2013/2017 EPSM DES FLANDRES

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1 2013/2017 EPSM DES FLANDRES

2 L e projet d établissement est l acte politique majeur d un établissement de santé car il fixe ses axes de développement pour les 5 années à venir. Le nouveau projet d établissement présenté aux instances et voté en Juin dernier constitue donc pour l EPSM DES FLANDRES le socle d orientation de référence de ses activités pour les années 2013 à 2017 pour l ensemble de la communauté, en s appuyant sur des choix d objectifs et d actions qui vont orienter les activités et le fonctionnement de l institution sur le moyen terme. Préparer un projet d établissement, c est engager une collectivité dans une réflexion, sur l avenir. Inscrit dans une démarche globale, il est le fruit d un travail de plusieurs mois, partagé avec l ensemble des professionnels et les instances de l établissement et il constitue donc aujourd hui notre feuille de route, il se veut donner un sens à nos actions en s appuyant sur de valeurs fortes et en rappelant nos missions. L EPSM des Flandres présente donc cette année son 5ème projet d établissement, mais les réalisations issues des précédents projets et notamment le dernier couvrant la période , ont permis de faire progresser l offre de soins proposée aux populations dans un souci constant de qualité et de sécurité. A l heure où l EPSM DES FLANDRES fête son 150ème anniversaire, le travail de mémoire réalisé à cette occasion a permis de mesurer à quel point la psychiatrie a évolué et tout particulièrement au cours de ces deux dernières décennies grâce au développement des structures extrahospitalières et aux pratiques ambulatoires. Le projet d établissement poursuit un objectif central : «Constituer un ensemble compris de tous, construit au bénéfice des usagers et répondant au principe d unicité» En s appuyant sur le SROS Régional, le Plan National Psychiatrie et Santé Mentale et sa déclinaison en mesures opérationnelles dans le cadre du programme régional de santé mentale, ainsi que sur les orientations stratégiques inscrites dans son CPOM, l EPSM des Flandres veut apporter une réponse de proximité à la prise en compte et l accompagnement de la population des territoires de la Flandre (Flandre Intérieure et Flandre Littoral). DES VALEURS ET DES PRINCIPES FONDATEURS... Pour mener à bien ses objectifs, l EPSM se doit d appuyer ses actions sur des valeurs et des principes fondateurs porteurs de sens, garants de la qualité des prises en charge pour les usagers et leur famille et valorisants des pratiques professionnels 1 Des valeurs qui donnent un sens au travail quotidien de tous les professionnels et aux projets : l éthique de la prise en charge, le respect des droits, la qualité et la sécurité des soins. 2 Des principes fondateurs de nos pratiques : la place du secteur, la place de la psychiatrie dans la santé mentale ou encore la pratique d une psychiatrie communautaire dans laquelle l usager participe pleinement au travail thérapeutique en gardant une part d initiative grâce à son maintien dans les circuits normaux.

3 DES ORIENTATIONS et DES ACTIONS... 1 ORIENTATION 1 : L Accès aux soins : la mise en œuvre de cette orientation porte sur la poursuite de la diversification des installations pour mieux répondre aux besoins des populations sur les zones de proximité Action 1 : La relocalisation du pôle 59G04 Action 2 : L implantation de nouveaux CMP, dispositif prioritaire pour améliorer l accès aux soins Action 3 : Le développement des Hôpitaux de jour pour une prise en charge adaptée des populations adultes mais aussi de psychiatrie infanto-juvénile. 2 ORIENTATION 2 Améliorer la continuité des soins et l accompagnement, c est mieux organiser le parcours de soins en lien avec le dispositif médico-social, tout en soutenant l usager dans l élaboration de son parcours de vie. Action 1 : Offrir des dispositifs de soins complémentaires, variés dans leur conception et adaptés : unité de post-cure, maison type gouvernante, maisons communautaires, appartements relais ou appartements thérapeutiques Action 2 : Développer l éducation thérapeutique, outil d autonomisation du patient en le rendant acteur de son parcours de soin 3 ORIENTATION 3 Associer le somatique dans l organisation transversale du parcours de soins Action 1 : Développer les coopérations inter-établissements et les articulations avec le secteur médico-social Action 2 : Améliorer la prise en charge des patients dans les services d urgence Action 3 : Développer l accès à la prévention et aux soins somatiques Cette orientation associe également la question du parcours de soins des malades jeunes atteints de maladie d Alzheimer et la place du Centre de la Mémoire, qui grâce à sa coopération avec le CHRU de LILLE (centre National de référence pour les malades Alzheimer jeunes) apporte une information toujours actualisées aux usagers consultants.

