GESTION DU RISQUE DANS LES SOCIÉTÉS CANADIENNES D'ASSURANCE DE PERSONNES
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- Jean-Marc Legaré
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1 UNIVERSITÉ LAVAL FACULTÉ DES SCIENCES DE L'ADMINISTRATION DÉPARTEMENT DE FINANCE ET ASSURANCE GESTION DU RISQUE DANS LES SOCIÉTÉS CANADIENNES D'ASSURANCE DE PERSONNES Par : Walid Saffar ( ) présenté à : M. Gilles Bernier, directeur M. Jean François Guimond, lecteur pour l obtention du grade de Maîtrise en administration des affaires (MBA-finance) JUILLET
2 REMERCIEMENTS Je tiens à remercier M. Gilles Bernier d avoir accepté de m encadrer, pour ses précieux conseils, ses encouragements et sa grande disponibilité qui m ont été très utiles lors de la réalisation de cet essai. Par la même occasion, j adresse mes remerciements à M. Jean François Guimond d avoir accepté d être mon lecteur et de me consacrer de son temps. Enfin, j ai l honneur d exprimer mes vifs remerciements à tous ceux et celles qui, de près ou de loin, ont contribué à l élaboration de cet essai. Qu ils trouvent ici l expression de ma sincère gratitude et de ma profonde reconnaissance. 2
3 TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION... 6 CHAPITRE I. LE RISQUE ET LA GESTION DU RISQUE DANS L ENTREPRISE Le risque : une définition Gestion du risque et création de valeur Le point de vue traditionnel Le point de vue moderne En réduisant le coût de la détresse financière En réduisant le risque des manageurs En réduisant les impôts En permettant une meilleure évaluation de la performance En fournissant des fonds internes Vers une gestion intégrée du risque La justification d une gestion intégrée Intégration de la gestion du risque et de la gestion du capital CHAPITRE II. UN APERÇU FINANCIER D UNE COMPAGNIE D ASSURANCE DE PERSONNES Les objectifs financiers poursuivis par les assureurs Le modèle Dupont appliqué au cas d un assureur Typologie des risques d un assureur de personnes Le risque financier Les types de risques financiers Les normes du régulateur au Canada Le contexte général Les pratiques de risque généralement acceptées (GARP) Le Bureau du Surintendant des Institutions Financières (BSIF) CHAPITRE III. LE RISQUE ET LA GESTION DU RISQUE AU SEIN D UNE SOCIÉTÉ D ASSURANCE DE PERSONNES Les systèmes mis en place par les assureurs
4 1.1 Les normes et les rapports Les limites et les autorités en matière de souscription des risques Les stratégies ou les lignes directrices en matière de placement Les contrats incitatifs Les outils de la gestion du risque La gestion du risque actuariel La gestion du risque de liquidité La gestion du risque de taux d'intérêt La gestion du risque de crédit La gestion du risque du portefeuille de titres La gestion du risque de change La gestion du risque opérationnel La gestion du risque juridique Vers une gestion intégrée du risque d un assureur de personnes Définition Caractéristiques Les techniques de la gestion intégrée du risque La gestion du risque opérationnel L utilisation d instruments financiers cibles L ajustement via la structure du capital Conclusion Les outils de gestion intégrée du risque L Auto-Évaluation des Risques et des Contrôles (AERC) Le tableau de bord intégré de gestion du risque La perspective financière La perspective gestion du risque La perspective clients La perspective processus interne La perspective formation et innovation Conclusion
5 CHAPITRE IV. ÉTUDE DES PRATIQUES DE GESTION DU RISQUE DES PRINCIPALES SOCIÉTÉS CANADIENNES D ASSURANCE DE PERSONNES Les pratiques de la gestion du risque La gestion du risque actuariel par les CAP La gestion du risque de liquidité par les CAP La gestion du risque de taux d'intérêt par les CAP La gestion du risque de crédit par les CAP La gestion du risque de change par les CAP La gestion du risque opérationnel par les CAP La gestion du risque juridique par les CAP Analyse des pratiques de la gestion du risque dans les CAP canadiennes La gestion globale du risque par les CAP canadiennes CHAPITRE V. LA GESTION DU RISQUE DE TAUX D INTÉRÊT : LE CAS DE L INDUSTRIELLE ALLIANCE Les normes communes de gestion du risque de taux d intérêt Le rôle du conseil d administration et de la direction générale Les politiques et procédures Les systèmes de mesure et de surveillance Les contrôles internes Les informations destinées aux autorités de contrôle Les pratiques de la gestion du risque de taux d intérêt au sein de L Industrielle Alliance CONCLUSION ANNEXE ANNEXE ANNEXE BIBLIOGRAPHIE
