Organisation et fonctionnement général du système immunitaire

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Organisation et fonctionnement général du système immunitaire"

Transcription

1 Organisation et fonctionnement général Vocabulaire à retenir lille.fr 1 Des compléments d informations? visitez 2 Plan Système immunitaire : définition, missions Les «agresseurs» : quels sont ils? L organisation des mécanismes de défense : immunité innée (naturelle) / immunité adaptative Une réponse efficace? une réponse qui se prépare! La construction adaptatif Un système «vigilant» : toujours prêt, comment? Les missions de l immunité innée : Certains de ses effecteurs sont les véritables organisateurs des réponses immunitaires spécifiques Les grandes étapes d une réponse immunitaire spécifique : mise en place, mécanismes effecteurs, régulation, mémoire 3 Sylvain DUBUCQUOI Université de Lille 1

2 Système immunitaire : définition et missions Un «organe de défense» : l ensemble des mécanismes cellulaires et moléculaires contribuant à la protection de l organisme et sa survie dans l environnement auquel il est exposé («les environnements auxquels») Protéger l organisme des différentes sources d agression (ne pas agresser lui même cet organisme) : la «tolérance immunitaire» Contribuer à la réparation après l agression (cicatrisation, réparation) Prémunir l organisme d une nouvelle agression : la «mémoire immunitaire» 4 L Univers des «agresseurs» Origines : externes Agents infectieux : virus, bactéries, parasites multiplication intracellulaire / multiplication extracellulaire (micro ou macroscopiques) Toxiques Traumatiques Internes : Ischémique Dégénérescence Cancers Mort cellulaire Origines extrêmement diversifiées! Une réponse immunitaire qui ne peut être «monomorphe» Des effecteurs ± spécifiques pour chaque pathogène? Stratégie Des effecteurs et des réponses qui s adaptent? 5 Organisation du système de défense Différents types d immunité Immunité innée (ou «naturelle») Immunité dite «non spécifique» («à tort» parfois) : donc ciblage «large» Les missions de ses effecteurs (exemple : macrophages, polynucléaires neutrophiles, cellules dendritiques, ) Assurer l état de vigilance («sentinelles») «Encourager», assurer, entretenir un effet de barrière naturelle Mettre rapidement en place une réponse de défense en cas d agression Recruter et éduquer des effecteurs plus efficaces (les effecteurs de l immunité adaptative) Contribuer à la réparation Immunité adaptative Immunité «spécifique» (défense «ciblée») Les missions des effecteurs (lymphocytes T et lymphocytes B) Renforcer la défense mise en place par les effecteurs de l immunité innée (efficacité +++) Protéger l organisme d une nouvelle attaque (la «mémoire» immunitaire) Entretien de la tolérance vis à vis de nos propres tissus (le «soi») Contribuer à la réparation 6 Sylvain DUBUCQUOI Université de Lille 2

3 Réponse immunitaire : schéma général Pour engager 1 réponse immunitaire Il faut des «effecteurs» (cellules, protéines ) capables de réagir Il faut que ces effecteurs puissent détecter l agresseur : ils expriment donc des capteurs capables : reconnaître les organismes étrangers dangereux pour l organisme de percevoir l accumulation de substances toxiques pour l organisme (origine interne) Les effecteurs de l immunité expriment des «Récepteurs» Récepteurs de l immunité innée Récepteurs de l immunité adaptative 7 Les forces et les faiblesses des différents types d immunité Immunité innée Les «(+)» des effecteurs Présents au sein même des sites de pénétration des agents pathogènes Mécanismes de protection partagés par de nombreuses cellules («récepteurs» ) Réponse immédiate Les «( )» Nombre de récepteurs limité, immuables, identiques d un individu à l autre Réponse relativement identique quel que soit le pathogène qui la déclenche (~inflammation) Immunité adaptative Les «( )» des effecteurs Nombre restreints de cellules exprimant les récepteurs spécifiques Besoin de temps pour se mettre en place (période d apprentissage) Présentation de l antigène Domiciliation (distribution dans les tissus) Réponse retardée Les «(+)» Nombre de récepteurs illimité, spécifiques à chaque individu Réponse qui s adapte (récepteurs) aux pathogènes (cibler ses faiblesses) une réponse spécifique du pathogène (efficace +++) Système «ancestral»: mécanismes déjoués (voire Mémoire utilisés par les pathogènes) Système «moderne»: mécanismes moins facilement déjoués (sauf par Réponse «bridée» «super pathogènes» comme VIH, EBV, CMV) Récepteurs invariants Récepteurs hypervariables La combinaison des 2 renforcent les moyens de défense de l organisme! 8 On se souviendra Les récepteurs exprimés par les lymphocytes T sont les «TCR» («T Cell Receptor») Les récepteurs exprimés par les lymphocytes B sont les «BCR» («B Cell Receptor») Polymorphisme de la réponse immunitaire : une réponse immunitaire face aux agresseurs différente selon les individus : Pas tous égaux face aux différents pathogènes, agresseurs potentiels Mieux se défendre contre les pathogènes à multiplication intracellulaire, c est peut être être plus faible vis à vis des pathogènes extracellulaires (ou inversement) Utile à l échelle de l espèce 9 Sylvain DUBUCQUOI Université de Lille 3

