RAPPORT ANNUEL 2013 FÉDÉRATION SUISSE DU TOURISME PARTENARIAT. POLITIQUE. QUALITÉ.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "RAPPORT ANNUEL 2013 FÉDÉRATION SUISSE DU TOURISME PARTENARIAT. POLITIQUE. QUALITÉ."

Transcription

1 RAPPORT ANNUEL 2013 FÉDÉRATION SUISSE DU TOURISME PARTENARIAT. POLITIQUE. QUALITÉ.

2 Fédération suisse du tourisme (FST) Finkenhubelweg 11 Case postale Berne Tél Fax Direction: Béatrice Herrmann Rédaction: Barbara Gisi, Marc Fessler, Chantal Beck, Sonja Thomann, Nadja Matthey-Doret Lectorat: Lektorat Vogt, Berne Impression: Länggass Druck AG, Berne Photos: Melanie Weber, FST Layout: Béatrice Herrmann, FST Les photographies de ce rapport annuel illustrent la thématique des résidences secondaires et ont été prises en différents lieux de Suisse.

3 3 SOMMAIRE AVANT-PROPOS 5 TOURISME 7 Le tourisme au niveau international 8 Le tourisme en Suisse 11 Parahôtellerie 14 Mobilité 15 POLITIQUE ET ÉCONOMIE 17 Politique touristique 18 Prises de position 20 Économie touristique 24 PROMOTION DE LA QUALITÉ 27 Programme qualité du tourisme suisse 28 Classification des appartements de vacances et des chambres d hôtes 29 Labels «Familles bienvenues» et «Destination wellness» 30 FORMATION 31 FÉDÉRATION 32 Association suisse des managers en tourisme (ASMT) 33 ANNEXE 35 Commentaires aux comptes annuels 35 Bilan 36 Compte de pertes et profits 37 Rapport de l organe de révision 38 Organes 39 Membres 41

4

5 5 AVANT-PROPOS LES CHOSES BOUGENT LA DIRECTION EST LA BONNE L un des jalons les plus marquants et les plus heureux de l année 2013 est sans nul doute le rapport du Conseil fédéral sur la stratégie touristique. En effet, non seulement ce rapport confirme la pertinence des instruments de la stratégie touristique adoptée notamment Innotour, la nouvelle politique régionale NPR et la Société Suisse de Crédit Hôtelier SCH, mais il atteste également de leur efficacité et de leur réussite. Par ailleurs, il souligne à plusieurs reprises l importance de la qualité dans le tourisme. Avec ses labels de qualité Programme qualité, classification des appartements de vacances et des chambres d hôtes, destination «Familles bienvenues» et «Destination wellness», la Fédération suisse du tourisme FST a donc misé sur le «cheval gagnant». Le rapport sur le tourisme conduit à l une des principales thématiques de la Fédération suisse du tourisme en 2013: la loi sur les résidences secondaires. L année 2014 nous montrera de quelle manière la politique et l économie pourront influer sur la destinée de cette loi. LE TOURISME SUISSE A LE VENT EN POUPE Dans l ensemble, les conditions dans lesquelles évolue le tourisme suisse sont positives; la situation difficile des dernières années se détend. L un des indicateurs témoins réside dans le nombre de nuitées qui renoue indubitablement avec la hausse. Cette réussite est également due outre aux efforts inlassables de l économie touristique elle-même à l engagement renouvelé de la Banque nationale de maintenir la parité monétaire du franc suisse au niveau de 1,20 par rapport à l euro. Nonobstant ces progrès réjouissants, il convient cependant de ne pas perdre de vue que la population suisse doit être également intégrée à la démarche. Le nombre croissant de touristes provenant de pays lointains, qui apportent avec eux leurs particularités personnelles et culturelles, ne peut être accueilli avec hospitalité que si les préoccupations des habitants sont également prises au sérieux. Sur ce point, la sensibilisation et l incitation aux échanges interculturels ne sont ni une option, ni un luxe, mais tout simplement une nécessité. CONVAINCRE ENSEMBLE LES JEUNES L Initiative en faveur des sports de neige montre que les Suisses eux-mêmes participent grandement à la prospérité du tourisme suisse et devront continuer à y contribuer. L intérêt que les jeunes portent aux sports d hiver décline. Soutenue par une motion de Dominique de Buman, président de la FST et conseiller national, l Initiative en faveur des sports de neige a été créée pour sensibiliser les jeunes aux plaisirs de la neige, mais aussi pour assurer à moyen terme le taux de fréquentation des infrastructures de sports d hiver. L initiative prévoit notamment la création d une plate-forme proposant aux écoles des packages de sports de neige sur mesure, qui permettront d aider les enseignants dans la réalisation des journées et des séjours de sports d hiver. Les préparatifs de ce projet ont déjà eu lieu en L association «Initiative en faveur des sports de neige Suisse» a été fondée fin mai En sont membres, entre autres, la Fédération suisse du tourisme, les Remontées mécaniques suisses, Swiss Ski, Swiss Snowsports, les représentants cantonaux ainsi que l Association des enseignants. L initiative est en grande partie soutenue par l Office fédéral du sport OFSPO et le Secrétariat d État à l économie SECO. Tout ceci n aurait pu être mené à bien sans le concours de nos membres. Mille mercis aussi de l aide future que vous nous apporterez pour que la Fédération suisse du tourisme puisse continuer à faire entendre «la voix du tourisme à Berne». Dominique de Buman Président Barbara Gisi Directrice

6

7 7 TOURISME LE TOURISME À LA HAUSSE Le nombre de nuitées enregistrées à l échelle internationale est nettement supérieur aux attentes: malgré des conditions difficiles, les arrivées ont augmenté de 5 % en 2013 pour atteindre un chiffre record de 1,087 milliard. Il semblerait également qu au niveau national, le creux de la vague soit enfin franchi. L hôtellerie suisse a atteint avec 35,5 millions de nuitées une croissance de 2,5 %. Les hôtes étrangers ont effectué 3,5 % de réservations en plus. Hormis l Afrique, tous les continents ont connu une évolution positive.

8 8 TOURISME LE TOURISME AU NIVEAU INTERNATIONAL LE TOURISME AU NIVEAU INTERNATIONAL LE TOURISME A DÉPASSÉ LES ATTENTES Selon le baromètre du tourisme de l OMT, les arrivées internationales ont grimpé de 5 % en 2013 pour atteindre le chiffre record de 1,087 milliard. Malgré les défis économiques, les résultats ont largement dépassé les attentes puisque 52 millions de personnes supplémentaires ont parcouru le monde en 2013 par rapport à l année précédente. La demande a été la plus vigoureuse dans les destinations de la région Asie-Pacifique (+6 %), en Afrique (+6 %) et en Europe (+5 %). Les sous-régions les plus dynamiques ont été l Asie du Sud-Est (+10 %), l Europe centrale et orientale (+7 %), l Europe du Sud et méditerranéenne (+6 %) et l Afrique du Nord (+6 %). «L exercice 2013 aura été une excellente année pour le tourisme international», a affirmé le Secrétaire général de l OMT, Taleb Rifai, avant d ajouter: «Le secteur du tourisme a montré à quel point il était capable de s adapter aux évolutions des marchés, de dynamiser la croissance et de créer des emplois dans le monde entier, malgré des défis économiques et géopolitiques persistants. Pour de nombreuses économies, le tourisme a été l une des rares industries à apporter des nouvelles positives». L OMT prévoit pour 2014 une croissance de 4 à 4,5 %, davantage donc que ses prévisions à long terme qui tablaient sur une hausse annuelle de 3,8 % entre 2010 et Cette vision est confirmée par l indice de confiance du groupe d experts de l OMT. «Les résultats positifs de 2013 et la reprise économique mondiale attendue en 2014 plantent le décor d une nouvelle année positive pour le tourisme international. Sur ARRIVÉES INTERNATIONALES CHIFFRES ABSOLUS (EN MILLIONS) ET RELATIFS ,7% ,4% ,4% % ,6% ,6% 1 Les chiffres pour 2013 sont des estimations de l Organisation mondiale du tourisme OMT 2 Définition des régions et sous-régions de l OMT

9 9 TOURISME LE TOURISME AU NIVEAU INTERNATIONAL cette toile de fond, l OMT appelle les gouvernements nationaux à élaborer des stratégies internes pour soutenir un secteur qui peut contribuer à une croissance durable et équitable», a ajouté M. Rifai. Par régions, les perspectives de 2014 sont plus solides pour l Asie-Pacifique (+5 à +6 %) et l Afrique (+4 %), suivies de l Europe et des Amériques (+3 à +4 %). Les perspectives pour le Moyen-Orient sont positives bien que volatiles (0 à +5 %). ARRIVÉES INTERNATIONALES (EN MILLIONS) PAR CONTINENT * Europe Asie / Pacifique Amérique du Nord Amérique centrale, du Sud, Caraïbe Afrique Proche-Orient Total L EUROPE ACCUEILLE LA PLUPART DES NOUVELLES ARRIVÉES En termes absolus, c est l Europe qui vient en tête de la croissance. En effet, elle a accueilli 29 millions d arrivées de touristes internationaux supplémentaires en 2013, portant leur total à 563 millions. Cette croissance (+5 %), qui a dépassé les prévisions pour 2013, représente près du double du taux de croissance moyen de la région de la période (+2,5 % par an). Cette performance est particulièrement remarquable si l on tient compte de la situation de l économie régionale et des résultats déjà élevés atteints en 2011 et Par sous-régions, ce sont l Europe centrale et orientale (+7 %) ainsi que l Europe du Sud et méditerranéenne (+6 %) qui affichent les meilleurs résultats. En termes relatifs, la croissance a été plus prononcée dans la région Asie-Pacifique (+6 %) où le nombre de touristes internationaux a augmenté de 14 millions pour atteindre 248 millions d arrivées. L Asie du Sud-Est (+10 %) est la sousrégion qui a enregistré la meilleure performance alors que la croissance a été comparativement plus modérée en Asie du Sud (+5 %), en Océanie et en Asie du Nord-Est (+4 % chacune). ÉVOLUTION en millions * Estimation Source: Organisation mondiale du tourisme (OMT) Les Amériques (+4 %) ont vu s accroître leurs arrivées de 6 millions à 169 millions. Viennent en tête les destinations de l Amérique du Nord et centrale (+4 % chacune), tandis que celles de l Amérique du Sud (+2 %) et des Caraïbes (+1 %) se sont quelque peu essoufflées par rapport à 2012.

