CAHIER DU PARTICIPANT

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1 Modules obligatoires Généraux pour le Badge de Bois et le nœud Cabestan violet MVT 0001 Structure et organisation du Mouvement scout MVT 0002 Principes fondamentaux du scoutisme MVT 0003 Programme des jeunes (Méthodologie) MVT 0005 Adultes dans le scoutisme ANI 0015 Les principes d une communication efficace ANI 0016 Le travail d équipe GES 0001 Attitude et éthique de l animateur et du gestionnaire GES 0002 La sécurité, la prévention et la gestion des risques Modules obligatoires et spécifiques pour l obtention du Badge de Bois ANI 0001 Pédagogie des 7-8 ans Garçons ANI 0002 Pédagogie des 7-8 ans Filles ANI 0003 Pédagogie des 9-11 ans Garçons ANI 0004 Pédagogie des 9-11 ans Filles ANI 0005 Pédagogie des ans Garçons ANI 0006 Pédagogie des ans Filles ANI 0007 Pédagogie des ans ANI 0008 Pédagogie des ans ANI 0009 Stage pratique en animation ANI 0010 Créer et intervenir dans un groupe ANI 0011 Les intentions de l animation ANI 0012 Réaliser et évaluer son animation ANI 0013 Les thématiques ANI 0014 Les rassemblements, les jeux et les chants ANI 0015 Les principes d une communication efficace ANI 0016 Le travail d équipe ANI 0017 Pédagogie des techniques ANI 0018 Méthodes et principes d animation ANI 0019 Activités animatives ANI 0020 Camps et sorties MVT 0004 Le monde du loisir MVT 0006 Symboles et tradition GES 0003 Les aspects légaux de la fonction d animateur 1 parmi les 8 modules CPC 0001 Les besoins et les caractéristiques des enfants et adolescents CPC 0002 Les enfants sont tous pareils dans leurs différences CPC 0003 Saines habitudes de vie et développement psychomoteur CAHIER DU PARTICIPANT CPC-0002 Les enfants sont tous pareils dans leurs différences Module de la série DAFA 30 modules requis pour obtenir un Badge de Bois, dont 5 optionnels Modules obligatoires et spécifiques pour l obtention du nœud de Cabestan violet GES 0004 Pouvoirs, rôles et responsabilités des administrateurs GES 0005 Gestion des ressources adultes GES 0006 Animation de réunions et procédures d assemblée GES 0007 Structure juridique et règlements généraux GES 0008 Planification stratégique GES 0009 Gestion des conflits GES 0010 Bien s outiller pour communiquer GES 0011 Comment lire les états financiers d un organisme GES 0012 Planification financière outils pour la gestion GES 0013 Gestion d un groupe et d un district scout GES 0014 Le financement des organismes à but non lucratif GES 0015 Le marketing pour les organismes à but non lucratif GES 0016 Recrutement et sélection des bénévoles GES 0017 Motivation et encadrement des bénévoles GES 0018 Stage pratique en gestion 27 modules requis pour obtenir un Nœud de Cabestan violet, dont 4 optionnels Novembre

2 Modules optionnels CPC 0004 Accueil et intégration de jeunes handicapés CPC 0005 Éduquer aujourd hui CPC 0006 Jeunes en difficulté GES 0019 Organisation d un rassemblement GES 0020 Matériel et équipement GES 0021 Publier un périodique scout MVT 0007 Coéducation enfants (7-11 ans) MVT 0008 Coéducation adolescents MVT 0009 Développement spirituel MVT 0010 Agent de développement spirituel MVT 0011 Histoire du Mouvement scout MVT 0012 Scoutisme international MVT 0013 Scoutisme et environnement MVT 0014 Scoutisme et parents MVT 0015 Recrutement et accueil des jeunes TEC 0001 Camping d été TEC 0002 Activité d hiver TEC 0003 Camping d hiver léger TEC 0004 Camping d hiver lourd TEC 0005 Secourisme TEC 0006 Orientation (carte, boussole et GPS) TEC 0007 Communication JSLO/JOTI TEC 0008 Nature : Flore et faune TEC 0009 Scoutisme marin Contenu du module Les enfants sont tous pareils dans leurs différences Page Préface 3 1. Introduction 5 2. Les types d enfants 6 3. Conclusion 4. Pédagogie Évaluation formative du module 6. Références 7. Remerciement Avertissement Les documents de l Association des Scouts du Canada concernant le Programme national de formation sont destinés à la formation des jeunes et des adultes de l Association. Bien qu ils fassent référence à des politiques et à des règlements de l Organisation mondiale du Mouvement scout et de l Association des Scouts du Canada, ils ne remplacent pas ces politiques et règlements officiels et ne sauraient être interprétés comme tels. Ce module de formation scoute a été conçu à l usage des membres, jeunes et adultes, de l Association des Scouts du Canada engagés dans un processus de formation structuré. Il peut être reproduit à des fins de formation ou de documentation pourvu que la source soit mentionnée. 2011, Association des Scouts du Canada Où s inscrit ce module dans les parcours de formation? Le module CPC 0002 Les enfants sont tous pareils dans leurs différences s inscrit à l étape 2, dans le parcours de formation des animateurs. C est un module obligatoire pour obtenir son nœud de Gilwell dans le parcours de formation menant au Badge de Bois. Ce module peut être utilisé comme module optionnel dans le cadre du parcours de formation en gestion. Ce module est un des 14 modules de la série du DAFA. Dans les documents du CQL, il est la rencontre # 3 du module 2.2 (La connaissance des caractéristiques des enfants et des adolescents). Des éléments de son contenu se retrouveront dans l examen théorique DAFA. Objectif général Le futur animateur doit pouvoir intervenir adéquatement auprès des enfants qui présentent des comportements perturbateurs ou déviants à cet effet l objectif général de ce module est : Connaître les besoins et les caractéristiques générales des différents groupes d'âge. Objectifs particuliers 1. Permettre à l apprenant de connaître les caractéristiques propres aux différents types d'enfants et d adolescents. 2. Reconnaître les comportements inadéquats au sein d'un groupe d'enfants et adolescents. 3. Identifier le rôle et les actions appropriées de l'animateur en adéquation avec les différents types d'enfants et adolescents et les comportements observés Temps minimalement requis pour dispenser le module CPC 0002 les enfants sont tous pareils dans leurs différences (3 heures 180 minutes) Pour livrer de manière interactive, dynamique et intéressante la totalité du contenu du module CPC Les enfants sont tous pareils dans leurs différences, le formateur devra prévoir au moins 3 heures, soit 180 minutes. En bas de ce temps, il sera impossible au formateur de passer au travers l ensemble du contenu. Ce temps est le temps minimum qui est exigé par le CQL afin que ce module de formation puisse être reconnu pour l obtention du DAFA. Il n est pas nécessaire de donner le module en une seule séance, bien que cela soit davantage opportun pour faciliter la compréhension des apprenants. Si cela est nécessaire dans le cadre de l organisation de la formation, le formateur peut fractionner en plusieurs rencontres la transmission de l information. L Association des Scouts du Canada et le Conseil Québécois du Loisir (CQL) pourraient remettre la validité de la réussite du module pour un apprenant si, après vérification, nous considérons que le temps pris pour transmettre les informations contenu dans le guide du formateur n est pas proportionnel à la matière qui doit être transmise selon le temps qui est prédéterminé, c'est-à-dire minimalement180 minutes, soit 3 heures. Page 2 sur 32

