informations collectées doit ensuite être intégré à une base de données nationale qui est consultable sur Internet ( gérée par le BRGM. Le département du Bas-Rhin, fait partie des départements programmés pour faire l objet d un inventaire de ses cavités (hors mines). Ainsi, le recensement des cavités souterraines non minières du département est inscrit au programme , et a pour objectif, au-delà du recensement, de caractériser et localiser les principales cavités du département. Pour information, le département du Haut-Rhin fait également l objet d un tel recensement. Cf. rapport BRGM/RP Fr Les types de cavités visés sont : - les carrières souterraines abandonnées à savoir les exploitations de substances non concessibles et dont l exploitation est désormais arrêtée ; - les ouvrages civils tels que les tunnels, les aqueducs, les caves à usage industriel ; - les ouvrages militaires (fortifications et sapes des dernières guerres) ; - les cavités naturelles. Ce rapport de synthèse précise notamment les sources d information exploitées, les principales difficultés rencontrées, le type des cavités identifiées, ainsi que leur répartition géographique. BRGM/RP FR - Rapport final 11

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13 1. Présentation de l étude 1.1. OBJECTIFS DE L ETUDE Ce chapitre présente le cadre général tel que défini entre le MEDDTL et le BRGM pour les inventaires des cavités à l échelle nationale. L adaptation de ce cadre à chaque cas départemental est présentée dans les chapitres qui suivent. Il s agit de recenser, localiser et caractériser les principales cavités souterraines (hors mines) présentes dans le département du Bas-Rhin, puis d intégrer l ensemble de ces données factuelles dans la base de données nationale sur les cavités souterraines (BDCavités) gérée par le BRGM à la demande du MEDDTL. Les organismes extérieurs associés sont à ce jour l'ineris (Institut National de l Environnement Industriel et des Risques), le LCPC (Laboratoire Central de Ponts et Chaussées), les services RTM (Restauration des Terrains en Montagne) et la FFS (Fédération Française de Spéléologie). Le but de cette opération est multiple. À l échelle locale (départementale), il s agit en premier lieu de conserver la mémoire des cavités souterraines, désormais pour la plupart abandonnées. Les archives écrites concernant les anciennes exploitations sont généralement incomplètes et dispersées. L information est le plus souvent transmise oralement, par des témoins concernés à des titres divers (propriétaires fonciers, élus communaux, anciens carriers, champignonnistes, ), ce qui la rend fragile et difficilement accessible. Les mouvements de populations et la pression foncière conduisent à construire ou aménager dans des sites autrefois délaissés, car sous-cavés, mais dont l historique n est plus connu. Il est donc primordial, pour prévenir les accidents qui pourraient résulter de tels aménagements, de maintenir la mémoire de ces carrières souterraines et de diffuser aussi largement que possible une information fiable et homogène les concernant. L information concernant la localisation et l extension des cavités souterraines, lorsqu elle est disponible, permet une meilleure connaissance du risque, et donc sa prévention, et l organisation des secours en cas de crise. Elle peut en particulier permettre l élaboration de cartes de l aléa associé à la présence des cavités souterraines, et ainsi participer en tant que telle à celle de documents à usage réglementaire, de type PPR (Plan de Prévention des Risques naturels), comme à l information préventive du public. À l échelle nationale, il s agit d initier une démarche globale de recensement des cavités souterraines d origine anthropique et naturelle, ce qui suppose de réaliser ce travail d inventaire départemental sur l ensemble du territoire. La connaissance des zones sous-cavées est jusqu à présent diffuse, hétérogène et incomplète. Il s agit donc de rassembler la totalité des informations disponibles (sans qu il soit possible de prétendre à l exhaustivité en la matière) et de la stocker, sous forme homogène, dans une base unique et fédérative de données géoréférencées : la Base de Données nationale BD Cavités. BRGM/RP FR Rapport final 13

14 L opération d inventaire départemental des cavités naturelles et des ouvrages anthropiques souterrains permettra d alimenter cette base avec l ensemble des éléments connus à la date de l étude. L organisation de cette connaissance sous forme d une base de données informatique gérée par un organisme public pérenne permettra de la mettre régulièrement à jour au fur et à mesure de l acquisition de nouvelles données (l existence de certaines cavités non mentionnées dans les archives et inconnues des acteurs locaux peut être révélée fortuitement à l occasion d un effondrement en surface par exemple, mais aussi lors de travaux). L accès à cette base de données étant libre et gratuit, une large diffusion de cette connaissance sera possible, ce qui facilitera les politiques d information et de prévention du risque CADRE CONTRACTUEL Cette étude s inscrit dans le cadre d un programme pluriannuel demandé par le MEDDTL visant à réaliser un bilan aussi exhaustif que possible de la présence de cavités souterraines sur le territoire métropolitain. La programmation, en termes de choix des départements à inventorier comme de calendrier de leur traitement, résulte d une démarche logique s appuyant sur l Inventaire National de 1994 et la cartographie de l aléa qui en a découlée, ainsi que sur divers épisodes événementiels en matière d effondrement de terrain. La méthodologie de ces inventaires est présentée dans le cahier des charges type et résumée dans les paragraphes suivants. Celle-ci permettra d homogénéiser la représentation des résultats obtenus. Ce recensement faisant partie d un programme national, il est primordial que les différentes étapes de son élaboration soient définies précisément, même s'il apparaît quelques différences entre les départements en fonction de l implication des services décentralisés de l Etat notamment pour le recueil des données BASE DE DONNEES NATIONALE BDCAVITES Afin de pouvoir mettre à la disposition du public des données fiables, homogènes et réutilisables, le BRGM a développé un outil permettant le recueil, l analyse et la restitution des informations sur les cavités souterraines. Pour cela, trois outils informatiques ont été développés par le BRGM : - une base de données nationale de référence, développée sous Oracle et gérée au niveau national par le comité de gestion du projet ; - un applicatif de saisie via le web et disponible dans chaque Service Géologique Régional du BRGM ; - une interface Internet, disponible sur le site Ces trois outils offrent la possibilité de mémoriser de façon homogène l'ensemble des informations disponibles en France sur des situations récentes et sur des événements passés et donnent facilement l accès à cette information via Internet. Par ces derniers, les objectifs de diffusion et de centralisation des connaissances concernant les cavités souterraines sont donc appliqués. 14 BRGM/RP FR - Rapport final

15 La saisie des données à l échelle départementale est réalisée au niveau régional par les différents SGR (Services Géologiques Régionaux) du BRGM. La mise à disposition de l information s effectue grâce au site Internet (Illustration1) Présentation de la base : - objectifs - historique - caractéristiques Lien direct vers le site du MEDDTL Définition : - cavités - instabilités Sélection multicritères Caractéristiques des données Accès direct au département sélectionné Illustration 1 : Page d acceuil de BDCavités sur internet BRGM/RP FR Rapport final 15

16 1.4. PRINCIPALES ETAPES DE LA METHODOLOGIE DES INVENTAIRES Recueil des données La collecte des données comprend la recherche bibliographique, un questionnaire d enquête auprès des communes et le recueil de données auprès de divers organismes. - Recherche bibliographique Le but de cette phase est de rassembler toutes les informations déjà publiées concernant des vides souterrains, ou les cavités naturelles, dans le département. Les recherches bibliographiques ont tout d abord porté sur les différentes sources d information disponibles au BRGM : - la banque de données du sous-sol (BSS), qui regroupe les informations techniques acquises lors de forages pouvant relater des informations sur de exploitations souterraines; - les cartes IGN à l échelle du 1/ sur l ensemble de la région représentant des points particuliers tels que les bunkers, casemates ou abris, anciennes carrières ou encore grottes ; - les cartes géologiques à l échelle du 1/ et la recherche d indices tels que des caves ou exploitations souterraines ; - les archives du SGR Alsace, notamment les rapports d intervention sur les effondrements ou affaissements liés à des cavités, mais également les études spécifiques à certains secteurs susceptibles à cet aléa comme la ville de Pfastatt et surtout la CUS dont l inventaire des cavités souterraines a débuté en 1996 ; - la base de données BDMVT avec une sélection des mouvements de terrain (essentiellement effondrements et fontis) associés à l existence de cavités. En effet la lecture des documents comprend également les phénomènes ou objets associés aux cavités ; les dolines, affaissements et effondrements doivent être regardés avec attention car en l absence d information suffisante, ils peuvent suggérer la présence de vides souterrains et orienter des recherches complémentaires. D autre part, la recherche bibliographique a été complétée auprès de sources externes, notamment à la Bibliothèque Nationale Universitaire de Strasbourg (BNU) et aux archives départementales, ce qui a permis la consultation d ouvrages et de recueil administratifs sur d anciennes glacières, caves à bière ou carrière de gypse ainsi que 16 BRGM/RP FR - Rapport final

