EXPOSÉ DE POSITION SUR LES SURPLUS STRUCTURELS DU SECTEUR LAITIER, UNE NOUVELLE VISION VERS UN MARCHÉ VALORISÉ

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1 EXPOSÉ DE POSITION SUR LES SURPLUS STRUCTURELS DU SECTEUR LAITIER, UNE NOUVELLE VISION VERS UN MARCHÉ VALORISÉ PRÉPARÉ PAR : RICARDO VARGAS Étudiant à la maîtrise en Économie rurale Université Laval INTRODUCTION Le présent exposé de position est lié à l enjeu de la viabilité. Ce document vise à présenter un changement de vision ou une nouvelle façon de voir les surplus structurels du secteur laitier canadien, non pas comme un problème mais plutôt comme une occasion de mieux valoriser la matière première qui est le lait tout en permettant d améliorer la viabilité du système laitier du Canada. Actuellement, les excédants de solides non gras (SNG) de la production laitière sont écoulés sous forme de poudre de lait écrémé (PLÉ). Ce surplus est retiré du marché canadien par le biais des classes 4(m) et 5(d), c'est-à-dire dans le secteur de l alimentation animale et de l exportation respectivement. Les surplus y sont vendus à rabais en générant des pertes qui doivent être assumées par les producteurs laitiers. Dans le présent document, nous allons présenter, brièvement, le contexte actuel des surplus structurels du secteur laitier et le possible scénario de l utilisation des excédents de SNG, en particulier de la protéine, dans un marché mieux valorisé comme celui des ingrédients laitiers. Les réflexions du présent document s inspirent de: SCULLION, Erin, La commission canadienne du lait. 40 ans d histoire, Ottawa, La commission canadienne du lait, 2006, 264 p. Études élaborées par le Centre de recherche STELA et le Département d économie agroalimentaire et des sciences de la consommation de l Université Laval, sur les perspectives de l industrie et marché des ingrédients laitiers. Nous commençons par décrire brièvement l origine des surplus structurels, puis la raison de changer la vision de la politique de retrait des surplus et enfin notre vision sur une possible nouvelle façon d écouler les surplus de SNG. CONTEXTE Le problème des surplus structurels du secteur laitier a été identifié depuis la mise en place du système de gestion de l offre comme politique laitière du Canada. Cette politique est entrée en vigueur au début des années Elle est fondée trois grands principes. Le premier fait référence aux quotas de production qui sont fixés en fonction des besoins en matière grasse du marché intérieur. En effet, le système de gestion des approvisionnements est l axe principal qui garantit une production de lait adéquate pour combler les besoins de la demande interne. Ce système est géré par le Comité canadien de gestion des approvisionnements de lait (CCGAL) avec l appui et la direction de la Commission canadienne du lait (CCL). 1

2 Chaque année, le CCGAL met en place la quantité cible de lait à produire par le biais de quotas de mise en marché (QMM) qui permettent aux transformateurs laitiers de s approvisionner en matière première. Les QMM sont gérés en kilogrammes de matière grasse (MG). Une fois la quantité de QMM établie, le CCGAL distribue les quotas convenus aux offices de mise en marché provinciaux qui appliquent leurs propres politiques de répartition de quotas aux producteurs laitiers de leur territoire. Ils agissent aussi comme intermédiaires uniques entre producteurs et transformateurs et sont responsables de négocier avec les transformateurs le prix à la production qui se base sur les prix de soutien établis par la CCL. Cette mise en place du prix de soutien conduit au deuxième principe de la politique laitière canadienne. Le prix est établi en fonction du coût de production. De fait, la CCL détermine le prix cible ou revenu cible en garantissant aux producteurs le recouvrement des frais et la rentabilité de l investissement. En même temps, la CCL établit les prix de soutien pour l achat ou la vente de la poudre de lait écrémé (PLÉ) et du beurre. Ces prix plancher jouent le rôle de prix de référence au commerce de gros de tous les produits laitiers transformés en incluant les prix établis par les offices de mise en marché provinciaux. Les prix de soutien sont aussi utilisés dans les programmes intérieurs de gestion de la production et de la commercialisation de produits laitiers. Ils permettent à la CCL d éviter la pénurie de produits laitiers en achetant les excédents de PLÉ et de beurre lorsque la consommation diminue et en revendant les stocks aux transformateurs lorsque la consommation augmente, afin que les excédents soient écoulés prioritairement sur le marché intérieur ou en dernier recours sur le marché d exportation. En ce qui concerne les excédents de PLÉ, le Canada fait face à un surplus historique. L autosuffisance en MG implique que la quantité produite de solides non gras (SNG) est supérieure à celle consommée pour l industrie laitière canadienne. Graphique 1. Source : Centre canadien d information laitière, Fédération des producteurs de lait du Québec et nos calculs 2

3 Autrement dit, une politique laitière canadienne qui vise une autosuffisance en matière grasse résulte directement en des excédents de SNG qui sont finalement écoulés sous forme de PLÉ. Selon nos calculs présentés dans le graphique 1, pour l année laitière , l écart entre la production et la vente de SNG a été de 55 millions de kg. Pour la période , la différence a été de 61 millions de kg et pour l année laitière , elle a atteint 50 millions de kg. La CCL écoule la PLÉ de deux façons. Tout d abord par le biais de l exportation et ensuite par la vente de PLÉ au secteur de l alimentation animale. Il est important de remarquer que les deux façons d écouler la PLÉ se font à rabais par rapport au prix de soutien de la PLÉ établi par la CCL. D ailleurs, le Canada a historiquement utilisé le marché d exportation pour écouler la PLÉ grâce à plusieurs programmes établis par la CCL. Cependant, ces mesures d exportation de PLÉ ont été contestées par les États-Unis et la Nouvelle-Zélande auprès de l Organisation mondiale du commerce (OMC). Celle dernière a considéré ces mécanismes d exportations comme une politique de subvention au secteur qui se traduit par la différence entre le prix mondial et le prix intérieur ou prix de soutien pour la PLÉ. En même temps, l OMC a déclaré que le Canada a excédé ses obligations imposées en matière de subventions à l exportation en vertu de l accord sur l agriculture du Cycle de l Uruguay. Les engagements font référence à la diminution de la quantité exportée de 21% et aussi de la valeur de la subvention à l exportation de 36% par rapport aux niveaux de Le Canada a donc dû diminuer ses exportations en les ajustant aux niveaux autorisés. Par conséquent, à partir de 2003, l OMC a obligé le Canada à limiter ses exportations en quantité et aussi en valeur en dollars de sa subvention à l exportation. Le tableau suivant illustre la situation des exportations canadiennes de la PLÉ par rapport aux engagements à l OMC pour l année Tableau 1. L engagement et la notification de la subvention à l exportation de PLÉ du Canada à l OMC pour les années Engagement en volume (tonne) Dernière notification (tonne) Engagement en argent ( 000$) Dernière notification ( 000$) Poudre de lait écrémé Source : OMC Ainsi, des tonnes de PLÉ que le Canada aurait pu exporter, seulement tonnes ont été écoulées sur le marché international parce que les exportations ont atteint la limite de l engagement monétaire de millions de dollars. À cet égard, la quantité de PLÉ non exportée a augmenté en faisant grimper le niveau des stocks. Il faut remarquer que dans le programme intérieur de gestion du beurre et de la PLÉ, les coûts de propriété comme ceux de l entreposage, du transport et de l assurance des stocks normaux sont payés par le consommateur, mais en cas d une augmentation du stock au-delà des niveaux normaux, les coûts de propriété associés à ce surplus sont payés par les producteurs. Dans une telle perspective, il faut décrire le troisième pilier du Plan national de commercialisation du lait qui fait référence à la responsabilité économique des producteurs de lait pour l écoulement des surplus et des programmes de mise en marché de la CCL. En effet, comme on l a mentionné ci-dessus, dans le plan de commercialisation de la CCGAL, la valeur des ventes d excédents de SNG sous la forme de PLÉ est considérablement inférieure à celle 3

4 de l achat. Les producteurs canadiens doivent assumer de façon équitable cette différence de prix plus les coûts de propriété. POURQUOI CHANGER LA VISION D ÉCOULEMENT DES SURPLUS Selon la CCL, dans l industrie laitière canadienne, il existe deux sortes de surplus : l intraquota et le hors-quota. Ce dernier fait référence au dépassement du quota individuel d un producteur qui génère des excédents de MG et de SNG qui sont écoulés sous la forme de beurre et PLÉ respectivement. Cette production d un excédent n est tout simplement pas rémunérée pour le producteur individuel. En ce qui concerne le surplus intra-quota, il est défini par la quantité de SNG produite par les QMM et qui ne sont pas requis par le marché intérieur (voir graphique 1). Comme on l a décrit plus haut, cette production excédentaire est finalement écoulée sous forme de PLÉ. Évidemment, les excédents de SNG entraînent des implications négatives sur le revenu des producteurs. Les possibilités d exportations sont limitées et le prix de vente de PLÉ sur le marché de l alimentation animale présente la valorisation la plus faible. De plus, l OMC a considéré le prix d exportation de la PLÉ canadienne comme une subvention à l exportation. En même temps, cette organisation vise à éliminer ce type de mécanisme, situation qui augmente l incertitude du secteur laitier canadien. Autrement dit, c est la viabilité du système laitier canadien qui est menacée. D ailleurs, depuis 1998, les importations des concentrés de protéines laitières ont augmenté de manière importante, notamment les caséines, les peptones et le lactosérum qui ont remplacé les SNG canadiens dans la formulation des produits transformés comme la crème glacée et le fromage. Ces produits ont une teneur en matière grasse très importante et utilisent tous les composants du lait pour leur production. Graphique 2. Source : Statistique Canada 4

5 Le graphique 2 permet de constater l augmentation des importations canadiennes de protéines laitières. Les données de ce graphique sont tirées de Statistique Canada selon le Système harmonisé de désignation et de codification des marchandises (système harmonisé ou SH). Ce système international identifie les produits par un code à six chiffres. Celui-ci pour chaque concentré de protéine laitière importé pour le Canada est : Caséines (350110), caséinates et autres dérivés des caséines (350190), lactalbumine y compris les concentrés de deux ou plusieurs protéines de lactosérum (350220), lactosérum modifié ou non, même concentré ou sucré ou édulcoré (040410) et peptones et leurs dérivés (350400). Il faut mentionner que la base de données de SH à six chiffres n est pas détaillée, au contraire elle est très générale. Donc dans le cas de lactosérum (040410), il comprend aussi les concentrés de protéines de lactosérum, le lactosérum en poudre et le lactosérum condensé ou évaporé. Cependant, on peut constater que pour l année 2000, l importation de ces concentrés s élevait à 86,9 millions de kg. Pour l année 2005, l importation des concentrés de protéines laitières augmente à 112,3 millions de kg et finalement pour l année 2009, la courbe d importation atteint 237,8 millions de kg. Autrement dit, au cours des 10 dernières années, l importation de concentré de protéines laitières a augmenté de 151 millions de kg. Notamment, le produit le plus importé a été le lactosérum, qui est passé de 68,7 millions de kg à 208,8 millions de kg. Les pays d origine des importations sont la Nouvelle-Zélande et l Union européenne, notamment l Allemagne. Il est important de remarquer que ces pays sont les exportateurs les plus importants sur le marché mondial d ingrédients laitiers. Dans le cas des peptones, et du lactosérum, les États-Unis occupent un rôle important comme fournisseur du Canada. Dans cette perspective, les excédents des SNG canadiens, principalement la protéine, devraient concurrencer les importations des concentrés de protéines laitières et fournir le marché local. Bref, le retrait des surplus structurels est un pilier fondamental pour la stabilité de la gestion de l offre. Cependant, la disparition à perte des excédents des SNG a un effet nocif sur le revenu des producteurs. De plus, l exportation de la PLÉ par le biais de la classe 5(d) est fortement limitée par l OMC car le mécanisme constitue une subvention à l exportation. Par conséquent, le secteur laitier doit changer la façon d écouler les surplus des SNG en s insérant sur un marché plus valorisé, comme celui des protéines laitières, afin de concurrencer l importation et en même temps d améliorer la viabilité du système. NOUVELLE VISION SUR L ÉCOULEMENT DES SURPLUS STRUCTURELS Une nouvelle proposition de définition des surplus structurels. Étant donné que sur le marché des SNG, la protéine est la composante la plus valorisée du secteur laitier, il est important de regarder l évolution de son prix pour les différentes classes du système harmonisé de classification du lait 1. En général, la classe 1 inclut le lait et la crème de consommation, la classe 2 inclut la crème glacée et le yogourt, les classes 3 font référence aux fromages, les classes 5 sont des classes spéciales qui fournissent des ingrédients de base au secteur de la transformation secondaire. Ainsi, dans la classe 5(a) on trouve le fromage utilisé comme ingrédient. La classe 5(b) inclut tous les produits laitiers différents du fromage qui servent comme ingrédients laitiers et la classe 5(c) fait référence aux ingrédients laitiers 1 COMMISSION CANADIENNE DU LAIT, Système harmonisé de classification du lait, [en ligne], ccl.gc.ca/cdc/index- fra.php?id=3811 [site consulté le 18 novembre 2010] 5

6 qui fournissent le secteur de la confiserie. La classe 5(d) sert à l exportation de PLÉ et la 4(m) à l alimentation animale. Le graphique 3 montre que par rapport au paiement de la protéine, on peut diviser les différentes classes en trois groupes. Un premier groupe où la protéine est bien payée où l on trouve les classes 3a et 3b (les fromagères) avec une moyenne de 12,30 $CAN / kg et 11,36 $CAN / Kg respectivement. Un deuxième groupe intermédiaire est composé de la classe 1(a) (lait de consommation), de la classe 2 (produits frais) et de la classe 5(a) (fromage utilisé comme ingrédient). Le prix, au cours des années à l étude, se situe entre 4,72 $CAN / Kg et 8,75 $CAN/Kg. Dans le troisième groupe, pendant toute la période, la classe 5(d) affiche un prix moyen de 2,5 $CAN /Kg. Les prix des classes 5(b) et 5(c) (classes des ingrédients laitiers) présentent un comportement très semblable à celui de la classe 5(d). La classe 4(m) a toujours été en dessous de 1$CAN/Kg. Graphique 3. Source : Centre canadien d information laitière Ce graphique permet d avoir une notion des surplus structurels. Cette notion fait appel à une dévalorisation des SNG, actuellement nécessaire, pour faciliter leur écoulement. Ainsi, on propose de définir les surplus structurels du secteur laitier canadien par la quantité de SNG, notamment de la protéine, qui est valorisée au-dessous de 4,50 $CAN /Kg. À cet égard, on définit clairement que les classes considérées comme utilisateurs des surplus structurels de SNG sont les 5(b), 5(c), 5(d) et 4(m). Dans cette définition, on inclut aussi toute la quantité de SNG qui n est pas requise par le marché intérieur et qui doit être stockée sous forme de PLÉ. 6

7 Dans cette perspective, il faut réussir à changer la vision des surplus structurels, d un produit complètement dévalorisé vers un produit où la protéine laitière canadienne soit mieux valorisée et soit capable de concurrencer l importation des concentrés protéiques laitiers. Ainsi, il faut trouver un marché particulier pour la PLÉ où on peut ajouter de la valeur à la poudre de lait écrémé ou de produire des concentrés protéiques laitiers, plutôt que de transformer, directement, les excédents de SNG en PLÉ. Autrement dit, le seul choix qui reste pour le secteur laitier canadien est d entrer dans le marché des ingrédients laitiers valorisés. Selon l étude de Paquin (2004) 2 «des volumes importants d ingrédients protéiques sont utilisés par de nombreux industriels canadiens ( tonnes) et que ces volumes pourraient être plus élevés si ces ingrédients étaient fabriqués et commercialisés au Canada à des prix concurrentiels». Aussi, cette étude démontre que les trois grands fabricants d ingrédients laitiers au Canada sont les transformateurs les plus importants du secteur laitier : Agropur, Parmalat Canada et Saputo inc. Ils offrent au marché canadien des ingrédients comme la poudre de lait écrémé, la poudre de lactosérum, les concentrés de protéines de lactosérum (35% protéines), isolats de protéines de lactosérum, lactose, etc. Ces ingrédients sont utilisés dans les secteurs de la boulangerie, de la chocolaterie, de la charcuterie, de l alimentation animale (veau et porc) et dans la fabrication des produits laitiers. En même temps, Paquin démontre que l industrie de la transformation laitière des États-Unis, de la Nouvelle-Zélande et des pays de la Communauté européenne, notamment la France, l Allemagne, la Hollande et le Danemark, sont déjà engagés dans la production des ingrédients tels α-lactoalbumine, tagatose, minéraux laitiers, lactose, lactoferrine, etc. La liste des produits des transformateurs laitiers canadiens étudiés par Paquin révèle que, actuellement, le Canada se trouve dans la production des ingrédients laitiers de première et deuxième génération, tandis que les autres pays étudiés produisent des ingrédients de deuxième et de troisième génération. Les ingrédients laitiers peuvent être classifiés par rapport à leur évolution technologique. À cet effet, la Revue laitière française 3 a publié la classification suivante: 1. Ingrédients de première génération (produits de base): Poudre de lait écrémé, poudre de lait entier, poudre de lactosérum. Technologie des années de 1940 à Ingrédients de deuxième génération (réguliers) : Lactose, minéraux laitiers, concentrés de protéine lait/lactosérum, isolats de protéine lait/lactosérum, caséines, etc. Technologies des années 1970 à Ingrédients de troisième génération (spécialités pour la nutrition et la santé) : α- lactoalbumine, tagatose, lactulose, peptides, lactoferrine, β-lactoglobuline, etc. Technologie depuis Doyon (2008) signale dans sa conférence «État de lieux et perspectives de l industrie laitière mondiale et québécoise, les perspectives » que la tendance de consommation au Canada s oriente vers les produits biologiques, les aliments fonctionnels et les ingrédients laitiers. Doyon note des occasions pour le secteur laitier canadien dans le développement du marché des ingrédients laitiers de troisième génération (ingrédients fonctionnels). Aussi, Doyon 2 PAQUIN, Paul, Étude du potentiel de marché des ingrédients laitiers protéiques au Canada. Québec, Centre de recherche STELA, 63 p. 3 REVUE LAITIÈRE FRANÇAISE, «Le lait sourde de nouvelles promesses», dans Revue laitière française, n 657 (décembre 2005), p DOYON, Maurice, État de lieux et perspectives de l industrie laitière mondiale et québécoise, els perspectives 2008, [en ligne] [Site consulté le 18 novembre 2010] 7

8 confirme que la demande pour les aliments fonctionnels et nutraceutiques, en incluant les ingrédients laitiers, est en considérable expansion. À cet égard, les revenus des producteurs laitiers pourraient être améliorés si les SNG, notamment la protéine dévalorisée dans les présentes classes consommatrices des surplus structurels, étaient dirigés vers des classes de lait pour la fabrication des ingrédients laitiers de deuxième et principalement de troisième génération. Il se trouve que la majorité des prix de ces types d ingrédients laitiers importés par le Canada sont plus attrayants par rapport à ceux des classes spéciales. Le graphique 4 illustre cette conjoncture. Graphique 4. Source : Agriculture et agroalimentaire Canada, Statistique Canada, tableaux , et nos calculs Le graphique 4 montre l évolution du prix des ingrédients laitiers les plus importés au Canada. Le lactosérum présente la valeur la plus faible. De fait, le lactosérum est «un résidu de la fabrication fromagère. Il s agit donc là d une source de protéines peu coûteuse et disponible en grandes quantités 5». Le prix unitaire du lactosérum (040410) est le plus faible de tous les concentrés de protéine laitière. Depuis l année 2000, sa valeur unitaire a toujours été inférieure à 1 $CAN/kg, avec une moyenne de 0,61 $CAN/kg, situation qui explique son augmentation exceptionnelle pendant la période à l étude (voir graphique 2). Cependant, en examinant l importation de certains produits cibles à base des protéines laitières qui sont référencés dans les codes SH à dix chiffres et qui sont utilisés dans les tarifs de douanes du Canada, on constate que le prix à l importation des ingrédients de deuxième génération comme les concentrés de protéine de lactosérum ( ) affiche une tendance à la hausse depuis Donc, on présume que c est la poudre de lactosérum, ingrédient de première génération, qui prédomine dans l importation de la catégorie lactosérum (040410). 5 AGÉCO, Perspectives pour l industrie de la transformation laitière québécoise. Québec, Agéco, avril 2007, p.34 8

9 Pour les autres ingrédients de deuxième et troisième génération, les prix moyens oscillent dans une fourchette comprise entre 5,48 $CAN/kg et 8,29 $CAN/kg. Évidemment, les intervenants du marché devront développer une stratégie de production et de marketing d ingrédients laitiers de deuxième et principalement de troisième génération. À cet égard, Paquin 6 suggère que «la première action consiste à rendre disponible un volume de lait destiné à la production de nouveaux ingrédients laitiers». La deuxième recommandation, dans un nouveau contexte des marchés d ingrédients valorisés, est d «accompagner le client avec un service technique adéquat» et «peut être qu une organisation comme la CCL, pourrait être le point d ancrage pour une commercialisation enrichie d un service technique compétent.» Dans cette perspective, faudrait-il que la Commission canadienne du lait ajoute de nouvelles classes à son Système harmonisé de classification du lait, qui pourraient servir à l utilisation du lait pour la production des ingrédients laitiers de première, deuxième et troisième génération? Par exemple : Classe 6(a) : Protéine et autres solides non gras du lait pour la fabrication des ingrédients laitiers de première génération. Classe 6(b) : Protéine et autres solides non gras du lait pour la fabrication des ingrédients laitiers de deuxième génération. Classe 6(c) : Protéine et autres solides non gras du lait pour la fabrication des ingrédients laitiers de troisième génération. Ainsi, le système harmonisé de classification du lait disposerait de trois classes d utilisation du lait. Celles qui sont déjà établies, comme le lait de consommation (classe 1) et le lait de transformation (classes 2 à 4(d)) avec, en plus, une troisième classe qui serait celle du lait de production d ingrédients laitiers (classes 6). En ce qui concerne les classes 5(a) et 5(b), les prix sont basés sur les prix que les États-Unis appliquent à leurs classes 3 (fromage) et 4 (beurre/poudre de lait écrémé). Pour la classe 5 (c), le prix est négocié entre le CCGAL et l industrie canadienne de la confiserie. Les prix des SNG de la classe 4(m) sont négociés entre le détenteur de permis pour cette classe et son fournisseur selon les prix des composants indiqués sur le permis. Dans le cas des nouvelles classes 6, il faudrait faire une étude d établissement du prix. L objectif serait de permettre aux producteurs laitiers de valoriser leur production de SNG en atteignant les prix internationaux des ingrédients laitiers valorisés (graphique 4). Autrement dit, il faut déterminer à quel prix évaluer l hectolitre de lait pour les nouvelles classes 6. Si on veut maximiser le profit des producteurs de lait, il faudrait diminuer l activité des classes consommatrices des surplus structurels et commencer à écouler les SNG vers les nouvelles classes 6 en remarquant que la priorité serait accordée aux classes 6(b) et 6(c) qui ajouteront de la valeur aux excédents de SNG. Ainsi, de façon générale, à court terme, le revenu des producteurs laitiers serait le résultat de la pondération du prix du lait de consommation (classe 1), plus la pondération du prix du lait de transformation (classes 2 à 4(d)), plus la pondération des classes spéciales et finalement la pondération du lait destiné à la production d ingrédients laitiers (classes 6). Par la suite, et afin de maximiser le profit des producteurs laitiers, les classes spéciales devront disparaitre. 6 PAQUIN, Paul, Étude du potentiel de marché des ingrédients laitiers protéiques au Canada. Québec, Centre de recherche STELA, 2004, p

10 En revenant à la deuxième recommandation de Paquin, on considère que la CCL a la responsabilité de la stratégie de marketing pour la nouvelle production des ingrédients laitiers valorisés. L acquisition de la technologie pour leur production ainsi que la création des stratégies pour leur promotion et leur distribution seront les défis de cette commission. CONCLUSION La politique laitière de la gestion de l offre est responsable de la production d excédents de solides non gras qui sont finalement écoulés sous forme de PLÉ par la Commission canadienne du lait. Cette PLÉ produite est appelée surplus structurel. La Commission écoule les surplus structurels à perte sur le marché de l alimentation animale et l exportation. Au final, les producteurs doivent assumer les frais de cet écoulement. À cause de l Organisation mondiale du commerce, le Canada peut exporter la PLÉ jusqu à une limite qui est insuffisante pour les besoins du programme de disposition des surplus structurels. Les stocks de PLÉ ajoutent aux frais des producteurs. Le présent exposé de position propose un changement, de la vision courante des surplus structurels vers une définition plus concrète sur la dévalorisation actuelle de la protéine dans les classes 5(b), 5(c), 4(m) et 5(d). Cette nouvelle vision permettrait de considérer la protéine comme un composant qui devrait être traité sur un marché d ingrédients laitiers de deuxième et préférablement de troisième génération. Un ajustement au Système harmonisé de classification du lait est proposé, notamment la création des classes du lait destinées à la production des ingrédients laitiers. Il existe déjà des études qui confirment que le marché canadien des ingrédients laitiers est en forte croissance. La responsabilité pour le développement de ce nouveau marché valorisé de SNG relève des intervenants du marché. La valeur unitaire moyenne de l importation de la poudre de lactosérum (040410) a été inférieure à 1 $CAN/kg., facteur qui s ajoute à la complexité des surplus structurels, notamment en ce qui concerne la concurrence de l importation des concentrés de protéines. Malheureusement, le présent exposé de position ne peut que poser la question suivante : Comment le Canada peut-il concurrencer l importation de la poudre de lactosérum? Pour garantir la viabilité du système de la gestion de l offre, il est nécessaire que les intervenants du marché laitier canadien adoptent une nouvelle vision. On n a pas le choix, il faut réfléchir à une meilleure valorisation de la matière première. N.B. L Auteur du présent exposé est en train de faire sa recherche de mémoire sur l utilisation des surplus structurels dans le secteur laitier. Une analyse du potentiel de valorisation des excédents canadiens de SNG est maintenant en cours. 10

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