6 INTRODUCTION L objectif de cet essai est d étudier les normes pour une saine gestion du risque dans le secteur des assurances de personnes au Canada et de vérifier le degré de conformité face à ces normes par les principales sociétés canadiennes d assurance de personnes. Dans ce contexte, nous nous baserons sur ce qui est dicté par le Bureau du Surintendant des Institutions Financières (BSIF) et sur ce qui est pratiqué en Amérique du Nord. Nous nous appuierons en particulier sur les résultats d une étude américaine réalisée par le "Wharton Financial Institutions Center" (WFIC) portant sur les techniques de gestion du risque utilisées par les assureurs américains selon un sondage effectué en 1995 et Nous nous pencherons aussi sur les pratiques effectives de gestion du risque des quatre groupes d'assurance personnes inscrits à la cote de la bourse de Toronto, en s appuyant sur une analyse comparative. Nous analyserons plus spécifiquement le risque de taux d intérêt au sein de l Industrielle Alliance (IA). En ayant plusieurs supports en matière des pratiques de gestion du risque, nous allons essayer de répondre aux questions suivantes : - Quelles mesures les compagnies d'assurance de personnes (CAP) prennent-elles pour gérer le risque? - Les CAP vont-elles au-delà des normes minimales imposées par le régulateur? - Quels sont les nouveaux outils de gestion globale du risque? - Quels sont les mesures effectives prises par une CAP (IA) pour gérer le risque de taux d intérêt? Les compagnies d assurance fournissent un large éventail de produits en sécurité financière tout en assumant une fonction d intermédiation financière. Elles sont l un des moteurs de l économie. Il existe deux grands types d assurance: l assurance dommage ou IARD ( Incendie, Accidents, Risques Divers) et l'assurance de personnes englobant l'assurance- vie et l'assurance santé L industrie de l assurance de personnes au Canada comprend plus de 116 compagnies. À la fin de l année 2001, les CAP ont investi plus de 276 milliards de $ dans l économie canadienne. 6
7 Parmi les grandes sociétés canadiennes d assurance de personnes, nous retrouverons maintenant quatre groupes inscrits à la cote de la bourse de Toronto : Great West/Canada Life, Sun Life/Clarica, Manulife et Industrielle Alliance. Au Canada durant la dernière décennie, on a connu trois faillites dans le secteur de l assurance de personnes ( Sovereign Life, Les Coopérants et Confederation Life). Cette situation fut expliquée surtout par la surexposition aux aléas du marché immobilier commercial de la fin des années 80. D autres faillites d assureurs ailleurs dans le monde ont été expliquées par les pertes de couverture via les produits dérivés ainsi que la non conformité à la réglementation. En dépit de ces causes apparentes d insolvabilité, il semble que le facteur principal soit une gestion du risque inadéquate. En réponse, les assureurs s intéressent de plus en plus aux pratiques de gestion et de contrôle pour réduire leurs expositions à divers risques et, afin de bien gérer le montant non couvert. Ils recourent à diverses techniques de gestion du risque financier afin d améliorer leur performance. Au Canada, le Bureau du Surintendant des Institutions Financière ( BSIF) incite fortement les institutions financières à adopter un code de pratiques commerciales et financières saines, et émet des lignes directrices en matière de gestion du risque auxquelles les CAP doivent se conformer. Un plan de cinq chapitres a été envisagé pour cet essai. Au chapitre I, nous définirons le risque ainsi que la gestion du risque dans une optique de création de valeur, puis nous justifierons le nouveau concept de gestion intégrée du risque qui est de plus en plus utilisé. Le chapitre II sera consacré à l'exposition des objectifs ainsi que la typologie des risques financiers d une CAP en s attardant sur l environnement réglementaire des CAP au Canada. Le chapitre III sera quant à lui voué aux différents systèmes et techniques de gestion du risque dans les CAP et aux nouveaux outils de gestion intégrée du risque. Le chapitre IV présentera une analyse comparative de la gestion des différents risques au sein du groupe des quatre CAP déjà cité. Enfin, le dernier chapitre se penchera sur la gestion du risque de taux d intérêt au sein de l Industrielle Alliance. 7
8 CHAPITRE I. LE RISQUE ET LA GESTION DU RISQUE DANS L ENTREPRISE Dans ce chapitre, nous présentons d une manière générale trois notions: le risque, la gestion du risque et la gestion intégrée du risque. Les deux premiers sujets sont classiques dans la littérature financière, alors que le dernier commence à prendre de plus en plus de l'importance. Nous insisterons sur l apport de la gestion du risque et sur la justification d une gestion intégrée des risques dans les compagnies qui les adoptent. Ceci nous aidera à traiter les sujets qui seront exposés dans les prochains chapitres. 1. Le risque : une définition Le risque est partout, multiforme, créant une angoisse permanente. Un élément commun à toutes les définitions : c est l incertitude quant aux résultats escomptés. Le risque marque donc l activité quotidienne de toute organisation. Le risque se manifeste dans les placements et investissements qu on fait. S il se réalise, le risque apporte le malheur, la malchance, l infortune, la perte, finalement, une déception mesurée par rapport à des attentes. L envers du risque, c est le bonheur, la chance, la fortune, le gain, enfin, une satisfaction, toujours par rapport à des attentes. Les Chinois ont une autre perception du risque. Le risque est à la fois une source de danger et d opportunité. Cette définition, illustre clairement le dilemme qui existe entre l incitation à profiter des opportunités et l augmentation du danger qui en découle, surtout pour les investisseurs. 8
9 2. Gestion du risque et création de valeur 2.1 Le point de vue traditionnel Traditionnellement, la théorie financière affirme que la gestion des risques n a généralement pas d influence sur le coût du capital de la firme, car elle diminue surtout le risque diversifiable auquel les actionnaires sont exposés. Puisque le risque diversifiable n affecte pas le coût du capital, alors le potentiel de création de valeur attribuable à la gestion des risques doit provenir d une augmentation des flux monétaires espérés. Ainsi les principaux effets de la gestion du risque sur les flux monétaires espérés d un assureur sont soit une diminution des flux monétaires enregistrée lors des paiements de chargements inclus dans la prime de réassurance, soit une augmentation des flux monétaires. L augmentation des flux monétaires est caractérisée par; (1) la réduction des frais de transaction pour la firme compte tenu des services offerts (par exemple, le contrôle des pertes et la gestion des réclamations) par le réassureur; (2) la réduction des possibilités d avoir à trouver du nouveau financement externe dont le coût sera supporté par les actionnaires; (3) la réduction de la probabilité de faillite et donc apporter à la firme des arrangements plus favorables avec ses employés, ses fournisseurs, ses créanciers et ses clients; (4) la réduction des paiements d impôt suite à un financement par dette accru et aussi parce que les primes de réassurance sont déductibles annuellement. 2.2 Le point de vue moderne Plusieurs questions se posent quant à la gestion du risque. Quel est l objectif d un programme de gestion de risque? Est-ce pour réduire les fluctuations des revenus ou pour réduire les fluctuations de la valeur de la firme? Est-ce que l entreprise doit couvrir partiellement ou totalement son exposition aux risques? Est-ce qu elle doit couvrir le risque interne ou externe, ou bien les deux à la fois? 9
10 Aucune réponse ne peut être donnée dans l absolu, car elle varie d une firme à l autre. Être capable de réduire le risque n implique pas automatiquement que la firme doit procéder ainsi, car les bénéfices et les coûts de la gestion du risque varient selon les organisations. On va essayer dans ce qui suit de répondre à la question : comment la gestion du risque ajoute-t-elle de la valeur à la firme d un point de vue moderne? Selon Meulbroek (2002), la gestion du risque ajoute de la valeur à la firme : en réduisant le coût de la détresse financière, en réduisant le risque des manageurs, en réduisant l impôt, en permettant une meilleure évaluation de la performance et en fournissant des fonds internes En réduisant le coût de la détresse financière La gestion du risque a le potentiel d augmenter la valeur de la firme sur plusieurs plans. Le plus important est celui de la réduction du risque total de la firme et du même coup le risque de détresse financière. Des revenus négatifs causent l insatisfaction des engagements et la faillite. Ce qui engendre une augmentation des coûts. Cela oblige la firme à tenir compte de ce coût, en estimant à chaque fois qu on va entreprendre un investissement ou un engagement, la probabilité d atteindre la détresse financière. Si le coût de la détresse financière n est pas très élevé, la firme peut accepter une probabilité de détresse relativement élevée. Pour les compagnies d assurance et les banques, la gestion du risque est une opération centrale. La probabilité d une détresse financière est faible car leurs actifs, la plupart du temps, apparient leurs engagements, par contre, le coût d'une détresse financière est exorbitant. En guise de conclusion, une analyse du coût de la détresse financière doit prendre en considération la probabilité d atteindre ce stade et le coût que cela engendre En réduisant le risque des manageurs Une autre approche qui montre que la gestion du risque ajoute de la valeur est celle de diminuer le risque des manageurs qui ont la majorité de leurs richesses investis dans les actions de la compagnie pour laquelle ils travaillent. Sans avoir la possibilité de diversifier leurs avoirs, les 10
11 manageurs trouvent que la valeur de leurs richesses personnelles fluctue en tandem avec les fonds propres de la compagnie. En gérant le risque de la firme, cela atténue celui des manageurs. Sans doute, avoir des manageurs et des employés ayant des portefeuilles mal diversifiés est bénéfique pour la firme. La théorie financière, a fait de l utilisation des plans de récompense, basés sur les fonds propres, des raisons effectives d aligner les motivations des manageurs à ceux des actionnaires. Avoir une large part de leurs richesses dans la firme, rabaisse le risque total incluant le risque non systématique. Pour pousser les manageurs à concentrer leurs avoirs dans la firme, cette dernière doit offrir des actions à escompte ou payer une valeur totale des actions plus élevée que ce qui est requis par les droits de compensation «straight cost compensation». Cette différence entre le prix du marché et celui des manageurs «deadweight wedge in value» est le coût en cash de la stratégie de compensation de la firme En réduisant les impôts La gestion du risque crée aussi de la valeur en réduisant la charge fiscale. Une structure d imposition progressive offre à la firme une incitation au lissage «smoothing» de ses revenus pour minimiser les impôts, la gestion du risque facilite cette technique. Le lissage des revenus permet aussi d augmenter la capacité d emprunt de la firme. Si le taux d imposition augmente avec le revenu, la firme doit lisser ses gains pour minimiser les impôts. Avec des taux d impositions progressifs, la firme serait tentée de rester dans une région d imposition faible plutôt que d avoir des pertes pendant une année, des gains d autres années. Cela engendre une imposition plus élevée au total. (Exemple : Supposant que le taux d imposition est 20% sur les revenus de 10 millions de dollars et moins, et de 30% sur les revenus au-dessus de 10 millions de dollars. Si la firme gagne 10 millions de $ pendant deux années successives, elle paie 4 millions de $ d impôts sur les deux années par contre si elle gagne 0 $ la première année et 20 millions de $ l année prochaine les impôts sur les deux années seront de 6 millions de $ soit 2 millions plus élevés). Cet exemple nous montre que la volatilité des revenus imposables est 11
12 pénalisée. La gestion du risque permet à la firme de lisser les revenus et de réduire sa facture d imposition espérée. La gestion du risque peut réduire les impôts des firmes en augmentant leurs capacités d endettement. La gestion du risque, rend cette possibilité faisable en réduisant la volatilité de la firme. Avoir des flux monétaires constants, donne un signal aux créanciers quant à la capacité de la firme de satisfaire ses engagements, ce qui permet d augmenter à la fois, le montant de la dette et de diminuer les charges d intérêt. Autant le risque total est élevé, autant la probabilité de faire défaut est élevée (ceteris paribus). Si la gestion du risque peut réduire le risque total de la firme sans pour autant réduire la valeur actuelle nette de ses opérations, la capacité d endettement sera plus élevée. Avec un risque faible, la firme peut supporter un ratio dettes/fonds propres plus élevé, ce qui implique aussi des économies d impôt élevées En permettant une meilleure évaluation de la performance Le fait d avoir un niveau d exposition au risque cible est bénéfique pour la firme, car cela permet, de réduire le coût de contrôle et d évaluation de la performance par les investisseurs, les clients et les créanciers. L évaluation de la performance, nécessite une mesure du risque de la firme, afin de construire un benchmark approprié et jauger sa performance. Si l exposition au risque est forte ou bien, si les opérations sont opaques pour les outsiders, construire ce benchmark sera difficile et coûteux. Cela oblige les outsiders à demander des primes de rendement additionnelles pour compenser leurs dépenses. La firme peut éviter de payer cette prime en révélant toutes les informations sur ses opérations. Parfois cette révélation est impossible, pour des raisons de compétitivité. Comme alternative, les manageurs peuvent décider d avoir un niveau de risque cible. En plaçant un niveau de benchmark pour le risque systématique et le risque total, les manageurs facilitent le contrôle des investisseurs sans révéler des informations privées sur les opérations de la firme. 12
13 Une autre façon qui contribue à une meilleure évaluation de la performance, c est en rendant les divulgations de la firme plus informatives ou plus accessibles. Cela est possible en maintenant des revenus et des flux monétaires prévisibles, ce qui reflètera la performance et l habileté des manageurs En fournissant des fonds internes Le financement externe est plus coûteux que l interne. Le financement interne nécessite des liquidités ou des flux monétaires réguliers pour entreprendre des projets. La gestion du risque est d une grande valeur parce qu elle permet de réduire la volatilité des flux monétaires et assure que la firme sera capable d entreprendre des projets rentables sans recourir au financement externe. D une autre façon, la gestion du risque permet de générer des fonds internes en augmentant la disparité entre le coût de financement interne et le coût de financement externe. Si une firme gère le risque, et a des fonds internes suffisants pour un projet particulier mais choisi cependant d utiliser le financement externe, les investisseurs, en tenant compte du choix de la firme, vont voir à la baisse leurs estimations de la valeur du projet et augmenteront, en conséquence, le rendement requis. En finance corporative, selon Modigliani-Miller, ni la structure de capital ni la gestion du risque affectent la valeur de la firme. Les exemples présentés ci-dessus incluant les impôts, les coûts des informations, l asymétrie de l information et le coût d agence n existent pas dans le modèle original de Modigliani-Miller et montrent comment la gestion du risque contribue significativement à maximiser la valeur de la firme. Dans un environnement devenu complexe et turbulent, les firmes utilisent de plus en plus la gestion intégrée du risque pour améliorer leurs prises de décisions stratégiques. 13
14 3. Vers une gestion intégrée du risque 3.1 La justification d une gestion intégrée 1 La gestion traditionnelle des risques débouche généralement sur une politique décisionnelle assez conservatrice (surévaluation du risque), voire des décisions sous optimales. En effet, elle est essentiellement basée sur l analyse de la distribution des pertes agrégées, qui surestime le risque. Ceci est dû à la non additivé des composantes du risque d un portefeuille (à moins que la corrélation soit parfaitement positive). Ainsi, une bonne gestion des risques doit tenir compte de l interaction des composantes du portefeuille sur le risque total et son effet sur la profitabilité. Pour illustrer ce concept, prenons l exemple suivant : Considérons X le bénéfice d une entreprise excluant toute perte due à la gestion des risques. La distribution des pertes est L. Ainsi, le bénéfice net est N = X - L qui a une valeur espérée de E(N) = E(X) E(L) et un écart-type de σ N = (σ 2 X + σ 2 L + 2 r X,L σ x σ L ) 1/2 Comme on peut le constater d après la formule de la variance du bénéfice net, le risque total (σ N ) est inférieur à la somme des risques individuels (σ x + σ L ) si la corrélation (r X,L ) n est pas parfaitement positive. Cet exemple illustre bien que lorsque la corrélation est égale à 1, le risque total est égal à la somme des risques individuels. Autrement, plus la corrélation est faible plus le risque total est réduit. Par exemple : E(X) = 20 et σ X = 10; E(L) = 1 et σ L = 2. σ N = 12 quand r X,L = 1 σ N = quand r X,L = 0.5 σ N = quand r X,L = 0 σ N = 9.17 quand r X,L = -0.5 σ N = 8 quand r X,L = -1 Ainsi, une gestion intégrée des risques peut palier aux désavantages de la gestion traditionnelle du risque qui tient compte principalement de la distribution des pertes agrégée et ignore l effet de l interaction des différentes composantes sur le risque total. 1 Cette section est tirée de Doherty, Neil A, «Corporate Risk Management» pp
15 3.2 Intégration de la gestion du risque et de la gestion du capital 2 La théorie financière traditionnelle traite de la gestion des risques et de la gestion du capital de la firme séparément. En les considérant de façon isolée, il y a un prix à payer car nous ne tenons pas compte des liens qui les unissent. Dans le modèle standard en finance corporative, on affirme que le capital souscrit et payé (au bilan) est le montant requis pour couvrir les risques retenus par la firme. Ainsi, nous avons que : Capital souscrit et payé (au bilan) = f (risques retenus) Dans ce modèle standard : la gestion du capital consiste à faire le choix optimal entre dette (D) et fonds propres (E). Les pourvoyeurs de fonds partagent les risques de manière séquentielle. On ne valorise pas les arrangements d assurance en tant que source de capital hors-bilan disponible pour couvrir les risques transférables. Exemple : Alpha et Bêta deux entreprises : Alpha a un besoin de capital de 1500$, et ce 99% du temps. Alpha s assure contre les aléas de ses opérations en échange d une prime de 10$, ce qui la soulage d un montant de capital de 500$ (capital relief). Capital net requis: 1000$ financé à 100% par fonds propres (E). Bêta est similaire à Alpha sauf qu elle est financée 50/50 par D et E. Le coût de la dette est 10%. Hypothèse: le marché est parfait (pas d impôt corporatif). Examinons leur ROE et leur CMPC : voir annexe 1. (Box 3.1 et Box 3.2). Tel que M&M (1958) l ont énoncé dans leur proposition 1: En contexte de marché parfait, la valeur de la firme (et son coût moyen pondéré du capital) est indépendante de ses sources de financement. Alpha et Bêta ont le même CMPC soit 15%. Voir annexe1. (Box 3.3). 2 Cette section est largement inspirée de Shimpi, P.A (1999), Integrating Corporate Risk management, Swiss Re 15
16 Puisque l assurance est une source de capital hors-bilan qui permet à la firme de transférer certains risques, celle-ci doit avoir une incidence directe sur la structure de capital de la firme. On peut donc voir le capital de la firme comme suit: Capital souscrit et payé + Capital hors-bilan Dette + Fonds propres + Assurance Sans son capital d assurance, Alpha aurait eu à lever 500$ de fonds propres (E) supplémentaires. La question qui se pose maintenant est : Comment la reconnaissance de l assurance en tant que source de capital pourrait-elle modifier le montant de capital détenu par une firme relativement aux sources D et E? Supposons qu Alpha laisse tomber son programme d assurance et qu elle le remplace avec 500 $ de nouveaux fonds propres (E). Voyons l incidence sur son ROE. Voir annexe 1. (Box 3.4). Le ROE augmente de 1%. Serait-ce afin de compenser les actionnaires pour supporter davantage de risques? Voyons le cas de Bêta si elle laisse aussi tomber son assurance. Voir annexe 1. (Box 3.4). Son ROE diminue de 1%. Certes, les actionnaires de Bêta ne laissent pas tomber 1% de rendement en échange d un risque plus élevé. La vrai dynamique de la conversion d un capital hors-bilan à un capital souscrit et payé requiert plutôt une analyse pondérée du ROE. Voir annexe 1. (Box 3.5). Conclusions issues de notre exemple de conversion: Alpha voit son ROE passer de 15% à 16% sans assurance, car la conversion rapporte du 18%. Bêta voit son ROE passer de 20% à 19% sans assurance, car la conversion ne rapporte que 18%. L assurance semble vraiment avoir une incidence sur le ROE. Scénario sujet à l hypothèse que les nouveaux actifs généreront aussi un ROA de 16%, tout comme les actifs déjà en place. Mais, on ne peut passer sous silence la possibilité que la firme n ait pas de projets d investissement disponibles, ou bien qu elle se doive de détenir plus de liquidités qu auparavant, l exposant ainsi à un problème de sous-investissement. 16
17 Revoyons notre exemple de conversion en supposant plutôt que le ROA généré par les nouveaux actifs ne sera que 7%. Voir annexe1. (Box 3.6). Dans ce cas: le ROE d Alpha passe de 15% (avec assurance) à 13% (sans assurance). le ROE de Beta passe de 20% (avec assurance) à 14,5% (sans assurance). Est-il possible d estimer le coût de l ensemble du capital utilisé par la firme (au bilan et hors-bilan)? Oui, mais pour cela il nous faut estimer le CMPCT. On devra donc estimer le coût et la valeur de la dette (D) et des fonds propres (E), mais aussi de l assurance. On attribuera à l assurance une valeur équivalente à celle du soulagement de capital procuré par cette source de financement hors-bilan. Pour Alpha et Beta, la valeur attribuée au capital d assurance est de 500 $. Si on suppose que les primes demeureront 10 $ par année, alors le coût de cette source de capital hors-bilan est de 2%. Le CMPCT d Alpha et de Beta (avec assurance) est 10,67%. Voir annexe 1. (Box 3.7). Le CMPCT d Alpha et de Beta (sans assurance) est 16%. Voir annexe 1. (Box 3.8). Conclusion : Dans notre exemple simplifié, le CMPCT de la firme assurée est plus faible que celui de la firme non assurée. Ceci ne sera pas toujours le cas en pratique. En effet, lorsque le programme de gestion des risques est mal structuré le soulagement de capital n est pas toujours approprié. Par contre, si le programme est bien construit alors la réduction du coût de capital peut être substantielle. 17
18 CHAPITRE II. UN APERÇU FINANCIER D UNE COMPAGNIE D ASSURANCE DE PERSONNES Dans ce chapitre, nous exposerons plusieurs aspects financiers et réglementaires qui touchent les compagnies d assurance de personnes (CAP) au Canada. Nous présenterons brièvement les objectifs financiers d un assureur, le modèle Dupont appliqué à leur cas et les différents risques auxquels elles sont exposées. Nous insisterons sur l environnement réglementaire des CAP au Canada qui joue un rôle déterminant dans leur vie financière. 1. Les objectifs financiers poursuivis par les assureurs Les deux objectifs majeurs poursuivis par les compagnies d assurance de personnes sont : - Générer des profits et créer de la richesse : c est à dire, réussir à occasionner des rendements pour les propriétaires mesurés par la différence entre les revenus et les dépenses avant dividendes pour chaque période. - Protéger la solvabilité de la firme : c est à dire, l habileté à satisfaire les engagements à temps et maintenir un niveau minimum de capital et de surplus (minimum légal). Ces deux objectifs sont opposés. En effet, générer des profits est une stratégie offensive (une stratégie de croissance). Cet objectif nécessite une stratégie financière agressive. L augmentation rapide des profits engendre une prise de risque plus élevée. Par contre, la solvabilité est une stratégie défensive (une stratégie de survie). Cet objectif nécessite une stratégie financière conservatrice, une capitalisation élevée donc un risque moindre et des pertes d opportunités. Le challenge des assureurs est de trouver un équilibre approprié entre la stratégie agressive et conservatrice, entre le risque et le rendement et entre la solvabilité et la profitabilité. 18
19 2. Le modèle Dupont appliqué au cas d un assureur ROE Bénéfice net applicable aux actionnaires/avoir des actionnaires et des assurés ROA Bénéfice net applicable aux actionnaires/total actifs Levier financier Total actifs/ Avoir des actionnaires et des assurés Marge de profit Rendement sur actifs Total Actifs/Capitaux Propres Bénéfice net applicable aux actionnaires / Revenus Revenus/Total actifs Comme le montre le schéma, le ROE est sensible au changement du ROA et du levier financier. La variation du ROA ( ROA) est le risque opérationnel : la fluctuation du revenu et des dépenses suite aux changements des conditions économiques. Par contre, la variation ( ) du levier financier est le risque financier. L augmentation du levier financier accroît en même temps le risque et le rendement espéré. La variation du ROE ( ROE) est le risque total (le risque opérationnel et le risque financier) que les actionnaires doivent assumer en échange du rendement. L annexe 2 3 illustre la décomposition du rendement des capitaux propres, selon le modèle Dupont, qui est ici appliqué au cas de sept sociétés canadiennes d assurance de personnes entre 1996 et L annexe 2 est tiré de Financial Statistics : Canadian Life and Health Insurance Companies , The Institute of Canadian Bankers, (novembre 2001). 19
20 3. Typologie des risques d un assureur de personnes 3.1 Le risque financier D un angle financier et selon Vaughan (1997), un risque financier implique une relation entre un individu (ou une organisation) et un actif (ou un objectif de revenu) qui peut être perdu ou endommagé. Pour qu un risque soit qualifié de financier, il doit comporter trois éléments : 1- Un individu (ou une organisation) qui est exposé(e) à une perte. 2- Un actif ou un revenu dont la destruction (ou la perte) causera une perte financière. 3- Un danger qui peut causer la perte. L origine du danger se doit d être une source financière, comme le prix d actifs sur les marchés financiers, la solvabilité d une contrepartie, la perte via les produits dérivés 3.2 Les types de risques financiers Plusieurs types de risques financiers existent : le risque de marché financier, le risque de crédit, le risque de base (ou résiduel), le risque d opérations, le risque juridique, ainsi que le risque de liquidité. Le tableau 1 résume cette classification en associant à chaque type les actifs et les revenus (coûts) ainsi que les facteurs ou sources de risque qui leur sont propres. Tableau 1. Classification des types de risques financiers Types de risques financiers Actifs ou revenus (coûts) Facteurs (sources de risque) associés Risque de marché financier Valeur marchande des positions - Niveau des prix de la firme sur : - Volatilité des prix - Actions d entreprises - Devises - Obligations (taux d intérêts) - Commodités Risque de crédit Valeur du contrat de transaction -Santé financière de la contrepartie d une transaction 20
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