Le fer dans tous ses états

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Le fer dans tous ses états"

Transcription

1 Le fer dans tous ses états Dr A. Kentos SSMG Avril 2012

2 Distribution du fer: homme 70 kilos Protéine Localisation Contenu en fer (mg) Hémoglobine Globules rouges 3000 (65% du total) Myoglobine Muscle 400 (3 à 5%) Transferrine Plasma 5 (0,1%) Ferritine et hémosidérine Foie, rate et moelle osseuse (30%) 50 mg fer/kilo chez homme 35 mg fer/kilo chez femme

3 Répartition du fer dans l organisme Absorption + 1 mg/j Pertes obligatoires H + 1 mg/j F + 2 mg/j Tissus (muscles, enzymes) H 350 mg F 250 mg Transport (transferrine) 0,08% fer total Globules rouges H 3000 mg F 2400 mg Stockage (foie, rate, moelle) H 1000 mg F mg

4 Autre schema new england

5 Fleming RE, Ponka P. N Engl J Med 2012;366: Iron Cycle.

6 Fleming RE, Ponka P. N Engl J Med 2012;366: Iron Cycle.

7 Diminution d expression De DMT1 IRE s IRP s Quelles bases moleculaires à la regulation de l hepcidine? Fer Internalisation degradation hepcidin

8 L Hepcidine regule l expression de la ferroportine sur la membrane latéro-basale des entérocytes Déficit en fer Excès en fer Ganz, T. et al. Am J Physiol Gastrointest Liver Physiol 290: G199-G Copyright 2006 American Physiological Society

9

10 Fleming RE, Ponka P. N Engl J Med 2012;366: Regulation de l expression d hepcidine.

11 Alimentation : Absorption digestive Apport de 10 à 15 mg / jour (absorption = 10 à 20%) Teneur très variable selon les aliments Facteurs régularisant l absorption Le type d aliment (viande, légumes, lait) Dose administrée (ration alimentaire) L action du suc gastrique L élément régulateur le plus important est le besoin de fer : Le besoin en fer augmente l absorption : de fer minéral, de fer alimentaire A l inverse les surcharges sont suivies d une baisse de l absorption 11

12 Absorption du fer Fer hémique, d origine animale 10-15% fer alimentaire Très bien absorbé (environ 30%) Fer minéral Forme ferreuse (Fe++) Moins bien absorbé (environ 10%) Absorption +: vit C, viande, poisson Absorption -: phytates (fibres, céréales) tannates (thé, vin blanc) calcium acidité gastrique

13 Cacao : 12 mg / 100 g Lait Fromages 0,1 à 0,2 mg / 100 mg (12%) Fruits Œufs 7 mg 2 à 3 (9 jaune) Viande 1,5 à 3 (4 bœuf ) Foie 5 à 10 Lentilles 4 à 8 Epinards Huiles Céréales Pain entier Fruits secs 1 à 10 mg / 100 g 0 mg/100g 6 mg/100g 5 mg/100g 5 mg/100g 13

14 Et non Pas les épinards

15 Besoins quotidiens en fer (mg de fer absorbé) Enfance Adolescence Homme & femme ménopausée Femme (période de fertilité) Grossesse Grossesse 3 ème trimestre Lactation Biodisponibilité maximale 0,5-1 mg 1,5-3 mg 1 mg 2 mg 3-4 mg 5 mg 2-3 mg 4 mg

16 Besoins quotidiens en fer grossesses

17 Iron is an essential transition metal Function Respiration Anti-oxidant activity DNA synthesis Cellular proliferation Response to hypoxia Inflammation Hormone synthesis Synthesis of nitric oxide Ribosome functionality and translation Enzymes Cytochrome B Catalase, SOD, peroxidase Ribonucleotide reductase Cyclin-dependent kinases 2-Oxoglutarate-dependent prolyl hydroxylases Cyclo-oxygenase, adenylate cyclase Tryptophan oxygenase NO synthase Rlip1 But is also a potentially toxic metal Labile iron can catalyze the production of toxic radicals that can damage the cells NO = nitric oxide; SOD = superoxide dismutase.

18 Fer et érythropoièse 2-3 millions globules rouges / seconde Synthèse 30 pg Hb / GR = 6 g Hb/jour mg fer Processus dynamique +++

19 Métabolisme du fer: paramètres MCV taille du globule rouge Fer sérique taux variable selon un rythme circadien Transferrine protéine transporteuse du fer dans le sang TIBC = total iron binding capacity Quantité de fer si transferrine saturée à 100% Saturation transferrine = fer / TIBC

20 Fer sérique Valeurs normales: 70 à 110 µg/dl Dosage isolé peu informatif

21 Transferrine et saturation de la transferrine Le fer lié à la transferrine est le Fe++ La saturation en Fer de la Transferrine est de 30% Valeur à jeun!!!!! La majeure partie de la Transferrine est dans le plasma, la quantité de Fer de ce compartiment est donc très petite (= 4 à 5 mg) Rôle: transport du fer sous forme non toxique Le rôle essentiel de la Transferrine = amener le fer à la moelle érythropoïétique le second rôle de la Transferrine est de récupérer le Fer fixé au SRE après l hémolyse physiologique Troisième rôle : régularisation de l absorption 21