4 4 ORIENTATION 4 Organiser le parcours de soin de la personne âgée qui passe par une meilleure lisibilité pour nos partenaires des prises en charge relevant de la psychiatrie, et la nécessité d assurer une fluidité des hospitalisations des personnes âgées grâce au travail avec le court séjour gériatrique. Action 1 : Formaliser les coopérations avec les structures de soins somatiques et de prise en charge des personnes âgées grâce au travail avec les filières Action 2 : Développer les compétences psycho-gériatriques 5 ORIENTATION 5 Améliorer la continuité des soins et l accompagnement aux différents âges de la vie : focus sur la psychiatrie infanto-juvénile Le PRS Santé Mentale a posé le principe d une priorisation de l amélioration de la situation Régionale de la Psychiatrie Infanto-juvénile ; Même si de nombreuses avancées ont été réalisées au sein des intersecteurs de pédopsychiatrie de l EPSM des FLANDRES au cours du précédent projetétablissement, il reste de nombreux domaines à couvrir et les installations actuelles restent à compléter dans les différents champs d intervention : Périnatalité et petite enfance, enfance et adolescence, mais aussi les domaines comme la prise en charge de l autisme et des troubles envahissants du développement ou encore les troubles de conduites alimentaires. Action 1 : Renforcer le dispositif de prise en charge et l articulation avec les différents acteurs Action 2 : Renforcer la prise en charge de l autisme Action 3 : Renforcer la prise en charge en périnatalité Action 4 : Mieux articuler la psychiatrie adulte et la psychiatrie infanto-juvénile Action 5 : Améliorer l accueil des enfants et des adolescents Action 6 : Développer la Dyade mère-enfant Action 7 : Mieux organiser le parcours de soins des enfants et jeunes adultes avec le dispositif médico-social 6 ORIENTATION 6 Faciliter l expression des usagers, la qualité de vie et la participation sociale Action 1 : Rever les freins au recours aux soins par une amélioration de l information et de la lisibilité du dispositif de prise en charge en psychiatrie Action 2 : Faciliter l expression des usagers Action 3 : Inscrire la Psychiatrie dans la cité en soutenant et participant à la démarche de création de Conseils Locaux de Santé mentale

5 7 ORIENTATION 7 Impulser les coopérations sanitaires et médico-sociales, ainsi que les actions territoriales spécifiques Le plan national Psychiatrie et Santé mentale a axé l ensemble de ses actions sur la prévention des ruptures : rupture au cours de la vie, rupture entre les publics et les territoires, ruptures entre la psychiatrie et son environnement sociétal. Ainsi les projets inscrits dans ce plan quinquennal, portent une attention toute particulière à la question de la continuité du parcours de soin et l accompagnement dans la construction du parcours de vie, qui passent par une articulation forte des actions entre les structures sanitaires, et médicosociales, la ville et l ensemble des professionnels libéraux Action 1 : Renforcer les mutualisations entre les établissements de santé des territoires de l EPSM Action 2 : Déterminer la place des différents acteurs dans le dispositif de parcours du patient et proposer une offre graduée Action 3 : Développer les articulations entre le secteur sanitaire et médico-social 8 ORIENTATION 8 Un Dispositif Médico-Social engagé dans la qualité de la prise en charge des résidents La Maison d Accueil Spécialisée et l EHPAD du Centre Médical des Monts Flandres assurent depuis respectivement plus de 10 ans et 20 ans de la prise en charge des populations spécifiques mais partageant des caractéristiques communes : la vulnérabilité, la perte d autonomie et d indépendance, la distension des liens sociaux. Ainsi, les projets institutionnels, principalement axés sur les projets de vie et de soin prennent en compte ces spécificités pour centrer les actions sur la qualité de vie et de l environnement des résidents, le maintien des liens sociaux mais aussi l accompagnement des aidants Action 1 : Articuler le fonctionnement entre le centre de la mémoire, l EHPAD et les réseaux (MEOTIS, CLIC, MAIA...) Action 2 : Développer le travail de partenariat avec les associations d usagers, familles et bénévoles Action 3 : Développer le travail d animation sur la base d objectifs ciblés Action 4 : Accompagner le maintien à domicile des personnes handicapées par la création de places d accueil de jour