17 de compte-rendus spéléologiques datant des années Les archives de la presse locale ont également été épluchées. Afin de compléter cette recherche bibliographique, différents sites internet ont été consultés. Des forums de passionnés, des sites associatifs ainsi que des sites dédiés au tourisme (grottes naturelles), à l histoire de communes ou encore aux guerres mondiales ont été consultés. Ils ont permis de confirmer la présence de cavités, aidé à la localisation et fourni des photos, facilitant le contrôle et la validation de terrain. - Questionnaire d enquête auprès des communes Un questionnaire d enquête type (cf. Annexe 1) a été adressé à l ensemble des maires des communes du département sous la forme d une circulaire préfectorale. Le premier envoi date du 20 juillet Les maires ont été invités à fournir au BRGM tous les éléments complémentaires dont ils avaient connaissance concernant des cavités souterraines présentes sur leur territoire. Cette enquête a été envoyée parallèlement aux recherches bibliographiques. Une relance par courrier du BRGM a été adressée fin septembre 2010 aux communes n ayant pas répondu. Quelques relances ou demandes de compléments par mail et téléphoniques ont été effectuées par le BRGM jusqu à obtenir environ 91% de réponses. Les communes où il avait été mentionné des exploitations souterraines de gypses ont été recontactées au printemps 2011 afin d apporter des compléments d informations sur cette thématique précise. - Recueil de données auprès d organismes compétents Les mêmes enquêtes ont été déclinées vers les organismes techniques locaux ou nationaux, en vue de recueillir leurs informations. Les organismes suivants ont été consultés : DRAC, DREAL, DDT, LRPC de Strasbourg, EDF, Conseil Général, Préfecture du Bas-Rhin, SNCF, RFF, les parcs régionaux, Groupe d Etude et de Protection des mammifères d Alsace (GEPMA), SSF Validation sur le terrain Valorisation des données et saisie La validation sur le terrain consiste à caractériser in situ les cavités recensées et peut conduire au repérage fortuit de cavités non archivées. La phase de valorisation des données et de saisie consiste à géoréférencer les cavités, à les décrire dans des fiches de saisie et à les saisir dans la BDCavités. BRGM/RP FR Rapport final 17

18 - Validation sur le terrain Caractérisation des cavités recensées Une partie des cavités souterraines recensées par l intermédiaire de la recherche bibliographique, des enquêtes auprès des communes et des contacts avec les différents interlocuteurs locaux a fait l objet d une visite sur le terrain. Compte tenu du nombre important de sites, des priorités dans les vérifications ont porté sur les cavités: - susceptibles de se situer dans les zones urbanisées ou aménagées ; - d origine industrielle (brasserie), civile (abris de défense) et naturelle (grotte, karsts) - pour lesquelles la documentation disponible était jugée insuffisante pour permettre une localisation et une description fiable. Cette visite sur le terrain a pour objectif principal de localiser précisément la situation des cavités (repérage sur carte topographique à l échelle 1/25 000), soit à partir de l observation directe lorsque les accès étaient encore praticables ou au moins visibles, soit à partir de témoignages concordants recueillis sur place. Il s agissait aussi de compléter, par une observation rapide, les informations déjà disponibles sur l environnement du site (nature de l occupation du sol en surface et position des enjeux éventuellement exposés). Lorsque les accès étaient connus, qu il s agisse d orifices de cavités naturelles, d anciennes caves, d entrées d ouvrages ou puits de carrière, leur position exacte a été notée, soit par rapport à des repères jugés pérennes, soit déterminée à l aide d un GPS quand cela était possible. Lorsque la cavité était encore accessible, une visite rapide des galeries a été effectuée afin d évaluer globalement l extension des zones sous-cavées et leur état général de stabilité. Une description sommaire a également été effectuée en vue de décrire la géométrie, l'état, l'accessibilité, Les visites ont généralement été effectuées par nos propres moyens mais il est arrivé qu elles se déroulent en présence d un accompagnateur externe (employé de Mairie, propriétaire, etc.). La finalité d une telle visite n est pas d aboutir à un diagnostic complet de stabilité, mais de permettre une caractérisation globale de la cavité identifiée (validation des plans quand ils sont disponibles). - Validation des données et saisie Géoréférencement des cavités Toutes les cavités recensées ont fait l objet d un géoréférencement (calcul des coordonnées dans un système de projection Lambert II étendu), à partir des cartes topographiques IGN à l échelle 1/ ou de mesures GPS quand c'était possible. - Valorisation des données et saisie Descriptif (fiche de saisie) 18 BRGM/RP FR - Rapport final

19 Pour chacune des cavités inventoriées, une fiche de saisie a été remplie afin de renseigner les différents champs la décrivant dans la BD Cavités, soit (énumération non exhaustive) : - localisation (commune, lieu-dit, coordonnées géographiques,...) ; - origine de l information ; - descriptif (géométrie, contexte géologique, nature des matériaux exploités, photos du site, état de stabilité apparent, utilisation actuelle, ) ; - nature de la cavité ou type d exploitation ; - localisation et date d occurrence des désordres éventuels associés (fontis, effondrement généralisé, débourrages de karst, chute de blocs près des entrées, ) ; - nature des études et travaux éventuellement réalisés (avec références bibliographiques). - Valorisation des données et saisie Saisie dans la BD Cavités Les fiches ainsi remplies ont servi de support pour la saisie des informations dans la base de données nationale sur les cavités souterraines (BD Cavités) Synthèse des données La synthèse des données comprend l analyse de la représentativité des données recueillies, la réalisation de cartes de synthèse, l analyse des typologies des cavités repérées et la rédaction d un rapport de synthèse. - Analyse critique des données Une fois les phases de recueil, de validation et de valorisation des données achevées pour l ensemble du département, une synthèse des cavités recensées a été effectuée. Une analyse critique des données recueillies a été menée pour déterminer la représentativité des résultats de l inventaire, en tenant compte des spécificités du département et des difficultés rencontrées (défaut de réponse de certains acteurs lors des enquêtes, absence d information dans certains secteurs, imprécision dans la localisation de cavités dont les traces ne sont plus visibles sur le terrain,...). Cette analyse critique est indispensable pour évaluer la fiabilité des résultats de l opération et la représentativité de l échantillon recueilli (qui ne pourra en aucun cas être considéré comme définitivement exhaustif). - Carte de synthèse BRGM/RP FR Rapport final 19

20 L ensemble des cavités recensées a été reporté sur une carte synthétique présentée à l échelle 1/ et sur laquelle figurent, outre les cavités elles-mêmes (classées par type ou selon la nature des matériaux extraits), les principaux repères géographiques nécessaires (limites départementales et communales, villes principales, voies de communication et cours d eau principaux). Cette carte synthétique permet de visualiser les zones a priori les plus exposées au vu des connaissances actuelles et pour lesquelles des analyses plus spécifiques devront être menées, pour aboutir à l élaboration de cartes d aléa. - Caractérisation des cavités recensées La typologie (caractérisation quand il s agit de cavités naturelles) des cavités recensées dans le département a été effectuée à l aide des résultats de l inventaire départemental. La typologie s appuie non seulement sur le mode d exploitation employé lorsqu il s agit de carrières, mais tient compte aussi de la nature des matériaux extraits, de l extension des cavités, de leur mode d utilisation actuel, de leur état de stabilité apparente et de la nature des éléments exposés. La caractérisation des cavités naturelles s'est faite sur la base de critères tels que la géologie. 20 BRGM/RP FR - Rapport final

21 2. Nature des travaux et résultats La méthode d acquisition des données relatives aux cavités souterraines peut se décliner en deux étapes principales, pouvant être simultanées si les évènements sont très bien renseignés : - le recensement des cavités concernées par cette étude ; - la caractérisation de ces cavités : validation et enrichissement des données DONNEES DE BASE Les données de base recueillies pour cet inventaire sont : - les données bibliographiques ; - l enquête auprès des 527 communes du département ; - l inventaire auprès des différents organismes concernés Données bibliographiques Des recherches bibliographiques ont été entreprises sur différentes sources d information disponibles. Les archives du Service Géologique Régional d Alsace : (bases Saphir, PMB et Georef) compilent principalement des rapports d intervention du BRGM et du SGAL (Service géologique d Alsace Lorraine) sur des effondrements ou des affaissements liés à des cavités. Parmi ces archives, on notera les travaux menés sur le territoire de la Communauté Urbaine de Strasbourg dans le cadre du projet de prévention des risques liés aux ouvrages souterrains qui a débuté en Sur le territoire de la CUS, le BRGM a déjà recensé 60 réseaux brassicoles, 136 sites militaires et une centaine d abris mais ces derniers sont principalement des caves d immeuble et ne seront pas compter dans l inventaire. Les données récoltées dans la BSS (Banque de Données du Sous-Sol) a permis de recouper les données relatives aux carrières souterraines issues des cartes géologiques et des archives de la DRIRE. La base de données Mouvement de Terrain dont l inventaire complété en 2006 a permis de valider des sites déjà recensés et de renseigner les cas d effondrements et d affaissements associés. Au total, ce sont 239 cavités recensées dans les archives du BRGM, tous types confondus. Les cartes IGN à l échelle 1/ ont fait l objet d un travail minutieux de lecture systématique pour relever tous les éléments ponctuels ou de toponymie se rapportant BRGM/RP FR Rapport final 21

22 aux cibles recherchées. La lecture des cartes sur l ensemble du département a permis d emblée le géoréférencement de 228 sites dont 190 bunkers, casemates 1 et abris, une demi-douzaine de carrières souterraines et fours à chaux et quelques grottes et ouvrages civiles. Internet est riche de sites relatant des cavités à travers des forums et des sites associatifs de passionnés (histoire, spéléologie), sites dédiés au tourisme (visite de grottes naturelles), à l histoire communale et aux deux guerres mondiales. Une cinquantaire de site internet a permis de fournir et/ou recouper les informations relatives à la Ligne Maginot, aux bunkers du Rhin et à la ceinture fortifiée de Strasbourg. 343 indices et cavités ont été enregistrés par ce média et/ou ont permis de confirmer des sites déjà recensés. Des dizaines d ouvrages et de collections ont été consultées notamment à la Bibliothèque Universitaire de Strasbourg ; il s agissait de livres portant sur ou faisant mention d anciennes glacières, caves à bières, des ouvrages militaires et des carrières de gypses. Un ouvrage sur la ceinture fortifié de Strasbourg recense ainsi plus d une centaine d ouvrage militaire (Butcher, 1999). Des missions spécifiques aux Archives Départementales ont permis d accéder entre autres aux anciens documents de la DRIRE (devenue DREAL) ; ainsi c est une douzaine de carrières souterraines, quatre brasseries et 24 sites militaires qui ont été recensés. Les archives départementales du Bas-Rhin étant en restructuration à l époque, il est possible que certains documents n aient pu être consultés. Les cartes géologiques à l échelle 1/ ont également fait l objet d une lecture systématique ce qui a permis d extraire des points référencés comme des exploitations souterraines ; il en a été dénombré 6. La presse locale a également été traitée, notamment les archives des DNA (Dernières Nouvelles d Alsace). Les articles, près d une cinquantaine, ont surtout permis de recouper des informations anciennes dont 27 cavités sur le Bas-Rhin. La recherche bibliographique avant croisement a permis de recenser 786 indices de cavité. La mise en cohérence des informations recueillies et la suppression des doublons a été effectuée au fur et à mesure de l enregistrement des informations. Au final, la recherche bibliographique a donc permis de recenser 523 cavités. 1 Casemates : n. f (du latin casamatta, d origine incertaine) Abri enterré, protégé contre les obus 22 BRGM/RP FR - Rapport final