3 Préface à lire par les apprenants qui vont qui suivre la formation CPC Les enfants sont tous pareils dans leurs différences Ce cahier du participant est le document de base et de référence destiné aux personnes qui suivent le module CPC-0002 / Les enfants sont tous pareils dans leurs différences dans le cadre du Programme national de formation de l Association des Scouts du Canada. Ce module est un des 14 modules de la série du DAFA. Dans les documents du CQL, il est la rencontre # 3 du module 2.2 (la connaissance des caractéristiques des enfants et des adolescents). Des éléments de son contenu se retrouveront dans l examen théorique DAFA. Pour que ce module puisse compter dans le cadre du DAFA, le formateur, à moins qu il soit lui-même un Cadre formateur DAFA, devra s assurer qu un Cadre formateur DAFA soit en mesure de reconnaître, auprès du CQL, la réussite du module par les participants, selon les balises et les paramètres émis par le CQL. Comme participant à la cette formation, vous n êtes pas tenue de le faire dans une démanche DAFA. Toutefois, si vous participer à cette formation en désirant obtenir votre diplôme du DAFA et votre épinglette, selon les balises du Programme DAFA, vous devrez suivre les 14 modules théoriques du DAFA, réussir un examen théorique concernant les 14 modules rattachés au DAFA et réussir votre stage pratique à l intérieur d une période de 18 mois. Ce cahier de l apprenant, comme tous les autres, pour chacun des modules du Programme national de formation de l Association des Scouts du Canada, contient dans l ordre présenté, les éléments suivants : Où s inscrit le module dans les parcours de formation de l Association; L objectif général du module; Les objectifs particuliers du module; Le temps requis pour dispenser le module; Le contenu du module; Les pédagogies complémentaires proposées; L évaluation formative du module; Les références. Pour chaque module de formation du Programme national de formation de l Association des Scouts du Canada, il y a un cahier du participant. Dans ces cahiers vous y trouverez les principaux concepts clés que vous devez retenir. Étant donné que ce module fait partie de la série des 14 du DAFA, pour respecter les balises du programme DAFA, si vous suivez ce module en espérant obtenir votre diplôme DAFA et votre épinglette, le formateur devra également vous remettre le cahier du participant provenant du CQL. Il pourra vous le remettre en format papier ou électronique, par exemple sur un CD ou une clé USB. Il est possible aussi que le formateur vous propose, par vous-mêmes, une fois votre inscription faite sur le site web du CQL, de vous télécharger le module à partir du site web du CQL. Chaque page des cahiers des participants est divisée en 2 colonnes. Celle de gauche contient les éléments clés issus des guides des formateurs et la colonne de droite contient des lignes afin que les apprenants puissent bonifier leurs cahiers de leurs propres notes, à même les explications que fourniront les formateurs lors des sessions de formation. Page 3 sur 32

4 La matière contenue dans les cahiers des apprenants, qui sont rattachés aux modules du DAFA, doit être considérée comme la matière qui est sujette à l examen théorique du DAFA. Ce sont les éléments qui sont surlignés en gris. Ainsi, toutes les réponses relatives aux questions de l examen théorique du DAFA se retrouvent dans 14 modules des 16 modules de l étape 2 du parcours de formation en animation de l Association des Scouts du Canada, L Association des Scouts du Canada espère que vous apprécierez la qualité du contenu et des formateurs qui vous dispenseront le module ANI-0018 / Méthodes et principes d animation de manière à ce que vous puissiez acquérir les connaissances nécessaires afin de mieux assumer vos responsabilités au sein de notre association. Lors des États généraux du scoutisme tenu en 2005 et 2006, tous ont convenu que la qualité de notre scoutisme passait, entre autres, par la qualité de nos sessions de formation et de nos adultes, en particulier des animateurs. Comme ce module s inscrit spécifiquement dans le parcours de formation en animation (étape 2), au-delà des contenus de ce module, c est surtout la manière d animer les jeunes qui est un enjeu afin que ces derniers puissent trouver intéressante et pertinente leur adhésion au scoutisme. À titre d animateur, vous devenez un acteur importan t afin de faire de notre Mouvement une organisation attirante pour les jeunes. Nul doute qu à titre d animateur vous devenez un modèle sur qui bon nombre de jeunes vont se référer. D avance l Association des Scouts du Canada, vous remercie de votre dévouement et d être à la hauteur de ce que nous attendons d un animateur en offrant de manière dynamique, enjouée et avec passion, un service de qualité à tous les jeunes qui vous côtoieront. Bonne formation. Page 4 sur 32