4 On résume! Lutte contre les pathogènes Cellules dendritiques Macrophages Polynucléaires Système du Complément Protéines de l inflammation Peptides antimicrobiens Cellules épithéliales / endothéliales NK LT «gamma delta» ( ) Lymphocytes T Lymphocytes B 10 Anatomie fonctionnelle adaptatif : La construction d un système de défense efficace Les effecteurs adaptatif : les lymphocytes T et les lymphocytes B (de nombreuses sous populations spécialisées) Thymus Des organes de production (= organes lymphoïdes primaires) La moelle osseuse (le foie durant les premiers mois de la vie fœtale) Ganglion lymphatique Rate Des organes d éducation ( = organes lymphoïdes primaires) Le thymus : éducation des lymphocytes T («T» comme Thymus!) La moelle osseuse et rate pour les lymphocytes B («B» comme «Bone» marrow) Des «sites de rencontre» de l antigène! (organes lymphoïdes secondaires) Les ganglions lymphatiques (ganglions mésentériques, plaques de Peyer ), la rate Réseau lymphatique Os Des sites effecteurs : Les tissus ; muqueuses, peau (D MALT = système immunitaire diffus associé aux muqueuses) 11 Production des cellules de l immunité adaptative Au niveau de la moelle osseuse Les lymphocytes T et B dérivent des cellules souches hématopoïétiques Cellule souche hématopoïétique Cellule souche multipotente Cellule NK Lignée érythrocytaire Cellule progénitrice myéloïde Lignée des Lignée «granuleux» plaquettaire Cellule progénitrice lymphoïde Lignée monocytaire Lymphocyte T Lymphocyte B Globules rouges Plaquettes Polynucléaires Polynucléaires basophiles neutrophiles Polynucléaires éosinophiles Monocytes / Macrophages 12 Sylvain DUBUCQUOI Université de Lille 4

5 Production des cellules de l immunité adaptative : Les étapes importantes 1) La construction du «répertoire immunitaire» (ensemble des récepteurs capables de reconnaître les antigènes) Un mécanisme basé sur un assemblage «au hasard» de fragments de gènes («recombinaisons somatiques») Un ensemble de récepteurs au potentiel de reconnaissance très diversifié (capable de «tout reconnaitre») suivi d une 2) Étape de contrôle de qualité = étape d éducation a) ces récepteurs sont ils bien conformés? (capables de reconnaître un antigène, d interagir avec l environnement moléculaire) b) Ces récepteurs ne confèrent ils pas un potentiel dangereux aux cellules qui les expriment? (réagir vis à vis des propres constituants de l organisme = autoréactivité!) Beaucoup de cellules ne survivent pas à ces contrôles de qualité (95% de mort par apoptose) Au terme de ces étapes : les effecteurs de l immunité adaptative sont capables de reconnaître un antigène étranger! mais ils n en ont encore jamais vus!, on dit qu ils sont «matures, mais naïfs» 13 On se souviendra Des récepteurs différents d un lymphocyte à l autre : Un (seul) lymphocyte exprime des récepteurs tous identiques à sa membrane (10 5 ~ BCR pour le LB, TCR pour le LT) Mais 2 lymphocytes différents expriment 2 récepteurs différents («clonotypes») Un répertoire de plus de mille milliards de récepteurs différents (au moins!) 14 On se souviendra Les récepteurs adaptatif reconnaissent des «antigènes» («Ag»): «Xéno antigène» (étranger) ; «Allo antigène» : même espèce mais individu différent ; «Allergène» : contraction d allergie et d Ag ; «Auto antigène» («soi») 15 Sylvain DUBUCQUOI Université de Lille 5

6 Comment identifier un lymphocyte T ou lymphocyte B? au microscope? Les lymphocytes expriment des récepteurs pour l antigène (TCR ou BCR), mais aussi différentes molécules à leur membrane qui permettent de les différencier : «CLUSTERs de DIFFÉRENCIATION» («CD»), (> 360 «CD» différents : CD1, CD2, CD3 analyse par cytométrie en flux, par exemple) Exemples : Un LT exprime : la molécule «CD3» on distingue 2 sous groupes de LT : les LT CD3+/CD4+ (dits «inducteurs» ou «helper») et les LT CD3+/CD8+ («cytotoxiques») on peut savoir si un LT est naïf (CD45RA, n a jamais «vu» l antigène) ou «mémoire»(cd45ro, a déjà réagi avec un antigène) Un LB exprime la molécule «CD19» en fonction des autres CD exprimés, on peut distinguer différentes sous populations (il faut parfois 4 à 6 CD pour les différencier) Ces molécules ont des fonctions! (bien sûr ) 16 Surveillance constante de l organisme par les cellules de l immunité adaptative : Augmenter les chances de rencontrer un antigène? Production des lymphocytes Éducation des lymphocytes Prêts (matures) OL primaires OL primaires 5 L 20 50x 10 9 leucocytes (Globules blancs) Rencontre avec l antigène OL secondaires Liquide interstitiel Tissus, organes 3 L / jour ~10% du plasma 17 On résume! (Avec un exemple : celui du LT) 1) Le lymphocyte a été produit dans la moelle osseuse 2) il a migré dans le thymus où il été éduqué (Pour simplifier : après cette étape on ne conserve que les LT capable de reconnaître un Ag étranger) 3) il circule entre les différents organes lymphoïdes secondaires (pour augmenter ces chances de reconnaître l antigène) Ce qu on ne sait pas encore : Quels sont les mécanismes «intimes» de reconnaissance de l antigène? Comment le lymphocyte fait il la distinction entre 1) les antigènes qu il doit préserver (tolérer) et 2) ceux qu il doit contribuer à éliminer? Qui l aide à faire le bon choix? Comment? La cellule présentatrice d Ag (cellule dendritique, par exemple) Échanges de signaux ou «synapse immunologique» («dialogue cellulaire») Quelles conséquences? Activation cellulaire, prolifération, différenciation.. 18 Sylvain DUBUCQUOI Université de Lille 6