23 Taux de réponse (%) Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines du Bas-Rhin Enquête communale La procédure d'enquête auprès des communes a été initiée le 20 juillet Les réponses des mairies constituent une source de données essentielles, les élus et le personnel communal étant proche de leur territoire. Un questionnaire d enquête accompagné d un extrait de carte topographique a été adressé aux communes du Bas-Rhin avec le soutien de la Préfecture. L annexe 1 présente ce questionnaire d enquête communal. Toutes les communes de la Communauté Urbaine de Strasbourg n ont pas été sollicitées dans le cadre de cette enquête. En effet, la CUS a lancé en partenariat avec le BRGM un programme spécifique d inventaire et de suivi des cavités depuis Les travaux sont consignés dans une base de données actualisée régulièrement. Une relance courrier et quelques relances téléphoniques ont été entreprises par le BRGM deux mois après le lancement de l enquête. Le graphique de l Illustration 2 suit le taux de réponse des communes au cours des huit mois suivant l envoi du questionnaire Relance Date de réponse Illustration 2 : Evolution du taux de réponse communale Un très bon taux de réponse a été obtenu avec 465 communes (88%) ayant transmis leurs informations. 12 communes de la CUS n avaient pas été sollicitées compte tenu des travaux antérieurs engagés par le BRGM satisfaisants. En les comptabilisant, le BRGM/RP FR Rapport final 23

24 nombre total de commune du Bas Rhin ayant répondu est de 479. Ainsi le taux de réponse s élève à 90,8%. L enquête communale a été arrêtée à ce stade sans relance supplémentaire. 48 communes n ont pas répondu à l enquête. Sur les 479 réponses, 384 communes (~80%) indiquent un «état néant», c'est-à-dire une absence de cavités sur leur territoire. La carte suivante présente cartographiquement les réponses à l enquête communale (Illustration 4). Résultat de l'enquête Réponses Nombre % Communes ayant répondu (479) Cavité(s) déclarée(s) 95 18,0% "néant" ,8% 90,8% Communes n'ayant pas répondu (48) 48 9,2% Total % Illustration 3 : tableau de synthèse des réponses à l enquête communale Parmi les communes ayant répondu, 95 ont signalé la présence d au moins une cavité souterraine sur leur territoire. Au total, ce sont 215 cavités qui ont été recensées par cet intermédiaire. La typologie de ces cavité d après l enquête aux communes se répartie comme suit : ouvrages militaires ; - 24 caves ; - 22 ouvrages civils (souterrains refuges, aqueducs, tunnels.) ; - 10 carrières souterraines ; - 4 cavités naturelles ; - 1 cavité d origine indéterminée. On observe que tous les types de cavités ont été recensés par les communes. On constate cependant que 72% des ouvrages inventoriés sont d origine militaire. Les carrières ont par ailleurs fait l objet de relances spécifiques, notamment celles de gypse afin d obtenir davantage d informations quant à leur exploitation et de confirmer leur caractère souterrain. 24 BRGM/RP FR - Rapport final

25 Illustration 4 : Carte départementale des réponses à l enquête communale Recensement auprès des organismes concernés par les cavités Parallèlement aux enquêtes communales, divers organismes techniques et/ou administratifs ayant un lien plus ou moins direct avec la présence de cavité ont été consultés. Les quatorze organismes contactés sont : le Parc Naturel Régional du Ballon des Vosges (PRNVB), le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord (PRNVN), la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC), la Direction Régionale de l Environnement et de l Aménagement et du Logement (DREAL), la Direction Départementale du Territoire (DDT) et ses unités territoriales, le Laboratoire Régional BRGM/RP FR Rapport final 25

26 des Ponts et Chaussées de Strasbourg (LRPC), le Groupe d Etude et de Protection des mammifères d Alsace (GEPMA), les Spéléo Secours Français d Alsace, le conseil régional, le groupe Electricité de France (EDF), la Société Nationale de Chemin de Fer (SNCF) et Réseau Ferré de France (RFF), la maison de la géologie de Sentheim. Parmi les 14 organismes contactés, seuls 7 ont répondu sans toutefois fournir des éléments sur la présence de cavités. Certains organismes comme le GEPMA ont été relancé mais sans succès. Le Parc Naturel Régional du Ballon des Vosges a identifié 3 cavités naturelles mais aucune dans le Bas-Rhin. Les ouvrages militaires ont pour l essentiel été inventoriés par les services des archives de la Défense et de l Armée de l Air. Ces deux organismes ont transmis des plans de localisation stipulant 90 abris et bunkers VALIDATION DES SITES Afin d atteindre un inventaire le plus complet possible, la recherche a été entreprise auprès d un très large éventail de sources de données (archives, mairies, organismes techniques et administratifs, associations). La collecte des données au travers les différentes consultations a permis d identifier un grand nombre de sites sur le département. La première validation visait à supprimer les doublons Validation des données sur le terrain Ce travail de représentativité et validation de la donnée recueillie s est poursuivi par une phase de contrôle sur le terrain. Ainsi, conformément au cahier des charges, 76 cavités souterraines ont fait l objet d une visite sur le terrain spécifique. Compte tenu de l état des connaissances sur la CUS et des visites de contrôles engagées, 90 sites connus et contrôlés ont été valorisés dans le présent travail. Parmi ces 166 cavités contrôlées sur le terrain, on dénombre 17 carrières, 85 caves dont 60 réseaux de galeries sous le territoire de la CUS, 14 ouvrages civils, 7 cavités naturelles, 43 ouvrages militaires, dont 33 autour de Strasbourg. Plusieurs critères de sélection ont été successivement entrepris sur la liste d ouvrages recensés hors CUS afin d atteindre un nombre de sites représentatifs tout en optimisant un contrôle sur le terrain raisonnable. Les critères de sélection ont été : - La représentativité géographique : couverture des 4 entités géographiques du Bas-Rhin ; 26 BRGM/RP FR - Rapport final

27 - La nature des cavités : les carrières souterraines, les ouvrages civils, et les caves à bière et glacières ont été privilégiées ; - L imprécision de leur localisation ; - Leur situation par rapport à des zones à enjeux. Des ouvrages de défense passive situés dans des zones à fort enjeux (zones urbanisées des villes) ont également été inspectés lors de visites de contrôle. Des bunkers, carrières et tuileries, recensés à partir de la carte topographique ont également été visités afin d estimer la fiabilité de cette source de données. Les validations de terrain ont permis la rectification et l ajustement de certaines données de l inventaire, notamment par : - l élimination de cavités de nature non souterraine ou encore en exploitation. De plus, le caractère non souterrain s est confirmé pour quelques bunkers ainsi que pour des carrières de tuileries et des caves à bière ; - la correction des coordonnées géographiques de cavités recensées ; - l ajout de nouvelles cavités observées de façon fortuite : 3 bunkers, 2 cavités de nature indéterminée et une ancienne exploitation souterraine d argile. Pour chaque cavité ayant fait l objet d une visite terrain, sa position d accès a été enregistrée, soit par rapport à des repères jugés pérennes, soit par GPS. De plus, lorsque la cavité était accessible, une visite rapide des galeries a été effectuée afin d évaluer globalement l extension des zones sous-cavées et leur état général de stabilité. Une description sommaire a également été effectuée en vue de décrire la géométrie, l'état, l'accessibilité. La finalité de telles visites n étant pas d aboutir à un diagnostic complet de stabilité, mais de permettre une caractérisation globale de la cavité identifiée Valorisation des données saisies La phase de valorisation des données et de saisie consiste à géoréférencer les cavités, à les décrire dans des fiches de saisie et à les saisir dans la base de données nationale BDCavités. Toutes les cavités recensées ont fait l objet d un géoréférencement dans le système de projection Lambert II étendu soit à partir de cartes topographiques et / ou plans scannés préalablement géoréférencés et/ou de mesures GPS prises sur le terrain. Chaque cavité a fait l objet d une saisie la plus exhaustive possible dans la BD Cavités (L Annexe 2 décrits les différents champs caractérisant la BD Cavités). Enfin, ce rapport synthétise les données recueillies, validées et saisies et analyse leur représentativité notamment par la réalisation de cartes de synthèse. BRGM/RP FR Rapport final 27