22 Ferritine Forme physiologique de mise en reserve du fer sous forme atoxique. Apoferritine ( sous unités H et L) et fer 60 à 80% glycosylés ( T ½ =3 j) 20 à 40 % non glycosylés ( T ½ = 5 h) Catabolisée en hémosidérine 1 molécule de ferritine contient jusqu à atomes de fer

23 Ferritine: Valeurs normales supérieures en fonction de l âge et du sexe Age Femme Homme 10-19y 40 µg/dl 100 µg/dl 20-29y 65 µg/dl 350 µg/dl 30-39y 80 µg/dl 350 µg/dl 40-49y 100 µg/dl 350 µg/dl >50y 200 µg/dl 350 µg/dl

24 Métabolisme du fer: paramètres Ferritine Bonne corrélation avec réserves de fer de l organisme dans les syndromes inflammatoires Hepcidine dans les pathologies hépatiques Aucun paramètre n est utilisable tout seul

25 Cas clinique Patiente 22 ans adressée pour fatigue Hb: 8 g/dl Hct: 24% MCV: 68 microns3 Plaquettes: /mm3

26 Cas clinique Patiente 22 ans adressée pour fatigue Hb: 8 g/dl Hct: 24% MCV: 68 microns3 Plaquettes: /mm3 Ferritine: 5 ng/ml Origine gynécologique dans 90% des cas d anémie ferriprive chez une femme en âge de fertilité: anamnèse détaillée +++

27 Questions à poser pour aider à quantifier les pertes de sang durant les règles Am J Obstet Gynecol 2004;190:1216 A quelle fréquence devez-vous changer de bande hygiénique? Combien de bandes hygiéniques utilisez-vous pendant la durée de vos règles Devez-vous changer de bande durant la nuit? Avez-vous remarqué la présence de caillots importants? Pertes menstruelles normales Pas / rares changements de bande la nuit Changement de bande > 3 heures d intervalle Moins de 21 tampons par cycle Pas de caillots (ou tout petits)

28 Country IRON DEFICIENCY ANEMIA Prevalence Men (%) Women (%) S. India N. India Latin America Israel Poland 22 Sweden 7 USA 1 13 Pregnant Women (%)

29 Déficit en fer USA: 11% femmes entre 20 et 50 ans ont déficit en fer Anémie est le stade tardif du déficit Anémie la plus fréquente 2-5 % H et F ménopausées pays industrialisés 5 % F entre 20 et 50 ans aux USA

30 Etat ferriprive Apports insuffisants Malabsorption Achlorhydrie, maladie coeliaque, gastrectomie, bypass, H. pylori Augmentation des besoins Grossesse, allaitement Pertes excessives: cause la + fréquente Hémolyse intravasculaire HPN, valves cardiaques défectueuses

31 Malabsorption: bypass gastrique

32 Taille et surface des segments du tube digestif Longueur cm Diamètre (cm) Surface d absorption (m²) Bouche Esophage Estomac Duodenum Jéjunum iiéon Caecum Côlon Rectum

33

34 Anémie ferriprive: Traitement Recherche de la cause Traitement de la cause Capacité du patient à tolérer formes orales Ne pas absorber avec la nourriture Phosphates, tannates, phytates lient le fer Interférences Antacides (2 h avant ou 4 h après), thé, café, œufs, lait, quinolone, tetracycline Forme ferreuse

35 Fer sulfate Anémie ferriprive: Traitement Fero-Grad 500: 105 mg Fe++ + vit C 500 mg: 14,79 Eur (60c) Fero-Gradumet 525 mg: 105 mg Fe++: 8,05 Eur (60 c) Fer gluconate Losferron 695 mg: 80 mg Fe++: 18,3 Eur (60 c) Polysaccharate ferrique Ferricure: ferrique!!!!: BOF Bio-Fer: nutriment: NON Aucune étude Effets secondaires Inconfort abdo, N+/V+, diarrhée, constipation corrélé à quantité fer élémentaire ingéré Faible taux effets 2 expliqué par faible taux fer élémentaire

36 Fer parentéral Anémie ferriprive: Traitement Intolérance fer oral Saignement ou perte en excès par rapport à quantité ingérée Raisons professionnelles ou confort Malabsorption

37 Fer parentéral Anémie ferriprive: Traitement Forme IM: Fercayl: pas plus efficace que PO Douloureux / tatouages Forme IV: fer sucrose Venofer 100 mg fer/5 ml Forme IV: carboxymaltose ferrique: 500 à 1000 mg fer/semaine

