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Anaïs Bessette
il y a 8 ans
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1 Cliquez pour modifier le style du titre du masque Lepour stationnement résidentiel, Cliquez modifier les styles du texte du masque consommateur d espace urbain Deuxième niveau La problématique Troisième niveau Des pistes de Quatrième niveau réflexion pour Cinquième niveau l aménagement d espace urbain

espace urbain Deuxième niveau La problématique Troisième niveau Des pistes

2 La voiture stationne 95% de son temps 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 5 h 6 h 7 h 8 h 9 h h h h h h h h h h h h h h h h En circulation Stationnement (hors résidentiel) hors voirie Stationnement (hors résidentiel) dans la rue Stationnement résidentiel hors voirie Stationnement résidentiel dans la rue 2

circulation Stationnement (hors résidentiel) hors voirie Stationnement (hors résidentiel)

3 Une contribution croissante de la rue l encombrement de la rue Stationnement résidentiel des voitures des ménages dans la Communauté urbaine de Lille (EMD, LMCU) Les besoins de stationnement générés par l augmentation du nombre de voitures ont été essentiellement absorbés par la rue et non par l espace privé des logements Parking privé Parking public Dans la rue 3

augmentation du nombre de voitures ont été essentiellement absorbés par la rue et non par l espace privé des logements.

4 Les choix 4

5 Le déficit d équipement des logements en aire de stationnement, de l ordre de 0,4 «parking/logement» 5

6 En dehors des centres-villes, une prise en compte essentiellement normative et pour les logements neufs Loi d Orientation Foncière, dispositions du Code de l Urbanisme: 40 ans après, un bilan mitigé: le déficit d'équipement des logements en aires de stationnement reste prégnant La pauvreté des outils d analyse à destination des gestionnaires de la voirie et de l urbanisme: les besoins de stationnement à domicile, vécus comme une contrainte par les urbanistes et les professionnels de l habitat Un report sur les services chargés des questions de voirie: des réponses publiques essentiellement sur voirie 6

analyse à destination des gestionnaires de la voirie et de l urbanisme: les besoins de stationnement à domicile, vécus comme une contrainte par les

7 La légitimité du stationnement dans la rue, interrogée par l évolution des valeurs d usage de l espace public la ville ne se construit plus comme avant La priorité tacite accordée au stationnement résidentiel dans la rue (de longue durée) est contemporaine de l automobile La mesure du besoin d équipement en garage n a pas été anticipée: le déficit d offre de stationnement, une conséquence d une attitude permissive des pouvoirs publics Les aspirations actuelles conditionnent de plus en plus, la possibilité de stationner aux facultés d assurer à l habitantcitoyen les autres usages de l espace public: dépendance énergétique/coût de la voiture, Grenelle de l environnement, qualité du cadre de vie, accessibilité PMR, zones de rencontre 7

stationnement, une conséquence d une attitude permissive des pouvoirs publics Les aspirations actuelles conditionnent de plus en plus, la possibilité de stationner aux facultés d

8 L espace de stationnement résidentiel, un espace à haute valeur d usage collectif La voiture n est pas stationnée n importe où! Distance de la porte d entrée et/ou à porté de vue Proximité et sentiment de sécurité Temps d accès à la voiture et temps de parcours Généralement des espaces urbains convoités pour d autres usages 8

Distance de la porte d entrée et/ou à porté de vue Proximité et sentiment de

9 Pourquoi le stationnement dans la rue pose-t-il problème aux regards des attentes sociétales actuelles? Dévalorisation de l espace public et des fonctionnalités de la rue Dégradation des conditions de déplacements de proximité : inconfort, rupture des continuités, insécurité. Hypothèque des espaces qui seraient nécessaires pour mettre en œuvre les projets PDU (itinéraires cyclables, LHNS.) Concurrence de l offre privée (détournement d usage et vacance) Entrave à la constitution d une offre «nouvelle», supplémentaire et/ou novatrice, faute d atteindre un seuil de rentabilité (parkings de proximité? Carsharing?.) 9

continuités, insécurité. Hypothèque des espaces qui seraient nécessaires pour mettre en œuvre les projets PDU (itinéraires cyclables, LHNS.

10 Des raisons objectives à cet état de fait 10

11 Une faible acceptation à payer pour les uns, une incapacité à payer pour les autres Choix économiques des ménages entre plusieurs offres et un rapport qualité/prix (rue, parkings publics, aires privées) APL ne couvre pas le loyer du garage (annexe) sauf quand il est indissociable du logement (idem pour taxe d habitation) La surface du parking/garage peut représenter jusque la moitié de la surface du logement (cas des petits logements): impact sur l achat ou de location est différent en fonction de la taille du logement (surface moyenne des logements en France: 81 m²) 11

logement (idem pour taxe d habitation) La surface du parking/garage peut représenter jusque la moitié de la surface du logement (cas des petits

12 Un sujet parmi les plus sensibles dans le cadre de concertations avec les riverains La perception d un droit pour les riverains de la rue Une condition de l efficacité automobile Un mécanisme/élément systémique, transversal et secondaire Un espace onéreux (foncier), une faible acceptabilité à payer La segmentation de l offre et des acteurs Le constat d'un déficit d'équipement des logements en stationnement 12

systémique, transversal et secondaire Un espace onéreux (foncier), une faible acceptabilité à payer La

13 Segmentation de la gestion de l offre et des acteurs Des logiques de gestion différentes: rue (SPA, impôts, contribuables), parkings publics (SPIC, tarifs/abonnements, usagers), aires privées (foncier, patrimoine/location/impôts, propriétaires/locataires) Une multitude d acteurs sans entité régulatrice: rue: commune parkings publics: collectivité locale (commune, EPCI ), délégataires de SP aires de stationnement privées: bailleurs et particuliers L absence de vision globale du marché, un interlocuteur identifié: la commune 13

multitude d acteurs sans entité régulatrice: rue: commune parkings publics: collectivité locale (commune, EPCI ), délégataires de SP

14 Des situations différenciées en fonction des quartiers Densité d habitants, des surfaces bâties/non bâties Mixité (ou non) des fonctions Typologie des logements (statut d occupation, taille des logements, collectif/individuel) Taux de motorisation des ménage Alternatives à l usage de la voiture/accessibilité aux aménités urbaines 14

(statut d occupation, taille des logements, collectif/individuel) Taux de

15 La légitimité d une intervention publique Des pistes pour l action publique: L explication, la concertation Anticiper les situations de saturation de l espace public: un indicateur de sensibilité au stationnement Saisir les opportunités: résidentialisation HLM, mise en accessibilité voirie etc. L incitation des milieux professionnels pour une conception durable des aires de stationnement La conception des aires de stationnement conjuguée avec les besoins de gestion des eaux pluviales et de collecte des déchets ménagers L anticipation par le biais des emplacements réservés des PLU La mutualisation des espaces de stationnement pour optimiser l usage de l offre totale de stationnement sur un quartier Une politique de contrôle du stationnement à l échelle intercommunale 15

L incitation des milieux professionnels pour une conception durable des aires de stationnement La conception des aires de stationnement conjuguée avec les besoins de gestion des eaux pluviales

16 Un indicateur de sensibilité 16

17 Saisir toutes les occasions d aménagement des espaces publics: résidentialisation (HLM), renouvellement urbain, aménagement de voirie. Promouvoir une conception durable des aires de stationnement hors voirie, par la commande publique: Modularité pour permettre d autres usages (marchés, aires de jeu ) Réversibilité dans le temps (adaptation) 17

Promouvoir une conception durable des aires de stationnement hors voirie, par la

18 Optimiser l usage des places de stationnement Proposer des alternatives à la proximité immédiate du logement (pôles d échange, parcs-relais) Mutualiser l usage des espaces de stationnement, dans le temps (jour/nuit; semaine/we) ou entre propriétaires (administrations/résidents ou clients du WE) Apporter des solutions pour amortir le budget stationnement pour les ménages les moins riches et/ ou les habitants de petits logements Envisager des solutions alternatives à la possession automobile (car sharing ) 18

(administrations/résidents ou clients du WE) Apporter des solutions pour amortir le budget stationnement pour les ménages les

19 Un schéma d aires logistiques de proximité 19

20 20

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