28 Elimination des doublons Lors de la collecte des données, de multiples sources d information ont été utilisées, pouvant entraîner parfois une répétition des informations recueillies. C est près de 1200 références de cavités souterraines qui ont été traitées toutes sources d information confondues. La méthode choisie visait à enregistrer les données au fur et à mesure de leur collecte. Leur contrôle en direct et la comparaison en continue entre les données déjà enregistrées et les nouvelles a permis d éviter les doublons en amont. De plus cette méthode a permis de qualifier la fiabilité de l information enregistrée et souvent de la localiser plus précisément. Ainsi dès qu un site était déjà saisi, le traitement de la donnée complémentaire ne donnait lieu qu à une mise à jour de la base de données. Une phase complémentaire d éliminations des doublons par croisement des sources de données a été élaborée. Celle-ci s est fondée sur les critères suivant : - le nom de la cavité. : toutefois celui-ci peut différer selon les sources ou au contraire se répéter pour un même type d ouvrage implanté sur une ou plusieurs communes ; - la localisation géographique des ouvrages et leur proximité : toutefois chaque source a fourni ses informations avec une précision plus ou moins grande. Ainsi il s est avéré difficile de comparer deux sources de données, relatant du même ouvrage mais ne le localisant pas au même endroit. - la description et les détails propres à chaque cavité: ce descriptif permet de conforter l absence de de la cavité et/ou limiter les incertitudes inhérentes aux deux critères précédents. De ce travail, il ressort qu il reste délicat d identifier des doublons potentiels implantés au droit d une même commune pouvant comptabiliser plusieurs dizaines de cavités de même nature. Le contrôle cartographique sous SIG à partir des ouvrages géoréférencés a permis d optimiser cette recherche. Parmi les 1200 références de sites souterrains, le traitement des doublons a abouti à un nouveau total de 808 cavités souterraines inventoriées sur le département. 28 BRGM/RP FR - Rapport final

29 2.3. ANALYSE CRITIQUE DE LA REPRESENTATIVITE DES DONNEES Recherches bibliographiques Les données issues de la BSS, des cartes géologiques, des rapports d interventions du BRGM et des livres consultés sont jugées fiables. Les bulletins spéléologiques, datant des années 1970 et 1980, pouvant mentionner des dimensions de grottes, sont très fiables mais les indications extérieures ont pu changer, ce qui complique leur repérage. Par contre les ouvrages militaires, casemates et bunkers, recensés à partir des cartes IGN sont implantés de façon fiable. Toutefois, des doutes demeurent quant à leur caractère souterrain. En effet, par expérience, certains peuvent être entièrement ou partiellement enterrés ou donner sur un réseau de galeries. Compte tenu du grand nombre d ouvrages inventoriés et faute d information exhaustive, tous les bunkers et casemates ont été enregistrés. Un travail de vérification auprès de quelques mairies et la validation terrain ont montré des ouvrages semi-enterrés à aériens. Ceux qui ne correspondaient pas aux critères de sélection ont alors été éliminés Enquête communale Le bon taux de retour des courriers destinés aux communes, plus de 90 % de réponses, tend à montrer que ces dernières se sentent de plus en plus concernées par les problèmes liés aux risques naturels. Quelques relances ont permis d affiner cette collecte en précisant certaines données lorsque celles-ci paraissaient imprécises. Mais pour la plupart, le questionnaire a été rempli de façon complète pour permettre une localisation précise et une bonne caractérisation des ouvrages. Néanmoins, suite au travail de confrontation avec les données recueillies via des sources parallèles, de validation et de contrôle sur le terrain, il a été constaté : - quelques erreurs sur la typologie de la cavité ; - un positionnement souvent correct sur les fonds IGN; - et des cavités d origine minière non considérées dans cette étude. Sur les 384 communes ayant répondu «néant» à l enquête communale l on recense 45 communes avec au moins une cavité renseignée via les autres sources d information totalisant 81 cavités. Sur les 95 communes ayant déclaré au moins 1 site ou cavité, les vérifications ont amenés à exclure les déclarations positives de 5 villes (cavités minières ou non souterraines). Enfin parmi les 48 communes n ayant pas répondu 14 possède au moins une cavité totalisant 46 cavités. BRGM/RP FR Rapport final 29

30 Le faible nombre de cavités collectées par cet intermédiaire (215 seulement dont une fraction était déjà connue par d autres sources) montre que les communes ont finalement une connaissance limitée des cavités sur leur territoire. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette incohérence : soit la cavité existe mais les services des mairies n en n ont pas connaissance, soit il s agit d ouvrage militaire non souterrain Organismes contactés Les informations recueillies sont hétérogènes et parfois insuffisantes. En effet les archives étant par définition anciennes, les informations se sont révélées parfois obsolètes (cavités rebouchées) et surtout imprécises. Mais c est surtout pour les ouvrages militaires que cette fiabilité est mise en doute. Les plans issus des archives de la Défense, datant des années 1950, représentent des implantations d abris autour de certaines communes, notamment le long du Rhin, et autour de Strasbourg. Cependant, aucune précision sur ces plans ne distingue les ouvrages souterrains des ouvrages aériens. Ainsi, compte tenu du doute tous ont été saisis dans l inventaire, dans l impossibilité de les vérifier au cas par cas. Enfin, on peut regretter l absence de réponse d organismes intervenant spécifiquement en milieu souterrain tel que le Groupe d Etude et de Protection des Mammifères d Alsace (GEPMA) SYNTHESE Dans le Bas-Rhin, après croisement de toutes les sources d informations, validations et contrôles, 808 cavités souterraines ont été inventoriées ; elles sont à 99% d origine anthropique. On dénombre 2.85% de carrières souterraines abandonnées, 4,8 % d ouvrages civils, 11.9 % de caves et surtout 76 % d ouvrages militaires. Les ouvrages militaires sont de type abris de défense passive, forts, bunkers et casemates. Les caves se composent principalement de caves à bières et glacières. Les ouvrages d acheminement d eau, tunnels abandonnés sont les principaux ouvrages civils trouvés. Les carrières souterraines répertoriées correspondent à d anciennes exploitations de gypse et plus rarement d argile. Les cavités d origine indéterminée quant à elles, représentent 2.85 % des cavités inventoriées et les cavités naturelles 1,6 %. Parmi ce recensement, 9 cavités ont été classées confidentielles :6 concernent des sites militaires sous l autorité du Ministère de la Défense, 1 se situe sous un site à enjeux, 1 correspond à un site protégé dans le cadre de Natura 2000 dans le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord et 1 autre à un site archéologique protégé par la DRAC. 30 BRGM/RP FR - Rapport final

31 Typologie Cavités recensées Pourcentage Ouvrages militaires % Caves 96 11,9% Ouvrage civils Carrières Indéterminées Naturelles Total 39 4,8 % % % 13 1,6 % % Illustration 5 : Répartition en pourcentage des cavités du Bas-Rhin par typologie Carrières 5% 3% 12% 3% 1% Caves Indéterminées 76% Cavités naturelles Ouvrages militaires Ouvrage civils Illustration 6: Répartition en pourcentage des cavités du Bas-Rhin par typologie valeurs arrondies BRGM/RP FR Rapport final 31

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33 3. Analyse des résultats 3.1. CADRE DEPARTEMENTAL Le département du Bas-Rhin s étend dans la partie nord de l Alsace, sur une superficie de km². Situé entre les Vosges à l ouest et le Rhin à l est, le département est limité au nord par la frontière franco-allemande. Le Bas-Rhin compte 527 communes pour 1' habitant (2008), 445 communes de moins de habitants, 70 comptant à habitants, 11 présentant à habitants, et la ville de Strasbourg qui regroupe plus de habitants (données INSEE, 1999). La densité de population est de 227 habitants par km² ce qui en fait un département fortement peuplée par rapport à la densité moyenne nationale (de l ordre de 94 habitants par km²). Bien que l agglomération strasbourgeoise concentre habitants (43%), le tissu urbain reste dense sur l ensemble du département Contexte géomorphologique Le Bas-Rhin comprend 4 unités géographiques (Illustration 7) se succédant d ouest en est. La moitié orientale du département est occupée par la Plaine d Alsace qui se prolonge vers l ouest par un piémont étroit nommé «Collines sous vosgiennes» jusqu au Massif vosgien. À l extrême nord-ouest du département, l Alsace Bossue s insère sur le «Plateau lorrain». Illustration 7 : Les unités géographiques du département du Bas-Rhin BRGM/RP FR Rapport final 33

34 Le Massif vosgien Le Massif vosgien est d orientation nord sud et ses versants sont dissymétriques. Les versants orientaux sont abrupts et très rapidement en contact avec le piémont. Le versant occidental, s insère plus progressivement dans le paysage des plateaux lorrains. Les altitudes décroissent du sud vers le nord. Dans le sud du département, les sommets avoisinent les m tandis que dans le nord, les altitudes atteignent 300 à 400 m. Formé de montagnes aux sommets distincts et marqués dans la partie sud, le relief vosgien s ennoie dans le nord. La ligne de crête dans l extrême sud du département est discontinue et de moins en moins visible au fur et à mesure que les altitudes décroissent. On remarque une grande diversité de paysages au sein même du Massif vosgien, laquelle s explique par la diversité des couvertures géologiques et la nature des terrains mais aussi par l impact des glaciations sur les formes du relief. Ainsi, à l extrême sud du département, dans les Vosges cristallines, les versants sont longs et pentus en finissant souvent en des vallées étroites. Les Vosges gréseuses, plus au Nord, constituent la plus grande partie du massif dans le département. Elles présentent un entablement de grès parfois surmonté de corniches conglomératiques et marquées par la présence de buttes massives aux flancs raides. Les Collines sous-vosgiennes Assurant la transition entre les Vosges et la plaine, les collines sous-vosgiennes composent le piémont des Vosges. Elles sont positionnées entre les failles vosgiennes et rhénanes sur une largeur de 4 à 8 km. Ce paysage discontinu apparaît et disparaît au fur et à mesure que les grandes failles s écartent ou se rapprochent ; cette zone est aussi appelée «champ de fractures». C est un relief mou, de collines bien individualisées ou d éperons, adossé au relief vosgien. Cet ensemble concentre un grand nombre de villages dont l activité principale est la viticulture, pour laquelle les terrains calcaires et les conditions climatiques sont favorables. La Plaine d Alsace Siège de l écoulement du Rhin, la plaine d Alsace est un formidable bassin d accumulation de matériaux provenant des Vosges, du Jura et des Alpes, dont l origine est encore une fois liée aux phénomènes géologiques, qui la façonnent depuis les premières phases du rifting, initié dès le début de l ère tertiaire et se poursuivant encore de nos jours. Résultat d un effondrement relatif de plus de m, le bassin rhénan a alternativement été le siège de fleuves, lacs, lagunes et mers, déposant à chaque fois plusieurs centaines de mètres de dépôts qui constituent la richesse de la région. 34 BRGM/RP FR - Rapport final