38 Cas clinique Homme 25 ans Anémie microcytaire résistante à Ferrograd GR 6.5 millions/mm3 Hb 12,8 g/dl MCV 65 microns3

39 Cas clinique Homme 25 ans Anémie microcytaire résistante à Ferrograd GR 6.5 millions/mm3 Hb 12,8 g/dl MCV 65 microns3 Ferritine 70 ng/ml Fer et saturation transferrine normaux

40 Cas clinique Homme 25 ans Anémie microcytaire résistante à Ferrograd GR 6.5 millions/mm3 Hb 12,8 g/dl MCV 65 microns3 Ferritine 70 ng/ml Fer et saturation transferrine normaux Origine méditerranéenne Toute la famille a la même chose

41 Cas clinique Homme 25 ans Anémie microcytaire résistante à Ferrograd GR 6.5 millions/mm3 Hb 12,8 g/dl MCV 65 microns3 Ferritine 70 ng/ml Fer et saturation transferrine normaux Origine méditerranéenne Toute la famille a la même chose Thalassémie mineure

42 Une ferritine élevée Est toujours pathologique Mais n est pas toujours le reflet d une surcharge en fer On distingue donc des hyperferritinémies AVEC ou SANS surcharge Si il y a surcharge elle est soit PRIMAIRE soit SECONDAIRE

43 Spectre étiologique des hyperferritinémies Revue Médecine Interne 2005;26: patients hospitalisés

44 Hyperferritinémies Par surcharge Primitive: hémochromatose génétique Secondaire: Transfusions multiples Myélodysplasies Éthylisme Syndrome dysmétabolique Porphyrie cutanée tardive, acéruléoplasminémie

45 Hyperferritinémies Sans surcharge Syndrome inflammatoire Cytolyse hépatique Hyperferritinémie-cataracte

46 Hyperferritinémie avec surcharge

47 Hémochromatose génétique Maladie héréditaire fréquente 1/200 1/400 personnes en Europe du Nord Absorption gastro-intestinale fer accrue +macrophages Dépôts fer tissus Mutation du gène HFE foie, pancréas, cœur Autres mutations moins fréquentes C282Y/C282Y H63D/C282Y Mutation génétique n est pas expression phénotypique!

48 89% 81% 93% 95% 77% 91% 85% 100% 73% 69 % 68% 44 % Homozygotie C282Y chez patients avec hémochromatose

49 Comparative Overview of the Primary Iron-Overload Disorders Classified as Hereditary Hemochromatosis in the OMIM Database Pietrangelo, A. N Engl J Med 2004;350:

50 Non-HFE Haemochromatosis Juvenile haemochromatosis (HC) (type 2) Haemojuvelin mutations (type 2A) Hepcidin mutations (type 2B) TfR2 HC (type 3) Transferrin receptor 2 mutations Ferroportin disease (Type 4) Ferroportin mutations (subtypes A and B) Aceruloplasminaemia Ceruloplasmin mutations Other types: atransferrinaemia, DMT1 mutation related iron overload, GLRX5 mutation related iron overload *Affected chromosome

51 89% 81% 93% 95% 77% 91% 85% 100% 73% 69 % 68% 44 % Homozygotie p.cys282tyr chez les hémochromatosiq

52 RTf2 Récepteur Transferrine 2 chr. 7 Hepcidine juvénile chr. 19 HFE Clip C282Y chr. 6 Ferroportine chr. 2 Hémojuvéline juvénile chr. 1 autres

53 RTf2 Type 3 Hepcidine 2B JUVENILE Type 2 HFE Type 1 Ferroportine Type 4 Hémojuvéline 2A

54 INSUFFISANCE EN HEPCIDINE RTf2 Type 3 Hepcidine Type 2B Hémojuvéline Type 2A HFE C282Y Clip Type 1 Ferroportine Type 4

55 Foie Mutation HFE (type1) ou non HFE (types 2 et 3) HEPCIDINE Rate FER Duodénum Sang Moelle osseuse

56

57 INSUFFISANCE EN HEPCIDINE RTf2 Type 3 Hepcidine Type 2B HFE C282Y Clip Type 1 INSUFFISANCE EN FERROPORTINE Ferroportine Hémojuvéline Type 2A

58 Ferroportine

59

60

61

62 INSUFFISANCE EN HEPCIDINE RTf2 FER PLASMATIQUE Hepcidine Fe Fe Fe Fe Fe HFE C282Y INSUFFISANCE EN FERROPORTINE Ferroportine Fe Hémojuvéline

63 INSUFFISANCE EN HEPCIDINE RTf2 FER PLASMATIQUE Hepcidine Fe Fe Fe Fe Fe HFE C282Y INSUFFISANCE EN FERROPORTINE Ferroportine Fe Type 4B Fe Fe Fe Hémojuvéline FER PLASMATIQUE

64 Suivi prétraitementnt Traitement son suivi 3 et 4 Risque vital 2 Qualité de vie Qualité de vie 1 Ferritine Ferritine Ferritine 0 Sat.Tf Sat.Tf Sat.Tf Sat.Tf

