LA MESURE DES PRINCIPAUX PARAMETRES DE SURVEILLANCE D UN PATIENT. Sept AJ à partir du travail de SG

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1 LA MESURE DES PRINCIPAUX PARAMETRES DE SURVEILLANCE D UN PATIENT Sept AJ à partir du travail de SG

2 LEGISLATION LE DECRET DU 11 FEVRIER 2002 relatif aux actes professionnels et à l exercice de la profession d'infirmier EST CODIFIE DANS LE CODE DE LA SANTE PUBLIQUE DANS LE LIVRE 3, TITRE 1ER ET CHAPITRE 1ER, SECTION 1 Article R CSP (Art 1) : contribution au recueil de données cliniques Article R CSP (Art 2) : Concourir au recueil des informations et aux méthodes qui seront utilisées par le médecin pour établir son diagnostic Participer à la surveillance clinique Article R CSP (Art 3): l'infirmier est chargé de la conception, de l'utilisation et de la gestion du dossier de soins

3 LEGISLATION Article R CSP (Art 5) : dans le cadre du rôle propre : Appréciation des principaux paramètres servant à la surveillance de l'état des patients : Température, pulsations, pression artérielle, rythme respiratoire,.

4 GENERALITES Les signes vitaux constituent l'ensemble des manifestations de la vie. Chez l'homme, toute perturbation d'ordre biologique, psychosocial, se répercute sur un ou plusieurs de ces signes vitaux.

5 C'est une technique simple, facile. LA MESURE : Mais qui requière de l'équipe - un esprit d'observation développé, - une technique professionnelle - et une mise en lien avec la pathologie, le contexte Le type de matériel utilisé, le mode de prise, (ex: température auriculaire) doit être connu du prescripteur MAIS LA MESURE est une technique qui peut devenir vite routinière!

6 OBJECTIFS Leur recueil par mesure permet : L'évaluation du degré de santé de l'homme La pose de diagnostic médical Le suivi de l'évolution et de la régression de la maladie D observer la réponse de l'organisme aux thérapeutiques appliquées, D avoir des chiffres de référence

7 TRANSMISSION La transmission écrite quotidienne ou pluriquotidienne est exigée selon le degré de surveillance. Transmission orale immédiate ou différée selon le résultat normal ou pathologique. Il y a un code de transmission de ces paramètres connus de tous et faisant partie de l'exigence liée à la qualité des soins.

8 L'outil de transmission: la feuille de température

9 LES PULSATIONS

10 DEFINITION SOULEVEMENT PERCU PAR LE DOIGT QUI PALPE UNE ARTERE SUPERFICIELLE SUR UN PLAN OSSEUX

11 Principe : Compression d une artère contre un os qui permet de sentir les gonflements de l artère dus à l augmentation de la pression artérielle par la contraction du cœur.

12 PRINCIPAUX TYPES DE POULS POULS RADIAL POULS CAROTIDIEN POULS POULS POULS POULS POULS FEMORAL POPLITE PEDIEUX HUMERAL TEMPORAL

13 VARIATIONS PHYSIOLOGIQUES PLUS RAPIDE LE SOIR QUE LE MATIN SELON L AGE o o o o o Nné 1 AN 10 ANS ADULTE PERSONNE AGEE 130 / /110 80/90 70/80 55/70 Bts par mn

14 AUGMENTATION DE LA FREQUENCE o o o o A L EFFORT MUSCULAIRE LORS DE LA DIGESTION DURANT LA GROSSESSE LORS DES EMOTIONS PEUR COLERE ANXIETE

15 MATERIEL UNE MONTRE AVEC TROTTEUSE UN STYLO ROUGE

16 ON CONTROLE LA FREQUENCE LE RYTHME L AMPLITUDE

17 LA FREQUENCE EXPRIMEE EN BATTEMENT PAR MINUTE LE RYTHME INTERVALLE REGULIER, EGAL ENTRE CHAQUE BATTEMENT L AMPLITUDE PUISSANCE EGALE DE CHAQUE BATTEMENT

18 LES VARIATIONS PATHOLOGIQUES

19 LA FREQUENCE BRADYCARDIE adulte < 60 BATTEMENTS PAR MN TACHYCARDIE >100 BATTEMENTS PAR MN

20 LE RYTHME ARYTHMIE MODIFICATION DU RYTHME POULS IRREGULIER POULS INTERMITTENT INTERVALLES INEGAUX

21 L AMPLITUDE POULS FILANT PULSATIONS FAIBLES IMPRESSION D UN FIL SOUS LE DOIGT POULS BONDISSANT AMPLEUR DE LA PULSATION EXAGEREE SOULEVEMENT BRUSQUE

22 RAPPORT AVEC LA TEMPERATURE ACCELERATION SYNCHRONE POULS /TEMPERATURE 10 A 20 BATTEMENTS PAR DEGRE DE TEMPERATURE 37 C POUR 70 BTTS/MN 38 C POUR 90 BTTS / MN.