35 L histoire géologique du bassin a permis à l homme de bénéficier de la richesse des sols pour l agriculture, et de celle des sous-sols pour les exploitations minières de la potasse, du sel et du pétrole. La couverture alluvionnaire, au-delà des matériaux de construction, se révèle par ailleurs être l un des plus grands réservoirs d eau de l Europe de l Ouest. En surface, contrairement à ce qu il pourrait paraître, la plaine rhénane représente une pluralité de paysages issus des derniers phénomènes climatiques et géologiques. On distingue ainsi 3 types de paysages au sein du département du Bas-Rhin : - les cônes d épandages, glacis caillouteux en forme d éventail au sortir des vallées vosgiennes. Ils donnent des sols siliceux pauvres, souvent couverts de bois. Ils sont caractérisés par une pente faible et continue depuis les vallées jusqu à la plaine ; - les collines et terrasses lœssiques s étendent du piémont vers la plaine du Rhin. Ce paysage vallonné est le siège d une agriculture en openfield ; - en aval des cônes d épandages et au niveau des terrasses récentes, s étend une zone plane où la nappe phréatique flirte avec la surface topographique. Malgré une apparente uniformité, cette unité se distingue en deux types de paysages. La plaine sèche, bien drainée, présente des zones de cultures, tandis que la plaine humide est marquée par les «rieds» qui sont des zones humides parfois marécageuses. Ce sont des accumulations de dépôts argilotourbeux enrichis par les limons carbonatés des crues de l Ill et du Rhin. C est dans ces rieds que divaguaient les méandres du Rhin et de l Ill avant la canalisation respective des deux cours d eau. L Alsace Bossue L Alsace Bossue constitue l extrême nord-ouest du département. Située à l ouest de la ligne de crête des Vosges, l Alsace Bossue présente des paysages semblables à ceux des plateaux lorrains. C est un relief collinéen mou, marqué par la présence de vallons secs Contexte géologique Le Bas-Rhin est caractérisé par une diversité géologique extrême d un point de vue lithologique, âge, histoire et processus géologiques. Cette diversité traduit une succession de phénomènes complexes et hétérogènes depuis le Paléozoïque inférieur jusqu à aujourd hui. Si les formations géologiques permettent de retracer une histoire ancienne, la structuration actuelle est la conséquence de la formation du fossé rhénan, large et profond effondrement nord-sud. Sans trop de détails, on distingue dans le Bas-Rhin de grands ensembles géologiques qui in fine se corrèlent aux unités géomorphologiques précédemment décrites (Illustration 8) : BRGM/RP FR Rapport final 35

36 Illustration 8 : Carte géologique simplifiée du Bas Rhin 36 BRGM/RP FR - Rapport final

37 Les Vosges peuvent être considérées en 2 entités : les Vosges cristallines au Sud composées de terrains anciens antépermiens - volcano-sédimentaires, métamorphiques et granitiques ; au nord, ces terrains constituant le socle disparaissent sous un entablement de grès permo-triasiques ; ce sont les Vosges gréseuses. Ces formations gréseuses disparaissent à leur tour au nord-ouest, en Alsace bossue, sous une série sédimentaire triasique variée argilo-carbonatée contenant plusieurs niveaux d évaporites notamment du gypse qui a fait l objet d exploitations souterraines locales. A la faveur de mouvements tectoniques importants, ces séries sédimentaires triasiques puis jurassiques, érodées sur l épaulement vosgien soulevé, ont été conservées dans le fossé d effondrement et notamment dans les collines sous-vogiennes. Un découpage tectonique complexe, met en contact des terrains d âges et de natures divers suivant les affaissements ou exhaussements relatifs des micros blocs. Ces terrains triasiques à jurassiques sont de nature sédimentaire argilo-carbonatée parfois gypseuse. Le cœur du fossé rhénan grâce à la subsidence relative initiée dès l ère tertiaire, va stocker d imposantes séries sédimentaires abandonnées par les mers, les lagunes, les lacs et les fleuves tertiaires. Ces dépôts détritiques, argileux, calcaires et évaporitiques sont également à l origine de la richesse minérale régionale du gisement de pétrole de Pechelbronn au nord. Ces formations tertiaires affleurent sur la bordure des collines sous-vosgiennes, au nord d Haguenau. Dans la plaine, ces sédiments tertiaires ont été conservés mais sont recouverts sous une importante couverture alluviale et lœssique caractérisant l ère Quaternaire et ses alternances climatiques. Si les alluvions constituent en eux même un stock de granulats facteur de l économie locale, c est surtout l aquifère qu ils constituent qui a permis une agriculture florissante tout comme la qualité des terres lœssiques du Kochersberg Contexte historique et économique lié à la présence de cavités souterraines Dotée d une situation géographique stratégique en bordure du Rhin, frontière naturelle séparant pays, peuples et langues, l Alsace présente une histoire très riche. De plus, outre sa situation stratégique, cette région possède des ressources naturelles et économiques importantes (mines, industries, agriculture, ). Ces caractéristiques ont fait de cette région un objet de convoitises âpres, à l origine de 5 changements de nationalité depuis la guerre de 30 ans. Peu après son annexion en 1871, l Allemagne fit construire une ceinture fortifiée autour de Strasbourg, frontière ouest de l Empire à l époque. Alors allemande, l Alsace est le théâtre de combats sur le front de bataille le long de la crête des Vosges, après l incursion française par le Sud de la région dès Ainsi on trouve des ouvrages BRGM/RP FR Rapport final 37

38 militaires allemands et français dans les Vosges, notamment sur des anciens champs de bataille comme le Hartmannswillerkopf, le Col du Linge et la Tête des Faux. L Alsace redevient française avec la défaite de l Allemagne. A la suite de cette guerre, la Ligne Maginot est construite afin d éviter les invasions subies en 14-18, dans l hypothèse d une future guerre. La Ligne Maginot traverse l'alsace du nord au sud en longeant les frontières sur près de 200 kilomètres, et comprend plusieurs fortifications de grande ampleur telles que le Fort Schoenenbourg Contexte économique lié à la présence de cavités souterraines Avant l invention du froid industriel, les denrées sensibles aux variations de température comme la bière, le vin, la glace ont été stockées en souterrain et parfois conservées avec de la glace spécialement «cultivée» dans des bassins attenants. Ces réseaux souterrains aujourd hui abandonnés sont très nombreux autour de Strasbourg. Il existe également quelques caves à champagne dans la région. En effet des maisons champenoises françaises s installent dans la région pour des raisons douanières vers 1900, durant les années de l Alsace allemande. Ce champagne deviendra d ailleurs crémant après la loi de 1905 sur les appellations d origine. La demande en gypse a été importante à partir du 18ème siècle, due à l'obligation (par décret du roi Louis XIV en 1697) de plâtrer les façades des maisons ayant des colombages en bois afin de limiter les incendies. En parallèle, les plafonds blancs et lisses étaient à la mode ce qui a encore renforcé cette demande. En Alsace, certaines exploitations souterraines ont débuté dès le XIXème siècle. Elles ont cependant cessé d être rentables à cause de la faible quantité de gypse à exploiter, de sa qualité moindre et de la concurrence d autres carrières nationales beaucoup plus importantes comme celles en Ile de France. Les dernières carrières ont ainsi fermé avant les années Leur existence est également liée à l Histoire avec la présence de souterrains de châteaux. Néanmoins l urbanisation et l évolution de l activité économique dans la région entraine la présence de ouvrages civils. 38 BRGM/RP FR - Rapport final

39 3.2. ANALYSE TYPOLOGIQUE DES CAVITES REPERTORIEES La répartition des cavités dans l espace est liée au contexte géologique et géomorphologique, mais également à l histoire de la région. Une analyse par type de cavité est proposée dans ce chapitre par ordre décroissant du nombre de cavités recensées. La carte suivante (Illustration 9) représente la répartition des cavités souterraines dans le Bas-Rhin,. Illustration 9 : Carte des cavités souterraines du Bas-Rhin sur la carte géologique simplifiée BRGM/RP FR Rapport final 39

40 Les ouvrages militaires Comptant 614 cavités, les ouvrages militaires sont de loin le type de cavités le plus fréquent. Ils recouvrent le territoire, avec une concentration maximale dans la plaine d Alsace. On distingue nettement sur la carte : - la ceinture fortifiée de Strasbourg construite après 1870 par les prussiens pour contrer des attaques françaises ; - La ligne Maginot au nord construite par les français après 1918 ; - La ligne de défense du Rhin très concentrée depuis Erstein jusqu au sud du département ; - Quelques bunkers disséminés le long des vallées et sur les reliefs vosgiens, certains datant de combats de la première guerre. Beaucoup de ces ouvrages sont construits dans les terrains alluvionnaires où la nappe est à faible profondeur, ce qui implique qu il doit s agir d ouvrages semi enterrés et/ou aériens. De nombreuses cavités militaires ont été creusées dans le roc, notamment le long de la ligne Maginot en montagne ou dans les lœss comme autour de Strasbourg. Les bunkers et casemates sont en béton ou pierres maçonnées et souvent en bon état. Par contre, les abris de défense passive, creusés directement dans la colline sans confortement, sont plus sujets à des instabilités. En effet ces ouvrages ont été creusés par les habitants avec les moyens du bord soit à proximité de leur habitation soit dans les forêts avoisinantes. L illustration suivante témoigne de l un de ces ouvrages à Neewiller-près-Lauterbourg. 40 BRGM/RP FR - Rapport final