7 Dialogue entre immunité innée et immunité adaptative : un interlocuteur de choix : la cellule présentatrice d Ag! La cellule présentatrice d Ag exprime des propriétés essentielles pour activer les LT 1) Elle prépare l antigène étranger (le dégrade) pour qu il soit reconnu par les récepteurs T spécifiques 2) Elle présente l antigène dans un contexte moléculaire sans lequel l antigène ne serait pas reconnu : le complexe majeur d histocompatibilité (CMH) ou molécules HLA (Human Leukocyte Antigen), chez l homme 3) Elle produit des signaux qui traduisent le caractère dangereux de l antigène qu elle présente, et justifie de l activation des effecteurs de l immunité adaptative On se souviendra! Il existe (au moins) 2 grandes classes de molécules du CMH : CMH de classe 1 («CMH 1» ou «CMH I» ou «MHC I») : expose des peptides antigéniques d origine intracellulaire CMH 2 : expose des peptides antigéniques d origine membranaire ou extracellulaire Attention : on distingue 2 grands groupes de LT : Les LT CD4+ : leur TCR interagit avec les molécules CMH 2 les LT CD8+ : leur TCR interagit avec les molécules CMH 1 19 Ce qu il faut bien retenir : Un LT ne peut reconnaitre un antigène (peptide) que s il est présenté par une molécule du CMH (= HLA) La seule reconnaissance d un antigène par le TCR ne suffit pas à déclencher la réponse immunitaire Pour activer les cellules de l immunité adaptative, les cellules de l immunité innée délivrent des signaux d activation (dits «co signaux» ou signaux de «co stimulation») Ces signaux peuvent être délivrés par des molécules exprimées à la membrane des cellules présentatrices d Ag et des lymphocytes (système «récepteurs ligands») Ces signaux peuvent aussi être des molécules solubles qui interagissent avec les récepteurs (à ± grande distance) : ce sont, par exemple, des cytokines, des chimiokines (ou «chémokines»), des facteurs de croissance ou différenciation les mécanismes de reconnaissance des LB ne sont pas strictement les mêmes (même si «superposables») 20 On résume! Ag 21 Sylvain DUBUCQUOI Université de Lille 7

8 plein d autres Tolérance Agents fungiques, bactéries Th17 Parasites Treg Pathogènes intracellulaires Cytokines antiinflammatoires Le dialogue cellulaire façonne la réactivité adaptatif («la spécialisation des lymphocytes») 22 Prolifération On résume! Pour activer les lymphocytes, il faut Activation 1) reconnaître l antigène par un récepteur spécifique 2) recevoir des co signaux d activation (membranaires, solubles) Différenciation (acquisition de nouvelles propriétés) Mécanismes effecteurs Que se passe t il si La CPAg présente un antigène et exprime des co signaux d activation Mais que le lymphocyte n exprime pas de récepteur spécifique pour cet antigène? La CPAg présente un antigène et MAIS n exprime pas de co signaux d activation Mais que le lymphocyte exprime un récepteur spécifique d antigène? Il poursuit son chemin («recircule») Il est paralysé («anergique») Il meurt (par apoptose) 23 Pour résumer Activation : une séquence hiérarchisée Effecteurs de l immunité innée 1 er interlocuteur (immunité innée) 2 ème interlocuteur (immunité adaptative) Effecteurs de l immunité adaptative Temps Cellules épithéliales Complément I n f o s Cellule dendritique I n f o s LT CD4+ («helper») I n f o s LT CD8 («cytotoxiques») LB (production d Ac) 24 Sylvain DUBUCQUOI Université de Lille 8

9 Mise en place de la réponse immunitaire adaptative Immunité innée Immunité adaptative Signaux de danger La cellule dendritique migre jusqu à l organe lymphoïde secondaire Cellules dendritiques Activation Prolifération Déroulement de la réponse immunitaire Différenciation Cytokines LT Acquisition de nouvelles propriétés Présentation de l antigène Cytotoxicité Action pro inflammatoire Effecteurs de l immunité innée Préservation d un contingent cellulaire de réserve (mémoire) Apoptose 25 Les effecteurs de la réponse immunitaire adaptative Lymphocytes T Lymphocytes T CD4+ «Aide» (LT «Helper») Coordination, orientation Lymphocytes Lymphocytes T CD8+ Réponse cytotoxique (Lyse des cellules infectées, «transformées» ) Lymphocytes B Lymphocytes B Production d Ac BCR = immunoglobuline de membrane, quand reconnaît un Ag et sécrété = anticorps (Ac) 26 Immunité adaptative : 2 grands types de mécanismes effecteurs Immunité «humorale» Immunité «Cellulaire» Lymphocytes B Lymphocytes T 27 Sylvain DUBUCQUOI Université de Lille 9