10 10 TOURISME LE TOURISME AU NIVEAU INTERNATIONAL L Afrique (+6 %) a attiré 3 millions d arrivées supplémentaires, atteignant ainsi un total de 169 millions. Ces chiffres traduisent l essor continu de l Afrique du Nord (+6 %) et la croissance soutenue des destinations subsahariennes (+5 %). Les résultats du Moyen-Orient (+0 % et un total de 52 millions) ont été plus contrastés. LA RUSSIE ET LA CHINE EN TÊTE La Russie et la Chine se détachent nettement parmi les dix premiers marchés émetteurs du monde. La Chine, qui est devenue le premier marché émetteur en 2012 avec des dépenses de 102 milliards de dollars américains, a vu s accroître ses dépenses de 28 % au cours des trois premiers trimestres La Russie, le 5 ème marché émetteur, a de son côté enregistré une croissance de 26 % sur les neuf premiers mois de l année. Les résultats des principaux marchés émetteurs des économies avancées ont été comparativement plus modestes. La France (+6 %) s est redressée après une faible année 2012 et les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada et l Australie ont tous progressé de 3 %. Par contre, l Allemagne, le Japon et l Italie ont fait état d une contraction de leurs dépenses de tourisme émetteur. On compte parmi les marchés émergents à avoir enregistré une hausse significative des dépenses de tourisme émetteur la Turquie (+24 %), le Qatar (+18 %), les Philippines (+18 %), le Koweït (+15 %), l Indonésie (+15 %), l Ukraine (+15 %) et le Brésil (+14 %).

11 11 TOURISME LE TOURISME EN SUISSE LE TOURISME EN SUISSE Le nombre de nuitées en 2013 le démontre clairement: le tourisme suisse est de nouveau sur une voie ascendante! L hôtellerie suisse a enregistré un total de 35,5 millions de nuitées, soit une hausse de 2,5 % ( nuitées). Les hôtes suisses ont généré 15,9 millions de nuitées, soit le meilleur résultat depuis La Suisse a aussi attiré plus de visiteurs étrangers: au total, ils ont généré 19,7 millions de nuitées, ce qui correspond à une croissance de 3,5 %. À l exception de l Afrique ( 3,3 %), tous les continents ont enregistré des progressions. HAUSSE MARQUÉE DES NUITÉES PENDANT LES MOIS D ÉTÉ Huit mois sur douze ont présenté une augmentation des nuitées. Les mois d été (juin à août) ont enregistré des progressions marquées dont la plus importante a été générée au mois d août ( nuitées / +7,6 %). Les mois de mars (+4,9 %) et de décembre (+3,1 %) ont également connu de fortes hausses. En revanche, la baisse absolue la plus importante a eu lieu au mois de février ( nuitées / 1,4 %). AUGMENTATION DES NUITÉES ASIATIQUES ET REDRESSEMENT DES NUITÉES EUROPÉENNES En 2013, la Suisse a accueilli plus de visiteurs étrangers de tous les continents, sauf d Afrique dont le nombre de nuitées a reculé de 9900 ( 3,3 %). Les visiteurs du continent asiatique ont enregistré une hausse de nuitées (+9,9 %). La Chine a généré nuitées supplémentaires (+20,3 %), soit la plus grande augmentation absolue de tous les pays de provenance étrangère. En revanche, il y a eu moins de visiteurs japonais et indiens en Suisse; leur nombre de nuitées a affiché un repli respectif de unités ( 3,6 %) et 6900 unités ( 1,5 %). NOMBRE DE NUITÉES ET ARRIVÉES NUITÉES Suisses 15,9 millions +1,3 % Étrangers 19,7 millions +3,5 % Total 35,6 millions +2,5 % ARRIVÉES Suisses 7,9 millions +0,5 % Étrangers 8,9 millions +0,4 % Total 16,8 millions +0,4 % NUITÉES PAR PAYS ÉMETTEURS EUROPE Allemagne 4,6 millions 1,1 % Grande-Bretagne 1,6 millions +6,2 % France 1,4 millions +2,4 % Italie 1,0 millions +0,9 % Pays-Bas 0,7 millions 2,3 % Russie 0,6 millions +3,1 % Belgique 0,6 millions +3,7 % Espagne 0,4 millions 1,7 % Autriche 0,4 millions +2,4 % HORS EUROPE États-Unis 1,6 millions +4,0 % Chine (sans Hongkong) 0,9 millions +20,3 % États du Golfe 0,6 millions +20,1 % Japon 0,5 millions 3,6 % Inde 0,5 millions 1,5 % Source: Office fédéral de la statistique

12 12 TOURISME LE TOURISME EN SUISSE Après quatre années de fort recul, les chiffres des nuitées du continent européen redeviennent nettement plus positifs. Comme le montrent les résultats de la statistique de l hébergement touristique publiés par l Office fédéral de la statistique (OFS), les nuitées des hôtes européens ont enregistré une progression de unités (+1,8 %). Le Royaume-Uni a affiché l augmentation absolue la plus marquée avec nuitées supplémentaires (+6,2 %). La France ( nuitées / +2,4 %), la Belgique ( / +3,7 %) ainsi que la Russie ( / +3,1 %) ont également affiché des progressions. Les chiffres des nuitées de nos voisins allemands restent en baisse. Néanmoins, le repli enregistré en 2013 de 1,1 % (2012: 11 %) n est plus aussi important que les années précédentes. PROGRESSION DES NUITÉES DANS 11 RÉGIONS TOURISTIQUES SUR 13 L évolution positive du tourisme au niveau suisse profite à presque toutes les régions: onze régions touristiques sur treize ont enregistré des progressions en 2013 par rapport à l année précédente. L Oberland bernois a connu avec nuitées supplémentaires (+4,6 %) la plus importante augmentation absolue de nuitées. Arrivent ensuite la région zurichoise ( nuitées / +2,8 %) et la région lémanique ( / +6,0 %). Seuls le Valais et la Suisse orientale ont dû faire face à un recul du nombre de nuitées, à savoir nuitées ( 2,5 %) et 5200 ( 0,3 %). NOMBRE DE NUITÉES PAR RÉGIONS Région de Zurich 5,5 millions +2,8 % Grisons 5,2 millions +1,9 % Valais 3,9 millions 2,5 % Oberland bernois 3,6 millions +4,9 % Lucerne / Lac des Quatre-Cantons 3,4 millions +2,9 % Genève 2,9 millions +2,5 % Région du Léman 2,6 millions +6,0 % Tessin 2,4 millions +4,6 % Suisse orientale 1,9 millions 0,3 % Région de Bâle 1,5 millions +2,5 % Région de Berne 1,5 millions +3,9 % Jura & Trois-Lacs 0,8 millions +3,3 % Fribourg Région 0,5 millions +3,6 % Total 35,6 millions +2,5 % Source: Office fédéral de la statistique GRANDE VARIATION DES TAUX D OCCUPATION DES CHAMBRES Au cours de l année 2013, le taux net d occupation des chambres était de 51,6 % (50,5 % en 2012). C est Genève qui a enregistré le taux le plus élevé avec 63,8 %. Le taux le plus bas a été observé en Suisse orientale avec 38,0 %.

13

14 14 TOURISME PARAHÔTELLERIE PARAHÔTELLERIE AUBERGES DE JEUNESSE Les 51 auberges de jeunesse recensées en Suisse ont enregistré nuitées en 2013, soit une hausse de 3,3 % nuitées provenaient de la demande indigène (+2,2 %), les visiteurs étrangers ont généré nuitées (+5,0 %). Le nombre de nuitées enregistrées par les visiteurs du continent européen a atteint unités, ce qui correspond à une progression de 3,3 %. Ces nuitées se répartissent de la manière suivante: Allemagne (+3,3 %), Royaume-Uni (+24,1 %) et France (+3,2 %). Quant au continent asiatique, celui-ci a généré nuitées (+22,5 %), dont nuitées sont générées par des hôtes de Chine (+33,5 %) et par des Coréens (+52,5 %). Les visiteurs des États-Unis ont enregistré nuitées, soit une baisse de 12,2 %. Le chiffre de 8600 nuitées comptabilisées pour l Océanie ( 0,2 %) est presque identique à celui de l année précédente. En revanche, le continent africain a connu une hausse avec 7000 nuitées (+8,6 %). CAMPING Les 418 terrains de camping recensés en Suisse ont enregistré 2,9 millions de nuitées ( 3,4 % par rapport à l année précédente). Ce résultat constitue la quatrième baisse consécutive depuis Les hôtes suisses ont enregistré 1,7 million de nuitées ( 3,6 %). Quant aux visiteurs étrangers, ils ont généré 1,2 million de nuitées. Ceci correspond à un repli de 3,1 %. La plus grande partie de la demande étrangère (95,7 %) est venue d Europe ( 3,2 %). L Allemagne a généré nuitées ( 4,7 %). Elle est suivie des Pays-Bas dont les hôtes ont affiché nuitées ( 3,4 %). Les chiffres avancés pour la France et le Royaume-Uni sont réjouissants: les visiteurs de ces deux pays ont enregistré une hausse respective de 5,2 % ( nuitées) et 4,6 % ( nuitées). L Océanie et le continent américain ont généré respectivement nuitées et nuitées et ainsi connu tous deux un recul ( 2,6 % et 8,9 %). En revanche, le continent asiatique a vu son nombre de nuitées augmenter de 12,3 % pour atteindre unités. Au niveau suisse, la durée de séjour s est élevée à 3,2 nuits en Pour les visiteurs indigènes, celle-ci a atteint 3,4 nuits contre 2,9 pour les hôtes étrangers. HÉBERGEMENT DE GROUPES Dans le domaine des voyages en groupe segment hautement sensible aux prix, la demande a reculé de 10 % (Allemagne 15 %), réagissant encore à la force du franc suisse. CONTACT groups.ch, l organisation faîtière privée pour les hébergements de groupes en Suisse, a recensé pour l année ,96 million de nuitées pour groupes dans 742 lieux d hébergement. Parallèlement, le projet Innotour pour la promotion de la qualité bat son plein et le logiciel de gestion a été peaufiné et lancé sur le marché. AGRITOURISME L organisation faîtière nationale Agritourisme Suisse regroupe plus de 400 fermes. L association s est donné pour objectif de promouvoir l agritourisme en Suisse en reliant l offre et l assurance de la qualité. La défense nationale des intérêts pour l amélioration des conditions cadres politiques dans l agritourisme fait également partie des tâches de l organisation. Fin 2013, les activités opérationnelles des organisations de prestataires existantes jusqu alors dans ce domaine ont été réunies au sein de l organisation faîtière nationale. Agritourisme Suisse regroupe et commercialise ainsi des offres agritouristiques de toute la Suisse. BED AND BREAKFAST En 2013, ce sont hôtes qui ont logé dans 1036 établissements de bed and breakfast (2012: hôtes dans 988 établissements). Au total, les hôtes ont généré nuitées nuitées sont à mettre à l actif des hôtes suisses (2012: ) alors que l Europe sans la Suisse représente avec nuitées (2012: ) la deuxième part. Compte tenu de la variation du nombre d établissements sur une année (entrées et sorties tout au long de l année), il est impossible de comparer directement ces chiffres avec ceux des années précédentes. Les chiffres corrigés font toutefois état d une hausse des nuitées (2011/12: +10 %, 2012/13: +1 %) alors que la durée moyenne des séjours a reculé pour passer à 2,4 nuitées (2012: 2,5 nuitées). Sources: Office fédéral de la statistique, CONTACT groups.ch, Agritourisme Suisse, Bed and Breakfast Switzerland