23 TRANSMISSIONS LA FREQUENCE EST NOTEE EN ROUGE PAR UNE CROIX : + RELIEE PAR DES POINTILLES SUR LA FEUILLE DE TEMPERATURE

24 TRANSMISSIONS QUALITATIVES SUR DOSSIER DE SOINS POULS POULS POULS POULS POULS POULS FORT ET REGULIER FAIBLE ET REGULIER IRREGULIER FILANT OU FILIFORME BONDISSANT INTERMITTENT

25 LA TEMPERATURE

26 DEFINITION DEGRE DE CHALEUR D UN ORGANISME QUI RESULTE DE L EQUILIBRE ENTRE LE METABOLISME CELLULAIRE ET LA PERTE DE CHALEUR AU NIVEAU DE L ENVIRONNEMENT

27 L HOMME EST HOMEOTHERME L UNITE DE MESURE EST LE DEGRE CELSIUS LA TEMPERATURE CORPORELLE EST EN MOYENNE DE 37 APYREXIE

28 LES VARIATIONS PHYSIOLOGIQUES PLUS BASSE LE MATIN QUE LE SOIR LE CLIMAT L AGE LE CYCLE MENSTRUEL LA GROSSESSE L ETAT EMOTIONNEL L ACTIVITE PHYSIQUE ET PSYCHIQUE

29 LE MATERIEL UTILISE LES CLASSIQUES EN VERRE THERMOMETRES AU GALLIUM LES FRONTAUX MESURE APPROXIMATIVE LES DIGITAUX RAPIDES, PRATIQUES

30 THERMOMETRES TYMPANIQUES OU AURICULAIRES

31 THERMOMETRES TYMPANIQUES OU AURICULAIRES PRINCIPE RAYONNEMENT THERMIQUE DU TYMPAN EST CONVERTI PAR DES INFRA ROUGES EN UNE SECONDE NECESSITE UN BON POSITIONNEMENT DANS LE CONDUIT EXTERNE DE L OREILLE

32 Mesure de la température en 1 seconde dans l'oreille. le tympan est irrigué par le même flux sanguin que le centre de régulation de la température situé dans le cerveau. Mesure de la chaleur infrarouge émise par le tympan et le tissu environnant.

33 Le BIP sonore indique la fin de la mesure. Éjection de l'embout jetable sans aucun contact.

34 RESULTATS AU NIVEAU RECTAL 37 C AU NIVEAU BUCCAL ET AURICULAIRE 36 6 C AU NIVEAU AXILLAIRE 36 1 C

35 OBJECTIFS DE LA SURVEILLANCE DE LA TEMPERATURE DEPISTER UN PHENOMEME INFECTIEUX SUIVRE L EFFICACITE DES TRAITEMENTS DEPISTAGE DE COMPLICATIONS

36 DE LA TEMPERATURE A LA FIEVRE

37 LA FIEVRE EST UN SYMPTOME LA FIEVRE EST UTILE ELLE S ACCOMPAGNE DE SIGNES

38 LES SIGNES YEUX BRILLANTS SOIF TRANSPIRATION FRISSONS CEPHALEES RESPIRATION ACCELEREE POULS PLUS RAPIDE MANQUE D APPETIT INSOMNIE

39 PATIENT FEBRILE ADULTE SUB FEBRILE ENTRE 37 ET 38 CHEZ L ENFANT A 37 5

40 OU PYREXIE > A 38 < 40

41 HYPERTHERMIE > 40 SI > 44 DECES

42 H Y P O T H E R M I E TEMPERATURE INFERIEURE A 36

43 LA COURBE DE TEMPERATURE RENSEIGNE DE MANIERE RAPIDE ET VISUELLE

44 L ASCENSION LENTE, GRADUELLE SOUDAINE ET VIOLENTE LE PLATEAU PERIODE OU LA FIEVRE DEMEURE ELEVEE ET CONSTANTE LA DEFERVESCENCE LENTE, PROGRESSIVE BRUTALE, RAPIDE

45 CES INDICATEURS SONT IMPORTANTS CAR SIGNIFICATIFS DANS CERTAINES PATHOLOGIES. AIDE AU DIAGNOSTIC

46 LA TRANSMISSION

47 ELLE EST IMMEDIATE TRANSCRITE EN BLEU AVEC UN POINT CHAQUE PRISE EST RELIEE AVEC LA PRECEDENTE POUR FORMER LA COURBE

48 NETTOYAGE DESINFECTION MAINTENANCE DU MATERIEL

49 FONCTIONNEMENT PILE NE PAS METTRE DANS L EAU PROTOCOLE DE NETTOYAGE FRAGILITE DU MATERIEL LENTILLE DE LECTURE ELECTRONIQUE

50 LA PRESSION ARTERIELLE

51 DEFINITION C EST LA PRESSION EXERCEE PAR LE FLUX SANGUIN SUR LES PAROIS ARTERIELLES

52 TECHNIQUE

53 Le brassard est dégonflé L IDE pose le stéthoscope En aval du brassard Le sang s écoule normalement

54 Le brassard est gonflé Lorsque la pression du Brassard est supérieure À la TA, le sang ne s écoule Plus et aucun son n est audible

55 Le brassard se dégonfle Le sang commence à circuler Le bruit dans le stéthoscope Apparaît c est la pression Artérielle systolique

56 Le brassard est dégonflé Lorsque le brassard est dégonflé Le bruit s arrête quand la pression Exercée par le brassard est inférieure À la pression artérielle Pression artérielle diastolique

57 LA MESURE L UNITE DE MESURE EST LE MILLIMETRE DE MERCURE mmhg

58 LA PRESSION SYSTOLIQUE MAXIMA = 120 mmhg = PRESSION PRISE LORS DE LA CONTRACTION DU VENTRICULE GAUCHE DU COEUR

59 LA PRESSION DIASTOLIQUE MINIMA = 80 mmhg = PRESSION PRISE LORS DU RELACHEMENT DU VENTRICULE

60 LA PRESSION ARTERIELLE NORMALE EST COMPRISE ENTRE 120 et 140 mmhg 70 et 90 mmhg en MAXIMA en MINIMA

61 LES VARIATIONS PHYSIOLOGIQUES L AGE ENFANT M = 70/80 m = 40/50 PERSONNE AGEE M = 150/170 m = 90 SEXE PLUS BASSE CHEZ LA FEMME HEURE PLUS BASSE LE MATIN LES EFFORTS

62 OBJECTIFS DE LA SURVEILLANCE AVOIR DES CHIFFRES DE REFERENCE DEPISTAGE VARIATION PATHOLOGIQUES SURVEILLANCE EFFICACITE DES TRAITEMENTS SURVEILLANCE APPORT HYDRIQUE SURVEILLANCE EN CAS D HEMORRAGIE

63 VARIATIONS PATHOLOGIQUES HYPERTENSION M >160 m > 90 HYPOTENSION M< 100/90 m < 50

64 TRANSMISSION ECRITE ET IMMEDIATE EN NOIR TRAIT HORIZONTAL HACHURE EN DESSOUS POUR LA MAXIMA //// TRAIT HORIZONTAL HACHURE EN DESSUS POUR LA MINIMA ////

65 LA RESPIRATION

66 DEFINITION C EST L ENSEMBLE DES PHENOMEMES QUI PERMETTENT AU SANG DE S ENRICHIR EN OXYGENE E T DE REJETER LE GAZ CARBONIQUE

67 LA RESPIRATION NORMALE EST AUTOMATIQUE REFLEXE SILENCIEUSE ON PARLE D EUPNEE

68 LES VARIATIONS PHYSIOLOGIQUES LA VOLONTE LA TEMPERATURE AMBIANTE LE SOMMEIL LE TRAVAIL MUSCULAIRE LES EMOTIONS

69 OBJECTIFS DE LA SURVEILLANCE VERIFIER LA PERMEABILITE DES VOIES AERIENNES L EFFICACITE DE LA VENTILATION AGIR EN CAS DE DIFFICULTE

70 LA SURVEILLANCE EST VISUELLE AUDITIVE TACTILE

71 L OBSERVATION PORTE SUR LA FREQUENCE 40 MVTS/MN POUR LE NNE 25 A 30 CHEZ L ENFANT 16 A 20 CHEZ L ADULTE L AMPLITUDE ET LA REGULARITE

72 LES VARIATIONS PATHOLOGIQUES LA FREQUENCE APNEE BRADYPNEE 10 BATTEMENTS /MN POLYPNEE OU TACHYPNEE 24 BATTEMENTS / MN

73 L AMPLITUDE et LA REGULARITE PROFONDE ET LENTE SUPERFICIELLE ET RAPIDE

74 LE BRUIT BRUYANTE RONFLANTE OU STERTOREUSE SIFFLANTE OU STRIDULEUSE

75 LA MESURE DE LA RESPIRATION AVOIR UNE MONTRE AVEC TROTTEUSE SUJET AU REPOS POSER LA MAIN A PLAT SUR LA CAGE THORACIQUE OU A LA VUE ATTENDRE QUE LE PATIENT SOIT CALME ET NE PARLE PLUS COMPTER SUR 30 SECONDES VOIRE 1 MN

76 LES TRANSMISSIONS TRANSMISSION ORALE IMMEDIATE SI PROBLEME ECRITE NON CODIFIEE SELON L UNITE FEUILLE DE SURVEILLANCE SPECIFIQUE SUR DOSSIER DE SOIN SUR FEUILLE DE TEMPERATURE EX: EN PNEUMOLOGIE

77 MERCI DE VOTRE ATTENTION

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