10 Pathogène (Ag) Symptômes Disparition de l Ag Dynamique de la réponse immunitaire Résolution de la réponse inflammatoire Immunité innée (réponse inflammatoire) Minutes Heures Immunité adaptative Résolution de la réponse immunitaire adaptative Persistance de la mémoire immunitaire Jours Semaines Mois Années 28 Résolution de la réponse immunitaire adaptative Multiplication des effecteurs de l immunité adaptative = «expansion clonale» Introduction d un antigène dangereux pour l organisme Réponse efficace (disparition de l agent pathogène) La persistance des effecteurs est inutile (voire dangereuse) Élimination de la majorité des effecteurs = «contraction clonale» Préservation d un petit contingent cellulaire = mémoire immunitaire 29 Conclusion Démarche hiérarchisée et coordonnée par les effecteurs de la réponse innée Permet d orienter la réponse adaptative pour la rendre plus efficace Nécessité d un contrôle strict pour éviter les «dérapages» (pathologies) sylvain.dubucquoi@chru lille.fr 30 Sylvain DUBUCQUOI Université de Lille 10

Explorations des réponses Immunitaires. L3 Médecine

Explorations des réponses Immunitaires. L3 Médecine 2012 Explorations des réponses Immunitaires L3 Médecine Rappel sur les réponses Immunitaires DIFFERENTS TYPES DE REPONSES IMMUNITAIRES Naturelle = innée Adaptative Non spécifique Spécifique Immédiate Barrière

Plus en détail

Cytokines & Chimiokines

Cytokines & Chimiokines Cytokines & Chimiokines I. (D après Förster, R. et al. (1999) Cell 99:23) Dans le but d étudier la régulation de la circulation des leucocytes dans l organisme, des souris déficientes pour le récepteur

Plus en détail

Les cytokines et leurs récepteurs. Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli

Les cytokines et leurs récepteurs. Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli Les cytokines et leurs récepteurs Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli l i@ i 1 Les cytokines et leurs récepteurs 2 mécanismes principaux d interactions cellulaires : - contact membranaire

Plus en détail

Cytokines ; Chimiokines

Cytokines ; Chimiokines Cytokines ; Chimiokines I. Dans le but d étudier la régulation de la circulation des leucocytes dans l'organisme, des souris déficientes pour le récepteur CCR7 de chimiokine ont été générées par recombinaison

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

Mécanismes de l alloréactivité, des rejets de greffe et de la réaction du greffon contre l hôte.

Mécanismes de l alloréactivité, des rejets de greffe et de la réaction du greffon contre l hôte. Mécanismes de l alloréactivité, des rejets de greffe et de la réaction du greffon contre l hôte. Marcelo de Carvalho Bittencourt, Christophe Baron, Gilles Blancho, Myriam Labalette, Hélène Moins Teisserenc

Plus en détail

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines

Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines Jean Daniel Lelièvre, Yves Lévy, Pierre Miossec I-Introduction... 2 II-Les interférons... 2 II-1.L interféron... 3 II-1-a.

Plus en détail

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points)

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) Lycée M hamdia Année scolaire : 2011/2012 Prof : Saïd Mounir Date : 17/05/2012 Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) EXERCIE N O 1: (4 points) : 1 : a-b 2 : b 3 : a-b 4 : d 5 : d 6 :

Plus en détail

Optimisation grâce aux Systèmes Immunitaires Artificiels

Optimisation grâce aux Systèmes Immunitaires Artificiels Optimisation grâce aux Systèmes Immunitaires Artificiels Mokhtar GHARBI Professeur encadrant : Vincent RODIN CERV : Centre Européen de Réalité Virtuelle EA 3883 EBV Ecosystémique et Biologie Virtuelles

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

Vaccinologie et Stratégie de Développement des Vaccins

Vaccinologie et Stratégie de Développement des Vaccins Vaccinologie et Stratégie de Développement des Vaccins Vaccinologie 1977 - Terme utilisé par Jonas Salk. 1983 - Rassemble tous les aspects des vaccinations : biologiques, immunologiques et cliniques ainsi

Plus en détail

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Le phénotype immunitaire d un individu caractérise sa capacité à répondre, grâce aux effecteurs de l immunité adaptative, aux différents agents

Plus en détail

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Parc d Innovation d Illkirch, France, le 10 mars 2010 Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Transgene (Euronext

Plus en détail

Mécanisme des réactions inflammatoires

Mécanisme des réactions inflammatoires 01/04/2014 THOMASSIN Guillaume L2 Revêtement Cutané Dr. Sophie Deplat-Jégo Relecteur 4 8 pages Revêtement cutané Mécanisme des réactions inflammatoires cutanés Mécanisme des réactions inflammatoires Plan

Plus en détail

Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes

Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes Sébastien Lacroix-Desmazes INSERM UMRS 1138 Immunopathology and herapeutic Immunointervention CRC - Paris, France Ma connaissance d un patient

Plus en détail

LE CANCER C EST QUOI? QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE UN ORGANE NORMAL ET UN ORGANE ATTEINT PAR LE CANCER? Organe normal Organe précancéreux Cancer

LE CANCER C EST QUOI? QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE UN ORGANE NORMAL ET UN ORGANE ATTEINT PAR LE CANCER? Organe normal Organe précancéreux Cancer LE CANCER C EST QUOI? Généralement, le cancer se présente sous la forme d une tumeur, d une masse, qui se développe dans un organe. Les tumeurs solides, qui représentent 90% de tous les cancers, se distinguent

Plus en détail

Cellules souches hématopoïétiques

Cellules souches hématopoïétiques Cellules souches hématopoïétiques Pr Bernard Klein INSERM-UM1 U1040: BIOTHERAPY OF NORMAL AND CANCER STEM CELLS INSTITUTE FOR RESEARCH IN BIOTHERAPY http://irb.chu-montpellier.fr Hématopoïèse! Plaquettes

Plus en détail

Transplantation de cellules souches du sang

Transplantation de cellules souches du sang Transplantation de cellules souches du sang Rapport d Immersion en communauté NICOLAS BRANDT-DIT-GRIEURIN DAMIEN POLET PHILIPPE REYMOND EHTESHAM SHAMSHER Sous la supervision de : Mme L. Soguel Prof. C.