15 15 TOURISME MOBILITÉ MOBILITÉ Les transports publics suisses possèdent l un des meilleurs réseaux du monde. Celui-ci se distingue par la densité de sa couverture territoriale, même dans les vallées et les régions les plus reculées, et par la qualité de ses services, notamment par les horaires cadencés et bien harmonisés des bus, des bateaux et des remontées mécaniques. Le bon développement des transports publics sur l ensemble du territoire suisse permet aux touristes de partir à la découverte de multiples paysages et de se déplacer dans le respect de l environnement. La Fédération suisse du tourisme travaille en étroite relation avec les représentants des transports publics et s engage en faveur d un puissant réseau de transport en Suisse. REMONTÉES MÉCANIQUES À l échelle de toute la Suisse, la branche des remontées mécaniques a pu enregistrer pour la saison hivernale 2012/13 25,4 millions de journées-skieurs (premiers passages). Ce sont de plus que l hiver précédent. Malgré une progression de 2,6 %, cette performance reste mitigée par rapport à la moyenne quinquennale ( 6,7 %). Après trois saisons de baisse consécutive des premiers passages, la reprise a en effet été insuffisante pour combler l écart cumulé. ÉVOLUTION DES JOURNÉES-SKIEURS EN SUISSE en millions 30 TRAFIC AÉRIEN Le trafic des vols de lignes a légèrement augmenté à Bâle- Mulhouse (de à mouvements), tandis qu il a légèrement diminué à Genève Cointrin (de à mouvements) et à Zurich Kloten (de à mouvements). Le graphique montre que Zurich Kloten est toujours l aéroport d arrivée le plus important pour les vols de lignes. Les vols charters ont, pour leur part, un peu diminué à Bâle-Mulhouse (de 3961 à 2620 mouvements) et à Zurich Kloten (de 3420 à 2574 mouvements), et un peu augmenté à Genève Cointrin (de 2895 à 2950 mouvements). 32,2% 14,7% 53,1% Mouvements du trafic de lignes et charter Zurich Kloten Genève Cointrin Bâle Mulhouse % 03/04 04/05 05/06 06/07 07/08 08/09 09/10 RÉPARTITION DU CHIFFRE D AFFAIRES GLOBAL 10/11 11/12 12/13 DE LA SAISON 2012/13 L analyse des revenus des activités annexes fait apparaître la recherche de diversification des activités par les sociétés de remontées mécaniques. Le chiffre d affaires global issu du transport, de la restauration, de l hébergement et d autres activités, telles que la location de matériel, s est élevé à 945,9 millions de francs. 6% Source: Office fédéral de l aviation civile, Statistique transport aérien TRAFIC FERROVIAIRE Le nombre de voyageurs a augmenté de 3,7 % entre 2012 et En 2012, le nombre de voyageurs se chiffrait à 0,967 million par jour, tandis qu en 2013 on dénombrait déjà 1,002 million de voyageurs par jour. Au total, le nombre de voyages individuels a augmenté de 8,2 %; en revanche, les voyages en groupe ont diminué de 16,8 %. Source: Les CFF: faits et chiffres % Transport Restauration et hébergement Autres activités 80% Source: Remontées Mécaniques Suisses

16

17 17 POLITIQUE ET ÉCONOMIE RÉSIDENCES SECONDAIRES: LA DISCORDE L année 2013 a été placée sous le signe de l initiative sur les résidences secondaires: l approbation de l initiative le 11 mars 2012 a provoqué un grand étonnement, mais aussi de l inquiétude. De l inquiétude quant à l existence économique des régions touristiques. La Fédération suisse du tourisme est intervenue pour que la loi soit rédigée en faveur du tourisme. Le premier projet de loi qui est maintenant formulé laisse un peu respirer le secteur touristique.

18 18 POLITIQUE ET ÉCONOMIE POLITIQUE TOURISTIQUE POLITIQUE TOURISTIQUE LE RAPPORT DU CONSEIL FÉDÉRAL RÉAFFIRME L IMPORTANCE DU TOURISME Fin juin 2013, le Conseil fédéral a publié son rapport sur la stratégie touristique, dans lequel il conclut que la direction proposée est la bonne. Il précise notamment qu Innotour, la nouvelle politique régionale NPR et la Société Suisse de Crédit Hôtelier SCH sont des instruments qui ont fait leurs preuves et qui doivent poursuivre leur chemin. Le but avoué est d aider l économie touristique à surmonter les mutations structurelles accélérées par l initiative sur les résidences secondaires. Concrètement, le Conseil fédéral entend renforcer l encouragement du secteur de l hébergement et soutenir le tourisme suisse par un calendrier et un programme d impulsion Lors de l assemblée générale, le conseiller fédéral Schneider-Ammann a personnellement présenté le rapport en soulignant à plusieurs reprises l importance du tourisme dans le tissu économique suisse. PAS DE CONSENSUS SUR L INITIATIVE DE GASTROSUISSE Le Parlement et les commissions préparatoires ont traité l initiative de GastroSuisse «Stop à la TVA discriminatoire pour la restauration!». Après plusieurs propositions des commissions et du Parlement visant à réduire ou à éviter la discrimination, l initiative fera l objet d un vote à l automne LE SECTEUR DU TOURISME S ÉLÈVE CONTRE LES SALAIRES MINIMUMS L initiative sur les salaires minimums qui a été clairement rejetée au printemps 2014 avait déjà donné matière à discussion en Ses possibles répercussions dans les différents secteurs, dont le tourisme, avaient été débattues. Les professionnels du tourisme redoutaient les effets négatifs d un salaire minimum: Un salaire minimum national ne sera pas adapté aux différentes conditions rencontrées à l échelon régional. La convention collective nationale qui existe dans la restauration et l hôtellerie offre de solides conditions de travail en faveur des employés, notamment le droit au perfectionnement professionnel qui assure aux employés une meilleure rémunération. Avec un salaire minimum élevé, l incitation à suivre une formation de base diminue notablement. A moyen terme, ceci n irait pas dans le sens de la conception que les secteurs économiques se font de la qualité, ni dans celle des employés eux-mêmes. Un salaire minimum élevé entraînerait les petites entreprises au bord de l abîme. Se pose alors la question de savoir s il est plus rationnel de maintenir des emplois moins rémunérés ou de les détruire par un salaire minimum élevé qu il devient impossible de financer. L INTERDICTION DU PORT DE LA BURQA AU TESSIN ÉCHAUFFE LES ESPRITS L approbation de l interdiction du port de la burqa dans le canton du Tessin a eu un grand retentissement dans les médias qui se sont demandé, entre autres, si l interdiction cantonale pouvait avoir valeur d exemple pour d autres cantons et si l image de la Suisse en tant que pays touristique pouvait s en trouver altérée. Un principe fondamental tout à fait louable en soi peut en fin de compte provoquer l inverse du but recherché et jouer ainsi en défaveur de ceux qui auraient justement dû en tirer des avantages. L initiative sur les salaires minimums en est un parfait exemple.

19 19 POLITIQUE ET ÉCONOMIE POLITIQUE TOURISTIQUE INITIATIVE CONTRE L IMMIGRATION DE MASSE: MARCHANDAGE AUTOUR DES CONTINGENTS Le 9 février 2014, la population a approuvé à 50,3 % soit une toute petite majorité l initiative contre l immigration de masse. Différentes actions avaient déjà été menées en amont en En 2014 aussi, l initiative et sa mise en œuvre donneront beaucoup de grain à moudre à la branche, puisqu elle remet en question la libre circulation des personnes et, via la clause de sauvegarde, l ensemble des accords bilatéraux avec l UE. La négociation des contingents à l intention des différents secteurs de l économie suisse donnera encore lieu à d âpres discussions. UN RELÈVEMENT DU PRIX DE LA VIGNETTE AUTOROUTIÈRE POUR UN MEILLEUR RÉSEAU ROUTIER Fin 2013, la population s est prononcée contre le relèvement du prix de la vignette autoroutière. En amont de cette votation, la Fédération suisse du tourisme avait recommandé de dire oui à l augmentation de la vignette. Et ce, parce que la Suisse a besoin de bonnes voies de communication pour faire valoir ses atouts touristiques. Mais aussi parce que les visiteurs étrangers et les Suisses qui n empruntent que rarement l autoroute auraient pu bénéficier d une vignette pour deux mois à prix réduit. De plus, le prix de cette vignette courte durée de quarante francs aurait pu rivaliser avec les tarifs des péages autoroutiers que pratiquent les pays voisins. En d autres termes: la Suisse n aurait pas déparé. Et la finalité à savoir l utilisation des fonds pour le réseau routier aurait été garantie. Mais sur ce point, il est à noter qu il serait absurde d établir une ligne de démarcation entre la route et le rail, car c est justement la combinaison des deux systèmes qui est essentielle pour le tourisme et qui contribue en grande partie à mettre en valeur les attraits touristiques de la Suisse.

20 20 POLITIQUE ET ÉCONOMIE PRISES DE POSITION PRISES DE POSITION LOI SUR LES RÉSIDENCES SECONDAIRES À l automne, la Fédération suisse du tourisme a présenté sa réponse à la consultation concernant le projet de loi fédérale sur les résidences secondaires qui, avec l ordonnance sur les résidences secondaires, concrétisera et mettra en œuvre l initiative. Sur le principe, la FST salue la loi et l ordonnance car les solutions proposées peuvent être considérées dans l ensemble comme étant favorables au tourisme. En effet, il est dans l intérêt de l activité touristique de gérer les résidences secondaires de façon professionnelle, par exemple par l introduction d une obligation de classification. Les appartements classés offrent aux hôtes un cadre approprié et une aide à l orientation. Il est également important et judicieux que la loi s inscrive dans la stratégie touristique du Conseil fédéral et qu elle soit en phase avec la législation sur l aménagement du territoire ainsi qu avec les concepts de développement touristiques régionaux. La FST veille notamment à ce que la loi permette de promouvoir le changement structurel dans le secteur touristique et qu elle ne soit en aucun cas synonyme d obstacle. Ainsi est-il prévu de rendre possible la création de nouveaux établissements d hébergement structurés en permettant, comme jusqu à présent, la pratique modérée de subventions croisées par le biais de vente de résidences secondaires. Des projets de construction importants déjà autorisés devraient aussi voir le jour malgré la législation sur les résidences secondaires. MOTION ABATE La motion Abate a pour but d harmoniser la vente dominicale dans les régions touristiques. Etant donné que le shopping devient de plus en plus un élément essentiel du paysage touristique, la finalité de base correspond à l intérêt du tourisme. La mise en œuvre proposée de la motion créerait toutefois des inégalités. Ainsi, la vente dominicale ne serait admise que dans des centres commerciaux qui réalisent leur chiffre d affaires essentiellement avec des articles de luxe et une clientèle internationale. Il n y a pas seulement ces notions vagues, mais aussi leur détermination concrète qui sont sources d incertitudes et qui pourraient produire même l effet contraire sur l objectif d harmonisation. Cela mettrait aussi les petits commerces, qui disposent souvent d un assortiment touristique, en situation d inégalité. De plus, ceux-ci contribuent au moins autant (si ce n est plus) au charme d une région que les centres commerciaux. C est en partant de ces réflexions que la FST a rejeté la mise en œuvre de la motion Abate. Cependant, elle juge important de tenir compte de l objectif consistant à permettre d effectuer des achats le dimanche. Les cantons avaient déjà au moment du dépôt de la motion la possibilité d autoriser la vente dominicale dans les régions touristiques. Il faut inclure le tourisme d achat dans le champ d application de la vente dominicale. Cela permettrait de répondre aux besoins touristiques, sans créer d inégalités. Afin d offrir une possibilité de source de revenus supplémentaire aux populations locales, la FST s est prononcée en faveur de la location d appartements intégrés. Ceux-ci devraient être assimilés à des appartements exploités à des fins touristiques. Pour ce qui est des appartements relevant de l ancien droit, l accent a été mis sur la nécessité de garantir la protection de la propriété.