5 1. Introduction Bon nombre d animateurs sont désarmés et perdent leur enthousiasme et leur moyen lorsqu ils réalisent que leur unité est composée de jeunes qui tout en étant à la fois semblable par leur âge, leur milieu de vie et contexte social, sont aussi très différents portant en eux leurs propres préoccupations et éducation. Comme cela n était pas assez compliqué, ces jeunes arrivent aussi avec leur identité, caractères, attentes vis-à-vis le scoutisme et schème de valeurs. Un bon animateur saura toujours, peu importe les problématiques des jeunes, être en mesure d entrer en relation avec ces derniers en utilisant des moyens et stratégies qui sont adaptés aux caractéristiques de chacun des jeunes. Il n y a pas qu un seul type de jeune et encore moins une seule façon d intervenir. L intervention est modulée en fonction du charisme et des habiletés de l animateur, mais aussi en tenant compte des caractéristiques du jeune et de son vécu. Ces interventions, bien qu individualisées, sont également bien souvent en lien avec le reste des jeunes. Page 5 sur 32

6 2. Les types d enfants Il importe toujours de se rappeler que l'attitude de l'animateur détermine aussi l'attitude de l'enfant. De plus, une discipline basée sur une relation de connaissance et de respect mutuel conduit à la collaboration et à la complicité Comportements à défi particulier Différents comportements qui, à l occasion, sont davantage présents et en permanence chez certains enfants et qui, dans d autres cas, sont ponctuels. Toutefois, une chose est certaine, tous peuvent à un moment donné être habités par l un de ces comportements. Ainsi, chaque personne peut être à la fois tous ces types de comportement L'hyperactif Le portrait de l enfant hyperactif est caractérisé entre autres, par : La meilleure façon de catalyser l énergie des jeunes est de mettre en valeur leur énergie. Ainsi, pourquoi commencer une réunion avec 15 minutes de discours et d intervention? N oublions pas que les jeunes viennent faire du scoutisme pour s amuser et avoir du plaisir. Ils veulent jouer et bouger. Ils ne désirent pas revivre l encadrement de l école. Page 6 sur 32

7 2.1.2 Le leader négatif Le portrait du leader négatif est caractérisé entre autres, par : Les interventions à privilégier vis-à-vis négatif sont, entre autres : le leader Le rêveur Le portrait du rêveur est caractérisé entre autres, par : Les interventions à privilégier vis-à-vis le rêveur sont, entre autres : Page 7 sur 32

8 2.1.4 Le timide Le portrait du timide est caractérisé entre autres, par : Les interventions à privilégier vis-à-vis négatif sont, entre autres : le leader Le bouffon Le portrait du bouffon est caractérisé entre autres, par : Les interventions à privilégier vis-à-vis le bouffon sont, entre autres : Page 8 sur 32

9 2.1.6 L'agressif Le portrait de l enfant agressif est caractérisé notamment, par : Les interventions à privilégier vis-à-vis agressif sont, entre autres : l enfant Le rejeté Le portrait de l enfant rejeté est caractérisé entre autres, par : Les interventions à privilégier vis-à-vis l enfant rejeté sont en autre, par : Page 9 sur 32

10 2.1.8 L'enfant roi Le portrait de l enfant roi est caractérisé notamment par : Les interventions à privilégier vis-à-vis sont, entre autres : l enfant roi L'enfant handicapé Le portrait de l enfant handicapé est caractérisé entre autres, par : Vit avec des limitations physiques ou intellectuelles dans son quotidien. Les interventions à privilégier vis-à-vis l enfant handicapé sont variées. Maintenant, qu en est-il de tout cela, à partir de notre spécificité scoute, de la Méthode scoute, du VCPREF, des politiques et règlements de l Association des Scouts du Canada et des autres modules de formation issus du Programme national de formation de l Association. Page 10 sur 32

11 Bien qu il y aura toujours des jeunes dans nos unités qui manifesteront des comportements qui ne sont pas facilitateurs pour la vie du groupe et à la qualité de l animation, il faut convenir que nous avons par notre approche et notre méthode tous les ingrédients afin de minimiser les attitudes et comportements nuisibles à la vie d un groupe. Lorsque cela se produit, il faudrait peut-être revoir la qualité des animateurs et leur manière d animer, entre autres, en ce qui concerne leur degré de préparation et leur dynamisme. Pour plusieurs unités, il existe différents «mécanismes» qui peuvent être utilisés afin de tenter de trouver des solutions à certaines situations. Il faut se rappeler également qu il est de loin préférable, bien que dans certaines circonstances cela ne soient pas possible, que l animateur évite de se retrouver seul avec un jeune pour lui parler en privé. Le respect est un des principes fondamentaux de notre organisation. Cette valeur est incluse dans le code d éthique de l adulte et est présente aussi dans la Loi scoute. À cet effet, nous ne pouvons pas tolérer des comportements violents qu ils proviennent des jeunes ou des adultes. Il est impératif d intervenir promptement auprès du jeune afin de lui signifier que ce genre de comportement n est pas accepté. Ne rien faire face aux comportements violents peut pour certaines personnes signifier que ce n est pas grave et conséquemment augmenter au fil du temps. Rien ne nous oblige à garder un jeune au sein du Mouvement, surtout si celui-ci met sa propre vie en péril, celle des autres en danger ou si les animateurs, qui sont des bénévoles, n ont pas la formation requise pour encadrer un jeune qui a besoin davantage de support spécialisé. Nos animateurs ne sont pas des éducateurs spécialisés, ce sont des bénévoles, avec une formation en animation générale. Cette remarque s applique également pour ce qui est de l accueil de jeunes handicapés. L accueil à tout prix de jeune handicapé à ses limites. Il s agit de déterminer si nous sommes, comme animateur et en tant qu unité, en mesure d accueillir les jeunes ayant des handicapes. Cela doit se faire en considérant la capacité des animateurs et le vécu de l unité. Page 11 sur 32