41 Illustration 10 : Galeries de défense passive construites par les habitants lors de la Seconde Guerre Mondiale à Neewiller-près-Lauterbourg Les caves Comptant 96 ouvrages, les caves sont le second type de cavité le plus représenté dans le Bas-Rhin. Celles-ci concernent principalement des caves à bière, des caves à «champagne», des glacières, des locaux techniques, des champignonnières ou des troglodytes. Les caves à bières se concentrent dans les villes de grandes brasseries telles que Schiltigheim et Strasbourg (Cronenbourg et Koenigshoffen). Les caves-glacières sont réparties sur tout le Bas-Rhin, notamment à Wissembourg et Haguenau. Parmi ces glaciaires, certaines auraient une origine minière. La géographie tout comme la géologie joue un rôle prépondérant dans la distribution de ces caves. En effet, celles-ci se trouvent aux abords des terrasses lœssiques, des terrasses de Schiltigheim et du plateau du Kochersberg, dans des matériaux facilement carriables et à l écart de toutes zones inondables. Ces caves de stockage au frais sont également à proximité des cours d eau et d étang, nécessaires à la fabrication de la glace utiliser pour la conservation avant l avènement du froid industriel et de la pasteurisation. A noter, de façon anecdotique, que des habitats troglodytiques ont été recensés dans le Bas-Rhin, notamment les fameux troglodytes de Graufthal, désormais ouverts au public dans le cadre de visites touristiques. BRGM/RP FR Rapport final 41

42 Illustration 11 : Troglodytes de Graufthal Les ouvrages civils 39 ouvrages civils ont été répertoriés dans le Bas-Rhin. Ce sont principalement des ouvrages d acheminement : tunnels ferroviaires et routiers abandonnés et des infrastructures d acheminement d eau : aqueducs, captage de sources, lavoirs...on retrouve ces ouvrages avec un rôle de transport en zone montagneuse Les carrières Vingt-trois carrières ont été répertoriées dans le Bas-Rhin. Les principales exploitations souterraines sont l extraction du gypse et de l argile. L argile était exploitée pour le compte d anciennes tuileries. Un autre matériau a été exploité dans le Bas-Rhin produisant une pierre de taille. Des carrières, dont la nature n a pu être déterminée, ont également été recensées. Il pourrait s agir d anciennes mines ; ces sites ont malgré tout été conservés faute de données plus précises dans l inventaire. 42 BRGM/RP FR - Rapport final

43 Illustration 12 : Carte des carrières du Bas-Rhin en fonction de la géologie BRGM/RP FR Rapport final 43

44 Les gisements de gypse se situent généralement dans le piedmont vosgien et plus particulièrement le «champ de fractures de Saverne», où les formations du Trias affleurent. Un exemple d exploitation de gypse figure sur la commune de Waltenheimsur-Zorn où les carrières ont été exploitées par la méthode des chambres et piliers (creusement à l explosif) jusque dans les années Les galeries mesuraient plusieurs centaines de mètres de longueur. C est le seul site où une entrée de galerie a pu être observée lors de la visite terrain. L illustration suivante montre l entrée de cette galerie. Illustration 13 : Entrée de galerie d'une carrière de gypse à Waltenheim sur Zorn Illustration 14 : Galerie d une carrière souterraine de gypse et des premiers mètres de celle-ci à Waltenheim-Sur-Zorn Les exploitations fermées dans les années 1960 sont encore visibles sur le terrain. En revanche, il ne reste aujourd hui plus aucune trace des exploitations d avant BRGM/RP FR - Rapport final

45 sinon des effondrements en surface. La photo ci-après montre un fontis causé par un effondrement de galerie creusée dans le gypse sur la commune de Flexbourg. Contour du fontis Illustration 15 : Effondrement de galerie à Flexbourg Aujourd hui, les entrées de carrières abandonnées sont encore la cause d éboulements et d effondrements. Les entrées non éboulées ont été fermées par les municipalités. On estime que des galeries peuvent encore exister, mais seuls quelques plans existent sur les exploitations les plus récentes. Pour les plus anciennes, rien ne permet de déterminer leurs étendues. De plus, du fait de la solubilité du gypse, les instabilités de terrain sont d autant plus à craindre que des circulations d eaux souterraines pourraient générer des cavités de dissolution. Les carrières souterraines d argile sont, elles, peu nombreuses comparativement au nombre de tuileries/briqueteries. Elles sont implantées dans les lœss. Une de ces carrières, exploitée par galeries à Eckwersheim, a donné lieu à de larges éboulements et un recul progressif de 1mètre (témoignage local). BRGM/RP FR Rapport final 45

46 1,20 m 1,20 m Illustration 16 : Entrées de galerie et premiers mètres d une galerie d exploitation souterraine d argile à Eckwersheim Enfin, on trouve quelques carrières de pierre de taille (dans du matériau volcanosédimentaire comme à Wisches), des carrières de nature indéterminée comme à Ingersheim ou de probables anciennes mines, se répartissant respectivement dans les marnes et calcaires du Jurassique moyen, les séries métamorphiques et les granitoïdes. Une carrière de sable est également recensée en tant que carrière, cependant ses galeries n ont pas été creusées pour l exploitation du matériau mais pour des abris de défense passive pendant la deuxième guerre mondiale Les cavités naturelles A l issue de l étude, 13 cavités naturelles sont recensées dans le Bas-Rhin. Elles sont localisées à la base du Grès dans les Vosges, creusées par ruissellement dans des niveaux tendres. Il s agit de petites grottes ou d abris sous des surplombs le plus souvent cachés en forêt. On connaît également des cavités souterraines naturelles dans les dépôts lœssiques formées par des circulations d eaux souterraines, appelées «renards». 46 BRGM/RP FR - Rapport final

47 Illustration 17 : Répartition des cavités naturelles dans le Bas-Rhin en fonction de la géologie Les cavités d origine indéterminée Lorsqu aucune information n est disponible sur une cavité en dehors de sa localisation, on la considère comme indéterminée. C est le cas de 34 cavités de l inventaire. BRGM/RP FR Rapport final 47

48 Identification des zones exposées à l aléa «cavités souterraines» par horizons géologiques La nature des cavités recensées, essentiellement d origine militaire, et la grande variété des terrains géologiques de la région ne permet pas une analyse statistique de la répartition des cavités en fonction de la géologie. Ce critère n est valable de façon marginale que pour : des cavités naturelles (13 sites), situées essentiellement à la base des Grès vosgiens du Buntsandstein en pleine forêt ; moins d une dizaine de carrières de gypses creusées dans les formations du Keuper, sub-affleurantes dans le «Champs de fracture de Saverne» et dans le piedmont ; et des caves brassicoles et des carrières d argiles creusées dans les lœss, mais également dans d autres formations par commune a) Nombre de cavités par commune Dans le Bas-Rhin, les cavités anthropiques, très majoritairement représentées, se situent dans des formations géologiques variées. L analyse par formation géologique ne donnerait alors pas de résultat représentatif pour délimiter des zones exposées à l aléa. En revanche, il est possible de faire une analyse par commune et par degré d urbanisation, le département du Bas-Rhin étant fortement peuplé. Le nombre de cavité par commune montre que 145 communes possèdent au moins une cavité dans le Bas-Rhin (soit plus de 28%). De plus, dans le Bas-Rhin, 131 communes ont entre 1 et 10 cavités (soit environ 24% des communes) et 18 communes en possèdent plus de 10 cavités (soit 3,4%) dont 11 sur la CUS. Les villes possédant plus de 20 cavités sont toutes des communes de la CUS pour le Bas-Rhin : Strasbourg, Schiltigheim, Blaesheim, Eckbolsheim, Oberschaeffolsheim, Bischheim et Mundolsheim. La plupart se situe le long de la frontière avec l Allemagne où se concentrent les ouvrages militaires recensés à partir des archives de la Défense. C est aussi pour beaucoup le travail de plus de dix années d inventaire et de contrôle des cavités souterraines par la CUS et le BRGM. 48 BRGM/RP FR - Rapport final

49 Illustration 18 : Nombre de cavités par commune dans le Bas-Rhin b) Densité de cavités par commune Le calcul de densité de cavités par commune permet de comparer le nombre de cavités par commune en s affranchissant des inégalités de superficie. La carte suivante (Illustration 19) représente ces classes de densité dans le Bas-Rhin. BRGM/RP FR Rapport final 49

50 Illustration 19 : Densité de cavités par commune dans le Bas-Rhin On peut différencier 3 niveaux d aléa en fonction des densités de cavités obtenues : -110 communes ont une densité de cavités inférieure à 0,5 cavités par km 2 ; -32 communes ont une densité moyenne (comprise entre 0,5 et 5 cavités par km 2 ) ; 50 BRGM/RP FR - Rapport final

51 - 3 communes (Mundolsheim, Schiltigheim et Bischheim) ont une densité forte (supérieure à 5 cavités par km 2 ). Cette carte est similaire à la carte du nombre de cavités par communes, mais elle met en outre en valeur les communes ayant un grand nombre de cavités sur une surface restreinte : c est le cas de Mundolsheim et de Schiltigheim. La densité moyenne de cavités par km 2 obtenue est d environ 0,16 pour le Bas-Rhin. Cette densité moyenne est faible comparée à la moyenne nationale de 0,25 cavités / km². Néanmoins, l incertitude liée à la nature souterraine des ouvrages militaires relativise ces résultats. En effet, si on retire ce type d ouvrage, les résultats sont divisés par 4, et la densité moyenne de cavités au km² tombe à 0,04 cavités / km². Une étude plus approfondie sur ce type d ouvrages permettrait d obtenir un résultat plus représentatif en termes de densité de cavités. c) Cavités et mouvements de terrain associés Un autre critère pouvant aider à déterminer des priorités d action de prévention parmi les zones soumises à l aléa «présence de cavité» est l occurrence de mouvements de terrain relatifs à l effondrement de cavités souterraines. La collecte des données de l inventaire a permis non seulement de récupérer les informations sur la présence de cavités, mais aussi sur les mouvements de terrain liés à ces cavités (fontis, effondrements, affaissements ). Une carte de la répartition des communes ayant subi un ou plusieurs mouvements de terrain a pu être produite (Illustration 20). Elle s appuie sur les réponses aux enquêtes communales, sur BDMVT ainsi que sur les rapports d intervention. BRGM/RP FR Rapport final 51

52 Illustration 20 : Carte de densité de cavités par commune et communes ayant subi au moins un effondrement de cavité Si la plupart des mouvements de terrain ont eu lieu sur des communes à forte densité de cavités, comme sur la CUS, certains d entre eux ont eu lieu dans des communes à moyenne (<0,5 cavité par km 2 ) voire faible densité de cavités (<0,01 cavité par km 2 ), comme à Oberhaslach, Wintzenheim-Kochersberg, Willgottheim. 52 BRGM/RP FR - Rapport final

53 De telles données peuvent ainsi permettre de confirmer la nécessité d intervenir et de prescrire des actions de prévention. Par ailleurs, l étude des mouvements de terrain survenus sur des communes, l analyse de leur répartition par type de cavité peut se révéler utile. Il serait intéressant de voir s il y a un lien entre le type de cavité spécifique (cave à bière, naturelle, galerie de défense passive ) et les effondrements survenus, afin de hiérarchiser les types de cavités à surveiller en priorité. Le secteur de la CUS fait l objet de travaux de prévention et de surveillance à l initiative de la CUS et du BRGM. D autres secteurs nécessiteraient une meilleure gestion de l aléa, notamment les communes où des effondrements de cavités naturelles se sont déjà produits comme à Oberhaslach ou sur des secteurs soumis une typologie particulière de cavités, notamment les communes ayant d anciennes exploitations de gypse. En effet, ces exploitations abandonnées sont soumises à un vieillissement donnant lieu à des affaissements voire des effondrements. Elles peuvent de plus être affectées par des effondrements par dissolution. Des sinistres de ce type ont déjà été répertoriés comme à Flexbourg. La nature des ouvrages militaires et leur conception en maçonnerie épaisse leur permettent, dans la plupart des cas, de bien résister dans le temps. BRGM/RP FR Rapport final 53

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55 4. Conclusions A la demande du Ministère de l Ecologie, du Développement Durable, du Transport et du Logement (MEDDTL), le BRGM a réalisé un inventaire des cavités souterraines dans le département du Bas-Rhin. Cette étude a permis de recenser 808 cavités qui ont été intégrées dans la base de données nationale (BDCavités) disponible sur Internet ( Le recueil de ces données a été effectué à partir des données bibliographiques disponibles (archives du BRGM, archives de la Défense, archives départementales ), en effectuant une enquête auprès des administrations et associations (DDE, DRAC, Conseil Général, Préfecture, Maison de la géologie de Sentheim ) et en interrogeant les communes du département. L analyse typologique des cavités souterraines recensées dans le Bas-Rhin montre que 76 % de celles-ci correspondent à des ouvrages militaires, principalement localisés au nord du département, autour de Strasbourg, le long du Rhin et dans les Vosges. Pour le reste des cavités recensées, 11,9 % sont d origine industrielle ou artisanales, notamment d anciennes glacières et caves à bières ; 4,8 % sont des ouvrages civils (souterrains refuges, anciens tunnels, aqueducs, etc.) ; ~3% sont des carrières souterraines (carrières de gypse ou d argile ) et enfin, ~3 % sont d origine indéterminée (galeries pour lesquelles l information est limitée ou pour lesquelles l utilisation première a été oubliée). Le rapport entre cavités naturelles 1,6% et cavités d origine anthropique (98,4%) ne doit masquer des zones à risques soumises à des effondrements de cavités naturelles comme c est le cas à Oberhaslach. Une évaluation du nombre des cavités a été effectuée pour chaque commune du département. Ce travail a permis de déterminer les communes les plus sensibles vis-àvis du risque lié à la présence de cavités souterraines (effondrement, affaissements, ). Ainsi, on constate qu environ 28% des communes du Bas-Rhin sont concernées par la présence d au moins une cavité souterraine sur leur territoire. Si les cavités militaires sont de très loin majoritaires, la qualité de ces «ouvrages» leur permet souvent de résister dans le temps. Les actions de prévention du risque d effondrement doivent donc être prioritairement engagées auprès des communes qui ont déjà subi des effondrements et auprès de celles où sont recensées des cavités naturelles, des carrières de gypse et des caves. BRGM/RP FR Rapport final 55

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57 5. Bibliographie Ouvrage collectif, L'Encyclopédie de l'alsace. 1984, vol. 6, 627p. Ouvrage collectif, Au pays de Lutzelbourg. 1973, Société d histoire et d archéologie de Saverne et environs, cahier 82-83, 80p. Burtsher P., 1999, De la ceinture fortifiée de Strasbourg à la position de la Bruche Mutzig, 528p. Bobylev N., 2006, Strategic environmental assessment of urban underground infrastructure development policies. Tunnelling and Underground Space Technology, vol p. Bouroulet I., Delpont G., Domergue S., 2005, Inventaire des cavités souterraines du Tarn-et-Garonne (82). Rapport final BRGM/RP FR, 75 p., 22 ill., 3ann. Brgm - Base de données des Cavités souterraines de la CUS Cagno E., De Ambroggi M., Grande O., 2011, Risk analysis of underground infrastructures in urban areas. Reliability engineering & systems safety, vol. 96, n 1. pp Cruz Mermy D., 2004, Avis technique sur un effondrement de galerie affectant la maison de retraite Hirschler à Pfastatt visite du 21 avril Note technique BRGM ALS NT04N16, 10 p., 10 ill. Cruz Mermy D., Perrin T., 2005, Inventaire départemental des Mouvements de terrain du Haut-Rhin. Rapport Final BRGM / RP FR, 84 p., 16 fig., 4 tab, 3 ann. Cruz Mermy D., 2008, Effondrement rue du Panorama à Zillisheim. Note technique BRGM ALS NT08N2, 18 p., 10 ill. Evans D., Stephenson M., Shaw R., 2009, The present and future use of land below ground. Land Use Policy. pp Haymann E., 1981, Les souterrains de Saverne. Historia, n 416 bis. Itacus, 2010, Planifier l utilisation de l espace souterrain. AITES Comité espace souterrain, 4 p. Kill R., 2008, Ensemble souterrain de la Petite-Pierre - Un remarquable aménagement dans le domaine de l'approvisionnement en eau. Documents du CRAMS, n 2. Krencker M., Cruz Mermy D., 2009, Cartographie de l aléa retrait gonflement des sols argileux dans le département du Bas-Rhin. Rapport BRGM / RP FR, 115 p., 58 ill., 4 ann., 3 cartes h.-t. Krencker M., Cruz Mermy D., 2009, Cartographie de l aléa retrait gonflement des sols argileux dans le département du Haut-Rhin. Rapport BRGM / RP FR, 109 p., 18 ill., 15 tab., 4 ann., 3 cartes h.-t. BRGM/RP FR Rapport final 57

58 Leparoux D., Bitri A., Le Jeune F., Grandjean G., 1998, Etude de faisabilité pour la détection de cavités souterraines par méthodes géophysiques dans la région de Strasbourg. Rapport BRGM R40260, 46 p. 18 fig. Mathon C., Effondrement sur la propriété de Mme Ehrburger à Pfastatt - Visites des 5 et 6 septembre Note technique BRGM ALS NT05N20, 10 p., 7 ill. Odent B.E., Roblet P., 2010, Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines de la Nièvre. Rapport Final, BRGM / RP FR, 77 p., 19 ill., 3 ann, 1 carte h.-t. Ruch M., 2001, Alsace - Les artisans d'hier et leurs emblèmes. Éditions Pierron. Schellmanns R., 1987, Les glacières de Wissembourg. L Outre-Forêt, n 58, pp Schwoerer P., De Seze R., Both J., 1965, De Notes Géologique concernant la découverte d une cavité commune de Wintzenheim Kochersberg (B.R.). Note géologique BRGM RE-ALS/S0605, 4 p. Thierry P., Hanot F., 2005, Développement historique urbain et cavités souterraines. Géoscience, n 1. pp Vincent M., Renault O., Lefebvre M., Ponchant P., Plusquellec N., 2005, Inventaire départemental des cavités souterraines de l Ardèche hors mines. Rapport Final BRGM / RP FR, 120 p., 18 ill., 4 ann., 1 carte h.-t. Vouaux V., Arnoux C., Cruz Mermy D., 2006, Westermann S., Inventaire départemental des Mouvements de terrain du Bas-Rhin. Rapport Final BRGM / RP FR, 107 p., 31 ill., 5 ann. Wagner A., 2007, Les glacières à Haguenau. Etudes haguenoviennes, nouvelle série, Tome XXXIII. pp (2007) Wagner D., 1987, Les Carrières Souterraines de Waltenheim-sur-Zorn et Schwindratzheim, Mémoire retrouvée d'un Mineur Alsacien. Editions Oberlin, 122 p. Zornette N., Bacquet I., Lepretre J.P., 2006, Commune de La Chapelle-Saint-Mesmin (45) Inventaire des cavités souterraines. Rapport Final BRGM / RP FR, 47 p., 10 ill., 8 ann. LCPC, INERIS, 2002, Evaluation des aléas liés aux cavités souterraines. Collection Environnement-Les risques naturels, p. Sœur Beatrix, Les glacières du XIXè siècle (1988) ALS/8347, Les microkarsts du champ de fracture de Guebwiller (1960) SITES INTERNET CONSULTES Sites généraux : 58 BRGM/RP FR - Rapport final