Plus en détail

SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE RAPPORT GLOBAL

SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE RAPPORT GLOBAL SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE SERVICE DES LABORATOIRES DE BIOLOGIE CLINIQUE COMITE DES EXPERTS RAPPORT GLOBAL

Plus en détail

Sommaire de la séquence 8

Sommaire de la séquence 8 Sommaire de la séquence 8 Nous avons découvert dans la séquence 7 que les micro-organismes sont présents partout dans notre environnement et qu à la faveur d une lésion, ils sont capables de franchir nos

Plus en détail

PRINCIPALES ETAPES DE L'HEMATOPOIESE MEDULLAIRE (lignées, maturation, voies de domiciliation tissulaire) Partie II

PRINCIPALES ETAPES DE L'HEMATOPOIESE MEDULLAIRE (lignées, maturation, voies de domiciliation tissulaire) Partie II Le 23/09/13 SOGHOMONIAN Astrid, L2 Tissu sanguin et système immunitaire Pr Baccini 22 pages PRINCIPALES ETAPES DE L'HEMATOPOIESE MEDULLAIRE (lignées, maturation, voies de domiciliation tissulaire) Partie

Plus en détail

Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins»

Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins» Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins» Bernard Duval Institut National de Santé Publique du Québec 18 avril 2002 Objectifs Grands axes de la réponse immunitaire Conjugaison

Plus en détail

Item 116 : Maladies autoimmunes

Item 116 : Maladies autoimmunes Item 116 : Maladies autoimmunes COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Définition du concept d'auto-immunité...3

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS Le traitement de votre maladie nécessite une Chimiothérapie intensive. Cette chimiothérapie qui utilise de fortes doses de médicaments antimitotiques est plus efficace

Plus en détail

THÈSE. Docteur. l Institut des Sciences et Industries du Vivant et de l Environnement (Agro Paris Tech) Leïla Périé. le 14/10/2009

THÈSE. Docteur. l Institut des Sciences et Industries du Vivant et de l Environnement (Agro Paris Tech) Leïla Périé. le 14/10/2009 THÈSE pour obtenir le grade de Docteur de l Institut des Sciences et Industries du Vivant et de l Environnement (Agro Paris Tech) Spécialité : Immunologie présentée et soutenue publiquement par Leïla Périé

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

82 collaborateurs 52 millions

82 collaborateurs 52 millions Édito Chiffre d affaires à fin Septembre 2007 Assemblée générale du 26 juin 2007 Réponses aux questions des actionnaires * Actualité R&D et produits I 2 : la science d Innate * Innate Pharma et ses actionnaires

Plus en détail

TITRE : On est tous séropositif!

TITRE : On est tous séropositif! PRÉPARER UNE «SITUATION COMPLEXE DISCIPLINAIRE», SITUATION D APPRENTISSAGE ET/OU D ÉVALUATION TITRE : On est tous séropositif! classe : 3 ème durée : 30 min I - Choisir des objectifs dans les textes officiels.

Plus en détail

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal!

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! J ai de 18 à 50 ans Le Don de Moelle Osseuse Ça m intéresse -1 je demande des infos, je réfléchis. -2 je contacte le centre EFS le plus proche de chez moi. 3- je suis

Plus en détail

Des déficiences présentes

Des déficiences présentes Des déficiences présentes Comment se fait-il que dans certains cas, le système immunitaire ne fonctionne pas convenablement? Problèmes : 1. Pourquoi certains enfants sont-ils mis sous bulle plastique?

Plus en détail

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder Le don de cellules souches M.Lambermont Pascale Van Muylder 1 Pourquoi avons-nous recours à la greffe de CSH? Certaines maladies causent la destruction ou un fonctionnement anormal de la moelle osseuse.

Plus en détail

plan Transplantation d organe 2 types de donneurs 05/05/2015 1 Le don d organe 2 Prise en charge immunologique 3 Le rejet

plan Transplantation d organe 2 types de donneurs 05/05/2015 1 Le don d organe 2 Prise en charge immunologique 3 Le rejet plan Transplantation d organe 1 Le don d organe 2 Prise en charge immunologique 3 Le rejet 2 types de donneurs Activité de prélèvement en France Donneurs décédés:+++++ Donneurs vivants: Apparenté Non apparenté

Plus en détail

Observer : l'absence de noyau des hématies la petite taille des plaquettes la forme et la taille des noyaux (leucocytes) ACTIVITES ELEVES TS

Observer : l'absence de noyau des hématies la petite taille des plaquettes la forme et la taille des noyaux (leucocytes) ACTIVITES ELEVES TS 4.1 La réaction inflammatoire, un exemple de réponse innée 4.1.1 Les cellules de défense au microscope optique : Par l'observation d'une goutte de sang humain au microscope, repérer chaque type de cellule

