La mort subite du nourrisson. F. Dijoud DES 21 Avril 2009

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "La mort subite du nourrisson. F. Dijoud DES 21 Avril 2009"

Transcription

1 La mort subite du nourrisson F. Dijoud DES 21 Avril 2009

2 Définitions Mort subite du nourrisson : survenue d un décès brutal et inattendu, pendant son sommeil, d un nourrisson âgé de moins de 1 an et en bonne santé apparente Circonstance de décès Mort subite inexpliquée du nourrisson (MSIN, SIDS) quand aucune cause n est retrouvée à la suite d examens post mortem complets incluant une autopsie

3 Définitions Mort subite inexpliquée MSIN SIDS : sudden infant death syndrome Diagnostic d exclusion Mort subite expliquée Non- SIDS Border-line SIDS

4 Epidémiologie Incidence actuelle en France: 0,45/1000 naissances (2/1000 en 1991) 300 cas par an (1464 cas en 1991) Survient le plus souvent pendant le sommeil sieste ou nuit < 6 mois Prédominance masculine Cas plus rares entre 1 et 2 ans, prise en charge identique

5 Histoire récente 1600 Effectif 1464 Premières res publications «grand public» «mode» de couchage en position ventrale 1133 Campagne de prévention * Evolution du nombre de décès d s par MSN en France (données INSERM). * Estimation

6 Pathologie multifactorielle Hypothèse actuelle = modèle du triple risque (Filiano et al; Biology of neonate, 1994)

7 PATHOGENIE MULTI-FACTORIELLE Hypothèse actuelle : Modèle du «Triple risque» Prématurit maturité Dysmaturité RGO Infections Préd génétique Sexe, Enfant vulnérable MSN Période critique du développementd (2 à 4 mois) Stress exogène (environnement) Facteurs de risque: Position ventrale Literie Température Tabac Privation de sommeil Sédatifs,

8 Facteurs prédisposants Les infections 1 ère cause des MIN expliquée (Blackwell, 2005) Réponse proinflammatoire inadaptée Déterminisme génétique Altérations des neurotransmetteurs Anomalie de la synthèse ou transport de la sérotonine (neuromédiateur libéré au cours de l éveil ) Paterson DS, JAMA, 2006

9 Facteurs de risques Position du sommeil +++ décubitus ventral ou latéral est un facteur de risque majeur connu depuis 20 ans 48% des MIN seraient liées au DV ou DL Risque x13 Carpenter et Al, Lancet, 2004 Co-sleeping ou bed-sharing risque surtout 2 premiers mois + important si parents fument En augmentation surtout chez mères jeunes Partage du canapé Risque encore + important

10 Tabac Facteurs de risques Risque important (nb publications) D autant + imp si tabagisme pendant la grossesse Tabagisme passif Opiacés (pendant la grossesse) risque relatif de 70 Kahlert, 2007 Conditions socio-économiques Milieux défavorisés

11 Facteurs protecteurs Co-rooming (partage de la chambre) 6 premiers mois Vaccinations Risque 2 fois + faible si enfant correctement vacciné Vennemann, 2007 Allaitement maternel Effet protecteur dans certaines études (Venneman) Facteur de risque pour d autre car associer au co-sleeping Tétines Mécanisme? ( TGO, DD, sommeil profond,.) MIN dans une méta-analyse (Hauck, 2007) Monotoring à domicile N est plus proposé

12 Prise en charge de la MSN Recommandations de la HAS Prise en charge des mort inattendue du nourrisson de moins de 2 ans Investigations diagnostiques : cause du décès Identifier accident et maltraitance Prise en charge de la famille Prise en charge standardisée Centres de Référence Régionnaux pour la MSN (circulaire DGS du 14 mars 1986)

13 Prise en charge de la MSN Clinique SAMU : fiche de recueil Entretien avec les parents Examen clinique Radiologique Biologique Sang, LCR, urines, biopsie de peau, cheveux inflammation, virologique, bactériologique métabolique, génétique, toxicologique Autopsie

14 Autopsie Complète et systématique (protocole) Anatomopathologiste compétent en pathologie pédiatrique Prélèvements pour microbiologie, cryoconservation (+/- selon bilan initial)

15 Examen macroscopique Développement, état hydratation Malformations Traces intervention chirurgicale Signes de négligence Traumatisme CE des VAS Sévices, Peau : brulures, hématomes région cervicale, OGI, Hématome sous duraux hémorragie rétiniennes, leptoméningée bilatérale et interhémisphérique