59 BRGM/RP FR Rapport final 59

60 ARTICLES DE PRESSE CONSULTES 2003, Un ouvrage sur les caves à bière. DNA du17/10/ , Noël dans la glacière. DNA du 18/12/ , Du quartier des Quinze et de deux ou trois autres. DNA du 29/03/ , Un trou sous la route de Bischwiller. DNA du 30/07/ , Nouvelle alerte route de Bischwiller. DNA du 14/08/ , L'Histoire au secours de la VLIO. DNA du 01/04/ , Menaces souterraines. DNA du 04/04/ , Stockage des déchets : l'exemple de Heilbronn. DNA du 26/07/ BRGM/RP FR - Rapport final

61 1999, Sauveteur au fond du gouffre. DNA du 28/11/ , Les veilleurs du temps. DNA du 23/12/ , La nouvelle vie du Moulin du Bas. DNA du 04/03/ , Autour de Mackwiller. DNA du 12/08/ , Ingwiller, Aventure souterraine. DNA du 23/10/ , A la découverte des caves à bières. DNA du 24/01/ , Le sol s'effondre. DNA du 29/04/ , A la citadelle de Mutzig, Travaux, exposition et portes ouvertes. DNA du 24/05/ , Une nouvelle saison pour la Feste. DNA du 29/05/ , Se rendre aux souterrains. DNA du 25/08/ , Le conseil municipal au fort de Mutzig. DNA du 18/11/ , Le lavoir de Dangolsheim revit. DNA du 14/02/ , Au fort de Mutzig, Les couvre-chefs militaires se découvrent. DNA du 11/08/ , Le fort de Schoenenbourg à nouveau d'attaque. DNA du 28/03/ , Patrimoine souterrain à Koenigshoffen, Des projets à faire mousser. DNA du 28/03/ , La casemate-mémorial. DNA du 05/05/ , Ouverture du Simserhof, Dans les entrailles de la ligne Maginot. DNA du 12/07/ , L'abbatiale redécouverte. DNA du 28/09/ , Wintzenheim, Caves à bière en fête. DNA du 30/06/ , Place de la Cathédrale Un fontis sous la cave médiévale. DNA du 04/10/ , Schiltigheim, Encore un petit trou. DNA du 20/07/ , A l'assaut de la Tête des Faux. DNA du 20/08/ , Effondrement de trottoirs. DNA du 20/10/ , Marlenheim, Le fort de Mutzig. DNA du 25/03/ , Histoire / Cela s'est passé un 3 août, La percée des Vosges par le chemin de fer. DNA du 15/02/2006. BRGM/RP FR Rapport final 61

62 2006, Pfastatt / Colline du Haulacker, Des spéléologues en mission. DNA du 15/02/ , Hohrodberg-Le Linge / Le 11-Novembre au Barrenkopf, Sous-bois meurtriers. DNA du 11/11/ , Hatten / Au musée de l'abri, Un nouvel accueil. DNA du 23/02/ , Saverne / Fouilles archéologiques au cinéma, Avant le 7e art, un dépotoir du 16 e. DNA du 23/06/ , Ingwiller et Rosteig / Trois classes au château de Lichtenberg, Les arts chez les lézards. DNA du 30/05/ , Ingwiller bombardée. DNA du 20/08/ , Flexbourg / Dans l'actualité cette semaine, La cité de plâtre. DNA du 14/09/ , Mulhouse / Affaissement de la rue de Ballersdorf, la Ville apporte ses précisions. DNA du 27/03/ , Uffheim / A côté de la casemate, Un nouveau musée, souterrain. DNA du 22/04/ , Ingwiller / Lieu-dit Kambühl, Les sept cavernes révèlent leur secret. DNA du 20/08/ , Histoire / Cela s'est passé un 30 août, 1915 : la Bataille du Linge fait rage. DNA du 03/09/ , Singrist / Tunnel de l'ancienne voie ferrée, Phase expérimentale de la champignonnière. DNA du 25/12/ BRGM/RP FR - Rapport final

63 Annexes Annexe 1 Courriers et circulaires BRGM/RP FR Rapport final

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65 BRGM/RP FR Rapport final Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines du Bas-Rhin Annexes

66 Annexes BRGM/RP FR Rapport final

67 BRGM/RP FR Rapport final Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines du Bas-Rhin Annexes

68 Annexes BRGM/RP FR Rapport final

69 BRGM/RP FR Rapport final Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines du Bas-Rhin Annexes

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71 BRGM/RP FR Rapport final Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines du Bas-Rhin Annexes

72 Annexes BRGM/RP FR Rapport final

73 Annexes Annexe 2 Extrait du Code Minier BRGM/RP FR Rapport final

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75 Annexes Titre Ier Classification des gîtes de substances minérales Article 1er Les gîtes de substances minérales ou fossiles renfermés dans le sein de la terre ou existant à la surface sont, relativement à leur régime légal, considérés comme mines ou carrières. Article 2 Sont considérés comme mines les gîtes connus pour contenir : - de la houille, du lignite, ou d'autres combustibles fossiles, la tourbe exceptée, des bitumes, des hydrocarbures liquides ou gazeux, du graphite, du diamant ; - des sels de sodium et de potassium à l'état solide ou en dissolution, de l'alun, des sulfates autres que les sulfates alcalino-terreux ; - de la bauxite, de la fluorine (décret du 4 octobre 1960) ; - du fer, du cobalt, du nickel, du chrome, du manganèse, du vanadium, du titane, du zirconium, du molybdène, du tungstène, de l'hafnium (décret du 7 avril 1961), du rhénium ; - du cuivre, du plomb, du zinc, du cadmium, du germanium, de l'étain, de l'indium (décret du 7 avril 1961) ; - du cérium, du scandium (décret du 7 avril 1961) et autres éléments des terres rares ; - du niobium, du tantale ; - du mercure, de l'argent, de l'or, du platine, des métaux de la mine du platine ; - de l'hélium, du lithium (décret du 30 décembre 1958), du rubidium, du césium (décret du 7 avril 1961), du radium, du thorium, de l'uranium et autres éléments radioactifs ; - du soufre, du sélénium, du tellure ; - de l'arsenic, de l'antimoine, du bismuth ; BRGM/RP FR Rapport final

76 Annexes - du gaz carbonique à l'exception du gaz naturellement contenu dans les eaux qui sont ou qui viendraient à être utilisées pour l'alimentation humaine ou à des fins thérapeutiques (décret du 5 avril 1965) ; - des phosphates (décret du 5 juillet 1965) ; - du béryllium, du gallium, du thallium (décret du 5 juillet 1965). A cette énumération peuvent être ajoutées par décret en Conseils d'etats des substances analogues n'ayant pas jusqu'alors d'utilisation dans l'économie. Article 3 Sont également considérées comme mines, les gîtes renfermés dans le sein de la terre, dits gîtes géothermiques, dont on peut extraire de l'énergie sous forme thermique, notamment par l'intermédiaire des eaux chaudes et vapeurs souterraines qu'ils contiennent. Les gîtes géothermiques sont classés en gîtes à haute température et gîtes à basse température, selon les modalités définies par un décret en conseil d'etat. Article 4 Sont considérées comme carrières, les gîtes non mentionnés aux articles 2 et 3. BRGM/RP FR Rapport final

77 Annexes Annexe 3 Résultats de l inventaire par commune BRGM/RP FR Rapport final

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79 BRGM/RP FR Rapport final Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines du Bas-Rhin Annexes

80 Annexes BRGM/RP FR Rapport final

81 Annexes Annexe 4 Liste des cavités recensées BRGM/RP FR Rapport final

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83 BRGM/RP FR Rapport final Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines du Bas-Rhin Annexes

84 Annexes BRGM/RP FR - Rapport final

85 BRGM/RP FR Rapport final Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines du Bas-Rhin Annexes

86 Annexes BRGM/RP FR - Rapport final

87 BRGM/RP FR Rapport final Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines du Bas-Rhin Annexes

88 Annexes BRGM/RP FR - Rapport final

89 BRGM/RP FR Rapport final Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines du Bas-Rhin Annexes

90 Annexes BRGM/RP FR - Rapport final

91 BRGM/RP FR Rapport final Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines du Bas-Rhin Annexes

92 Annexes BRGM/RP FR - Rapport final

93 BRGM/RP FR Rapport final Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines du Bas-Rhin Annexes

94 Annexes BRGM/RP FR - Rapport final

95 BRGM/RP FR Rapport final Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines du Bas-Rhin Annexes

96 Annexes BRGM/RP FR - Rapport final

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98 Annexes BRGM/RP FR - Rapport final

99 BRGM/RP FR Rapport final Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines du Bas-Rhin Annexes

100 Annexes BRGM/RP FR - Rapport final

101 BRGM/RP FR Rapport final Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines du Bas-Rhin Annexes

102 Annexes BRGM/RP FR - Rapport final

103 BRGM/RP FR Rapport final Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines du Bas-Rhin Annexes

104 Annexes BRGM/RP FR - Rapport final

105 BRGM/RP FR Rapport final Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines du Bas-Rhin Annexes

106 Annexes BRGM/RP FR - Rapport final

107 BRGM/RP FR Rapport final Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines du Bas-Rhin Annexes

108 Annexes BRGM/RP FR - Rapport final

109 BRGM/RP FR Rapport final Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines du Bas-Rhin Annexes

110 Annexes BRGM/RP FR - Rapport final

111 Centre scientifique et technique 3, avenue Claude-Guillemin BP Orléans Cedex 2 France Tél. : Service géologique régional Alsace 15 rue du Tanin BP Lingolsheim Tanneries Cedex - France Tél. :

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