Les réseaux d entreprises

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1 Les réseaux d entreprises Une valeur ajoutée pour les entreprises et les territoires Une experience réussie pour la cciv Une ambition pour le réseau consulaire d île-de-france

2 Edito Yves Fouchet Président de la Chambre de commerce et d industrie de Versailles - Val-d Oise / Yvelines Président de la Chambre régionale de commerce et d industrie Paris - Île-de-France UNE AMBITION POUR LES RESEAUX D ENTREPRISES En 2000, quand peu d acteurs voyaient dans le réseau d entreprises un outil de développement économique, la Chambre de commerce et d industrie de Versailles Val-d Oise / Yvelines en fait l axe central de sa stratégie d animation des entreprises de son territoire et engage alors une politique d investissement à la hauteur de ses ambitions, avec des moyens humains et financiers en conséquence. Ainsi, pionnière en Île-de-France, notre Chambre est la première à avoir créé une direction entièrement dédiée à l animation de réseaux d entreprises ; la première aussi à avoir capitalisé sur le métier d animateur de réseaux et expérimenté avec succès des méthodologies aujourd hui éprouvées. Et, depuis plus de dix ans, elle accroît ses compétences dans ces domaines sur deux cibles : les territoires et les filières. Ce résultat, elle le doit à l enthousiasme et à la mobilisation des dirigeants d entreprise qui nous ont fait confiance, ainsi qu à l ensemble des partenaires qui, d un réseau à l autre, se sont activement engagés à ses côtés. Je tiens à les remercier, ici, pour leur engagement et leur soutien. Aujourd hui, la CCIV anime ou accompagne 20 réseaux qui représentent 5000 entreprises membres et plus de salariés. Tous ces réseaux, toutes ces entreprises partagent les mêmes besoins, les mêmes ambitions. Notre volonté est d apporter également cette expertise aux autres associations, clubs et réseaux à vocation économique implantés dans le Val-d Oise et les Yvelines Créateurs de valeur pour les entreprises et pour les territoires, les réseaux n ont plus à faire la preuve de leur efficacité. Aussi, les CCI d Île-de-France doivent en choisir le principe comme moyen privilégié d animation collective des entreprises franciliennes. Pour sa part, notre Chambre porte l ambition de faire du réseau consulaire régional l acteur de référence de l animation des réseaux d entreprises au service des filières et des territoires, et le réseau des réseaux d entreprises par leur maillage au niveau local, régional et national. Ce Livre Blanc présente l expérience particulière de la CCIV. Notre souhait est qu il apporte sa contribution aux CCI d Île-de-France pour placer l animation de réseaux d entreprises au cœur de leur action et de leurs engagements dans le cadre de la réforme des chambres consulaires. 3

3 L époque pionnière des réseaux d entreprises en France Un savoir-faire éprouvé au service des réseaux d entreprises Page 9 Les réseaux d entreprises à la cciv : une histoire plurielle Page 19 Un regard d expert sur les réseaux d entreprises en Ile-de-France Page 63 Les réseaux d entreprises : Un constat et une ambition à partager Une proposition au réseau consulaire francilien Page 69 Glossaire Page 77 En France, le fonctionnement structuré de réseaux d entreprises n allait pas de soi alors que leur intérêt dans l animation des entreprises et des territoires était démontré à l étranger, à l exemple des «districts industriels» remis à l ordre du jour dans les années 1970 en Italie ou des «clusters» aux Etats-Unis. Il faut attendre 1999 pour que l Etat, à travers la Délégation à l aménagement du territoire et à l action régionale (DATAR), encourage cette démarche avec l expérience des systèmes productifs locaux (SPL). Les premières initiatives de réseaux d entreprises y trouvent une reconnaissance et une visibilité. 160 projets seront labellisés. A l époque, colloques et séminaires se suivent. Tout le monde s interroge. Les réseaux d entreprises : panacée ou effet de mode? L Etat ne maintiendra pas le dispositif de soutien des SPL dans la durée. Pourtant, dix ans après, une cinquantaine d entre eux sont toujours actifs. Certains SPL seront à l origine de la création de pôles de compétitivité. A partir de 2004, la mise en place de ces derniers poursuit l objectif de renforcer la compétitivité de l économie française en accroissant l innovation. Cette démarche est particulièrement structurante. Elle a pour vocation d inscrire les pôles sur des marchés porteurs. Les entreprises françaises doivent pouvoir y jouer un rôle de premier plan au niveau international. Les pôles de compétitivité sont aujourd hui au nombre de 71. L appel à projets lancé pour les pôles de compétitivité a provoqué la floraison d initiatives en France. Aussi, afin de soutenir des projets innovants et créateurs d emplois en milieu rural, les pôles d excellence rurale sont lancés fin L Etat relance et amplifie sa politique de soutien aux réseaux d entreprises. Enfin, en 2009, l Etat met en place le dispositif «grappes d entreprises». Le but : encourager les TPE/PME à se fédérer en réseaux à fort ancrage territorial. 126 grappes d entreprises sont labellisées et soutenues. L Etat affiche clairement sa volonté de consolider les réseaux d entreprises en finançant, pour la première fois, leur animation. La Région Île-de-France, au même titre que l Etat, apporte un soutien important aux pôles de compétitivité. En 2004, elle met en place un dispositif d appui aux réseaux d entreprises. A travers ce programme, la Région soutient les premiers réseaux d entreprises lancés par la Chambre de commerce et d industrie de Versailles Val-d Oise/Yvelines (CCIV). En effet, dès l année 2000, les élus de la CCIV inscrivent le développement des réseaux d entreprises au cœur de sa stratégie comme moyen d action privilégié d animation des entreprises de son territoire. Elle assume, dès lors, le rôle de CCI pionnière en Île-de-France. Au cours des dix ans qui suivent, elle démontre la pertinence des réseaux d entreprises. 4 5

4 Les réseaux d entreprises : Un puissant levier de développement Le réseau n est pas une fin en soi, c est un moyen de contribuer au renforcement de la performance des entreprises et au développement des territoires. Pour les entreprises Quelle alchimie particulière fait des réseaux un instrument efficace pour les entreprises? Pourquoi les entreprises qui ont goûté aux réseaux en redemandent-elles? Cela tient au dialogue fécond entre la singularité, la spécificité, voire l unicité de chaque entreprise, et le nombre, la communauté, la synergie des réseaux d entreprises. Un réseau d entreprises est tout d abord une vision, une construction, un projet en commun portés par les chefs d entreprise. Les membres de chaque réseau d entreprises doivent définir ensemble quel périmètre, quel territoire, quels intérêts, quelle demande, quels besoins, quels objectifs et quelle gouvernance partager. Face à cela, chaque dirigeant devra se déterminer puis s engager, s impliquer dans la vie du réseau. Un réseau est également un espace de rencontres et d échanges. Les relations nouées dans la durée permettent une connaissance mutuelle. Tisser des relations au sein d un réseau formel pour espérer en tirer parti sur le plan professionnel suppose un véritable investissement personnel. De cet engagement réciproque et du travail en commun naît la confiance. Dès lors, le réseau d entreprises, organisme vivant, pourra agir, grandir, évoluer, muter, atteindre ses objectifs Quatre mots caractérisent les mécanismes propres aux réseaux : coopération, mutualisation, accélération et valorisation. Ces mécanismes produisent ainsi des effets bénéfiques pour les entreprises dans de nombreux domaines, avec efficacité et intensité. Le premier effet bénéfique du réseau est de rompre l isolement du chef d entreprise et d agrandir son cercle relationnel. L échange d expérience et de bonnes pratiques est un des atouts du mode opératoire des réseaux. Le réseau amplifie l efficacité des actions d accompagnement des entreprises pour, par exemple, améliorer leurs performances ou accroitre leur capacité technologique et de production. Il favorise aussi l économie de la connaissance au service de leur compétitivité. Les réseaux permettent aux entreprises d accéder à de nouveaux marchés et de créer des opportunités d affaires. En développant des coopérations, les entreprises, en particulier les Plus jamais seul! PME, peuvent répondre à des marchés sur lesquels, seules, elles n ont pas l ensemble des compétences, la capacité de construire une offre globale ou la taille critique d accès à ces marchés. Un autre des avantages offerts est de pouvoir partager des ressources communes, par exemple pour disposer d informations privilégiées et pertinentes ou des moyens de production. Il en est de même pour des compétences rares dans le cadre des groupements d employeurs. Outre l accès à des moyens qu une entreprise ne pourrait bien souvent pas acquérir seule, cela permet de réaliser des économies d échelle notamment à travers des groupements d achats. Le troisième effet des réseaux est d accélérer le développement des entreprises. En partageant leurs informations, leurs expériences et en échangeant sur leurs problématiques, les dirigeants d entreprise peuvent prendre plus rapidement des décisions stratégiques et opérationnelles pertinentes et partager des moyens mutualisés. Ceci est particulièrement utile dans le cas des jeunes entreprises qui gagnent ainsi de précieuses années. Les réseaux valorisent aussi collectivement les entreprises. La participation à un réseau, et plus encore la cooptation d une entreprise par les autres dans des projets collaboratifs, renforce sa crédibilité. Enfin, les réseaux, lieux d échange et de connaissance, permettent de créer de la proximité et de la confiance entre entreprises. Elles n ont plus peur de s engager dans des projets communs qui débouchent souvent sur des alliances stratégiques. Ces alliances peuvent être une réponse au faible nombre d entreprises de taille intermédiaire (ETI) en France. Etre membre d un réseau, c est donc accéder à de nouvelles sources de valeur. Travailler avec les autres membres permet de gagner en compétitivité en trouvant collectivement des ressources. Ainsi individuellement, chacun peut se concentrer sur le cœur de sa valeur ajoutée. Pour les territoires Mutualisez vos moyens! Pour les territoires et les pouvoirs publics, les réseaux d entreprises assurent un lien avec le monde économique et un contact privilégié avec les entreprises. Les réseaux sont créateurs de richesses et pourvoyeurs d emplois. Ils développent et enrichissent l écosystème des entreprises. Leur ancrage territorial s en trouve renforcé et le tissu économique consolidé. Les réseaux d entreprises sont d excellents vecteurs pour affirmer l identité du territoire et lui donner une plus grande visibilité. Ils permettent de structurer et de renforcer les filières qui y sont présentes. Ils constituent un outil de promotion territoriale. L implication des acteurs économiques et institutionnels, du niveau local à l échelle régionale, est essentielle. Les réseaux d entreprises sont l opportunité pour les acteurs du développement économique de travailler ensemble et de renforcer une gouvernance opérationnelle. D ailleurs, 6 7