12 Comme pour le reste, l attitude et les styles d interventions des animateurs auront des répercussions majeures sur la manière que les jeunes pourront s accueillir et se respecter mutuellement Les comportements à défis particuliers A. L'intervention de l animateur c est : «Toutes mesures ou dispositions au-delà des procédures normales prises afin de gérer l'urgence et d'atténuer ses répercussions». Dans le scoutisme, par notre approche éducative, dont la progression personnelle des jeunes, nous avons l opportunité de mieux connaître à long terme les jeunes qui nous sont confiés puisque ces derniers pourront évoluer au sein d un groupe pour plusieurs années. Un travail de concertation et de transition devra donc être fait par les animateurs d une branche à l autre afin de faciliter la relation d aide que chaque animateur peut avoir avec chaque jeune. Cet aspect est trop souvent négligé dans nos groupes, où en règle général les équipes d animation des différentes branches s ignorent et travaillent peu en commun. Une intervention éclairée comporte davantage de chances de succès que si elle est improvisée. L intervention en situation de crise consiste à comprendre le problème (besoins, motivations, etc.) et à trouver quelques solutions en parlant avec l'enfant. B. Lorsque l animateur intervient, il doit : De manière générale, l animateur devrait intervenir en utilisant les 4 phases suivantes : Écouter; Reconnaître; Identifier le bien versus le mal; Transposer de façon positive. Page 12 sur 32

13 Ces phases d interventions ne sont pas hermétiques et ne durent pas toujours le même temps. Selon les circonstances et la complexité des situations, certaines seront plus longues que d autres. Ce qu il faut retenir c est qu il n y pas une solution applicable à tout, bien que certains scénarios peuvent se ressembler. C. Les dix commandements d un bon animateur : 1. Soyez vous-même : Tous ne sont pas faits pour animer. 2. Soyez ferme : Être ferme ne signifie pas d imposer une discipline militaire ou de ne pas tenir compte des enfants. Être ferme ne signifie d être dur avec les enfants 3. Soyez constant : Cela ne signifie pas que l animateur ne peut pas changer certaines façons de faire ou règles, toutefois, le changement doit être clairement expliqué pour que les jeunes puissent en saisir le sens. 4. Soyez juste et équitable : Tous les jeunes sont importants et ont besoin des animateurs. L injustice dans une unité peut mener, pour certains jeunes, à la désertion de l unité. 5. Soyez souple : La souplesse est synonyme d être en mesure de s adapter et d accepter ce que j ai prévu doit être modifié selon les circonstances. Être capable de s adapter rapidement démontre l expérience de l animateur. 6. Intéressez-vous à ce qu'ils font, ce qu'ils aiment : Plus vous connaitrez vos jeunes, et ce à tous les niveaux, meilleure sera votre relation avec eux. 7. Écoutez-les : Écouter les enfants ne veut pas dire faire tout ce qu ils veulent. Les écouter c est de prendre en considération ces derniers et de démontrer notre intérêt pour ce qu ils ont à nous dire. 8. Donnez-leur du temps de qualité :. Lors de vos activités, que ce soit en camp ou lors des réunions, consacrez-vous aux jeunes totalement. Laissez à l extérieur vos autres préoccupations. Ce qui est le plus important, en ce moment, c est les jeunes qui sont avec vous. Page 13 sur 32

14 9. Laissez-les vivre : Cela signifie accepter que le rythme des enfants n est pas le vôtre. Certaines unités demandent à ce que les temps morts soient au minimum, au risque d ennuyer les jeunes. D autres unités, au contraire, préfèrent que l horaire ne soit pas trop chargé et concentré. Il s agit de s adapter aux jeunes que nous avons. Toutefois, une chose est certaine, pour que les jeunes restent intéressés par le Mouvement, c est à l animateur de s adapter aux jeunes en fonction de leurs attentes, aspirations et besoins, et non le contraire. Laisser vivre les jeunes, ne signifie pas de rien faire et de ne pas avoir de programme. 10. Témoignez votre affection : Il ne faut pas hésiter à féliciter un jeune, de le complimenter, de partager sa peine, de se réjouir avec lui pour un événement heureux. Cela suppose de lui signifier que vous avez une attitude empathique concernant son vécu psychologique. D. Intervenir dans les situations de comportements non souhaitables Le but de l'intervention dans les situations de comportements non souhaitables des participants est de réorienter le jeune pour qu'il apprenne à exprimer ses besoins de façon correcte. Il vous sera donc essentiel d'apprendre à identifier ses besoins (messages cachés) afin de pouvoir choisir une intervention adéquate. Il n'existe pas de recette miracle qui règle tous les types de problèmes ou de conflits. Il vous faudra choisir et adapter vos interventions en fonction du contexte et surtout en fonction de l'âge. Dans les cas plus difficiles, certains jeunes ont développé une attitude qui les rend extrêmement arrogants. C'est le genre d'enfants qui éprouvent du plaisir à vous voir fâcher. Toutefois, vous ne devez jamais infliger une punition corporelle à un jeune. Vous n'en avez pas le droit. Page 14 sur 32

15 Voici donc une liste d interventions pouvant être utilisées, ainsi qu'une description pour chacune d'elle: o La clarté des règlements On ne peut pas demander aux jeunes d'être sage comme des images et de deviner ce qu'ils n'ont pas le droit de faire. On doit donc leur indiquer ce qui est permis et ce qui ne l'est pas. o Donner des responsabilités Donner une responsabilité au jeune démontre que vous êtes prêt à lui faire confiance. Toutefois, vous devez préalablement mesurer le défi proposé au jeune, pour qu'il ne dépasse pas la limite de ses capacités et qu'il se heurte à un échec. Le contexte scout, par nos pédagogies et la Méthode scoute, est propice à la responsabilisation des jeunes. Nos façons de faire impliquent souvent de confier des rôles à certains jeunes. o Ignorance intentionnelle Il s'agit ici de l'art de se fermer les yeux au bon moment. En ignorant volontairement les comportements inacceptables (pas le jeune), on contribue à diminuer leur intensité. o L'intervention par un signe quelconque L'animateur peut simplement, par un geste ou un regard, montrer au jeune que l'on n'apprécie pas sa façon d'agir. o Proximité physique Le simple fait d'être près du jeune et de se faire voir est suffisant dissuasif et ainsi mettre fin au comportement indésirable. Page 15 sur 32

16 o Participation émotive de l'adulte Il s'agit de se montrer intéressé à ce que le jeune fait, en lui posant des questions sur ce qui le surprend, sur sa façon de faire. o Injection d'affection Cette technique permet, entre autres, de répondre à l'anxiété et à l agressivité du jeune de façon à les faire diminuer d'intensité. Les jeunes réagissent bien à ces marques d'affection de la part des adultes qu'ils connaissent déjà depuis un certain temps. o Utilisation de l'humour Recourir à l'humour peut diminuer la tension provoquée par une situation problématique et dédramatiser les choses. o L'aide opportune C'est proposer au jeune de l'aider par une question du genre: «As-tu de la misère?» On utilise l'aide opportune si on décèle chez lui des comportements qui témoignent de son anxiété, de sa frustration. o L'interprétation de la situation Dans certaines situations, il arrive que le jeune saisisse mal ce qui se passe. Il peut aussi expliquer la situation, le ramener à la réalité, lui redonner les consignes. o Promesses et récompenses C'est la carotte au lieu du bâton, un renforcement positif. Il est important de souligner qu'une récompense n'est pas nécessairement matérielle; elle peut être simplement un mot d'encouragement ou de félicitation. o L'appel direct Il s'agit de faire appel à la raison du jeune. L animateur fait tout simplement appel à une relation personnelle, à une réalité physique, aux réactions des autres, aux sens des valeurs, aux conséquences de ses actes. Page 16 sur 32

17 o La réorganisation des sous-groupes Cela implique un changement dans la formation du groupe. Dans nos unités scoutes, au sein de nos équipes, il arrive que l on doit changer de place deux jeunes qui, lorsque placés l un à côté de l autre, perturbent le groupe Toutefois, selon les recommandations de l OMMS et des travaux faits en ce sens, normalement, la division des jeunes en sous-groupe dans une unité, à partir de la branche des 9-11 ans, devrait être l initiative des jeunes et non des animateurs. Une fois la division des jeunes en sous-groupe effectuée, si les animateurs jugent que celle-ci perturbe la qualité de la vie de groupe, ils pourront toujours intervenir en faisant cheminer les jeunes dans la réflexion des adultes. La vie de groupe, en procédant ainsi, sera davantage assurer puisque ce sont les jeunes eux-mêmes qui auront choisis avec qui ils désirent être. Le rôle de l animateur est de veiller à ce que personne ne soit laissé de côté et que les équipes soient équilibrées. Permissions et interdictions formelles par oui ou non La permission peut encourager des comportements positifs chez le jeune. L'interdiction formelle peut être utilisée lorsqu'un «non» bien placé démontre au jeune qu'on refuse ce comportement ou qu'il est en danger. La réparation La réparation peut prendre diverses formes, mais elle doit demander des efforts au jeune. Ce moyen d'intervention nécessite que le jeune soit capable de comprendre qu'il doit penser à son comportement et aux conséquences de ses actes. Page 17 sur 32

18 o Limitation de l'espace et du matériel Mieux vaut prévenir que guérir. Lorsqu'un jeune se désorganise, il peut être important de limiter l'accès à certains locaux ou de restreindre un espace trop vaste. Il en va de même pour l'utilisation de matériel dangereux, surtout lorsque vous sentez que la tension monte et affecte particulièrement certains membres du groupe. o Retrait du groupe Dans tous les cas où vous aurez à intervenir et où les jeunes seront prêts à reconnaître leurs torts, vous devrez encourager le jeune à poursuivre l'activité en cours. Toutefois, si le comportement négatif se répète de façon régulière, il peut être plus approprié de placer le jeune en retrait pour quelques minutes. Le retrait doit être utilisé avec précaution, car il est important que le jeune ne ressente pas le rejet. Le jeune qui est retiré du groupe doit EN TOUT TEMPS demeurer sous la surveillance d'un animateur. Il doit toujours le récupérer à la fin de son temps de réflexion pour l'encourager à faire mieux la prochaine fois. De plus, une fois l'événement terminé, l'animateur ne devrait jamais en vouloir au jeune. Il doit plutôt lui faire savoir qu'il «tourne la page» et que ça n'altèrera pas la bonne relation qu'il entretient avec lui. À RETENIR La meilleure façon d assurer la bonne conduite de son groupe consiste à effectuer une bonne animation. E. Savoir différencier le conflit, la colère, l agressivité et la violence o Le conflit Le conflit est un affrontement entre des intérêts, des valeurs, des actions. C'est un désaccord, une idée s'opposant à une autre. Il peut y avoir un désaccord sans qu'il y ait de conflit. Page 18 sur 32

19 o La colère La colère est une émotion simple qui traduit l'insatisfaction. Elle est vécue à l'égard de ce qu'on identifie, à tort ou à raison, comme étant «responsable» de notre frustration. Plusieurs émotions traduisant de la colère sont composites, comme le mépris, la jalousie, le dépit et la rancune. o L'agressivité L'agressivité est une manifestation de la colère ou de mécontentement. o La violence Comportement (geste, attitude, parole) dont le but vise le contrôle, le pouvoir sur une personne. Le but de la violence est de blesser une personne. F. Les comportements problématiques Les comportements problématiques ou selon l'expression consacrée «les troubles de comportement» recouvrent un ensemble de conduites problématiques qui se définissent par des caractéristiques précises, celles-ci permettant de faire une distinction entre des comportements mésadaptés et des comportements découlant d'une psychopathologie. Qu'entendons-nous par comportements problématiques? À travers son geste, l'enfant ou l'adolescent exprime un malaise, une tension. Les agissements de l'enfant ou de l'adolescent sont de gravité moyenne et les passages à l'acte sont occasionnels et limités. L'enfant ou l'adolescent maintient, malgré tout, une relation avec autrui. Les bénéfices d'une pratique récréative et sportive, tel que le scoutisme, sont variables selon les origines des troubles du comportement de l'enfant ou du jeune adolescent. La dévalorisation par les échecs scolaires répétés, sanctionnés par l'école ou condamnés par le discours des parents, peut être compensée par certains aspects de la réussite en loisir, en particulier par le scoutisme qui valorise le jeune par notre approche du VCPERF. Page 19 sur 32

20 La marginalisation peut provenir aussi d'un rejet affectif, de l'incompréhension ou d'une solitude due à l'absence de la famille. Pour ceux-là, la rencontre avec les copains de son équipe, combiné à la possibilité de se faire des amis dans l ensemble du Mouvement scout, de préparer la prochaine sortie, d'être aimé ou apprécié par un animateur devenu l'adulte de référence privilégié, par lequel le jeune cherche son identité, sont parmi les principaux objectifs recherchés. Pour d'autres, l'ennui, le désœuvrement ou l absence de structures d'accueil entraînent des accumulations d'énergies non employées, prêtes à exploser Les problèmes que peuvent rencontrer les jeunes en phase d apprentissage Tous les animateurs, à un moment ou l autre, rencontreront des jeunes qui manifesteront l un ou l autre de ces comportements non désirables. Ces comportements, en n en pas douter, affectent non seulement la relation entre l animateur et le jeune, mais a également des conséquences sur la vie du groupe et de l unité. Reconnaître les signes de ces comportements est déjà un bon point de départ, afin que l animateur puisse intervenir adéquatement dans ces situations. Toutefois, être en mesure de déceler les signes des comportements non désirables, en connaître leurs causes et la manière d intervenir, ne garantit pas la réussite des interventions. Une bonne partie du succès des interventions sera dû à la qualité de la relation que l animateur aura avec le jeune et sa facilité d entrer en communication avec ce dernier. Ainsi, plus celui-ci connaîtra les jeunes qu il a sous sa responsabilité et qu il aura développés avec eux une bonne complicité, meilleure sera sa facilité d intervenir lors des moments plus tendus. Page 20 sur 32

21 Comportement agressifs Définition de l'agressivité: Tendance à attaquer, à se livrer à des actes ou à proférer des paroles hostiles à l'égard d'autres personnes. o Agressivité verbale ou crise de colère Elle est souvent utilisée pour impressionner l'adulte, pour le mettre mal à l'aise, pour le faire céder. Les enfants extrêmement intolérants à la frustration l'utilisent pour manipuler l'entourage. o Destruction des objets ou vandalisme Le comportement agressif peut se manifester non seulement verbalement, mais aussi physiquement. L'enfant d'âge scolaire peut lancer ou détruire des objets. Le jeune peut s'en prendre aux objets appartenant aux parents et à la famille, ou il peut également détruire des objets qui lui appartiennent (l'agressivité est alors dirigée vers lui-même). Le jeune peut présenter ce comportement ou menacer d'y recourir à la suite d'une frustration qui nous semble banale ou normale, mais qui en fait ne l'est pas pour lui. Le comportement destructeur peut également s'exprimer à l'extérieur du cercle familial, particulièrement dans un contexte scolaire ou de loisir (aréna, piscine, centre de loisirs). Le jeune peut réagir à une frustration (mauvais résultat, punition reçue) en s'en prenant aux objets appartenant à l'école. Il peut également, sans motif apparent, exprimer son malaise ou son agressivité en commettant de petits actes de vandalisme, en déambulant, en flânant dans les corridors et locaux. Un acte de vandalisme dans un centre de loisirs est rarement dirigé contre les intervenants, il est plutôt l'expression d'un malaise qui prend sa source ailleurs. Page 21 sur 32

22 o L'agressivité contre les personnes L'agressivité du jeune peut aussi s'exprimer physiquement en s'en prenant directement à autrui. Chez ces jeunes, les mécanismes de contrôle sont faibles et le désir de dominer l'autre est important. Tout est prétexte pour justifier son agressivité, qu'en fait, il cherche à s en décharger à la moindre occasion. L'enfant ou l'adolescent batailleur a souvent une image de soi négative (par exemple, en raison de mauvais résultats scolaires ou de maladresse sportive). Il cherche à se revaloriser en devenant un leader négatif (un chef de gang) et en usant de sa force physique. Interventions possibles pour tout ce qui concerne les comportements liés à l agressivité : - Exiger le respect vis-à-vis les personnes et le matériel; - Encourager l'expression acceptable des désaccords ou des frustrations; - Que le jeune sache qu'aucune manifestation inacceptable ne sera tolérée; - Qu'il y ait conséquence si des gestes inacceptables sont posés. Refus de l autorité et violation des règlements Définition du refus: Ne pas accepter, ne pas consentir et ne pas reconnaître. Définition de violation: Transgresser, enfreindre un règlement, la loi. L'enfant, et plus particulièrement l'adolescent, peuvent s'opposer aux exigences des adultes et cette attitude d'opposition peut se comprendre comme un désir de s'affirmer ou de devenir autonome. Le refus de l'autorité se traduit par le fait de ne pas suivre les directives, de ne pas porter attention aux demandes ou de faire l'inverse et d'être provocant ou respectueux. Page 22 sur 32

23 En donnant la possibilité aux jeunes par le DAFA d être des stagiaires en animation, donc de jouer un rôle réel en animation, cela pourra être un élément qui favorisera le rapprochement entre les jeunes et leur animateur, les jeunes stagiaires du DAFA étant moins âgés que le reste des animateurs et conséquemment plus près d eux. Les jeunes animés, auront davantage l impression d être encadrer et animer par des grands frères que par leur parents, sachant que la majorité de nos animateurs, selon le SISC, ont l âge des parents des jeunes et même certains l âge de leur grands parents. Interventions possibles en ce qui concerne les comportements liés au refus de l autorité et la violation des règlements : o Évaluer la raison du refus ou du non-respect des règlements; o Que les jeunes connaissent bien les règlements et sachent qu'ils sont là pour être respectés; o Il importe de maintenir les exigences quand celles-ci sont nécessaires, mais aussi de savoir faire preuve de souplesse quant il le faut. La fugue Définition de la fugue: Départ non-autorisé d'un endroit où le jeune doit normalement se trouver. Il existe plusieurs facteurs explicatifs de la fugue: les facteurs psychologiques, interactionnels et les facteurs sociologiques. La fugue en tant que trouble de comportement doit être vue sous un double aspect : le passage à l'acte et la relation à l'adulte. o Le passage à l'acte La fugue est un moyen pour l'enfant ou l'adolescent de liquider une tension interne qui, parfois, est elle-même déclenchée par des situations extérieures. Le passage à l'acte est utilisé au lieu du recours à la verbalisation. Page 23 sur 32

24 o La relation à l'adulte La fugue indique que la relation à l'adulte est momentanément fragile ou rompue. Elle implique un désir de s'éloigner des figures adultes, de prendre une distance. La fugue doit être comprise dans le contexte des désirs d'affirmation de soi, de la quête d identité. Interventions possibles en ce qui concerne les comportements liés à la fugue : - Évaluer la situation, être à l'écoute et disponible; - Éviter d'avoir une attitude punitive ou de ramener le jeune de force dans une situation insupportable pour lui; - S'assurer que la situation du jeune a été prise en charge par les autorités compétentes de votre organisme. Le vol Définition du vol : Action de voler, de dérober ce qui appartient à autrui. o Le vol sans signification particulière Il ne constitue pas un engagement réel dans une voie de délinquance. Il faut rappeler que le fait de prendre un objet qui intéresse, indépendamment du propriétaire, est considéré comme normal jusqu'à un certain âge. o Le vol pour la satisfaction personnelle Dans ce cas, le désir de l'objet à dérober est plus grand que, non seulement la peur des conséquences, mais aussi une certaine conscience morale. o Le vol en réponse à la frustration Il s'agit d'actes qui constituent une réponse ou une réaction à des frustrations subies et que le sujet est incapable de tolérer. Le vol apparaît alors à la fois comme le symptôme d'une situation conflictuelle et comme une issue qui permet au sujet d'échapper à une tension insoutenable. Page 24 sur 32

25 o Le vol par protestation Le vol caractériel est essentiellement une protestation envers la victime, soit quelqu'un que l'on déteste ou quelqu'un à qui l'on reproche de ne pas faire suffisamment attention à nous. Il représente donc un mode de relation. Interventions possibles face aux comportements liés au vol : - Essayer de comprendre le sens du vol; - Adapter son intervention en fonction du sens qu'on lui a donné. L'hyperactivité et l activité excessive Définition de L'hyperactivité ou l'activité excessive : celle-ci se définit par un tableau clinique où dominent l'agitation psychomotrice et les troubles de l'attention. o L'hyperactivité d'ordre physiologique L'origine se rattacherait à une dysfonction cérébrale mineure et à un manque de maturation du système nerveux. o L'hyperactivité d'ordre psychologique On pourrait l'expliquer comme un mécanisme de défense contre l'anxiété et les troubles affectifs. L'hyperactivité se caractérise par une série de symptômes précis : o L'hyperkinésie o L'inattention Page 25 sur 32

26 o Les troubles d'apprentissage o Les changements d'humeur Interventions possibles en ce qui concerne les comportements liés à l hyperactivité et à l activité excessive : - Donner des activités de courte durée; - S'assurer qu'il a bien compris les consignes avant qu'il commence une activité; - S'assurer qu'il termine ce qu'il a entrepris avant de commencer autre chose; - Lui faire vivre des succès dans ses réalisations; - Être près de lui physiquement pour le soutenir dans ses activités; - L'encourager par des paroles ou des gestes quand il se comporte d'une façon adéquate; - Lui offrir des périodes de relaxation quand c'est possible. Il arrive parfois que des parents préfèrent ne pas donner la médication à leur enfant avant les réunions ou activités scoutes. Le principe des parents étant que l attention et la concentration leur semblent moins importantes pour une activité scoute. Mais que penser des camps, où le jeune peut devoir passer plus d une semaine dans un environnement différent du local de réunion? Page 26 sur 32

27 Il faut se poser ces questions et comprendre que nous avons nos limites. On devra peut-être alors convaincre les parents de fournir la médication à son enfant, afin que celui-ci, ses pairs et ses animateurs passent un meilleur camp. Ce genre de situation devrait faire l objet d une bonne discussion en maîtrise. N oublions pas, aucun animateur n est tenu d accepter un jeune, s il considère qu il n a pas les capacités personnelles et la formation requise pour bien assumer sa responsabilité face un jeune qui demanderait davantage de suivi et d encadrement. L'inhibition et la passivité Définition du vol de l inhibition et de la passivité. Il s agit chez certains enfants de la perte ou du manque d'activité. C'est un frein qui ralentit le cours de la pensée et rend impossible l'effort mental soutenu. o o o o Compréhension L'inhibition traduit un malaise chez l'enfant. Ce malaise peut signifier une mauvaise santé physique ou mentale ou une insécurité affective. La plupart des enfants inhibés le sont pour des raisons affectives. Causes affectives Au départ, la passivité est essentiellement un manque d'intérêt. Relation avec l activité C'est le cas d'une activité qui intéresse l'ensemble d'un groupe d'enfants et qui ne réussit pas à mobiliser l'intérêt de certains enfants ayant un manque d'attention et de motivation. Relation avec l environnement Manifestation des troubles d'inhibition o Doute Page 27 sur 32

28 o Opposition o Insécurité, fuite du réel À RETENIR Deux grands principes : L'enfant versus son comportement: ce n'est pas l'enfant que vous n'aimez pas, mais son comportement. Vous devez garder toujours cette phrase en tête, en tout temps. Mes interventions servent à aider l'enfant et le groupe, et NON à soulager et défouler ma colère personnelle. N'OUBLIEZ PAS QUE LE COMPORTEMENT DÉRANGEANT PARLE DE L'ENFANT. IL SIGNIFIE: JE NE ME SENS PAS TRÈS BIEN. Page 28 sur 32

29 3. Conclusion Dans nos unités, la qualité de l animation, mais surtout de la relation avec les jeunes ne dépend pas d un seul animateur. Bien sûr, certains animateurs auront davantage d atomes crochus avec certains jeunes, tandis qu il leur sera plus difficile d entrer en relation avec d autres. C est normal. L important c est que tous les jeunes de l unité puissent se sentir proches d au moins un animateur. Nul doute que l âge des animateurs et l intérêt qu ils portent aux jeunes au-delà des aspects purement rattachés au scoutisme sont des facteurs des plus importants dans la construction de la relation du jeune vis-à-vis de l équipe d animation. Avec l arrivée du DAFA et la possibilité que les jeunes puissent être des stagiaires en animation, il va sans dire que les jeunes qui seront animés par ces derniers seront en mesure de s identifier plus facilement à eux. Parce qu ils sont jeunes, les stagiaires en animation pourraient avoir plus de crédibilité que les animateurs séniors. L expérience de l animateur combiné à la connaissance qu il a des jeunes, c'est-à-dire la relation qu il aura établie avec ses derniers, fera toute la différence. Aussi, faites bouger les jeunes. Faites-les jouer. Occupez-les. Voilà vos premiers outils dans la gestion des comportements non désirés. Rappelez-vous que le scoutisme n est surtout pas l école, ni l armée et, conséquemment, une certaine souplesse dans la rigueur et l application des règles est tout à fait appropriée. Page 29 sur 32

30 4. Pédagogie 1. Faire la liste des 9 comportements particuliers identifiés dans ce module et placer cette liste sur un mur. Faite aussi la liste des éléments que nous retrouvons dans les portraits de ces comportements, en mélangeant les éléments contenu dans les différents portait rattachés aux 9 comportements étudiés. Affiché aussi à un mur la liste de tous les éléments des différents portrait Ensuite demander aux apprenants, sans avoir reçu le contenu de la formation, d associer chaque item à un comportement. Demander aux participants d expliquer leur choix. Terminer avec votre contenu théorique de la formation. (référence pages 4 à 15) 2. Demander aux participants, avant de transmettre le contenu théorique de la formation concernant la partie intitulé, Intervenir dans les situations de comportements non souhaitables, qu ils expliquent, à partir de leur expérience en quoi les différentes stratégies énumérées dans les pages 15 à 22 peuvent être efficaces et quand. Terminer, après chaque moyen d intervention étudié, à partir des informations à être transmises qui sont contenu dans ce module, en rajoutant vos observations ou en ajustant les propos des participants. 3. Demander aux apprenants, avant de recevoir la formation théorique, la manière dont il serait approprié d intervenir auprès des jeunes en phase d apprentissage. (référence pages 17 à 22).Pour chaque comportement, demandé la définition que les participants donne à la problématique et les solutions qu ils proposent pour atténuer la problématique. Terminer, après chaque problématique, à partir des informations à être transmises qui sont contenu dans ce module, en rajoutant vos observations ou en ajustant les propos des participants. 5. Évaluation formative du module À partir des questions d examen du DAFA, le jeune ou l adulte en apprentissage doit être en mesure de connaître les réponses aux questions: Page 30 sur 32

31 6. Références CONSEIL DES LOISIRS DE LA RÉGION DE QUÉBEC, (avril 1987) Programme de formation en loisir d été CONSEIL QUÉBÉCOIS DU LOISIR, (2009). Programme de formation en animation en loisir et en sport du Québec (Formation DAFA) DUMAZEDIER, J., RIPERT, A. (1996). Loisir et culture, paris : Édition du Seuil FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DES CENTRES COMMUNAUTAIRE DE LOISIR (1987) le thème, activités et outils d animation LAMARRE, A,, MORRIER, J, (1989). Le loisir avec Intérêts. Montréal : COGIP ORGANISATION MONDIALE DU MOUVEMENT SCOUT, Lignes directrices pour le développement spirituel et religieux, mars 2010 PATRO LE PREVOST (2000), Programme de formation pour moniteurs et animateurs TORKILDSEN, George. (2005). Leisure ans Recreation Management. 5th edition, New-York CONSEIL QUÉBÉCOIS DU LOISIR Programme de formation en loisir et en sport du Québec menant au DAFA Rencontre 3 du module 2.2 La connaissance des caractéristiques des enfants et des adolescents : Les enfants sont tous pareils dans leurs différences Page 31 sur 32

32 Sous la coordination du Conseil Québécois du Loisir (CQL), les organismes et personnes suivantes ont contribués au Programme de formation en animation, en loisir et en sport du Québec menant au DIPLÔME D APTITUDE AUX FONCTIONS D ANIMATEUR (DAFA) Le programme comprend une partie théorique minimum de 33 heures et un stage pratique de 35 heures Organismes qui ont partagé des informations de leur programme de formation Association des camps du Québec Fédération québécoise de la montagne et de l escalade Fédération québécoise des centres communautaires de loisir Fédération québécoise du scoutisme / Association des Scouts du Canada Fédération québécoise du sport étudiant Les Clubs 4-H du Québec Loisir Sport Montérégie Mouvement québécois des vacances familiales Québec en forme Unité régionale de loisir et de sport du Bas-St-Laurent Ville de Montréal Ville de Repentigny Comité du contenu du programme Association des camps du Québec, Caroline Element Association québécoise du loisir municipal, Isabelle Roy Fédération québécoise de la montagne et de l escalade, Steve Castonguay Fédération québécoise des centres communautaires de loisir, Jocelyne Nadeau Fédération québécoise du scoutisme / Association des Scouts du Canada, Pierre Desmarteaux, Pierre Watier Les Clubs 4-H du Québec, Andrée Gignac Mouvement québécois des vacances familiales, Robert Rodrigue, Jean-Pascal Provost Regroupement des URLS, Sylvie Lacasse, Jean Marion Avec la collaboration de : Fédération québécoise du sport étudiant, Karine Tas Québec en forme, Steeve Ager Québec en forme Comité de mise en œuvre Association des camps du Québec, Sylvain Morin Association québécoise du loisir municipal, Sylviane DiFolco Fédération québécoise des centres communautaires de loisir, Pierre Vigeant Fédération québécoise du scoutisme / Association des Scouts du Canada, Pierre Desmarteaux Mouvement québécois des vacances familiales, Robert Rodrigue Regroupement des URLS, Sylvie Lacasse Équipe nationale de formation du CQL Association des camps du Québec, Caroline Element Fédération québécoise des centres communautaires de loisir, Jocelyne Nadeau Fédération québécoise du scoutisme / Association des Scouts du Canada, Pierre Desmarteaux Mouvement québécois des vacances familiales, Robert Rodrigue Avec la collaboration de : Fédération québécoise du sport étudiant, Karine Tas Québec en forme, Steeve Ager Québec en forme Conseil québécois du loisir Yves Beauregard, administrateur responsable Sonia Vaillancourt, coordonnatrice au développement Jocelyn Morier, rédaction de la première synthèse des programmes de formation des organismes partenaires Avec la participation financière du ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport du Québec Page 32 sur 32

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