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1 HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF Sir Mortimer B. Davis VOLUME 43, Nº 2 ÉTÉ 2007 LA PRATIQUE INFIRMIÈRE EN PLEINE ÉVOLUTION Également à l intérieur : L intensité de la douleur en chiffres L exercice au nouveau Centre de bien-être de L espoir, c est la vie HGJ Les préparatifs pour le 3 e Week-end pour vaincre le cancer du sein Au service de tous. NOUVELLES HGJ 1

2 Au-delà du chevet du malade Pour bon nombre d entre nous, l image qui nous vient à l esprit en pensant aux infirmières est parfois stéréotypée, et ce, pour une bonne raison : depuis des décennies, et encore aujourd hui, les infirmières sont présentes au chevet des malades leur administrant des médicaments, surveillant leur progrès, les aidant à bien se rétablir et accomplissant de nombreuses tâches variées, toujours avec sérieux et compassion. Mais, comme le démontre cette édition des Nouvelles HGJ, le rôle du personnel infirmier s est considérablement élargi, surtout depuis les dernières années. Les infirmières et infirmiers sont plus dynamiques que jamais en tant que membres actifs de l équipe de soins de santé. Par exemple, à l Hôpital général juif, l infirmière clinicienne spécialisée aux soins intensifs joue un rôle essentiel en transmettant rapidement et efficacement l information médicale aux patients et à leur famille. Au Centre du cancer Segal, l infirmière navigatrice accompagne les patients à chaque étape de leur traitement; elle leur sert de guide, défend leurs intérêts et offre un important soutien affectif. Aux soins intensifs néonatals, les infirmières améliorent la santé des prématurés en insistant sur l importance du contact physique entre la mère et le nouveau-né. L HGJ est également l un des rares hôpitaux au Québec où les infirmières praticiennes spécialisées accélèrent la prestation de soins en effec tuant certaines tâches normalement réservées aux médecins. Ces responsabilités élargies sont le symbole de la grande détermination de l HGJ de continuer à améliorer les services dispensés aux patients. Pour ce faire, l Hôpital met en application les plus récentes interventions médicales, lance une gamme toujours plus vaste de cliniques et de programmes, accomplit de prodigieux progrès en matière de recherche et ouvre de nouveaux locaux qui s appuient sur la technologie la plus avancée. Cette volonté tenace de fournir aux patients les meilleurs soins et traitements a mené à la création du Centre du cancer Segal et du Centre de prévention cardiovasculaire ainsi qu aux rénovations de grande envergure, actuellement en cours à la Division de radio-oncologie. Doit-on alors s étonner que le Conseil canadien d agrément des services de santé ait décerné plusieurs distinctions à l Hôpital général juif (exposées en détail dans cette édition) concernant, entre autres, les efforts actuels de l équipe des soins oncologiques, l élaboration du programme du testament de vie, la création d un climat favorisant la collaboration interdisciplinaire et le statut de l HGJ en tant que centre de référence en matière de chirurgie, de dialyse et d ophtalmologie. Durant la mise sur pied de toutes ces initiatives et de bien d autres, l engagement et l apport des infirmières et infirmiers ont été inestimables pour le bien-être des patients. Leur dévouement a permis à l HGJ de s épanouir et, chemin faisant, de devenir un catalyseur de leur évolution spectaculaire comme professionnels de la santé œuvrant bien au-delà du chevet des malades. James Alexander Président Henri Elbaz Directeur général MOT DES RÉDACTEURS Faites le nécessaire pour continuer de recevoir les Nouvelles HGJ! L Hôpital général juif poste maintenant son magazine trimestriel aux personnes qui apportent leur soutien à l Hôpital par un don à la Fondation de l HGJ. Ce changement illustre notre détermination à atteindre un plus vaste public à Montréal et partout au Québec. If this copy of JGH News has come to you by mail and you wish to regularly receive the English version of the magazine, please call the JGH Foundation at or send an to foundation@fon.jgh.mcgill.ca to indicate your preferred language. En parcourant les pages des Nouvelles HGJ, vous trouverez des articles originaux et instructifs sur divers sujets réalisations médicales, progrès scientifiques, drames en coulisses et personnalités fascinantes étroitement liées à l Hôpital général juif. La publication des Nouvelles HGJ est une façon de vous témoigner toute notre gratitude pour votre soutien. En raison de votre réel intérêt envers notre hôpital, nous désirons vous informer de nos nombreux projets enthousiasmants, déjà en cours ou encore à venir. Nous vous remercions d avoir soutenu l Hôpital général juif et nous vous encourageons à poursuivre l action de nos précieux donateurs. En faisant une contribution de 36 $ ou plus à la Fondation de l HGJ, vous aiderez l un des meilleurs hôpitaux du Québec et vous aurez la garantie de recevoir les Nouvelles HGJ durant deux autres années, en gage de notre reconnaissance. Vous recevrez également un reçu officiel de la Fondation de l HGJ pour le plein montant de votre don. Vous n avez qu à téléphoner à la Fondation au , ou à communiquer votre adresse en ligne en visitant le Bonne lecture! Henry Mietkiewicz, rédacteur Glenn J. Nashen, directeur Affaires publiques et communications 2 ÉTÉ 2007 Care For All.

3 Sommaire Nouvelles HGJ En couverture LA PRATIQUE INFIRMIÈRE EN PLEINE ÉVOLUTION Depuis l ouverture de l HGJ en 1934, le rôle des infirmières et infirmiers au sein de l équipe soignante n a cessé d évoluer, notamment en ce qui a trait à leurs responsabilités et à leur expertise. Ces professionnels continuent de prodiguer des soins avec compassion et d assurer la continuité des services tout en offrant du soutien aux proches des patients. Une expertise professionnelle et une main secourable Des infirmières spécialisées aux soins coronariens Coup d œil sur des décennies de soins infirmiers prodigués avec compassion La méthode «Kangourou», une merveille pour le développement des prématurés.. 7 Une infirmière de l USI au service des familles des patients La recherche en soins infirmiers : réduire l anxiété liée au cancer Les infirmières aident les patients aux prises avec le cancer à naviguer à travers le système Également dans cette édition Un rapport d agrément très élogieux envers l HGJ L exercice au nouveau Centre de bien être pour se remettre d un cancer Droit de regard sur la gestion du glaucome Quelques mises en garde au sujet des sports d été L École Mini-Med HGJ : petits accidents, mais grosses fractures Ceux qui font l événement Les cliniques du Week-end : comment trouver chaussure à son pied L intensité de la douleur en chiffres Nouvelles des Auxiliaires L HGJ : un leader reconnu en soins palliatifs Musique! Lumière! Rideau! Rapport de la Fondation ÉTÉ 2007 Publié par L HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF - SIR MORTIMER B. DAVIS AFFAIRES PUBLIQUES ET COMMUNICATIONS Président : James Alexander Directeur général : Henri Elbaz Directeur des Affaires publiques et des Communications : Glenn J. Nashen Rédacteur : Henry Mietkiewicz Collaborateurs : Daniel Nahmias-Léonard, Belle Ziniuk Adjointe administrative : Stephanie Malley Graphiste : Christine Lalonde Traductrice : Louise Trépanier Photographie : Services audio-visuels de l HGJ : Felipe Argaez, Jean Marcotte, Estelle Marcoux, Karina Jacobsen Convention de la poste-publications # Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada à : Hôpital général juif 3755, chemin de la Côte-Ste-Catherine, A-106 Montréal (Québec) H3T 1E2 Tél. : Hôpital d enseignement de l Université McGill Au service de tous. NOUVELLES HGJ 3

4 LA PRATIQUE INFIRMIÈRE EN PLEINE ÉVOLUTION Une expertise professionnelle et une main secourable «Ici, quelle que soit l heure à laquelle vous venez, vous trouverez espoir, soutien et compassion» Inscription sur la lampe à l extérieur de l Hôpital Albert Schweitzer L HGJ célèbre les SOINS Ici, quelle que soit l heure à laquelle vous venez, vous trouverez espoir, soutien et compassion. H Here, at whatever hour you come, you will find light, help and human kindness. JGH Durant la Semaine nationale des soins infirmiers Lynne McVey (du 6 au 12 mai), l Hôpital général juif a rendu hommage à son personnel infirmier tout en profitant de l occasion pour célébrer la présence des infirmières et infirmiers dans tous ses services, 24 heures par jour, sept jours par semaine. Quiconque a déjà bénéficié de soins infirmiers INFIRMIERS celebrates NURSES est conscient de cette vérité première : même si les progrès de la médecine ont changé nos vies, une chose demeure immuable notre besoin de chaleur et de compassion que seul peut fournir un être humain. Durant nos moments de grande vulnérabilité, un comprimé ou deux peuvent contribuer à réduire nos symptômes. Mais rien ne soulage autant que la bienveillance d une infirmière qui apporte au patient un oreiller supplémentaire ou qui lui tient la main. En collaboration avec les médecins, les infirmières nous aident à nous rétablir, à alléger nos souffrances, à nous réconforter. Elles sont là pour nous bercer à la naissance, nous accompagner en fin de vie et, entre temps, nous administrer des soins à tous les stades de la vie. Dans son livre intitulé : Critical Care: Canadian Nurses Speak for Change, le journaliste canadien André Picard a noté avec grande justesse : «De bien des façons, donner un bain au patient est l exemple par excellence de l art infirmier. Cette tâche qui nous paraît simple permet à l infirmière d évaluer en détail l état du patient. En l aidant à prendre son bain, elle observe sa mobilité; en lui épongeant la peau à l eau tiède, elle découvre des plaies de lit; en nettoyant soigneusement une plaie, elle détecte une infection; en lui lavant les ongles à la brosse, elle obtient d importants indices sur sa circulation du sang; en lui asséchant le corps, elle évalue son équilibre. De plus, un bavardage en apparence inoffensif permet de mieux connaître les antécédents familiaux du patient et de comprendre son état psychologique.» [traduction libre] Comme disait un homme de 90 ans à M. Picard : «Il suffit d être patient une seule fois pour apprécier la valeur des soins infirmiers.» Composé de femmes, d hommes, de jeunes et de personnes âgées, le personnel infirmier est aussi varié que la population qu il dessert. Ces professionnels donnent leur temps, partagent leurs connaissances, puisent dans leur compétence, font preuve de dévouement et, par-dessus tout, ils se donnent à nous, jour et nuit. Même si la Semaine des soins infirmiers est déjà derrière nous, l esprit de la fête demeure. Il n est donc pas trop tard pour souhaiter une bonne Semaine aux infirmières et infirmiers de l Hôpital général juif. La reconnaissance de votre travail est grandement méritée. Simple addition Nombre total d infirmières à l HGJ : Nombre total d infirmières en 1934, à l ouverture de l HGJ : 14 Nombre de directrices des soins infirmiers depuis l ouverture de l Hôpital : 10 Proportion d infirmières à l HGJ pour tout le Québec : 2 pour cent Nombre d infirmières par habitants au Québec : 796 Nombre total d élèves infirmières formées chaque année à l HGJ : 655 Nombre le plus élevé d infirmières dans un seul service à l HGJ : 117 à l urgence Moyenne d infirmières à l urgence dans l équipe de jour : 21 plus 2 aides-soignantes Lynne McVey, inf. M.Sc. Directrice des soins infirmiers Moyenne d infirmières à l urgence dans l équipe de nuit : 15 plus 1 aide-soignante Nombre total d infirmières à l HGJ dans l équipe de nuit : 123 Moyenne d heures de travail par jour d une infirmière : 7 hours, 15 minutes Nombre d années d existence de l École des sciences infirmières de l HGJ : 21 ans (1951 à 1972) 4 ÉTÉ 2007 Care For All.

5 Des infirmières spécialisées aux soins coronariens S il vous arrive, d ici quelques mois, de passer par l Unité de soins de chirurgie cardiaque de l HGJ, peut-être y verrezvous une ou deux infirmières prescrire des médicaments, requérir des tests diagnostiques ou les évaluer. Cette pratique infirmière peut sembler inhabituelle mais, en fait, elle fait partie du quotidien des premières infirmières praticiennes spécialisées de l Hôpital qui, outre leurs tâches habituelles, réaliseront également certaines interventions médicales en collaboration avec les chirurgiens cardiaques. Yvon Carriere, atteint d une maladie coronarienne, est examiné par deux infirmières-praticiennes spécialisées : Shannon McNamara (à gauche) et Valérie Giguère. En exécutant des tâches normalement réservées aux médecins, Valérie Giguère et Shannon McNamara contribuent à élargir le rôle du personnel infirmier au sein de l équipe de soins de santé. Sur le plan pratique, la redéfinition de leurs tâches signifie également que les soins seront administrés plus rapidement aux patients atteints de maladie cardiaque, lorsque les chirurgiens cardiaques ne seront pas disponibles. «La cardiologie m a toujours intéressée, souligne M me McNamara, et maintenant je peux utiliser mes connaissances et les appliquer aux patients. Sans être parfaitement autonome, je possède une expertise beaucoup plus grande aujourd hui.» M me Giguère ajoute : «Nos rôles sont si nouveaux que certains médecins et infirmières ont pris du temps à s adapter. Maintenant, tous sont beaucoup plus à l aise avec ce nouvel arrangement.» Pour l instant, M me Giguère et M me McNamara appartiennent à un groupe sélect de 22 personnes au Québec, qui détiennent une formation d infirmières praticiennes spécialisées dans divers domaines. Les deux infirmières de l HGJ exercent leurs nouvelles fonctions depuis la fin de 2006, mais au printemps 2007, elles attendent la reconnaissance officielle de leur statut par le comité médical exécutif de l Hôpital. Une fois cette reconnaissance accordée, la si gnature du médecin ne sera plus nécessaire pour obtenir une ordonnance ou un test Un groupe sélect de 22 personnes au Québec, qui détiennent une formation d infirmières praticiennes spécialisées dans divers domaines. prescrit par ces infirmières. Elles continueront toutefois de consulter régulièrement les chirurgiens cardiaques de l HGJ et de collaborer avec eux. En raison de leur formation traditionnelle, M me McNamara et M me Giguère ont noté que d autres infirmières viennent souvent leur demander conseil, tandis que les patients et leur famille leur posent souvent des questions de nature médicale. «Le temps est une denrée précieuse, explique M me McNamara. Quand les chirurgiens cardiaques sont dans la salle d opération, il est extrêmement important que nous soyons toutes les deux disponibles pour répondre aux questions des patients et donner à leurs proches le soutien dont ils ont besoin.» Les deux infirmières ont choisi cette nouvelle voie après avoir acquis une expérience en cardiologie et aux soins intensifs. En 1997, M me McNamara a occupé le poste de chef d équipe de l Unité de soins coronariens de l HGJ, tandis qu en 1999, M me Giguère travaillait à l Unité des soins intensifs néo-natals, puis à partir de 2000, à l Unité des soins intensifs. M me McNamara s est intéressée au concept d infirmière praticienne spécialisée en lisant un magazine médical; M me Giguère a entendu parler de cette spécialité durant sa maîtrise en sciences infirmières, axée sur la prévention cardiovasculaire. Pendant deux ans, ces infirmières ont redoublé d efforts pour terminer leur programme de maîtrise en sciences infirmières à l Université de Montréal, où elles ont également obtenu un diplôme complémentaire en cardiologie. Puis, elles ont reçu huit mois de formation clinique en compagnie de résidents en cardiologie, à l Institut de cardiologie de Montréal. «Nous étions traitées comme les résidents, car il n y avait aucune infirmière-praticienne spécialisée pour nous former, se rappelle M me McNamara. Nous avons donc participé aux visites des malades, élaboré des plans de traitement, lu des radiographies et réalisé des évaluations de suivi. Bref, nous avons exécuté toutes les tâches réservées aux résidents.» Grâce à cette formation, les infirmières seront habilitées à faire des interventions médicales comme la ponction pleurale (prélèvement de liquide pleural à l aide d une aiguille) et la gazométrie sanguine (insertion d une aiguille dans l artère radiale du bras). «Naturellement, ajoute M me Giguère, nous consulterons un chirurgien cardiaque avant et après ces interventions.» L expérience des deux infirmières aura pour conséquence d inciter d autres collègues de l HGJ à suivre leur exemple. «De nombreuses infirmières, dont trois en chirurgie cardiaque, ont manifesté de l intérêt pour notre spécialité, et elles nous ont posé des questions sur notre formation, indique M me McNamara. Jamais je n aurais cru que nous serions perçues comme des modèles. C est gratifiant de voir leur réaction.» Au service de tous. NOUVELLES HGJ 5

6 LA PRATIQUE INFIRMIÈRE EN PLEINE ÉVOLUTION Coup d œil sur des décennies de soins infirmiers prodigués avec compassion Octobre 1934 L HGJ admet son premier patient. Les soins sont dispensés par la première directrice de soins infirmiers, Amy Mendels, en collaboration avec 13 autres infirmières, dont 8 sont logées dans une petite maison située sur le site actuel du pavillon E Cumming L Hôpital termine la construction de son aile est de 9 étages (dénommé aujourd hui pavillon A). Cette aile sert à abriter l École de sciences infirmières de l HGJ, comprenant des chambres pour 125 infirmières, des salles de cours, des laboratoires et une salle de conférence. Emblème de l École des sciences infirmières de l HGJ 1951 Les premières étudiantes de l École des sciences infirmières de l HGJ entament leur programme de formation de trois ans avec Evelyn Kessler, directrice des soins infirmiers. Elles étudient notamment la physiologie, la microbiologie, la physiothérapie, la pharmacologie et la nutrition Le premier cours des 14 diplômées de l École des sciences infirmières de l HGJ. Infirmières en chirurgie, milieu des années 1930 Automne 1965 Joan Gilchrist, directrice des soins infirmiers, annonce la création Soins infirmiers, 1960 d un projet visant l implantation d une nouvelle approche axée sur le travail d équipe : chaque infirmière autorisée exécutera des tâches complexes en assignant d autres tâches aux infirmières de son équipe. De cette façon, les patients reçoivent des soins personnalisés perfectionnés, et les membres de l équipe peuvent mieux se familiariser avec chaque cas. Janvier 1966 Dans le cadre d un premier programme de ce genre au Canada, l École des sciences infirmières de l HGJ lance un stage de quatre semaines dans un établissement autrefois dénommé Hôpital Maimonides et Résidence d accueil pour les aînés. En travaillant auprès de ces résidents âgés, qui ne sont ni malades ni alités, les étudiantes obtiennent un excellent aperçu des tâches liées aux soins gériatriques. Résidence des infirmières à l Hôpital, milieu des années 1930 Avril 1969 Mary Barrett, directrice des soins infirmiers, annonce que l École des sciences infirmières de l HGJ s apprête à admettre ses dernières étudiantes. À compter de 1970, les étudiantes du Québec en soins infirmiers doivent fréquenter le cégep et faire des études préuniversitaires. Toutefois, les stagiaires acquièrent encore leur expérience clinique dans les hôpitaux d enseignement. Laboratoire des étudiantes en sciences infirmières, 1960 Printemps 1972 L École des sciences infirmières de l HGJ décerne un diplôme à ses dernières 51 étudiantes. Les locaux de l École dans le pavillon A sont graduellement convertis en salles d examen, en bureaux de médecin et en locaux administratifs. Automne 1983 En restructurant le rôle des infirmières, le système hiérarchique fait place à une philosophie de soins qu on appellera soins intégraux ou soins primaires. L infirmière soignante joue désormais un plus grand rôle décisionnel, l infirmière en soins intégraux étant responsable des soins infirmiers de l admission jusqu au congé du patient. Directrices des soins infirmiers de l HGJ Amy Mendels Evelyn Kessler Norena Mackenzie Joan Gilchrist Helen Taylor Pamela Georges (par interim) Mary Barrett Marilyn Monk Mona Kravitz Lynne McVey ÉTÉ 2007 Care For All.