16 Examen microscopique Tous les organes (protocole) Lésions suspectes (enfant secoués) hémorragie alvéolaire : Perls sur poumons Spécificité? Lésions du SNC Lésions anoxiques diffuses (CC, pédoncules) Lésions des racines cervicales hautes ++++ Soudan sur foie, muscle et cœur (stéatose)

17 Examen microscopique Lésions classiquement retrouvées Cœur : pétéchies épicardiques VAS : inflammation modérée Poumon : pétéchies pleurales, congestion cap IA, petits foyers d hémorragie alvéolaire, œdème, amas de germes (post mortem), inhalation liée à la réanimation Foie : stéatose microvésiculaire modérée, hématopoïèse Thymus ; pétéchies Cerveau : Hies périvasculaires hétérotopies

18

19

20 Prise en charge de la MSN Comité de revues des cas Confrontation pluridisciplinaire Cause du décès Classement 3 objectifs Épidémiologiques Évaluation des pratiques prévention

21 Classification des cas de MIN (Sheffield, 1990) Groupe A : pathologie grave sans traitement possible Groupe B : pathologie grave mais potentiellement curable Groupe C : lésions ou anomalies ne pouvant expliquer à elles seules le décès Groupe D : MSIN Groupe E : décès accidentel Groupe F : infanticide Mort subite expliquée Facteurs de risques Environnement (couchage) Syndrome de MS: C et D

22 81 cas recensés au CRMSN de Lyon entre 2003 et 2007 Prise en charge par le CRMSN et l IML CRMSN : 71 % (58 cas) dont 4 enfants transférés uniquement pour l autopsie IML : 16 % (13 cas) (chiffre exhaustif?) CRMSN et IML : 2 cas 5 enfants réanimés à domicile et décédés en réa 3 cas signalés sans transfert sur Lyon (hôpitaux périphériques)

23 Epidémiologie Sexe ratio : 1,7 (M : 51, F : 30) Lieu : domicile 64 % nourrice 16 %, grand-parents 10 %, amis : 2 % maternité (5 % ) et hôpital (3 %) Saison : hiver et automne : 65 % Heure : nuit 66% Age : moyen 5 mois [1 j 18 mois 1j] < 6 mois : 75 % (< 4 mois : 58 %) > 12 mois : 15 % < 2 mois : 31 % des cas

24 Conditions de couchage Position de sommeil adaptée (dorsale) : 27 cas (33 %) Position de sommeil inadaptée : 49 cas (60%) ventrale : 27 cas (2 cas de retournement par l enfant) sur le côté : 11 cas dans les bras, parents endormis : 8 cas assis dans cosi : 3 cas Position de sommeil inconnue : 5 cas (6%) Literie adaptée dans seulement des 17 cas (21 % ) Literie inadaptée : 59 cas (72%) lit des parents : 19 cas couffin ou landau avec couverture, oreiller : 15 cas Lit parapluie bricolé : 15 cas Lit à barreau avec oreiller, couette etc : 10 cas Literie inconnue : 5 cas

25 Etiologies Mort subite expliquée : 34 cas (42%) Syndrome de mort subite : 38 cas (47%) Inclassé : 9 cas (11%)

26 Syndrome de MSN (groupes C) 31 cas (38 %), 20 garçons et 11 filles Facteur de risques : prématurité, RCIU Facteurs d environnement : literie, tabac, position de sommeil, changement d environnement avec stress? Infection virale mais n expliquant pas le décès : VRS, entérovirus, adénovirus, CMV Lésions minimes à l autopsie : Inflammation des VAS, poumons

27 Syndrome de MSN (groupe D) 7cas (9%) Aucun élément étiologique Histoire clinique Examen des lieux du décès Bilan biologique Bilan radiologique Autopsie

28 Décès expliqués (groupe A et B) 34 cas (42 % ) Anomalies cardiaques +++ Désydratation aiguë, Infections : Bronchiolite, entérocolite Septicémie, méningite perforation digestive :1 cas Inhalation : 1 cas Accident de literie : 5 cas

29 Anomalies cardiovasculaires rencontrées dans la MIN 175 autopsies Enregistrées dans le service ACP 01/01/1993 au 31/12/2007 7j à 26 mois Sex ratio : 1.6 Centre de référence régional de Lyon Hôpitaux périphériques

30 Anomalies cardiovasculaires rencontrées dans la MIN n = 31 (17%) Sex ratio : 1,3 10 j à 16 mois Anomalies biologiques 10 cas (5%) Anomalies morphologiques 21 cas (12%) macroscopiques microscopiques