Plus en détail

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches Le don de cellules souches Jean VIVIN 04/2013 1-Nature du problème : 2- Technique Les leucémies représentent

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail

www.gbo.com/bioscience 1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage

www.gbo.com/bioscience 1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage 2 HTS 3 Immunologie / Immunologie Informations Techniques 3 I 2 ELISA 96 Puits 3 I 4 ELISA 96 Puits en Barrettes 3 I 6 en Barrettes de 8 Puits 3 I 7 en Barrettes de 12 Puits 3 I 8 en Barrettes de 16 Puits

Plus en détail

ECOLE PRATIQUE DES HAUTES ETUDES. MEMOIRE Présenté par Caroline FLAMENT

ECOLE PRATIQUE DES HAUTES ETUDES. MEMOIRE Présenté par Caroline FLAMENT MINISTERE DE L EDUCATION NATIONALE ECOLE PRATIQUE DES HAUTES ETUDES Science de la vie et de la terre MEMOIRE Présenté par Caroline FLAMENT Pour l obtention du diplôme de l Ecole Pratique des Hautes Etudes

Plus en détail

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse 1. La moelle osseuse : un rôle vital pour le corps humain Page 2/23 1.1. Qu est ce que la moelle osseuse? La moelle osseuse est indispensable à la

Plus en détail

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Dr Olfa BAHRI Laboratoire de Virologie Clinique Institut Pasteur de Tunis INTRODUCTION Plus de 300. 10 6 porteurs chroniques de VHB dans le monde Hépatite chronique

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Maladies du sang Objectif de ce dossier Les demandes des médias portent régulièrement sur les usages

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique

Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique Introduction Cette brochure vise à vous familiariser avec la greffe de cellules hématopoïétiques (GCH). Elle présente en quelques

Plus en détail

Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions

Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions De quoi se compose le système immunitaire? Chaque jour, des substances étrangères, appelées

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021 Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges Membre enseignant chercheur EA 4021 Rhumatisme inflammatoire chronique Prévalence des SA ies en Europe = 1 à 2% Age moy : 26 ans, ratio homme/femme:

Plus en détail

Impact de la maladie du greffon contre l hôte sur la reconstitution immunitaire suite à une greffe de moelle osseuse allogénique

Impact de la maladie du greffon contre l hôte sur la reconstitution immunitaire suite à une greffe de moelle osseuse allogénique Université de Montréal Impact de la maladie du greffon contre l hôte sur la reconstitution immunitaire suite à une greffe de moelle osseuse allogénique par Simon-David Gauthier Département de Microbiologie

Plus en détail

LA MALADIE DE WALDENSTRÖM expliquée au néophyte

LA MALADIE DE WALDENSTRÖM expliquée au néophyte LA MALADIE DE WALDENSTRÖM expliquée au néophyte Comment comprendre sa maladie de Waldenström lorsque l'on est ni médecin, ni biologiste? Bernard Cornillon, biochimiste à l'inserm, a rédigé ce document

Plus en détail

Contact SCD Nancy 1 : theses.sciences@scd.uhp-nancy.fr

Contact SCD Nancy 1 : theses.sciences@scd.uhp-nancy.fr AVERTISSEMENT Ce document est le fruit d'un long travail approuvé par le jury de soutenance et mis à disposition de l'ensemble de la communauté universitaire élargie. Il est soumis à la propriété intellectuelle

Plus en détail

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Les Applications industrielles et commerciales s cellules souches Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Matthieu COUTET, Responsable du Pôle Jean-François RAX, Business Analyst 1 Plan Cellules souches

Plus en détail

Comment se déroule le prélèvement? Il existe 2 modes de prélèvements des cellules souches de la moelle osseuse:

Comment se déroule le prélèvement? Il existe 2 modes de prélèvements des cellules souches de la moelle osseuse: La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison pour de nombreuses personnes atteintes de maladies graves du sang. Le don de moelle osseuse est un acte volontaire, anonyme et gratuit

Plus en détail

LA STOMATITE LYMPHOPLASMOCYTAIRE FELINE

LA STOMATITE LYMPHOPLASMOCYTAIRE FELINE ANNEE 2006 THESE : 06 TOU 3 4103 LA STOMATITE LYMPHOPLASMOCYTAIRE FELINE MECANISMES IMMUNOPATHOLOGIQUES ET APPLICATIONS THERAPEUTIQUES THESE pour obtenir le grade de DOCTEUR VETERINAIRE DIPLOME D ETAT

Plus en détail

LIVRET D INFORMATION ET D AIDE À LA DÉCISION À L USAGE DES PARENTS ÉDITION 2008

LIVRET D INFORMATION ET D AIDE À LA DÉCISION À L USAGE DES PARENTS ÉDITION 2008 Mon enfant va recevoir une allogreffe de moelle LIVRET D INFORMATION ET D AIDE À LA DÉCISION À L USAGE DES PARENTS ÉDITION 2008 Coordonné par Michel DUVAL et Dominique DAVOUS, en partenariat avec l Espace

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte Mars 2012 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour faciliter la discussion sur

Plus en détail

Stéphanie Thiant. To cite this version: HAL Id: tel-00625482 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00625482

