Méthodologies d accompagnement à la création d activité en milieu rural en Europe

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Méthodologies d accompagnement à la création d activité en milieu rural en Europe"

Transcription

1 E S CA L E é c h a n g e s s o l i da i r e s d e c o l l e c t i f s d a c c o m pa g n e m e n t l o c a u x e n E u r o p e Méthodologies d accompagnement à la création d activité en milieu rural en Europe S y n t h è s e d e s e x p é r i e n c e s e t é c h a n g e s d e m é t h o d o l o g i e s e n t r e l e s pa r t e n a i r e s d u p r o j e t E S C A L E

2 E S CA L E é c h a n g e s s o l i da i r e s d e c o l l e c t i f s d a c c o m pa g n e m e n t l o c a u x e n E u r o p e Méthodologies d accompagnement à la création d activité en milieu rural en Europe S y n t h è s e d e s e x p é r i e n c e s e t é c h a n g e s d e m é t h o d o l o g i e s e n t r e l e s pa r t e n a i r e s d u p r o j e t E S C A L E à l initiative des partenaires français, ce référentiel méthodologique a été élaboré par : - Les partenaires du projet Escale : AFIP, CELAVAR, ESDIME et ROTA DO GUADIANA. - Guillaume Frolet pour la conception graphique. Avec le soutien financier : - Du ministère de l Agriculture, de l Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l Aménagement du Territoire. - Du Fonds Social Européen

3 S o m m a i r e i n t r o d u c t i o n 4 C h a p i t r e 1 F o r m at i o n 6 Projet expérimental de formation pour le développement de micro-régions rurales (Messejana, portugal 87/90) 6 De l idée au projet : l expérience AFIP (France) 8 C h a p i t r e 2 L a c c o m pa g n e m e n t d e s p o r t e u r s d e p r o j e t s 1 1 Identifier les porteurs de projets et leurs besoins d accompagnement sur les territoires : l expérience du Réseau pour l Emploi et l Action Locale Esdime, Portugal 11 Accompagner les porteurs de projets : l expérience de l AFIP, France 13 C h a p i t r e 3 C o n s u lt i n g 1 7 Projet/porteurs de projets 17 Entrepreneurs disposant déjà d une entreprise établie 19

4 C h a p i t r e 4 F i n a n c e m e n t 2 1 Micro-crédit 21 Programme de Soutien à l entreprenariat et à la création de son emploi Institut de l Emploi et de la Formation Professionnelle (IEFP) 22 Fonds de soutien aux micro-entreprises (FAME) 23 Approche leader 24 C h a p i t r e 5 L e s fa c i l i t é s d i n s ta l l at i o n 2 6 Centre de micro-entreprises de Moura, dans la région Alentejo (portugal) 26 Le CMAME centre d accueil et d hébergement mutualisé à Aljustrel, dans la région Alentejo (portugal) 27 La coopérative d activité et d emploi (CAE) en Normandie (France) 28 Le Germoir, dans la région Nord-Pas-de-Calais (France) 29 C o n c l u s i o n 3 1

5 I N T R O D U C T I O N Dans les zones rurales européennes, la création et le développement de projets d entreprise rencontrent encore plus de difficultés qu en zones urbaines. Afin de clarifier la situation, nous avons dressé une courte liste des principaux obstacles que ces entrepreneurs ruraux doivent surmonter : 1. Capitaux inexistants ou insuffisants, 2. Niveaux de motivation/confiance/estime de soi trop faibles, 3. Manque d expérience préalable dans le monde de l entreprenariat, 4. Faibles connaissances des marchés, 5. Marchés peu développés, 6. Masse critique faible. Même s il est vrai que les quatre premiers problèmes évoqués sont inhérents à tout projet d entreprise et sans rapport significatif avec le contexte géographique, les 5 ème et 6 ème points en revanche, concernent vraiment la réalité des zones rurales. Les limites des marchés locaux ou régionaux ont une influence négative sur la capacité d une entreprise à s affirmer et à s inscrire dans le temps, et ce, dès les tout premiers pas. En effet, les investissements doivent concerner les secteurs à fort potentiel pour l export, visant des marchés situés au-delà des frontières locales, ce qui nécessite naturellement des efforts redoublés. La dynamique alimentée par les échanges d idées, la confrontation de propositions, la mise en commun de connaissances entre les projets et les acteurs concernés, cette dynamique caractéristique des projets d entrepreneurs, et que nous pouvons appeler masse critique, est cruciale pour le développement de nouvelles idées et de nouvelles activités. Dans les zones rurales, cette dynamique joue un rôle moins important, ce qui représente une difficulté supplémentaire pour les entrepreneurs potentiels. Le partenariat ESCALE échanges Solidaires de Collectifs d Accompagnement Locaux en Europe, partenariat d échanges communs entre les Programmes de soutien local en Europe, comprenant l AFIP, l AFIP Normandie, le CELAVAR, Esdime, Rota do Guadiana et la Fondation Genista, a défini l objectif de créer un réseau européen de soutien à l entreprenariat dans les zones rurales. L une des premières étapes consistait à mutualiser les échanges et apprendre des expériences diverses et variées en matière de méthodologies de travail proposées par les différents partenaires. Les méthodologies de soutien à l entreprenariat dans les zones rurales conçues pour des contextes locaux ou régionaux variés, reposent sur la promotion intégrée d un faisceau de réponses impliquant la réalisation d un éventail d activités, telles que : 4

6 Formation, Suivi, Consulting, Financement, Facilité d installation. Il est essentiel de souligner la dimension intégrée de l initiative, en termes de conception et d intervention de ces activités interconnectées, ce qui cependant ne nous empêche pas de considérer chacune de ses parties distinctement. à cet égard, autour de chacune de ces réponses et de certains exemples spécifiques, un faisceau de réflexions et d indices ont été structurés pour concevoir les prochaines actions qui se présentent comme suit : C h a p i t r e 1 F o r m at i o n : il s agit de se concentrer sur la formation à l esprit d entreprise ou entreprenariat, qu elle soit ou non associée à des contenus de type technique ou professionnel, tout en considérant essentiellement les types de compétences qui ont été étudiés, puis de les relier aux diverses expériences passées des bénéficiaires concernés ; C h a p i t r e 2 A c c o m pa g n e m e n t : pour analyser la méthodologie du point de vue de la régularité, du type de service et de l orientation, du contexte de proximité dans lequel cette méthodologie fonctionne et enfin, le lien/l engagement créé entre le responsable technique et le bénéficiaire ; C h a p i t r e 3 C o n s u lt i n g : pour caractériser les différentes formes de soutien technique au management proposées aux futurs porteurs de projets ainsi qu aux sociétés et associations existantes, tout en concevant des méthodologies d approche ; C h a p i t r e 4 F i n a n c e m e n t : pour analyser les instruments de financement disponibles pour soutenir les initiatives d entreprenariat dans les zones rurales et les pratiques de mise en œuvre de ces dernières, ainsi que le soutien et les modes d accès respectifs, tout en envisageant les futures propositions avec d autres niveaux d adéquation aux besoins de ces zones ; C h a p i t r e 5 Fa c i l i t é d i n s ta l l at i o n : pour examiner les outils créés et mis en œuvre pour soutenir les initiatives de création d entreprise, à savoir en termes de soutien à la création et aide logistique (incubateurs d entreprises), tout en intégrant d autres aspects du soutien technique et administratif. 5

7 C h a p i t r e 1 F o r m at i o n Les compétences entrepreneuriales sont souvent considérées comme innées. Les capacités à entreprendre, à prendre des risques, à tirer parti de diverses ressources et à identifier et profiter d opportunités sont les principales caractéristiques habituellement associées aux entrepreneurs et que bon nombre de personnes estiment difficiles à apprendre ou à enseigner. Cependant, une telle approche est loin de faire consensus. En effet, une large part de la littérature spécialisée dans ce domaine, universitaire ou scientifique, contredit cette idée et avance au contraire que ces compétences peuvent être acquises, via une formation informelle ou formelle, via l expérience acquise dans des environnements professionnels, et enfin, par la participation à la vie associative et citoyenne. Ceci est également le credo du mouvement associatif dans son soutien au développement, mouvement qui s est d ailleurs investi dans la formation pour les entrepreneurs et les indépendants depuis plusieurs décennies. Les politiques publiques nationales et européennes ont été cohérentes avec cette approche, en augmentant l apport des ressources publiques et en définissant des programmes spécifiques de soutien à la formation des nouveaux entrepreneurs, à destination de la population adulte et des populations jeunes. à cet égard, il est important d analyser quels types de formation et de pratiques d apprentissage peuvent être initiées afin de favoriser ce nouvel esprit d entreprise dans les zones rurales, tout en se concentrant sur les adultes que l on peut trouver à la toute première étape de la création d entreprise, sans-emploi ou actif, et intéressés par la construction d un nouveau projet professionnel. L expérience menée à Baixo Alentejo, au Portugal, par Esdime, nous offre certains indices quant aux méthodologies de formation pour les travailleurs indépendants ou les sans-emplois vivant dans des zones rurales. Par ailleurs, il s agit de mettre en lumière également la première intervention qui a été menée, à la fin des années 1980, avant même la création d Esdime, car cette organisation semble être l un des premiers résultats du projet de formation. Projet expérimental de formation pour le développement de micro-régions rurales (Messejana, portugal 87/90) Suite à ces constats, à la conception et réalisation de programmes de formation destinés au développement régional et entrepreneurial au sein du mouvement coopératif européen et portugais, et grâce à sa volonté d intervenir de manière positive dans sa propre ville natale dans le cadre de la Fédération des coopératives de fournisseurs de services, José Carlos Albino a créé le projet expérimental de formation pour le développement de Messejana, financé par le Fonds Social Européen. Ce projet avait pour objectif d expérimenter un grand 6

8 nombre de méthodologies et stratégies, de manière à ce que ces initiatives de formation contribuent activement à revitaliser les micro-régions des zones rurales. La paroisse de Messejana, dans la municipalité d Aljustrel et dans le district de Beja, qui a été le cadre de cette initiative, comptait une population d environ habitants, dont près de 50 % de sans-emploi (suite à la fermeture d une manufacture qui employait presque 100 travailleurs et avec très peu d activités économiques pérennes). L objectif de ce projet consistait à générer un processus de changement par la promotion d initiatives personnelles de la part des stagiaires et via la création d une société/association/coopérative (actuellement Esdime) qui pourrait continuer au-delà du cycle de vie propre au projet et donc soutenir le développement de projets professionnels de stagiaires ainsi que celui de la paroisse et même, de toute la sous-région. L organisation de cette formation comprenait un tronc commun basé sur le développement personnel et collectif faisant la promotion de l estime de soi et de la motivation ; la citoyenneté et la construction d une identité locale ; le développement d initiatives entrepreneuriales ; la démystification du concept de l entreprise ; le développement des compétences managériales de base et enfin, l esprit d entreprise. Ce tronc commun a été par la suite agrémenté d une formation technique et professionnelle de nature facultative, selon huit axes différents. Ainsi, pour les 100 stagiaires concernés, les heures de formation ont été consacrées aux trois objectifs suivants : 1. Favoriser le développement de l estime de soi et renforcer le sens du collectif, 2. Renforcer les compétences et outils de l entreprenariat, 3. Acquérir des compétences techniques dans des domaines à fort potentiel. Pour atteindre ces trois objectifs, il y avait trois conditions à remplir qui pouvaient être définies comme des pré-requis, inhérents à la conception même du projet. Le management local et de proximité, L investissement dans des partenariats (institutions publiques ou privées), Domaines professionnels choisis selon les critères suivants : - Activités basées sur les diverses ressources locales, - Opportunités de marchés, - Peu d investissements initiaux requis. Ces conditions ont déterminé les facteurs clés de la réussite du projet, car elles ont assuré la relation de confiance entre l équipe, les stagiaires et le soutien social de la collectivité. Ces facteurs se sont avérés vitaux pour démystifier les craintes et le manque de sécurité caractéristiques des contextes désespérés et déprimés et enfin, car ils ont généré une durabilité pour les projets personnels et professionnels car un investissement a été réalisé sur des zones viables possédant un potentiel réel. 7

9 Six ans après le début du projet, une évaluation quantifiée de ses résultats a permis de mesurer les atouts de la méthodologie : 84 personnes ont achevé leur formation, 70 % avaient une activité professionnelle, 40 % de ces activités étaient issues d initiatives entrepreneuriales locales, 11 micro-entreprises ont généré 35 emplois, Effets indirects : 6 autres entités et 30 emplois ont également été créés. En ce qui concerne les effets indirects, il faut mentionner la création d Esdime, structure de soutien permettant de renforcer et consolider les projets d entreprise qui ont été développés lors du processus de formation, garantissant le consulting et le suivi de l étape post-formation. Pendant les deux premières années, Esdime a principalement servi d organisation basée dans la municipalité, sans aucun programme d intervention spécifique car il soutenait les projets de création de micro-entreprises, essentiellement comme initiatives d emploi (Programme Initiative Locale d Emploi). Cependant, de la troisième à la cinquième année, Esdime a étendu son champ d action à toute la sous-région, en apportant son aide aux micro-entreprises et en offrant des services destinés aux femmes en particulier (Programme Nouvelles Opportunités pour les Femmes) et en mettant en œuvre trois autres initiatives afin de renforcer la motivation. Pendant cette période, des partenariats avec les différentes institutions, municipalités et associations se sont ainsi multipliés. De l idée au projet : l expérience AFIP (France) En tant que structure de soutien aux initiatives entrepreneuriales dans les zones rurales françaises, l AFIP base son action sur une approche globale composée d un suivi et de formations pour les futurs porteurs de projets d entreprise. Basée dans des centres dotés d un rayonnement régional et jouissant d une autonomie juridique, l AFIP a lancé différentes approches reposant sur les mêmes principes, mais présentant des spécificités régionales. Sans distinguer son public cible quant à son statut professionnel, la méthodologie concerne autant les sans emploi que les actifs. Ainsi, l AFIP Normandie a lancé une formation baptisée «De l idée au projet», de type flexible, grâce à un système non-intensif. En vue de travailler simultanément sur les compétences individuelles, cette formation se concentre essentiellement sur un niveau élevé de découverte de soi et de construction du projet entrepreneurial. La méthodologie de reconnaissance Cette méthode, issue du Québec, fait partie des pédagogies de formation actives. Il s agit essentiellement d un processus et non d une évaluation (ce n est pas uniquement un simple bilan de compétences formel). Il s agit plutôt de développer les talents de chacun pour reconnaitre les atouts et ressources acquis tout au long d une vie afin de les réinvestir dans un nouveau projet. Personne ne démarre de zéro. Le principe fondateur de 8

10 reconnaissance des compétences qu une personne a acquise repose sur le fait que tous les individus apprennent tout au long de leurs vies. Ainsi, dans ce cadre-là, nous travaillons sur le passé, le présent et l avenir. Trois aspects essentiels sont abordés : L émergence de différents types de connaissances, tout au long de la vie d une personne (sur la base d une pédagogie éducative non-traditionnelle), La structuration de l éducation acquise par un individu : comment cela s est-il déroulé? Transfert/application de compétences à un nouveau projet. Cinq étapes divisées en trois parties (fichiers) Définition de l objectif à atteindre, Examen historique (revenir sur le parcours de l individu), Valoriser les expériences d apprentissage en trois sous-parties : - Décoder les expériences - Traduire les expériences d apprentissage - Démonstration : formalisation et éléments explicatifs Remarques Les trois étapes principales : objectifs, examen historique, piliers sont centrés sur l individu. Elles font appel à la faculté de tout un chacun de décontextualiser les compétences acquises. L idée-force consiste à établir que l histoire personnelle d un individu est étroitement liée à son être profond, à ses motivations et émotions fondatrices. Aussi s agit-il d amener l individu à prendre de la distance, afin de voir comment tout cela fonctionne, à partir de la vision des choses qui va au plus profond de l être pour ensuite atteindre ce qui peut être généralisé à l extérieur : les compétences majeures d un individu sont liées à son futur projet professionnel. Composition de la formation 1 ère partie L individu : choisir son activité Présenter l initiative de formation et la méthodologie de travail au groupe Approfondir le choix d une activité spécifique - le cristallo-métier 2 ème partie Le projet et l individu Travailler sur la relation entre l individu et son projet Définir les objectifs à atteindre Expériences personnelles utiles au développement du projet (histoire de vie) Inventorier les expériences d apprentissage (compétences et qualités) 9

11 Identifier les différences entre l idée de départ et les cibles définies par les porteurs de projets Formalisation des notes explicatives 3 ème partie Rédiger le projet S exercer pour démystifier les rapports écrits Présentation du projet sous forme de dossier 4 ème partie Relation au temps : opportunités équivalentes Organiser le temps personnel et professionnel Définition des priorités Opportunités équivalentes entres hommes et femmes face à la création d une activité professionnelle 5 ème partie Approche en termes de territoires et de partenariats/étudier les potentialités et le marché ciblé Connaissances du domaine d action Mobilisation des partenariats étudier les potentialités 6 ème partie Présentation des interventions complémentaires dans le cadre de la formation L approche juridique La gestion financière, administrative et sociale Les relations avec les organismes financiers La communication autour du projet Les ressources financières 7 ème partie évaluation et suivi Présentation des projets individuels (simulation) évaluation de la formation générale avec les stagiaires La méthodologie AFIP repose sur un travail approfondi de découverte et de développement de soi qui est ensuite complété par des exercices de coopération et d intégration au sein du groupe de manière à ce que dès le départ, le désir et l intérêt de mise en réseau soient suscités. L un des objectifs les plus évidents de ce processus provient de l approche globale des réponses et du suivi permanent. L expérience d Esdime décrite ci-dessus, d une nature complètement différente, relève les indices pertinents quant au type de travail développé avec des individus sans emploi. Sa méthodologie reste flexible pour offrir de solides garanties de durabilité. Cette combinaison de formation technique et professionnelle est également une caractéristique cruciale à relever et après plus de 20 ans d expérience, elle est désormais étendue à des modèles de formation préformatés élaborés au Portugal. 10

12 C h a p i t r e 2 L a c c o m pa g n e m e n t d e s p o r t e u r s d e p r o j e t s Dès lors que le champ de la création d activité apparaît comme un enjeu important pour le développement local et l emploi sur un territoire, la question se pose de savoir comment la favoriser. Comment, à l échelle d une zone géographique déterminée qu il s agisse d un quartier, d une agglomération, d une zone rurale, d une région favoriser l émergence de projets d activités nouvelles, notamment en direction des personnes les moins armées pour franchir le pas? Comment identifier les porteurs de projets? Quel accueil et quel accompagnement mettre en place pour favoriser l accès du plus grand nombre à la création d activité? Plusieurs expériences européennes sont autant de réponses à ces questions. Il existe des dispositifs collectifs territoriaux qui visent en particulier à identifier les porteurs de projets et leurs besoins d accompagnement comme le Réseau pour l Emploi et l Action Locale mis en place par Esdime au Portugal. En France, les réponses apportées par l AFIP se sont également traduites par de nouvelles coopérations au niveau local, ainsi que par la mise en place et l animation de dispositifs d accompagnement positionnés sur les phases Émergence Amorçage de projet et sur une action spécifique en direction des projets d économie sociale et solidaire. Identifier les porteurs de projets et leurs besoins d accompagnement sur les territoires : l expérience du Réseau pour l Emploi et l Action Locale Esdime, Portugal En 1999, Esdime a mis en place un Réseau pour l Emploi et l Action Locale dans le cadre d une initiative pilote soutenue par l Institut de l Emploi et la Formation Professionnelle pour la promotion locale de l emploi dans l Alentejo. Ce projet prévoyait la création d un réseau de techniciens polyvalents pour lesquels un territoire d action de 3 à 5 localités a été défini, sachant qu il y a 6 animateurs territoriaux pour les 30 localités. Les techniciens ont été désignés comme animateurs territoriaux, du fait de leur polyvalence et parce qu ils étaient considérés comme des ressources pour des problèmes spécifiques de leur territoire. Ce qui les distinguait entre eux étaient les spécificités de leur public cible. Leurs principaux domaines de travail concernaient l esprit d entreprise, la formation ou les partenariats sociaux locaux. Ainsi, leurs attributions principales étaient 11

13 l information et l accompagnement pour des solutions de financement, de formation et de conseil ainsi que l articulation entre les entités pour une recherche de solutions plus rapide et intégrée. La nature des activités développées peut être plus facile à comprendre si l on utilise des exemples concrets. Il y a eu de nombreux cas de personnes sans emploi et sans revenu qui cherchaient de l aide sur la façon d accéder à un soutien social ou à une formation. Beaucoup souhaitaient un appui dans leur recherche d emploi, pour accéder à l information actualisée sur les offres d emploi ou être soutenu dans la rédaction de curriculum vitæ ou de lettres de motivation. D autres, des porteurs de projets, demandaient des conseils et des informations sur les procédures juridiques et les soutiens financiers existants pour monter des projets. Dans le cas des associations et autres institutions, l aide demandée concernait des aspects technique, administratif et opérationnel (organisation et planification des activités) et l accès à un soutien financier. Le pari dans la méthodologie de ce réseau se situait dans les potentialités offertes par la proximité et la continuité, en établissant des relations de confiance et en proposant des réponses intégrées, conditions jugées essentielles pour obtenir des résultats durables. Ainsi, une première étape consistait en l implication des partenaires locaux conseils de localité, dans la plupart des cas, et les associations locales qui soutenaient la démarche en mettant à disposition des locaux pour créer des espaces de travail et d accueil. Ce réseau de points de contact est devenu une référence pour la population et pour les acteurs intéressés par ce type de travail. Un travail de présentation des techniciens à la population a été conduit via l organisation de réunions publiques dans toutes les localités durant lesquelles étaient exposés les objectifs et les types de soutien disponibles ainsi que les contacts directs des techniciens. Des dépliants ont été déposés dans des locaux faciles d accès (conseils de localité, cafés et autres commerces) et le calendrier des sessions d initiation sur des sujets d intérêt commun (sessions sur les aides financières et les possibilités de formation) affichés. Ce travail de communication a facilité la proximité et la confiance entre les animateurs territoriaux et la population puisque le réseau a été identifié comme une ressource à disposition des personnes et organisations. Parallèlement, un effort important de mobilisation a été réalisé avec les pouvoirs publics pour qu ils reconnaissent ces techniciens comme des interlocuteurs et des facilitateurs privilégiés dans la relation avec le public cible. Cela était particulièrement important, car pour offrir des réponses intégrées, il était essentiel de présenter une coordination réelle et efficace des efforts. Outre les préoccupations évoquées précédemment la proximité, la continuité, la confiance et l intégration cette méthodologie de travail était également basée sur une approche individuelle, qui tente d adapter les réponses aux besoins de chacun. Ce travail a été initié par un diagnostic réalisé à travers l accueil de personnes en face à face, selon une grille d entretien prédéterminée, ce qui a permis d enregistrer des éléments essentiels pour définir les étapes suivantes. Ces éléments concernaient : la situation face à l emploi, la formation, les compétences, les expériences antérieures, les idées de projet, les conditions logistiques existantes (installations, équipements), les plans d investissement, les besoins de financement, entre autres. Après ce diagnostic, et dans le cadre des contacts avec des techniciens d Esdime et/ou d autres structures partenaires, les animateurs territoriaux ont présenté une liste de pistes possibles de solutions à des problèmes identifiés. Il s agissait de proposer des ajustements, voire 12

14 de proposer d autres solutions qui permettaient au projet d être plus viable. Cette étape pouvait, selon les cas, être accompagnée par des appuis extérieurs consultants d Esdime, contacts avec d autres entités publiques et privées (associations de professionnels, universités) et le suivi de l animateur territorial était permanent. Les étapes suivantes d accueil, d orientation et de soutien, étaient coordonnées par les animateurs et leur approche transversale. Ces derniers étaient surtout des facilitateurs qui faisaient du lien entre les besoins et les ressources, en réalisant un accompagnement permanent. Un travail également développé par l AFIP. Accompagner les porteurs de projets : l expérience de l AFIP, France Une réelle spécificité s est construite au sein de l AFIP en matière d accompagnement à la création d entreprise. Elle comprend sept axes : accueillir, orienter, écouter, soutenir, procéder à l écriture du projet, définir un plan d action et informer. I. A i d e à l a f o r m a l i s at i o n d e l i d é e 1. Accueillir Le premier accueil (primo-accueil) est déterminant. D entrée de jeu, il s agit de mettre la personne à son aise. Le cadre est à considérer à sa juste mesure (endroit chauffé, agréable, documenté, etc.). La prise de rendezvous est conseillée mais l accompagnateur doit assurer un rôle de permanent et sera en capacité de recevoir toute personne à l improviste. L importance de la première entrevue est capitale pour ensuite passer à une phase de suivi progressif avec le porteur de projets. 2. Orienter Il existe plusieurs raisons qui peuvent amener à orienter un porteur de projets vers les bons interlocuteurs. L orientation des créateurs est fonction de l état d avancement du projet et de sa formalisation. Il y a l idée de ne pas faire perdre de temps au porteur de projets. Il s agit de le guider au mieux dans sa démarche, de lui fournir des informations sur le réseau des organismes spécialisés dans le suivi financier, juridique, comptable Il pourra alors être au fait du type d informations qu il trouvera auprès de tel ou tel organisme (Boutiques de gestion, chambres consulaires, autres organismes ) D autre part, le porteur de projets peut être orienté vers une formation technique, si l accompagnateur estime qu un cursus formatif s avère utile dans la mesure où il répond en partie aux lacunes repérées lors des échanges (défaut de maîtrise du métier, lacune en matière de gestion, de management, etc.). Cela implique pour l accompagnateur d assurer une veille constante sur les possibilités offertes dans le vaste champ de la formation professionnelle et continue. Un porteur de projets peut aussi être orienté vers les acteurs présents sur le territoire, vers des clients potentiels, 13

15 des professionnels installés, voire des concurrents afin de mieux saisir les potentialités de l activité escomptée. Pour des personnes qui sont à la recherche d informations précises, ou qui souhaitent faire des demandes de financements, le rôle de l accompagnateur sera d orienter les porteurs vers les organismes appropriés. En France, dans le champ de l accompagnement à la création d activité, l offre (consulting) est importante et les acteurs nombreux. Pour bien aiguiller les porteurs de projets, il est important pour l accompagnateur AFIP d identifier les organismes spécialisés et de connaître l offre proposée. Enfin, certains projets déjà bien avancés peuvent être orientés vers un accompagnement technique certifié jusqu au Centre de Formalité des Entreprises (CFE). Au final, à l AFIP, l accompagnateur (spécialisé dans les phases d amorçage et d émergence) est en capacité d activer un large réseau d acteurs (comme autant de ressources potentielles à l échelle d un territoire). Il s agit de mettre un véritable carnet d adresses à la disposition du porteur de projets. 3. Écouter En termes d accompagnement, la fonction première de l accompagnateur à l AFIP est d écouter la personne reçue. Pour ce faire, il s agira de la mettre en confiance, l inviter à se présenter, l amener à parler d elle, de ses envies, de ses compétences professionnelles et extra-professionnelles, de sa formation, de son environnement familial. Il s agit de bien saisir la personnalité du porteur de projets pour mieux l aider ensuite. Pour la personne qui fait appel à l accompagnateur AFIP, partager ses envies, son idée de création, son projet, c est déjà effectuer un pas important vers une possible réalisation. C est la première confrontation de l idée ou du projet, avec la réalité. Cette première confrontation avec le réel est une façon d explorer les possibilités, un moyen de se rassurer. C est aussi un acte important vers l autonomie de la personne. Les espaces d accompagnement sont avant tout des lieux de parole où l on exprime une envie, une passion, une idée, un projet. La démarche ne consiste pas à juger les projets, encore moins à se suppléer à une instance de contrôle en relation avec telle ou telle administration (de l emploi notamment). Favoriser l expression nécessite également des compétences particulières. Il faut savoir écouter, c est-à-dire être en capacité de mettre la personne à son aise et en confiance afin de libérer une parole. Une écoute active et impliquée est la première des qualités de l accompagnateur. L effet miroir doit jouer à plein. Il s agit avant tout de relancer les personnes de manière intelligible et constructive. Dans un premier temps, il ne faut pas se laisser embarquer dans des réponses toutes faites (exemple du prévisionnel budgétaire). Cela ne ferait en rien avancer la prise d autonomie du porteur de projets qui demeure l objectif premier. Il faut respecter la dimension «Éducation populaire» afin d accompagner des activités économiques mais aussi des projets de vie et familiaux (dimension humaine). I I. A i d e a u m o n ta g e d u p r o j e t 4. Soutenir Au terme de la première écoute, l aide apportée par l accompagnateur consiste à reformuler l idée de création telle qu elle a été exposée, afin que la personne puisse prendre du recul par rapport à sa présentation initiale. 14

16 La formulation de l idée (et plus tard celle du projet) est primordiale. Une personne qui a un projet sera forcément amenée, à un moment donné, à le présenter, auprès d un élu, d un banquier, d un technicien, d un agent de développement, d un financeur ou simplement d un proche. Soutenir la personne dans la présentation de son projet, réfléchir sur les termes utilisés, aider à reformuler sont autant de points sur lesquels l accompagnateur propose un appui. 5. Procéder à l écriture du projet Les professionnels invitent le plus souvent les personnes reçues à formuler leurs idées de projet par écrit. Cet exercice difficile est pourtant indispensable. Pour stimuler le passage à l écrit, l accompagnateur s appuie sur des outils tels que le «Dossier-Projet»: une série d une centaine de questions avant tout destinée à posséder son propre projet. Mettre le projet sur papier est un exercice qui sert avant tout à clarifier les idées. C est une solution pour se poser les bonnes questions et ainsi s approprier son propre projet. C est surtout un bon moyen pour communiquer son projet à l extérieur (principe de vulgarisation). C est enfin l occasion de compiler des informations et des données utiles dans la rédaction de dossiers à caractère officiel (demande de financements, contrat d assurance, emprunt, etc.) Attention, le passage à l écrit peut également révéler des projets «fantômes» plus considérés comme des échappatoires que véritablement crédibles. Le passage à l écrit représente donc une étape pour l accompagnateur : celle de vérifier la vraisemblance des idées jusque-là exprimées oralement par le porteur. 6. Définir un plan d action La définition d un plan d action est destinée à engager la personne dans une démarche active. Il s agit de fixer des objectifs à court terme, d inciter le porteur de projets à prendre des contacts avec les bons interlocuteurs : visiter des entreprises, réaliser des stages d immersion, entreprendre des lectures, des recherches sur Internet, mener des travaux d enquêtes sur le terrain, etc Ainsi, l accompagnateur incitera le porteur à inscrire l ensemble de ces démarches dans le temps afin de pouvoir incarner le projet. Le recours au rétro-planning est conseillé. C est à partir de cette phase que le principe de réalité prend toute sa dimension. Reconsidérer le projet : parfois l accompagnateur peut être confronté à des idées, ou à des projets difficilement réalisables ou clairement voués à l échec. Dans ce cas, partant du principe que tout projet peut être a priori viable, le rôle de l accompagnateur n est pas de l exprimer directement. Il s agit davantage d amener la personne à prendre de la distance; la porter à considérer les obstacles pour l inciter à reconsidérer son projet ou à se diriger vers autre chose. Plusieurs axes «portes de sorties» ne doivent pas être considérés comme des échecs mais au contraire comme des opportunités qui évitent l impasse avec les incidences économiques que l on sait. Ainsi, le report du projet, un retour à l emploi, une inscription en formation professionnelle sont autant de sorties positives à considérer à leur juste valeur. 15

17 7. Informer Informer demande des compétences précises. En la matière, l accompagnateur AFIP «professionnel de l amorçage de projet» se perçoit davantage en animateur généraliste plutôt qu en technicien spécialisé dans un seul domaine. Tout en étant en capacité de diffuser une information en direct, il est surtout en position d indiquer où trouver l information. Il s agit alors de bien identifier les différentes sources, de savoir qui fait quoi à l échelle du territoire (décideurs, financeurs, agents économiques, partenaires ). La plupart des personnes reçues arrivent avec des questions et attendent des réponses. Les premières préoccupations des porteurs de projets sont souvent les mêmes ; ils viennent le plus souvent pour trouver des réponses dans quatre domaines précis : La viabilité de leur projet, Le choix du statut juridique, La recherche d un lieu (bâtiment), Les financements. L accompagnement proposé n est pas un accompagnement technique. Toutefois, les questions (préoccupations) d ordres juridiques, financiers et fiscaux sont naturellement courantes et doivent trouver une réponse en temps voulu. Même si ce n est pas sa vocation première, l accompagnateur se doit d informer sur ces aspects de la création d activité. Aussi, il peut donner un premier niveau d information sur les aides financières qui existent, sur les différents statuts, sur la logique d un prévisionnel financier, d un plan comptable ou d une étude de potentialité (marché). Il s agit également de rassurer des personnes peu familières de ces questions et parfois un peu impressionnées. Il s agit surtout d insister sur l importance de la motivation pour aboutir. 16

18 C h a p i t r e 3 C o n s u lt i n g La méthodologie conçue par l association Rota do Guadiana à travers ses employés, basée sur l expérience dérivée du Programme REDE, nous permet de faire une proposition en matière de méthodologie du soutien technique apporté au management. Cette méthodologie a été définie et mise en œuvre dans la région d Alentejo par l Institut de l Emploi et la Formation Professionnelle (IEFP), en partenariat avec les organisations publiques et privées et entend apporter son concours à la consolidation d entreprises afin de pérenniser les projets d entreprise. Malheureusement, cette action a été suspendue après un certain temps, alors que la méthodologie rencontrait un certain succès. D ailleurs, les types d actions publiques actuelles n offrent absolument pas la même portée et le même impact. En termes pratiques, cette méthodologie se décline en deux types d aide, sous forme de consulting : Projet/porteurs de projets à ce niveau, le consulting se traduit par l établissement du Business Plan (BP) du projet/idée de l entrepreneur. L importance de la préparation du BP est capitale. En effet, c est un outil essentiel pour prendre des décisions et investir dans le projet d un individu. C est le moyen permettant de penser, débattre, envisager et affiner un projet pour l ajuster au mieux aux règles du marché. En dernier recours, le BP permettra en outre de décider (dans la douleur) de renoncer à l idée car le projet aura été considéré non-viable. La préparation d un BP, sous le contrôle d un consultant, devrait inclure les aspects suivants : Principaux objectifs à atteindre : à cet effet, une check-list sera utilisée en fin de rédaction du BP. Note de synthèse : où les avantages et potentiels de l activité doivent être soulignés, à quelle activité le projet renvoie et quelles sont les raisons qui en feront un succès (à préparer à la fin du BP également). Profil de l équipe de direction : indépendamment du domaine d activité, l équipe qui va développer le projet joue un rôle vital dans son succès. Dans la plupart des entreprises, la qualité, la motivation et les performances de l équipe en place peuvent faire la différence entre le succès et l échec du projet. C est pourquoi il est si important d inclure au BP un chapitre avec une description de l équipe de direction, en identifiant les catégories de direction, les personnes impliquées et leurs qualifications et aussi tout ce qui peut compter pour la valeur ajoutée et la contribution des dirigeants au projet. Outre les aspects susmentionnés, il convient aussi de mentionner tous les services à solliciter auprès de 17

19 professionnels et consultants, leurs identifications et curriculum vitæ respectifs et les frais induits. Ce domaine comprend les consultants en fiscalité, stratégie et marketing et les services de comptabilité externes ainsi que les consultants juridiques et financiers, etc. Contexte du projet : dans ce volet du Business Plan, nous nous efforçons de décrire la manière dont le projet va se développer ou comment il s intégrera dans son environnement immédiat et son positionnement vis-à-vis de la concurrence et des opportunités que l on peut déceler. - Analyses du secteur : la manière dont le projet s inscrit dans un environnement global requiert un traitement rapide des aspects les plus concrets du secteur où il s intègrera. - Opportunités et menaces : selon les éléments compilés sur la manière dont le secteur évolue et est analysé, il faut absolument souligner les opportunités et menaces qu il présente. Les opportunités, lors de leur identification, ont été le point de départ de l idée et de l activité qu un individu souhaite lancer. Les menaces représentent les principaux risques existants pour l activité et nécessitent une veille permanente de l environnement et la création de mécanismes de réaction. - Bref historique du projet : à ce stade, une brève description de l ensemble du projet est fournie. Ainsi, il faudra veiller à décrire le travail déjà effectué et le cas échéant, toute vente, tout contrat ou fortes opportunités commerciales qui ont déjà été réalisés. - Positionnement du projet dans le secteur économique ciblé : en termes pratiques, cette partie du BP devra décrire l Ordre de Mission de l entreprise et la manière dont elle va se positionner sur son marché spécifique, que ce soit un vaste marché ou une niche. Plan marketing : partie intégrante du Business Plan. Cette section devra mentionner tout ce qui est susceptible d attirer les clients et d autre part faire connaître l entreprise et tous ses aspects aux clients potentiels, pour les mener à l achat. Les quatre principales variables marketing constituent un guide important pour préparer le plan et surtout, pour préparer les futures décisions indispensables. En général, les principaux aspects du plan sont les suivants : le Marché ciblé, la Politique produits, la Politique tarifaire, les Politiques de ventes et de distribution et les Politiques de promotion et de publicité. Production et opérations : production et opérations sont responsables des processus de fabrication et de préparation ainsi que du développement des produits et services, depuis l acquisition des matières premières jusqu à la livraison sur la zone de distribution ou jusqu à ce que les besoins du client soient satisfaits, pour les services. Dans le BP, il faut également mentionner l étape où la mise en œuvre des opérations et du processus de production se déroule, les besoins technologiques et les mesures à prendre pour finaliser le processus dans son intégralité. étude économique et financière : l étude économique et financière du projet sera critique pour analyser la viabilité du projet, tout en servant de guide pour diriger les objectifs financiers à atteindre. Afin de réaliser l étude économique et financière du projet, les principales variables qualitatives de l entreprise devront être calculées et quantifiées, non seulement en termes de lancement du projet mais également en termes de projections futures. Ensuite, avec toutes les informations collectées, on pourra définir les tableaux financiers à soumettre aux divers organismes associés au BP. Ces tableaux qui serviront de base au futur suivi financier, 18

20 sont des éléments essentiels à la gestion de l entreprise. Tous les frais d investissement devront être identifiés et quantifiés, une estimation des profits attendus (ventes) devra aussi être réalisée et les coûts feront aussi l objet d une évaluation. Examen du BP : un examen final est essentiel en dernière approche pour redéfinir tous les risques inhérents au projet et pour préparer la note de synthèse en toute fin. Entrepreneurs disposant déjà d une entreprise établie à ce niveau, l aide sous forme de consulting devra être fournie sur la base de deux types d interventions avec un délai : 1 e r t y p e d i n t e r v e n t i o n : d i a g n o s t i c s t r at é g i q u e En coopération avec l entrepreneur, le consultant devra développer les analyses nécessaires pour les différents aspects affectant les activités de l entreprise afin d identifier les forces et faiblesses, les opportunités et menaces (analyse SWOT). L instrument à utiliser correspond à un scénario structuré qui permet d analyser les principaux indicateurs du diagnostic stratégique afin de formuler un document correspondant à la vision de la personne responsable de l entreprise en matière de développement et d organisation. Un entrepreneur muni d un diagnostic stratégique qu il/elle a préparé et expérimenté dans l art de préparer des plans d action annuels, quant à leur mise en œuvre, leur contrôle et leur évaluation, aura certainement à cœur d aiguiser en permanence les compétences de son équipe et sera également capable de se tourner vers l extérieur pour y trouver les compétences complémentaires propres à satisfaire les besoins de ses clients. La préparation du diagnostic stratégique devra se conformer aux aspects suivants : 1. Identification de l entreprise, 2. Partenaires, 3. Caractérisation globale de l entreprise : une brève histoire de l entreprise, caractéristiques générales de la société, caractéristiques générales des produits ou services, 4. Caractérisation du contexte externe : l idée consistera à caractériser l environnement externe de l entreprise, en considérant son secteur d activité, le marché sur lequel il opère et enfin, la concurrence qu il devra affronter, 5. Caractérisation de la situation interne : l idée consiste à caractériser l entreprise en termes de ressources humaines, de production, de ventes et de financement. 19

LES 11 COMPÉTENCES CLÉ DU COACH SELON LE RÉFÉRENTIEL ICF OBJECTIFS CERTIFICATION PRINCIPES ET ORIENTATIONS

LES 11 COMPÉTENCES CLÉ DU COACH SELON LE RÉFÉRENTIEL ICF OBJECTIFS CERTIFICATION PRINCIPES ET ORIENTATIONS ACTIVISION Coaching : un cursus de formation complet accrédité ICF pour acquérir les compétences et la posture du coach professionnel. Une formation professionnelle, pour des professionnels, par des professionnels.

Plus en détail

Profil du programme. 2 Synapse Center version : 2.0

Profil du programme. 2 Synapse Center version : 2.0 SYNAPSE CENTER CHALLENGE Un programme de création d emplois pour les jeunes Synapse Center/IYF Profil du programme Titre du programme : Challenge Composantes : 1. Renforcement de l employabilité des jeunes

Plus en détail

DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV. Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche

DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV. Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche 2015 1 PRESENTATION DE LA STRUCTURE RAViV est un réseau solidaire de compagnies et structures franciliennes de spectacle vivant

Plus en détail

POLITIQUE DE COHÉSION 2014-2020

POLITIQUE DE COHÉSION 2014-2020 DÉVELOPPEMENT LOCAL MENÉ PAR LES ACTEURS LOCAUX POLITIQUE DE COHÉSION 2014-2020 Les nouvelles règles et la législation régissant le prochain financement de la politique européenne de cohésion pour la période

Plus en détail

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Thème : Commercialiser la campagne : les questions de base posées aux territoires

Plus en détail

Des consultants forment des consultants Comment créer ma boite de consultant

Des consultants forment des consultants Comment créer ma boite de consultant Des consultants forment des consultants Comment créer ma boite de consultant Ce document a comme objectif de présenter le contenu d'un cycle d ateliers de formations à la création d entreprise, spécifique

Plus en détail

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL 1 REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L assistant de service social exerce de façon qualifiée, dans le cadre d un mandat

Plus en détail

Pourquoi et comment les collectivités locales associent d autres acteurs à la définition et à la mise en œuvre d actions publiques?

Pourquoi et comment les collectivités locales associent d autres acteurs à la définition et à la mise en œuvre d actions publiques? Pourquoi et comment les collectivités locales associent d autres acteurs à la définition et à la mise en œuvre d actions publiques? Rencontre professionnelle 4 Ont participé à cet atelier : David ALCAUD,

Plus en détail

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager Formation Management M2S formation Animer son équipe Le management de proximité Manager ses équipes à distance Nouveau manager Coacher ses équipes pour mieux manager Déléguer et Organiser le temps de travail

Plus en détail

Des consultants forment des consultants Comment créer ma boite de consultant

Des consultants forment des consultants Comment créer ma boite de consultant Des consultants forment des consultants Comment créer ma boite de consultant Ce document a comme objectif de présenter le contenu d'un cycle d ateliers de formations à la création d entreprise, spécifique

Plus en détail

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants

Plus en détail

Le système d accréditation n est pas un système basé sur la conformité à la. de ce fait, il se différencie

Le système d accréditation n est pas un système basé sur la conformité à la. de ce fait, il se différencie Système d accreditation des organismes de formation Origine, objectifs et méthodologie du système d accréditation Carlos Capela Coordinateur du projet INOFOR - Institut pour l innovation dans la formation

Plus en détail

Accompagnement amont court en parallèle de l étude du dossier. Proposer une solution d assurance adaptée aux besoins du chef d entreprise financé

Accompagnement amont court en parallèle de l étude du dossier. Proposer une solution d assurance adaptée aux besoins du chef d entreprise financé Adie et vous. Nos Missions: Des missions qui traduisent les valeurs de l ADIE fondées sur la confiance dans les capacités de chacun et le droit fondamental d entreprendre Financer les créateurs d entreprise

Plus en détail

LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte

LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte La GRH constitue une préoccupation permanente de toute entreprise, de tout dirigeant, qu il s agisse de

Plus en détail

360 feedback «Benchmarks»

360 feedback «Benchmarks» 360 feedback «Benchmarks» La garantie d un coaching ciblé Pour préparer votre encadrement aux nouveaux rôles attendus des managers, Safran & Co vous propose un processus modulable, adapté aux réalités

Plus en détail

LES PLATEFORMES D INITIATIVE LOCALE ET LA CREATION D ENTREPRISE INNOVANTE EN FRANCE QUELLE PERTINENCE POUR LA TUNISIE?

LES PLATEFORMES D INITIATIVE LOCALE ET LA CREATION D ENTREPRISE INNOVANTE EN FRANCE QUELLE PERTINENCE POUR LA TUNISIE? LES PLATEFORMES D INITIATIVE LOCALE ET LA CREATION D ENTREPRISE INNOVANTE EN FRANCE QUELLE PERTINENCE POUR LA TUNISIE? Anne CHATAURET Volet Interfaçage QU EST-CE QU UNE PLATEFORME INITIATIVE? 2 Les «Plateformes

Plus en détail

Programme de formation. «S organiser à plusieurs pour développer et mettre en œuvre son projet artistique»

Programme de formation. «S organiser à plusieurs pour développer et mettre en œuvre son projet artistique» Intitulé de la formation Programme de formation «S organiser à plusieurs pour développer et mettre en œuvre son projet artistique» Organisateur Organisme de formation : ARMETI : Email : armetiformations@gmail.com

Plus en détail

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser»

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Odile Quintin Directrice générale de la DG Education et Culture Commission européenne Bruxelles,

Plus en détail

Université de Haute Alsace. Domaine. Sciences Humaines et Sociales. MASTER Mention Éducation, Formation, Communication UHA, ULP, Nancy 2

Université de Haute Alsace. Domaine. Sciences Humaines et Sociales. MASTER Mention Éducation, Formation, Communication UHA, ULP, Nancy 2 Centre Universitaire de Formation des Enseignants & des Formateurs Laboratoire Interuniversitaire de Sciences de l Education et de la Communication Université de Haute Alsace Domaine Sciences Humaines

Plus en détail

CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE

CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE European University Association Association Européenne de l'université Copyright 2008 par l Association Européenne de l Université

Plus en détail

L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse

L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse Institut de la jeunesse Madrid Les débuts de toute chose sont toujours petits. Cicéron La

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Marketing et vente de l Université Paris-Est Créteil Val de Marne - UPEC Vague E 2015-2019 Campagne d évaluation 2013-2014 Section

Plus en détail

Schéma du plan d affaires

Schéma du plan d affaires Plan d affaires Schéma du plan d affaires SOMMAIRE EXÉCUTIF DESCRIPTION DU PROJET OBJECTIFS FORME JURIDIQUE ÉQUIPE DIRIGEANTE MARKETING PRODUCTION SOUTIEN ADMINISTRATIF ANALYSE MARCHÉ ANALYSE MARKETING

Plus en détail

La réforme : une opportunité pour la fonction formation

La réforme : une opportunité pour la fonction formation Nombreux sont les articles concernant la réforme de la formation professionnelle. Grâce à ses experts qui récoltent l information législative et réglementaire à sa source, Demos fait un tour d horizon

Plus en détail

création oseo.fr Pour financer et accompagner les PME

création oseo.fr Pour financer et accompagner les PME création oseo.fr OSEO Document non contractuel Réf. : 6522-02 Janvier 2007 Pour financer et accompagner les PME création oser pour gagner! Que la création porte sur une activité traditionnelle avec un

Plus en détail

Consultation sur le projet de mise à jour des indicateurs PEFA, 7 août 2014

Consultation sur le projet de mise à jour des indicateurs PEFA, 7 août 2014 Consultation sur le projet de mise à jour des indicateurs PEFA, 7 août 2014 Madame, Monsieur Le Programme «Dépenses publiques et Responsabilité financière» (PEFA), lancé en 2001, a mis en place un cadre

Plus en détail

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION

Plus en détail

RÉSUMÉ DU PLAN STRATÉGIQUE DE RECHERCHE (2013-2018) Une culture de l excellence en recherche et en développement

RÉSUMÉ DU PLAN STRATÉGIQUE DE RECHERCHE (2013-2018) Une culture de l excellence en recherche et en développement RÉSUMÉ DU PLAN STRATÉGIQUE DE RECHERCHE (2013-2018) Une culture de l excellence en recherche et en développement La recherche à l Université Sainte-Anne L Université Sainte-Anne, par son emplacement géographique,

Plus en détail

Rapport d évaluation de la licence professionnelle

Rapport d évaluation de la licence professionnelle Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation de la licence professionnelle Entrepreneuriat de l Université Paris 13 - Paris-Nord Vague D 2014-2018 Campagne d évaluation 2012-2013 Section

Plus en détail

la pauvreté 33 ses lutte contre territorial. création.cette n ne doit pas d insertion. 1. UNE Accompagner la Participation travaux sont évidemment

la pauvreté 33 ses lutte contre territorial. création.cette n ne doit pas d insertion. 1. UNE Accompagner la Participation travaux sont évidemment Accompagner la participation des allocataires Par Marion Drouault, responsable de projets à l (Version courte) Participation et RSA : «Accompagner la l participation des allocataires» S appuyant en particulier

Plus en détail

FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME

FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME ENTREPRISES, INVESTISSEZ DANS VOTRE AVENIR AVEC LA FORMATION PROFESSIONNELLE. FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME 1 SOMMAIRE INTRODUCTION

Plus en détail

Notre modèle d engagement

Notre modèle d engagement Notre modèle d engagement 1. EVALUER L évaluation des compétences que vous souhaitez améliorer implique un vrai échange entre nos deux équipes, et une étude plus approfondie des écarts et des actions préalablement

Plus en détail

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents :

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents : MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL 1.1 DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION Le moniteur-éducateur participe à l'action éducative, à l'animation et à l'organisation

Plus en détail

Des consultants forment des consultants Comment créer ma boite de consultant

Des consultants forment des consultants Comment créer ma boite de consultant Des consultants forment des consultants Comment créer ma boite de consultant Ce document a comme objectif de présenter le contenu d'un cycle d ateliers de formations à la création d entreprise, spécifique

Plus en détail

CREATION ET GESTION D UNE ENTREPRISE COURS DE FORMATION

CREATION ET GESTION D UNE ENTREPRISE COURS DE FORMATION CREATION ET GESTION D UNE ENTREPRISE COURS DE FORMATION Apprendre de manière simple et concrète à créer son entreprise, quelque soit son expérience et ses compétences PARTAGE ET ACTION EN SYNERGIE POUR

Plus en détail

Évaluation périodique du programme MBA coop Résumé Faculté d administration

Évaluation périodique du programme MBA coop Résumé Faculté d administration Évaluation périodique du programme MBA coop Résumé Faculté d admini istration Mai 2012 1 Le programme de maîtrise en administration des affaires, cheminement coopératif (MBA Coop) de la Faculté d administration

Plus en détail

INF 1250 INTRODUCTION AUX BASES DE DONNÉES. Guide d étude

INF 1250 INTRODUCTION AUX BASES DE DONNÉES. Guide d étude INF 1250 INTRODUCTION AUX BASES DE DONNÉES Guide d étude Sous la direction de Olga Mariño Télé-université Montréal (Québec) 2011 INF 1250 Introduction aux bases de données 2 INTRODUCTION Le Guide d étude

Plus en détail

Comité national d évaluation du rsa Annexes

Comité national d évaluation du rsa Annexes Comité national d évaluation du rsa Annexes Annexe 11 La mise en place du Rsa dans les caisses d allocations familiales (*) Pauline Domingo, Stéphane Donné (Cnaf) Décembre 2011 Les documents d études sont

Plus en détail

repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis

repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis Version 2 : 20 juillet 2012 L expérimentation conduite par l Agence nationale de lutte contre l illettrisme

Plus en détail

«Donnons envie aux entreprises de faire de la Formation continue à l Université!» (Stand D07) La formation continue à l Université Fiche expérience

«Donnons envie aux entreprises de faire de la Formation continue à l Université!» (Stand D07) La formation continue à l Université Fiche expérience «Donnons envie aux entreprises de faire de la Formation continue à l Université!» (Stand D07) La formation continue à l Université Fiche expérience UNIVERSITE PARIS 8 ENTREPRISE FNAIM Monter les salariés

Plus en détail

Réussir sa création d entreprise

Réussir sa création d entreprise Chambre des Experts Comptables du Cœur d Hérault Réussir sa création d entreprise Les conseils de l expert-comptable Support téléchargeable sur : www.cecch.fr CSOEC 2012 Comité Création d Entreprise La

Plus en détail

Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO - Suivi de CONFITEA VI page 2

Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO - Suivi de CONFITEA VI page 2 Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO concernant le suivi de la mise en œuvre des engagements de CONFINTEA VI Le 19 janvier 2012 Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne

Plus en détail

EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL

EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL 1.1 DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L éducateur spécialisé, dans le cadre des politiques partenariales de prévention,

Plus en détail

AVIS DE SOLLICITATION DE MANIFESTATION D INTERET AUPRES DE CONSULTANT INDIVIDUEL

AVIS DE SOLLICITATION DE MANIFESTATION D INTERET AUPRES DE CONSULTANT INDIVIDUEL REPUBLIQUE TUNISIENNE MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE DE SFAX FACULTE DES LETTRES ET SCIENCES HUMAINES CENTRE DE DOCUMENTATION NUMERIQUE ET DE FORMATION

Plus en détail

Révélez l actif qui est en vous

Révélez l actif qui est en vous Révélez l actif qui est en vous *Votre service régional > formation > Basse-Normandie Dans un monde du travail qui exige de plus en plus de compétences, la Région Basse-Normandie fait de la formation professionnelle

Plus en détail

37, rue d Amsterdam 75008 - Paris Tél. : 01 42 26 07 54 Fax : 01 42 26 09 88 http://www.lca-performances.com

37, rue d Amsterdam 75008 - Paris Tél. : 01 42 26 07 54 Fax : 01 42 26 09 88 http://www.lca-performances.com 37, rue d Amsterdam 75008 - Paris Tél. : 01 42 26 07 54 Fax : 01 42 26 09 88 http://www.lca-performances.com Programme de formation Prospection commerciale Contexte de formation 2 Objectifs de formation

Plus en détail

Appel à propositions

Appel à propositions Appel à propositions Dispositif de professionnalisation des acteurs de l accueil, l information, l orientation, l emploi, la formation professionnelle initiale (par la voie de l apprentissage) et la formation

Plus en détail

«PLACE DES PARENTS DANS l ESPACE NUMERIQUE DE TRAVAIL» BROUIL

«PLACE DES PARENTS DANS l ESPACE NUMERIQUE DE TRAVAIL» BROUIL «PLACE DES PARENTS DANS l ESPACE NUMERIQUE DE TRAVAIL» Juin 2013 Introduction : Les parents sont parmi les principaux bénéficiaires de Paris classe numérique. Grâce à ce nouvel outil, la communication

Plus en détail

son offre Executive Education

son offre Executive Education Destinée aux cadres supérieurs, dirigeants d entreprises et entrepreneurs menée en partenariat avec CentraleSupélecParis Lancée en Octobre 2015 Casablanca, le 2 juin 2015 L Ecole Centrale Casablanca annonce

Plus en détail

Mémoire sur le financement participatif. déposé dans le cadre des consultations de l Autorité des marchés financiers

Mémoire sur le financement participatif. déposé dans le cadre des consultations de l Autorité des marchés financiers Mémoire sur le financement participatif déposé dans le cadre des consultations de l Autorité des marchés financiers Le 1 er mai 2013 Table des matières Introduction... 3 Mise en contexte... 3 Orientation

Plus en détail

Sommet pleines voiles / Groupe de travail sur l autosuffisance : domaines d intérêt communs

Sommet pleines voiles / Groupe de travail sur l autosuffisance : domaines d intérêt communs Sommet pleines voiles / Groupe de travail sur l autosuffisance : domaines d intérêt communs Lors du Sommet pleines voiles en janvier 2007, la Commission des valeurs mobilières du Nouveau-Brunswick a publié

Plus en détail

Centre national de la danse Mesures en faveur de la formation, de l insertion, des conditions de vie et de la diversité des jeunes créateurs

Centre national de la danse Mesures en faveur de la formation, de l insertion, des conditions de vie et de la diversité des jeunes créateurs Centre national de la danse Mesures en faveur de la formation, de l insertion, des conditions de vie MARDI Contact presse Ministère de la Culture et de la Communication Délégation à l information et à

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

EXECUTIVE CERTIFICATE CLOUD COMPUTING

EXECUTIVE CERTIFICATE CLOUD COMPUTING EXECUTIVE CERTIFICATE CLOUD COMPUTING EN PARTENARIAT AVEC LE PREMIER CURSUS CERTIFIANT CLOUD COMPUTING : ARCHITECTURE ET GOUVERNANCE L apport incontestable de l association d une grande école d ingénieurs

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE : METTRE EN PLACE UNE GPEC

FICHE TECHNIQUE : METTRE EN PLACE UNE GPEC METTRE EN PLACE UNE GPEC Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences Cette fiche technique aborde la mise en place d une démarche GPEC sous l angle de la description d un processus. Elle présente

Plus en détail

Rapport d évaluation de la licence professionnelle

Rapport d évaluation de la licence professionnelle Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation de la licence professionnelle Management des organisations de l économie sociale et solidaire de l Université de la Réunion Vague E 2015-2019

Plus en détail

DE LA STRATEGIE LEADER. Appel d offres Novembre 2014

DE LA STRATEGIE LEADER. Appel d offres Novembre 2014 CAHIER DES CHARGES ACCOMPAGNEMENT A LA DEFINITION DE LA STRATEGIE LEADER DU PNR DE LA BRENNE Appel d offres Novembre 2014 Parc naturel régional de la Brenne Maison du Parc Le Bouchet - 36300 ROSNAY 02

Plus en détail

Etude sur les Maisons des Services Publics en Europe (hors la France)

Etude sur les Maisons des Services Publics en Europe (hors la France) Etude sur les Maisons des Services Publics en Europe (hors la France) Résumé du rapport réalisé par EUROPA pour la DATAR DATAR EUROPA Etude sur les maisons des services publics en Europe Résumé du rapport

Plus en détail

Rhône Développement Initiative 1993-2013. Au service de l entrepreneuriat 20 ans et de l économie de proximité. www.rdi.asso.fr

Rhône Développement Initiative 1993-2013. Au service de l entrepreneuriat 20 ans et de l économie de proximité. www.rdi.asso.fr Rhône Développement Initiative 1993-2013 Au service de l entrepreneuriat 20 ans et de l économie de proximité www.rdi.asso.fr Jean-Jacques MARTIN, Président de RDI Membre des réseaux nationaux RDI Edito

Plus en détail

Appel à candidature. Portage d une plateforme mobilité sur le territoire de la Communauté d agglomération d Angers

Appel à candidature. Portage d une plateforme mobilité sur le territoire de la Communauté d agglomération d Angers Appel à candidature Portage d une plateforme mobilité sur le territoire de la Communauté d agglomération d Angers Contexte La mobilité géographique est l un des sujets centraux lorsque l on aborde la question

Plus en détail

Présentation du dispositif départemental d aide au «Microcrédit Personnel»

Présentation du dispositif départemental d aide au «Microcrédit Personnel» DOSSIER DE PRESSE Présentation du dispositif départemental d aide au «Microcrédit Personnel» Lundi 21 janvier 2013 à 15h30 A l Hôtel du Département, à Rouen En présence de : Didier MARIE, Président du

Plus en détail

Formation de dirigeant de PME

Formation de dirigeant de PME Formation Dirigeant de PME Public : Cette formation est centrée sur le chef d entreprise ou futur chef d entreprise qui a besoin de s approprier ou de perfectionner les outils du management global d entreprise

Plus en détail

Le cahier des charges du 2 ème appel à projets d Alter Incub Rhône-Alpes, l incubateur régional d entreprises sociales, précise le contexte dans

Le cahier des charges du 2 ème appel à projets d Alter Incub Rhône-Alpes, l incubateur régional d entreprises sociales, précise le contexte dans Le cahier des charges du 2 ème appel à projets d Alter Incub Rhône-Alpes, l incubateur régional d entreprises sociales, précise le contexte dans lequel s inscrit Alter Incub ainsi que les modalités et

Plus en détail

La Préparation Opérationnelle à l Emploi Collective

La Préparation Opérationnelle à l Emploi Collective Un appui au recrutement de vos futurs salariés intérimaires La Préparation L essentiel de la POEC A la différence de la POE Individuelle, la POE n est pas conditionnée au dépôt préalable d une offre d

Plus en détail

«ÉCOLE RÉGIONALE DES PROJETS : ENTREPRENEURS MIGRANTS»

«ÉCOLE RÉGIONALE DES PROJETS : ENTREPRENEURS MIGRANTS» «ÉCOLE RÉGIONALE DES PROJETS : ENTREPRENEURS MIGRANTS» Livret de candidature en direction des porteurs de projets L ECOLE REGIONALE DES PROJETS «ENTREPRENEURS MIGRANTS» UNE OFFRE INNOVANTE POUR FAIRE AVANCER

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES DE L APPEL A PROJETS REGIONAL «INNOVATION» SESSION PLENIERE DES 19 ET 20 JUIN 2014

CAHIER DES CHARGES DE L APPEL A PROJETS REGIONAL «INNOVATION» SESSION PLENIERE DES 19 ET 20 JUIN 2014 CAHIER DES CHARGES DE L APPEL A PROJETS REGIONAL «INNOVATION» I.Contexte : Convaincue de l intérêt stratégique de l innovation pour le renforcement de la compétitivité des entreprises, la a lancé un appel

Plus en détail

Mastère spécialisé. «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau De l idée à la mise en marché»

Mastère spécialisé. «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau De l idée à la mise en marché» Mastère spécialisé «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau De l idée à la mise en marché» I- Présentation détaillée du programme d enseignement Répartition par modules et crédits ECTS : Intitulé

Plus en détail

Le management des risques de l entreprise Cadre de Référence. Synthèse

Le management des risques de l entreprise Cadre de Référence. Synthèse Le management des risques de l entreprise Cadre de Référence Synthèse SYNTHESE L incertitude est une donnée intrinsèque à la vie de toute organisation. Aussi l un des principaux défis pour la direction

Plus en détail

Mobilisation contre le décrochage scolaire. Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014

Mobilisation contre le décrochage scolaire. Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014 Mobilisation contre le décrochage scolaire Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014 Mercredi 8 janvier 2014 SOMMAIRE Introduction : la Nation mobilisée contre le

Plus en détail

3 ème année. Cet appel à proposition s inscrit dans la continuité du travail engagé en année 1 et 2.

3 ème année. Cet appel à proposition s inscrit dans la continuité du travail engagé en année 1 et 2. Appel à proposition Projet Alimen terre Un système d'alimentation local sur le Pays de Vannes 3 ème année Avec près de 60 % de surfaces agricoles, l agriculture demeure prépondérante sur notre territoire.

Plus en détail

PRÉSENTATION GÉNÉRALE

PRÉSENTATION GÉNÉRALE PRÉSENTATION GÉNÉRALE Cadrage institutionnel : Arrêté du 27 août 2013 fixant le cadre national des formations dispensées au sein des masters «métiers de l enseignement, de l éducation et de la formation»

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. Vendredi 24 juillet 2015. Le Grand Narbonne présente les 6 premiers mois d activités d IN ESS

DOSSIER DE PRESSE. Vendredi 24 juillet 2015. Le Grand Narbonne présente les 6 premiers mois d activités d IN ESS DOSSIER DE PRESSE Vendredi 24 juillet 2015 Le Grand Narbonne présente les 6 premiers mois d activités d IN ESS Le Grand Narbonne a fait du développement économique et de l emploi la priorité N 1 de ses

Plus en détail

Développement personnel

Développement personnel Développement personnel 50 REPÉRAGE DES TALENTS : COMPÉTENCES ET PERFORMANCE DE L'ENTREPRISE Repérer dans l'organisation les "talents" nécessaires à l'atteinte des objectifs de l'entreprise Construire

Plus en détail

www.groupecaissedesdepots.fr La Caisse des Dépôts acteur du développement économique et de l économie sociale et solidaire

www.groupecaissedesdepots.fr La Caisse des Dépôts acteur du développement économique et de l économie sociale et solidaire www.groupecaissedesdepots.fr La Caisse des Dépôts acteur du développement économique et de l économie sociale et solidaire développement économique et économie sociale et solidaire En soutenant la création

Plus en détail

Business Plan Social. Guide méthodologique

Business Plan Social. Guide méthodologique Business Plan Social Guide méthodologique 1 Ce document est le fruit d un travail collectif de l équipe pédagogique de la chaire Entrepreneuriat Social, mené par Géraldine Chalencon, Anne-Claire Pache,

Plus en détail

EVALUATION DES SERVICES GUIDE A L INTENTION DE LA CHEFFE OU DU CHEF DE SERVICE ET DE SES COLLABORATRICES ET COLLABORATEURS

EVALUATION DES SERVICES GUIDE A L INTENTION DE LA CHEFFE OU DU CHEF DE SERVICE ET DE SES COLLABORATRICES ET COLLABORATEURS EVALUATION DES SERVICES GUIDE A L INTENTION DE LA CHEFFE OU DU CHEF DE SERVICE ET DE SES COLLABORATRICES ET COLLABORATEURS Ce document présente la procédure d évaluation des services centraux de l UNIL

Plus en détail

COMMANDE REF ADMIN-CS-540-CDD

COMMANDE REF ADMIN-CS-540-CDD Pôle de compétitivité mondial Aéronautique, Espace, Systèmes embarqués COMMANDE REF ADMIN-CS-540-CDD Objet : Prestation d assistance dans le cadre de l action collective AEROLEAN K portée par le pôle de

Plus en détail

Portefeuille. Bénévolat. de compétences. Modes d emploi pour. Tout bénévole Les jeunes Les actifs Les responsables d associations

Portefeuille. Bénévolat. de compétences. Modes d emploi pour. Tout bénévole Les jeunes Les actifs Les responsables d associations Bénévolat Portefeuille de compétences Modes d emploi pour Tout bénévole Les jeunes Les actifs Les responsables d associations Tout bénévole Votre mode d emploi Le Portefeuille de compétences vous aide

Plus en détail

Master Audit Contrôle Finance d Entreprise en apprentissage. Organisation de la formation

Master Audit Contrôle Finance d Entreprise en apprentissage. Organisation de la formation Master Audit Contrôle Finance d Entreprise en apprentissage Organisation de la formation Ce document a pour objet de présenter le contenu des cours des deux années du Master Audit Contrôle Finance d entreprise

Plus en détail

Formation certifiante au métier de coach scolaire

Formation certifiante au métier de coach scolaire Formation certifiante au métier de coach scolaire 1 Préambule CoachingMaestro est un portail de formations dédié à toute personne intéressée dans l accompagnement des jeunes. Préambule Ses missions sont

Plus en détail

Ligne directrice du cours menant à une qualification additionnelle. Musique instrumentale (deuxième partie)

Ligne directrice du cours menant à une qualification additionnelle. Musique instrumentale (deuxième partie) Ligne directrice du cours menant à une qualification additionnelle Musique instrumentale (deuxième partie) Annexe D Règlement 184/97 Qualifications requises pour enseigner Mai 2005 This document is available

Plus en détail

Cohésion d Equipe - Team Building

Cohésion d Equipe - Team Building Public concerné : Cadres et cadres supérieurs. Cohésion d Equipe - Team Building Objectifs : Comprendre les mécanismes de fonctionnement d une équipe. Comprendre les rôles de chacun et le rôle de l encadreur.

Plus en détail

Accompagnement et financements solidaires : quels organismes?

Accompagnement et financements solidaires : quels organismes? Accompagnement et financements solidaires : quels organismes? Animé par : ADIE Association des CIGALES de Bretagne BCS BGE Ille & Vilaine Bretagne Active Les CAE d Ille & Vilaine PRESOL Huit acteurs de

Plus en détail

Les grandes fonctions du tuteur

Les grandes fonctions du tuteur Agence Erasmus+ Jeunesse & Sport Les grandes fonctions du tuteur Ce document rend compte de travaux effectués en ateliers par les participants lors des sessions de formation de tuteurs SVE organisées depuis

Plus en détail

Recommandations avant inscription à AC JumpStart

Recommandations avant inscription à AC JumpStart Recommandations avant inscription à AC JumpStart Qu est-ce qu AC JumpStart? AC JumpStart est un programme innovateur d incubation et d encadrement soutenant l implantation d entreprises en démarrage à

Plus en détail

PROMISAM - II. Formation en Suivi /Evaluation des Plans de Sécurité Alimentaire 2009

PROMISAM - II. Formation en Suivi /Evaluation des Plans de Sécurité Alimentaire 2009 Présidence de la République Commissariat à la Sécurité Alimentaire APCAM/MSU/USAID Projet de Mobilisation des Initiatives en matière de Sécurité Alimentaire au Mali Phase II (PROMISAM - II) PROMISAM -

Plus en détail

Plan Local de Développement de l Économie Sociale et Solidaire 2011-2015

Plan Local de Développement de l Économie Sociale et Solidaire 2011-2015 Plan Local de Développement de l Économie Sociale et Solidaire 2011-2015 MAI 2011 1 Sommaire 1. Eléments de contexte... 3 1.1 L économie sociale et solidaire à Lille, Lomme et Hellemmes en quelques chiffres..4

Plus en détail

REGLEMENT DE LA BOURSE BAFA

REGLEMENT DE LA BOURSE BAFA REGLEMENT DE LA BOURSE BAFA Préambule Considérant que la bourse au BAFA constitue aujourd hui un atout incontestable pour l emploi ou la formation, Considérant que l obtention du BAFA nécessite des moyens

Plus en détail

Guide pour aider à l évaluation des actions de formation

Guide pour aider à l évaluation des actions de formation Guide pour aider à l évaluation des actions de formation Pourquoi évaluer? L évaluation constitue la dernière étape du service d ingénierie que le conseiller de l AGEFOS PME Bretagne peut apporter à l

Plus en détail

Commission Consultative Sous-Régionale du Dispositif Intégré d Insertion Socio- Professionnelle de Mons

Commission Consultative Sous-Régionale du Dispositif Intégré d Insertion Socio- Professionnelle de Mons Commission Consultative Sous-Régionale du Dispositif Intégré d Insertion Socio- Professionnelle de Mons Projet d action d animation visant à développer des pratiques collectives d écoute et de participation

Plus en détail

La création reprise d entreprise artisanale. Comment financer une création reprise d entreprise artisanale?

La création reprise d entreprise artisanale. Comment financer une création reprise d entreprise artisanale? La création reprise d entreprise artisanale Comment financer une création reprise d entreprise artisanale? Comment financer une création reprise d entreprise artisanale? 2 Editorial L artisanat, première

Plus en détail

Comparaison des différentes versions des cadres du PAAS ACTION

Comparaison des différentes versions des cadres du PAAS ACTION Comparaison des différentes versions des cadres du PAAS ACTION Au cours de l année 2014-2015, Emploi Québec a modifié deux fois le chapitre du Programme d aide et d accompagnement social (PAAS) ACTION

Plus en détail

Créer des valeurs, les vivre et les faire vivre. Études des solutions de financement online. Dossier de presse

Créer des valeurs, les vivre et les faire vivre. Études des solutions de financement online. Dossier de presse Créer des valeurs, les vivre et les faire vivre Études des solutions de financement online Dossier de presse La première plateforme en ligne de recherche de financements publics et bancaires à destination

Plus en détail

LA LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS DANS LES CONTRATS DE VILLE DU LANGUEDOC-ROUSSILLON

LA LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS DANS LES CONTRATS DE VILLE DU LANGUEDOC-ROUSSILLON PREFET DE LA REGION LANGUEDOC ROUSSILLON Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale Pôle Cohésion sociale Territoriale Montpellier, le 19 juin 2015 Dossier suivi par Rodolphe

Plus en détail

Vade-Mecum. des demandes de crédit. Business Angel+

Vade-Mecum. des demandes de crédit. Business Angel+ 1 Vade-Mecum des demandes de crédit 2 TABLE DES MATIERES A. Terminologie 3 B. Le groupe-cible et les caractéristiques 7 C. Critères a) Critères de recevabilité b) Critères d évaluation 9 D. La demande

Plus en détail

L INTELLIGENCE COLLECTIVE ORIENTÉE PROJET

L INTELLIGENCE COLLECTIVE ORIENTÉE PROJET L INTELLIGENCE COLLECTIVE ORIENTÉE PROJET Il existe un certain type d intelligence collective qui est à la fois vertueuse pour le collaborateur et riche de promesse pour l organisation, c est l intelligence

Plus en détail

Title: OED Précis no. 134 - Gestion de la production animale au Botswana: les précieuses leçons des expériences précédentes Job number: 98F0708

Title: OED Précis no. 134 - Gestion de la production animale au Botswana: les précieuses leçons des expériences précédentes Job number: 98F0708 Title: OED Précis no. 134 - Gestion de la production animale au Botswana: les précieuses leçons des expériences précédentes Job number: 98F0708 Language: English Translations: French Country: Botswana

Plus en détail

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION Direction de la ville et de la cohésion urbaine CONTRATT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION Proposition d architecture Novembre 2014 Les contrats de ville de nouvelle génération qui succèderont, à compter

Plus en détail

Plan d action de l ISO pour les pays en développement 2011-2015

Plan d action de l ISO pour les pays en développement 2011-2015 Plan d action de l ISO pour les pays en développement 2011-2015 ISO l Organisation internationale de normalisation L ISO comprend 163* membres qui sont les instituts nationaux de normalisation de pays

Plus en détail

TAKE THE LEAD! * MANAGEMENT - GESTION - FINANCE - ENTREPRENEURIAT

TAKE THE LEAD! * MANAGEMENT - GESTION - FINANCE - ENTREPRENEURIAT MANAGEMENT - GESTION - FINANCE - ENTREPRENEURIAT CYCLE BACHELOR PROFESSIONNEL Accès à Bac, Bac+1, Bac+2/Prépa CYCLE MASTÈRE PROFESSIONNEL ** Accès à Bac+3, Bac+4 Titre certifié par l État niveau II Bac+3

Plus en détail