7 La méthode «Kangourou», une merveille pour le développement des prématurés En voyant Blake Alexander Mearns le jour de sa naissance, le 22 février, qui aurait imaginé qu il puisse passer les premières semaines de sa vie ailleurs que dans l environnement protecteur d un incubateur. Blake est venu au monde un mois et demi avant terme; il pesait alors 910 grammes (2 livres), et l incubateur était nécessaire pour l aider à prendre des forces et être en santé. Cindy Mearns utilise la méthode «Kangourou» pour dorloter son fils de 34 jours, Blake, avec l aide de l infirmière Melissa Gentile. Pourtant, plusieurs jours après sa naissance, les infirmières de l Unité des soins intensifs néonatals (USIN) ont commencé à le sortir de son incubateur durant quatre à six heures, tous les jours, pour l installer sur la poitrine nue de sa mère ou de son père. Encore branché à ses fils et à ses tubes, Blake dormait profondément, réconforté par la chaleur de la peau et par les rythmes cardiaques du parent. Résultat : Blake n a pas uniquement survécu à cette épreuve. Ses séances de «soins Kangourou» à l extérieur de l incubateur un programme initié par les infirmières de l USIN l ont aidé à combattre une infection précoce et à s épanouir. Autre avantage : ses parents se sont déclarés beaucoup plus heureux et satisfaits de savoir qu ils avaient contribué au bienêtre de leur fils. Les soins Kangourou une expression qui décrit la façon dont l enfant est enveloppé par l un de ses parents comme s il était dans une poche est une méthode relativement courante auprès des bébés nés à terme. Mais depuis les deux dernières années, on assiste à la popularité croissante de cette forme de soins, offerts sous le regard attentif des infirmières aux nourrissons prématurés qui sont plus vulnérables et plus malades que les bébés nés à terme. «Blake a réellement besoin de l attention médicale qu il reçoit ici, mais moi et mon mari Ron voulons aussi contribuer à ses soins autant que possible», explique Cindy Mearns. Tout en se berçant doucement dans sa chaise et en enveloppant délicatement son fils de 34 jours, M me Mearns ajoute : «Nous pouvons lui donner notre amour et notre temps, et c est ce qui fait toute la différence.» «La mère remplace en quelque sorte l incubateur pendant qu elle tient son enfant, explique Elizabeth Jack, infirmière clinicienne à l USIN. La température de son corps rafraîchit l enfant quand il fait chaud et elle le réchauffe quand il fait froid. Sa respiration et les battements réguliers de son cœur aident à équilibrer les rythmes cardiaques et respiratoires du bébé.» «Les soins Kangourou sont si intimes et réconfortants qu ils isolent le bébé du reste du monde, ce qui lui permet de dormir profondément et de se développer sur le plan neurologique.» «Le nouveau-né a besoin de périodes de sommeil profond. Or, l USIN peut être un environnement trop éclairé et hyper stimulant, dit Kathryn Sherrard, infirmière-conseil familiale à l USIN. Les soins Kangourou sont si intimes et réconfortants qu ils isolent le bébé du reste du monde, ce qui lui permet de dormir profondément et de se développer sur le plan neurologique. L enfant apprend aussi à reconnaître la voix et l odeur distinctives de sa mère, ce qui plus tard facilitera beaucoup l allaitement.» Cynthia Certosini, infirmière-chef en néonatologie, précise que les mères des bébés prématurés se sentent parfois coupables de ne pas avoir mené leur bébé à terme, et cela augmente leur risque de dépression post-partum. Les soins Kangourou réduisent ce stress en faisant appel au contact physique pour cicatriser les blessures affectives. Comme les soins Kangurou peuvent ne pas convenir à certains bébés ou à certains parents, les infirmières de l USIN évaluent les candidats potentiels, puis elles abordent tranquillement le sujet avec les parents susceptibles de bénéficier de cette pratique. Mais il arrive que des parents prennent l initiative de poser des questions sur les soins Kangourou après avoir vu d autres parents serrer contre eux leur bébé à l USIN. «Cela peut sembler simple, mais le processus peut-être assez complexe, et on doit être bien organisé, dit l infirmière clinicienne Melissa Gentile. Comme le bébé est encore branché aux fils et aux tubes, il faut environ 10 minutes à trois infirmières pour le sortir de son incubateur en toute sécurité.» «Mais en bout de ligne, l expérience est réellement positive, ajoute Lyne Charbonneau, infirmière clinicienne spécialisée en néonatologie. Nous insistons sur le fait que dans l USIN, le rôle de nos infirmières consiste non seulement à prendre soin de l enfant, mais aussi de toute la famille.» Au service de tous. NOUVELLES HGJ 7

8 LA PRATIQUE INFIRMIÈRE EN PLEINE ÉVOLUTION Une infirmière de l USI au service des familles des patients En février 2006, Norma Levitt-Shtull était à l extérieur de la ville au moment du coup de téléphone fatidique : son mari Hershie venait d être envoyé d urgence à l Hôpital général juif à cause d un grave problème respiratoire. Joanna Bailey (à droite), infirmière clinicienne spécialisée, s entretient avec Norma Levitt-Shtull dans l Unité des soins intensifs, où son défunt mari a été traité. Avant de raccrocher, l Hôpital avait toutefois avisé M me Levitt-Shtull d une formalité, qui allait faire toute la différence durant les mois à venir. Joanna Bailey, clinicienne spécialisée aux soins intensifs, avait été assignée pour répondre à ses questions et la mettre régulièrement au courant, elle et la famille de M. Shtull, des derniers développements médicaux. «Je me suis immédiatement sentie soulagée, raconte M me Levitt-Shtull. En 2004, mon mari avait été longtemps hospitalisé à l HGJ, et malgré les excellents soins infirmiers, je n arrivais pas toujours à obtenir son dernier bilan de santé. Différentes infirmières le soignaient à divers moments, et même si l une d elles connaissait son cas, elle était parfois absente ou avec une autre équipe quand j avais des questions à poser. Voilà pourquoi, lorsque mon mari est retourné à l Hôpital en 2006, j ai éprouvé un immense soulagement de savoir qu il y avait toujours sur place une personne vers qui me tourner.» C est précisément ce besoin impérieux des familles d être bien informées et supportées qui a donné lieu à la création, en automne 2005, du programme de soutien Adler-Sheiner de l HGJ aux soins intensifs. Le pilier du programme est M me Bailey. Cette infirmière clinicienne spécialisée fournit aux patients et à leur famille l information et le soutien psychologique nécessaires pour mieux faire face à une maladie grave et à l hospitalisation d un proche ou d un ami à l USI. Cette insistance à répondre aux besoins des proches du patient est dans la lignée de la philosophie de l HGJ d offrir du soutien, lorsque nécessaire, à l entourage immédiat du patient. Au meilleur de ses connaissances, M me Bailey estime que le programme Adler-Sheiner est le seul programme canadien du genre dans une USI pour adultes, avec une infirmière désignée à plein temps pour aider exclusivement les familles. En principe, il existe uniquement un autre programme similaire en Amérique du Nord pour les adultes. Le programme a été initié et créé par Joey Adler, qui a réalisé à quel point il était important pour les proches d un patient aux soins intensifs d obtenir des mises à jour sur le dossier médical. Le programme porte le nom de son défunt mari, Lou Adler et celui du D r Nathan Sheiner, chirurgien de l HGJ, en reconnaissance pour son amitié et pour les soins exceptionnels qu il a prodigués à M. Adler durant sa maladie. De 9 à 5, durant la semaine, M me Bailey est à la disposition des familles et des amis de tous les patients de l USI, ce qui signifie qu elle doit suivre simultanément l évolution de 20 dossiers. Il lui arrive de n avoir qu une seule rencontre avec un membre de la famille, mais d autres fois, ses relations avec les proches peuvent durer jusqu à un an. Dans le cas de M me Levitt-Shtull, ses rapports ont duré longtemps, incluant les sept mois de M. Shtull à l USI et son hospitalisation supplémentaire de trois mois, jusqu à son décès en décembre «J ai beaucoup apprécié que Joanna visite mon mari tous les jours et qu elle prenne le temps de lui parler, raconte M me Levitt-Shtull. Elle était toujours prête à demander les renseignements dont j avais besoin aux personnes qui le soignaient. Tous les vendredis, elle assistait à une rencontre, où la famille et moi recevions les dernières nouvelles du médecin. Elle utilisait cette information pour nous expliquer comment progressait le plan global de soins. Et si j avais besoin d une oreille attentive, elle jouait tour à tour le rôle de psychologue et de travailleuse sociale.» Pour M me Bailey, la présence de l infirmière au cœur du programme est essentielle, car «ayant reconnu que la santé ou la maladie affecte plus qu un individu, les infirmières ont fait pression pour étendre leurs activités au profit des familles. Aux soins critiques, cela signifie qu elles comblent le besoin des proches d être bien informées sur la constante évolution de l état du patient, sur ses traitements et sur le pronostic.» «L infirmière possède aussi les connaissances de base nécessaires pour comprendre certains détails médicaux et pour transmettre cette information adéquatement à la famille. Une fois que les proches ont compris la situation, ils sont mieux outillés pour y faire face et participer aux prises de décision en matière de soins.» M me Levitt-Shtull vante les qualités innées de Mme Bailey en tant qu infirmière, son instinct et sa personnalité qui conviennent parfaitement au rôle qu on lui a confié aux soins intensifs. Ironiquement, la carrière d infirmière de M me Bailey est encore relativement courte, car l aide aux familles de l USI est son premier poste en soins infirmiers depuis l obtention de sa maîtrise et de son diplôme en sciences infirmières, vers la mi Auparavant adjointe administrative, M me Bailey a voulu changer de carrière pour mieux servir autrui en temps de crise. «J éprouve une passion pour ce que je fais, c est-à-dire offrir aux patients et à leur famille les meilleurs soins, y compris toute l information dont ils ont besoin pour faire face à une crise, explique-t-elle. Malheureusement, dans un milieu de soins intensifs, les circonstances sont telles que les besoins du patients ont souvent la préséance sur ceux de la famille, et c est là où j interviens.» «C est un rôle qui m apporte beaucoup de satisfaction, poursuit-elle. J ai le temps et l occasion de mieux informer les proches et de les impliquer dans le processus thérapeutique, ce qui est un complément aux excellents soins fournis par mes collègues. J ignorais quelle tangente allait prendre ma carrière, mais c est exactement pour cette raison que j ai choisi les soins infirmiers.» 8 ÉTÉ 2007 Care For All.

