BLEU-BLANC-CŒUR ET VALOREX FONT DU CO 2 UNE MONNAIE

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1 Dossier de presse & BLEU-BLANC-CŒUR ET VALOREX FONT DU CO 2 UNE MONNAIE Et l agriculture sera le premier secteur à l utiliser.. CETTE MONNAIE CO 2 REPOSE SUR UNE VALIDATION DES NATIONS UNIES ELLE ENCOURAGERA LA RÉDUCTION DE CARBONE ET BOOSTERA L ÉCONOMIE

2 SOMMAIRE QUI SOMMES-NOUS? p. 1 - VALOREX - BLEU-BLANC-CŒUR COMMENT SE CRÉE LA MONNAIE CO 2 p. 2 - Le contexte global - Le contexte en agriculture 1 re étape : FAIRE AUTHENTIFIER LA MÉTHODE DE RÉDUCTION DES ÉMISSIONS DE MÉTHANE DES VACHES LAITIÈRES PAR LE MINISTÈRE DE L ÉCOLOGIE 2e étape : FAIRE VALIDER LA MESURE DE LA DIMINUTION DES ÉMISSIONS DE MÉTHANE PAR LES NATIONS UNIES 3 e étape : FAIRE DU CO 2, UNE MONNAIE COMMENT LA MONNAIE CO 2 CIRCULERA-T-ELLE? p. 9 - La monnaie circule grâce à un «Compte Epargne CO 2» - Exemple d utilisation de la monnaie CO 2. LES VERTUS DE LA MONNAIE CO 2 p. 12 LA MONNAIE CO 2 AU SERVICE D UN MODÈLE ÉCONOMIQUE DE TYPE DÉVELOPPEMENT DURABLE p. 13 REMERCIEMENTS p. 15 VALOREX BLEU-BLANC-CŒUR La Messayais COMBOURTILLÉ Contact presse Agnès LOIN Agence de Relations de Presse Agnès Loin Attachée de presse agnes.loin@agnesloin.com

3 1 QUI SOMMES-NOUS? VALOREX Créée en 1993, la société Valorex développe depuis 20 ans des filières de production et de transformation de graines riches en protéines (lupin, féverole...) et en Omega 3 (lin ) en substitution au système «maïs - soja» qui domine l alimentation animale. Ces graines favorisent la diminution des gaz à effets de serre des ruminants, dont les vaches laitières. Les produits de Valorex sont présents dans 26 pays. Valorex réalise un chiffre d affaires de 64,5 millions d euros (exercice ). Aujourd hui, environ éleveurs, qu ils soient producteurs de ruminants, de volailles, de porcs, de lapins, etc, utilisent la démarche Valorex, par le réseau de fabricants d aliments et de transformateurs (laiteries, etc ) clients de Valorex. Son expertise est confirmée par 9 brevets européens publiés ou en cours, dont un brevet sur la technologie de la cuisson de graines métropolitaines. Valorex compte un département R&D où travaillent 15 chercheurs. DE VALOREX À BLEU-BLANC-CŒUR En 2000, Valorex commence à mesurer les impacts d un mode d alimentation en élevage sur les émissions de gaz à effet de serre des ruminants. Au vu des résultats mesurés et publiés, les enjeux en termes de santé publique et d environnement ne sont dès lors plus ceux d un projet d entreprise, mais bien d un projet collectif C est pourquoi Valorex passe alors le relais à l association Bleu-Blanc-Cœur. BLEU-BLANC-CŒUR Créée en 2000, l association Bleu-Blanc-Cœur (BBC) organise depuis 12 ans une agriculture à vocation santé, grâce à une démarche de filière et à un cadre scientifique solide. L association Bleu-Blanc-Cœur regroupe tous les acteurs des filières agricoles (graines, lait, viandes, œufs..) depuis les cultivateurs et les éleveurs, jusqu aux consommateurs. Aujourd hui, 600 produits agroalimentaires sont estampillés du logo Bleu-Blanc-Cœur, comme des viandes (bœuf, porc, agneau, veau), des charcuteries, des produits laitiers, des œufs, et également du pain, de la farine au lin, des brioches, etc. En 2012, Bleu-Blanc-Cœur compte plus de 400 adhérents qui réalisent 660 millions d de chiffre d affaires sous son logo à la fleur de lin. Valorex et Bleu-Blanc-Cœur regroupent sur la petite commune de Combourtillé (35),

4 plus de 110 emplois.

5 2 COMMENT SE CRÉE LA MONNAIE CO 2 PRÉAMBULE Le CO 2 (gaz carbonique) est l étalon de mesure des gaz à effets de serre. Outre le CO 2, les gaz à effets de serre comprennent d autres gaz comme le méthane (CH 4 ) ou le protoxyde d azote (N 2 O). Tous ces gaz sont exprimés en «CO 2 équivalent». Par exemple, pour l administration des Nations Unies, une tonne de méthane «a un pouvoir réchauffant de» 25 tonnes de CO 2. Tous les gaz à effets de serre ne sont pas du CO 2, mais tous les gaz à effets de serre ont un équivalent CO 2. LE CONTEXTE GLOBAL Selon les scientifiques du climat, un seuil de 2 C d'élévation de la température moyenne de la planète est considéré comme la limite dangereuse à ne pas franchir. Pour rester sous ce seuil, la concentration maximale de CO 2 dans l atmosphère à l horizon 2050 ne doit pas dépasser 450 ppm (parties par millions). Ceci impose aux pays développés de diminuer drastiquement leurs émissions de gaz à effets de serre d ici Cet objectif reste faisable, mais demandera des efforts de plus en plus coûteux à mesure que l'action de réduction des émissions est retardée. La France, en ratifiant le protocole de Kyoto, s est engagée à réduire ses émissions de gaz à effets de serre (CO 2, méthane et protoxyde d azote principalement). Ainsi en 2010, la somme des émissions de gaz à effets de serre en France était inférieure de 6 % à la somme des émissions en 1990 (valeur de référence de 564 millions de tonnes équivalent CO 2 ). Si un certain nombre de secteurs d activités (électricité, ciment, énergie,...) sont placés sous quota de CO 2, les ¾ des émissions sont dites «diffuses», parce qu issues des particuliers, des entreprises, des transports et des vaches. Ces émissions diffuses ne sont évidemment pas soumises au régime des quotas. Elles sont difficilement mesurables. LE CONTEXTE EN AGRICULTURE Les émissions de gaz à effets de serre de l agriculture représentent 17,4 %* des émissions de l inventaire national, soit près de 100 millions de tonnes de CO 2 équivalent. Les émissions de méthane entérique des ruminants (la vache éructe plus qu elle ne flatule) représentent à elles seules environ 5 % de ces émissions de gaz à effets de serre en France, soit 26 millions de tonnes de CO 2 en 2010.

6 3 1 tonne de CH 4 (méthane) = 21 (administration française) à 25 (administration Nations Unies) tonnes de CO 2 en terme de «pouvoir réchauffant». Ces 26 millions de tonnes d équivalent CO 2 émises par les ruminants en France, sous forme de méthane entérique, viennent en gros pour moitié de la production de lait et pour moitié de la production de viande. Une baisse de 10 % des émissions de méthane (tout à fait réaliste) représenterait donc une économie de 2,6 millions de tonnes d équivalent CO 2. Ce qu émet 1,5 million de voitures en un an! * source : United Nations Framework Convention on Climate Change - Centre Interprofessionnel Technique d Études de la Pollution Atmosphérique.

7 4 1 re étape : FAIRE AUTHENTIFIER LA MÉTHODE DE RÉDUCTION DES ÉMISSIONS DE MÉTHANE DES VACHES LAITIÈRES PAR LE MINISTÈRE DE L ÉCOLOGIE La méthode de diminution des émissions de méthane des vaches laitières a été imaginée et mise au point par Valorex dans l esprit de son projet fondateur : «Quand les animaux sont bien nourris, l homme se porte mieux». En effet, Valorex valorise des graines oléagineuses et protéagineuses (lin, chanvre, pois, colza, féverole, lupin, etc ) entrant dans l alimentation animale et a pour projet fondateur d associer nutrition animale et nutrition humaine. Valorex considère la nutrition animale comme un «moteur de recherche» de solutions pour la santé publique, et également pour l environnement. Des études menées par Valorex en collaboration avec l INRA (Institut national de la recherche agronomique), publiées depuis 2001, ont prouvé qu il est possible de réduire les émissions de méthane des vaches laitières grâce à une alimentation comprenant de l herbe, de la luzerne, du lin, Cette réduction peut atteindre jusqu à 64 % d émissions de méthane dans certains essais, mais l optimum entre «économie, qualité du lait et santé animale» est de l ordre de - 20%. Valorex a mis au point une méthodologie brevetée avec l INRA, et appelée «Visiolait», pour mesurer la réduction des émissions de méthane à partir de l analyse rapide des acides gras du lait. Car, il existe une corrélation entre la qualité des acides gras du lait et la baisse des émissions de méthane. En effet, dans le rumen, la digestion microbienne des glucides des fourrages produit à la fois des «petites graisses» (dénommées acides gras volatils) et des gaz (hydrogène et gaz carbonique). Ces «petites graisses» serviront dans la mamelle de matériaux de base pour la fabrication de graisses saturées du lait, tandis que l hydrogène sera capté par les microbes «méthanogènes» pour fabriquer et émettre du méthane à partir du CO 2 et H 2. Il y a donc un lien étroit entre la composition du lait en acides gras et les émissions de méthane puisque ces deux synthèses sont biochimiquement liées. Donc moins il y a de graisses saturées dans le lait et moins il y a d émissions de méthane par litre de lait. C est un lien biologique entre santé des hommes et santé de la planète.

8 5 Les analyses mensuelles du lait, «Visiolait», réalisées pour les élevages laitiers (3 000 éleveurs sur en France utilisent cette méthode) mesurent le volume de méthane produit par litre de lait. (Voir dernière ligne du tableau ci-dessus) Pour passer de la mesure du méthane en gramme/litre à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, il faut connaître le nombre de vaches, la quantité de lait par vache, et les valeurs d un troupeau de référence selon les données de l INRA, du CNIEL (Interprofession Laitière) et de l Institut de l Élevage. C est ainsi que l on connaît la réduction des émissions de méthane du troupeau laitier, comme démontre le tableau ci-dessus (kg de méthane en ordonnée). Puis la quantité de méthane est convertie en CO 2.

9 Petit retour sur l histoire 6 Il y a 30 ans, la diminution des émissions de méthane entérique était un objectif avant tout zootechnique (le méthane émis est d abord un «gaspillage d énergie» pour l éleveur). Aujourd hui, la prise en compte de l accélération du réchauffement climatique en fait un objectif sociétal important. En 2001, puis 2003, des travaux de l INRA avec Valorex mesurent des profils en acides gras du lait, et étudient des populations microbiennes productrices de méthane dans le rumen en présence de lin ou de colza (ainsi que des mesures concernant la santé animale). On ne mesure pas encore le méthane en routine, mais... l idée de modéliser ce lien apparaît alors. Les résultats de ces différents essais sont alors regroupés pour construire un modèle de prédiction des émissions de méthane à partir des acides gras du lait. Depuis 2009, des dizaines d essais ont été publiés dans la presse scientifique avec des mesures simultanées d acides gras et de méthane. Ils valident le brevet Valorex-INRA de Ce socle scientifique a donc permis de rédiger une méthodologie qui a été expertisée par le CITEPA (association en charge de la comptabilité des gaz à effets de serre en France), puis par les experts du Ministère de l Ecologie et ceux du Ministère de l Agriculture. EXEMPLE DE CALCUL Un troupeau compte 50 vaches. Chaque vache produit 20 litres de lait par jour en moyenne annuelle, avec un régime standard type «maïs-soja». Pour chaque litre de lait, chaque vache émet 18 grammes de méthane. L éleveur modifie la ration de ses vaches avec une alimentation riche en Omega 3 (herbe, lin, luzerne ). On mesure alors (brevet Valorex-INRA) pour chaque vache une réduction des émissions de méthane de 20 %. Les émissions de méthane du troupeau baissent donc comme suit : 50 (vaches) x 20 (litres) x 365 (jours) x 18 (g/l) x 20 % = grammes de méthane, Soit, x 21 = grammes équivalent CO 2, C est-à-dire une baisse de 27,59 tonnes de CO 2 par an. À titre de comparaison, si une voiture produit en moyenne 127 grammes de CO 2 par km, l action de cet éleveur équivaut pour la planète à une économie de kms non parcourus par an! Et pendant ce même temps, ces vaches ont produit kg de graisses saturées en moins qui ne rentreront jamais dans la chaîne alimentaire (lien biologique) L association Bleu-Blanc-Cœur reprend le projet dès 2008, écrit la méthodologie, la fait expertiser, puis auditer et la dépose auprès des autorités Françaises. Et en avril 2011, cette méthodologie de la réduction des émissions de méthane a été validée par le Ministère de l Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement.

10 7 2 e étape : FAIRE VALIDER LA MESURE DE LA DIMINUTION DES ÉMISSIONS DE MÉTHANE PAR LES NATIONS UNIES Pour compléter le dispositif de validation et d expertise relative à la méthode de diminution de méthane des vaches laitières, il restait une étape : celle de l inscription officielle du projet de Bleu- Blanc-Cœur aux Nations Unies dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, après validation du dossier à l UNFCCC (United Nations Framework Convention For Climate Change). Cette mesure d économie de CO 2 développée avec l INRA, soutenue par Danone, est alors reprise par Bleu-Blanc-Cœur, et validée par les experts Français. Puis, elle devient selon l ONU : UNE MÉTHODE OFFICIELLE INTERNATIONALEMENT RECONNUE DE MESURE ET DE RÉDUCTION DES GAZ À EFFETS DE SERRE. L inscription officielle faite de Bleu-Blanc-Cœur dans le catalogue des Nations Unies, date du 1er août À cette date, c est la seule méthode officielle agréée par les Nations Unies dans le monde pour l élevage, et l une des 17 seulement (tous pays confondus) dans le secteur de l agriculture. C est la fin d un long chemin et le début d une nouvelle aventure : Faire naître une vraie «Économie du Carbone en Élevage». Désormais, grâce à cette mesure des réductions d émission de CO 2 des troupeaux laitiers, les éleveurs pourront disposer d un crédit Carbone validé et garanti par les Nations Unies et donc «monétarisable» (voir page 9). L éleveur peut donc disposer d une certaine quantité de CO 2 que Bleu-Blanc-Cœur va gérer sur un compte spécial, son Compte Épargne CO 2, pour en faire de la monnaie CO2.

11 8 3 e étape : FAIRE DU CO 2, UNE MONNAIE Comme une réserve Or, la monnaie CO 2 doit provenir d un fonds garanti, accordé par l Etat français. Pour ce faire, l État français soustrait de son inventaire national une somme de CO 2 que les Nations Unies ont reconnue non-émise à Bleu-Blanc-Cœur. Le fonds «Compte Officiel de CO 2» est ainsi créé. Pour 2012 (sur 10 mois seulement car, en période de démarrage), les quantités auditées par les Nations Unies auprès de Bleu-Blanc-Cœur ont été de tonnes. Après prélèvement de 10 % par l État français, ce sont tonnes qui ont été d attribuées au nouveau «Compte officiel CO 2» de Bleu-Blanc-Cœur. Dès lors, tel un organisme de gestion de tickets restaurant, Bleu-Blanc-Cœur peut proposer aux éleveurs d utiliser cette quantité de CO 2 comme moyen de paiement.

12 9 COMMENT LA MONNAIE CO 2 CIRCULE-T-ELLE? LA MONNAIE CIRCULE GRÂCE À UN «COMPTE ÉPARGNE CO 2» Rappelons que l État français a transféré tonnes de CO 2 validées par les Nations Unies, sur un «Compte officiel CO 2» ouvert à Bleu-Blanc-Cœur. L existence de ce fonds officiel permet à Bleu-Blanc-Cœur d attribuer aux éleveurs qui suivent la démarche de Valorex, des quantités de CO 2 au prorata de leurs réductions individuelles de CO 2. Ces éleveurs ouvrent un «Compte Épargne CO 2» personnel sur lequel Bleu-Blanc-Cœur dépose la quantité individuelle de CO 2 qui leur correspond. La valorisation de la tonne de CO 2 par Bleu-Blanc-Cœur sera de 100 / tonne de CO 2, alors que sur le marché mondial, la valorisation se situe aujourd hui entre 1 et 10. Ainsi, chaque éleveur pourra utiliser la monnaie CO 2 dont il dispose sur son «Compte Epargne CO 2», lors d achats de produits ou de services pour les besoins de l exploitation ou du ménage. Via le «Compte Épargne CO 2», Bleu-Blanc-Cœur organise alors des offres de fournisseurs partenaires auprès de qui les éleveurs pourront acheter avec la monnaie CO 2, des produits ou des services «vertueux» sur un catalogue pré-établi. Grâce à ces fournisseurs partenaires qui acceptent des paiements en «monnaie CO 2» via les «Compte Épargne CO 2» individuels, les éleveurs achèteront des produits ou des services moins coûteux, car la valorisation des CO 2 épargnés diminuera d autant le prix de leurs achats. Cette offre attractive devient un «accélérateur» de l économie du Carbone : - Les agriculteurs sont incités à réduire leurs émissions pour «gagner» le plus possible de monnaie CO 2 et acheter moins cher des produits ou des services ; - Les fournisseurs et les distributeurs agricoles sont incités à multiplier leurs offres pour répondre à cette nouvelle demande d achats ; - Les consommateurs sont incités à soutenir cette démarche.

13 10 EXEMPLE D UTILISATION DE LA MONNAIE CO Monsieur Durand, éleveur, a 50 vaches laitières. Il a réduit ses émissions de CO 2 de 27,59 tonnes (voir plus haut encart de la page 6) ; 2- Il ouvre son «Compte Épargne CO 2» ; 3- Bleu-Blanc-Cœur y place 27,59 tonnes x 90 % (car l État français prélève 10 %), soit kg de CO 2 ; 4- L éleveur consulte son catalogue de produits «payables en partie» en CO 2 (1 tonne de CO 2 = un bon d achat de 100 ) ; 5- Il achète un produit ou un service en utilisant cette monnaie CO 2 ; 6- Par exemple, Monsieur Durand souhaite acheter une clôture électrique solaire qui coûte la valeur marchande de euros. Il donne à son fournisseur 900 euros + 1 tonne de CO 2 ; 7- Après paiement, le fournisseur redonne la tonne de CO 2 à Bleu-Blanc-Cœur ; 8- Bleu-Blanc-Cœur redistribue ensuite cette tonne de CO 2 à un éleveur qui a réduit ses émissions de CO 2, la monnaie CO2 circule ; 9- Cette tonne de CO 2 servira pour un autre achat, et ainsi de suite ; 10- Au final, cette tonne de monnaie CO 2 pourra être utilisée 4, 5, 6 fois et beaucoup plus, comme l est la monnaie en euros. La tonne de CO 2 servira à des transactions jusqu à ce qu elle soit : - ou bien, vendue par Bleu-Blanc-Cœur à une compagnie ou à une collectivité qui fait son bilan carbone. Elle servira alors à la compensation Carbone de cette compagnie ou de cette collectivité - ou bien, détruite pour diminuer de la quantité équivalente au bilan Carbone national. La clé du développement économique vertueux est bien là. Tout le monde connaît les bienfaits de l alimentation des troupeaux diversifiée avec plus de pâturage, plus de graines de lin, de pois, de féverole, avec de la luzerne, du lupin, du trèfle mais cette alimentation est un peu plus chère que l alimentation classique à base de maïs et de tourteau de soja. Le système du Compte Épargne CO 2 permettra de passer cet obstacle. Il va surtout permettre aux éleveurs de rentrer dans l économie verte en achetant en monnaie CO 2 une multitude de produits, d équipements, de services vertueux pour l environnement et générant des réductions d émissions de gaz à effets de serre. L économie verte, la vraie, est en route ; c est la fin du «Green washing».

14 11 Quelles conditions pour l éleveur afin de prétendre à une inscription au Compte Epargne CO 2 de Bleu-Blanc-Cœur? Pour prétendre à une inscription dans le projet, l éleveur doit : - Adhérer au cahier des charges de l association Bleu-Blanc-Cœur dans la catégorie «Producteur de lait engagé sur les chemins de Bleu-Blanc-Cœur». - Respecter le cahier des charges de l association et notamment dans la ration alimentaire de ses vaches laitières :. Maintenir une quantité minimum d Omega 3 (herbe, lin, luzerne..) toute l année ;. Exclure toute supplémentation lipidique, particulièrement à base d huile de palme ;. Exclure adjuvants et additifs d origine chimique ;. Limiter le soja dans la ration des vaches à 5 % maximum ; - S engager à faire analyser son lait mensuellement (par un laboratoire interprofessionnel) suivant le cahier des charges «Visiolait», afin d en connaître la composition et de mesurer la quantité de méthane évitée.

15 12 LES VERTUS DE LA MONNAIE CO 2 1 La monnaie CO 2 est basée sur une méthodologie expertisée et auditée La mesure de la réduction de CO 2 est basée sur une méthodologie expertisée par les Nations Unies. Elle est contrôlée par un organisme indépendant accrédité par les Nations Unies. Elle est reliée aux inventaires nationaux. 2 - Elle donne une valeur forte (100 / tonne de CO 2 ) aux efforts de réduction Difficile de mettre en route une politique d incitation quand la valeur du CO 2 sur le marché mondial frôle 1! Pour les experts du réchauffement climatique, l incitation commencerait à des valeurs de 50 à C est une incitation, pas une taxe La circulation de la monnaie CO 2 récompense les efforts. On ne punit pas des agriculteurs soumis (et réticents) à une réglementation environnementale mal comprise et contraignante. 4 - Elle incite les agro-fournisseurs à développer des nouvelles offres «vertueuses» Et elle leur fournit une liste de «clients potentiels» intéressés à l économie du Carbone et incités à dépenser ces tonnes de CO 2 monétisées dans un catalogue nouveau. 5 - Elle permet un changement de système de production Bleu-Blanc-Cœur encourageait déjà un changement de système de production de lait pour la nutrition des vaches laitières. Elle le fait désormais pour l environnement. L agriculture change parce que les objectifs de production (nutrition, environnement) changent dans un nouveau contrat social entre agriculteurs et consommateurs. 6 La monnaie CO 2 lie les producteurs et les consommateurs autour d une monnaie nouvelle aux valeurs partagées (agriculture à vocation santé et environnement). 7- C est une rupture avec les logiques de «compensation Carbone» Parfois, les entreprises soumises au quota Carbone engagent des actions de type «reforestation ailleurs» pour garder leur «droit à polluer ici». Désormais, si ces entreprises jouent le jeu, ce sera une formidable opportunité d encouragement aux bonnes pratiques en utilisant des Comptes Épargne CO 2. 8 La monnaie CO 2 booste l économie Il est fort possible que Monsieur Durand (voir page 10) n aurait pas pu se permettre d acheter la clôture électrique solaire parce qu elle était trop coûteuse pour lui. Mais, grâce au dépôt de CO 2 sur son Compte Épargne CO 2, il a pu se l offrir, puisqu elle lui a coûté son prix défalqué d un montant de CO 2 non-émis. Et cette économie lui permettra peut-être de s acheter encore une autre marchandise.

16 13 LA MONNAIE CO 2 AU SERVICE D UN MODÈLE ÉCONOMIQUE DE TYPE «DÉVELOPPEMENT DURABLE» Tout en étant utile à l écologie, à l économie et à l environnement, la monnaie CO 2 rentre dans plusieurs business plans : POUR VALOREX C est Valorex qui a financé la R&D nécessaire au début du projet. Pourquoi? Par conviction, mais pas que. Le projet d entreprise de Valorex, «Une nouvelle nutrition animale au carrefour de la biodiversité végétale et de la nutrition humaine», trouve ses limites dans les surcoûts des graines tracées des filières lin, luzerne, lupin face aux tourteaux et autres co-produits mondialisés. Ce surcoût pourra être effacé en partie par l usage de la monnaie CO 2. Comme pour l agriculture à vocation santé portée par Bleu-Blanc-Cœur, Valorex verra se développer un nouveau marché sur lequel elle espère prendre une part significative et qui justifiera des retours sur investissement. POUR LES ÉLEVEURS Tout le monde reconnaît les bénéfices de l alimentation Bleu-Blanc-Cœur sur la santé, la longévité et la fertilité des vaches laitières. Des dizaines de publications dans la presse scientifique l ont démontré. Tout le monde sait aussi que le méthane émis dans l atmosphère est d abord une perte d énergie et donc d argent pour les éleveurs. Mais. Certains éleveurs ne peuvent se permettre la mise en route d une ration plus coûteuse (Surcoût d une ration Bleu-Blanc-Cœur = 0 à 5 par litres de lait). Avec la monnaie CO 2 et ses économies, c est désormais possible sans surcoût, au contraire. Ainsi, la monnaie CO 2 leur apportera les bénéfices santé, longévité et fertilité du troupeau. POUR LES FOURNISSEURS DU CATALOGUE Pour fixer le prix de vente d un produit, les industriels réalisent des «analyses de valeurs» avec tous les coûts, incluant une ligne «Coût d acquisition clients» qui correspond à sa prospection. En mettant en relation des fournisseurs de produits et des solutions innovantes, la monnaie CO 2 assure un retour sur investissement aux fournisseurs. Les coûts de prospection sont diminués, le paiement du CO 2 à 100 diminue certes la marge unitaire, mais augmente les ventes.

17 14 POUR BLEU-BLANC-CŒUR Bleu-Blanc-Cœur met à disposition son réseau de 400 adhérents pour lesquels le lien entre santé de la terre, santé des animaux et santé des hommes se concrétise autour de la monnaie CO 2, monnaie de relation et d échanges pour tous les acteurs de la chaîne alimentaire, du champ à l assiette. POUR LES CONSOMMATEURS Aujourd hui, à consommateurs vont sur le site Bleu-Blanc-Cœur chercher des coupons de réductions «produits Bleu-Blanc-Cœur» proposés par les marques et utilisables en magasins de la Grande Distribution. Bleu-Blanc-Cœur va proposer à ces consommateurs d ouvrir un Compte Épargne CO 2 pour bénéficier de ces coupons, désormais libellés en kg de CO 2 pour des offres alimentaires (lait, viande, œufs Bleu-Blanc-Cœur) et non alimentaires (vélo-électriques, chaudières économes, etc..) Pour garnir leurs comptes en kg de CO 2, ces consommateurs pourront bénéficier de «kg de CO 2» distribués par les éleveurs, mais aussi faire valoir les réductions d émissions à la maison (covoiturage, chauffage, vélo électrique...) issues d une autre méthodologie reconnue par les Nations Unies.

18 15 REMERCIEMENTS (par ordre d apparition au dossier de presse.) - La base scientifique de notre projet n aurait pas vu le jour si Une collaboration n avait été mise en place avec l INRA (Brevet INRA-VALOREX 2008 sur la mesure du méthane à partir des acides gras du lait et autres travaux) Contacts INRA : o Benoit Malpeaux et Jean Baptiste Coulon : Direction du département PHASE o Michel Doreau : Directeur de recherche au centre de Theix - Le projet ne se serait pas développé si La direction environnement de la laiterie DANONE n avait pas cru au projet et accepté de soutenir et de financer des essais en station et sur le terrain Contacts DANONE : o Paul Gardner : Direction de l environnement de Danone groupe o Valerie Hernando-Presse : Direction RSE de Danone France - L association Bleu-Blanc-Cœur n aurait pas pu prendre le relais si Le projet collaboratif Bleu-Blanc-Cœur n avait pas été soutenu dans ses projets labellisés de recherche collaborative par le pôle de compétitivité VALORIAL (notamment pour les projets ANR (Agence Nationale de la Recherche) et labellisés VALORIAL : ALLEG-NUTRI et AGRALID et les autres projets labellisés. Contacts VALORIAL : o Jean-Luc Perrot : Direction du pôle de compétitivité o Patrick Herpin : Vice-président et directeur INRA Ouest - Il n aurait pas pu être porté financièrement si Le projet d innovation n avait pas été partiellement soutenu et financé par OSEO Contacts OSEO : o Delphine Legras : OSEO Rennes

19 16 - Il n aurait pas pu être mis en place aussi vite et à une telle échelle si Les analyses de lait n avaient pas été mises en route par le réseau des laboratoires de l interprofession laitière et notamment, les laboratoires de l Ouest : LILAB et ANALYS Contacts labo interprofession laitière : o Présidence du LILAB (35) : Jean-Pierre Fromentin o Direction d ANALYS (53) : Philippe Royer - Il ne serait pas devenu un dossier validé et expertisé si Les membres de la DGEC (Direction Générale Energie et Climat) du ministère de l environnement n avaient pas consacré le temps et l énergie nécessaire à l évaluation et à l analyse du dossier Contacts DGEC : o Dimitar Nikov et Claire Bergé - Nous n aurions pas pu réaliser le premier audit si Les 500 premiers éleveurs Bleu-Blanc-Cœur à adhérer au cahier des charges n avaient pas accepté de remplir et transmettre leurs données d élevage sans aucune contrepartie en Contacts éleveurs Bleu-Blanc-Cœur : o Association Bleu-Blanc-Cœur, co-président Jean-Pierre Pasquet, (producteur de lait) - Les audits et expertises n auraient pu être menés à bien si Les salariés de VALOREX et de Bleu-Blanc-Cœur ne s étaient pas impliqués dans la rédaction de la méthodologie, et les échanges avec auditeurs et experts Contacts Valorex et Bleu-Blanc-Cœur : o Amélie Binard et Pauline Vanel : Relation aux producteurs à l association Bleu-Blanc- Cœur- Nathalie Kerhoas : Direction de l association. o Aude Gaillard et Mathieu Guillevic : Services technique et R&D Guillaume Chesneau, Directeur R&D chez Valorex - Nous n aurions pas pu mesurer chaque mois le méthane de chaque troupeau si Les informaticiens de «Web and Cow» n avaient pas créé le service Visiolait, en place aujourd hui dans plus de 3000 exploitations laitières Françaises pour piloter via le web et les analyses de lait : la santé du troupeau, la qualité de la ration et les émissions de méthane des vaches Contact à la société «Web and Cow» : o Arthur Weill : Direction Web and Cow

20 17 - Le projet n aurait pas eu la même ampleur si Des laiteries n avaient pas intégré ce dossier «gaz à effets de serre» dans leurs thématiques prioritaires : Contacts Laiteries : o Willy Patsouris et Joël Adam: Direction laiterie Agrilait / Coralis o Robert Teyssier : Direction relation producteurs laiterie Candia / Sodiaal. Et si de grandes coopératives polyvalentes n avaient pas amené leur réseau de distribution très dense en le l offrant à cette agriculture nouvelle à vocation santé et environnement Contacts Terrena (1 ère Coop agricole Française) : o Christophe Couroussé : dossier «Nouvelle Agriculture» - Nous n aurions pas pu monter aussi efficacement l ingénierie de circulation de la monnaie CO 2 si Nous n avions pas mis en commun notre Projet «approuvé Nations Unies» avec un autre projet approuvé lui aussi par les Nations Unies, celui du Compte Épargne CO 2, et si les échanges avec cette société n avaient pas été aussi ouverts, imaginatifs et productifs Contacts Compte Épargne CO 2 : o Jean-Luc Baradat, président - Enfin, le Compte Épargne CO 2 n aurait pas pu fonctionner sans l apport Des fournisseurs du catalogue, apporteurs de solutions «durables» en agriculture, comme les «plantes compagnes», les «bandes mellifères», les semences de lin, lupin, de luzerne, et d autres plantes légumineuses et à faibles intrants, de produits basse énergie pour l éclairage des étables, le réchauffement de l eau de boisson, pour des produits de bien-être animal ou de santé humaine, etc Contacts fournisseurs catalogue : o Euro-Process (Eclairages basse énergie) : Christophe Le Gouestre à la direction commerciale o Jouffray-Drillaud (Plantes compagnes ): Guillaume Mothe à la direction générale o Et tous les autres. Merci à tous pour leur implication, leur perception d un objectif commun et pour la qualité de nos échanges.

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