65 Hépatocyte Moelle osseuse Fe Fe Fe Fe Fe Fe Fe Fe S A N G Fe Fe Fe saignée

66 Macrophage Moelle osseuse Fe Fe Fe Fe Fe Fe Fe Fe S A N G Fe Fe Fe saignée

67

68 For Ferroportin Disease (type 4 HC) and Aceruloplasminaemia Pathophysiology Iron Overload Deficiency of Cellular Iron Export Ferroportin Disease* Aceruloplasminaemia Transferrin Fe 3+ Cp 1 Fe Blood Blood. 1 2 = Iron atom Mutated ferroportin Macrophagic iron excess due to deficient iron export (kupffer cell siderosis shown in 3) In both diseases plasma iron concentration is normal or low 1 2 Mutated ceruloplasmin (Cp) Mutation leads to absence of ferroxidase activity (needed for iron uptake by transferrin) *Valid for form A. In form B (resistance to hepcidin) mechanism of iron excess (corresponding to inactive hepcidin) is similar to type 1, 2, or 3 HC. 3 4 Excessive ferroportin degradation leads to decreased cellular export of iron This leads to intracellular retention of iron

69 Figure 1 A unifying pathogenic model for hereditary haemochromatosis.. Copyright 2006 BMJ Publishing Group Ltd. Pietrangelo, A Gut 2006;55:

70 The Polygenic Nature and Phenotypic Continuum of Hereditary Hemochromatosis Pietrangelo, A. N Engl J Med 2004;350:

71 Hémochromatose génétique Mutation C282Y: 15% hétérozygotes! 5/1000 homozygotes Mutation H63D: 30% hétérozygotes Anomalie génétique n est pas expression phénotypique!

72 Serum Ferritin Levels in Men and Women According to Genotype Adams, P. C. et al. N Engl J Med 2005;352:

73 Epidemiology Penetrance 1 Incomplete for HFE-HC Phenotypic Variability (5-Scale Grading) 4 3 Life 2 Quality of life Quality of life 1 Ferritin Ferritin Ferritin 0 Tf Sat Tf Sat Tf Sat Tf Sat PRECLINICAL CLINICAL Tf Sat (transferrin saturation) = >45%; ferritin = >300 µg/l (male), >200 µg/l (female). Quality of life symptoms = asthaenia, impotence, arthropathy; life-threatening symptoms = cirrhosis, diabetes, cardiomyopathy. Reprinted from Brissot P, et al, Hematology, Jan 2006:36, with permission from the American Society of Hematology.

74 HFE-Related Hereditary Hemochromatosis, a Multistep, Multifactorial Iron-Overload Disorder Pietrangelo, A. N Engl J Med 2004;350:

75 Hémochromatose: symptomes Asymptomatique Biologie routine Evaluation tests hépatiques anormaux Screening familial Non spécifiques Fatigue

76 Hémochromatose: symptomes Spécifiques Arthralgies Diabète Perte de la libido, impuissance Insuffisance cardiaque / arythmies

77 Signes cliniques: séries historiques Faiblesse: 60% Arthralgie-arthrite: 30-40% Hépatomégalie / cirrhose: 13 à 60% Hépatocarcinome: 5% Diabète: 10-30% Troubles sexuels: 10-40% Arythmie: 20-29% Insuffisance cardiaque: 15-35%

78 Signes cliniques: actuellement Fatigue Malaise Arthralgie Augmentation légère transaminases Cirrhose asymptomatique!!!

79 Facteurs agissant sur la morbidité Tableau clinique glt moins sévère chez la femme: fatigue et arthralgies < 35 ans: pas de maladie hépatique sévère Importance ingestion et pertes de fer Alcool HBV / HCV

80 Hémochromatose: diagnostic Biologique Saturation transferrine > 45% Fer augmenté Ferritine augmentée Recherche mutation C282Y et H63D Biopsie hépatique Si ferritine > µg/l Si cytolyse But pronostique

81 Hémochromatose: traitement Phlébotomie thérapeutique Vénisection (saignée) Objectif: ferritine < 50 µg/l saturation transferrine < 35% Disparition du fer libre 7 ml / kilo de poids (pas > 550 ml) Compenser par NaCl si pas bien supportée

82 A clinical guide to phlebotomy management of HFE C282Y homozygotes Adams, P. C. et al. Blood 2010;116: Copyright 2010 American Society of Hematology. Copyright restrictions may apply.

83 Hémochromatose: traitement Régime alimentaire? Pas de fer Pas de vitamine C Peu d alcool Thé

84 Hémochromatose: effets du traitement Aucune complication Prévention: espérance de vie normale Troubles endocriniens: peu d effets Efficace sur pigmentation Cytolyse sans cirrhose: résolution Arthropathie: variable / aggravation!

85 Traitement: efficacité Survie: N si pas de cirrhose ou de diabète Si cirrhose: pronostic meilleur 92%-75% 72%-62% 75%-47% survie à 5 et 10 ans Espérance survie plus longue

86 Hémochromatose: prévention Screening familial: recherche mutation C282Y hétérozygote: 50% risque de transmettre le gène Homozygote: malade risque de développer la maladie «Risque» d union de 2 hétérozygotes = 10%!

87 Hyperferritinémies Par surcharge Primitive: hémochromatose génétique Secondaire: Transfusions multiples Myélodysplasies Éthylisme Syndrome dysmétabolique Porphyrie cutanée tardive, acéruléoplasminémie

88 Hyperferritinémies avec surcharge acquises 1. Surcharge d apport Transfusions 2. Hémopathies Dysérythropoïèses Thalassémie Anémies hémolytiques chroniques Porphyrie cutanée tardive 3. Hépatopathies chroniques: Maladie alcoolique du foie Surcharge chez 30% patients en dehors cytolyse Excès d apport (vin rouge) Hyperabsorption digestive fer alimentaire Sécrétion ferritine induite par l alcool Augmentation fer parenchymateux Hépatites chroniques Cirrhoses de toute origine 4. Syndrome dysmétabolique 5. Insuffisance rénale chronique dialysée Avant usage EPO

89 Transfusion therapy results in iron overload Normal iron influx through gut is 1 2 mg/day 1 blood unit contains 200 mg iron Iron overload can occur after transfusions mg iron Whole blood: 0.47 mg iron/ml Pure red cells: 1.08 mg iron/ml Porter JB. Br J Haematol. 2001;115:

90 Cas clinique Homme 60 ans / ferritine 750 ng/ml Poids 90 kilos / taille 170 cm / BMI 31,1 HTA / hypercholestérolémie Intolérance glucidique Biol: fer normal, saturation transferrine 40% GOT: 60 U/l GPT 80 U/l gammagt 80 U/l Echo foie Stéatose hépatique

91 Surcharges secondaires en fer Syndrome dysmétabolique Population masculine Obésité androide Hypertriglycéridémie Intolérance glucidique / diabète type 2 Ferritine Fer sérique et saturation transferrine N

92 Association between serum ferritin and the insulin resistance syndrome in a representative population C E Wrede et al European Journal of Endocrinology 2006;154: F H

93 Association between serum ferritin and the insulin resistance syndrome in a representative population C E Wrede et al European Journal of Endocrinology 2006;154:

94 Serum Ferritin and Risk of the MetabolicSyndrome in U.S. Adults Diabetes Care 27: , 2004 Femme non ménop Femme ménopausée homme

95 Hyperferritinémies Sans surcharge Syndrome inflammatoire Cytolyse hépatique Syndrome hyperferritinémie-cataracte

96 Hyperferritinémie sans surcharge acquises 1. Cytolyse Hépatopathies virales, médicamenteuses, toxique, Hépatocytes = cellules très riches en ferritine Néoplasies Inflammation Lyse cellulaire Transfusion Métastase hépatique Sécrétion par cellules tumorales Lyse tissulaire Nécrose myocardique Rhabdomyolyse Hémolyse Interprétation impossible sans GOT, GPT, LDH, (CPK)

97 Cas clinique Patiente 72 ans Céphalées Biologie Hb: 11 g/dl MCV: 79 microns cube Plaquettes: /mm3 Ferritine: 800 ng/ml Fer: 25 ng/ml Saturation transferrine: 10 %

98 Biologie Cas clinique Hb: 11 g/dl MCV: 79 microns cube Plaquettes /mm3 Ferritine: 800 ng/ml Fer: 25 ng/ml Saturation transferrine: 10 % VS: 100 mm/h CRP: 3 mg/dl

99 Biologie Cas clinique Hb: 11 g/dl MCV: 79 microns cube Plaquettes /mm3 Ferritine: 800 ng/ml Fer: 25 ng/ml Saturation transferrine: 10 % VS: 100 mm/h / fibrinogène 800 mg/dl CRP: 3 mg/dl / alpha2globulines augmentées Claudication machoire / art temporales D+ Artérite de Horton

100 Hyperferritinémie acquise 1. Cytolyse : hépatopathies, néoplasies, lyse tissulaire 2. Augmentation de synthèse par les macrophages: syndrome inflammatoire Ferritine = protéine de la phase aiguë Interprétation impossible sans CRP, VS (fibrinogène) syndrome d activation macrophagique maladie de Still thésaurismoses macrophagiques 3. Diabète Taux ferritine corrélé à taux HbA1c Ferritine se normalise si glycémie bien contrôlée 4. Dysthyroïdie 5. Ethylisme

101 Hyperferritinémie acquise 1. Cytolyse : hépatopathies, néoplasies, lyse tissulaire 2. Augmentation de synthèse par les macrophages: syndrome inflammatoire syndrome d activation macrophagique maladie de Still thésaurismoses macrophagiques 3. Diabète Taux ferritine corrélé à taux HbA1c Ferritine se normalise si glycémie bien contrôlée 4. Dysthyroïdie 5. Ethylisme Surcharge chez 30% patients en dehors cytolyse Excès d apport (vin rouge) Hyperabsorption digestive fer alimentaire Sécrétion ferritine induite par l alcool Augmentation fer parenchymateux

102 Le syndrome hyperferritinémie-cataracte héréditaire Autosomal dominant Cataracte nucléaire congénitale non associée au vieillissement. Ascension ferritine sans surcharge en fer > 20 mutations décrites de la sous unité L de la ferritine Saignées contre indiquées

103 TAKE to Home Message

104 Une ferritine basse Est 100% spécifique de déficit en fer

105 Face à une hyperferritinémie Pas d interprétation des paramètres du métabolisme du fer sans paramètres inflammatoires et tests hépatiques Pas de surcharge en fer si la ferritine est normale Ferritine élevée ne signifie pas surcharge en fer Hémochromatose peu probable si saturation transferrine normale.

106 Face à une hyperferritinémie Je vérifie le taux de sat de la transferrine Si il est normal ou bas je vérifie: l anamnèse les enzymes les marqueurs inflammatoires Si il est élevé je vérifie: Qu il ne s agit pas d un syndrome métabolique Qu il n existe pas d hémopathie ou d hépatopathie chronique Si tout cela est vérifié et que je n ai pas la réponse je teste l hypothèse génétique

Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010

Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010 Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010 Métabolisme du fer : hepcidine Fer absorbé par les entérocytes des villosités duodénales : transporteur

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

Tâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive.

Tâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive. 13 aliments pour une bonne santé Valeurs nutritives Grande compétence A Rechercher et utiliser de l information Groupe de tâches A2 : Interpréter des documents Grande compétence C Comprendre et utiliser

Plus en détail

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES R. Belhadj, R.Ahmed Nacer, F.Mehdid, M.Benakli, N.Rahmoune, M.Baazizi, F. Kaci, F.Harieche, F.Zerhouni,

Plus en détail

Vignette 1. Hb 120 g/l, MVC 80 fl,1, MCHC 293 g/l Ferritine 15 µg/l B12 et folates sp. 1. Quizz. 2. Contexte t de l étude. 3. Méthode et résultats

Vignette 1. Hb 120 g/l, MVC 80 fl,1, MCHC 293 g/l Ferritine 15 µg/l B12 et folates sp. 1. Quizz. 2. Contexte t de l étude. 3. Méthode et résultats Drs O. Braillard, N. Junod Perron Y. Parel, M. Varcher, S. Zisimopoulou Service de médecine de premier recours-hug 20 novembre 2013 1. Quizz 2. Contexte t de l étude 3. Méthode et résultats 4. Un peu de

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Maladies du sang Objectif de ce dossier Les demandes des médias portent régulièrement sur les usages

Plus en détail

Allégations relatives à la teneur nutritive

Allégations relatives à la teneur nutritive Allégations relatives à la teneur nutritive Mots utilisés dans les allégations relatives à la teneur nutritive Ce que le mot signifie Exemples Sans Faible Réduit Source de Léger Une quantité insignifiante

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Les tests thyroïdiens

Les tests thyroïdiens Les tests thyroïdiens Mise à jour de juin 2007 par S. Fatio Réf: les images et les graphiques sont tirés de www.endotext.org (textbook d endocrinologie online et libre d accès) QuickTime et un décompresseur

Plus en détail

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4 Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

L anémie hémolytique auto-immune

L anémie hémolytique auto-immune L anémie hémolytique auto-immune La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à

Plus en détail

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Nouveaux Anticoagulants Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Plan Petit rappel d hémostase Anticoagulant oraux classiques Les nouveaux anticoagulants (NAC) Dosage? Comment passer de l'un à l'autre

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

Les Jeudis de l'europe

Les Jeudis de l'europe LE DIABETE SUCRE EST DEFINI EN DEHORS DE TOUT EPISODE DIABETOGENE : 1.26 g/l SOIT 7 mmol/l PREVALENCE DU DIABETE DE TYPE 2 EN FRANCE METROPOLITAINE 3.4 % AGE = 63 ANS HOMMES = 54% 25% > 75 ans OUTRE MER

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

En savoir plus sur le diabète

En savoir plus sur le diabète En savoir plus sur le diabète 2 Qu est-ce que le diabète? Le diabète se caractérise par un excès de sucre dans le sang, on appelle cela l hyperglycémie. Le diabète est une maladie chronique qui survient

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

Place du médecin généraliste dans la gestion du traitement de l hépatite C C. Buffet*

Place du médecin généraliste dans la gestion du traitement de l hépatite C C. Buffet* Entretiens de Bichat 26 sept. 2013 Salle 352 A 17 h 30 18 h 30 Place du médecin généraliste dans la gestion du traitement de l hépatite C C. Buffet* * Hépatologue, Université Paris XI, Centre de compétence

Plus en détail

Traitement des hépatites virales B et C

Traitement des hépatites virales B et C Traitement des hépatites virales B et C GFMER Yaoundé 26 Novembre 2007 Dr José M Bengoa foie cirrhotique foie normal Vitesse de développement de la fibrose fibrose VHD VHB VHC années Indications au traitement

Plus en détail

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 Objectifs de la présentation Décrire l évolution clinique et la prise en charge d

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

Christian TREPO, MD, PhD

Christian TREPO, MD, PhD PEG INTERFERON MONOTHERAPI E Christian TREPO, MD, PhD Unmet medical needs in chronic HBV infection Inhibition of viral replication Normalisation of ALT Improvement in liver necroinflammation Improvement

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES Première Journée du Centre Intégré Nord Francilien de prise en charge de l obésité de l adulte et de l enfant REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE

TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE RECOMMANDATIONS Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé, mai 2005 Afssaps - 143/ 147, bd Anatole France

Plus en détail

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle GASTRO-ENTEROLOGIE Variabilité A des entrées B des sites anatomiques 2 l externe + 2 l interne 15 litres sécrétion-absorption entrée 2 l duodénum 4 l grêle 3 l côlon 0,3 l anus 0,3 l œsophage 10" estomac

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

1 www.agrobiosciences.org

1 www.agrobiosciences.org Intervention. 4èmes Rencontres Alimentation, Agriculture & Société. Déc 2003. «Alimentation et prévention du cancer : quelle vérité?» Par Denis Corpet (1). Directeur de l équipe "Aliment et Cancer" de

Plus en détail

Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente

Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente Examens périodiques de santé pour tout assuré social (sauf RSI) Les examens périodiques de santé Pour qui? En règle générale Pour tous les assurés sociaux

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice HTA et grossesse Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice Définition HTA gravidique: Après 20 SA Systole> 140mmHg et/ou Diastole>90mmHg A 2 reprises séparées de plus de 6 heures Résolutive

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie Compte rendu d hospitalisation hépatite C À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS HOPITAL DU BON SECOURS Service d HEPATHOLOGIE du Professeur

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Christelle MARQUIE CHRU de Lille Clinique de Cardiologie L i l l e 2 Université du Droit et de la Santé Les NOAG: QCM 1. ont les mêmes indications que

Plus en détail

La maladie de Still de l adulte

La maladie de Still de l adulte La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée

Plus en détail

PREMIERE CAUSE DE MORTALITE: 180.000/an

PREMIERE CAUSE DE MORTALITE: 180.000/an DEFINITION APPAREIL CARDIO-VASCULAIRE Buts : apporter aux organes ce dont ils ont besoin(o2 ) eliminer les déchets(co2.) APPAREIL : Pompe=cœur Tuyaux=artéres/veines PREMIERE CAUSE DE MORTALITE: 180.000/an

Plus en détail

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Dominique Larrey Service d Hépatogastroenterologie et transplantation Hôpital Saint Eloi CHU Montpellier

Plus en détail

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE Le psoriasis est apparu longtemps comme une maladie de peau isolée mais des études épidémiologiques internationales ces dernières années ont

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

GRENADE / GARONNE 30 janvier 2014. Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne

GRENADE / GARONNE 30 janvier 2014. Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne LA RESTAURATION SCOLAIRE GRENADE / GARONNE 30 janvier 2014 Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne LES OBJECTIFS Apporter aux enfants une alimentation de Qualité pour répondre à leurs

Plus en détail

L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE

L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE NEUCHATEL, Suisse, 7 avril/prnewswire/ -- - LA LENALIDOMIDE est évaluée par l EMEA comme thérapie orale pour

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida.

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. L.Aribi, F.Kaouane, S.Oukid, C.Boucherit, M.K.Benlabiod, Y.M.Bouchakor, M.T.Abad

Plus en détail

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet

Plus en détail

Anémies par carence martiale 1 Item 222 : Diagnostiquer une anémie par carence martiale l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient.

Anémies par carence martiale 1 Item 222 : Diagnostiquer une anémie par carence martiale l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. Anémies par carence martiale 1 Item 222 : Diagnostiquer une anémie par carence martiale l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. - Argumenter Introduction - Les anémies par carence martiale

Plus en détail

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION Mardi 24 janvier 2012 au Centre de Formation Multimétiers de REIGNAC L objectif de cet atelier sur la santé est de guider chacun vers une alimentation plus

Plus en détail

Grande journée de Charleroi. Cas cliniques en biologie clinique: quoi de neuf docteur? M.Lambert

Grande journée de Charleroi. Cas cliniques en biologie clinique: quoi de neuf docteur? M.Lambert Grande journée de Charleroi 15 janvier 2010 Cas cliniques en biologie clinique: quoi de neuf docteur? M.Lambert Cas N 1: bilan phospho-calcique Femme 64 ans Polyarthrite rhumatoide R/ methylprednisolone

Plus en détail

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Livret LAM page 1 INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Dans certains cas les symptômes et le traitement peuvent différer de ce que y est présenté dans ce livret. A tout moment

Plus en détail

L investigation chez la personne infectée par le VIH

L investigation chez la personne infectée par le VIH P O U R Q U O I P A R L E R D U V I H E N 2 0 0 4? 2 L investigation chez la personne infectée par le VIH quand et comment utiliser les différents tests de laboratoire? par Harold Dion Paul, un homme de

Plus en détail

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les

Plus en détail

Les marqueurs biologiques des tumeurs endocrines digestives

Les marqueurs biologiques des tumeurs endocrines digestives Les marqueurs biologiques des tumeurs endocrines digestives Michèle d Herbomez DIU de Chirurgie Endocrinienne Lille 2009 Bilan biologique participe au Diagnostic Pronostic Suivi Trois types de marqueurs:

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 19 octobre 2011 PEDIAVEN AP-HP G15, solution pour perfusion 1000 ml de solution en poche bi-compartiment, boîte de 4 (CIP: 419 999-0) PEDIAVEN AP-HP G20, solution pour

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

Femmes, prenez soin de votre cœur! LIVRET DE PREVENTION

Femmes, prenez soin de votre cœur! LIVRET DE PREVENTION LIVRET DE PREVENTION Femmes, prenez soin de votre cœur! TOUT SAVOIR SUR LA SANTE DU CŒUR DES FEMMES, par la Fondation Cœur et Artères, reconnue d utilité publique Introduction Ce livret s adresse à toutes

Plus en détail

Quoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique

Quoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique Quoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique (comparaison entre athlètes et non-athlètes; nouvelles tendances comme le jus de betteraves) Comme vous le savez, l'alimentation de l'athlète

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques Hépatites Auto-Immunes Critères et Scores Diagnostiques Olivier CHAZOUILLERES Service d Hépatologie Centre de référence des maladies inflammatoires des voies biliaires Paris Saint Antoine HAI: Modes de

Plus en détail

MAÎTRISER LA LECTURE DES ÉTIQUETTES NUTRITIONNELLES

MAÎTRISER LA LECTURE DES ÉTIQUETTES NUTRITIONNELLES MAÎTRISER LA LECTURE DES ÉTIQUETTES NUTRITIONNELLES Par Marie-Christine Parent, stagiaire en diététique AU MENU Retour sur le sondage Vision de la saine alimentation Qu est-ce que l étiquetage nutritionnel?

Plus en détail

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Pathologies inflammatoires et connectivites Pathologies dégénératives Exclusion du métabolisme phosphocalcique et des marqueurs du remodelage osseux

Plus en détail

Rentrée 2014 Francine Eichenberger Diététicienne

Rentrée 2014 Francine Eichenberger Diététicienne Rentrée 2014 Francine Eichenberger Diététicienne L alimentation : partie intégrante de la prise en charge de l enfant et de l adolescent diabétique base du traitement avec l insulinothérapie et l activité

Plus en détail

Protéines. Pour des Canadiens actifs. De quelle quantité avez-vous besoin?

Protéines. Pour des Canadiens actifs. De quelle quantité avez-vous besoin? Protéines Pour des Canadiens actifs De quelle quantité avez-vous besoin? 1 Protéines 101 Les protéines sont les principaux éléments fonctionnels et structuraux de toutes les cellules du corps. Chaque protéine

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte Influence des paramètres de non compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte C. Defrance, K. Warin-Fresse, G. Fau, P. Guérin, B. Delasalle, P.D. Crochet La non compaction

Plus en détail

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Atelier N 2 Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Contre indica,ons à la grossesse Hypertension artérielle pulmonaire >30mmHg Maladie de Marfan (dilatation aortique>4 cm) Rétrécissement

Plus en détail

Un nouveau test sanguin performant pour le diagnostic non-invasif de steatohépatite non alcoolique chez les patients avec une NAFLD

Un nouveau test sanguin performant pour le diagnostic non-invasif de steatohépatite non alcoolique chez les patients avec une NAFLD Un nouveau test sanguin performant pour le diagnostic non-invasif de steatohépatite non alcoolique chez les patients avec une NAFLD J Boursier, A Guillet, S Michalak, Y Gallois, F Oberti, I Fouchard-Hubert,

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

lire les Étiquettes et trouver les sucres cachés

lire les Étiquettes et trouver les sucres cachés lire les Étiquettes et trouver les sucres cachés Objectif : Sensibiliser les élèves à ce qui se trouve dans leur nourriture et les aider à se méfi er des sucres cachés. Matériel Feuille à imprimer : Chaîne

Plus en détail

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI LES MOYENS THERAPEUTIQUES Les interférons La ribavirine Les nouveaux produits INTERFERONS 1957: activité antivirale Interférence

Plus en détail