9 La recherche en soins infirmiers : réduire l anxiété liée au cancer Fournir au patient l information la plus récente sur sa maladie est certes une bonne idée, mais ne vaut-il pas mieux lui donner des renseignements adaptés à ses besoins? Imaginez ce scénario : un patient, en apprenant qu il est atteint du cancer, reçoit tellement de données détaillées sur sa maladie qu il en devient déprimé ou anxieux; il éprouve même des difficultés à se conformer au traitement et au suivi. La D re Carmen Loiselle, infirmière et chercheuse senior au Centre de recherche en soins infirmiers de l HGJ, examine des données avec la chercheuse Linda Edgar ainsi que Sylvie Dubois, candidate au doctorat en soins infirmiers à l Université McGill. Voilà pourquoi il y a 15 ou 20 ans, on conseillait aux fournisseurs de soins d user de discrétion en discutant avec les patients et leur famille de certains aspects du diagnostic du cancer. Mais aujourd hui, cette approche, bien que toujours acceptée, est parfois plus complexe, compte tenu de l accès à une quantité presque illimitée de renseignements dans Internet. Est-ce dire qu il faut mettre en garde les patients contre l usage du Web lorsqu ils veulent des renseignements complémentaires sur le cancer? Ou au contraire, comment peut-on exploiter adéquatement les avantages des médias électroniques pour que les patients et leur famille en profitent au maximum? La D re Carmen Loiselle tente de clarifier ce problème épineux. Dans une étude de trois ans qu elle vient de terminer, la D re Loiselle, chercheuse senior au Centre de recherche en soins infirmiers de l HGJ, constate que l Internet et d autres médias électroniques ont un effet positif sur le bien-être des patients et sur leur confiance en les services de santé. La disponibilité de l information en ligne sur la santé réduit le stress du malade et le motive à utiliser les services de santé de façon plus judicieuse, allégeant les pressions qui s exercent sur le système de soins de santé. Financée par les Instituts de recherche en santé du Canada, l étude a été menée en collaboration avec deux coinvestigateurs la D re Linda Edgar, adjointe à la recherche à L espoir, c est la vie, et le D r Gerald Batist, chef d oncologie à l HGJ. Les chercheurs ont suivi 250 patients aux prises avec un diagnostic du cancer. La moitié des sujets ont reçu une trousse d information complète, incluant une liste de sites Web réputés sur le cancer, un CD-ROM sur leur type de cancer et une adresse en ligne où poser des questions. Les autres patients ont reçu des soins traditionnels. Bon nombre des participants étaient traités à l HGJ; les autres, à l Hôpital général de Montréal, à l Hôpital Royal Victoria et à l Hôpital du Sacré-Cœur. «Intuitivement, nous croyons qu Internet peut être utile aux patients et qu il est un bon complément à l information fournie par les professionnels de la santé, explique la D re Loiselle, directrice du programme de soins infirmiers oncologiques à l Université McGill et professeure adjointe à l École des sciences infirmières de la même université. Mais l intuition ne suffit pas quand il faut déterminer la validité d interventions novatrices que le personnel infirmier pourrait promouvoir, le cas échéant. La pratique infirmière doit reposer sur des données probantes. C est ce que cherche à produire notre équipe.» Selon la D re Loiselle, quand les patients détiennent des renseignements fiables dans une situation non urgente, mais inquiétante, leur première réaction consiste à vérifier la validité de ces renseignements ou à téléphoner à des organismes comme Info-Santé. Après cette démarche, s ils sont convaincus d avoir besoin d une attention médicale personnelle, ils se dirigent vers un service d urgence hospitalier. Ainsi, précise la D re Loiselle, un patient mieux informé aura moins tendance à encombrer le système en cherchant à faire traiter un problème qui se révélera, plus tard, sans gravité. Un autre avantage, poursuit la D re Loiselle, est, généralement, la meilleure qualité de vie des personnes atteintes de cancer et bien informées. Grâce à l accès à des renseignements dignes de foi, les patients sont plus confiants, moins portés à l anxiété et plus satisfaits des résultats obtenus grâce à l information. «Dans certains cas, ajoute la D re Loiselle, même ceux qui n ont pas eu besoin de consulter notre trousse d information se sentaient moins anxieux, uniquement parce qu ils savaient que l information était à portée de main, en cas de besoin.» Cette étude fait partie d un projet de recherche plus vaste mené par la D re Loiselle sur les aspects psychosociaux de l oncologie, notamment sur la façon dont l information fournie aux patients leur apporte le soutien nécessaire pour affronter la maladie. «Ma pratique infirmière dans les unités médicales et chirurgicales a motivé ma décision de faire un doctorat là où il y avait des patients atteints de cancer. J ai été frappée par la différence dans la façon dont les gens réagissent au diagnostic et gèrent l information sur leur maladie. Certains ne veulent pas en entendre parler ni en discuter; ils se fient entièrement à l équipe soignante. D autres veulent comprendre leur maladie dans ses moindres détails et être étroitement engagés dans le processus décisionnel.» Le prochain sujet à l ordre du jour de la D re Loiselle est un projet d étude visant à examiner le rôle des médias électroniques auprès de personnes vivant au Québec en région éloignée, dont le cancer est à un stade avancé. «Ces patients ont désespérément besoin de soutien pour faire face au cancer, dit-elle. Fournir ce type de soutien tombe sous le sens. Mais, comment procéder? Quel type de média promouvoir, à quel genre de patients et dans quelles circonstances? C est ce que nous cherchons à savoir.» Au service de tous. NOUVELLES HGJ 9

10 LA PRATIQUE INFIRMIÈRE EN PLEINE ÉVOLUTION Les infirmières aident les patients aux prises avec le cancer à naviguer à travers le système Les patients atteints de cancer subissent durant leur traitement une pression physique et émotive si forte qu ils ont parfois l impression d avancer malgré eux sur le tapis roulant des soins de santé. Dans le Centre du cancer Segal, la patiente Jone Weltman (à gauche) s entretient avec l infirmière navigatrice Nancy Drummond (à droite) et l infirmière en soins intégraux, Nadia Boutaleb (au centre). Il leur faut alors un guide personnel capable d intervenir pour défendre leurs intérêts, coordonner leurs soins, interpréter le jargon médical et les soutenir sur le plan affectif. En d autres termes, ce dont le patient a besoin et ce qu il obtient au Centre du cancer Segal de l Hôpital général juif c est une infirmière navigatrice. «Cette période a été si difficile que je ne sais pas comment je me serais débrouillée sans Nancy, affirme la patiente Jone Weltman à propos de Nancy Drummond, son infirmière navigatrice en gynéco-oncologie. Elle m a accompagnée chez mon gynécologue, le D r Walter Gotlieb, car elle savait à quel point j étais inquiète. Au cours de notre rencontre avec le D r Gotlieb, je faisais l impossible pour absorber l information, mais je dépendais de Nancy pour comprendre les menus détails.» Atteinte d un cancer de l ovaire, M me Weltman a été opérée par le D r Gotlieb en octobre dernier. Nancy est donc devenue la guide fiable et assidue de la patiente durant sa rude épreuve. Des der niers mois de 2006 au début de 2007, M me Weltman a subi six cycles de traitements intensifs, dont une chimiothérapie intraveineuse et intrapéritonéale (abdominale), durant son hospitalisation et en clinique externe. À la fin de ses traitements en février, elle apprenait avec soulagement la rémission de son cancer. «Je me suis sentie très rassurée de pouvoir téléphoner à Nancy chaque fois que j avais besoin d aide, raconte-t-elle. Je l ai d ailleurs appelée assez souvent durant mes mois de chimiothérapie, car je me posais beaucoup de questions : mes réactions étaient-elles normales? quels étaient les médicaments appropriés? Nancy communiquait avec le D r Gotlieb pour obtenir l information dont j avais besoin rapidement. Elle m a également suggéré un livre quand j ai eu du mal à accepter ce qui m arrivait.» «Nancy m a énormément aidée à endurer ce terrible fardeau émotif. Le confort est d une importance vitale quand on est confronté au cancer. Nancy est dévouée, et quand elle vous sourit, vous sentez qu elle est sincèrement heureuse d être là pour vous aider. Je suis très reconnaissante de l avoir eu dans ma vie.» «Je ne peux malheureusement pas agir sur l évolution de la maladie, dit M me Drummond, infirmière clinicienne spécialisée en oncologie. Mais j espère qu en accompagnant les patients et en les conseillant, je réussis à leur démontrer que nous faisons l impossible pour les aider. En ayant l occasion de très bien connaître les patients leurs croyances, leurs valeurs, leurs préoccupations et leurs préférences je peux mieux personnaliser leurs soins.» Il arrive que M me Drummond suive le cas de 50 à 100 patients, dont les besoins varient selon le stade du traitement. Son premier contact avec le patient se fait rapidement, parfois même avant l établissement du diagnostic, sinon peu après son annonce. Une fois établi, le lien sera parfois maintenu plusieurs années, selon les hauts et les bas de l état de santé du patient. Depuis 2003, Nancy Drummond assume cette responsabilité hautement spécialisée de l infirmière, des tâches qui sont également inscrites dans le Programme national de lutte contre le cancer du Québec. Elle a peaufiné son expertise en se tenant au courant des plus récentes informations en matière de soins infirmiers, en poursuivant sa formation et en bénéficiant de l expérience d autres membres de l équipe soignante. Mais par-dessus tout, elle a maintenu d étroits contacts avec les patients et leur famille et elle les a conseillés à tous les stades de la lutte contre la maladie. M me Drummond insiste sur le fait qu elle n est qu un maillon de la chaîne parmi les nombreux intervenants de la santé : deux gynécologues oncologues, fellow en médecine, résidents, infirmières et infirmiers en soins intégraux, travailleuse sociale, médecin chargé des soins d entretien, bénévoles de L espoir, c est la vie, diététiste, physiothérapeute et représentant du CLSC. Mais c est l infirmière navigatrice qui oriente le patient et qui assure une bonne continuité de soins en travaillant étroitement avec toute l équipe. «L expérience du patient peut être perçue comme une histoire particulière, explique M me Drummond, et je sens que j ai fait de mon mieux en tant qu infirmière si j ai suivi cette histoire du début à la fin, quelle qu en soit la conclusion. En gardant le fil de l histoire, j ai beaucoup plus que des bribes, et je peux empêcher que les soins soient administrés de façon hachurée ou épisodique.» Bref, il s agit de considérer le patient comme une personne à part entière. La navigatrice poursuit : «Quand je fais une évaluation, j examine bien sûr les médicaments, la capacité fonctionnelle du patient et ainsi de suite. Mais il est important pour moi de connaître son contexte familial, sa capacité émotive d affronter la maladie et ses convictions sur des questions morales et éthiques. Je veux que le patient éprouve un véritable soulagement lorsqu il ou elle réalise qu il y a quelqu un dans cet hôpital qui le connaît bien et qui est prêt à défendre ses intérêts.» 10 ÉTÉ 2007 Care For All.