21 21 POLITIQUE ET ÉCONOMIE PRISES DE POSITION ASSAINISSEMENT DU TUNNEL ROUTIER DU SAINT-GOTHARD Le tunnel routier du Saint-Gothard, qui devra être assaini entre 2020 et 2025, constitue la principale liaison transalpine de Suisse pour le trafic de personnes et de marchandises. L Office fédéral des routes (OFROU) a présenté quatre variantes pour l assainissement. Malgré des coûts élevés, la FST a approuvé la construction d un second tunnel routier sans augmentation de la capacité, suivie de l assainissement du tunnel existant, car cette variante présente le plus d avantages. Parmi ceux-ci, il faut notamment citer les suivants: le canton du Tessin conserve sa principale liaison routière, la construction d un second tube offre le meilleur rapport coût-utilité en termes d heures de fermeture et de trafic de contournement provisoire, la sécurité est nettement améliorée, l article sur la protection des Alpes (art. 84 de la Constitution fédérale) est respecté, le tunnel est à la disposition des usagers pendant l assainissement et lors d événements futurs, c est avec cette variante que les répercussions sur l économie régionale des cantons sont les moins importantes, selon un rapport du Conseil fédéral, la rentabilité de la NLFA n est que marginalement (circulation des personnes) ou faiblement (trafic lourd) impactée par la construction d un second tube. PLAN D ACTION BIODIVERSITÉ Le Conseil fédéral a déployé un plan d action biodiversité avec un champ d action qui couvre les thèmes tourisme, sports et loisirs. La FST salue la coordination prévue du tourisme, des sports, de l aménagement du territoire et de l agriculture à l échelle cantonale et communale avec des associations d utilisateurs et de protection. En fait, elle répond à la préoccupation du secteur touristique d agir comme ensemble à la fois uni et varié dans les relations avec les hôtes. En revanche, l idée d un franc de biodiversité a été accueillie avec un certain scepticisme, car cette focalisation paraît trop étroite. L accent devrait plutôt être mis sur des chaînes de valeur ajoutée régionales et durables qui permettent de promouvoir ou de conserver la biodiversité. La FST estime qu il n est pas nécessaire de créer de nouvelles zones de repos. À ce jour, ce sont déjà 20 % des paysages suisses qui sont protégés, ce qui est jugé comme suffisant et pas seulement par le secteur touristique. De plus, le respect des prescriptions de l aménagement du territoire et de la protection de l environnement implique déjà un aménagement judicieux et modéré des infrastructures touristiques. Pour ce qui est du financement, il se pose la question de l introduction d une taxe ponctuelle qui s élèverait de 21 à 32 francs par véhicule et passage. La FST rejette une telle taxe. Elle créerait une inégalité par rapport à d autres tronçons routiers, des déviations indésirables du trafic vers des tronçons non payants et une entrave à la fluidité du trafic. De plus, il faudrait adapter l accord sur les transports terrestres avec l Union européenne pour le trafic lourd ou baisser le taux de la redevance RPLP, ce qui réduirait considérablement les recettes de la RPLP, sans oublier que cette taxe porterait préjudice de manière disproportionnée à la population tessinoise.

22

23

24 24 POLITIQUE ET ÉCONOMIE ÉCONOMIE TOURISTIQUE ÉCONOMIE TOURISTIQUE INITIATIVE EN FAVEUR DES SPORTS DE NEIGE En Suisse, le nombre de jeunes pratiquant des sports de neige ne cesse de diminuer. De plus, la génération du babyboom se retire progressivement des sports de neige en raison de son âge. C est pourquoi il est important de veiller à ce que les sports de neige continuent de faire ou fassent de nouveau partie intégrante des loisirs de la jeune population suisse. Cette démarche est motivée par différents aspects, tels que la promotion de la santé et notamment par les intérêts économiques des zones de montagne, pour lesquelles les sports de neige constituent un pilier économique important. C est pour cette raison que le Conseiller national Dominique de Buman, président de la FST et des Remontées mécaniques suisses, a déposé une motion qui demande la création de bases légales pour rendre les sports de neige de nouveau plus attractifs aux yeux des jeunes. Même si le Conseil fédéral n a pas donné suite à la motion pour des raisons formelles, en effet, la législation relative aux activités scolaires sur lesquelles se base la motion relève de la compétence des cantons il a apporté son soutien au contenu de la proposition. Il a recommandé de coordonner la problématique avec d autres activités dans ce domaine. L Office fédéral du sport (OFSPO) a déjà discuté de cette question. C est ainsi qu est né par la suite le projet interdisciplinaire «Initiative en faveur des sports de neige», mené sous l égide de l OFSPO. Fin 2013 et début 2014 ont eu lieu deux ateliers à Macolin, auxquels ont également participé, outre les représentants de l OFSPO, des membres du Secrétariat d État à l économie (SECO) afin de couvrir notamment les domaines touchant au tourisme. Parmi les participants, il y avait aussi les principales associations (la FST et les Remontées mécaniques suisses ainsi que Swiss Snowsports et Swiss-Ski), des représentants cantonaux et l Association faîtière des enseignants suisses (LCH) qui peut thématiser la question à l école auprès des jeunes. Il résulte de l état des lieux à large échelle que le moyen le plus efficace de réactiver les sports de neige à l école est avant tout d organiser des journées et des camps de sports de neige. Pour cela, il faut toutefois soutenir les enseignants, de préférence par le biais de «packages» destinés à des journées et des camps de sports de neige. En effet, les contraintes liées à l organisation de tels événements de sports de neige peuvent compromettre toute la réalisation d un tel événement. La prochaine étape prévue est de mettre à disposition ces packages sur une plate-forme ouverte au corps enseignant. Les stations de sports d hiver et les régions touristiques seront impliquées dès que possible.

25 25 POLITIQUE ET ÉCONOMIE ÉCONOMIE TOURISTIQUE STATISTIQUE DE L HÉBERGEMENT (HÔTELLERIE / PARAHÔTELLERIE) La statistique de l hébergement HESTA est un partenariat public-privé (PPP) de la Confédération et de l économie du tourisme. Le coût annuel de 1,6 million de francs suisses est financé à parts égales par les deux partenaires par l Office fédéral de la statistique OFS en ce qui concerne la Confédération. Celle-ci estime que la statistique de l hébergement doit simplement satisfaire les exigences de base requises pour être compatibles avec les statistiques européennes (Eurostat), que les paramètres et indices plus précis relèvent de l intérêt de l économie privée du tourisme, et que cette dernière est donc en devoir de la cofinancer. Entre-temps, l Office fédéral de la statistique a décidé d effectuer une étude de faisabilité et d élaborer un concept détaillé pour la statistique de la parahôtellerie, dont la mise en œuvre a commencé. À partir de 2015, l OFS entend comptabiliser les nuitées en appartements de vacances en complément de l hébergement en hôtellerie, en auberge de jeunesse et en camping dans une statistique fédérale officielle, afin d illustrer plus précisément l évolution du tourisme en Suisse. Dans un premier temps, la statistique de la parahôtellerie prévue se conformera aux exigences minimales d Eurostat. Mais à partir de 2017, les autorités cantonales et les organisations touristiques devraient pouvoir effectuer des relevés et des évaluations complémentaires. Le relevé des données pour la solution sectorielle «PASTA light» a été optimisé, augmentant nettement le volume des appartements de vacances répertoriés. La nouvelle législation sur les résidences secondaires a encore renforcé la nécessité de connaître les chiffres et le taux d occupation des appartements de vacances. «PASTA light» répond à ces besoins et a renforcé sa collaboration avec les Hautes Écoles et les autorités cantonales qui s occupent du suivi des résidences secondaires. La FST continuera de gérer «PASTA light» en complément de la statistique fédérale officielle PASTA afin de mettre à la disposition du secteur touristique des données complémentaires à PASTA.

26

27 27 PROMOTION DE LA QUALITÉ LES LABELS ONT LE VENT EN POUPE La qualité est importante. Ceci vaut d autant plus lorsque les produits et les services sont chers, comme c est le cas en Suisse. Ce constat semble se vérifier également dans le tourisme, car les labels de la FST n ont jamais connu autant de succès que l année dernière: L organe de contrôle a décerné le label de qualité du tourisme suisse à 578 établissements. À la fin de l année, ce sont appartements de vacances et chambres d hôtes qui étaient classés avec des étoiles de la FST. 23 destinations étaient labellisées «Familles bienvenues». Les labels doivent aussi à l avenir rester un gage de succès et tenir compte des besoins des hôtes. Après les remaniements de l année dernière, la commission d assurance qualité vient d adapter également les critères du label de qualité «Destination wellness».

28 28 PROMOTION DE LA QUALITÉ PROGRAMME QUALITÉ DU TOURISME SUISSE PROGRAMME QUALITÉ DU TOURISME SUISSE UNE MOISSON DE LABELS SANS PRÉCÉDENT En 2013, 578 établissements ont obtenu un label de qualité: un chiffre jamais atteint auparavant! Si le nombre de labels de niveau I est resté stable (354), les niveaux II (114) et III (110) ont connu une ascension spectaculaire. Le niveau II a enregistré même une progression de 65,2 %, en particulier grâce à l hôtellerie. Au 31 décembre 2013, 7127 établissements arboraient l un des labels de qualité décernés depuis 1998 par la Fédération suisse du tourisme (renouvellements compris), la répartition étant la suivante: 74 % pour le niveau I, 14 % pour le niveau II et 12 % pour le niveau III. PROGRESSION CONSTANTE DE LA GASTRONOMIE Par rapport à 2012, c est la région de Neuchâtel qui a connu l augmentation la plus significative du nombre de labels en cours de validité, un résultat qui est principalement dû aux efforts déployés par l Office du tourisme régional pour aider les établissements de la région à préparer le niveau I. Au niveau des branches, la restauration a de nouveau signé la plus forte progression (+8 %) en Néanmoins, avec une part de 42,8 %, l hôtellerie reste celle qui totalise le plus grand nombre de labels valables, suivie par la restauration (13,1 %) et les organisations touristiques (10,5 %). MOINS DE PARTICIPANTS AUX COURS Mais il y a aussi des évolutions négatives: ainsi, les cours de qualité dispensés l année dernière ont mobilisé moins de participants que les années précédentes. Ce sont notamment les cours de Quality-Coach (niveau I) qui ont connu une baisse de fréquentation importante (398 participants par rapport à 466 en 2012). RENOUVELLEMENT DE L ACCRÉDITATION EHQ En 2007, la Suisse a été le premier pays à obtenir une accréditation du système European Hospitality Quality (EHQ) pour son Programme qualité. Cet agrément a expiré après une durée de validité de 5 ans. Dans la perspective des discussions qui ont lieu actuellement en Europe, la Hotrec (association faîtière européenne des hôtels, restaurants et cafés) avait décidé d adapter les critères d attribution du label EHQ et de passer d un système comptant trois niveaux à un système avec un seul niveau. Du fait de ces nouvelles conditions, l accréditation EHQ a pu être reconduite pour le niveau II du Programme qualité. À compter du 1 er janvier 2014, les établissements qui disposent du label de qualité suisse de niveau II peuvent donc aussi arborer, en complément, le logo européen. NOUVEAUX LABELS DE QUALITÉ Étant donné que les nouveaux critères de ce système, qui ne comporte désormais qu un seul niveau, imposent notamment la conduite systématique d une enquête auprès de la clientèle ou des contrôles Mystery, il n est malheureusement plus possible d obtenir une accréditation pour les niveaux I et III, qui ne prévoient pas de telles obligations. Il va de soi que les niveaux I et III ne sont pas dévalorisés pour autant Source: Fédération suisse du tourisme La Suisse entend rigoureusement maintenir son programme à trois niveaux. Pour les établissements labellisés QII, cette accréditation est porteuse d une véritable valeur ajoutée puisqu elle est reconnue à l échelle européenne.

29 29 PROMOTION DE LA QUALITÉ CLASSIFICATION DES APPARTEMENTS DE VACANCES ET DES CHAMBRES D HÔTES CLASSIFICATION DES APPARTEMENTS DE VACANCES ET DES CHAMBRES D HÔTES UNE ANNÉE RECORD: HÉBERGEMENTS DE VACANCES CLASSÉS Le mois de janvier a marqué le début de la période de classification A la fin 2013, la FST a réalisé un excellent résultat avec appartements de vacances et 305 chambres d hôtes classés. Cela correspond à une hausse d environ 7 % par rapport à la période La première place revient de nouveau au Valais avec 9847 classifications (+23 %), suivi des Grisons avec 6186 (+0,3 %) et de l Oberland bernois avec 2861 (+2,6 %) hébergements de vacances classés. La plus grande progression est observée au niveau de la catégorie des 3 étoiles (y compris «Superior») avec un total de 1288 objets. Toutes les classifications ont une durée de validité de cinq ans. NOUVEAU NIVEAU INTERMÉDIAIRE «SUPERIOR» Le principal changement de la nouvelle période de classification concernait l introduction du niveau intermédiaire «Superior». Pour accéder aux catégories 1 à 5 étoiles, les appartements de vacances et les chambres d hôtes doivent atteindre un nombre prédéfini de critères et de points. Les biens loués qui disposent d un confort plus généreux et qui atteignent ainsi les points de la catégorie supérieure obtiennent le supplément «Superior». À fin 2013, 3093 objets (13 % du nombre total) se sont vu attribuer une telle mention. APPARTEMENTS DE VACANCES ET CHAMBRES D HÔTES PAR RÉGION POUR ÉVOLUTION DES CLASSIFICATION AU COURS DES DIX DERNIÈRES ANNÉES Source: Fédération suisse du tourisme CONTRÔLES PAR ÉCHANTILLONNAGE SUR 1561 OBJETS La FST a organisé au printemps et à l automne 2 cours de remise à niveau et 5 cours de contrôleur, ce qui lui a permis de former 68 nouvelles contrôleuses et nouveaux contrôleurs. Ceux-ci ainsi qu environ 130 personnes ont contrôlé la qualité de plus de 1400 appartements de vacances et de chambres d hôtes. PROJETS En novembre, l assemblée des délégués s est réunie en session ordinaire. Les 23 représentants issus des principales régions d appartements de vacances, de Suisse Tourisme, d Interhome AG, de la Caisse suisse de voyage (Reka), d hotelleriesuisse et de la FST ont décidé de poursuivre en 2014 les projets suivants: Harmonisation des pictogrammes utilisés pour les appartements de vacances et dans l hôtellerie. Lancement d une version mobile de la plateforme de réservation chalet.myswitzerland.com, sous la conduite de Suisse Tourisme. Création potentielle d un label de classification pour les hébergements de groupes Source: Fédération suisse du tourisme

30 30 PROMOTION DE LA QUALITÉ LABELS «FAMILLES BIENVENUES» ET «DESTINATION WELLNESS» LABELS «FAMILLES BIENVENUES» ET «DESTINATION WELLNESS» FAMILLES BIENVENUES La FST a décerné le label à 23 destinations pour la période de certification La Commission d assurance qualité (CAQ) ayant relevé les exigences pour cette nouvelle période, les destinations de Brigels, Crans-Montana, Maloja et du Lac Noir n ont pas demandé le renouvellement de leur label. Malgré tout, la FST tient à ces nouveaux critères qui, selon différents spécialistes, correspondent à la tendance actuelle. Les familles semblent en effet toujours plus pointue lors de leur recherche d offres de vacances. LIEUX / DESTINATIONS LABELLISÉS Région du Léman 1 Villars avec Gryon et Bex Oberland bernois 2 Diemtigtal 3 Lenk Simmental 4 Haslital avec Hasliberg et Meiringen Valais 5 Nendaz 6 Leukerbad 7 nouveau: Zermatt- Matterhorn 8 Aletsch Arena avec Riederalp, Bettmeralp, Eggishorn 9 Saas-Fee / Saastal 10 Bellwald 11 Grächen Lucerne / Lac des Quatre- Cantons Engelberg-Titlis nouveau: UNESCO Biosphère Entlebuch Suisse orientale / Liechtenstein 14 Sonnenecke Bodensee 15 Toggenburg 16 Braunwald-Klausenpass 17 Triesenberg Malbun Steg Grisons Flims, Laax, Falera avec Trin et Sagogn Arosa 20 Davos Klosters Savognin 22 Lenzerheide Tessin 23 nouveau: Ascona Locarno F 14 DESTINATION WELLNESS L année 2013 était placée sous le signe de la révision des critères pour la période de certification En août, la CAQ (Commission d assurance qualité) a élaboré les nouveaux critères. Le comité ainsi que les destinations wellness labellisées ont constaté que les critères existants sont proches de la pratique et qu ils aident les destinations à renforcer l image du wellness vis-à-vis de l extérieur et à optimiser les processus internes. Hormis quelques adaptations administratives dans les domaines de la communication et des services, la CAQ a également décidé de procéder aux deux révisions de critères mentionnées ci-après. Elles permettront dorénavant aussi aux petites localités de poser leur candidature pour obtenir le label: Si la localité ne dispose que d une seule piscine, ce principe sera admis à l avenir dès lors que la surface de baignade totalise 400 m2. Jusqu à présent, il fallait systématiquement justifier de l existence de 2 bassins d une surface de baignade totale respective de 200 m2. Actuellement, un minimum de 2 hôtels doivent avoir obtenu le label «Wellness de niveau I ou II» d hotelleriesuisse. À l avenir, un seul suffira dès lors que le nombre d hôtels implantés dans la localité/la destination est inférieur ou égal à 5. En compensation, un établissement Credo supplémentaire devra obtenir le label de qualité. L appel à candidatures a été lancé en décembre Il est prévu que le nombre de destinations certifiées passe de 7 à 10 pour la période D DESTINATIONS LABELLISÉS E Fribourg Région A Charmey Tourisme 1 2 A B C G Familles bienvenues Destination wellness Oberland bernois Valais Région Berne Lucerne / Lac des Quatre- Cantons Région zurichoise Grisons B Gstaad Saanenland Tourismus C Leukerbad Tourismus D Bad Zurzach, Bad Schinznach, Rheinfelden E Weggis Vitznau Rigi Tourismus F Ville de Baden G Tourismus Engadin Scuol Samnaun Val Müstair AG Source: Fédération suisse du tourisme

I) Le contexte HIGH HOSPITALITY ACADEMY. II) Le programme HIGH HOSPITALITY ACADEMY

I) Le contexte HIGH HOSPITALITY ACADEMY. II) Le programme HIGH HOSPITALITY ACADEMY I) Le contexte II) Le programme I) Le contexte II) Le contexte La destination France 1 ère destination mondiale en nombre de touristes avec 84,7 millions de visiteurs étrangers (en 2013). 1 touriste sur

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance

Plus en détail

L année touristique 2014 démarre de façon positive pour Paris avec un taux d occupation des hôtels de 72,5 % en progression de 0,6 point en janvier.

L année touristique 2014 démarre de façon positive pour Paris avec un taux d occupation des hôtels de 72,5 % en progression de 0,6 point en janvier. L année touristique 2014 démarre de façon positive pour Paris avec un taux d occupation des hôtels de 72,5 % en progression de 0,6 point en janvier. Sommaire Synthèse 1 Arrivées hôtelières par pays 2 Nuitées

Plus en détail

JURA & TROIS-LACS CONCEPT TOURISTIQUE GLOBAL MASTERPLAN - CONDENSÉ DOCUMENT POUR CONSULTATION DÉCEMBRE 2013

JURA & TROIS-LACS CONCEPT TOURISTIQUE GLOBAL MASTERPLAN - CONDENSÉ DOCUMENT POUR CONSULTATION DÉCEMBRE 2013 JURA & TROIS-LACS CONCEPT TOURISTIQUE GLOBAL MASTERPLAN - CONDENSÉ DOCUMENT POUR CONSULTATION DÉCEMBRE 2013 1 1. INTRODUCTION Pourquoi un Masterplan et pour quoi faire? Créée en 2011, la destination Jura

Plus en détail

Plan d action du PDC concernant le franc fort

Plan d action du PDC concernant le franc fort Plan d action du PDC concernant le franc fort Vendredi 20 février 2015, à 16 h 45 Renseignements : Filippo Lombardi, président du groupe et conseiller aux Etats (TI), mobile : 079 620 64 65 Pirmin Bischof,

Plus en détail

Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP)

Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) F CDIP/12/INF/4 ORIGINAL : ANGLAIS DATE : 3 OCTOBRE 2013 Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) Douzième session Genève, 18 21 novembre 2013 RÉSUMÉ DE L ÉTUDE SUR LA PROPRIÉTÉ

Plus en détail

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse

Plus en détail

Cahier des charges du secrétaire municipal et administrateur des finances municipales (les définitions personnelles se rapportent aux deux sexes)

Cahier des charges du secrétaire municipal et administrateur des finances municipales (les définitions personnelles se rapportent aux deux sexes) 1 Commune municipale Cahier des charges du secrétaire municipal et administrateur des finances municipales (les définitions personnelles se rapportent aux deux sexes) I. GENERALITES 1. Bases légales, prescriptions

Plus en détail

la voie bilatérale reste la meilleure option

la voie bilatérale reste la meilleure option WWW.ELECTIONS.CH FICHE THEMATIQUE : SUISSE-UE la voie bilatérale reste la meilleure option L UE est un des principaux partenaires commerciaux de la Suisse. A l inverse, la Suisse est le deuxième partenaire

Plus en détail

Conseil exécutif Quatre-vingt-quinzième session Belgrade (Serbie), 27-29 mai 2013 Point 3 I) c) de l ordre du jour provisoire

Conseil exécutif Quatre-vingt-quinzième session Belgrade (Serbie), 27-29 mai 2013 Point 3 I) c) de l ordre du jour provisoire Conseil exécutif Quatre-vingt-quinzième session Belgrade (Serbie), 27-29 mai 2013 Point 3 I) c) de l ordre du jour provisoire CE/95/3 I) c) Madrid, le 12 mars 2013 Original : anglais Rapport du Secrétaire

Plus en détail

Quel est le temps de travail des enseignants?

Quel est le temps de travail des enseignants? Quel est le temps de travail des enseignants? Dans les établissements publics, les enseignants donnent, en moyenne et par an, 779 heures de cours dans l enseignement primaire, 701 heures de cours dans

Plus en détail

Stations de ski suisses

Stations de ski suisses Laurent Vanat Consultant 19, Margelle CH-1224 Genève Tel / fax / messagerie : (+41) 022 349 84 40 Courriel : lvanat@dplanet.ch Internet : www.vanat.ch Stations de ski suisses Etude comparative de l offre

Plus en détail

Une destination six cantons

Une destination six cantons Generalversammlung STV, 28.8.2013, Murten Assemblée générale FST, 28 août 2013, Morat Hans Stöckli, Président de Jura & Trois-Lacs Une destination six cantons V. Bourrut Une destination six cantons 1993

Plus en détail

Formation certifiante Le tourisme. Tout naturellement!

Formation certifiante Le tourisme. Tout naturellement! formation pour le développement durable sanu Postfach, case postale 3132 Dufourstrasse, rue Dufour 18 CH-2500 Biel-Bienne 3 T: +41 (0)32 322 14 33 F: +41 (0)32 322 13 20 sanu@sanu.ch www.sanu.ch Formation

Plus en détail

HRS: Nouvelles conditions de vente et augmentation des commissions

HRS: Nouvelles conditions de vente et augmentation des commissions HRS: Nouvelles conditions de vente et augmentation des commissions 1. Situation initiale À partir du 1 er mars 2012, la plate-forme de réservation en ligne HRS fera passer sa provision sur les réservations

Plus en détail

CONDITIONS A REMPLIR POUR L OBTENTION DU LABEL DE QUALITE NIVEAU II

CONDITIONS A REMPLIR POUR L OBTENTION DU LABEL DE QUALITE NIVEAU II PROGRAMME QUALITÉ DU TOURISME SUISSE Règlement niveau II RÈGLEMENT NIVEAU II CONDITIONS A REMPLIR POUR L OBTENTION DU LABEL DE QUALITE NIVEAU II Toute entreprise souhaitant obtenir le label de qualité

Plus en détail

PROPOSITION DE LOI SUR LA LOCATION DE LOGEMENT CHEZ L HABITANT EXPOSE DES MOTIFS

PROPOSITION DE LOI SUR LA LOCATION DE LOGEMENT CHEZ L HABITANT EXPOSE DES MOTIFS PROPOSITION DE LOI SUR LA LOCATION DE LOGEMENT CHEZ L HABITANT EXPOSE DES MOTIFS L hébergement chez l habitant existe depuis de nombreuses années sous différentes formes et son développement s est accentué

Plus en détail

FORMULAIRE DE DEMANDE DE CLASSEMENT D UN OFFICE DE TOURISME DE CATEGORIE II 1/7

FORMULAIRE DE DEMANDE DE CLASSEMENT D UN OFFICE DE TOURISME DE CATEGORIE II 1/7 FORMULAIRE DE DEMANDE DE CLASSEMENT D UN OFFICE DE TOURISME DE CATEGORIE II 1/7 DEMANDE DE CLASSEMENT D UN OFFICE DE TOURISME DE CATEGORIE II (Code du tourisme : art. L.133-1 et suivants, D. 133-20 et

Plus en détail

immigration conséquences positives pour les assurances sociales

immigration conséquences positives pour les assurances sociales immigration conséquences positives pour les assurances sociales Fiche d information 4 : Assurances sociales L essentiel en bref : Seuls ceux qui cotisent aux assurances sociales peuvent bénéficier de leurs

Plus en détail

L accueil comme priorité. Fréquentation des principaux sites touristiques en millions de visiteurs

L accueil comme priorité. Fréquentation des principaux sites touristiques en millions de visiteurs 27 millions de visiteurs, dont 7 millions d étrangers et 0 millions de Français 44 millions de visiteurs au total pour Paris et sa région Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre Principales nationalités

Plus en détail

8 Certifications Minergie

8 Certifications Minergie 8 Chapitre 8 Être Minergie, est-ce aussi être «autrement»? Pour de nombreux acteurs du marché immobilier, un label de durabilité devrait s accompagner d une appréciation de la valeur de leur immeuble,

Plus en détail

Avant-propos. Chère lectrice, cher lecteur,

Avant-propos. Chère lectrice, cher lecteur, Avant-propos Chère lectrice, cher lecteur, En ces temps économiquement difficiles, il est important de savoir ce que je peux exiger comme salaire en tant qu entraîneur ou entraîneuse. En particulier, en

Plus en détail

Les banques suisses 2013 Résultats des enquêtes de la Banque nationale suisse

Les banques suisses 2013 Résultats des enquêtes de la Banque nationale suisse Communiqué presse Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 communications@snb.ch Zurich, le 19 juin 2014 Les banques suisses 2013 Résultats s enquêtes la Banque nationale suisse

Plus en détail

Conseil économique et social

Conseil économique et social NATIONS UNIES E Conseil économique et social Distr. GÉNÉRALE TRANS/WP.5/2003/7/Add.4 8 juillet 2003 FRANÇAIS Original: ANGLAIS COMMISSION ÉCONOMIQUE POUR L EUROPE COMITÉ DES TRANSPORTS INTÉRIEURS Groupe

Plus en détail

Social Media Benchmark: KPI des organisations touristiques en Suisse et à l international. Mai 2015

Social Media Benchmark: KPI des organisations touristiques en Suisse et à l international. Mai 2015 Social Media Benchmark: KPI des organisations touristiques en Suisse et à l international Mai 2015 Contenu 1. Résumé 2. Contexte 3. Méthodologie 4. Résultats 02.06.2015 2 1. Résumé : Objectifs et méthodologie

Plus en détail

Communiqué de Presse - 10 septembre 2009

Communiqué de Presse - 10 septembre 2009 Communiqué de Presse - 10 septembre 2009 L inauguration prochaine du nouveau Palais des Congrès (Square) repose la question de la diminution indispensable de la TVA dans l Horeca, particulièrement pour

Plus en détail

FORMULAIRE DE DEMANDE DE CLASSEMENT D UN OFFICE DE TOURISME DE CATEGORIE I 1/7

FORMULAIRE DE DEMANDE DE CLASSEMENT D UN OFFICE DE TOURISME DE CATEGORIE I 1/7 FORMULAIRE DE DEMANDE DE CLASSEMENT D UN OFFICE DE TOURISME DE CATEGORIE I 1/7 DEMANDE DE CLASSEMENT D UN OFFICE DE TOURISME DE CATEGORIE I (Code du tourisme : art. L.133-1 et suivants, D. 133-20 et suivants)

Plus en détail

Le Conseil d administration. L Article VI du Statut du PAM définit comme suit les fonctions du Conseil:

Le Conseil d administration. L Article VI du Statut du PAM définit comme suit les fonctions du Conseil: 1. L E C O N S E I L D A D M I N I S T R A T I O N E T S E S F O N C T I O N S 1er janvier 1996, suite à l adoption de résolutions parallèles par l Assemblée générale des Nations Unies et la Conférence

Plus en détail

Les touristes français et internationaux de la destination Paris Ile-de-France

Les touristes français et internationaux de la destination Paris Ile-de-France Les touristes français et internationaux de la destination Paris Ile-de-France Résultats annuels 2014 des dispositifs permanents d enquêtes dans les aéroports, dans les trains et sur les aires d autoroutes

Plus en détail

2013 : une activité stable dans un environnement contrasté. Une rentabilité opérationnelle préservée.

2013 : une activité stable dans un environnement contrasté. Une rentabilité opérationnelle préservée. COMMUNIQUE DE PRESSE 6 décembre 2013 Résultats annuels 2013 2013 : une activité stable dans un environnement contrasté. Une rentabilité opérationnelle préservée. Volume d activité Villages stable à taux

Plus en détail

Modification de la Réforme du classement des Offices de Tourisme

Modification de la Réforme du classement des Offices de Tourisme Réunion des Présidents d Offices de Tourisme Bourges - Lundi 4 juillet 2011 Nouveaux critères de classement I - Introduction - modalités d application Extrait du Flash Infotourisme N 53-28 juin 2011 FNOTSI

Plus en détail

Le Marché Touristique ALLEMAND

Le Marché Touristique ALLEMAND CRT Franche-Comté Juin 2014 Le Marché Touristique ALLEMAND 1 Photo : geo.fr Sommaire 1. L Allemagne en quelques chiffres 2. La consommation touristique allemande 3. La France vue par les allemands 4. Le

Plus en détail

Click to edit Master title style

Click to edit Master title style Le Service des délégués commerciaux MAECI: Orientation et rôle Investissement étranger direct (IED) Anderson Blanc Délégué commercial Click to edit Master title style Investissement & Innovation Coordonnateur

Plus en détail

STATUTS DE L ASSOCIATION FAÎTIÈRE

STATUTS DE L ASSOCIATION FAÎTIÈRE STATUTS DE L ASSOCIATION FAÎTIÈRE Valables à partir du 1 er janvier 2008 Légende des abréviations ASMP ASD AGC ARD CC CCA CR FFMP WS NOS NWS RFJM ZS Association Suisse de la musique populaire (Association

Plus en détail

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL GB.277/ESP/4 (Add.1) 277 e session Conseil d administration Genève, mars 2000 Commission de l'emploi et de la politique sociale ESP QUATRIÈME QUESTION À L ORDRE DU JOUR

Plus en détail

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres LE POINT SUR LES INÉGALITÉS DE REVENU Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres Résultats issus de la Base de données de l OCDE sur la distribution des revenus

Plus en détail

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics Extrait de : Panorama des pensions 2013 Les indicateurs de l'ocde et du G20 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/pension_glance-2013-fr Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve

Plus en détail

Les essentiels de Côte-d Or Tourisme

Les essentiels de Côte-d Or Tourisme Les essentiels de Côte-d Or Tourisme N 3 novembre 2008 «Je souhaite créer et vendre des produits touristiques» Vous souhaitez vendre une journée tout compris avec par exemple une nuit en hôtel, un déjeuner

Plus en détail

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Thème : Commercialiser la campagne : les questions de base posées aux territoires

Plus en détail

RISK INDEX 2014 SUISSE

RISK INDEX 2014 SUISSE RISK INDEX SUISSE L indice de risque a été conçu par Intrum Justitia. Depuis 1998, Intrum Justitia recense les données de dizaines de milliers d entreprises européennes. Le premier rapport portant sur

Plus en détail

POLITIQUE DE COHÉSION 2014-2020

POLITIQUE DE COHÉSION 2014-2020 DÉVELOPPEMENT LOCAL MENÉ PAR LES ACTEURS LOCAUX POLITIQUE DE COHÉSION 2014-2020 Les nouvelles règles et la législation régissant le prochain financement de la politique européenne de cohésion pour la période

Plus en détail

Session de printemps Compte rendu de la 1 ère semaine

Session de printemps Compte rendu de la 1 ère semaine Session de printemps Compte rendu de la 1 ère semaine 5 mars 2012 Au cours de la première semaine de la session, le Conseil national a renvoyé le projet du Conseil fédéral demandant la modification de

Plus en détail

exécutif session Conseil h) Rapport CE/98/3 I) h) Original : anglais pour que 2. Les Membres publique du Groupe 3. La l OCDE, de travail II.

exécutif session Conseil h) Rapport CE/98/3 I) h) Original : anglais pour que 2. Les Membres publique du Groupe 3. La l OCDE, de travail II. Conseil exécutif Quatre-vingt-dix-huitième session Saint-Jacques-de-Compostelle (Espagne), 4-6 juin 2014 Point 3 l) h) de l ordre du jour provisoire CE/98/3 I) h) Madrid, 15 avril 2014 Original : anglais

Plus en détail

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success.

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success. Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 214 Accelerating success. PERSPECTIVES Une année 215 dans la continuité > Après le creux de 213, l activité sur le marché des bureaux francilien

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

COMMUNIQUÉ DE PRESSE COMMUNIQUÉ DE PRESSE La croissance mondiale des investissements publicitaires se poursuit : les achats publicitaires devraient croître de 4,8% en 2012. Un chiffre en légère progression par rapport aux

Plus en détail

Berne, mai 2007. Questions fréquentes au sujet de l aide sociale

Berne, mai 2007. Questions fréquentes au sujet de l aide sociale 1 Berne, mai 2007 Questions fréquentes au sujet de l aide sociale 2 Pourquoi la CSIAS en tant qu association privée peut-elle établir des normes en matière d aide sociale? La CSIAS est l association professionnelle

Plus en détail

Programmes Opérationnels Européens 2007-2013 CADRE D INTERVENTION (FONDS FEDER)

Programmes Opérationnels Européens 2007-2013 CADRE D INTERVENTION (FONDS FEDER) Page 1 Axe Référence Domaine Service instructeur Dates agréments CLS 2 La compétitivité de l économie : développer l économie réunionnaise dans l environnement international REGION Direction des Affaires

Plus en détail

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE par John P. Martin, Martine Durand et Anne Saint-Martin* Audition

Plus en détail

Statuts : Etoile Saint Amandoise.

Statuts : Etoile Saint Amandoise. Statuts : Etoile Saint Amandoise. Sommaire : Présentation But et composition Affiliation Ressources Administration et fonctionnement o Comité de direction o Le bureau o Assemblée générale Ordinaire o Assemblée

Plus en détail

HOTELA : votre partenaire pour toutes les assurances sociales. Simplify your business.

HOTELA : votre partenaire pour toutes les assurances sociales. Simplify your business. 1 HOTELA : votre partenaire pour toutes les assurances sociales. Simplify your business. Table des matières 3 HOTELA : le portrait Par des entrepreneurs pour des entrepreneurs 4 HOTELA : les assurances

Plus en détail

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation?

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? Indicateur Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? En 2008, les pays de l OCDE ont consacré 6.1 % de leur PIB cumulé au financement de leurs établissements d enseignement.

Plus en détail

MONITORING DE LA COMPÉTITIVITÉ DU TRANSPORT AÉRIEN SUISSE

MONITORING DE LA COMPÉTITIVITÉ DU TRANSPORT AÉRIEN SUISSE MONITORING DE LA COMPÉTITIVITÉ DU TRANSPORT AÉRIEN SUISSE 2015 Résumé Le niveau et la dynamique de développement du transport aérien suisse sont analysés et évalués dans le cadre d un vaste monitoring

Plus en détail

PDC suisse. Etablir la stabilité, protéger les épargnants et endiguer la chasse aux bonus

PDC suisse. Etablir la stabilité, protéger les épargnants et endiguer la chasse aux bonus PDC suisse Etablir la stabilité, protéger les épargnants et endiguer la chasse aux bonus Document de position de la Présidence du PDC suisse du 23 octobre 2008 1 Introduction La Présidence du PDC suisse

Plus en détail

La traduction des sites internet touristiques en langues étrangères comme outil de valorisation et de promotion des territoires aquitains

La traduction des sites internet touristiques en langues étrangères comme outil de valorisation et de promotion des territoires aquitains La traduction des sites internet touristiques en langues étrangères comme outil de valorisation et de promotion des territoires aquitains Alexandre Bertin NOTE STRATEGIQUE Note stratégique réalisée par

Plus en détail

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Distr. générale 14 octobre 2014 Français Original: anglais Conseil du développement industriel Quarante-deuxième session Vienne, 25-27 novembre

Plus en détail

NOTE SUR L APPLICATION DE LA TAXE DE SEJOUR AU REEL ET LES DIFFICULTES LIEES A L INTERPRETATION DU BAREME Mise à jour 15 avril 2008

NOTE SUR L APPLICATION DE LA TAXE DE SEJOUR AU REEL ET LES DIFFICULTES LIEES A L INTERPRETATION DU BAREME Mise à jour 15 avril 2008 NOTE SUR L APPLICATION DE LA TAXE DE SEJOUR AU REEL ET LES DIFFICULTES LIEES A L INTERPRETATION DU BAREME Mise à jour 15 avril 2008 Note réalisée par le Comité Départemental du Tourisme à l attention des

Plus en détail

Le coût du rachat de trimestres pour carrière à l étranger multiplié par 4 au plus tard le 1 er janvier 2011

Le coût du rachat de trimestres pour carrière à l étranger multiplié par 4 au plus tard le 1 er janvier 2011 Le coût du rachat de trimestres pour carrière à l étranger multiplié par 4 au plus tard le 1 er janvier 2011 Un article de la loi de financement de la sécurité sociale 2010 aligne le coût de ce rachat

Plus en détail

Top 20 de la bourse suisse : Sept entreprises politiquement actives

Top 20 de la bourse suisse : Sept entreprises politiquement actives Top 20 de la bourse suisse : Sept entreprises politiquement actives Au moins sept des 20 sociétés du Swiss Market Index sont politiquement actives. C est le résultat d une consultation lancée par ACTARES

Plus en détail

Statuts. de la Chambre de commerce, d industrie et des services de Genève

Statuts. de la Chambre de commerce, d industrie et des services de Genève Statuts de la Chambre de commerce, d industrie et des services de Genève Avril 2010 1 I. DÉNOMINATION, SIÈGE, BUT Article 1 er : Dénomination Il est constitué, sous la dénomination «Chambre de commerce,

Plus en détail

Statuts de l Association Suisse des Employés de Banque 14 juin 2013. Statuts français

Statuts de l Association Suisse des Employés de Banque 14 juin 2013. Statuts français Statuts de l Association Suisse des Employés de Banque 14 juin 2013 Statuts français Statuts de l Association Suisse des Employés de Banque 14 juin 2013 Table des matières I. DISPOSITIONS GENERALES 4 Art.

Plus en détail

Annexe aux comptes annuels de CFF SA. Remarques concernant les comptes annuels.

Annexe aux comptes annuels de CFF SA. Remarques concernant les comptes annuels. P 75 de CFF SA. Remarques concernant les comptes annuels. 0.1 Généralités. Les principes appliqués en matière de présentation des comptes pour les comptes annuels de CFF SA satisfont aux exigences du droit

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

RÉSEAU MONDIAL DE BANQUES D IMPORT-EXPORT ET D INSTITUTIONS DE FINANCEMENT DU DEVELOPPEMENT (G-NEXID) STATUTS. Juillet 2006

RÉSEAU MONDIAL DE BANQUES D IMPORT-EXPORT ET D INSTITUTIONS DE FINANCEMENT DU DEVELOPPEMENT (G-NEXID) STATUTS. Juillet 2006 RÉSEAU MONDIAL DE BANQUES D IMPORT-EXPORT ET D INSTITUTIONS DE FINANCEMENT DU DEVELOPPEMENT (G-NEXID) STATUTS Juillet 2006 Préambule Considérant qu en juin 2004, à l occasion de la Onzième session de la

Plus en détail

La réduction du temps de travail

La réduction du temps de travail Activité pour la classe : CFTH La réduction du temps de travail Cette fiche contient : un texte informatif sur la «RTT» des questions ouvertes sur ce texte une activité de compréhension et d expression

Plus en détail

Etat au 16 septembre 2010 Statuts. Association suisse des banquiers (SwissBanking)

Etat au 16 septembre 2010 Statuts. Association suisse des banquiers (SwissBanking) Etat au 16 septembre 2010 Statuts Association suisse des banquiers (SwissBanking) Association suisse des banquiers Principes directeurs 2010 La place financière suisse se classe parmi les premières places

Plus en détail

NOTES MÉTHODOLOGIQUES de la base de données des statistiques du tourisme

NOTES MÉTHODOLOGIQUES de la base de données des statistiques du tourisme NOTES MÉTHODOLOGIQUES de la base de données des statistiques du tourisme Elles comprennent les références conceptuelles et notes techniques pour une plus grande compréhension et application des statistiques

Plus en détail

Q&A Novembre 2012. A. Le marché de la location meublée. B. Le marché de la location touristique. C. La location meublée, un marché lucratif?

Q&A Novembre 2012. A. Le marché de la location meublée. B. Le marché de la location touristique. C. La location meublée, un marché lucratif? Q&A Novembre 2012 A. Le marché de la location meublée. B. Le marché de la location touristique. C. La location meublée, un marché lucratif? D. La location meublée est elle légale? A. Le marché de la location

Plus en détail

Statuts FSEA. FSEA Fédération suisse pour la formation continue Version du 28 avril 2009

Statuts FSEA. FSEA Fédération suisse pour la formation continue Version du 28 avril 2009 Statuts FSEA FSEA Fédération suisse pour la formation continue Version du 28 avril 2009 La FSEA en bref La FSEA est l organisation faîtière de la formation continue en Suisse. Ses membres sont des organisations

Plus en détail

NOTE D INFORMATION n 01 Janvier 2014

NOTE D INFORMATION n 01 Janvier 2014 DIRECTION DE L ÉVALUATION, DE LA PROSPECTIVE, ET DE LA PERFORMANCE DEPP NOTE D INFORMATION n 1 Janvier 214 La dépense par élève ou étudiant pour un parcours dans l enseignement scolaire ou supérieur en

Plus en détail

I. ORIENTATIONS STRATEGIQUES 2006-2010

I. ORIENTATIONS STRATEGIQUES 2006-2010 I. ORIENTATIONS STRATEGIQUES 2006-2010 POSITIONNEMENT Anglet se présente comme un «resort sport & nature» sur la Côte Basque. Caractéristiques : Valeurs : Symboles : Thématiques : grands espaces naturels,

Plus en détail

La BRI. Au service de la stabilité monétaire et financière

La BRI. Au service de la stabilité monétaire et financière La BRI Au service de la stabilité monétaire et financière Fondée le 17 mai 1930, la BRI est la plus ancienne organisation financière internationale. Outre son siège social, à Bâle (Suisse), elle possède

Plus en détail

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser»

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Odile Quintin Directrice générale de la DG Education et Culture Commission européenne Bruxelles,

Plus en détail

Résultats annuels 2014

Résultats annuels 2014 Résultats annuels 2014 Chiffre d affaires ajusté en hausse de +5,1 % à 2 813,3 millions d euros, croissance organique du chiffre d affaires ajusté de +3,8 % Marge opérationnelle ajustée de 630,0 millions

Plus en détail

PRIVATE EQUITY. La solidité et la prospérité du marché suisse. Un rendement stable et durable dans l immobilier locatif et hôtelier

PRIVATE EQUITY. La solidité et la prospérité du marché suisse. Un rendement stable et durable dans l immobilier locatif et hôtelier VIRGIN REAL ESTATE INVEST PRIVATE EQUITY La solidité et la prospérité du marché suisse Un rendement stable et durable dans l immobilier locatif et hôtelier L excellence de la place luxembourgeoise. ADEJE

Plus en détail

Négociations APE sur les services entre l AC et l UE Revue des engagements de l UE dans l APE CARIFOROM 25-29 Avril 2011, Douala, Cameroun

Négociations APE sur les services entre l AC et l UE Revue des engagements de l UE dans l APE CARIFOROM 25-29 Avril 2011, Douala, Cameroun Négociations APE sur les services entre l AC et l UE Revue des engagements de l UE dans l APE CARIFOROM 25-29 Avril 2011, Douala, Cameroun Sékou F. Doumbouya Programme Officer, JEICP s.doumbouya@ileap-jeicp.org

Plus en détail

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005. Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005 Summary in French Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005 Résumé Le soutien accordé aux producteurs

Plus en détail

La SCH - un partenaire pour le futur de l hôtellerie et de l hébergement en Suisse. 2. Qu apporte la nouvelle ordonnance sur la SCH?

La SCH - un partenaire pour le futur de l hôtellerie et de l hébergement en Suisse. 2. Qu apporte la nouvelle ordonnance sur la SCH? Société Suisse de Crédit Hôtelier (www.sgh.ch) La SCH - un partenaire pour le futur de l hôtellerie et de l hébergement en Suisse Journée de l Économie Touristique Berne, le 11 mars 2015 Thèmes 1. Vue

Plus en détail

Présentation du Groupe IKEA

Présentation du Groupe IKEA Présentation du Groupe IKEA IKEA dans le monde en quelques chiffres En 62 ans, le Groupe IKEA est devenu le leader mondial sur le marché du meuble. En tant que spécialiste de l ameublement et de la décoration

Plus en détail

Document explicatif Introduction à Fairtrade

Document explicatif Introduction à Fairtrade Document explicatif Introduction à Fairtrade Explication de quelques mots et expressions clés utilisés à Fairtrade. Coopérative de Café Cocla, Peru. Photo: Henrik Kastenskov Document: Document explicatif

Plus en détail

F RSE Plan d action A04 Bruxelles, le 14.09.2006 MH/JC/LC A V I S. sur

F RSE Plan d action A04 Bruxelles, le 14.09.2006 MH/JC/LC A V I S. sur F RSE Plan d action A04 Bruxelles, le 14.09.2006 MH/JC/LC A V I S sur L AVANT-PROJET DE PLAN D ACTION EN MATIERE DE RESPONSABILITE SOCIETALE DES ENTREPRISES EN BELGIQUE *** 2 Dans sa lettre du 10 juillet

Plus en détail

1. Créer une société en Suisse occidentale

1. Créer une société en Suisse occidentale Nestle, (canton of Vaud) 1. Créer une société en Suisse occidentale Sommaire 1.1 Éligibilité 1.2 Différentes étapes de la création d une société généralités 1.3 Choix de la forme juridique de la société

Plus en détail

AIPCR Association mondiale de la route PIARC World Road Association STATUTS DU COMITE NATIONAL SUISSE. 5 mai 2004 Révision : mai 2011

AIPCR Association mondiale de la route PIARC World Road Association STATUTS DU COMITE NATIONAL SUISSE. 5 mai 2004 Révision : mai 2011 AIPCR Association mondiale de la route PIARC World Road Association STATUTS DU COMITE NATIONAL SUISSE 5 mai 2004 Révision : mai 2011 Statuts - révisés 2011 1 PREAMBULE L Association mondiale de la Route

Plus en détail

GLION EN BREF. Mme Alexia Robinet Responsable Senior des Relations Publiques Internationales

GLION EN BREF. Mme Alexia Robinet Responsable Senior des Relations Publiques Internationales GLION EN BREF Personne de Contact: Addresse: Mme Alexia Robinet Responsable Senior des Relations Publiques Internationales Laureate Hospitality Education Rue du Lac 118, 1815 Clarens Suisse Contacts: Tél

Plus en détail

3 e partie L OFFRE D HÉBERGEMENT

3 e partie L OFFRE D HÉBERGEMENT 3 e partie L OFFRE D HÉBERGEMENT 3 - L offre d hébergement Définitions Dans ce chapitre sont présentés les parcs d hébergement marchand et non marchand qui constituent l offre touristique française. Le

Plus en détail

RESPONS. Info Mail 3 Janvier 2015 RESPONS SHURP ENSEMBLE. Lettre d information de l étude RESPONS

RESPONS. Info Mail 3 Janvier 2015 RESPONS SHURP ENSEMBLE. Lettre d information de l étude RESPONS RESPONS RESPONS RESidents Perspectives Of Living in Nursing Homes in Switzerland est un projet du Domaine santé de la Haute école spécialisée bernoise. RESPONS étudie la qualité des soins du point de vue

Plus en détail

COMMUNIQUE DE PRESSE 13 septembre 2013 Chiffre d affaires 3ème trimestre 2013

COMMUNIQUE DE PRESSE 13 septembre 2013 Chiffre d affaires 3ème trimestre 2013 COMMUNIQUE DE PRESSE 13 septembre 2013 Chiffre d affaires 3ème trimestre 2013 (1er mai 2013 31 juillet 2013) - Volume d activité Villages 1 : 342 M + 0,3% à taux de change constant - CA Groupe : 317 M

Plus en détail

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E C O M M U N I Q U É D E P R E S S E Information réglementée* Bruxelles, Paris, 30 janvier 2009 8h55 Dexia met en œuvre son plan de transformation pour consolider son redressement et devrait enregistrer

Plus en détail

Soutien aux manifestations scientifiques

Soutien aux manifestations scientifiques Soutien aux manifestations scientifiques Antenne Amérique latine - Bureau des Amériques DEMANDE DE CONTRIBUTION 2014 La contribution totale ne pourra pas excéder 4 000 (les moyennes sont en général de

Plus en détail

Objet et champ d application

Objet et champ d application Ordonnance du DEFR concernant les conditions minimales de reconnaissance des filières de formation et des études postdiplômes des écoles supérieures (OCM ES 1 ) du 11 mars 2005 (Etat le 1 er janvier 2015)

Plus en détail

Accueil COMMISSION MARKETING/COMMUNICATION TOURISME D AFFAIRES AXES DE DÉVELOPPEMENT 2010

Accueil COMMISSION MARKETING/COMMUNICATION TOURISME D AFFAIRES AXES DE DÉVELOPPEMENT 2010 Accueil COMMISSION MARKETING/COMMUNICATION TOURISME D AFFAIRES AXES DE DÉVELOPPEMENT 2010 LE CONVENTION BUREAU : RAPPEL DES MISSIONS QUATRE PERSONNES DONT DEUX CHEFS DE MARCHÉS 1. Promouvoir La destination

Plus en détail

COMMENTAIRE. Services économiques TD LES VENTES DE VÉHICULES AU CANADA DEVRAIENT DEMEURER ROBUSTES, MAIS LEUR CROISSANCE SERA LIMITÉE

COMMENTAIRE. Services économiques TD LES VENTES DE VÉHICULES AU CANADA DEVRAIENT DEMEURER ROBUSTES, MAIS LEUR CROISSANCE SERA LIMITÉE COMMENTAIRE Services économiques TD LES VENTES DE VÉHICULES AU CANADA DEVRAIENT DEMEURER ROBUSTES, MAIS LEUR CROISSANCE SERA LIMITÉE Faits saillants Les ventes de véhicules au Canada ont atteint un sommet

Plus en détail

Cinq ans après le début de la crise financière, l économie

Cinq ans après le début de la crise financière, l économie 52 5 L immobilier d entreprise allemand et les investisseurs Par Marcus Cieleback, directeur de recherche, PATRIZIA Immobilien AG. 5.1/ SITUATION GÉNÉRALE Cinq ans après le début de la crise financière,

Plus en détail

BILAN ÉCONOMIQUE PRÊT-À-PORTER FÉMININ 1 ER SEMESTRE 2014

BILAN ÉCONOMIQUE PRÊT-À-PORTER FÉMININ 1 ER SEMESTRE 2014 BILAN ÉCONOMIQUE PRÊT-À-PORTER FÉMININ 1 ER SEMESTRE 2014 INTERVENANTS Daniel Wertel, Président de la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin François-Marie Grau, Secrétaire Général de la Fédération

Plus en détail

SWISS dégage un résultat opérationnel de 347 millions de francs

SWISS dégage un résultat opérationnel de 347 millions de francs Communiqué de presse Aéroport de Zurich, le 12 mars 2015 Résultat financier de l exercice 2014 SWISS dégage un résultat opérationnel de 347 millions de francs SWISS a légèrement augmenté son produit d

Plus en détail

Tableau de bord économique du tourisme en Maurienne Hiver 2005/2006

Tableau de bord économique du tourisme en Maurienne Hiver 2005/2006 Tableau de bord économique du tourisme en Maurienne Hiver 2005/2006 Modane, 15 décembre 2006 François VICTOR 1 Les points à traiter Quel bilan pour l activité touristique en Maurienne pour l hiver 2005/2006?

Plus en détail

Commission des finances

Commission des finances Autorité internationale des fonds marins ISBA/21/FC/5 Commission des finances Distr. limitée 4 juin 2015 Français Original : anglais Vingt et unième session Kingston (Jamaïque) 13-24 juillet 2015 État

Plus en détail

3La charge fiscale effective induite par les. 3Les pouvoirs publics consacrent déjà plus. 3Si nous voulons garantir la compétitivité

3La charge fiscale effective induite par les. 3Les pouvoirs publics consacrent déjà plus. 3Si nous voulons garantir la compétitivité Quote-part fiscale de la Suisse : des apparences trompeuses dossierpolitique 21 février 2011 Numéro 2 Quote-part fiscale. Dans la statistique annuelle de l OCDE, la Suisse affiche une quote-part fiscale

Plus en détail

Prenez part à notre INTERNATIONAL TRANSPLANT SNOW WEEK

Prenez part à notre INTERNATIONAL TRANSPLANT SNOW WEEK English version: http://www.tackers.org/friends2015.pdf Deutsch Version: http://www.tackers.org/friends2015deutsch.pdf Prenez part à notre INTERNATIONAL TRPLANT SNOW WEEK 18-25 JANVIER 2015, ANZERE, SWITZERLAND

Plus en détail