6 UNE MISE EN OEUVRE... Le Projet d Etablissement ne serait pas complet s il ne prévoyait pas les outils de management venant en appui pour la mise en œuvre des actions et affirmant les engagements et le positionnement de notre Etablissement. 1 la politique d amélioration de la qualité et de la sécurité des soins s articule autour de 7 axes : - Maintenir la dynamique qualité gestion des risques - Assurer la qualité et la sécurité tout au long du parcours du patient eu du résident - Favoriser l appropriation de la culture de la prévention et de gestion des risques - Favoriser l expression et prendre en compte les avis des usagers et de leur entourage - Promouvoir la santé et la sécurité au travail - Structurer et généraliser le Développement Professionnel Continu - Développer la coordination avec les partenaires extérieurs 2 La politique des Relations Humaines qui s articule autour à la fois de la gestion des emplois et des compétences, la qualité de vie au travail, l accompagnement des projets. 3 Un projet de soins qui s articule avec le projet médical et la politique de qualité et de gestion des risques Construit en collaboration avec la commission de soins Infirmiers, de rééducation et Médico-techniques, 10 axes prioritaires ont été arrêtés, parmi lesquels on retiendra la formation/recherche, l accompagnement des jeunes professionnels et des stagiaires grâce à la mise en place d un dispositif tutoral pour la transmission des savoirs et une meilleure professionnalisation des infirmiers exerçant en psychiatrie pour la première fois.

7 4 5 Un pilotage interne intégrant à la fois la politique d achat, l analyse et la maîtrise des coûts, ainsi que la mise en place d outils d évaluation, de pilotage et d aide à la décision. Ce pilotage interne doit également prendre en compte la réflexion sur la gouvernanceinterne, la contractualisation et la délégation de gestion. Le Système d Information : Au moment où le management de l établissement est rendu complexe en raison de projets annoncés (cariatides, certification des comptes..), la politique de management du système d information appelle des choix et des réponses adaptées. Dans la perspective des développements futurs, plusieurs chapitres méritent une attention particulière et de ce fait, laisse présager la mise en œuvre d un travail de fond et d organisation : - la certification des comptes et l audatibilité des systèmes d information. - L Hôpital numérique avec ses indicateurs nécessaires et obligatoires intégrant la nouvelle certification HAS Ces nouvelles dispositions laissent à supposer que les organisations doivent changer, que les procédures doivent être plus formelles, que les directions fonctionnelles s entendent dans un effort commun et partagé. 6 7 L engagement dans le Développement Durable : en choisissant de définir 6 objectifs prioritaires, l EPSM des Flandres souhaite i m p l i q u e r l ensemble des acteurs de l établissement. Les objectifs : la diminution des consommations d eau et d énergie, l optimisation dutri sélectif, la promotion des éco-déplacements, l intégration des critères du DD dans les marchés et achats, et la sensibilisation et la communication autour du DD. La Politique de Communication et Culturelle, deux thématiques qui peuvent être les vecteurs auprès du grand public des valeurs, missions et orientations de l établissement, mais aussi donner une lisibilité à nos actions tout en facilitant l accès aux soins. Si vous souhaitez en savoir plus sur le projet d Etablissement, le document complet est disponible sur le site Intranet

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