11 Un rapport d agrément très élogieux envers l HGJ Dans un rapport, qui renouvelle officiellement l agrément de l HGJ pour trois autres années, le Conseil canadien d agrément des services de santé (CCASS) a choisi de rendre un hommage particulier à l équipe de soins du cancer et au programme de testament de vie de l HGJ. Publié en janvier, ce rapport brosse un portrait des activités de l HGJ à partir des observations faites par l équipe de visiteurs du CCASS durant leur visite d une semaine, l automne dernier. Les soins du cancer à l HGJ, dont ceux donnés à l Unité de recherches cliniques du Centre du cancer Segal, ont fait l objet de louanges de la part des visiteurs du programme d agrément. Outre l attribution de l agrément jusqu en 2009 (la durée maximale), le CCASS a procédé de façon habituelle en recommandant d améliorer certains aspects des activités de l Hôpital. Toutefois selon Allan Ptack, directeur du comité exécutif de l agrément de l HGJ, la plupart de ces recommandations sont d ordre technique et aucune ne vise les équipes cliniques, une indication de la satisfaction à l égard de la prestation des soins à l Hôpital. M. Ptack, directeur des Services sociaux et coordonnateur administratif de l HGJ, ajoute qu en qualifiant officiellement l équipe de soins du cancer et le programme de testament de vie de «principales forces» de l HGJ, le CCASS indique que ces activités sont parmi les meilleures du genre au Canada et qu elles doivent servir d exemple à d autres établissements de soins de santé. Le rapport a vanté les qualités de deux aspects essentiels liés aux activités de l équipe de soins du cancer : l excellente coordination des services aux patients qui a valu à l équipe d être la première à obtenir la reconnaissance de la Société européenne d oncologie médicale Designated Center of Integrated Oncology and Palliative Care (voir détails page 20); l obtention de la plus haute note pour les liens étroits établis par l équipe avec différentes disciplines de l Hôpital (notamment les soins infirmiers et la pharmacie) et avec les bénévoles de L espoir, c est la vie. L autre programme de l HGJ hautement apprécié est celui qui assure l accès du patient au testament de vie. Le rapport précise : «Les clients et le personnel peuvent aisément accéder à plusieurs documents concernant l importance d un tel testament, les aspects légaux, les questions à poser aux médecins et la façon d aborder ces questions avec les membres de la famille.» Le CCASS a dressé une liste de bien d autres réussites, notamment : une culture «forte, permanente et intégrée» qui encourage la collaboration interdisciplinaire; les liens étroits et les nominations conjointes de nombreux médecins, infirmières et infirmiers de l HGJ, à l Université McGill; le statut de centre de référence accordé à divers types de chirurgie (orthopédie, cardiologie, oncologie, neurochirurgie) ainsi qu à la dialyse et à l ophtalmologie; les projets majeurs d expansion et de rénovation, dont le Centre du cancer Segal, un nouveau scanner TEP/CT, une unité post-partum réaménagée et la modernisation de l installation électrique et du réseau d incendie; le travail de premier ordre du laboratoire décloisonné le premier agrément global à être accordé par le CCASS au laboratoire et à l hôpital lors d une seule visite. Le laboratoire décloisonné est l endroit où l on obtient les résultats rapides de tests urgents en biochimie et en hématologie; l intégration de la pharmacie dans tout l établissement et ses activités; le développement d un Centre de prévention cardiovasculaire de niveau international, doté de liens étroits avec des partenaires communautaires; les activités audacieuses du Service des affaires publiques et des communications, incluant l École Mini-Med et plusieurs publications primées, comme le bulletin du personnel Pulse et la brochure Frequently Asked Questions About C. Difficile Au service de tous. NOUVELLES HGJ 11

12 L exercice au nouveau Centre de bien être pour se remettre d un cancer A près plus d un quart de siècle d espérances obstinées (et infinies) en matière de services de soutien à l intention des patients atteints de cancer, l activité à L espoir, c est la vie reprend de plus belle avec l ouverture d une salle d exercice dans son Centre de bien-être, pour les personnes qui se rétablissent d un cancer. À première vue, ce changement n a rien de révolutionnaire si l on pense aux vertus reconnues de l exercice. Mais selon la monitrice du Centre de bien-être, Susan Tardif, il s agit d un grand pas en avant, car l exercice ne fait que commencer à gagner des points en tant qu activité potentiellement bénéfique pour les personnes ayant eu le cancer. En effet, jusqu à tout récemment, la sagesse traditionnelle prétendait que pour reconstituer ses forces et combattre la maladie, il fallait éviter tout effort vigoureux. Le Centre de bien-être fait également figure de leader en ayant sur place des appareils de conditionnement physique et une monitrice. «Il existe d autres centres de bien-être qui fournissent de l information et des conseils, dit Suzanne O Brien, directrice générale de L espoir, c est la vie. Mais au meilleur de notre connaissance, le nôtre est le seul où l on peut faire de l exercice sous la supervision d un expert.» Nul besoin de convaincre Franceen Gunner sur le bienfondé des objectifs du Centre de bien-être. En tant que monitrice, elle a déjà constaté qu une heure d exercice, trois ou quatre fois par semaine, l a aidée à accroître sa vitalité et son endurance en se remettant d un cancer. «Non seulement j adore l exercice, dit M me Gunner, mais venir ici me permet de prendre une pause et ne plus penser en termes de cancer et de patient. Comme je n ai pas à me dépêcher pour atteindre un objectif, je peux choisir le rythme qui me convient. Parfois le simple fait de m asseoir et de bavarder avec d autres personnes me fait du bien.» Selon M me Tardif, voilà précisément l approche que préconise le Centre. «Il est vrai que la fatigue est le principal problème des personnes qui se rétablissent d une maladie. Il ne faut donc pas les surcharger. Comme la notion d exercice en oncologie est très récente, il n y a pas de règle précise sur la durée à consacrer à l exercice ou le type de poids à lever. Il ne s agit pas d être couvert de sueur. Tout est dans l exécution appropriée des mouvements, la posture, la respiration et une conscience de ses muscles et de leur utilisation. Certains consacrent uniquement 15 minutes à faire des exercices légers, et c est très bien. Selon nous, les sessions courtes et graduelles peuvent être immensément bénéfiques, et cela vaut mieux que rien faire.» Le Centre du bien-être est situé dans un duplex de deux étages entièrement rénové, juste à l ouest de Lavoie sur le côté nord de Côte-Sainte- Catherine, à deux pas de l HGJ. En créant un centre non loin de l Hôpital, Dans la salle d exercice du Centre de bien-être de L espoir, c est la vie, la monitrice Susan Tardif montre à Franceen Gunner comment faire des exercices pour renforcer les muscles de ses bras. L espoir, c est la vie a voulu que ce lieu non médicalisé aide les participants à prendre une nouvelle voie et à appréhender la vie autrement. Avant son ouverture officielle en juin, le Centre a été à l essai durant six mois, ce qui a permis au personnel de peaufiner ses programmes. Les rénovations du Centre ont été réalisées grâce au soutien massif de la famille de Joe Adler et de l entreprise du vêtement Diesel, où l on parle affectueusement de «la maison de Lou», à la mémoire du regretté mari de M me Adler. L objectif consiste avant tout à aider les survivants du cancer et leur famille à réorganiser leur vie après la fin des traitements. Quant aux principaux locaux de L espoir, c est la vie dans le Centre du cancer Segal, on continue d y offrir soutien et counseling aux patients atteints de cancer et à leurs proches, à chaque stade de la maladie. Les dons soutiennent divers programmes du Centre de bien-être : yoga, artisanat, ateliers de mécanismes d adaptation, groupes d entraides, exercices d assouplissement et cours de Qi Gong (combinant méditation, exercices physiques et respiration). On estime également que cet établissement est le seul centre de bien-être au Canada à être doté d une cuisine vouée aux démonstrations nutritionnelles. Les programmes du Centre de bien-être de L espoir, c est la vie HGJ sont offerts gratuitement à tous les survivants du cancer de la région de Montréal et à leurs proches, même aux personnes non traitées à l Hôpital général juif. Pour faire un don ou pour devenir bénévole, veuillez composer le Pour de plus amples renseignements sur le programme d exercices ou tout autre activité, composez le ÉTÉ 2007 Care For All.

13 Droit de regard sur la gestion du glaucome A u cours de ses cliniques mensuelles du glaucome, l Hôpital général juif fournit aux patients l occasion d obtenir des explications dont ils ont tant besoin sur leur diagnostic et leur traitement, et ce, de la bouche même d experts. Depuis l automne 2006, l HGJ collabore avec l Université McGill et le CUSM pour aider les personnes atteintes de glaucome à contrôler leur vision et à la stabiliser. «Nous voulons renseigner les patients sur la façon de gérer quotidiennement leur traitement», explique le D r Oscar Kasner, directeur du service du glaucome à l HGJ et professeur agrégé du département d ophtalmologie de McGill. Tous les mois, un lundi après-midi, environ 30 personnes se réunissent dans l auditorium Samuel S. Cohen du pavillon A pour assister à des présentations faites par Marc Renaud, technicien en ophtalmologie et gestionnaire du projet, Carole Desmarais, infirmière en ophtalmologie de l HGJ et le D r Kasner. Alors que M. Renaud explique les causes et les conséquences du glaucome, M me Desmarais montre comment bien utiliser quotidiennement les gouttes ophtalmiques. La dernière tranche de la séance est réservée aux questions que se posent les patients sur leur état. «Lorsque vous nous quitterez aujourd hui, j espère que nous aurons répondu à toutes vos questions», émet M. Renaud en guise d introduction à ces séances, dont la conception est similaire à celle de différentes cliniques d information sur le De gauche à droite : D r Shawn Cohen, D r Oscar Kasner, Marc Renaud et Carole Desharnais, lors d une récente clinique du glaucome à l HGJ. diabète au Canada et aux États-Unis. En Amérique du Nord, le glaucome affecte 2,5 millions de personnes, dont un grand nombre ignore être atteint de la maladie, car les symptômes sont en général difficiles à détecter à moins d être médecin. Mais comme le glaucome peut causer la cécité, le diagnostic précoce et les traitements sont d une importance cruciale si l on veut minimiser les dommages que pourrait subir le nerf optique. Heureusement, le glaucome peut être stabilisé à l aide de gouttes ophtalmiques et d autres traitements. Le centre d éducation sur le glaucome de McGill est ouvert à tous. Pour plus de renseignements, veuillez composer le , poste 4954, ou envoyer un courriel à glaucomaed@yahoo.ca. VOTRE SANTÉ D r Ian Shrier Quelques mises en garde au sujet des sports d été Avec l arrivée de la chaleur, certains s imaginent qu il est relativement facile de se transformer en super athlète du jour au lendemain. «En fait, il faut plus qu une température clémente, souligne le D r Ian Shrier, spécialiste de médecine sportive à l HGJ. Cela exige de posséder un bon lot d énergie pour devenir actif et éviter les blessures. Tout comme le passage graduel du printemps à l été, nous avons besoin de nous adapter petit à petit aux fortes exigences du jogging, du tennis, de la bicyclette, du baseball et d autres sports similaires.» Selon le D r Shrier, investigateur au Centre d épidémiologie clinique et de recherche en santé publique et professeur agrégé de médecine familiale à l Université McGill, chacun doit trouver, pour commencer, un niveau d activité confortable et sécuritaire. Une fois l organisme habitué à ce type d effort, il est possible d en faire plus en variant, avec modération, trois aspects de l exercice : La fréquence : la fréquence de l effort. Malgré vos bonnes intentions, un programme quotidien n est peut-être pas une bonne chose dès le départ. Commencez par deux ou trois jours par semaine, puis augmentez la fréquence. L intensité : le degré d effort fourni durant chaque séance. En d autres termes, ne commencez pas en joggant sur des côtes raides ou en levant des poids très lourds. Exercezvous à un rythme modéré et augmentez graduellement le niveau de difficulté. La durée : la durée de chaque séance. Peut-être pouviezvous faire du jogging durant une heure, l été dernier. Pour le moment, ce n est pas la façon de commencer. Essayez de faire une séance de 15 minutes, puis augmentez la durée. Bien que ces principes s appliquent aussi à la natation, le D r Shrier précise que les nageurs devraient également varier leurs battements durant chaque séance, en alternant, par exemple, entre le crawl et la brasse. Il ajoute : «Cette approche graduelle est importante même pour les personnes qui font des activités comme le patin ou le ski de fond durant les mois d hiver. Votre cœur et vos poumons sont peut-être en forme, mais vos muscles travaillaient différemment. Ils ont besoin de s ajuster aux nouvelles exigences des sports d été.» Au service de tous. NOUVELLES HGJ 13

14 Lors d une séance de l École Mini-Med HGJ, le D r Zukor, chef de chirurgie orthopédique à l HGJ, a expliqué que les fractures de la hanche ou d autres os ne sont pas juste causés par des accidents graves, mais qu elles sont souvent la conséquence «d une simple mésaventure, c est-à-dire d un petit moment d étourderie ou d un faux pas». Ces brefs moments de distraction ayant tendance à se manifester chez les personnes âgées, et comme l HGJ traite une proportion relativement élevée d aînés, l Hôpital pratique plus de remplacements de la hanche et du genou que tout autre hôpital au Québec, a précisé le D r Zukor, professeur agrégé de chirurgie à l Université McGill. Voilà pourquoi le chirurgien a mis en garde les personnes présentes contre les activités comportant des risques d accident comme la pratique de certains sports ou grimper dans une échelle mais aussi contre de simples mouvements, apparemment inoffensifs, mais susceptibles de mal tourner. Ses conseils ont constitué les faits saillants de la série printemps 2007 de l École Mini-Med HGJ. Les étudiants soit le public ont également suivi des cours sur une variété de sujets médicaux donnés par plusieurs professionnels chevronnés de l Hôpital, dans un langage direct et non technique. Durant une autre séance, la D re Tina Kader, endocrinologue de l HGJ, a expliqué que le diabète de type 2 frappe parfois sans crier gare en raison de l absence de symptômes évidents. Bien que le taux de diabète est à la hausse à cause de la croissance de l obésité au pays, cette maladie peut également affecter les personnes minces si elles sont génétiquement prédisposées à la L ÉCOLE MINI-MED HGJ maladie. Par conséquent, il importe de subir régulièrement un examen médical, car l expertise du médecin peut être nécessaire pour détecter rapidement les signes avant-coureurs et prévenir l apparition de la maladie. Pour minimiser les risques de diabète, la D re Kader, éducatrice agréée en diabète et membre du comité exécutif de l Association canadienne du diabète, a proposé une formule Petits accidents, mais grosses fractures Il suffit souvent d un moment d inattention : une chute dans le bain, un pied sur la mauvaise marche, l accrochage d un orteil dans un tapis. Aux dires du D r David Zukor, ces milliers de petits accidents font de l Hôpital général juif la «capitale de la fracture de la hanche au Canada». La série printemps 2007 de l École Mini-Med HGJ a débuté par une conférence du D r David Zukor, chef de chirurgie orthopédique, que l on voit en train d examiner un patient. D re Tina Kader toute simple : «Mangez bien, demeurez actif et amusez-vous». Autrement, dit-elle, vous vous exposez à des risques d insuffisance pancréatique, de vision embrouillée, d ulcères aux pieds et, finalement, de maladies cardiaques et d AVC. Mais la D re Kader insiste sur le fait que les personnes atteintes de diabète peuvent mener une vie satisfaisante si elles mangent bien, font de l exercice et prennent les médicaments appropriés. Durant le cours sur l oncologie, le D r Michael Pollak, cancérologue interniste et chercheur à l HGJ, a dissipé certains mythes sur le cancer, incluant une idée fausse, celle que le cancer du sein est lié à certains types de blessure. Le D r Pollak, professeur dans le département d oncologie à l Université McGill, a ajouté que les femmes les plus exposées au cancer du sein sont celles qui ont des seins denses et, surtout, les adolescentes et D r Michael Pollak les préadolescentes qui fument. Il a toutefois ajouté que les implants mammaires n ont aucun effet sur le cancer du sein, et que le taux de cancer du sein est plus faible chez les femmes qui ont commencé jeunes à avoir des enfants. Également au programme pour la série printemps 2007 de l École Mini-Med HGJ : le D r Mark Miller, chef de l équipe de prévention et du contrôle des infections; le D r Michael Dworkind, directeur adjoint du Centre de médecine familiale Herzl; et le D r Willis Grad, médecin traitant au Service de l urgence. Merci à nos commanditaires L Hôpital général juif exprime sa vive reconnaissance envers les commanditaires de l École Mini-Med HGJ pour leur généreux soutien. Commandite platine pour un stéthoscope Commandite or pour un stéthoscope 14 ÉTÉ 2007 Care For All.

15 Ceux qui font L ÉvÉnement Le D r Mark Levental est nommé chef du Service de radiologie, après y avoir exercé les fonctions de chef par intérim du début de 2006 jusqu à sa nomination. Au service de l HGJ depuis 1996, le D r Levental est également professeur adjoint de radiologie et d oto-rhinolaryngologie à l Université McGill; directeur des études universitaires médicales de premier cycle au département de radiologie diagnostique de McGill; examinateur du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada et réviseur du Journal de l Association canadienne des radiologistes. Pour l année , il a reçu le Prix du professeur de l année, attribué par les résidents de radiologie de McGill. «Contrairement à la plupart des autres spécialités, la radiologie dépend beaucoup des nouvelles technologies», indique le D r Levental. Voilà pourquoi, dans les années à venir, je veux faire en sorte que nous puissions continuer d acquérir les outils nécessaires pour travailler plus rapidement et plus efficacement. J entends poursuivre le travail exceptionnel de notre chef précédent, le D r André Lisbona, qui a jeté les bases de notre service.» En reconnaissance de ses nombreuses années de travail dans l enseignement, le D r Philip Gordon, chef de la Division de chirurgie colorectale, a reçu le prix d excellence en enseignement de la faculté de médecine de l Université McGill. La série complète de l École Mini-Med de l Hôpital général juif est maintenant en vente sur DVD! Vous voulez savoir comment rester en santé? Vous préférez prévenir que guérir? Vous avez raté certaines conférences Mini-Med? Vous cherchez un cadeau utile pour un proche ou pour un ami? Le DVD Mini-Med HGJ fortement recommandé par les médecins Selon les médecins, ce DVD vous offre : des conseils pratiques sur la santé, prodigués par des cliniciens et des chercheurs chevronnés de l HGJ; des explications rationnelles sur les plus récentes nouvelles médicales, si souvent déconcertantes et contradictoires; de l information claire expliquant comment la recherche et la pratique clinique à l HGJ répondent aux nouveaux défis médicaux. Coût : 39 $ (par personne) 75 $ (par établissement) pour une série de 5 ou 6 cours Pour plus d information : Le D r Stephen Rosenthal, médecin membre du personnel du Service de l urgence, a été nommé l un des 25 plus grands innovateurs en matière de soins de santé en Amérique du Nord, dans l édition d avril du Health Imaging & IT, un journal industriel américain. On a vanté les mérites du D r Rosenthal qui a initié, développé et mis en application des projets informatiques médicaux, la reconnaissance vocale sur mobile et l enregistreur vocal numérique. Selon le magazine, la vision du D r Rosenthal «consistait à permettre aux médecins de l urgence d accéder aux données temps-réel des patients partout à l urgence, bien avant l adoption globale de la reconnaissance vocale.» Deux étudiants de l Université McGill et de l Université de Montréal, dont le travail était supervisé par des chercheurs principaux de l Institut Lady Davis de recherches médicales (ILD), ont reçu des bourses d études de la Fondation Cole de Montréal, un organisme qui soutient la recherche en hématologie-oncologie pédiatrique. Le D r Jacques Galipeau, directeur de projet à l ILD, a surveillé le travail de Moïra François sur le rôle des cellules souches de moelle osseuse dans la promotion de la santé. Quant à Chantal Autexier, directrice de projet à l ILD, elle a supervisé la recherche de Marie-Eve Brault sur les activités d une enzyme particulière dans la reproduction des cellules cancéreuses. En février, durant la journée de la recherche cardiovasculaire à l Université McGill, le D r Ian Copland, boursier postdoctoral œuvrant dans le laboratoire du D r Galipeau, a obtenu le prix Sarah Strathmore pour sa présentation sur le rôle des cellules souches dans la réparation cardiaque. Pour la quatrième fois en cinq ans, Pulse, le bulletin du personnel de l HGJ, a remporté un prix d excellence attribué par l Association des relations publiques des organismes de la santé du Canada. Pulse s est classé troisième dans la catégorie des bulletins internes lors du congrès annuel de l Association en mai, à Hunstville (Ontario). Ce bulletin a été choisi parmi des douzaines de soumissions, dans le cadre du programme des prix Hygeia, qui reconnaissent l excellence des communications dans le domaine des soins de santé au Canada. La publication gagnante est supervisée par Glenn J. Nashen, directeur des Affaires publiques et des Communications. La rédaction est assurée par Henry Mietkiewicz et Suzanne Gold; la photographie par le Service audio-visuel de l HGJ; la conception graphique par Linda VanInwegen; les reportages additionnels par la bénévole Belle Ziniuk; et l impression par Impeccable Printing, représenté par Murray Genis. Au service de tous. NOUVELLES HGJ 15

16 Les cliniques du Week-end : comment trouver chaussure à son pied Il y a des années, alors qu il était enseignant en Saskatchewan, Allan Marjerison trouvait naturel de marcher, à l occasion, 30 kilomètres jusqu à l école où enseignait sa femme, même en plein hiver. Aujourd hui, à 92 ans, M. Marjerison est quelque peu impressionné à l idée de parcourir 60 kilomètres pour le Week-end pour vaincre le cancer du sein. Mais, cela ne l empêche pas de s y préparer en consultant les experts de la récente clinique du pied de l HGJ. «J ai apporté à la clinique une paire de chaussures que j ai utilisée cette année pour marcher huit kilomètres, et elles font l affaire, raconte M. Marjerison, qui s est inscrit à la marche avec sa fille Elaine, une participante du Week-end de Je suis habitué de marcher et je suis sûr que tout ira bien. J ai tout de même apprécié de pouvoir poser des questions à des spécialistes.» M. Marjerison est l une des 200 personnes venues consulter deux podiatres, les D rs Bluma Girzon et Charles Faucher, et s entretenir avec des représentants de fabricants de chaussures au sujet de leurs modèles les plus récents. La clinique du pied, en avril, et la soirée de sensibilisation au cancer du sein, en mai, sont deux exemples d événements visant à offrir aux participants le soutien nécessaire pour s entraîner, recueillir des fonds et se préparer à une activité physiquement exigeante, mais gratifiante sur le plan émotif, qui se déroulera les 25 et 26 août. Durant ses deux premières années, le Week-end pour vaincre le cancer du sein a recueilli plus de 17 millions pour faire avancer la recherche, les traitements et les soins essentiels fournis par le Centre du cancer Segal de l Hôpital général juif aux patientes atteintes du cancer du sein et à leur famille de la région montréalaise, du Québec et même de l extérieur de la province. Pour la D re Girzon, dont la mère est décédée d un cancer du sein, fournir Durant une clinique du pied à l HGJ, un représentant du fabricant de chaussures New Balance rencontre des participantes qui se préparent pour le Week-end pour vaincre le cancer du sein. gracieusement son expertise aux organisateurs du Week-end est une façon de faire sa part pour éradiquer la maladie. «En tant que podiatre, je ne traite pas ce type de cancer, un sujet très émotif sur le plan personnel, dit-elle. Mais, cela fait du bien de participer à une activité contre le cancer du sein, surtout à un événement si bien organisé. J ai fait des marathons à New York et à Boston, mais cette marche à Montréal est particulièrement stimulante.» En plus de son implication dans les cliniques du pied, cette année et en 2006, la D re Girzon a été membre de l équipe médicale qui a aidé les marcheurs durant les Week-ends de 2005 et 2006, et elle sera encore des nôtres, cet été. Elle recommande aux participants de bien s entraîner. Elle insiste «Nous voulons tout faire pour aider nos marcheurs. Nous sommes profondément touchés par leur dévouement et leurs incroyables efforts.» Lors d une récente clinique du pied à l HGJ, la D re Bluma Girzon explique comment choisir une bonne paire de chaussures pour s entraîner à la marche du Week-end pour vaincre le cancer du sein, au mois d août. pour que les marcheurs surtout les femmes portent des chaussures assez grandes. «Il est essentiel d avoir de bonnes chaussettes pour éviter la formation d ampoules, poursuit-elle, et, avant la marche, il vaut mieux éviter de subir certains traitements comme l enlèvement des cors et des durillons. «La clinique du pied est une autre façon de remercier les participants en les aidant à bien se préparer, rapporte Beverly Kravitz de la Fondation de l HGJ. Nous voulons tout faire pour aider nos marcheurs. Nous sommes profondément touchés par leur dévouement et leurs incroyables efforts. Nous apprécions tout ce qu ils font pour nous aider à combattre cette terrible maladie.» 16 ÉTÉ 2007 Care For All.

17 EN BREF Le Week-end pour vaincre le cancer du sein 2007 aura lieu du 24 au 26 août. Les profits de l événement seront versés au Centre du cancer Segal de l Hôpital général juif pour la prévention, la recherche et les traitements liés au cancer du sein. Chaque participant devra payer 75$ de frais d inscription et s engager à recueillir un minimum de $. Après s être inscrits le vendredi, 25 août, les participants entameront leur marche de 60 kilomètres, qui se poursuivra dans les rues de Montréal les samedi et dimanche, beau temps, mauvais temps. Samedi, les marcheurs s arrêteront à mi-chemin dans une aire de camping. Des divertissements et des tentes pour passer la nuit ont été prévus. La marche reprendra dimanche matin. Les organisateurs fourniront repas, boissons, casse-croûte, tentes, douches, toilettes et divertissements. Les participants peuvent s inscrire en tant qu individu ou membre d une équipe. Toutefois, chaque personne doit payer les frais d inscription et recueillir un minimum de $. Les personnes incapables d effectuer le parcours peuvent contribuer étroitement à l événement en s inscrivant comme bénévoles pour servir les repas, fournir des cassecroûte aux marcheurs ou accomplir d autres tâches essentielles. Les bénévoles doivent payer les mêmes frais d inscription que les marcheurs et, bien qu on leur suggère de collecter 500 $, rien ne les y oblige. Pour obtenir plus de détails sur l inscription, la participation ou la formation d une équipe, la collecte, l entraînement ou sur tout autre aspect du Week-end pour vaincre le cancer du sein, visitez le site ou téléphonez au bureau de Montréal au WALK (9255) WALK (9255) Ci-dessus : la cérémonie d ouverture à l extérieur du stade Olympique durant le Week-end pour vaincre le cancer du sein À gauche : les participants marchent devant l Hôpital général juif durant le Week-end pour vaincre le cancer du sein Ci-dessous : les participants enthousiastes marchent dans les rues de Montréal durant le Week-end pour vaincre le cancer du sein Photos : Ryan Blau Attention! Changements aux Nouvelles HGJ La publication Nouvelles HGJ est désormais postée gratuitement aux lecteurs qui font un don à la Fondation de l Hôpital général juif. Ce magazine n est plus inclus dans la publication Canadian Jewish News, que reçoivent les abonnés. Comme toujours, des exemplaires des Nouvelles HGJ seront disponibles dans tout l Hôpital. Si vous avez fait un don à la Fondation de l HGJ au cours des deux dernières années, pas de problème, vous recevrez automatiquement par la poste les Nouvelles HGJ. Si vous désirez recevoir les Nouvelles HGJ par la poste, vous n avez qu à faire un don de 36 $ ou plus à la Fondation de l Hôpital général juif en téléphonant au , ou encore en visitant le Cette offre s applique à tous les dons attribués à la Fondation, sauf s ils sont faits à un fonds commémoratif. En plus d obtenir un reçu officiel de la Fondation de l HGJ pour le plein montant de votre don, vous recevrez les Nouvelles HGJ en gage de remerciements. Bonne lecture! Au service de tous. NOUVELLES HGJ 17

18 LA QUALITÉ PROGRAMME DE LA QUALITÉ DE L'HGJ SATISFACTION DES PATIENTS SÉCURITÉ AMÉLIORATION DE GESTION DES RISQUES L intensité de la douleur en chiffres Si vous avez un problème médical, vous pouvez expliquer d une façon relativement simple où vous avez mal. Mais, si vous tentez de décrire à quel point vous souffrez, vous serez surpris de voir comment c est difficile. Si votre douleur est «modérée», jusqu à quel point souffrez-vous? La douleur «intense» est-elle pire qu une «très grande douleur»? Comment la douleur éprouvée aujourd hui se compare-t-elle à celle d hier? La douleur est une expérience très personnelle, et c est là le problème. Voilà pourquoi l Hôpital général juif demande maintenant à ses patients de pointer du doigt un chiffre sur une nouvelle échelle standardisée afin de décrire le degré de douleur qu ils éprouvent. L échelle d évaluation de la douleur d intensité numérique et d intensité des couleurs, développée à l HGJ, varie de 0 (aucune douleur : vert pâle) à 10 (douleur intolérable : rouge vif). Quand un patient désigne un chiffre, le personnel a une meilleure idée de l intensité de la douleur du malade, et cela permet de faire, avec le temps, des comparaisons réalistes entre les différents niveaux de douleur. Utilisée depuis janvier dans tout l Hôpital, l échelle d évaluation de la douleur est mainte nant au chevet de chaque patient. Les dossiers médicaux ont également été modifiés pour enregistrer les données sur la douleur, tout comme les autres signes vitaux du patient : température, pouls et tension artérielle. Bien que la douleur soit parfois extrêmement pénible, elle peut aussi indiquer la nature du problème médical, son site et sa gravité, explique le D r Bernard Lapointe, chef des soins palliatifs et l un des leaders de l équipe qui a contribué à mettre au point l échelle. «Plus nous comprenons ce que ressent le patient, plus nous pourrons prescrire rapidement les médicaments et les traitements les plus efficaces, puis procurer un soulagement de la douleur.» Le D r Lapointe précise que, malheureusement, les patients sont parfois réticents à admettre à quel point ils souffrent, soit parce qu ils craignent de subir un traitement, soit parce qu ils ne veulent pas être perçus comme des personnes qui se plaignent tout le temps. Toutefois, quand on leur demande d indiquer un chiffre sur une échelle, ils semblent moins portés à cacher la réelle intensité de leurs douleurs. Denise Bédard, l infirmière clinicienne spécialisée, qui a aidé à diriger l équipe d implantation de l échelle, ajoute que cet outil est également précieux pour les patients légèrement confus ou dans un tel état de détresse qu ils sont incapables de décrire leur douleur. Aujourd hui, il leur suffit de pointer un chiffre. Selon M me Bédard, une version antérieure de l échelle s était révélée utile dans la gestion des soins des patients en chirurgie et aux soins palliatifs. Ces résultats sont à l origine d une analyse menée par un comité de l équipe d amélioration continue de la qualité sur la gestion de la douleur. Dirigé par le D r Lapointe, M me Bédard et la pharmacienne Cornelia Combiescu, ce comité incluait des représentants de nombreux services, dont l anesthésie, les soins intensifs néo-natals, l urgence Le patient Harry Johnston pointe du doigt le chiffre approprié sur la nouvelle échelle d évaluation de la douleur pour décrire l intensité de sa douleur à l infirmière clinicienne spécialisée, Denise Bédard. et la gériatrie. Leurs efforts ont mené à l adoption d une échelle standardisée d évaluation de la douleur dans tout l Hôpital. Cette méthode s ajoute à d autres activités de l équipe de gestion de la douleur, telles la publication de feuillets d information pour les patients et l organisation de séminaires de sensibilisation du personnel (les prochains séminaires étant prévus du 5 au 9 novembre 2007). «En tirant profit de l engagement des professionnels de tout l Hôpital, nous sommes devenus l un des quelques hôpitaux au Québec à adopter une telle approche intégrée à la gestion de la douleur, rapporte le D r Lapointe. Si l on considère l ampleur et l intensité de notre action, je crois que nous sommes certainement uniques. Nous sommes très fiers de ce que nous avons mis en place.» 18 ÉTÉ 2007 Care For All.

19 nouvelles des auxiliaires Le cœur en fête durant la journée d Israël Le stand des Auxiliaires au mail Cavendish a été l un des faits saillants de la célébration de la journée d Israël. Au nombre des bénévoles présentes à l événement (de gauche à droite) : la trésorière Phyllis Abosh, la directrice Nancy Rubin et la présidente sortante Dorothy Rotholz. Les délices de l été Cherchez-vous à donner un nouvel éclat et du piquant à vos réceptions estivales? Vous découvrirez une panoplie de délicieuses suggestions dans le livre de cuisine à succès des Auxiliaires : Panache : Montreal s Flair for Kosher Cooking. Cet ouvrage est en vente au prix de 45 $ (taxes incluses), au Les recettes, fournies par plusieurs des meilleurs cuisiniers de Montréal, reflètent la diversité gastronomique de la ville et elles sont conçues pour tous, des cuisiniers en herbe aux chefs expérimentés. Les revenus de la vente de Panache contribueront à l acquisition d appareils ultra-perfectionnés pour le Service de l urgence de l HGJ. Rédactrice : Shawna Goodman-Sone; conseillère : Hela Boro. Les Auxiliaires jouent, l HGJ gagne Unité des soins coronariens a tous les atouts L en main pour obtenir un lit spécialisé, grâce aux profits générés par le 27 e lunch et tournoi de bridge des Auxiliaires. Plus de 400 joueurs ont afflué, le 2 mai, à la Congrégation Shaar Hashomayim pour tenter leur chance. Présidentes de l événement : Ellen Amdursky, Karen Grossbaum et Bonnie Rothstein. Avis aux chasseurs d aubaines! De gauche à droite : Carole Miller, Elana Green, Karen Grossbaum (présidente), Rona Green (présidente), Marilyn Golfman (consultante), Dorothy Rotholz (présidente sortante), Bonnie Rothstein (présidente), Norma Freedman, Ellen Amdursky (présidente) et Phyllis Karper (consultante). Inscrivez ces dates à votre calendrier : notre Foire d automne aura lieu les 28 et 29 octobre à l auditorium Samuel S. Cohen, pavillon A. Si vous désirez donner des fourrures, des friperies ou d autres articles millésimés, téléphonez-nous au Coprésidentes de la Foire : Phyllis Abosh et Lorraine Charad. Tout est dans le poignet Témoignez votre intérêt aux Auxiliaires en portant leur bracelet en vente pour 20 $. Les profits aideront à acheter des appareils pour le Service des soins infirmiers. Pour commander un bracelet, composez le Dites-le avec des fleurs Services de télésurveillance et de soutien Télésurveillance Rappels Et bien plus De l aide instantanée, sur simple pression d un bouton Un projet des Auxiliaires de l Hôpital général juif Présidente: Fran Yagod Vous aimeriez dessiner un sourire sur le visage de quelqu un? Avec ses créations spéciales, notre boutique de fleurs HGJ a juste ce qu il vous faut! Renseignez-vous sur nos arrangements personnalisés. Livraison dans toute la ville. Nous acceptons les commandes par téléphone et nous prenons Mastercard ou Visa. Composez simplement le , ou communiquez avec Risa Scherzer au , poste Coprésidentes de la Boutique : Dorothy Rotholz et Elaine Steinberg. Au service de tous. NOUVELLES HGJ 19

20 L HGJ : un leader reconnu en soins palliatifs En matière de soins palliatifs, l Hôpital général juif est unique en son genre. En effet, il est le seul hôpital nordaméricain à avoir été nommé Designated Center of Integrated Oncology and Palliative Care par la prestigieuse Société européenne d oncologie médicale (ESMO). «Il s agit d une très grande distinction internationale et d un stimulant pour maintenir et même améliorer la haute qualité de nos soins au cours des années à venir», a déclaré le D r Bernard Lapointe, chef de la Division des soins palliatifs. Le certificat du statut spécial de la Division lui a été remis l année dernière lors du congrès annuel de la ESMO, à Istanbul. Il est aujourd hui fièrement affiché au poste infirmier du 4 e étage du pavillon B. L HGJ fait ainsi partie du cercle restreint de 24 centres ESMO, dont la plupart sont situés en Europe. Cette désignation est valide pour trois ans et peut être renouvelée si l Hôpital continue de se conformer aux 13 principales normes, notamment à l existence de soins intégrés de haut niveau, à l établissement d étroits rapports avec la famille des patients et à une volonté manifeste de former ses cliniciens. En vigueur depuis quatre ans, le programme de désignation des hôpitaux vise à promouvoir l intégration des services de soins palliatifs aux normes actuelles de soins oncologiques nationaux; à encourager l enseignement et la formation en soins palliatifs des médecins spécialisés en oncologie médicale Le D r Bernard Lapointe (troisième à partir de la droite) en compagnie des membres de l équipe des soins palliatifs. et des professionnels de la santé; et à accroître les liens entre la ESMO et d autres associations et organismes médicaux. Selon le D r Lapointe, plusieurs de ses collègues européens ont «suggéré que l HGJ pose sa candidature pour cette désignation, car l Hôpital pourrait en bénéficier dans le cadre de ses collaborations avec des spécialistes en oncologie et en soins palliatifs d autres centres à l étranger. Nous avons accueilli des résidents espagnols durant ce programme et nous espérons pouvoir accroître nos partenariats internationaux.» Nous sommes une famille sera à l affiche les 29 et 30 août au Centre Leonardo da Vinci, boulevard Lacordaire à Saint-Léonard. Les billets de 25 $ chacun (nous acceptons les dons additionnels) seront en vente à compter du début juillet, à la Fondation de l HGJ (salle A-107). Pour de plus amples renseignements, veuillez visiter le ca, ou téléphonez à la Fondation au , ou à la productrice-directrice Enza Vizzi au , poste Le concept de ce spectacle est de M me Vizzi, aide-soignante à la maternité. Cette dernière a déjà participé à la création de productions similaires lorsqu elle était étudiante dans une école secondaire catholique de Laval. M me Vizzi se produira comme chanteuse et danseuse. Elle souligne : «Mis à part l appui à l HGJ, ce projet indique que peu importe notre travail à l Hôpital, nous savons nous réunir, comme dans une famille, pour aider nos patients.» Musique! Lumière! Rideau! Durant deux jours cet été, 50 membres du personnel de l HGJ échangeront leur stéthoscope contre un microphone, leur carnet d ordonnances contre des feuilles de musique et la lumière fluorescente contre des projecteurs. Ils deviendront chanteurs, danseurs, acteurs et magiciens dans L HGJ présente : Nous sommes une famille. Les profits amassés durant ce superspectacle de deux heures, seront versés à l Unité des soins intensifs néonatals, l étage de la maternité et la recherche sur le cancer colorectal de l Hôpital général juif. En guise de preuve, elle donne l exemple de son comité organisateur composé de deux préposés aux malades (le chorégraphe Mario Ponce et le chef d orchestre Sylvio Clauser), d un employé de la cuisine (le répétiteur vocal Patrick Hinds) et d une secrétaire médicale (la monitrice de danse Angela Palumbo). Parmi les artistes à l affiche, on compte un médecin, un résident, une infirmière-chef, des infirmières, des aides-soignants, une travailleuse sociale, des préposés aux malades et des secrétaires médicales. «L automne dernier, j ai été très surprise de voir 100 personnes se présenter à l audition, raconte M me Vizzi. Pour cette production, nous avons réduit le nombre de participants à 50. C était incroyable de constater le nombre de personnes talentueuses à l Hôpital. Si tout se passe bien cette année, j aimerais de nouveau mobiliser le personnel et faire de ce spectacle un événement annuel.» 20 ÉTÉ 2007 Care For All.

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