Stéphanie Thiant. To cite this version: HAL Id: tel-00625482 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00625482 Les cytokines homéostatiques, IL-7 et IL-15, au cours de l allogreffe de CSH : leurs évolutions selon le conditionnement et leurs valeurs prédictives de la GVH aiguë et de la rechute Stéphanie Thiant To

Plus en détail

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse Nous avons tous un don qui peut sauver une vie D e v e n i r donneur de moelle osseuse Pourquoi s inscrire comme donneur de moelle osseuse? Pour des personnes atteintes de maladies graves du sang, la greffe

Plus en détail

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Pour des raisons de simplification, les dénominations masculines s appliquent également aux femmes. La transplantation de cellules souches du

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

Profil médico-économique de plerixafor en remobilisation dans le myélome multiple

Profil médico-économique de plerixafor en remobilisation dans le myélome multiple Profil médico-économique de plerixafor en remobilisation dans le myélome multiple Aline Voidey Soirée de la Société de Médecine de Franche-Comté Jeudi 27 novembre 2014 L hématopoièse Une seule et unique

Plus en détail

Enseignement de Virologie (part. 2) Pr. Y. BAKRI Plan du cours

Enseignement de Virologie (part. 2) Pr. Y. BAKRI Plan du cours Université Mohammed V-Agdal Département de Biologie Faculté des Sciences Filière SVI Semestre 4 Année Universitaire : 2004-2005 Module optionnel: Biologie Humaine (M 16.1) Elément : Parasitologie - Virologie

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Complications pulmonaires en onco-hématologie (Mokart et al Chest 2003) ~ 20 % des patients ~

Plus en détail

LES DÉFICITS IMMUNITAIRES COMBINÉS SÉVÈRES

LES DÉFICITS IMMUNITAIRES COMBINÉS SÉVÈRES LES DÉFICITS IMMUNITAIRES COMBINÉS SÉVÈRES Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement

Plus en détail

STRATEGIES DE SURVIE DES VIRUS ET DEFENSE DE L'HOTE

STRATEGIES DE SURVIE DES VIRUS ET DEFENSE DE L'HOTE STRATEGIES DE SURVIE DES VIRUS ET DEFENSE DE L'HOTE d'après le cours de Jean-Louis VIRELIZIER, Unité d'immunologie Virale, Institut Pasteur, Paris. INTRODUCTION L'étude des moyens de défense de l'organisme

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Les greffes de cellules souches

Les greffes de cellules souches A qui en parler? Vous cherchez de l aide ou d autres informations? Vous avez besoin de parler? Vous cherchez des informations sur un type de cancer ou ses possibilités de traitement? Vous voulez savoir

Plus en détail

Production d effecteurs immuns. Veronique DECOT, MCU-PH UTCT (Unité de Thérapie Cellulaire et Tissus) CHU de Nancy

Production d effecteurs immuns. Veronique DECOT, MCU-PH UTCT (Unité de Thérapie Cellulaire et Tissus) CHU de Nancy Production d effecteurs immuns Veronique DECOT, MCU-PH UTCT (Unité de Thérapie Cellulaire et Tissus) CHU de Nancy Conditionnement Receveur Allogreffe de CSH Non prise et rejet de la greffe Donneur Immunosuppression

Plus en détail

Séquence 10. Le maintien de l intégrité de l organisme : quelques aspects de la réaction immunitaire. Sommaire

Séquence 10. Le maintien de l intégrité de l organisme : quelques aspects de la réaction immunitaire. Sommaire Séquence 10 Le maintien de l intégrité de l organisme : quelques aspects de la réaction immunitaire Sommaire Chapitre 1. Pré-requis Chapitre 2. La réaction inflammatoire, un exemple de réponse innée Chapitre

Plus en détail

Introduction générale

Introduction générale Introduction générale Touchant près de 600 nouvelles personnes chaque année en France, la leucémie myéloïde chronique est une maladie affectant les cellules du sang et de la moelle osseuse (située au cœur

Plus en détail

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI LES MOYENS THERAPEUTIQUES Les interférons La ribavirine Les nouveaux produits INTERFERONS 1957: activité antivirale Interférence

Plus en détail

F.Benabadji Alger 22.11.13

F.Benabadji Alger 22.11.13 F.Benabadji Alger 22.11.13 ALLERGIE DANS LE MONDE 4ÉME RANG MONDIAL (OMS) PROBLÈME DE SANTÉ PUBLIQUE LES CAUSES Notre environnement (industriel, technologique, scientifique et climatique) * Allergènes

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Livret LAM page 1 INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Dans certains cas les symptômes et le traitement peuvent différer de ce que y est présenté dans ce livret. A tout moment

Plus en détail

Immunothérapie des cancers bronchiques

Immunothérapie des cancers bronchiques Immunothérapie des cancers bronchiques Alexis Cortot, MD, PhD Service de Pneumologie et Oncologie Thoracique Hôpital Calmette, CHRU de Lille UMR8161, Institut de Biologie de Lille 11 ème Journée du CPHG

Plus en détail

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille Guide de Mobilisation de cellules souches pour mon Autogreffe Carnet d informations et de suivi Carnets pour d informations le patient et sa et famille de suivi pour le patient et sa famille AVEC LE SOUTIEN

Plus en détail

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010)

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010) Méthode OIV- -MA-AS315-23 Type de méthode : critères Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage (OIV-Oeno 427-2010) 1 Définitions des