5 ayant mesuré leur efficacité, les politiques publiques régionales, nationales et européennes encouragent fortement les démarches de coopérations entre entreprises et de nombreuses aides et subventions ne sont accessibles que dans le cas de projets collaboratifs, en particulier pour l innovation. Des réseaux d entreprises nombreux et efficaces contribuent à la dynamique du territoire, avec de nouvelles entreprises qui s implantent et de nouvelles compétences qui s enracinent. un savoir-faire éprouvé au service des réseaux d entreprises En participant activement à la création et à l animation des réseaux, la CCIV renforce son rôle d acteur de proximité œuvrant pour les entreprises et les territoires! Un nouvel élan pour le réseau consulaire d ile-de-france Dix années d expérience invitent aujourd hui la CCIV à faire un bilan de son action en matière de création et d accompagnement des réseaux d entreprises. La réforme des Chambres de commerce et d industrie rend ce travail particulièrement opportun. En effet, la restructuration du réseau consulaire autour des Chambres de commerce et d industrie régionales implique la redistribution des missions sur deux plans : l un, régional assurant, entre autres, la définition de la stratégie et la coordination de l action consulaire, l autre, départemental, assumant les actions de proximité en direction des entreprises et des territoires. Ce livre blanc entend apporter sa pierre à l édifice. Il résulte du travail des élus et des permanents de la CCIV et rejoint celui mené par l Assemblée des Chambres françaises de commerce et d industrie (ACFCI). Les deux premières parties reviennent sur dix ans de pratique et d expérience, l une s attachant à dégager la démarche commune à tous les réseaux, l autre à retracer brièvement l histoire de chacun des réseaux créés ou accompagnés par la Chambre. Elles sont suivies par un exposé de Denis CARRE qui apporte son regard d expert sur les réseaux d entreprises en Île-de-France. Enfin, la dernière partie rassemble des propositions pour donner un nouvel élan à l action des CCI d Île-de-France en direction des réseaux d entreprises. Une expérience renversante! La cciv : 10 ans d engagement auprès des réseaux d entreprises En 2000, la CCIV a fait de l animation des réseaux d entreprises un axe stratégique de son action et de ses engagements en lançant le premier réseau Plato en Île-de-France. Elle s est fortement impliquée dans l émergence et la création de 20 réseaux. Parmi ceux-là, elle porte et anime les réseaux suivants : Comité mécanique Île-de-France Réseau des présidents de parcs d activités du Val-d Oise (COAXION 95) ; Réseau des présidents de parcs d activités des Yvelines (COAXION 78) ; PLATO Roissy CDG ; PLATO Argenteuil/Bezons ; PLATO Seine Aval ; PLATO Centre Val-d Oise ; PLATO Saint-Quentin-en-Yvelines ; PLATO Houdan ; Mov N GO ; Réseau des éco-industries Yvelines/Vald Oise (REI) ; Réseau des cafés, hôtels, restaurants (Réseau des CHR) ; Réseau des managers de l environnement (RME) ; Réseau des présidents des unions commerciales des Yvelines (Réseau des UC 78) ; Réseau des présidents des unions commerciales du Val-d Oise (Réseau des UC 95). Groupement d employeurs Yvelines / Vald Oise (GEYVO) ; Le Vivant et la Ville. La dynamique se poursuit avec le lancement en 2012 d un réseau PLATO commerce Yvelines. Les chiffres clés Aujourd hui, les réseaux d entreprises animés et associés à la CCIV c est : entreprises membres (dont 240 entreprises de plus de 250 salariés) + de 900 réunions (depuis 2008) 20 réseaux salariés (hors réseaux COAXION et UC) 85 partenaires mobilisés auprès des réseaux 249 associations de parcs et unions commerciales accompagnées participants Elle soutient les réseaux associés : Réseau mesure du Val-d Oise (RMVO) ; Pôle de compétitivité Mov eo ; Réseau automobilité et véhicules en Île-de- France (RAVI) ; 8 9

6 Mettez de la fraicheur dans vos idées! Le réseau des réseaux Le réseau d entreprises est un formidable moyen de développement des entreprises en renforçant les relations entre elles. Plus les possibilités de rencontres et de projets collaboratifs se multiplient, plus les entreprises peuvent accélérer leur croissance et plus le tissu économique se densifie et devient résistant. Pour répondre à cette logique, la CCIV porte des réseaux d entreprises nombreux et variés et développe une politique de partenariats opérationnels avec des réseaux associés ayant un positionnement stratégique fort sur son territoire. Chaque entreprise peut ainsi trouver un réseau correspondant à ses problématiques et développer des contacts fructueux en son sein. De plus, en maillant les réseaux d entreprises entre eux, la CCIV souhaite multiplier les occasions de mise en relation des entreprises. Des événements inter-réseaux sont organisés, soit en regroupant des Cinq filières sont animées par un ou plusieurs de ces réseaux : automobile, éco-industries, mécanique, aéronautique, CHR. La CCIV met à disposition des réseaux qu elle soutient un outil extranet collaboratif. Plus de abonnés y ont accès. En 2001, elle est la première Chambre de commerce et d industrie de France à avoir créé une direction entièrement dédiée à l animation et au management de réseaux d entreprises. L animation de réseaux mobilise 27 collaborateurs au service des réseaux d entreprises. De par le nombre de réseaux qu elle soutient, des partenariats qu elle noue et des entreprises qu elle fédère, la CCIV est l animateur du «réseau des réseaux» de son territoire. réseaux de même type (PLATO ou COAXION), soit en regroupant tous les réseaux d un même territoire. En juin 2008 et juin 2009, la CCIV a ainsi réuni plusieurs centaines d entreprises lors de manifestations regroupant l ensemble des réseaux qu elle soutient dans les départements du Val-d Oise et des Yvelines. Atteignez des sommets! Par ailleurs, en mettant à disposition des réseaux d entreprises une plateforme collaborative, la Chambre consolide le lien entre les entreprises et facilite leur travail en commun. Elle a ainsi investi dans un nouvel outil web, «Réseaulia», qui privilégie la dimension de réseau social pour l ensemble des acteurs économiques. Elle ouvre également l usage de cette plateforme à l ensemble des associations, clubs, communautés à vocation économique implantés dans le Val-d Oise et les Yvelines et plus largement en l Île-de-France. N est pas considéré «réseau d entreprises» qui veut! En dix ans d expérience, la CCIV a affiné sa définition du réseau d entreprises dont les critères sont : Un intérêt commun avec un périmètre précis (filière/ secteur d activité, territoire, thème ) ; Des objectifs communs ; Une finalité économique ; Un engagement formel des membres ; Un porteur bien identifié (la CCIV, un consortium de partenaires, une association) ; Une dynamique du réseau inscrite dans la durée et non éphémère ; Une démarche reposant sur l expression des besoins des entreprises ; Une gouvernance contrôlée par les entreprises ; Une méthode d animation basée sur la convivialité, l égalité et la confiance entre les membres ; Un plan d actions pluriannuel ; Des moyens et un budget dédié ; Enfin de nombreux partenaires, collectivités territoriales, acteurs du développement économique, grandes entreprises s associent à cette démarche. Par toutes ces actions, la CCIV place les entreprises dans un espace relationnel multidimensionnel, donne une réalité à sa volonté d être l animateur du réseau des réseaux et tout son sens à l expression «tissu» économique. sortez la tête de l eau Un animateur ou une équipe d animation identifiée et professionnelle ; Des rencontres régulières ; Des échanges et des projets collaboratifs ; Un outil extranet facilitant les échanges. Ces critères, synonymes de fiabilité, font la marque «réseau CCIV»

7 La classification des réseaux d entreprises à la cciv La CCIV crée et coordonne des réseaux de différents types. Une première distinction est opérée entre les réseaux selon leur nature : réseaux territoriaux ou réseaux sectoriels. Dans les réseaux territoriaux, les entreprises se fédèrent, bien évidemment, dans un espace géographique déterminé. Celles qui en font partie peuvent appartenir à de multiples secteurs, être de petite ou de grande taille. Outre les échanges qu ils développent entre leurs membres, ces réseaux renforcent la dynamique et l identité d un territoire. Bien souvent d ailleurs, le nom du territoire se retrouve dans l appellation de ces réseaux. Depuis 2001, la CCIV a expérimenté avec succès une méthodologie d animation de réseaux et a capitalisé sur le métier d animateur de réseau. Du besoin des entreprises au lancement du réseau La CCIV a développé un savoir-faire pour accompagner les réseaux d entreprises tout au 12 Eclairs de génie... Une méthodologie éprouvée Les réseaux sectoriels, eux, réunissent des entreprises travaillant dans la même branche d activité ou une même filière. Ces réseaux, à travers des actions collectives, œuvrent entre autres pour l image du métier ou de la filière. En renforçant leur dynamisme et leur notoriété, ils contribuent notamment à faciliter le recrutement des entreprises de leur secteur. La CCIV procède à une autre distinction : les réseaux qu elle anime et les réseaux qui lui sont associés. Elle porte directement un certain nombre de réseaux. Ceux-ci n ont pas de personnalité morale et sont hébergés directement en son sein. Elle leur apporte les moyens nécessaires à leur émergence, leur création et leur développement. Cependant, pour s adapter à leur environnement ou répondre à la demande des entreprises, certains réseaux peuvent faire évoluer leur périmètre et leur gouvernance. Ils peuvent acquérir la personnalité juridique et se structurer en association ou en GIE, à l exemple du Réseau automobilité et véhicules d Île-de- France (RAVI). La CCIV continue à soutenir ces réseaux devenus «associés» et son rôle évolue. La Chambre a aussi de nombreuses relations avec les Pôles de compétitivité, acteurs de premier ordre dont l objectif est de développer la compétitivité des entreprises par l innovation. C est notamment le cas de Mov eo, avec lequel elle entretient un partenariat historique. Depuis de nombreuses années, elle soutient les grappes labellisées sur son territoire : le Réseau mesure Val-d Oise (RMVO) et plus récemment «le Vivant et la Ville». long de leur cycle de vie. Un principe sous-tend toute la démarche : partir de la demande des entreprises. La logique de la demande prévaut sur celle de l offre. Un réseau d entreprises naît d une idée, d un besoin collectif d entreprises. L opportunité de créer un réseau pour répondre à ce besoin doit être évaluée. Plusieurs questions se posent. Quels objectifs et enjeux pour l éventuel réseau? Quelles entreprises concernées par ces problématiques? Quel territoire pertinent? Des partenaires sont-ils susceptibles d accompagner le réseau?... Un chef de projet est alors nommé pour réaliser une étude de faisabilité. Le périmètre du réseau est défini. Les entreprises sont identifiées, puis questionnées sur l intérêt de constituer un réseau et sur les thématiques auxquelles il doit répondre. En parallèle, une étude mesure le poids économique du futur réseau. A partir de tous ces éléments, la pertinence de la création du réseau est vérifiée. La décision est prise d engager les premiers moyens nécessaires à son lancement. A ce stade, un animateur réseau est recruté. Sa première mission consiste à réunir les entreprises et les partenaires pour restituer les résultats de l étude de faisabilité. Lors de cette réunion de lancement, les enjeux, les axes stratégiques sont validés. Un noyau dur d entreprises est constitué en comité de pilotage qui va présider aux choix qui seront faits tout au long de la vie du réseau et notamment sur la gouvernance et les règles de fonctionnement. Exprimez-vous librement! Soyez "in" plutôt qu "has been" Les premiers thèmes d actions sont arrêtés et autour d eux, les entreprises sont invitées à se mobiliser dans les premiers groupes de travail. La définition, l exécution et l évolution du plan d actions sont les pierres angulaires de l animation de réseau et font l objet d une démarche collective. Il se structure à partir des besoins exprimés par les membres du réseau. Les actions peuvent porter sur de nombreux thèmes : ressources humaines, innovation, salons et expositions, international, lobbying, amélioration des performances, intelligence économique, mutualisation de moyens Chacune des actions est le plus précisément déterminée : objectifs, méthodologie, budget prévisionnel, indicateurs d évaluation. Ce plan d actions est périodiquement évalué et redéfini. Les partenaires qui le souhaitent vont prendre part à cette démarche. Grandes entreprises, collectivités territoriales, Etat, fédérations professionnelles, ils peuvent apporter des compétences techniques, piloter des actions, contribuer à valoriser le réseau, apporter une aide financière Un budget correspondant au plan d actions est élaboré. Les ressources sont identifiées, elles peuvent comprendre les cotisations des membres (réseaux associés), les revenus de prestations, des financements publics, du sponsoring privé. Dans tous les cas, la viabilité économique et l équilibre budgétaire seront vérifiés avec 13

8 vigilance et, dans le cas d associations, la disponibilité d une trésorerie suffisante assurée. Les modalités de suivi budgétaire, notamment avec les partenaires, sont à prévoir dès le début. L animation du réseau Une des premières missions de l animateur est de réunir le comité de pilotage et de lancer les groupes de travail. Le comité de pilotage structure le plan de communication. Pour cela, il définit les objectifs, les différentes cibles, les messages. Une identité du réseau est construite, de laquelle découlent son identité visuelle, son logo et sa charte graphique. L animateur assure la prospection et l adhésion des membres. Les engagements des différentes parties sont contractualisés. Les entreprises sont invitées à signer une charte d adhésion au réseau ou à s engager à respecter statuts et règlement intérieur dans le cas de la création d association. Les partenaires impliqués auprès du réseau signent une convention dans laquelle leurs apports et les contreparties du réseau sont notifiés. L animateur réseau est le garant de la mobilisation des entreprises et de la réalisation du plan d actions. Pour cela, il dispose d une gamme d outils d animation. A échéances régulières, il s attache à réunir les membres du réseau à travers des comités de pilotage, des plénières, des ateliers de travail, des réunions de co-développement, des rencontres d affaires, des séminaires stratégiques La cohésion du réseau est renforcée par l organisation de moments de convivialité. L animateur dispose également d un espace dédié à son réseau sur la plateforme collaborative «Réseaulia». Il renforce ainsi la communication entre ses membres et leur permet d entrer en relation avec les autres réseaux hébergés sur cet outil interactif. Les modes d intervention de la cciv auprès des réseaux d entreprises Mettez du punch dans votre management! Aujourd hui, après 10 ans d expérimentation et d évaluation de ses méthodes, la CCIV a acquis un savoir-faire reconnu dans l animation de réseaux d entreprises. Elle a défini une offre de compétences et de services aux réseaux d entreprises. Ainsi, pour les réseaux animés par la Chambre, elle assure l ensemble des services suivants : Porter juridiquement et financièrement le réseau ; Porter financièrement et opérationnellement le plan d actions ; Affecter une équipe d animation ; Assurer l animation du réseau (recrutement des entreprises, organisation et animation de réunions, d évènements et de conventions d affaires, recherche de financements, suivi budgétaire, élaboration du plan d actions, animation de la plateforme collaborative, plan de communication du réseau, suivi des membres). Pour les réseaux associés, la CCIV propose une offre de services personnalisée dans le cadre d une convention d objectifs. Elle peut ainsi réaliser ou contribuer à : Recruter l équipe d animation de réseau ; Affecter tout ou partie de l équipe d animation au réseau associé ; Former l équipe d animation ; L essentiel de l animation d un réseau est assuré par l animateur secondé, dans ses missions, par un(e) assistant(e). Cette équipe doit être renforcée suivant l évolution du réseau et de son plan d actions par des chargés de mission dédiés à différents métiers : administration, communication, gestion financière, actions spécifiques (international, ressources humaines, conduite de projets collaboratifs.). Souvent un coordinateur devient nécessaire quand plusieurs réseaux du même type se déploient simultanément sur différents territoires, à l exemple de la cellule de coordination des réseaux PLATO. Cette fonction permet de réaliser des gains d échelle et de mutualiser les expériences. Pour atteindre des résultats à fort impact pour les entreprises et territoire, il est nécessaire d adapter l équipe d animation aux ambitions du réseau. Les missions de l animateur réseau Les principales missions de l animateur réseau sont de recruter et d assurer le maillage et la Mettre à disposition un espace extranet sur la plateforme «Reseaulia» ; Organiser des événements pour le réseau (conventions d affaires, speed dating...) ; Porter une (ou des) action(s) collective(s) pour le compte du réseau (ingénierie de l action, déploiement) ; Elaborer des dossiers de demandes de financement ; Valoriser le réseau sur les outils de communication de la CCI ; Mettre à disposition les expertises de la CCI. Les métiers de l animation des réseaux Vous êtes entre de bonnes mains création de synergies entre les entreprises, d être le garant de la bonne exécution du plan d actions pluriannuel et d y associer les partenaires. L animateur est impliqué dans les différentes étapes de la vie du réseau. A l écoute de son environnement, il assure le bon fonctionnement, le développement et la pérennité de son réseau. Il garantit la notoriété et la visibilité de celui-ci et veille à l équilibre de sa gestion budgétaire

9 Pivot du réseau, l animateur, outre une forte motivation, doit posséder de nombreuses compétences. Ainsi, il doit avoir ou acquérir un savoir-faire certain pour : travailler en mode projet, connaître le fonctionnement de l entreprise et ses problématiques, fédérer et animer un groupe de travail autour d un projet commun, maîtriser des outils informatiques et appliquer des techniques de suivi budgétaire. Sa fonction requiert également : le sens du service, l engagement, la disponibilité, la curiosité, l écoute, le sens de l analyse et la capacité à convaincre. L animateur doit posséder un très bon relationnel, être clair et explicite. Développer les compétences de l équipe d animation Pour acquérir tous ces savoir-faire et savoir-être, une véritable démarche de professionnalisation Une évaluation complexe à mettre en œuvre L évaluation de l action d un réseau d entreprises et plus particulièrement de son impact est un sujet important, aujourd hui objet de débat. Il existe, en effet, une vraie difficulté à mesurer la création de valeur d un réseau d entreprises. La diversité des réseaux, territoriaux ou 16 Ouvrez-vous à d autres cultures de l équipe d animation de réseaux a été engagée par la CCIV. Cette démarche repose tout d abord sur la création d une direction dédiée. Aujourd hui, elle représente près de vingt-sept emplois à plein temps. L expérimentation, l échange d expériences, l observation des bonnes pratiques et la formation y sont des pratiques courantes et sont à la base de la capitalisation et de la transmission des compétences indispensables à l équipe d animation réseaux. Le métier d animateur réseau est un nouveau métier. Aujourd hui, il n existe pas de formation diplômante. Il serait d ailleurs souhaitable de mettre en place un tel cursus par l homologation d un titre ou diplôme, en formation professionnelle ou par la validation des acquis de l expérience (VAE). sectoriels, conduit à la définition et à la mise en place d une palette assez large d outils d évaluation. En effet, l animation en réseau des entreprises, de leurs dirigeants ou des principaux collaborateurs de ces derniers, permet, comme cela a été montré dans les chapitres précédents, de renforcer les opportunités de coopération, de faciliter la mutualisation de moyens et d informations, de multiplier leur dynamique propre et de réaliser collectivement des opérations dont ils obtiennent un bénéfice individuel mais qu ils ne pourraient mettre en œuvre seuls. Il est donc indispensable de couvrir l ensemble de ces objectifs ou finalités par une variété correspondante d indicateurs pertinents d évaluation, qui ne sauraient être exclusivement de l ordre de la statistique économique. De plus, l évaluation ne doit pas uniquement porter sur les entreprises elles-mêmes et inclure la dimension collective de l activité du réseau analysé. Il convient également que l évaluation ainsi élaborée vienne en complémentarité, plutôt qu en redondance, des évaluations qui peuvent être réalisées action par action, au sein de chaque réseau. Cette partie de l évaluation, plus globale, doit aussi s inscrire en complément et en cohérence avec des travaux statistiques macroéconomiques qui sont ou peuvent être menés par les organismes publics, au premier rang desquels figure l INSEE, sur la base des nomenclatures internationales professionnelles ou thématiques. Dans cet esprit, l évaluation de la dynamique d un réseau d entreprises peut se décliner en trois parties complémentaires, sur lesquelles les animateurs de réseaux s appuient en fonction de la nature de ces réseaux. Mesurer la satisfaction des membres Cette partie de l évaluation est de nature qualitative. Elle s adresse tout particulièrement aux réseaux territoriaux et a pour objet de mesurer l impact et la satisfaction perçus par leurs membres. Adossée à des questionnaires d appréciation, l évaluation pourra porter sur la satisfaction globale, la qualité des échanges et apports reçus, la densité de leur contenu, l utilisation qui en a été faite et le retour sur investissement de celle-ci. Dans le cas des réseaux ayant pour finalité d accroître la capacité managériale ou les connaissances de leurs participants ou leur expertise, cette partie de l évaluation s intéresse logiquement à la mesure qualitative, voire subjective, de l investissement qu ils ont fait en temps passé. L analyse des taux d appréciation émis et de leur ventilation sur une échelle de valeurs, leur évolution éventuelle dans le temps, si la mesure est réalisée de façon périodique, fournissent des informations précises sur la conduite de la démarche et contribuent à son pilotage (en cas d évaluation périodique) ou à sa relance (en cas d évaluation «in fine» d une opération limitée dans le temps). Aujourd hui, les réseaux animés par la CCIV utilisent systématiquement des mesures de satisfaction de nature qualitative. Mesurer les performances économiques des entreprises membres La deuxième série d indicateurs d évaluation est de nature statistique et centrée sur les entreprises adhérentes. L objectif est de mesurer leur performance économique. Pour ce faire, il peut être mis en place un baromètre constitué soit par l exploitation d une base de données de notation (ou de cotation) d entreprises mise à jour au moins une fois par an, soit par l analyse sectorielle annuelle des principales données financières (telles que l évolution des soldes intermédiaires de gestion (SIG), du volume d investissement, du taux d exportation ou des effectifs). Selon la nature, la dimension et la diversité du plan d actions de chaque réseau à évaluer, l une ou l autre de ces deux méthodes pourra être mise en œuvre. Plus précisément, au vu de l expérience de la CCIV sur ce sujet, il paraît pertinent de faire une photographie globale initiale complète au lancement du réseau, et de compléter ensuite par l analyse de l évolution des notations. En effet, les modèles économiques des entreprises (surtout dans les réseaux sectoriels) varient peu sur une période de quelques années et les notations constituent un indicateur de synthèse fiable qui permet d apprécier les variations conjoncturelles ou structurelles de la performance des entreprises. Ce mode opératoire facilite les comparaisons par construction d échantillons de référence régionaux ou nationaux. Toutefois, il existe une double limite méthodologique à cette approche. En effet, basée sur la connaissance de données financières, elle ne s adresse, par défaut, qu aux entreprises qui publient leurs comptes financiers. De ce fait, sauf action volontaire des dirigeants concernés, ce mode d évaluation ne peut inclure les établissements secondaires ni les entreprises qui ne publient pas. Mesurer la notoriété des réseaux d entreprises La troisième catégorie d indicateurs est directement liée aux réseaux eux-mêmes, par l évaluation de leur attractivité et de leur image. 17

10 Saisissez d! la balle au bon Dans ce registre, on se propose de mesurer, au niveau de chaque réseau : L évolution du nombre de membres (entreprises, dirigeants, collaborateurs) ; Le turn-over ; Le taux et la nature de la représentation du tissu économique local par le réseau ; L implication des pouvoirs publics locaux (collectivités territoriales, représentation locale de l Etat) et des autres acteurs du développement économique local (structures d enseignement supérieur ou laboratoires de recherche et développement, ), dans leur présence active aux instances décisionnelles, dans leur apport financier et dans leur contribution aux échanges opérationnels entre membres. On peut y ajouter l identification des collaborations inter-réseaux, dans la mesure où elles peuvent constituer un effet de levier pour les membres de chaque réseau impliqué. Le réseau PLATO a notamment développé toute une palette d enquêtes systématiques rendant possible une analyse continue de satisfaction : évaluation des ateliers mensuels, bilan qualitatif en fin de programme pluriannuel. Enfin, une dernière étude réalisée en fin de programme évalue son impact général sur le développement des entreprises membres. 18 S appuyer sur une analyse prospective Ces diverses approches d évaluation peuvent être utilement complétées périodiquement par des enquêtes à caractère prospectif ou stratégique. Administrées par téléphone auprès des entreprises membres des réseaux, elles offrent des éléments consolidés d appréciation sur les plans d animation en cours. Ce type d opération n a pas pour objet de se substituer aux échanges réguliers qui existent entre membres dans le cadre, par exemple, d assemblées générales ou de comités de pilotage, mais peut venir efficacement les enrichir, en élargissant la base des contributions aux réflexions communes, voire en alimentant ces dernières d axes complémentaires d actions possibles ou souhaitables. Cette composante prospective repose sur l interrogation régulière et structurée des membres des réseaux sur leurs visions des défis de compétitivité et de pérennité auxquels ils pensent être confrontés dans un horizon de 3 à 5 ans, et sur la prise de connaissance des leviers stratégiques qu ils considèrent comme prioritaires pour répondre à ces défis. La démarche d évaluation menée de façon périodique et l analyse prospective fournissent aux animateurs et responsables des réseaux concernés les éléments structurants d un tableau de bord général de pilotage, de conception et de programmation de leurs actions en cours et à venir. La définition et la classification des réseaux d entreprises, la méthodologie employée, les modes d intervention de la CCIV, la professionnalisation des équipes, l évaluation des réseaux présentés ici, ont été forgés grâce à l expérience acquise au sein des dix-neuf réseaux d entreprises créés ou accompagnés par la CCIV. : v i c c a l à s e s i r p e r t n e Les réseaux d e l l e i r u l p e r i o t s i une h PLato : la puissance d un réseau, l efficacité d une méthode En 2000, la CCIV renouvelle son approche sur le développement économique de ses territoires. En parallèle, elle assure une veille sur les réseaux d entreprises qui se développent dans le cadre de diverses initiatives, dont celle du Comité interministériel d aménagement et de développement du territoire (CIADT) avec la politique d appui aux «systèmes productifs locaux» (SPL) lancée en 1998 et Sa démarche aboutit en 2001, au lancement, sur le territoire de la vallée de la Seine, du premier réseau d entreprises PLATO en Île-de-France. Territoires PLATO Yvelines et Val-d Oise Le dispositif PLATO est né en 1988 à Turnhout en Belgique. Devant le succès de la méthode et à l initiative du réseau des Chambres de commerce et d industrie et d autres organisations, les projets PLATO se sont rapidement multipliés en Belgique et dans de nombreux pays en Europe. En France, le concept est introduit par GDF (aujourd hui GDF-SUEZ) en 1998 avec le lancement des premiers réseaux Plato. GDFSUEZ en détient la marque au niveau national. Le réseau PLATO France compte aujourd hui petites et moyennes entreprises (PME) et 280 grandes entreprises. PME d échanger et partager leurs expériences, de rompre leur isolement, de renforcer leurs compétences, de bénéficier de solutions concrètes directement applicables dans l entreprise, de développer des coopérations et des courants d affaires. Basé sur l accompagnement des PME par les grandes entreprises implantées sur un même territoire, PLATO permet aux dirigeants de Chaque programme, d une durée de deux ans, réunit les dirigeants de PME et les cadres de grandes entreprises lors d ateliers mensuels au cours 19

11 Un des groupes Plato Centre Val-d'Oise L objectif d un réseau PLATO est de créer une dynamique locale qui stimule la croissance économique de chaque territoire et favorise l ancrage des entreprises. La création et le fonctionnement de ce premier réseau est l occasion pour la CCIV d expérimenter et de développer une méthode qui s applique désormais à l ensemble des réseaux PLATO. L expérience génère la rédaction d un guide en 2004, le «Guide méthodologique pour l animation d un réseau d entreprises PLATO», suivi, en 2008, par un «Guide de formation des cadres-coachs à la méthodologie Plato». C est également à partir de cette première expérience que la CCIV décide de mettre en place une direction entièrement dédiée à la création et à l animation des réseaux d entreprises. La dynamique PLATO desquels sont abordées des thématiques couvrant des champs aussi variés que le développement commercial (la prospection, les techniques de vente, les marchés publics, la force de vente, l export ), la gestion des ressources humaines (la motivation, le recrutement, la délégation ), l organisation (tableaux de bord de gestion, la gestion du temps ), la communication (interne et externe, référencement internet.) Le contenu des programmes est élaboré par les PLATO Seine Aval, une expérience fondatrice Une étude économique, «Panorama Vallée de Seine», vérifie l opportunité et la faisabilité de l implantation d un réseau PLATO. Une ingénierie partenariale et financière est mise en place. Des partenariats sont recherchés car aucun réseau PLATO n est lancé sans l implication d une collectivité territoriale. Dès le départ, en Seine Aval, le soutien de la Communauté d agglomération de Mantes-en- Yvelines (CAMY) est sollicité et acquis. Un animateur est recruté. Puis les entreprises susceptibles de constituer le réseau sont identifiées et mobilisées. Le réseau est alors lancé. Le plan d actions est établi par les entreprises à partir de leurs besoins. Un comité de pilotage, comprenant des représentants des chefs d entreprise, des coachs, des partenaires publics et privés et de la CCIV, suit la vie du réseau et vérifie son bon fonctionnement. chefs d entreprise en fonction de leurs besoins et attentes. Un système d évaluation des ateliers et des actions inscrit la méthode PLATO dans un processus d amélioration continue. Aujourd hui, la force de PLATO est de mailler sur un même territoire, et dans la durée, les grandes entreprises et les PME en lançant des programmes successifs d une durée de deux ans. Depuis 2001, PLATO n a cessé de réunir les entreprises, grandes et petites, du territoire de la Seine Aval. Les programmes s y succèdent et le quatrième est lancé, avec quatre nouveaux groupes, au cours de l hiver réunion de bilan d'étape / créativité Plato seine Aval Aujourd hui, les principaux territoires des Yvelines ( Saint-Quentin-en-Yvelines, Seine-Aval, Pays Houdanais) et du Val-d'Oise ( Argenteuil- Bezons, Centre Val-d'Oise, Roissy-CDG) sont Une équipe structurée autour des réseaux PLATO Véritable pilier du réseau, centre de convergence de toutes les informations, l animateur est le référent reconnu des entreprises, des cadres des grandes entreprises (dénommés «les coachs») et des partenaires. Il est le garant de la méthodologie PLATO. Il assure le fonctionnement du réseau, organise et participe à toutes les réunions, apportant son appui aux cadres-coachs dans leur préparation des ateliers et dans la recherche des experts. Il est responsable de l animation de la plateforme collaborative web et de la mise à disposition de l ensemble des documents supports des ateliers. Il participe également à la réalisation d outils de communication. Avec le déploiement de PLATO, il est apparu nécessaire de mutualiser certaines fonctions. Une cellule de coordination est créée. Ses missions sont de conduire la phase amont maillés par des réseaux PLATO (voir carte). Depuis 2001, près de 720 chefs d entreprises et plus de 120 cadres coachs ont participé à un programme PLATO. des nouveaux projets, piloter les actions du réseau, manager et accompagner l équipe des animateurs et assistantes, accompagner et former les cadres des grandes entreprises, réaliser la communication des réseaux, planifier et organiser les grands événements. La cellule de coordination assure enfin une dynamique intergroupes en relayant les meilleurs pratiques. Depuis 2001, la CCIV facilite avec succès le rapprochement entre grandes entreprises et PME d un même territoire grâce au dispositif PLATO

12 PLATO, un réseau multidimensionnel En créant un réseau PLATO, le territoire et les entreprises accèdent, à différents niveaux, à une véritable dynamique de mise en réseau au sein de chaque groupe, composé de 15 et 18 chefs d entreprise et trois cadres-coachs, et entre les groupes d un même territoire et d une même région. Les niveaux national et européen sont également présents. En France, où 80% des réseaux PLATO sont animés par les Chambres de commerce et d industrie, l association PLATO France a été créée en 2010 et regroupe tous les animateurs. Elle a pour objectifs d affirmer l existence du réseau au niveau national, de favoriser les échanges d expériences, de capitaliser sur les outils développés et d organiser des rencontres d affaires telles les premières journées d affaires France à Dinard en 2002 ou à Versailles en En Europe, Plato regroupe PME et 700 grands groupes à travers 15 pays. «PLATO c est une aventure humaine, chaleureuse et conviviale qui permet de nous évader de notre routine composée de son lot de tracas quotidiens dans de multiples domaines en tant que responsables de PME. En se réunissant, on sort ainsi de notre isolement pour partager nos soucis, profiter du vécu des uns et des autres et trouver des solutions pour y remédier. De plus, l apport des coachs des grandes entreprises est précieux et l idée de mélanger ces deux univers est judicieuse et très enrichissante.» odile FaLcE Gérante ofcp Montlignon (95) «Ce n est pas si facile que cela de trouver des occasions de rencontre véritablement efficaces avec des PME pour un grand groupe. Je crois que c est aussi ça le succès de PLATO, c est de faire se rencontrer des grandes entreprises et des petites, dans un partenariat où chacun apporte des deux cotés. On fait des choses ensemble et on est utile. Chacun en tire profit. On constate que les PME qui embauchent sont celles qui créent du dynamisme. Les résultats ont montré que les entreprises de PLATO se développaient et donc créaient de la richesse, de l activité et embauchaient.» Joël GREGoiRE Directeur Régional IDF GDF-SUEZ Nom : PLATO Porteur : Chambre de commerce et d industrie de Versailles Val-d Oise / Yvelines Date de création : 2001 Nombre d entreprises : 400 PME, 65 grandes entreprises (2012, 21 groupes en activité dont 4 groupes commerce) «A titre personnel, j en retire beaucoup de choses et notamment la possibilité de prendre du recul tous les mois en m extirpant du quotidien d un dirigeant de filiale d un groupe américain, pour aller m imprégner des problèmatiques vécues par nos entreprises adhérentes. Les contacts entre cadrescoachs sont très satisfaisants car ils permettent d échanger avec des acteurs majeurs de notre bassin d emploi et aussi d envisager des synergies.» Olivier MAURIN Directeur général France TENNANT Roissy-CDG (95) Témoignages «Les rencontres mensuelles avec des collègues chefs d entreprise d autres secteurs d activités sont très riches. Ils ont des problématiques communes aux miennes et d autres plus spécifiques à leurs différents domaines d activités. La découverte de ces spécificités est extrêmement enrichissante. De mon côté, expliquer les miennes me permet de les clarifier. L approche et la résolution des problématiques que nous partageons sont différentes et cela ouvre sur des solutions originales auxquelles je n aurais probablement pas pensé seul. Lors des échanges libres après l intervention du consultant, lors du repas convivial, il est valorisant de proposer des solutions aux autres membres. Les discussions avec les «Coachs» sont intéressantes car ils ont une approche différente (plus globale) des sujets. Ces réunions ont aussi un rôle «d antidépresseur». La confiance étant créée avec les autres membres, le dialogue se fait librement. Elles permettent de repartir avec le moral. Lors des réunions, je parle également de nouvelles organisations ou manières de faire que je mets en place dans ma société. Je recueille souvent des commentaires pertinents. Nous avons jusqu à présent traité de sujets de base récurrents. L actualité étant riche en rebondissements, j estime nécessaire de poursuivre ces réunions. Dominique JaFFRE PDG ATDV Mitry-Mory (77) Nous faisons régulièrement un retour sur l impact des réunions, d où l importance d évaluer chaque réunion Plato. L apport est vraiment enrichissant de part et d autre. Si on prend le thème du management, les problématiques d une PME rejoignent celles d une grande entreprise.» Stéphane WiNDSoR Président Société Pilkington Automotive France Limay (78) «Je suis entré dans le réseau pour m ouvrir à d autres métiers. Dans le cadre du développement commercial, nous avons traité des nouvelles technologies, un thème qui m intéresse particulièrement car notre groupe est en pleine réflexion sur ce sujet. L expert m a appris beaucoup de choses sur l usage des réseaux sociaux.» Philippe BRoUSSEaU Directeur de trois filiales France Boissons Rosny-sur-Seine (78) «On a, je crois, plus de 450 PME sur notre territoire, nous avons aussi la chance d avoir des grandes entreprises de renommée nationale et internationale, tel que GDF-SUEZ et EADS qui sont, avec la Communauté d agglomération, les partenaires de ce réseau PLATO et tout ceci, pour faire un maillage de ces entreprises, de façon à pouvoir développer au maximum l emploi et l activité. Dire effectivement ce qui se serait passé sans PLATO et ce qui se serait passé avec PLATO est difficilement quantifiable, par contre ce n est pas difficilement appréciable. On est persuadé que le dispositif PLATO a apporté une très nette amélioration, notamment dans la rupture de l isolement du chef d entreprise, à travers l acquisition de bonnes pratiques, la mise en réseau et donc la pérennisation et le développement de ces entreprises sur un territoire.» Dominique BRaYE Sénateur des Yvelines, Président de la communauté d agglomération de Mantes-en-Yvelines Buchelay (78) 22 23

13 Le comité mécanique Île-de-France La filière mécanique se mobilise «On ne fait rien pour la mécanique» : cette interpellation d un chef d entreprise mécanicienne résonne dans les murs de la CCI de Versailles Val-d Oise / Yvelines (CCIV). Elle déclenche le déplacement d une délégation d élus de la Chambre en Rhône-Alpes, avec un objectif : découvrir ce qu est et ce que fait le Comité mécanique de cette région. De retour, une vingtaine de chefs d entreprise de la mécanique constitue un groupe de travail, qui préfigure le collège des industriels, pour réfléchir aux moyens et aux actions concrètes à mener afin de développer la filière. Sont associés à ces travaux, la Fédération des industries mécaniques (FIM), le Centre technique des industries mécaniques (CETIM), le Centre régional d innovation et de transfert de technologie en mécanique (CRITTMECA) et la CCIV. Le Comité mécanique Île-de-France naît le 14 mai 2001, sous l impulsion de chefs d entreprise du secteur et accompagné par la CCIV, afin de maintenir l emploi dans la région, de prendre en Un plan d actions pour la mécanique, précurseur en Île-de-France Un réseau au service des PME mécaniciennes franciliennes, dirigé et animé par des chefs d entreprise. compte les besoins de toutes les entreprises de la filière, d établir des synergies et de mettre en place des actions collectives. Il sera rejoint en 2006 par l Union des industries et des métiers de la métallurgie de Seine-et-Marne (UIMM) et l ensemble du réseau consulaire (Chambre régionale de commerce et d industrie d Île-de- France, CCI de l Essonne, CCI de Paris, CCI de la Seine-et-Marne). Après avoir réalisé l ingénierie initiale, la CCIV porte directement le Comité mécanique et met à sa disposition une équipe permanente pour le coordonner et l animer. par le CETIM, permet d aider une soixantaine de PME mécaniciennes d Île-de-France à améliorer de façon significative leurs performances industrielles en agissant simultanément sur les coûts, les délais, la qualité, la réactivité et la flexibilité. Une démarche de production performante durable est également engagée auprès d une quarantaine de PME, plus spécifiquement destinée à concilier performances industrielles et nouvelles contraintes environnementales. Avec le CETIM toujours et son programme ACAMAS, le Comité accompagne la réflexion stratégique des dirigeants d entreprise des PME. Confortée par le succès de l opération engagée en 2006 avec quarante entreprises et avec le soutien de la DRIRE et de la Région, la nouvelle action lancée en 2009 étend le bénéfice de la démarche ACAMAS à un plus grand nombre de PME mécaniciennes (60). Il instaure un système de veille technologique et marché pour répondre aux attentes individuelles des PME et les sensibiliser aux outils de l intelligence économique. Dans ce même esprit, il met à leur disposition des outils collaboratifs de conception et de suivi de projets. Le CRITT MECA, aujourd hui Centre francilien de l innovation, apporte son expertise aux PME à travers son action «performance en innovation et conception». la visite du ministre C. estrosi sur le stand du CMIdF en 2010 Des missions à l étranger sont organisées afin de permettre aux entreprises d identifier de nouveaux marchés en relation avec leurs savoir-faire et d étudier les opportunités de partenariats internationaux (la Roumanie, la Chine, le Brésil ). Suite à ces approches, l aide aux entreprises s organise avec l appui d un volontaire international en entreprise (VIE) en temps partagé. Portée par la FIM/Promeca, c est une des douze actions du dernier plan mis en œuvre par le Comité mécanique Ile-de-France. Chaque entreprise fixe la mission qu elle souhaite au VIE : étude de marché, prospection commerciale, interface clients Une première expérience est menée en Pologne en En 2009, quatre entreprises franciliennes bénéficient d un VIE en Russie, tout en partageant ses services et son coût. En octobre 2001, les grandes orientations du premier programme d actions sont arrêtées par une cinquantaine de chefs d entreprise. Dès le mois suivant, à l occasion du salon international de la sous-traitance industrielle (MIDEST), le Comité mécanique Île-de-France est en ordre de bataille pour présenter son livre blanc qui, dans sa première partie, dresse l état des lieux économique et social de l industrie mécanique francilienne qui, avec salariés, reste la première branche de l industrie manufacturière. Dans sa seconde partie, l ouvrage expose les neuf propositions d action du Comité pour soutenir la filière, qui vont de changer l image de la mécanique à favoriser les partenariats industriels, en passant par valoriser les compétences humaines, les entreprises de la filière, maintenir les emplois de la mécanique dans la région, accompagner le développement international des entreprises mais aussi contribuer à la réflexion stratégique de la filière et des entreprises, 24 pérenniser l avance technologique des entreprises franciliennes et faciliter l usage des technologies de l information et de la communication. A partir de ces neuf priorités, un premier plan d actions est élaboré pour la période , puis un second (en douze points) pour la période Dans ce cadre, le Comité mécanique mène de nombreuses actions au profit du développement des entreprises mécaniciennes de la région. En novembre 2003, il organise les «journées portes ouvertes» de la mécanique pour promouvoir auprès de 160 jeunes de la région les métiers de ce secteur. 12 entreprises et 4 collèges répondent à l appel. Une trentaine de visites permet aux élèves, répartis en seize groupes, de visiter ces entreprises. Lancée en 2004 et régulièrement renouvelée, l opération «production performante», conduite Pour une meilleure image et une plus grande notoriété Le Comité mécanique s attache à améliorer l image de la filière et à valoriser les entreprises mécaniciennes. Dans ce but, il met en place «le baromètre de la filière mécanique» qui mesure les performances économiques des entreprises franciliennes du secteur et la notoriété de ce dernier. Le Comité mécanique s est également doté de moyens de communication. Il publie ainsi un journal d information distribué gratuitement et il diffuse tous les quinze jours une lettre électronique. Afin de faire connaître les compétences des entreprises à d éventuels donneurs d ordre, il leur propose un référencement sur son site internet. L objectif est double : aider les PME franciliennes du secteur à valoriser leur savoir-faire et les donneurs d ordres à trouver les fournisseurs franciliens capables de répondre à leurs besoins. Opérationnelle en 2004, la plateforme d affaires ainsi créée est officiellement présentée au MIDEST. A ce jour près de entreprises sont référencées et la fréquentation de ce site atteint les visites par mois. Une structure dont la force repose sur la mutualisation de l ensemble des acteurs de la filière. 25

14 Un autre objectif du Comité mécanique est de favoriser les rencontres entre les entreprises mécaniciennes et leurs clients. A cette fin, il les accompagne sur différents salons professionnels, en France ou à l étranger dont la Foire de Hanovre en avril Présent au MIDEST dès l année de sa création, en 2001, il mobilise chaque année entre cinquante et soixante entreprises au sein d un îlot Une gouvernance et un partenariat efficaces spécifiquement dédié à la mécanique et accueilli sur l espace régional. Les entreprises y disposent de stands à des tarifs très compétitifs. Par ailleurs, des rencontres sont organisées avec des donneurs d ordres d autres filières dont celles de l aéronautique, de l automobile, des industries agroalimentaires ou pétrolières, de la chimie et de la pharmacie Dans le même esprit, le Comité mécanique Îlede-France organise des conventions d affaires, une opération qui s inscrit en droite ligne du plan d actions élaboré pour la période Une première édition, organisée en mars 2009 à la Maison de la Mécanique, à Courbevoie, accueille une centaine de dirigeants d entreprise pour une moyenne de neuf rendez-vous chacun. L expérience est renouvelée en 2010, dans les locaux de l ESSEC, cette fois, à Cergy, puis en avril 2011, à Ferrières-en-Brie (Seine-et-Marne). Ces conventions d affaires «MEC@FAIR» mobilisent en moyenne 180 PME et donneurs d ordres. Nom : Comité mécanique Île-de-France Porteur : Chambre de commerce et d industrie de Versailles Val-d Oise / Yvelines Date de création : 14 mai 2001 Nombre d entreprises : 4849 Témoignages J ai participé à la convention MEC@FAIR l année dernière et je me suis à nouveau inscrit pour cette année. Notre société, spécialisée dans la mécanique de précision, travaille majoritairement pour l aéronautique et l automobile. Je trouve toujours intéressant de croiser des entreprises qui ont des problématiques similaires aux nôtres, même si nous sommes parfois en concurrence. La convention donne aussi l occasion de rencontrer les donneurs d ordre du secteur. Même si on ne conclut pas d affaires directement ce jour-là, la participation financière qui nous est demandée est très raisonnable et les perspectives encourageantes. Il serait dommage de ne pas profiter de l occasion d une telle rencontre. Pascal GESLot PDG SERMP Rambouillet (78) Pour mener à bien ses missions, le Comité mécanique dispose du soutien financier de l Etat et de la Région d Île-de-France et organise sa gouvernance autour de quatre organes opérationnels et de décisions. Le collège des industriels, composé de soixante cinq membres, mène des réflexions collectives sur les thèmes ayant un intérêt pour les mécaniciens et détermine les actions à mener. Le comité exécutif est l instance décisionnaire tandis que le comité de pilotage rassemble les partenaires et les financeurs de plan d actions du Comité mécanique (le Conseil régional d Îlede-France et l Etat à travers la DIRECCTE). Le secrétariat général, enfin, assure les fonctions opérationnelles. Il est hébergé par la CCIV «tête de réseau» de la filière. Sa mission est d assurer la bonne exécution et la coordination des actions du Comité, d animer le réseau des industriels, de gérer le budget de fonctionnement et d assurer le secrétariat des différents organes. En s inspirant de l exemple du Comité mécanique, l Etat et la Région en Île-de-France ont établi les principes d une politique de soutien aux filières prioritaires dans le cadre du contrat de projet les liant. «L action régionale Acamas du Comité mécanique IDF nous a permis de réaliser un bond important. Avoir une stratégie à 5 ans, une vision, un plan d actions tels que nous les avons définis avec notre consultant et mes collaborateurs est un gage de sérieux et un atout vis-à-vis de nos clients, fournisseurs, partenaires financiers». Jean-Marc SaSSiER PDG de Setam-Carabin Groupe Valindus Tremblay-en-France (93) «L opération VIE à laquelle nous avons participé a été pour nous très positive : nous avons acquis une 1 ère référence commerciale dans le pays en question sur la période, et il est très possible que nous décidions d une implantation maintenant dans ce pays : nous n aurions pas entrepris cet «exercice» sans le mécanisme d un VIE à temps partagé, bien adapté à notre taille d entreprise» Philippe GaRELLi Président Altawest Bourg-la-Reine (92) Une filière prioritaire en Île-de-France, soutenue par l Etat et la Région Île-de-France depuis

15 Le réseau mesure Val-d Oise (RMVO) Instrumentation et mesure à l unisson, la dynamique d un réseau A l origine du RMVO, une étude réalisée en 1999 par le Comité d expansion économique du Val-d Oise (CEEVO) et une autre menée en 2001 par la CCIV montrent que le secteur de l instrumentation et de la mesure est très présent sur le Val-d Oise, avec un potentiel d environ 130 à 160 entreprises, représentant entre et salariés. A l initiative de la CCIV, en accord avec le Conseil général du Val-d Oise via le CEEVO, contact est pris avec ces entreprises afin de déterminer si elles sont intéressées par la création d une structure commune et dédiée à leur secteur d activité. Quatre réunions sont organisées tout au long de l année 2001, qui permettent aux douze premières entreprises mobilisées et volontaires de saisir la parenté de leurs problématiques et l importance d y travailler ensemble et d élaborer un programme d actions concentré sur leurs principaux besoins. Le 10 avril 2002, leurs dirigeants décident de se regrouper et d unir leurs forces en créant leur propre association basée sur le principe du «Système Productif Local», le Réseau mesure du Val-d Oise, doté d un statut d association «Loi 1901». La CCIV affecte un collaborateur à l animation du RMVO. Grâce à la création de cette association, ces professionnels de la mesure veulent constituer une véritable force de proposition et donner aux entreprises du secteur la possibilité d accéder plus facilement à des ressources d information 28 stratégiques et opérationnelles. Plusieurs champs d intervention sont déterminés : les ressources humaines et les besoins en formation, la métrologie (étude des besoins en compétences et en informations), le marquage CE pour le matériel de diagnostic in vitro (création d un groupe de travail de huit entreprises avec un expert extérieur pour la mise en place d une démarche en entreprise), l export (participation au salon Pittcon aux Etats-Unis) et la valorisation du savoir-faire des membres du réseau. Dans leur écrasante majorité, les entreprises regroupées au sein du RMVO ne comptent pas plus de 20 à 30 salariés. La plupart du temps, elles ont des moyens limités. Grâce à la mutualisation, ces moyens augmentent. A plusieurs, les entreprises peuvent réaliser des opérations qu une entreprise seule n aurait pu envisager, par exemple, recruter un collaborateur qui gère exclusivement la fonction métrologie. Etre en réseau permet d obtenir des financements ou de réaliser des gains d échelle. Par exemple, la mise en place d une veille technologique ne coûte que 30 % du coût normal aux adhérents du RMVO. De même, des tarifs préférentiels permettent de participer à des salons professionnels grâce à l organisation de stands collectifs. La coopération entre les entreprises du réseau peut prendre des formes variées : développement de produits communs, actions communes de mises sur le marché Les entreprises peuvent mieux se développer et le faire plus vite. L objectif est de renforcer la synergie entre les entreprises du secteur de la mesure dans le Val-d Oise, promouvoir leurs savoir-faire, accroître leurs performances et développer des courants d affaires, notamment entre les membres du réseau. Un élan qui ne se dément pas Dès 2004, des membres du réseau participent sous pavillon commun à deux salons professionnels, Mesurexpo, porte de Versailles, et Médica, à Düsseldorf. Cette même année, le réseau engage pour ses membres une action de veille technologique, réglementaire et commerciale. Il propose dans le même temps un diagnostic métrologie pour améliorer cette fonction dans les entreprises. En parallèle, pour les ressources humaines, des outils de gestion adaptés aux PME sont mis en place pour les aider à rechercher des subventions, à établir des relations avec les établissements d enseignement supérieur Un site Internet est créé à la rentrée de septembre, visant à mieux faire connaître les savoir-faire des entreprises membres et à leur permettre de communiquer entre elles. En plein élan, le réseau songe à s ouvrir aux autres départements. Dès 2005, une dizaine d entreprises des Yvelines sautent le pas. Vient s y ajouter une entreprise des Hauts-de-Seine. Le RMVO compte alors une quarantaine de membres qui se répartissent en cinq groupes de travail thématiques : export, métrologie, veille technologique et réglementaire, Coopération, valorisation et amélioration Les actions se multiplient en faveur des entreprises membres, que ce soit en matière de prospection commerciale, tel un showroom dans un hôtel bordelais en mai 2006, de communication marketing par le biais d une agence de presse commune, de groupement d employeurs et aussi de veille en partenariat avec l Agence régionale d information stratégique et technologique (ARIST) permettant aux entreprises de bénéficier d informations spécialisées sur les brevets, les technologies, les concurrents extérieurs ou encore en matière d export, notamment par l organisation de missions de prospection ou de rencontres BtoB (Algérie, en 2005, Tunisie en 2006, Turquie, en 2009, ou Montréal et Toronto en 2010, et, en prévision, une mission aux Emirats Arabes Unis fin 2011). Par ailleurs, le réseau favorise une présence soutenue et répétée dans les salons professionnels (MesurexpoVision, Pollutec, ). En 2010, le RMVO, avec un pavillon de 270 m² abritant 24 PME adhérentes, pour la plupart du Val-d Oise et des Yvelines, représente la première organisation professionnelle présente ressources humaines, communication. Ils sont fabricants, distributeurs, sociétés d ingénierie, bureaux d études, de génie logiciel... Ils représentent salariés environ et 350 millions d euros de chiffre d affaires. Ce sont eux qui font vivre le réseau. Ils proposent des actions que le réseau concrétise au profit de tous ses membres. à Mesurexpo. En 2010, il participe pour la première fois au SEPEM (salon des services équipements, process et maintenance) à Colmar, et au SIPEC (Salon des industries de la chimie, cosmétique, parfumerie, pharmacie). L association apporte à ses membres les contacts que ne pourrait pas avoir une PME isolée. Elle leur donne aussi une vision plus large de l évolution des marchés, des technologies en leur apportant des moyens d information et de formation dans des domaines stratégiques. Trois annuaires sont réalisés en réponse à cet objectif: le premier pour faire connaitre à l extérieur les entreprises du réseau ; le deuxième, plus détaillé, est réservé à ses seuls adhérents et davantage destiné à instaurer des relations plus étroites entre eux ; le troisième, enfin, pour recenser, d une part, les établissements de formation aptes à répondre aux difficultés de recrutement des entreprises du secteur, et d autre part, les laboratoires susceptibles de les aider à résoudre des problèmes techniques ou de participer à un projet. Trois visites de laboratoires 29

16 Le RMVO constitue un véritable centre de compétences Mesure et Instrumentation pour répondre aux besoins des donneurs d ordres et des clients (Laboratoire national de métrologie et d essais (LNE) ; laboratoires de métrologie de PSA Peugeot et Centre technique des industries aéraulique et thermique (CETIAT) en 2010 concrétisent cette volonté de rapprochement avec les laboratoires de recherche. Des projets innovants peuvent de cette façon se mettre en place. Ainsi, le RMVO est partenaire avec le LNE sur un projet de sensibilisation des PME aux notions élémentaires de la métrologie via une formation gratuite en e-learning. Les membres du RMVO contribueront à la définition Le RMVO labellisé «Grappe d entreprises» En mai 2010, le RMVO est lauréat du premier appel à projets «Grappes d entreprises» lancé par le ministère de l espace rural et de l aménagement du territoire. Le titre «Grappe d entreprises» récompense les initiatives exemplaires des réseaux d entreprises constitués en grande partie de PME et de TPE, fortement ancrées localement et mobilisées autour d une stratégie commune et de services et actions concrets et mutualisés. L appui aux grappes d entreprises permet au réseau de soutenir ses projets d animation et ses actions structurantes. Le 26 octobre, le RMVO est officiellement labellisé «Grappe d entreprises» au ministère, parmi les quatre grappes franciliennes sélectionnées. Après huit ans d existence, le RMVO voit son travail récompensé par l obtention de ce label. du besoin en amont et à la validation du module e-learning en aval. Cette implication du réseau a un effet d entraînement, de diffusion et de déploiement des formations au niveau national. Par ailleurs, quatre entreprises membres du RMVO sont associées à un projet R&D visant la création d une carte électronique, outil commun destiné à gérer des métiers différents en mettant en synergie leurs compétences et en réduisant les coûts. Fruit d une stratégie gagnante pour chaque partenaire, ce projet entre dans sa phase de prototypage courant L objectif est de favoriser le développement des entreprises du réseau par la création de synergies et à travers un fonctionnement fédérateur. Depuis la création du RMVO, de nombreux partenaires rejoignent la CCIV et le CEEVO, renforçant ainsi sa crédibilité et sa représentativité : la Communauté d agglomération de Cergy-Pontoise, le Conseil général du Val-d Oise, le Conseil régional d Îlede-France, la Datar, la DIRECCTE... Initialement centré sur le Val-d Oise et les Yvelines, le RMVO s étend aujourd hui à des entreprises de toute l Île-de-France. Aujourd hui, il a une dimension régionale. Ainsi, ses objectifs pour les années à venir sont le développement du réseau, l émergence de projets interentreprises à forte valeur ajoutée, la mise en œuvre de démarches durables de coopération à l échelle européenne avec des clusters partenaires. Son ambition est la création de richesse grâce aux échanges, sa force est la mutualisation des moyens, son atout la mise en commun des informations et des compétences qui favorisent l ouverture à de nouveaux marchés. Témoignages Nom : Réseau mesure Val-d Oise : RMVO Forme juridique : Association «Loi 1901» Date de création : 10 avril 2002 Nombre d entreprises : 59 «Au-delà de sa performance, le RMVO séduit par son fonctionnement original. Ce sont les membres qui font vivre le Réseau. Les actions engagées le sont uniquement sur proposition des adhérents eux-mêmes, qui se forment en groupes de travail, établissent un cahier des charges et consultent les éventuels intervenants extérieurs pour bâtir une offre qui est proposée ensuite à l ensemble des adhérents. Ce schéma d organisation n est possible qu en raison de l engagement et de l implication importante des membres de la gouvernance de l association. Par ailleurs, le soutien constant de la CCIV, aussi bien en termes de logistique (animation et communication) que de financement, est un facteur primordial au développement du RMVO. Enfin, le nombre des adhérents du RMVO est en progression constante depuis sa création, et surtout, la participation des entreprises aux actions engagées qui a, en effet, plus que doublé de 2009 à 2010, en passant de heures à heures.» Joël SaHLER Président du RMVO AUGERON TCOL Saint-Ouen l Aumone (95) «La force du RMVO est la mutualisation des moyens. MesurExpoVision est un salon intéressant car qualitatif. Les clients y viennent avec de vraies problématiques à résoudre et y participer nous permet de nouer des contacts productifs. L atout du RMVO, c est notre mise en commun des informations et des compétences qui favorise l ouverture à de nouveaux marchés. Depuis 2010, nous participons au SEPEM (Salon des Services Equipements, Process et Maintenance) à Colmar, Douai et Angers. En décembre dernier, nous étions 8 entreprises au salon Pollutec à Lyon (Salon international des équipements, des technologies et des services de l environnement) et nous serons 10 cette année à Paris.» Francis HERaUt PDG TH Industrie Paris (75) 30 31

17 Le réseau des éco-industries (REi) Un réseau de référence Années Sous la pression d une réglementation environnementale, notamment européenne, et de l opinion publique qui impose de se préoccuper de plus en plus des questions environnementales, les éco-industries prennent leur envol. A la fois technologiques et innovantes, elles concentrent, selon la définition, des producteurs de biens et de services capables de mesurer, de prévenir, de limiter ou de corriger les impacts environnementaux tels les pollutions de l eau, de l air, du sol, mais aussi les problèmes liés aux déchets, Une communauté vaste, difficile à cerner La difficulté est de cerner le périmètre économique de ces secteurs tant les domaines couverts sont différents. Les codes d activités sont nombreux et il n existe pas en 2004, au moment où la CCIV décide de monter un plan d actions autour des éco-industries du Val-d Oise et des Yvelines, d organisation professionnelle susceptible de les structurer dans leur ensemble. Dans ces territoires qui accueillent, à Carrièressous-Poissy, l usine d incinération la plus moderne d Europe, à Limay, le centre de gestion de déchets spéciaux de SARP Industrie, à Cergy-Pontoise, la plus grande chaufferie biomasse de France, ou encore l usine modèle de retraitement des eaux par nano filtration à Méry-sur-Oise et le centre de formation de bruit et écosystèmes. Elles sont fabricantes d instruments de mesure de qualité de l air ou de l eau, constructrices de matériels pour la dépollution des nappes phréatiques, sociétés de collecte de déchets, de traitement des eaux usées, entreprises d ingénierie, ou spécialisées dans les énergies renouvelables ou la lutte contre le bruit, ainsi qu ayant des activités transversales telles que les sociétés de services informatiques créatrices de logiciels spécifiques pour les métiers de l environnement Veolia environnement à Jouy-le-Moutier, les compétences sont réelles mais mal connues, les acteurs locaux mal identifiés. Aussi, la première phase du projet est d identifier sur le terrain les entreprises liées à la filière des éco-industries dans les deux départements : 650 entreprises sont ainsi recensées, représentant près de salariés. Ensuite, des entretiens sont menés auprès de ces entreprises afin de connaître leurs attentes, les difficultés qu elles rencontrent, cela de façon à bâtir un plan d actions qui leur soit adapté. Présentés à Versailles en juillet 2004, les résultats conduisent à déterminer les premières pistes de travail en fonction des préoccupations communes dégagées. Le réseau Les éco-industries dans le Val-d Oise et les Yvelines, c est salariés, 650 établissements dont 340 PME et une vingtaine de grands groupes, représentant plus des deux tiers des salariés de la filière sur 145 établissements, et 4 grands domaines d activité : eau, déchets, conseil et ingénierie, instrumentation. des éco-industries est créé dans la foulée avec vingt entreprises. Quelques mois plus tard, elles sont déjà soixante pour présenter, en février 2005, leur plan d actions. Fruit de leur réflexion et de leurs échanges, il est résolument concret et opérationnel et vise à accompagner le Des actions multiples pour des besoins multiples Changer le regard porté sur la filière, assurer la promotion de ses membres, accélérer les courants d affaires, ou l essor des écotechnologies, résoudre les problèmes de recrutement, augmenter leur taux d export, les besoins des entreprises membres du réseau sont multiples et suscitent un éventail d actions concrètes et spécifiques, comme, notamment, la mise en place d un système de «ticket modérateur» pour la participation à des salons internationaux et à des missions exploratoires, l offre d un VIE à temps partagé ou la mise à disposition du réseau par la CCIV d une sélection d appels d offres internationaux A peine lancé, le réseau est présent à Pollutec en 2004 où un groupe d éco-industries, membres du réseau, se partage un stand collectif. Chaque année, les adhérents du réseau sont présents à ce salon dédié aux enjeux environnementaux et énergétiques et organisé chaque année alternativement à Paris et à Lyon. Au plan international, en juin 2006, un groupe d entreprises représente le réseau à Poleko, le salon polonais des techniques de l environnement. Mais pour rester compétitives et en phase avec une réglementation en perpétuelle évolution, les éco-industries doivent maintenir un effort développement économique de la filière à partir de six grands axes prioritaires : renforcer la présence des membres à l international, favoriser l accès à l innovation, faciliter le recrutement et la formation, faciliter l implantation, «vendre» les savoir-faire du réseau, faire vivre le réseau. constant en matière d innovation et de R&D. Le réseau propose dès lors à ses membres une veille technologique collective, des missions de partenariat technologique et des conventions d affaires favorisant les échanges d informations et le rapprochement interentreprises au niveau européen. Par ailleurs, pour répondre à leur problématique de recrutement, une étude est réalisée d octobre 2006 à avril Elle recense les métiers et les compétences de la filière, avec une mise en perspective des attentes en matière de recrutement et de formation. Cette cartographie des ressources humaines de la filière apporte l éclairage nécessaire pour «coller» au plus près des besoins des entreprises, au bénéfice de l emploi sur le territoire. Une lettre d information, des rencontres mensuelles auxquelles sont invités des acteurs institutionnels de l environnement ou du développement économique (Conseil général des Yvelines, CRITT Chimie-Environnement ), des visites d entreprises (SARP Industries, Renault Flins, Hervé Thermique, APR2 ) ou de sites (le Parlement européen à Bruxelles, Synchroton Soleil à Saclay), cimentent les relations entre les membres. Faire mieux reconnaitre les savoir-faire des entreprises des éco-industries C est l axe primordial et structurant du réseau. Il répond à un triple objectif de notoriété, d image et de valorisation de la filière auprès du grand public, des collectivités locales, des prestataires et des clients. Une large palette d outils est imaginée : site Internet, film promotionnel, convention d affaires (entreprises / collectivités locales), tourisme industriel local par le biais de journées portes ouvertes, exposition itinérante («Eco-industries : Images et Réalités», vitrine des savoir-faire pour le grand public et les élus locaux), actions de sensibilisation à l environnement 32 33

18 La nécessité de grandir Dès la constitution du réseau, un annuaire de ses adhérents est élaboré. Diffusé lors de Pollutec 2004, il est mis à jour et publié chaque année et présente l essentiel des services, produits et technologies de l environnement proposés sur les deux départements. La vocation de cet annuaire est de valoriser les niches technologiques, de mettre en avant les savoir-faire de ces professionnels, contribuant ainsi à accélérer les courants d affaires et à aider au développement économique des territoires. En parallèle, le réseau conçoit une carte interactive rassemblant l ensemble des savoirfaire du réseau. Présentée lors du salon Pollutec Horizons (novembre 2007), elle facilite l identification des produits et services liés à l environnement pour une entreprise ou une collectivité à la recherche d une solution environnementale. Elle utilise le principe de géolocalisation. Grâce à cet outil, un industriel, à la recherche par exemple, de solutions en matière de dépollution des sols pourra très facilement retrouver, en sélectionnant le domaine d activité voulu et la localisation géographique souhaitée, des prestataires, membres du réseau des écoindustries répondant à sa demande. La carte interactive remplace aujourd hui l annuaire des adhérents, interrompu en 2009 au profit d un nouvel annuaire des technologies et process innovants proposés par le réseau. En 2007, à moins de trois ans de sa création et déjà riche de 150 adhérents, le réseau décide de s élargir. En effet, tel qu il est constitué jusque là, il ne permet pas de répondre de manière exhaustive à toutes les problématiques environnementales des entreprises du Vald Oise et des Yvelines. La nécessité se fait sentir d intégrer l ensemble des entreprises disposant de technologies propres ou de nature à réduire la production de déchets ou de pollutions, pour proposer une gamme plus large de solutions environnementales. Ainsi, après avoir attiré principalement des entreprises intervenant dans le traitement des pollutions (éco-industries curatives), le réseau s ouvre aux entreprises «préventives», c est-à-dire ayant leur cœur de métier dans la conception et / ou la commercialisation de solutions dans les économies d eau et d énergie, la qualité environnementale des bâtiments, l écomobilité, les énergies renouvelables Par ailleurs, le réseau décide d associer plus largement et sur une échelle régionale les autres acteurs de la filière tels les laboratoires de recherche, les centres de formation et universités, les acteurs publics de l environnement ou du développement économique, afin de créer une vraie dynamique et de développer des synergies, d assurer l adéquation des formations et le recrutement des entreprises, d optimiser les dispositifs de soutien à la filière. Il devient un pôle de compétences à part entière. Organiser des conventions d affaires Une première convention d échanges est organisée en juin 2006, dans les locaux de PSA Peugeot-Citroën, à Poissy. Elle a comme objectif principal et spécifique de favoriser la connaissance mutuelle des membres du réseau par le biais de rendez-vous qui permettent à chacun de découvrir au moins quatre autres adhérents du réseau. Les deux suivantes s ouvrent davantage vers l extérieur et prennent une dimension régionale. En janvier 2007, une première convention régionale d affaires, sur le mode du «speeddating», permet à près de 200 entreprises franciliennes des éco-industries, acteurs institutionnels et responsables environnementaux de grandes entreprises, de se rencontrer à Mantes autour de la thématique de l environnement. Une forte présence des structures publiques et associatives locales et de la Région Île-de-France (EPAMSA, ENVIROPEA, OSEO, ADEME ) est relevée. En septembre 2008, c est sur le thème de l innovation qu une deuxième convention francilienne est organisée. Bâtie sur le même principe du «speed-dating», elle accueille à la Maison de l environnement, des sciences et du développement durable de Magny-les- Hameaux, outre les entreprises, l ensemble des acteurs de l innovation (laboratoires de recherche spécialisés dans le développement durable, pôles de compétitivité, acteurs publics de l innovation et de la propriété industrielle, capital-risqueurs, business angels ). L idée est d accélérer le processus d innovation dans les entreprises éco-industrielles en favorisant les contacts entre les acteurs capables d intervenir quel que soit le stade de maturation d un projet de R&D : développement de procédés, transferts de technologies, recherche de financements, dépôt de brevets L efficacité de ce réseau tient à la diversité des entreprises qu il fédère, depuis la micro-entreprise jusqu au grand groupe international. Elle tient aussi au réel engagement dans le réseau des entreprises adhérentes. Parce que chacun apporte ses compétences propres et ses questionnements, les confronte, et que de ces rencontres naissent des réflexions fécondes, des opportunités nouvelles, des réponses très concrètes aux attentes. Nouvelle organisation, nouvel élan Le réseau des éco-industries vit par et pour ses membres, les entreprises, qui décident en septembre 2010 de s en approprier plus encore la direction en s impliquant plus étroitement dans son organisation. Un nouveau comité de pilotage est lancé, constitué pour un an de onze membres bénévoles représentatifs de la diversité des adhérents. Ainsi, à sept ans, le réseau prend un nouveau virage et se structure en clubs «métiers», chacun soutenu par un dirigeant d entreprise référent, interlocuteur privilégié des membres du réseau et porte-parole auprès des partenaires. Six clubs sont créés : le Club déchets, qui fédère 80 entreprises, le club EnR (Energies Renouvelables) qui en regroupe 20, le club Air (15 entreprises), le club Ingénierie (44), le club éco/habitat matériaux (11), le club eau (43). Des clubs transversaux viennent consolider l édifice : ainsi le club International, qui concerne 43 membres, et, le club Affaires, qui rassemble les 200 membres du réseau. Une formidable mobilisation lors de la convention d affaires de 2008 à la Maison de l environnement de Magny les Hameaux 34 35

19 Du RavY au Ravi, la réponse aux exigences de la filière automobile Eau Déchets Eco-habitat Matériaux Cette nouvelle organisation doit permettre à terme d apporter une réponse plus réactive aux besoins précis des membres du réseau selon leurs métiers et de concevoir des actions encore plus ciblées et encore plus performantes. Par exemple, le nouveau format adopté pour les rencontres d affaires : une matinale de deux heures mettant en présence une grande entreprise membre du réseau et des entreprises ciblées en fonction de leurs métiers. Nom : Réseaux des éco-industries Yvelines / Val-d Oise Porteur : Chambre de commerce et d industrie de Versailles - Val-d Oise / Yvelines Date de création : juin 2004 Nombre d entreprises : 200 Témoignages «Je rencontre facilement un grand nombre d entrepreneurs pour échanger nos expériences et nos contacts. Le réseau des éco-industries Yvelines / Val-d Oise nous propose des opportunités et nous donne de l énergie. C est une relation fertile et particulièrement tonique» andré DUcat Directeur ADETA Franconville (95) Air Ingénierie International Expérimentée une première fois en octobre 2010 avec la Lyonnaise des eaux, sur le thème de l eau, cette nouvelle formule va se développer sur d autres secteurs des éco-industries. Exemplaire en Île-de-France, le réseau des écoindustries Yvelines / Val-d Oise, lancé en 2004 avec seulement 20 entreprises, en fédère 200 aujourd hui. «Organisation de la matinale «eau» : tout à fait dans la ligne de nos échanges lors du comité de pilotage : créer une dynamique locale entre les acteurs eco-tech.» Gilles BoURGUiGNat Directeur général COGENCO SAS DALKIA UK Plc Ecquevilly (78) «Etre plus fort en préparant et en anticipant les projets de demain, de manière individuelle ou collective, est le principal objectif que je souhaite atteindre avec le club déchets du réseau des éco-industries Yvelines/Val-d Oise.» christophe crochart Directeur Régional et référent du club déchets du réseau des éco-industries Yvelines/Val-d Oise SANITRA SITA - Bouafle (78) Le RAVY Réseau automobile Val-d Oise / Yvelines Une grande entreprise impliquée dans PLATO interpelle la CCIV : «Vous qui avez l expérience des réseaux, il y a quelque chose à faire dans l automobile». L aventure commence. Une étude économique et d opportunité met en évidence le poids économique de la filière automobile dans le Val-d Oise et les Yvelines. En effet, 20 % des véhicules automobiles produits en France sont issus des deux départements qui regroupent plus de emplois directs, soit 30 % de la filière automobile nationale. La concentration y est particulièrement forte dans l ingénierie des véhicules avec les centres de recherche et de développement des principaux acteurs de l industrie automobile. Cette étude explore aussi les attentes des entreprises de la filière. En 2005, la CCIV recrute une animatrice. Une quinzaine d entreprises, grandes et petites, se rassemblent. Avec le soutien du Conseil régional d Île-de-France, de la DRIRE (intégrée depuis au sein de la DIRECCTE) et du Conseil général des Yvelines, le Réseau automobile Val-d Oise/Yvelines (RAVY) est créé en janvier Douze mois plus tard, il publie un livre blanc «Pour une activité durable de la filière automobile du Val-d Oise et des Yvelines». Ce document, largement diffusé auprès des acteurs territoriaux, présente la situation économique de la filière, ses problématiques locales, les questions de l emploi et des compétences, les Des emplois et des compétences Sur le thème des ressources humaines, des outils de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences sont mis en place. Les entreprises peuvent bénéficier d un diagnostic et d un accompagnement personnalisés. Lors des ateliers, les techniciens en ressources humaines du RAVY partagent leur expérience en matière d emplois et de formation. A partir de ces échanges, une cartographie des besoins et des objectifs et les axes de travail du nouveau réseau. Les entreprises et les partenaires précisent leur engagement et le fonctionnement du RAVY à travers une charte. Les objectifs sont de traiter collectivement les problématiques communes, de promouvoir la filière automobile, de valoriser son image et de défendre ses intérêts auprès des acteurs locaux. Quatre axes de travail sont définis, autour desquels vont se structurer les commissions et les actions du réseau : les ressources humaines, les infrastructures et l aménagement du territoire, la gestion de l environnement et la communication. ressources de la filière automobile est réalisée. Le «passeport RAVY», lancé en 2006 en partenariat avec l Association nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA), avec le soutien, à partir de 2009, de l Etat et du département des Yvelines, propose un parcours de professionnalisation aux salariés de la filière. Ce dispositif qui vise à sécuriser et renforcer l employabilité des salariés constitue le premier 36 37

20 Fidèle à l action menée par le RAVY, le Réseau automobilité et véhicules en Île-de-France (RAVI) soutient le développement des entreprises de la filière automobile en Île-de-France et s emploie à faciliter les relations entre donneurs d ordres et sous-traitants, ou encore à promouvoir les métiers de l automobile auprès des jeunes. Performance et innovation sont au cœur de sa mission pour aller de l avant. première plateforme grâce à des financements publics et privés et présenté leur projet lors du Salon de Genève en février En 2010, après cinq ans d existence, le RAVY rassemble 120 établissements représentant plus de emplois dans tous les métiers de la filière, constructeurs, équipementiers, fournisseurs, distributeurs, sociétés d ingénierie. niveau d une validation des acquis de l expérience (VAE). Plus de personnes ont été formées dans ce cadre. Afin d élargir les opportunités d emploi des bénéficiaires de ce passeport après leur mission dans l automobile, le réseau étudie la possibilité de le développer vers les emplois des éco-industries en misant sur le principe des passerelles professionnelles. Une enquête menée en juillet 2010 auprès des employeurs des écoindustries permet de valider la pertinence d une telle passerelle et d identifier ceux qui sont prêts à accueillir des bénéficiaires du passeport. Un plan d actions est alors mis en place visant à concrétiser les premières embauches. En 2009, une cellule de coordination pour l accueil et la mobilité des salariés de la filière automobile est installée dans le cadre du plan de Une réflexion stratégique et des nouvelles actions En novembre 2006, à l occasion de ses premières rencontres territoriales, le RAVY invite les entreprises de l industrie automobile, les acteurs institutionnels, les collectivités territoriales et les services de l Etat à débattre sur les enjeux pour l industrie automobile du Val-d Oise et des Yvelines à l horizon Lors de la seconde édition, en décembre 2008, c est autour des mutations économiques de la filière que s organisent la réflexion et les échanges souhaités par les membres du réseau. Trois cents personnes participent à ces rencontres où, parmi les thèmes abordés, dominent l emploi dans l industrie automobile, les compétences du futur, les infrastructures, le logement, la compétitivité des entreprises de la filière, les transports publics, la démarche environnementale, l innovation Un nouvel axe d action se dégage, le développement de projets collaboratifs entre entreprises du réseau. Il s agit pour elles, en se groupant, de créer des synergies qui leur permettent de réaliser des objectifs difficiles à atteindre individuellement, des gains commerciaux, des économies d échelle, des mutualisations de 38 les entreprises du ravy au salon de Genève 2011 soutien du Conseil général des Yvelines. La cellule fonctionne en tant que guichet unique auquel les salariés de la filière qui souhaitent se relocaliser dans les Yvelines peuvent s adresser. La cellule sert d interface avec tous les acteurs publics ou privés en charge des questions, notamment, de découverte du territoire, de logement, d éducation, d emploi du conjoint Premier bénéficiaire de la cellule, PSA Peugeot-Citroën usine de Poissy signe une convention avec la CCIV en janvier 2010 précisant les interventions de chacun dans le cadre de cette cellule. Dans le même temps, le réseau coordonne les actions menées pour une meilleure accessibilité des sites par les transports en commun, bus, RER et train. moyens, des échanges et des améliorations de savoir-faire et de technologies C est l exemple des six entreprises, toutes membres du RAVY, qui à l automne 2008 décident de travailler ensemble sur le développement d un concept innovant de véhicule urbain à la fois modulable et propre, compact, économe... Le RAVY leur a permis de se connaître, de structurer leur projet et de l amener à maturité pour qu il puisse être labellisé par le pôle de compétitivité Mov eo et être lauréat d un appel à projets lancé par le Conseil général des Yvelines. Réunies au sein d une SAS, elles ont finalisé le prototype d une Le RAVI - Réseau automobilité et véhicules en Île-de-France En 2008, l industrie automobile mondiale connaît de forts à-coups. En France, un temps d échanges entre entreprises est organisé avec les Etats généraux de l automobile. La question des relations entre donneurs d ordres et soustraitants est largement abordée. A l issue de cette démarche, un nouvel acteur de coordination est mis en place, la Plate-forme nationale automobile (PFA). Ses missions sont l amélioration de la compétitivité globale de la filière et la médiation, nouvelle logique d échange et de concertation entre les différentes entreprises de la filière. En région, la PFA est relayée par les associations régionales de l industrie automobile (ARIA). Les membres du RAVY, qui ont su lui donner dynamique et maturité, souhaitent franchir une nouvelle étape. Il s agit de doter l Île-de- France d une ARIA. Le 22 septembre 2010, 47 établissements créent l association «Réseau automobilité et véhicules en Île-de-France». Le RAVI est aujourd hui la seule plateforme francilienne transversale à la filière. Réseau avant tout, il permet à ses membres de collaborer, de coopérer et d échanger - un fonctionnement de réseau crucial pour offrir une force de frappe collective aux adhérents et avancer vers les innovations qui porteront leur activité future. l Assemblée générale constitutive du ravi le 22 septembre 2010 Le RAVI a pour objet de favoriser la création, le développement et la pérennité des entreprises de la filière automobile en Île-de-France, en partenariat avec les acteurs régionaux du développement économique et ceux de la filière. Il se veut le représentant des entreprises et s est fixé pour objectifs de renforcer leur productivité et leur compétitivité, en particulier celles des PME, de promouvoir la richesse et la diversité des métiers du secteur automobile et de renforcer les liens de manière durable entre les différents rangs de la filière. Sa nouvelle dimension permettra au réseau de mener une approche prospective en partenariat étroit avec les pôles de compétitivité et les collectivités publiques ou encore d encourager l émergence de projets collaboratifs afin que les petites structures performantes puissent, elles aussi, répondre aux attentes des donneurs d ordres. Son ambition est de véhiculer une image forte et valorisante du secteur automobile et du savoirfaire «made in» Île-de-France. 39

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