31 Anomalies biologiques Anomalies des gènes impliqués dans le syndrome du QT long Recherchées depuis 2002 Mutations gène SCN5A : Mutations gène KCNQ1 : Polymorphisme : PCR entérovirus positive : Sur tissu cardiaque Sans lésion histologique de myocardite 2

32 Anomalies morphologiques Non responsables du décès : 8 CIA 2 CA perméable 2 FO perméable 1 Bicuspidie valvulaire 1 Anomalie naissance A. carotide G 1 Branche aortique surnuméraire 1 Responsables du décès 13

33 Cardiopathies malformatives 6 Cardiopathies non malformatives 7 Myocardites 2 Rhabdomyomes multiples 1 Fibro- élastose endocardique 1 Myocardiopathie métabolique 1 Dysplasie alvéolocapillaire et défaut d alignement des vaisseaux pulmonaires 1 Myocardiopathie histiocytoïde 1

34 Cardiopathies malformatives Cardiopathie connue : 3 CIA+CAP avec syndrome de Pierre Robin (4M) Tétralogie de Fallot : 2 1 opéré avec thrombose de la prothèse (11M) 1 non opéré avec syndrome de Di George (8M) Cardiopathie non connue : 3 Hypoplasie du cœur gauche (14j) Coarctation de l aorte (3M1/2) TGV à septum intact (1M1/2)

35 Cardiopathies non malformatives Myocardites 2 Rhabdomyomes multiples 1 Fibro- élastose endocardique 1 Myocardiopathie métabolique 1 Dysplasie alvéolocapillaire et défaut d alignement des vaisseaux pulmonaires 1 Myocardiopathie histiocytoïde 1

36 Myocardites Filles, 16 et 14 mois Même fratrie ATCD décès 1er enfant de la fratrie à 16 mois (sans autopsie) Défaillance cardiaque brutale Myocardite subaiguë et chronique diffuse Bilan infectieux négatif Étiologie? Anomalie chaîne respiratoire mitochondriale? DAVD?

37 Myocardites

38 Rhabdomyomes multiples Fille, 1M3S Tombée la veille du décès de la table à langer Bloc cœur-poumon Rhabdomyomes multiples paroi ventriculaires et septum Examen encéphale normal (Pr Kopp)

39 Rhabdomyomes multiples

40 Fibro-élastose endocardique Nouveau né de 10j Césarienne pour siège à 39SA Gêne respiratoire à J8 Choc cardiogénique aux Urgences Décès après 48h de réanimation

41 Fibro-élastose endocardique

42 Myocardiopathie histiocytoïde Fille, 9 mois Souffle systolique transitoire Retrouvée en état de mort apparente FV à l arrivée du SMUR Réanimation inefficace

43 Myocardiopathie histiocytoïde

44 Myocardiopathie métabolique Garçon de 15 mois ANAT Développement normal Retrouvé décédé en décubitus ventral Examen macroscopique normal Lésion de fibrose focale interstitielle et endocardique Déficit complet des complexes I et V et déficit partiel du complexe IV de la chaîne respiratoire (Pr A. Munich)

45 Myocardiopathie métabolique

46 Dysplasie alvéolocapillaire avec défaut d alignement des vaisseaux pulmonaires Garçon, 2 mois, né par césarienne Tachypnée en période néonatale avec HTAP (hospitalisation pendant 1 mois) Retrouvé décédé le matin Hypertrophie ventriculaire droite avec CA et FO perméables

47 Dysplasie alvéolocapillaire avec défaut d alignement des vaisseaux pulmonaires

48 Anomalies cardiovasculaires rencontrées dans la MIN Fréquence significative 17 MIN de cause cardiaque 14 méconnues avant le décès Investigations post mortem extensives Autopsie avec étude histologique Analyses microbiologiques Biologie moléculaire Synthèse par groupe multidisciplinaire Circonstances du décès classification

49 Les mesures de prévention de la MSN Le couchage Sur le dos++++ La literie Lit à barreaux avec matelas ferme et adapté Turbulette ou sur-pyjama Proscrire oreillers, couverture, peluches Proscrire le co-sleeping L environnement Température à 19 Éviter ambiances confinées et proscrire tabac Respecter rythmes du bébé

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Séquence relative à la situation professionnelle en maternité SMS

Séquence relative à la situation professionnelle en maternité SMS Séquence relative à la situation professionnelle en maternité SMS Séance 1 : Mort subite du nourrisson Séance 2 : Sécurité sociale : assurance maladie Biologie Séance 1 : Anatomie des appareils génitaux

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

Tronc Artériel Commun

Tronc Artériel Commun Tronc Artériel Commun Cardiopathie congénitale conotroncale. 1.4% des cardiopathie congénitales. (1/10000) CIV Diagnostic anténatal Souvent associé à un 22q11. Anomalies associées Définition EMBRYOLOGIE