Plus en détail

Dr Céline RENE. Qu est ce une CSH? La CSH. Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes. Des cellules multipotentes Free Powerpoint Templates

Dr Céline RENE. Qu est ce une CSH? La CSH. Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes. Des cellules multipotentes Free Powerpoint Templates Greffe de Free CSH Powerpoint Templates Qu est ce une CSH? MASTER 1 IMMUNOPATHOLOGIE 2011 Cellule multi-potente: cellule capable de régénérer plusieurs populations cellulaires d un dun tissu ou organe

Plus en détail

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques UE7 Cours n 9 C. LAMAZE 24.11.11 Elise GODEAU (partie1) Guillaume MERGENTHALER (partie2) Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques SOMMAIRE : I. L endocytose à récepteurs : la voie des clathrines

Plus en détail

Glossaire de la LMC et abréviations

Glossaire de la LMC et abréviations Glossaire de la LMC et abréviations Richard Rockefeller, MD. Updated in 2008 by the CML Society of Canada. INTRODUCTION: Vous trouverez dans ce document des termes liés spécifiquement à la LMC, ainsi que

Plus en détail

Greffe des cellules souches hématopoïétiques : Avancée actuelles POUR L OBTENTION DU DOCTORAT EN PHARMACIE

Greffe des cellules souches hématopoïétiques : Avancée actuelles POUR L OBTENTION DU DOCTORAT EN PHARMACIE UNIVERSITE MOHAMMED V FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE -RABAT- ANNEE : 2011 THESE N : 68 Greffe des cellules souches hématopoïétiques : Avancée actuelles THESE Présentée et soutenue publiquement le

Plus en détail

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires.

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. Produits de thérapie cellulaire DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. DIAPOSITIVE 2 La fabrication des thérapies cellulaires est examinée par la Division

Plus en détail

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims 12 2014 HEMATOPOIESE Progéniteurs puis précurseurs Stimulation par facteur : activation spécifique de leur récepteur Moelle

Plus en détail

MODULE DE VIROLOGIE 2010 IMMUNITE INNEE ANTIVIRALE CHEZ LES VERTEBRES

MODULE DE VIROLOGIE 2010 IMMUNITE INNEE ANTIVIRALE CHEZ LES VERTEBRES MODULE DE VIROLOGIE 2010 IMMUNITE INNEE ANTIVIRALE CHEZ LES VERTEBRES Marc DALOD CIML Téléphone 04-91-26-94-51 email: dalod@ciml.univ-mrs.fr INTRODUCTION BRAINSTORMING PAR PETITS GROUPES (10 MIN) 1) Qu

Plus en détail

Les leucémies infantiles lymphoblastiques aiguës décrites de manière médicale et sociale

Les leucémies infantiles lymphoblastiques aiguës décrites de manière médicale et sociale Les leucémies infantiles lymphoblastiques aiguës décrites de manière médicale et sociale 1. Introduction Travail de Maturité réalisé au Lycée Jean Piaget de Neuchâtel sous la direction de Mme Katia Piccolo

Plus en détail

Enseignement de Virologie (part. 2) Pr. Y. BAKRI Plan du cours

Enseignement de Virologie (part. 2) Pr. Y. BAKRI Plan du cours Université Mohammed V-Agdal Département de Biologie Faculté des Sciences Filière SVI Semestre 4 Année Universitaire : 2009-2010 Module optionnel: Biologie Humaine (M 16.1) Elément : Parasitologie - Virologie

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE!

SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE! SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE! SUIVEZ-NOUS SUR : BANQUE PUBLIQUE DE SANG DE CORDON DʼHÉMA-QUÉBEC Lire ce code avec un téléphone intelligent pour accéder à la page S inscrire à la banque de sang de

Plus en détail

Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation. Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006

Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation. Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006 Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006 Etiologie d'un Coombs Direct positif 1. Autoanticorps immunisation contre GR

Plus en détail

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC?

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? On vous a diagnostiqué une leucémie myéloïde chronique (LMC) et il se peut que vous ayez déjà débuté un traitement. Le traitement de la LMC dépend largement

Plus en détail

Module Biologie Humaine S5 Cours d Hématologie du Pr Nouzha Bouamoud TD2

Module Biologie Humaine S5 Cours d Hématologie du Pr Nouzha Bouamoud TD2 Module Biologie Humaine S5 Cours d Hématologie du Pr Nouzha Bouamoud TD2 Hémoglobinopathies Drépanocytose, Thalassémie Anomalies du nombre de cellules sanguines Augmentation du nombre de cellules Maladie

Plus en détail

Greffe de CSH: Aspects biologiques et cliniques. Enseignement complémentaire_l3 Janvier 2014 Roch Houot & Karin TARTE

Greffe de CSH: Aspects biologiques et cliniques. Enseignement complémentaire_l3 Janvier 2014 Roch Houot & Karin TARTE Greffe de CSH: Aspects biologiques et cliniques Enseignement complémentaire_l3 Janvier 2014 Roch Houot & Karin TARTE Concept de CSH Pluripotentialité Autorenouvellement Capacité de homing Capacité à reconstituer

Plus en détail

L allogreffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

L allogreffe de Cellules Souches Hématopoïétiques L allogreffe de Cellules Souches Hématopoïétiques L historique 1960 - Pr Jean DAUSSET Découverte des groupes HLA 1970 - Pr Georges MATHE Première greffe de moelle osseuse allogénique 1974 - Pr Donald THOMAS

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail