Milieu de vie avant l admission en soins palliatifs: Un impact?
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- Jean-Marie Albert
- il y a 7 ans
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1 1 er congrès francophone d accompagnement et de soins palliatifs Milieu de vie avant l admission en soins palliatifs: Un impact? François Tardif, MSc. Pierre Gagnon, MD, FRCPC Équipe de recherche Maison Michel-Sarrazin en oncologie psychosociale et soins palliatifs (ERMOS) Québec, Canada
2 Déclaration des conflits d intérêt. Francois Tardif Aucun conflit d intérêt
3 Personnes impliquées Chercheurs principaux: Dr. Pierre Gagnon, MMS, Hôtel-Dieu de Québec Dr. Pierre Allard, Hôpital Elisabeth Bruyère Dr. Bruno Gagnon, Hôpital Général de Montréal Dr. Chantal Mérette, Centre de Recherche Robert-Giffard Infirmière de Recherche: Colette Soulard, Maison Michel-Sarrazin Wilma Falconer et Suzanne Lépine, H. Général de Montréal Nathalie Savard, Victor-Gadbois, Montréal Liliane Charon, Elisabeth Bruyère, Ottawa Rose Dangelis, Mont Sinaï, Montréal Belle McLean, West Island Hospice, Montréal
4 Contexte Clinique Plusieurs unités prodiguant des soins terminaux acceptent les patients avec un pronostic de moins de 2 mois. Difficulté de l évaluation du pronostic en soins palliatifs. Ceci n est jamais une tâche facile pour les infirmières de liaison. De ce fait, un grand nombre de patients admis pour des soins terminaux dans une unité de SP retourne à domicile ou est transféré dans une autre unité de soins
5 Contexte Clinique Il est généralement entendu que les patients provenant des centres hospitaliers sont transférés tardivement. La majorité de la population préfère demeurer à domicile le plus longtemps possible Une meilleure connaissance des clientèles pourrait permettre des mesures préventives pour maintenir le suivi à domicile
6 Objectif Décrire l hétérogénéité de la médication et des données démographiques entre les patients admis dans une maison de soins palliatifs provenant du domicile et des centres hospitaliers
7 Méthodes Étude multicentrique (7 centres au Canada) 2469 patients entre mai 2002 et janvier 2005 Répartition de la population: Groupe 1: Provenance DOMICILE; n =922 Groupe 2: Provenance HOSPITALIER; n =1547 (Foyer privé 2%, Centre hospitalier 88%, Centre d hébergement de soins de longue durée 3%, autres 7%)
8 Méthodes Données recueillies de l admission jusqu au départ et/ou décès (selon le cas) Médication enregistrée de façon prospective Médication convertie en équivalence: Opioïde: Morphine SC Benzodiazepine: Lorazépam PO Antipsychotique: Haloperidol PO Corticostéroïde: Dexaméthasone PO
9 Données Démographiques: Ensemble de la population Patients (N = 2469) Sexe (% de femmes) 52.0% (N = 1284) Âge (années) Durée de séjour (jours) Patients alités pendant au moins 50% du temps (ECOG 3 et 4) 68.4 (±SD=13,1) 23.5 (±SD=29.1) 90.4% (N = 2180)
10 Données Démographiques Site primaire de la tumeur % N Poumons, bronches et trachée Système digestif Colorectal Système urinaire et génital Sein Prostate Autres- NA (n=20)
11 Distribution des variables entre les 2 groupes Caractéristiques Domicile (N=922) Hospitalier (N=1547) Statistique Âge (années) 67,3 69,4 P = Sexe (% de femmes) 455 (49.4%) 829 (53.6%) P = Métastases (%) 706 (77%) 1175(76%) P = Durée de séjour (jours) P = Durée de séjour (patients décédés; jour) Admission pour des soins terminaux P = (82.1%) 1320 (85.3%) P = 0.02
12 Distribution des variables entre les 2 groupes Caractéristiques Domicile (N=922) Hospitalier (N=1547) Statistique Retour au domicile 72 (7.8%) 65 (4.2%) P = Transfert dans une autre unité 39 (4.3%) 87 (5.6%) Nombre de décès 807 (87.9%) 1390 (90.1%)
13 Données Démographiques Site primaire de la tumeur Poumons, bronches et trachée Domicile (N=922) Hospitalier (N=1547) Statistique 261 (28.3%) 423 (27.4%) P = 0.60 Système digestif 156 (16.9%) 231 (14.9%) P = 0.19 Colorectal 141 (15.3%) 181 (11.7%) P = 0.01 Système urinaire et génital 101 (11%) 209 (13.5%) P = 0.06 Sein 86 (9.3%) 157 (10.2%) P = 0.51 Prostate 37 (4%) 64 (4.1%) P = 0.88 Autres-NA 140 (15.2%) 282 (18.2%) P = 0.09
14 ECOG (échelle de performance) Domicile (N=909) Hospitalier (N=1511) Statistique ECOG Score moyen P< Niveau d activité normal 3 3 P< Légère incapacité Incapable de travailler 104 (11.4%) 98 (6.5%) 3. Confiné au lit plus de 50% du temps 380 (41.8%) 488 (32.3%) 4. Complètement alité 405 (44.6%) 907 (60.0%)
15 Médication durant l ensemble du séjour Médication Domicile (N=922) Hospitalier (N=1547) Différence Statistique Opioïde (mg/24h) % P = Benzodiazépine (mg/24h) Corticostéroïde (mg/24h) Antipsychotique (mg/24h) % P = % P = < 1% P = 0.879
16 Médication 3 jours après l admission Médication Domicile (N=922) Hospitalier (N=1547) Différence Statistique Opioïde (mg/24h) % P = Benzodiazépine (mg/24h) Corticostéroïde (mg/24h) Antipsychotique (mg/24h) % P = % P = % P = 0.845
17 Confusion/delirium Domicile (N=922) Hospitalier (N=1547) Statistique Durant tout le séjour 450 (48.8%) 866 (56.0%) P = Prévalence 166 (18.0%) 353 (22.8%) P = 0.005
18 Discussions 1- La durée de séjour entre les 2 populations est identique 2- Les données sur la médication laissent présager que les personnes provenant du domicile: A- tolèrent mieux les hautes doses d opioïdes car ils sont plus jeune B- sont moins sédationnées/anxieuses
19 Discussions 3- Opioïde: Patients provenant du domicile ont des doses plus élevés de narcotique. plus de douleur dues aux mouvements? 4- Benzodiazépine: Dose plus importante au niveau hospitalier. La sédation est peut-être plus recherchée.
20 Discussions 5- Antipsychotique: Aucune différence. Explication possible: Différence est réduite car l haldol est le médicament le plus prescrit au Canada contre les nausées et les vomissements en SP. 6- Corticostéroïde: Les patients provenant des centres hospitaliers reçoivent des doses + élevées.
21 Discussions 7- En général, les doses de médicament diminuent avec le temps lors du séjour en soins palliatifs (même si les symptômes s aggravent) à l exception des benzodiazépines qui augmentent de façon constante jusqu au décès (plus de sédation).
22 Discussions 8- Confusion: même si les patients provenant du domicile avaient des doses d opioïde plus importantes et des doses d antipsychotique égales, ils étaient moins confus. Étonnamment, les patients provenant du domicile semblent moins confus à leur arrivée à l unité de SP.
23 Remerciements Chercheurs: Pierre Gagnon, MD, FRCPC; Pierre Allard MD, PhD, FRCPC, Ottawa; Bruno Gagnon MD, MSc, Chantal Mérette, PhD Statisticiens: Valérie Jomphe, MSc; Claudia Émond, MSc. Équipe de recherche: Colette Soulard, RN; Wilma Falconer, RN; Suzanne Lépine, RN; Nathalie Savard, RN; Liliane Charon, RN; Rose Dangelis, RN; Belle McLean Étude financée par une subvention du National Cancer Institute of Canada #14371 (NCIC).
24 Outil de dépistage: Confusion Rating Scale (CRS) Instrument qui permet d évaluer les symptômes du delirium selon la présence de 4 symptômes distincts: désorientation comportements inappropriés communication inappropriée illusions/hallucinations
25 Outil de dépistage: Confusion Rating Scale (CRS) Date (mois, jour) Désorientation Comportements inappropriés Communication inappropriée Illusions/Hallucinations Score total Nuit Jour Soir
26 Outil de dépistage: Confusion Rating Scale (CRS) Un score de 0, 1 ou 2 est attribué à chaque item 0 = symptôme absent 1 = symptôme présent et léger 2 = symptôme présent et sévère Un score total de 2 et plus est une indication significative de la présence d un delirium
27 Outil de dépistage: Confusion Rating Scale (CRS) Évaluer trois fois par jour par l infirmière de chevet, de l admission jusqu à la mort des patients Dans cette étude, un total de plus de jours d utilisation du CRS a été enregistré et analysé.
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