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

Projet d Accueil. Entre Parent(s) et Assistant Maternel

Projet d Accueil. Entre Parent(s) et Assistant Maternel Outil proposé par les Relais Parents Assistants Maternels des Côtes d Armor dans le cadre de leur mission d accompagnement. Ce document n a pas de valeur légale ou réglementaire. Juin 2012 Projet d Accueil

Plus en détail

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3

Plus en détail

CONTRAT D ACCUEIL. Parents Assistant(e)s Maternel(le)s. Proposé par les Relais Assistantes Maternelles du Haut-Rhin

CONTRAT D ACCUEIL. Parents Assistant(e)s Maternel(le)s. Proposé par les Relais Assistantes Maternelles du Haut-Rhin CONTRAT D ACCUEIL Parents Assistant(e)s Maternel(le)s Proposé par les Relais Assistantes Maternelles du Haut-Rhin Parents, assistant(e) maternel(le), L enfant est au cœur de vos préoccupations, la qualité

Plus en détail

Un sommeil sûr pour mon bébé. www.mags.nrw.de

Un sommeil sûr pour mon bébé. www.mags.nrw.de Un sommeil sûr pour mon bébé Les petits enfants dorment beaucoup, jusqu à 20 heures par jour selon leur âge. La nuit, mais aussi dans la journée, à la maison comme à l extérieur. Nous avons développé ce

Plus en détail

Item : Souffle cardiaque chez l'enfant

Item : Souffle cardiaque chez l'enfant Item : Souffle cardiaque chez l'enfant Collège des Enseignants de Cardiologie et Maladies Vasculaires Date de création du document 2011-2012 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Généralités...

Plus en détail

Prise en charge en cas de mort inattendue du nourrisson (moins de 2 ans)

Prise en charge en cas de mort inattendue du nourrisson (moins de 2 ans) RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Prise en charge en cas de mort inattendue du nourrisson (moins de 2 ans) ARGUMENTAIRE Février 2007 1 L argumentaire scientifique de cette évaluation est téléchargeable

Plus en détail

guide de la sécurité assistant maternel assistant familial

guide de la sécurité assistant maternel assistant familial guide de la sécurité assistant maternel assistant familial Guide de la sécurité - 2 Ce guide est fait pour vous aider. Il répertorie les points de danger les plus fréquents et les mesures à prendre pour

Plus en détail

La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire

La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire Vivre avec une cardiopathie valvulaire Décembre 2008 En cas de cardiopathie valvulaire opérée

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir?

Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Renseignements sur la fumée secondaire et tertiaire Qu est-ce que la fumée secondaire? La fumée secondaire est une combinaison de fumée

Plus en détail

PROGRAMME. Qu est ce que la sélection? Médicale Non médicale. Tarification et compensation Mortalité, surmortalité Loi des grands nombres

PROGRAMME. Qu est ce que la sélection? Médicale Non médicale. Tarification et compensation Mortalité, surmortalité Loi des grands nombres COMPRENDRE LA SELECTION ET LA TARIFICATION DES RISQUES B1 Durée : 1 journée Niveau Retenir les principes et définitions de base Comprendre les raisons de la sélection et les principes de tarification Faciliter

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP

INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP I Définition L'insuffisance cardiaque droite (IVD) se traduit par une augmentation des pressions de remplissage télédiastolique du ventricule droit (VD). Le

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Comment ça va? Quand ça ne va pas. 4 comment ça va?

Comment ça va? Quand ça ne va pas. 4 comment ça va? Comment ça va? 1 Voici quatre dialogues. Dites à quelle situation de communication correspond chacun d eux. Situation a) : consultation chez un médecin. Situation b) : salutations dans la rue, par simple

Plus en détail

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux.

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux. Les gencives et la santé générale Nous savons tous que la prévention est l une des clés du maintien de la santé générale. Nous faisons de l exercice et nous surveillons notre alimentation pour nous aider

Plus en détail

informations pratiques

informations pratiques COLLECTIVITÉS LOCALES Arrêt cardiaque informations pratiques avec le soutien de Arrêt cardiaque I Informations pratiques I 1 2 I L arrêt cardiaque L arrêt cardiaque est la première cause de mortalité des

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

PREPARATION A LA PARENTALITE RYTHMES ET BESOINS DU NOUVEAU-NE. «Un bébé a besoin de tendresse, de chaleur, de contact et de lait»

PREPARATION A LA PARENTALITE RYTHMES ET BESOINS DU NOUVEAU-NE. «Un bébé a besoin de tendresse, de chaleur, de contact et de lait» Version 1- Nov. 2012 OBSTETRIQUE Fiche d information N 3 Page 1/8 Validation PREPARATION A LA PARENTALITE RYTHMES ET BESOINS DU NOUVEAU-NE Document 3-3 Condition «Un bébé a besoin de tendresse, de chaleur,

Plus en détail

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Atelier N 2 Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Contre indica,ons à la grossesse Hypertension artérielle pulmonaire >30mmHg Maladie de Marfan (dilatation aortique>4 cm) Rétrécissement

Plus en détail

Maladie des valves. Changer leur évolution. Rétrécissement aortique Insuffisance aortique Insuffisance mitrale Rétrécissement mitral

Maladie des valves. Changer leur évolution. Rétrécissement aortique Insuffisance aortique Insuffisance mitrale Rétrécissement mitral Maladie des valves Rétrécissement aortique Insuffisance aortique Insuffisance mitrale Rétrécissement mitral Quelques repères épidémiologie éditorial Pr Bernard Iung Quelques repères Les maladies des valves

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte Influence des paramètres de non compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte C. Defrance, K. Warin-Fresse, G. Fau, P. Guérin, B. Delasalle, P.D. Crochet La non compaction

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Gestion des épidémies en FAM et MAS 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Rappels En EMS, le risque infectieux est présent, avec cumul des différents aspects de ce risque: Infections communautaires:

Plus en détail

La gamme sommeil. www.bellemont.fr

La gamme sommeil. www.bellemont.fr La gamme sommeil www.bellemont.fr Jusqu à l âge d un an, votre bébé dort plus de 17 heures par jour. Bellemont vous offre une collection de matelas qui offre une harmonie entre la douceur et le confort,

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004 11/02/10 Structures sensibles du crâne neurogénétique Cheveux Cuir chevelu Tissu sous cutané Périoste Os Dure mère Méninges molles Cerveau vaisseaux MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE

Plus en détail

Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005. Tabac et Grossesse M. COLLET

Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005. Tabac et Grossesse M. COLLET Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005 Tabac et Grossesse M. COLLET Tabac et grossesse Problème majeur de santé publique 25 à 33 % des femmes fument pendant la grossesse Nombreuses conséquences obstétricales

Plus en détail

Réparation de la communication interauriculaire (CIA) Informations destinées aux patients

Réparation de la communication interauriculaire (CIA) Informations destinées aux patients Réparation de la communication interauriculaire (CIA) Informations destinées aux patients Schéma du cœur avec CIA Aorte Artère pulmonaire Oreillette gauche CIA Appendice auriculaire gauche Oreillette droite

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se Le psoriasis est une maladie fréquente Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se traduit le plus souvent par des plaques rouges sur la peau, légèrement surélevées

Plus en détail

Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K)

Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K) Ce carnet a été réalisé sous la coordination de l Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K) Carte à découper

Plus en détail

Vaccination contre la grippe saisonnière

Vaccination contre la grippe saisonnière le point sur risques infectieux > Vaccinations Vaccination contre la grippe saisonnière Questions / Réponses - Professionnels de santé Document élaboré le 14 octobre 2014 1 - Quand a lieu la campagne de

Plus en détail

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

Date: Avant de commencer, nous aimerions savoir à qui nous devons un immense MERCI! pour t avoir référé à nous

Date: Avant de commencer, nous aimerions savoir à qui nous devons un immense MERCI! pour t avoir référé à nous 1 457 route 105, unité 2 Chelsea (QC) J9B 1L2 (819) 827-4499 Fax : (819) 827-4459 Drmartine4kids@hotmail.com www.chelseachiro.com Formulaire pour les nouveaux Petits Date: Avant de commencer, nous aimerions

Plus en détail

assurance collective Denis Gobeille, M.Sc. R.I., CRHA Conseiller en assurance collective

assurance collective Denis Gobeille, M.Sc. R.I., CRHA Conseiller en assurance collective Les forces du changement en assurance collective Denis Gobeille, M.Sc. R.I., CRHA Conseiller en assurance collective La pénurie de main-d œuvre ralentira la croissance D ici 2030, il manquera 363 000 travailleurs

Plus en détail

Définitions. PrioritéVie Enfant MC. Assurance contre le risque de maladie grave

Définitions. PrioritéVie Enfant MC. Assurance contre le risque de maladie grave Définitions PrioritéVie Enfant MC Assurance contre le risque de maladie grave Le présent document ne constitue qu un exemple de libellé et n a aucune force exécutoire. En cas de divergence entre les renseignements

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses 3 à 5/100 000 habitants Augmente avec l age 175 /100 000 >70 ans Notre file active toutes les maladies interstitielles confondues plus de 120 patients

Plus en détail

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical - Annie PAPON Cadre responsable 1 AFGSU Niveau 1 page 4 AFGSU Niveau 2 page 5 AFGSU face aux risques NRBC page 6 Recyclage AFGSU Niveau

Plus en détail

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation Présentation Le contexte Quels donneurs, quels organes? Le don Pour quels malades? Les étapes d une greffe d organes Faites connaître votre choix! 01/04/2014 Union Nationale des associations de donneurs

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Le chemin d un prompt rétablissement

Le chemin d un prompt rétablissement Le chemin Un guide d information à l intention des patients cardiaques et de leur famille. www.fmcoeur.ca Le chemin Une raison motive Le chemin comme titre du présent guide. Vous venez tout juste de subir

Plus en détail

Docteur José LABARERE

Docteur José LABARERE UE7 - Santé Société Humanité Risques sanitaires Chapitre 3 : Epidémiologie étiologique Docteur José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Prépration cutanée de l opéré

Prépration cutanée de l opéré Prépration cutanée de l opéré Xème Journée d Hygiène Hospitalière de Bizerte. Bizerte le 3 décembre 2005 Conférence de Consensus de la Société Française d Hygiène Hospitalière 1 Définition: Ensemble de

Plus en détail

Parcours du patient cardiaque

Parcours du patient cardiaque Parcours du patient cardiaque Une analyse HAS à partir de la base QualHAS, des Indicateurs Pour l Amélioration de la Qualité & Sécurité des Soins (IPAQSS)- Infarctus du myocarde Linda Banaei-Bouchareb,

Plus en détail

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE Introduction générale : L Homme, pour vivre, a besoin de se nourrir. La nutrition fait appel à différentes fonctions que sont l alimentation, la respiration

Plus en détail

Soins infirmiers et gestion des risques

Soins infirmiers et gestion des risques Soins infirmiers et gestion des risques I. Principe de précaution Hippocrate disait «soulager le malade et ne pas lui nuire» Cet adage «primun non cere» est le principe de la base de la médecine II. La

Plus en détail

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques B. Dureuil, PG. Yavordios, A. Steib Collège Français des Anesthésistes Réanimateurs (Absence de conflits d intérêts sur le sujet)

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

Urgent- information de sécurité

Urgent- information de sécurité Urgent- information de sécurité Risque augmenté de décès cardiovasculaire chez les patients insuffisants cardiaques chroniques symptomatiques avec une fraction d'éjection du ventricule gauche (FEVG) altérée,

Plus en détail

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à plat dos, inconscient Glasgow 3, à 20 mètres d une

Plus en détail

Cas clinique: Mr A.M. 1940 A.M. 1940. A.M. 1940;Resynchro avant-après. Resynchronisation avant et après 12 mois: RX thorax.

Cas clinique: Mr A.M. 1940 A.M. 1940. A.M. 1940;Resynchro avant-après. Resynchronisation avant et après 12 mois: RX thorax. Cas clinique: Mr A.M. 1940 A.M,1940, 2 ans près son infarctus malaise lors d une marche, syncope et choc électrique Infarctus antérieur : FEVG 30% Coro:Recanalisation / l IVA ECG: sinusal QRS 0.10, inf.

Plus en détail

LA RECHERCHE INFIRMIERE: une exigence professionnelle / cas concret. La recherche infirmière. Cas concret : où se déroule-t-il?

LA RECHERCHE INFIRMIERE: une exigence professionnelle / cas concret. La recherche infirmière. Cas concret : où se déroule-t-il? LA RECHERCHE INFIRMIERE: une exigence professionnelle / cas concret 2ème journée infirmier(e)s / sages-femmes Université des Sciences de la Santé 20 novembre 2004 Stéphanie OGER 1 La recherche infirmière

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Les spondylarthopathies 0.2% de la population en France Arthrites Réactionnelles rares S. Ankylosante

Plus en détail

LE SOMMEIL : QUAND MORPHÉE SE FAIT ATTENDRE

LE SOMMEIL : QUAND MORPHÉE SE FAIT ATTENDRE LE SOMMEIL : QUAND MORPHÉE SE FAIT ATTENDRE Le sommeil est très important pour la croissance et le bon développement de l enfant. Toutefois, il arrive que certains bébés aient plus de mal à dormir que

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Gina Sanders. Troubles du sommeil : banal... mais pas fatal!

Gina Sanders. Troubles du sommeil : banal... mais pas fatal! Gina Sanders Troubles du sommeil : banal... mais pas fatal! Tous concernés! De quoi s agit-il? encontrer ponctuellement des dif cultés pour s endormir, se réveiller en pleine nuit ou se retrouver debout

Plus en détail

Endocardites. Le candida albicans est parfois mis en cause, retrouvé sur culture en milieu de Sabouraud.

Endocardites. Le candida albicans est parfois mis en cause, retrouvé sur culture en milieu de Sabouraud. ~ Échocardiographie - Doppler ~ 1 Échocardiographie - Doppler S. Lafitte, M. Lafitte, P. Réant, R. Roudaut C.H.U. de Bordeaux ~ Hôpital Cardiologique du Haut Lévêque Pessac ~ France Endocardites Sommaire

Plus en détail

Madame, Monsieur, André GILLES, Député permanent chargé de l Enseignement et de la Formation.

Madame, Monsieur, André GILLES, Député permanent chargé de l Enseignement et de la Formation. Madame, Monsieur, La santé est un bien précieux que chacun doit absolument apprendre à gérer au mieux de ses intérêts. Elle doit être prise sous tous ses aspects, c est-à-dire, non seulement comme l absence

Plus en détail

Les meilleurs soins pour les blessures traumatiques. Bébés et bambins. 0-24 mois. Prévenir les blessures dans les premières années de vie!

Les meilleurs soins pour les blessures traumatiques. Bébés et bambins. 0-24 mois. Prévenir les blessures dans les premières années de vie! 4 Les meilleurs soins pour les blessures traumatiques Bébés et bambins 0-24 mois Prévenir les blessures dans les premières années de vie! Les blessures constituent une des principales causes de mortalité

Plus en détail

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005)

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Pré-Requis : Anatomie faciale Principes de traitement des plaies Principes d'antibiothérapie

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

le guide DON D ORGANES : DONNEUR OU PAS, je sais pour mes proches, ils savent pour moi L Agence de la biomédecine

le guide DON D ORGANES : DONNEUR OU PAS, je sais pour mes proches, ils savent pour moi L Agence de la biomédecine le guide L Agence de la biomédecine L Agence de la biomédecine est un établissement public national de l État créé par la loi de bioéthique de 2004. Elle exerce ses missions dans les domaines du prélèvement

Plus en détail

Petits conseils bien utiles pour bébé. Ce livret a été élaboré par les sages-femmes, les puéricultrices et les pédiatres de l établissement.

Petits conseils bien utiles pour bébé. Ce livret a été élaboré par les sages-femmes, les puéricultrices et les pédiatres de l établissement. Petits conseils bien utiles pour bébé Ce livret a été élaboré par les sages-femmes, les puéricultrices et les pédiatres de l établissement. Dernière mise à jour = 2014 04 Petits conseils bien utiles pour

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

LE POINT TOX. N 7 - Juillet 2013. Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion L ÉVOLUTION TEMPORELLE DU NOMBRE D INTOXICATIONS

LE POINT TOX. N 7 - Juillet 2013. Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion L ÉVOLUTION TEMPORELLE DU NOMBRE D INTOXICATIONS LE POINT TOX Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion N - Juillet 213 Dans ce bulletin d information, nous vous présentons l évolution temporelle du nombre d intoxications à la Réunion recensées

Plus en détail

Développement d un système de monitoring du bien-être des veaux en élevage

Développement d un système de monitoring du bien-être des veaux en élevage Développement d un système de monitoring du bien-être des veaux en élevage Joop LENSINK 1, Kees VAN REENEN 2, Hélène LERUSTE 1 1 Institut Supérieur d Agriculture (ISA) Lille, France 2 Animal Science Group,

Plus en détail

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie (Ordonnance sur les prestations de l assurance des soins, OPAS) Modification du 14 juin 2010 Le Département

Plus en détail

Ministère de l intérieur, de l outre-mer et des collectivités territoriales

Ministère de l intérieur, de l outre-mer et des collectivités territoriales ! Ministère de l intérieur, de l outre-mer et des collectivités territoriales Recommanda)ons DE LA DIRECTION DE LA SÉCURITÉ CIVILE relatives!!! à l initiation du grand public à la prise en charge de l

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE?

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? Information pour les patients TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 1 LA TUBERCULOSE GÉNÉRALITÉS 1.1 Qu est-ce que la tuberculose? 1.2 La tuberculose est-elle toujours contagieuse?

Plus en détail

Les formalités médicales ci-dessous sont celles prévues aux conditions générales du contrat assurance emprunteur çaassure n 24.

Les formalités médicales ci-dessous sont celles prévues aux conditions générales du contrat assurance emprunteur çaassure n 24. 1 FM4 PAGE 1/4 Les formalités médicales ci-dessous sont celles prévues aux conditions générales du contrat assurance emprunteur çaassure n 24.747 si : L âge de l emprunteur est < 50 ans & le capital assuré*

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

d anatomo-pathologiste

d anatomo-pathologiste Le métierm d anatomo-pathologiste Paul P. de SAINT-MAUR Université Paris 6 -Hôpital Saint-Antoine Le 19 Novembre 2002 Le métier m d anatomopathologisted Qu est est-ce qu un un anatomo-pathologiste? Comment

Plus en détail

Mortalité par accident de la vie courante chez les enfants de moins de 15 ans, MAC-15 Étude de faisabilité dans trois régions en France en 2009

Mortalité par accident de la vie courante chez les enfants de moins de 15 ans, MAC-15 Étude de faisabilité dans trois régions en France en 2009 Maladies chroniques et traumatismes Mortalité par accident de la vie courante chez les enfants de moins de 15 ans, MAC-15 Étude de faisabilité dans trois régions en France en 2009 Sommaire Liste des sigles

Plus en détail

o Non o Non o Oui o Non

o Non o Non o Oui o Non Enquête générale (à remplir une fois) [ ] = plusieurs réponses possibles o = une seule réponse possible Date de votre réponse à ce questionnaire Nombre de lits dans l'unité Connaissez-vous l incidence

Plus en détail

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Complications pulmonaires en onco-hématologie (Mokart et al Chest 2003) ~ 20 % des patients ~

Plus en détail

Épreuve d effort électrocardiographique

Épreuve d effort électrocardiographique Épreuve d effort électrocardiographique J. Valty Diagnostic des coronaropathies. Pronostic après infarctus du myocarde. Indications particulières. Risques de l épreuve d effort? 1- Épreuve positive : segment

Plus en détail

Maternité et activités sportives

Maternité et activités sportives Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations

Plus en détail

ASPECTS MEDICO-LEGAUX DES TRAUMATISMES SEVERES NIMES 8 JANVIER 2015. Département de médecine légale Pôle URGENCES CHU de Montpellier

ASPECTS MEDICO-LEGAUX DES TRAUMATISMES SEVERES NIMES 8 JANVIER 2015. Département de médecine légale Pôle URGENCES CHU de Montpellier ASPECTS MEDICO-LEGAUX DES TRAUMATISMES SEVERES NIMES 8 JANVIER 2015 Département de médecine légale Pôle URGENCES CHU de Montpellier REORGANISATION DE LA MEDECINE LEGALE CREATION en 2011 UNITES MEDICOJUDICIAIRES

Plus en détail

Déclaration médicale Prise d effet le 1 er octobre 2012

Déclaration médicale Prise d effet le 1 er octobre 2012 Assurance voyage et soins médicaux Déclaration médicale Prise d effet le 1 er octobre 2012 Nom : Date de naissance : JJ / MM / AAAA Numéro de membre : Numéro de police : DIRECTIVES POUR LE PROPOSANT IL

Plus en détail

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle GASTRO-ENTEROLOGIE Variabilité A des entrées B des sites anatomiques 2 l externe + 2 l interne 15 litres sécrétion-absorption entrée 2 l duodénum 4 l grêle 3 l côlon 0,3 l anus 0,3 l œsophage 10" estomac

Plus en détail

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES DOSSIER D ADMISSION 1/6 Date d'admission souhaitée : Date de la demande : Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES Renseignements administratifs

Plus en détail

Votre bébé a besoin de soins spéciaux

Votre bébé a besoin de soins spéciaux Votre bébé a besoin de soins spéciaux Ce guide se veut un document de référence afin de favoriser une meilleure compréhension de tous les aspects entourant la venue d un enfant prématuré ou malade. Il

Plus en détail

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours lat ransplantation hépatique p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s Contact presse Anne-Karen Nancey - Direction de la communication

Plus en détail

REHABILITATION DE LA FRICHE INDUSTRIELLE DE L ESTAQUE. Surveillance médico-professionnelle des entreprises intervenantes

REHABILITATION DE LA FRICHE INDUSTRIELLE DE L ESTAQUE. Surveillance médico-professionnelle des entreprises intervenantes REHABILITATION DE LA FRICHE INDUSTRIELLE DE L ESTAQUE Surveillance médico-professionnelle des entreprises intervenantes Dr BAJON-THERY Dr COURJARET Dr SURET Dr DEWITTE Dr MICHOT Surveillance médico-professionnelle

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail