BESOIN EN EAU DE L ORANGER ET EVOLUTION COMPAREE DE L ARBRE ET DU SOL A L IRRIGATION EN FONCTION DE LA QUALITE ET DE LA QUANTITE DE L EAU

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "BESOIN EN EAU DE L ORANGER ET EVOLUTION COMPAREE DE L ARBRE ET DU SOL A L IRRIGATION EN FONCTION DE LA QUALITE ET DE LA QUANTITE DE L EAU"

Transcription

1 KEI libli~ie TUNISIENNE 1969 SECRETARIAT D ETAT AU PLAN ET A L ECONOMIE NATIONALE SOUS-SECRETARIAT D ETAT A L ACRICULTURC SERVICE Direction H. E. R. PEDOLOGIQUE BESOIN EN EAU DE L ORANGER ET EVOLUTION COMPAREE DE L ARBRE ET DU SOL A L IRRIGATION EN FONCTION DE LA QUALITE ET DE LA QUANTITE DE L EAU Par : 1. P. COINTEPAS, Pédologue 0. R. S M. S. EL AMAMI, Bioclimatologiste 1. N. R. A. 1. H. HAMZA, Centre des Terres Arides UNESCO E-S 69

2 BESOIN EN EAU DE L'ORANGER ET EVOLUTION COT!PA EE DE LtARBZE ET DU SOL 11 LIIRRIGATION EN FONCTION DE LA QUALITE ET DE LR QUANTITE DE L'EAU i Par E J-P. C OINTEPAS S.EL AMAMI 1 Communication présentée au Comite' ( Tunis - Février I968 ). des Agrumes de In eone franc 1 h

3 I,- IWYRODUC TION %!extension des périmètres irrigués,la création de réseaux modernes avec canaux betonne's implique une bonne connaissance de certaines.données de base : doses et conduite des irrigalions,qualité de lleau..les deux premiers facteurs conditionnent en effet lle'conomie d'un projet,le-troisième sa viabimt6'8 long terme. C'est pour répondre à ces questions qu'a été créq le Centre d'tetude de l'eau (A.VERNET,1954).. D'une superficie de- 2 ha environ,il comporte une parcelle dlagrwne,une parcelle dlolivier et une parcelle de cultures annuelles ainsi qu'un verger de comportement pour diffé- rentes espèces fruitières.. II.. -- DIS POS IT1 B"' EXPERIMENTAL La parcelle d' agrume comporte 162 arbres variété Maltaise demi-sanguine et 54 arbres variété Valencia late,plantés en Avril 1956, La densité est de 4 x 4 m. La parcelle est divise'e en deux parties : l'une irriguée.à l'eau douce l'autre à l'eau salle. I1 yta trois doses d'irrigation répéte'es trois fois : - d0se.a = Evapotranspiration potentielle (E.T. P. )nesure'e dans. un 6vapotranspiromètre engazonne' en kikuyu. - dhse B = 0,75 E.T.P. - dose C = 0,3 2 O,5O E.T.P. I L'irrigation se fait à la cuvette. Les arbres reçoivent en. outre' une fumure minérale. III.? LE NILIEU ITATUREL ~... Le climat de Tunis est de type méditerranéen semi-aride. La pluviomgtrie 8. Tunis est de 415mm..Pendant ltesszui elle a varié de 244 à 558 mm. La température moyenne-annuelle est de 18'3 C. Ltevapotranspiration mesurée sous un gazon de kikuyu est de m environ. ~

4 - 2 - La parcelle expérimentale est située sur un sol peu évolué profond,formé sur a1luviom limono-argileuse-s (30 à 40 $ d'argile 40 % de limon ),très calcaires( 40 % dont 12 $ de calcaire actif). La plantation des oiangers a été précéde'e d'un labour profond à 60cm. Au bout de 7 ans les traces de ce labour son* encore visibles et l'ancien horizon kbperficiel enfoui B 60 cm,constitue une zone préférentielle de pénétraiion des racines., L'eau dllrrigation à la composition suivante z Composition des eaux en-mg/litre On peut voir que l'eau dite salée est assez fortement char- gée et presente un déséquilibre ionique en faveur du sodium. IV.- -- ANALYSE DE LA PRODUCTION A)- Rendement des nrbres -10)- La dose la plis forte étant à peu près égale à 1'Evapotranspiration mesure'e sur gazon,le rapport varie entre E.T.P. 0,9 et Ial. - A l'eau douce, la courbe de production depuis 1959 a une allwq norm!le,elle est croissante avec Ilâge de l'arbre dont la produc- tion devient appréciable à partir de la.sixième année : 40 à 50 kg/arbre et atteint à la deuxième 80 kglarbre clest 2 dire le dou%le,(cf.graphique nol )-. - A Ileau Etalée,la prodcction est normale jusqufà la.sixième anne'eselle est identique à celle de la parcelle irriguée à l'eau douce, maib à partir de la septième année l'effet dépressif commence $'%anifes- ter et la production subit une dgcroissance. Le rendement est réduit de moitié la douziene année par rapport celui de la sixième année. La courbe accuse un f lgch issement. régulier.

5 - 3-2O)- La dose moyenne B correspond aux trois quarts de lie.t-.p. gazon 2 A l'eau douce la courbe de la production est normale et comparable à.celle de A, le rendement à peu près identique (graphique 2). fl l'eau sale'e,même remarque que SUT la parcelle jdsqu1à la sixièiile annee; à partir de cet $ge la production se naintient il y a un palier autour de 40 kg/arbre ce qui corredpond à le. moitié de la production de B ou A 2 lieau douce. L'arbre arrive,sbus lleffet de l'eau salée à l'e'tat adulte à partir de la sixième ann6e,clest-à-dire dtune façon prématurée. 3 O ) - La dose faible appelée C correspond au tiers de 1tEvapo- transpiration potentielle sauf pendant ltamée 1967 où. la dose C atteint 50 B 60 % de 1fE.T.P. ( graphique 3). -A leau douce a la production est comparable aux deux pr&é- dentes doses jusqutà la sixième arki;e; à part_ir de la septième annee il y a. fl6chiesement re'gulier de la production jusqu'à ltanne'e La dose C ne correspond plus aux besoine de l'arbre qui,à l16tat adulte, souffre d1u.h manque d'eau. -A l'eau sn3!e'e,la production atteint un palier à la sixième année; La production qui varie autour de 35 kg/arbre. est B peine infe'rieud re à celle de B. Lteaus alée provoque un nanisme de l'arbre qui s'adap- te à la SGcheresse. Les rendements de llarbre irrigue' à l'eau douce'letkl'eau salée sont presque identiques.le rapport est de 80 $ environ entre leb deu rendenenb ( graphique 4). a B)- Q,ualite' de la production En des analyses ont été effectuées pour juger de la matusité des fruits en fonction des normes classiques répond?.nt 5 des exigences comerciales ( le. rapport extrait soluble sur AciditB). Les trois prélèvements échelonne's réalisés ont montré un écart de date de maturite' selon les traitements A B C selon la qualité de l'eau ( graphique 5). En ce qui concerne l'eau douce : la maturité est fonction décroissante de la dase d'eau. La dose A hâte la maturité du fruit,elle se situe vers la fin décembre,alors que pour B,elle se situe vers le dé but janvier..

6 -4- La dose la plus faible C produit des fruits tardifs,la matu- rit6 commence vers le mi-janvier,par contre à l'eau sale'e c'est llinverse, les arbres du traitement C arrivent-à maturité'vers le 7 janvier alors que pour B elle s'effectue vers la fin janvier. - Globalement les arbres traités 5. l'eau salée arrivent à - maturit6 plus tardivement que ceux traités à lfeau douce. On z constat6 en outre que l'acidité des fruits e'tsit plus faible dans les parcelles irriguées à l'eau salée. v.- ANALYSE DU BILAN HYDRIQUE,DU SOL A lleau douce la contribution hydrique du sol est normale, elle de'croft avec la dose,alors que pour l'eau salée,le problème est plus complexe. Le profil hydrique de A est toujours supérieur au point de fl6trisse- ment.11 y'a asme une migration de l'eau en profondeur. Lee rgserves hydriques nlaccuti+ent pas une grande variation jusqulà *etre profondeur,la contribution hydrique du sol est faible et varie de 6 nm B 30 mm9 ells est en moyenne de 18 m ( graphique Pour la dose moyenne B la variation des réserves hydriques nfeat appréciable que jusqutà 75 cm à 1 m de profondeur;le sol est sec en profondeur.les réserves utilisdes par l'arbre varient be 25 mm à 54m, la moyenne se situe autour de 35,5 m. Les arbres de B utiliaent le double de ceux de A en reserve hydrique du sol(graphique 7-21, Pour la faible dose C,le bilan hydrique se ferme EL de 2n,pour le bloc C aucune variation de profil m'a e't6 constatée,le profil est 3 presque toujours au point de fl6trissenent (graphique VI.- EVOLUTION DE LA SALURE DU SOL A)- Techniques analgtiqum Les échantillons de terre recueillis par sondage ont c'té analyse's au laboratoire de pédologie pour ce qui concerne la mlure.

7 -5 - h~ a effectué un dosbge des chlorures tant8t par épuissement à l'eau challde tantôt sur uyl extrait tìe pate saturé,les résultats e'tant aensiblement identiques, Sur quelqueg prélèvements on a détermine' le pourcentage de sodium fixe' Bur le complexe; la méthode de dosage est celle qufutilise le laboratoire de pe'dologie t d6termination du Bodium échangeable de'glace' par une solution dracetate d'ammonium N à ph 7, lavage au C12 Ca N e t déplacement du calcium fixe' par une solution de NO K. Le calcium dose' permet de calculer la capacité d'échange T, 3 ' B)- Résultats.Bur les parcelles irrigue'es & l''eau salée La première comtatation à lfexmmm der. re'sultats sst la grande variabilité de ces résultats, La répartition des sels solubles se fait très régulièremnt étant liée san8 doute 3 une pén6tration irrégulière de l'eau, I1 yta donc variabilite d'un e'chantillon à ltautre dtun même hqrizon et variabilité d'un bloc à Ilautre d'un m8ae traitement, Plus le sol est sale' plus l'hétérogenéité est grande. L'interprétation statistique slavère assez de'licate et on Be contentera ici de dégager la tendance ge'nérale de ltévolution du sol, 10)- ~rirrigation à lfeau sa1qe a provoque' une salure non négligeable du sol. Au bout de sept an8 la teneur en chlorure,est 10 à 12 fois plus élevëe qulau départ, A la fin de 1967,ell.e atteint 1,3 $O en Burface, 1.,7 $" en profondeur (graphique YIl* 2,")- Le traitement qui a provoqué la plus forte.salme est le traitement B (6117-2,3 "/jour prbs par le traitement A ( ETP). 3')- ou 0,75 ETP) suivi de Les horizons profonds se chargent moins vite que les horizons de Eiurface nais progressivement leur salure dépasse celle des horizons de surfacen Cette inversion des profils est inter.- venue au bout de 2 a m pour les traitements d et B., 3 ans pour C..Une explication en sera donne'e plas loin...

8 -6-6" )- La; salure du sol subit des flmctuationa saisonnières,très importantes en :surface, elles s'amortissent en dessous de Im à lm25. Cleat pourquoi nous avons étudie' l'évolution du sol sur deux couches et cm. Cette limite pourrait correspondre à la profondeur maximum dtexploitation des racines. 5 o 1- Les fluctuations saisonnalres peuvent &re re'.sumées schéma- tiquement de..la mani-re suivante : - en c'té pendant la pe'riode d'irrigation le sol se sale. - en hiver la pluie provoque une-baisse de aalure par lessivage o certaines années de pluviométrie déficitaire,on a coapensd' le déficit hydrique du sol pal: des des apports dreau douce (figurée en hachure Bur le graphique pluvion6tri.e). On constate qu'en 2962 et I les apportstabamavoisinent 500 mm la baisse de salure a été importante. 60)- Les fluctuations saisonnières se manifestent de manière diffe'rente selon les doses Il-irrigation 2 Le traitement A: ( ETP) h,mecte plus profondément le so.& se répartit donc de Paçon plus homogène ( tout au moins au de'but de 11 essai) avec un le'ger rraximum vers 75 cn,profondeur de pénqtretion maximum dei3 racine.s et d'apparition d*un horizon plus compact,. ealure Le traitement B détermine de fortes salure B faible profrindem ( em). Lee lessivages successifs des hivers 1963 et A964 ont entrainé les sels solubles mais à moyenne profonaeur (I~o-~ooc~), tandis que les irrigations suivantes ont fait remonter les tenelws en eels de la. couche cm et plus particulièrement 0-75cm. I1 en résulte aur llenaenble du profil les plus fortes augmentations de conduutivité de '1 f essai.

9 -. 7 I. Le traitement C apporte de faibles quantités de sel du fait des faibles doses dlikrigation.. Ce sel. reste localisé dans la tranche supe'- rieure du profil, par suite.sans doute dlun péngtration réduite de l'eau en profondeur.. Per la suite cette tranche de salure a Qtk entrainée en profondeur 2 chaque irrigation de lessivage., I1 en re'sulte donc le au bout de 3 ans, comme ponr'qtraitement B une augmentation de salure Bur tout le profil, les horizons profonds pouvant être plns chargée que les couches de surfade (1,2 $O de chlorure,contre O& à 7 73)'.' La consequence de cette e'volution complexe est qu'en ea sont ealhree du soltsenaiblemdnt au &me niveau dans leg trois traitementa, B &tant légèrement supérieur à A et C. 7")- Les parcelles arros& à lieau douce It accusent une légère sdure du sol., Bien qu'elle ne titre que 0,3 g/l environ,l'eau de la ville de Tunis a provoque' une légère semonte'e de la conductivit6,dn prélèvement effectue' en octobre 1965 a montré que 91à encore le traite- nent B es-t celui qui a provoqué la plus forte Salur8.Nou~ en donnons les résultats ci-dessous. : -Résultats en $' de Chlorure en Octobre 1% I r-.r*.-.=-i _ I_-.-- 8' )- LI alcalisat ion semble avoir fait des progrès- inquiètants en 7 ana.. Les teneurs en sodium gchangeable qui escillaient entre 3 et 5 % avant irrigation varient entra IO et 15 $ en 1967.~'olcclisation semble du reste Qvoluer parallèlement à la teneur en sels solubles dimi- nuant en hiver pour renonter en fin d'été?i Bon niveau primitif.le trai- -t;emnt Ai ost Celui qui provoque l'alcalisation la plus Qlevée,B et C situant à un niveau nettenent inférieur.-.

10 .I - 8, - c)- Interprétgtion des résultats Dans les premières années de l'expérinentation la salure a éte' d'autant plus grande qu'en,appol'tait? u& 6' eau. La profondeur de pénétration du sel devait dépendre de 1& hkofondehr dthwctation du profil: On a signalé cerp&jndant une a$r' xhe kugíihntation des conductivite's en profondeur. Le stock d'eau variant peu au dessous de In25 (cf. étude des bilans hydriques),on peut penser qu'il yla nigration de eel en profondeur à des hmidités inférieures B la capacité aux champ8, dans le cas des traitements A et B. Par contre le phénomène seroit très liaité pour le traitenent C. Le lessivage dlhiver provoque une diminution de salure jusqulà ' I m25 au moins, Cette diminution particulibregent sensible au oours des hivera ek ne s'e~t pas reproduite en et Le fort défivit pluviodétrique peut en $tre rendu responsable. - La forne trss irrégulière des profils de salure noue mène à penser que les solutions sale'es du sol se déplacent come un train drondes,le tranche sale'e repoussant la tranche noins sale'e qui la. précédait etc.., Ce nouvenent très lent de deacen.se pourrait se produire B de9 hunidités inférieures à la capacité EUX chanps et affecter des profondeurs de sol supérieures à celles exploikées par nos sondages. De sorte que,mêne à 2 m de profondeur,on note des oscillat íons assez sensibles de la conduativit6,llaugmentetion de salure étant plus lente qu'on pourrait le prévoir s'il y avait accumulation conthuelle de tous les produits de lessivage depuis le de'but de Ilessai, Crest pour cette raison qu'il est impossible de dresser un bilan des sels et qu'au bout de 7 ans la salure est sensiblement iden- tique dans les trois traitements. des solutions salines

11 -9- VI1,- EmTJRS MINZIU\,LES DES FEUILLES Les teneurs ninërales des feuilles dl oranger ont Qte' déteminées par la nqthode du diagnostic foliaire en cours des années I964-et lo)- Récolte dea gchantillons : Cinq prélèvements ont éte' effectuée pendant une période s'étalvt SLIT 15 mois ( Juillet 1964 à Octobre 1965). Les norms d~échantillonnage adoptées sont celles de CHRPNfaEJ ( 1960) : feuilles et pétioles du cycle de printemps age'es de 4 à 7 mois,prélevées sur des branches terminales portant des fruits. Seul le prélèvemen-b effectué en Janvier 1965 s'écarte de ces normes, les feuilles prglevées appart&nant au cycle d'automne. Ce prblèveaent pouvait se justifier dans cet essai par llobjet mêue de Ilétude qui e'tait la comparaison des ttmeurs nine'rales des feuilles des arbres irrigue's B lleau douce et à Iteau sale'e,et par le nauvais état des arbres irrigue's salée pendant la saison hivernale. l'eau 2 O ) - Techniques analytiques employe'es : a Altote : Méthode de Kjeldahl. Phosphore s Incinération puis colorimetria. en pré-. sence de nitro-vanado-molybdate dlamorrium. Chlore : Incinération en-prgsenc-e d'un fixateur à 450", et dosage volumgtrique par la néthode de Volhard. Calcium et magnésium : Incinération à 450" et dosage complexonétrique. Potassium et sodim : Incinération à 450" et dosage par Spectrophotonétrie de fleme, 30)- - Résultats obtenus t

12 I. ~OMFOSITION, MINERALE DES mumps ip TW~ITEISlE"S~ mlevememts i I Juillet 64 octobre 64 A Janvier 65 Juin 65 Octobre Juillet 64 Octobre 64 B Janvier 65 Juin 65 Octobre Ele'ments en H I P.I 998 2,OO 2,13 I,ao 1,88 0,11 0,IO 0,l o 091 I o911? 100 ' K o, 72 1,I Juillet.. 64 Octobre 64 c Janvier 65 Juin 65 Octobre 65 -_ _-1- Juillet 64 Octobre 64 A Janvier 65 Juin 65 Octobre 65 0,lO 0, ,IO C Octobre 64 Janvier 65 Octobre 65 ~ Juillet 64 Octobre 64 Janvier. 65 Juin 65 Octobre , ,ll 0, , ,14 t I

13 AZOTE r On n'observe aucune influence de la qualité de l'eau dfirri- gation (Douae ou Sale'e) ni de la quantite' ( Doses A,B,C.) la teneur en azote total des feur'lles. La teneur en az.ote atteint un minimum au' début. de lle*té ( Juin-Juillet ) puis remonte dès l'automne suivant pour atteindre un maximum en Janvier. En valeur -absolue,le maximum en Janvier est supérieur & 2 %9 ce qui, d'après Reuther et Smith (1964) correspord 5 un optimum faible. Le minimum est de 1,80 % correspondant 2 an début de carence d'après les mêmes auteurs. PHOSPHORE 1 Toutes les feuilles analysées ont des teneurs en phosphores identiques,que l'eau' dlirsigation soit 'douce ou salée et quello que soit la &ose. La teneur en phosphore est constants tout au long de l'année et ne subit pas de variations saisonnièr.es. sur t En valeur absolb,,le pourcentage de phosphore par rapport à la matière seche est de 0,lO -& 0,12 $ ce qui corres- pond & un optimum faible d'après les chiffres donnée pnr Chapman et Rayner ( 1951 ), Chaïpman et Pullmer (1951 ) Renther et Smith ( 7954). POTASSIUM : I1 semble,d'après les chiffres obtenus,que la teneur en potassium soit légèrement plus e'leve'e dans les feuilles des arbres inrigués à l'eau salée mais ces différences ne sont pas statistiquement significatives. -- De même,il n'y a aucune diffe'rence significative entre les différentes doses d'irrigation A,B,C. Quelle que soit la qualite' et la. quantite' de l'eau dtimigation,la teneur en potassium est migimum en hiver, pui8 remonte pour atteindre un maximum au-aébut d;?l!e'fé....

14 Ces variations sont probablement ducs à l'âge des feuilles qui en Janvier 'et en Octobre provenant respectivement des pousses d'automne et de printemps,sont plus âge'es que celles de Juin-Juillet. En valeur absolue,la teneur en potassium des feuilles correspond dans tous les cas à l'optimum ou même 3 un optcimum fort d'après Chapman et Brown ( 1950),Jacob et Uexkiil (1958).... CALCIUM ; On obeerve une très le'gère et non significative diminution du taux de calcium dans les feuilles des arbres irrigue's EL lteau salée. Les variations aaisonni&.res peuvent s'expliquer facilement par 118ge des feuilles pr8levi;es. On ne note pas dè diffgsences importantes entre lee differentes doses d'irrigation. En valeur absolue,le taux de calcium est nettemect supérieur à l'optimum décrit par Reuther et Smith ( 1954), Chapman et Brown (I950).Reuther et Col. (j958),et corres- pond souvent à l'excès qui commence B 7 % d'après ces a ute um. MAGNESIUM :. On note um aumentation de la teneur en magne'silm.. dens les feuilles 8es arbres irrigue's B l'eau salée. Cette diff&ence,plus importante pour la dose B,n'eaf cepenäant paa significative, On observe pas de variations saisonnières notablea. En valeur absolue,la teneur en magne'9iu.m correspond à l!optimwn de'crit par Chapman et Brown (1950),Reuther et Smith ( 1954) Reuther et Col.cl958). CHLORE : La teneur en chlore est 2 à 3 fois plus ingortante dans les feuilles des arbres irrigue's B l'eau ssle'e,et cette diff grence est butement signif ìcative ( graphique Il ).

15 ' 'La diffe'rence est.plus importante.en hiver lorsque la teneur en chlore est maximum qu'en &te' ob eile est minimum et semble $tre plus atténuée pour la dose d'irrid gat ion C. Dans les parcelles irriguées à l'eau sa1ëe91es feuilles pr6leve'ef en Juin-Juillet; âge'es de 4 mois environ sont peu riches en chlore,mais leur teneur en cet augmente dès 1' automne et se maintient éleve'e pdant tout 1 I hiver. élément En valeur absolue,ces teneurs en chlore sont fsibles, oompare'es à celles que l'on trouve dans les feuilles de jeunes arbres cultivés sur solutions nutritives sale'eii' Ru maximum d'accumulation observ6,elles ne depassent pas o, 20 %. SODIUN ; La teneur en sodiun des feuilles eet 16gèrement plus e'leve'e SOUS irrigation à Ileau sa1ée;et la diffe'rence eat PIUS sensible en automne et en hiverssaison d'accumulation maxinun de cet Qle'ment qu'en &te' où c5tte teneur devient très faible.( graphique 12). Mais contrairement au chlore, les diff e'rences obse-r- vees ne sont pas gtatistiquement significatives. On nlobserve pas de díff6rences significativea de., 1"xwnulation de sodium selon la dose d'irrigation,

16 - I 4 - CONC LUS ION Llanalyse de la production et du bilan hydrique montre que la produotion à l'eau douce est normale et est une-fonction croissante de la dose d'eau. Les besoins en eau optimum se situeraient autour de 60 B 70 $ de 1tEvapotranspiration Potentielle mesure'e sur gazon... L'.eau sale'e a eu un effe% très dépressif sur les rendements. Cet effet s'est manifesté surtout à partir de la. sixième anige et s'aggrave avec ltage dans le cas des fortes doses d'irrigation, Le rende- ment arrive 5 un palier de 35 à 40 kg/arbre. - Par rapport aux doses Qquivalentes d'irrigation,les rëdtxcvement pour les traitements A,B,C. Cette réduction est devenue sensible loraque la conductivit6 de l'extrait saturé du sol a atteint 3-4 mmhos/cm ( 1,2 2 1,5 de chlore). tions de rendements sont très importantes : 60 ks 50 % et 20 $ respecti- Ltessai re'alisé au Centre d'etude de l'eau de Tunis oonfirne donc ce que noussavions de la sensibilitg des oranges maltaise à la.... Balure, Le me'canìsme de l'action dubsol reste cependant mystérieux,' Le diagnastic foliaire a montré en effet qu'il n'y a pas de relation entre les teneurs des feuilles en different8 e'l6ments et le niveau de prodaction, Les e'lémsnts essentiels ( N,P,X) sont absojcws normalement et leurs teneurs sont identiques dana les traitementa à Ireab sale'e et à l'eau douce, Le sodium lui-meme nfes.t pas sensiblement plus abondant. I1 resterait à vérifier qu'il nlest pas stocké.dans ' les racines comme le prétendent certains auteurs. Des mesures ultdrieures permettront peut-être dfe'lucider ce problème. Seul le chlorure est fortement absorb6.l'absorption Is plus forte correspond au traitement B ( 18 $ de plus que A) pour lequel la aalure. de sol est e'galement la plus forte ( environ le double Be A).' Or clest dans lee parcelles B que le rendement s'est le nieux maintenu alors quten A les arbres sont proches de la mortalit6.

17 Faut donc admettre que la sa1ur.e (. et :plus particulièremen* le chlore). n'e8t,pas seule en.cause..d.tautres facteurs peuvent provi pkovohuer le dbp6rissement deo arbres. Ltslcalisation du 801 pourrai&. - Qtre 1. r de ~ oes facteurs. Il ne s'agirait pas d',me texicite' de 1.ti~n Na puisque. l'adsorption du 'Sodium par les arbre.s semble peu importante et. indgpendante de la salure de l'eau mais d'kne action sur les propsic'-. ".te's phy.siques du sol. Une e'tude en cours.~montrere si lfirrigation à l'eau salée á eu une influence sur les.gsopri4tgs de IS, atructure.. I et SUS la perme'abilité'du sol au niveau. de la &ne des racines. ' Dtores et &dj& on peut. tirer de l'essai c-ertaines conclusione pratiques : 7)- La culture des orangers maltaises sur un sol lourd donne des réaaltats satisfaisants à des doses de l'ordre de 0,7 E.T.P... 2)- L'irrigation avec h e eau.chargée à 3 g/l nlest pas.._ viable, dane lea.conditions climatiques de Tunis et sur un sol aussi.., lourd.. 3)- si les ressources en.eau d'une r6gion sont maigres..il est possible 'dj iariguer en éte' avec des eaux chargées. mais un lessivage. I B Iteau douce est indispensable. Nos re'sultats indiquent qpe seuls les;.. apporta maasifs ( 100 mm au-moine 1 ont un re'el effet de lessivage.i. Cetfe irrigation devra ne'anmoina Qtre conduite avec.prudence pour ne -pas., provoquer une hydromorphie qui aurait immanquablement - pour effet drasphyxier les arbres..

18 I COINTEPAS J-P. = Re'eultats d'un essai d'irrigation 'a l'eau sale'e en Tunisie,C.Ro-VIIIe Cong.Int.Sc.So1 Bucarest VI,16, DAMAGNEZ J,-DEV LLEU Besoins en eau d'une culture dtorangers. Influence de la salure et de lrenracinement.ann. In8t.Nat.Rech. Agron. Tunis ie,32, DAMAGNEZ J.- RIOU Ch.,DE BILLELE O.,EL-AUMI S. = Problèmes dl évapotranspiration potentielle en Tunisie.' hnn.agron. - ' t HAMZA M Etude par la me'thode du diagnostic foliaire de la nutrition minérale d'orangers irrigue's B lleau douce et B l'eau salée en Tunisie. Coll. Europeen sur le Controle de la nutrition mine'ra- le et de la fertilisation en viticulture,arboricultures et autres cultures méditerrangermes - Montpellier. Sept VERNET A,- = Organisation et premiers résultats du Centre d'etude de l'eau de Tunis. Ann.Serv.Bot.et Agron.Tunisie -3O,73-116;'-

19 Graphique.. '1 'li p J,;. o

20 a I '/ E.T.P

21 EAU DOUCE E A i!

22 P N o Cu Lr c c Y 4

23

24 .- I- r? (pd.i -- lr r-1,j i /' I I I I I I l

25 c

26 c B A -_

27 e B

28 1. u- i c f I I E K 1- i 7 A c c

29 TENEURS EN MAGNESIU M BES FEUILLES D ORAIIGERS DlAGT\I09IC FOLIAIRE c El A Graphique :Id il 4 8 oc 1: 63 J&V 69, JLÎirl 65 Okt 65

30 e h I

31 EAU DOUCE + + EAU SALEE c B A

SERRICULTURE MARAÎCHÈRE BIOLOGIQUE QUE SE PASSE-T-IL DANS LE SOL? Par : ANDRÉ CARRIER, agronome LE SOL IDÉAL?! Les livres de pédologie parlent souvent en ces termes : 45% de matières minérales; 5% de matière

Plus en détail

RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008

RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008 C.R.E.A.B. MIDI-PYRENEES CENTRE REGIONAL DE RECHERCHE ET D EXPERIMENTATION EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE MIDI-PYRENEES RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008

Plus en détail

Fertiliser le maïs autrement

Fertiliser le maïs autrement Fertiliser le maïs autrement Dans un contexte de renchérissement des ressources en azote organique et de recherche de plus d autonomie, les agriculteurs biologiques picards et leurs conseillers au sein

Plus en détail

Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015

Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015 Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015 Mise en contexte Résultats des essais du CETAB+ Méthodologie; Biomasse et facteurs de variation; Rendements en maïs et corrélations avec l azote apporté;

Plus en détail

Observation des modalités et performances d'accès à Internet

Observation des modalités et performances d'accès à Internet Observation des modalités et performances d'accès à Internet Avant-propos La base de cette étude est constituée par les informations collectées par l'outil Cloud Observer d'iplabel (chargement des différents

Plus en détail

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier Itinéraire cultural Type de sol et préparation avant semis Le sorgho grain sucrier est relativement peu exigeant par rapport au

Plus en détail

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT Service du climat et de l efficacité énergétique Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique Synthèse SYNTHESE Prise en compte de l'élévation

Plus en détail

Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires?

Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires? Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires? Louis Robert, agronome, M. Sc. Conseiller régional en grandes cultures Même s ils ne sont pas nouveaux sur le marché, les engrais de démarrage liquides

Plus en détail

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008 Fiche Technique Production Peu Développée en Languedoc-Roussillon Filière Maraichage Mais doux Septembre 2008 Rédigée par : Julien GARCIA Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Potentiel

Plus en détail

M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y

M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y 15 Octobre 1954 BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES GEOPHYSIQUES

Plus en détail

BILAN HYDRIQUE ET BESOIN D IRRIGATION DE LA CEREALICULTURE EN REGION SEMI-ARIDE.

BILAN HYDRIQUE ET BESOIN D IRRIGATION DE LA CEREALICULTURE EN REGION SEMI-ARIDE. Résumé Des travaux de recherches combinant les précipitations annuelles et les températures, classent la zone d étude dans le climat méditerranéen de l étage semi-aride (Seltzer, 1949; Emberger, 1955).

Plus en détail

VERS UNE GESTION OPTIMALE DES RESSOURCES EN EAU. EXEMPLE DE LA TUNISIE.

VERS UNE GESTION OPTIMALE DES RESSOURCES EN EAU. EXEMPLE DE LA TUNISIE. VERS UNE GESTION OPTIMALE DES RESSOURCES EN EAU. EXEMPLE DE LA TUNISIE. Habaieb H*., Albergel J.** * Institut National Agronomique de Tunisie ** Mission IRD de Tunis RESUME La Tunisie reçoit en moyenne

Plus en détail

Informations techniques sur la culture de l ananas

Informations techniques sur la culture de l ananas Informations techniques sur la culture de l ananas Conditions de culture favorables (choix de la parcelle) : Sol drainant et plutôt acide. Terrain exposé au soleil. Accès à l eau pour l irrigation durant

Plus en détail

Apport des méthodes géophysiques pour la caractérisation de zones fuyardes d une digue de canal

Apport des méthodes géophysiques pour la caractérisation de zones fuyardes d une digue de canal Apport des méthodes géophysiques pour la caractérisation de zones fuyardes d une digue de canal DL Lyon : G. Bièvre DL Autun : A. Brach, D. Goutaland, M. Massardi, G. Monnot David GOUTALAND CETE de Lyon

Plus en détail

Placettes vers de terre. Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» www.observatoire-agricole-biodiversite.fr

Placettes vers de terre. Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» www.observatoire-agricole-biodiversite.fr Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» 13 PROTOCOLE 1/2 Les vers de terre sont de bons indicateurs de la qualité du sol. Ils sont également des acteurs indispensables de sa fertilité

Plus en détail

Contexte : Objectif : Expérimentation :

Contexte : Objectif : Expérimentation : Estimation de la valeur fertilisante de digestats issus de la biométhanisation. Résultat de 3 années d expérimentation en culture de maïs (2009 à 2011). (JFr. Oost 1, Marc De Toffoli 2 ) 1 Centre pilote

Plus en détail

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Les solutions techniques Principes et critères de choix Par Sébastien LIBOZ - Hydrogéologue Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Plus en détail

Dans la pratique agricole tunisienne, les fourrages pluriannuels sont peu utilisés

Dans la pratique agricole tunisienne, les fourrages pluriannuels sont peu utilisés Fourrages (1995) 142,181-190 Etude de trois associations luzerne - graminée pérenne en zone semi-aride de Tunisie A. Zoghlamil, A. Nefzaoui-, H. Seklani! Dans la pratique agricole tunisienne, les fourrages

Plus en détail

Moyens de production. Engrais

Moyens de production. Engrais Engrais Moyens de production Lors de la campagne 2012-2013, les tonnages d engrais livrés diminuent de près de 17% en et représentent à peine plus de 1% des livraisons françaises. Cette évolution est principalement

Plus en détail

10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel

10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel 10 en agronomie Les engrais minéraux Livret d autoformation ~ corrigés 8 Domaine technologique et professionnel Collection dirigée par Madeleine ASDRUBAL Ingénieur d agronomie ENESAD Département des Sciences

Plus en détail

Fiche Technique. sur l itinéraire de fertilization de la Pomme de terre. (Solanum tuberosum L.) au Cameroon

Fiche Technique. sur l itinéraire de fertilization de la Pomme de terre. (Solanum tuberosum L.) au Cameroon Fiche Technique sur l itinéraire de fertilization de la Pomme de terre (Solanum tuberosum L.) au Cameroon I. JUSTIFICATION La pomme de terre est une culture importante qui participe à la sécurité alimentaire

Plus en détail

Le compost. Un petit écosystème au jardin

Le compost. Un petit écosystème au jardin Le compost Un petit écosystème au jardin En utilisant du compost au jardin, nous rendons les matières organiques produites par le jardin ou par notre alimentation, à l écosystème naturel. Ainsi l écosystème

Plus en détail

STRATEGIES DE CONDUITE DE L IRRIGATION DU MAÏS ET DU SORGHO DANS LES SITUATIONS DE RESSOURCE EN EAU RESTRICTIVE

STRATEGIES DE CONDUITE DE L IRRIGATION DU MAÏS ET DU SORGHO DANS LES SITUATIONS DE RESSOURCE EN EAU RESTRICTIVE STRATEGIES DE CONDUITE DE L IRRIGATION DU MAÏS ET DU SORGHO DANS LES SITUATIONS DE RESSOURCE EN EAU RESTRICTIVE JM.DEUMIER, B.LACROIX, A.BOUTHIER, JL.VERDIER, M.MANGIN Les cultures irriguées bénéficient

Plus en détail

Étape 1 : Balancer la chimie de l'eau

Étape 1 : Balancer la chimie de l'eau Étape 1 : Balancer la chimie de l'eau Au printemps surtout et durant l'été, il sera important de contrôler et d'ajuster certain paramètres qui constituent la chimie de l'eau. Cet étape est bien souvent

Plus en détail

La culture de la fraise à jours neutres

La culture de la fraise à jours neutres La culture de la fraise à jours neutres INTRODUCTION : Introduite en 1985 par l'université Laval à titre d'essai, la culture de la fraise à jour neutre est restée une production marginale au Québec. Le

Plus en détail

Influence du changement. agronomiques de la vigne

Influence du changement. agronomiques de la vigne Influence du changement climatique sur les résultatsr agronomiques de la vigne à l'aide du modèle STICS Iñaki García a de Cortázar Atauri Unité CSE - Avignon Réunion Protection du Vignoble Changement Climatique

Plus en détail

16- Grand lac Shaw Portrait 2006

16- Grand lac Shaw Portrait 2006 Grand lac Shaw 16- Grand lac Shaw Portrait 2006 16.1 Localisation et description physique du Grand lac Shaw : Municipalité St-Narcisse-de- Rimouski Bassin versant (sous-bassin) Tenure Altitude (m) Latitude

Plus en détail

Prélèvement/préparation p des échantillons et analyse des reliquats d azote

Prélèvement/préparation p des échantillons et analyse des reliquats d azote Prélèvement/préparation p des échantillons et analyse des reliquats d azote Matthias CARRIERE Plan de l intervention Introduction : I. méthodes et outils de prélèvement. 11. Les normes d échantillonnage

Plus en détail

Comment utiliser les graines de soja à la cuisine

Comment utiliser les graines de soja à la cuisine Comment utiliser les graines de soja à la cuisine Auteur : Renate Schemp Box 90612 Luanshya Zambie Traduction : SECAAR Service Chrétien d Appui à l Animation Rurale 06 BP 2037 Abidjan 06 Côte d Ivoire

Plus en détail

192 Office européen des brevets DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

192 Office européen des brevets DEMANDE DE BREVET EUROPEEN Europâisches Patentamt 09) J» European Patent Office Numéro de publication: 0 001 192 Office européen des brevets A1 DEMANDE DE BREVET EUROPEEN Numéro de dépôt: 78400084.6 @ Date de dépôt: 30.08.78 IntCl.2:

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE SUR LA FERTILISATION DE LA PASTEQUE

FICHE TECHNIQUE SUR LA FERTILISATION DE LA PASTEQUE FICHE TECHNIQUE SUR LA FERTILISATION DE LA PASTEQUE 2 I- JUSTIFICATION La consommation de la pastèque est en nette expansion en réponse à une forte demande nationale et régionale ; Cependant la production

Plus en détail

ACCREDITATION CERTIFICATE. N 1-1663 rév. 5. Satisfait aux exigences de la norme NF EN ISO/CEI 17025 : 2005 Fulfils the requirements of the standard

ACCREDITATION CERTIFICATE. N 1-1663 rév. 5. Satisfait aux exigences de la norme NF EN ISO/CEI 17025 : 2005 Fulfils the requirements of the standard Convention N 2393 Section Laboratoires ATTESTATION D ACCREDITATION ACCREDITATION CERTIFICATE N 1-1663 rév. 5 Le Comité Français d'accréditation (Cofrac) atteste que : The French Committee for Accreditation

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage

PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage I) Qu'est-ce qu'un savon et comment le fabrique-t-on? D'après épreuve BAC Liban 2005 Physique-Chimie dans la cuisine Chapitre 3 1/6 1- En vous

Plus en détail

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal GUIDE PRATIQUE DE L'ÉLEVEUR Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal avril 2011 BRETAGNE PAYS DE LA LOIRE SOMMAIRE Paroles d éleveurs 4 Quelle place donner à l herbe Le choix d un système fourrager 8

Plus en détail

Physique Chimie. Réaliser les tests de reconnaissance des ions Cl -,

Physique Chimie. Réaliser les tests de reconnaissance des ions Cl -, Document du professeur 1/5 Niveau 3 ème Physique Chimie Programme A - La chimie, science de la transformation de la matière Connaissances Capacités Exemples d'activités Comment reconnaître la présence

Plus en détail

TCS, strip-till et semis direct

TCS, strip-till et semis direct Témoignage dethierry Lesvigne Polyculture Elevage Bovin Lait La Bernaudie 24 480 ALLES- SUR-DORDOGNE Depuis 2008, Thierry Lesvigne a choisi repenser l ensemble de son système agronomique et a arrêté définitivement

Plus en détail

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE CONCEVOIR ET GÉRER DES AMAS DE FUMIER SOLIDE AU CHAMP UNE MEILLEURE CONNAISSANCE pour un meilleur environnement En 2002, le Règlement sur les exploitations agricoles (REA) prévoyait l échéance des dispositions

Plus en détail

RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS. On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007.

RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS. On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007. RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007. Pour mieux comprendre les résultats ici une petit plan où il y a signalées les différentes

Plus en détail

(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.»

(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.» Chapitre 5 / TP 1 : Contrôle qualité de l'eau de Dakin par dosage par étalonnage à l'aide d'un spectrophotomètre Objectif : Vous devez vérifier la concentration massique d'un désinfectant, l'eau de Dakin.

Plus en détail

Les principaux sols de la plaine et des collines du Bas-Rhin

Les principaux sols de la plaine et des collines du Bas-Rhin FICHE AGRI - MIEUX août 2011 Les principaux sols de la plaine et des collines du Bas-Rhin Pourquoi est-il important de connaître les sols? ARAA Objectifs de ce document Ce document présente une synthèse

Plus en détail

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 8 (b) Un entretien d embauche autour de l eau de Dakin Type d'activité Activité expérimentale avec démarche d investigation Dans cette version, l élève est

Plus en détail

SELLE Masse d'eau AR51

SELLE Masse d'eau AR51 SELLE Masse d'eau AR51 Présentation Générale : Superficie : 720 m² exutoire : Somme canalisée à Amiens longueur des cours d'eaux principaux : 63,27 km Population du bassin Versant 2006 : 28 211 hab Évolution

Plus en détail

Nous avons soumis la question au (( Bureau sur les changements climatiques du ministère de l'environnement D qui nous a fait la réponse suivante :

Nous avons soumis la question au (( Bureau sur les changements climatiques du ministère de l'environnement D qui nous a fait la réponse suivante : Première question de la Commission 180 DB26 Dragage d'entretien du chenal entre Hudson et Oka Lac des Deux-Montagnes 6211.02-104 c Est-ce que vous savez si les gouvernements, provincial et fédéral, ont

Plus en détail

Perrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6

Perrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 1 1.But et théorie: Le but de cette expérience est de comprendre l'intérêt de la spectrophotométrie d'absorption moléculaire

Plus en détail

Copropriété: 31, rue des Abondances 92100 Boulogne-Billancourt

Copropriété: 31, rue des Abondances 92100 Boulogne-Billancourt Eléments utilisés: Copropriété: 31, rue des Abondances 92100 Boulogne-Billancourt Notice explicative sur la ventilation de la facture EDF annuelle entre les différents postes de consommation à répartir

Plus en détail

http://www.allier.chambagri.fr/fileadmin/documents_ca03/divers_pdf/bon_usage_des_prdts_phyto.pdf A vos cultures

http://www.allier.chambagri.fr/fileadmin/documents_ca03/divers_pdf/bon_usage_des_prdts_phyto.pdf A vos cultures Février 2015 Service Agronomie, Territoire, Equipement Préconisation variétés maïs 2015 Cette plaquette fait partie du Guide annuel «A vos cultures». Celui-ci regroupe, dans un ensemble cohérent et global,

Plus en détail

[Signature]Essais réalisés en collaboration entre les Chambres d'agriculture de Bretagne, les fédérations de Cuma et Arvalis Institut du végétal.

[Signature]Essais réalisés en collaboration entre les Chambres d'agriculture de Bretagne, les fédérations de Cuma et Arvalis Institut du végétal. [Titre]Semis de maïs : 3 semoirs à l'épreuve de la vitesse [Commentaires sur la mise en forme : Le tableau des caractéristiques des matériels avec les photos des semoirs doit être placé en première page.

Plus en détail

L évidence écologique Une station d assainissement où il fait bon se

L évidence écologique Une station d assainissement où il fait bon se PHYTOREM S.A. L évidence écologique Une station d assainissement où il fait bon se Le BAMBOU-ASSAINISSEMENT Le Procédé Sol EFFLUENTS EXPORTATION VERS LA TIGE Chaume ou tige Pollution organique et minérale

Plus en détail

Herrebout-Vermander N.V. S.A.

Herrebout-Vermander N.V. S.A. Pag. 1/5 Herrebout-Vermander N.V. S.A. Kuurne, mai 2002 rev. Janvier 2005 Le parquetteur est parti, et qu'est-ce qu'on fait maintenant Félicitations avec votre nouveau Le parquet est un revêtement de sol

Plus en détail

Abschlusskonferenz OUI Biomasse / Conférence de clôture OUI Biomasse. www.oui-biomasse.info 1 26.06.2015

Abschlusskonferenz OUI Biomasse / Conférence de clôture OUI Biomasse. www.oui-biomasse.info 1 26.06.2015 Umweltauswirkungen durch Biomassenutzung Etude d impact de l utilisation de la biomasse sur l environnement 26.Juni 2015 / 26 juin 2015 Akademiehotel Karlsruhe Abschlusskonferenz OUI Biomasse / Conférence

Plus en détail

UNEP /UNESCO /UNCH / ECA

UNEP /UNESCO /UNCH / ECA UNEP /UNESCO /UNCH / ECA URBAN POLLUTION OF SURFICIAL AND GROUNDWATER AQUIFERS VULNERABILITY IN AFRICA Bénin, Guinée, Niger, Mali, Côte d Ivoire, Sénégal, Burkina Faso AQUIFERE SUPERFICIEL ET POLLUTION

Plus en détail

III RESULTATS LE LONG DU TRACE PREFERENTIEL DE LA LIGNE 2

III RESULTATS LE LONG DU TRACE PREFERENTIEL DE LA LIGNE 2 FUTURE LIGNE 2 DE TRAMWAY DE L'AGGLOMERATION DE MONTPELLIER Etat initial des principaux traceurs de la pollution liée au trafic routier Résumé Rédacteur : AFM Date : 29/1/3 pages I CONTEXTE Etude réalisée

Plus en détail

ÉVALUATION DU TYPE DE DOMMAGE CAUSÉ PAR LA PUNAISE PENTATOMIDE VERTE, ACROSTERNUM HILARE (SAY) SELON LE DÉVELOPPEMENT DES FRUITS

ÉVALUATION DU TYPE DE DOMMAGE CAUSÉ PAR LA PUNAISE PENTATOMIDE VERTE, ACROSTERNUM HILARE (SAY) SELON LE DÉVELOPPEMENT DES FRUITS ÉVALUATION DU TYPE DE DOMMAGE CAUSÉ PAR LA PUNAISE PENTATOMIDE VERTE, ACROSTERNUM HILARE (SAY) SELON LE DÉVELOPPEMENT DES FRUITS CAROLINE PROVOST, MANON LAROCHE, MAUD LEMAY LES OBJECTIFS Objectif principal:

Plus en détail

Rapport de suivi du système de télésurveillance de la carrière souterraine Nord Ouest de Saint- Sulpice-de-Cognac (I 6)

Rapport de suivi du système de télésurveillance de la carrière souterraine Nord Ouest de Saint- Sulpice-de-Cognac (I 6) Rapport de suivi du système de télésurveillance de la carrière souterraine Nord Ouest de Saint- Sulpice-de-Cognac (I 6) ler semestre 2002 Renault O. Juiilei ZOO2 Ri-51786 Rapport de suivi du système de

Plus en détail

LE PROBLEME DU PLUS COURT CHEMIN

LE PROBLEME DU PLUS COURT CHEMIN LE PROBLEME DU PLUS COURT CHEMIN Dans cette leçon nous définissons le modèle de plus court chemin, présentons des exemples d'application et proposons un algorithme de résolution dans le cas où les longueurs

Plus en détail

swisstlm 3D Version 1.3 Publication 2015 Généralités sur swisstlm 3D

swisstlm 3D Version 1.3 Publication 2015 Généralités sur swisstlm 3D Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports DDPS Office fédéral de topographie swisstopo swisstlm 3D Version 1.3 Publication 2015 Généralités sur swisstlm 3D Le modèle

Plus en détail

Techniques agronomiques innovantes de la conduite du maïs fourrage

Techniques agronomiques innovantes de la conduite du maïs fourrage Techniques agronomiques innovantes de la conduite du maïs fourrage Romain LEGERE- Arvalis(station de la Jaillière Collaboration Bruno Couilleau-CA44 (Ferme de Derval) Techniques agronomiques innovantes

Plus en détail

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l

Plus en détail

LES ESCALIERS. Du niveau du rez-de-chaussée à celui de l'étage ou à celui du sous-sol.

LES ESCALIERS. Du niveau du rez-de-chaussée à celui de l'étage ou à celui du sous-sol. LES ESCALIERS I. DÉF I NIT I O N Un escalier est un ouvrage constitué d'une suite de marches et de paliers permettant de passer à pied d'un niveau à un autre. Ses caractéristiques dimensionnelles sont

Plus en détail

Bonifications pour tâches éducatives

Bonifications pour tâches éducatives 1.07 Généralités Bonifications pour tâches éducatives Valables dès le 1 er janvier 2015 1 Aperçu Les dispositions actuelles de la loi AVS prévoient que lors du calcul de la rente, d'éventuelles bonifications

Plus en détail

Nouveau. TRIMAXX, le raccourcisseur qui en fait un MAXX.

Nouveau. TRIMAXX, le raccourcisseur qui en fait un MAXX. Coup de tonnerre dans les raccourcisseurs Nouveau. TRIMAXX, le raccourcisseur qui en fait un MAXX. Trimaxx est un nouveau raccourcisseur pour céréales à paille et féveroles doté d une formulation Son absorption

Plus en détail

La base de données régionale sur les sols. d Alsace. La base de données régionale sur les sols d Alsace

La base de données régionale sur les sols. d Alsace. La base de données régionale sur les sols d Alsace 3 outils complémentaires pour connaître les sols en Alsace La base de données régionale sur les sols d Alsace Le guide des sols d Alsace La base de données régionale sur les sols Le réseau de mesure de

Plus en détail

Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs

Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs Phase d'initiation de la corrosion vis-à-vis de la - pénétration d'agents

Plus en détail

VOTRE EAU CHAUDE ELECTRIQUE

VOTRE EAU CHAUDE ELECTRIQUE G U I D E VOTRE EAU CHAUDE ELECTRIQUE SICAE Une réduction d'impôts peut être obtenue (sous certaines conditions) lors du remplacement de votre chauffe-eau électrique. Renseignez-vous auprès du Centre des

Plus en détail

APPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES

APPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES 4 mars 1996 FRANCAIS Original : RUSSE COMMISSION DE STATISTIQUE et COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'EUROPE CONFERENCE DES STATISTICIENS EUROPEENS OFFICE STATISTIQUE DES COMMUNAUTES EUROPEENNES (EUROSTAT) ORGANISATION

Plus en détail

Retentissement de la réforme de l'ircantec 2008 sur la retraite des Praticiens Hospitaliers.

Retentissement de la réforme de l'ircantec 2008 sur la retraite des Praticiens Hospitaliers. Retentissement de la réforme de l'ircantec 2008 sur la retraite des Praticiens Hospitaliers. Dr Raphaël BRIOT ; Dr Jean GARRIC Syndicat National des Praticiens Hospitaliers d'anesthésie-réanimation RÉSUMÉ

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

101 Adoptée : 12 mai 1981

101 Adoptée : 12 mai 1981 LIGNE DIRECTRICE DE L OCDE POUR LES ESSAIS DE PRODUITS CHIMIQUES 101 Adoptée : 12 mai 1981 «Spectres d'absorption UV-VIS» (Méthode spectrophotométrique) 1. I N T R O D U C T I O N I n f o r m a t i o n

Plus en détail

Mesures calorimétriques

Mesures calorimétriques TP N 11 Mesures calorimétriques - page 51 - - T.P. N 11 - Ce document rassemble plusieurs mesures qui vont faire l'objet de quatre séances de travaux pratiques. La quasi totalité de ces manipulations utilisent

Plus en détail

Introduction. I Étude rapide du réseau - Apprentissage. II Application à la reconnaissance des notes.

Introduction. I Étude rapide du réseau - Apprentissage. II Application à la reconnaissance des notes. Introduction L'objectif de mon TIPE est la reconnaissance de sons ou de notes de musique à l'aide d'un réseau de neurones. Ce réseau doit être capable d'apprendre à distinguer les exemples présentés puis

Plus en détail

Fiche-conseil C5 Production d eau chaude sanitaire

Fiche-conseil C5 Production d eau chaude sanitaire Service d information sur les économies d énergie Fiche-conseil C5 Production d eau chaude sanitaire 1 Préparation de l eau chaude sanitaire 2 1) Différents systèmes de production A Chaudière combinée

Plus en détail

Scientific registration n : 35 Symposium n : 27 Presentation : Poster. SAFAIAN Nosrat, SHOKRI Maryam

Scientific registration n : 35 Symposium n : 27 Presentation : Poster. SAFAIAN Nosrat, SHOKRI Maryam Scientific registration n : 35 Symposium n : 27 Presentation : Poster Etude de l'influence des activités humaines sur l'érosion du sol dans la zone aride du Sud-Est de l'iran The study of the human activities

Plus en détail

COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS?

COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS? COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS? Par Philippe et Marie-Noëlle LENOIR Un couple du Volontaires du Progrès qui travaille à GALIM Département des Bamboutos, Province de l Ouest, nous adresse cette fiche

Plus en détail

Cirrus Activ Cirrus Cirrus Ac A tiv cti

Cirrus Activ Cirrus Cirrus Ac A tiv cti Cirrus Activ 1 Le bon semoir de toutes les situations Le semis est une étape importante pour la réussite d une culture avec des rendements stables et élevés. L efficacité et la rentabilité d un matériel

Plus en détail

Trait et ligne. La ligne avance, Elle indique une direction, Elle déroule une histoire, Le haut ou le bas, la gauche et la droite Une évolution.

Trait et ligne. La ligne avance, Elle indique une direction, Elle déroule une histoire, Le haut ou le bas, la gauche et la droite Une évolution. Trait et ligne I La ligne me fascine. Le trait qui relie ou qui sépare Qui déchire le néant et marque une trace Qui me fait entrer dans l univers des signes. La ligne avance, Elle indique une direction,

Plus en détail

Essais sur l apport de différents types de matières organiques appliquées en bande à l implantation d un verger de cassis.

Essais sur l apport de différents types de matières organiques appliquées en bande à l implantation d un verger de cassis. Programme d appui pour un secteur agroalimentaire innovateur Essais sur l apport de différents types de matières organiques appliquées en bande à l implantation d un verger de cassis. Rapport final n 11-321

Plus en détail

Avec la collaboration des Instituts du C.S.N LA REVISION DU LOYER COMMERCIAL. Textes. Articles L. 145-33 à 145-39 du code de commerce

Avec la collaboration des Instituts du C.S.N LA REVISION DU LOYER COMMERCIAL. Textes. Articles L. 145-33 à 145-39 du code de commerce Avec la collaboration des Instituts du C.S.N LA REVISION DU LOYER COMMERCIAL Textes Loi LME du 4 août 2008 Loi MURCEF du 11 décembre 2001 Article L. 145-3 du code de commerce Article L. 145-5 du code de

Plus en détail

La gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche

La gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche La gravure Après avoir réalisé l étape de masquage par lithographie, il est alors possible d effectuer l étape de gravure. L étape de gravure consiste à éliminer toutes les zones non protégées par la résine

Plus en détail

Qualités nutritives des salades. DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25. Quand la météo s en mêle

Qualités nutritives des salades. DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25. Quand la météo s en mêle DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25 Laitues d hiver Moins de pe Les laitues pommées bio se révèlent exemptes de pesticides. Plus «Bonne nouvelle: toutes les salades sont conformes et

Plus en détail

2. Gestion du sol, fertilisation, nutrition des cultures et cultures de couverture

2. Gestion du sol, fertilisation, nutrition des cultures et cultures de couverture 2. Gestion du sol, fertilisation, nutrition des cultures et cultures de couverture Pour un guide complet sur la fertilité du sol, consulter la publication 611F du MAAO, Manuel sur la fertilité du sol.

Plus en détail

Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul

Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul Colloque sur la pomme de terre Une production à protéger 13 novembre 2009, Québec Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul Marc F. CLÉMENT., agronome, conseiller

Plus en détail

Demande chimique en oxygène

Demande chimique en oxygène Table des matières Introduction Réactifs DCO Azote et phosphore HI 83214 HI 83099 HI 839800 HI 3898 Page J3 J5 J6 J7 J8 J10 J11 J1 Tableau comparatif Paramètre Photomètre Photomètre Thermo-réacteur Trousse

Plus en détail

Guide de Terrain - Première ronde

Guide de Terrain - Première ronde Guide de Terrain - Première ronde Programme Santé/Nutrition et WASH dans le village de Magaji Arzita: Les plantations de Moringa Oleifera ATELIER USAID/FFP SUR LA GESTION ET LES RÉGULATIONS ENVIRONNEMENTALES

Plus en détail

Quel Sont les 7 couleurs de l arc en ciel?

Quel Sont les 7 couleurs de l arc en ciel? Quel Sont les 7 couleurs de l arc en ciel? Rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet Pourquoi a on défini 7 couleurs pour l arc an ciel A cause de l'analogie entre la lumière et le son, la gamme

Plus en détail

Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne

Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne VITICULTURE 27 Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne Marc Chovelon Grab Mathieu Combier Chambre d Agriculture du Var Gilles Masson Centre du

Plus en détail

VITICULTURE 2012 V 12 / PACA 02 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE

VITICULTURE 2012 V 12 / PACA 02 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE VITICULTURE 212 V 12 / PACA 2 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE Silvère DEVEZE Chambre d Agriculture de Vaucluse 1- Identification de l action a. Responsables techniques et partenaires :

Plus en détail

La qualité des services mobiles en France métropolitaine

La qualité des services mobiles en France métropolitaine Juin 2014 La qualité des services mobiles en France métropolitaine Synthèse de l enquête 2014 ISSN : 2258-3106 Synthèse des résultats de l enquête 2014 de l ARCEP sur la qualité des services mobiles Ce

Plus en détail

ne définition de l arbre.

ne définition de l arbre. LA PHYSIOLOGIE DES ARBRES. U ne définition de l arbre. L es arbres sont des êtres vivants qui occupent une place à part dans le monde végétal. Ils sont indispensables à la vie sur terre et ils ont largement

Plus en détail

Bulletin d information

Bulletin d information Bulletin d information CULTURES EN SERRES No 17 1 er mars 2004 RÉGULATEURS DE CROISSANCE EN ORNEMENTAL : GUIDE DES BONNES PRATIQUES La majorité des régulateurs de croissance employés en floriculture sont

Plus en détail

Comment prouver que les végétaux ont besoin d eau, de minéraux, d air et de lumière pour se développer normalement?

Comment prouver que les végétaux ont besoin d eau, de minéraux, d air et de lumière pour se développer normalement? Comment prouver que les végétaux ont besoin d eau, de minéraux, d air et de lumière pour se développer normalement? La question que l on se pose : Les végétaux ont-ils besoin d eau, de minéraux, d air

Plus en détail

Evaluation de la variabilité d'un système de mesure

Evaluation de la variabilité d'un système de mesure Evaluation de la variabilité d'un système de mesure Exemple 1: Diamètres des injecteurs de carburant Problème Un fabricant d'injecteurs de carburant installe un nouveau système de mesure numérique. Les

Plus en détail

Synthèse et propriétés des savons.

Synthèse et propriétés des savons. Synthèse et propriétés des savons. Objectifs: Réaliser la synthèse d'un savon mise en évidence de quelques propriétés des savons. I Introduction: 1. Présentation des savons: a) Composition des savons.

Plus en détail

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 211 15 1 5-5 -1-15 -2 - -3-35 21 22 23 24 26 27 28 29 21 211 Série dessaisonalisée

Plus en détail

Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts

Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts Millions t 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 La demande en grains va augmenter avec la population 500 MAÏS : +76% 0 2000 2010 2015 2020 2030 RIZ

Plus en détail

Quelques éléments de bibliographie :

Quelques éléments de bibliographie : Quelques éléments de bibliographie : La plupart des données et schémas sont issus des travaux de recherche du Laboratoire d Ecologie du Sol et de Biologie des Populations, Université de Rennes 1 (Cluzeau

Plus en détail

Étude d'un appareillage de compactage statique et de mesure de la perméabilité des sols fins argileux

Étude d'un appareillage de compactage statique et de mesure de la perméabilité des sols fins argileux Étude d'un appareillage de compactage statique et de mesure de la perméabilité des sols fins argileux Belkacem MOUSSAI Docteur Laboratoire de géotechnique Gérard DIDIER Docteur-Ingénieur Maître de conférences

Plus en détail

INFOFICHE EB001 NETTOYAGE ET ENTRETIEN DES PAVÉS ET DES DALLES DE RUE EN BÉTON

INFOFICHE EB001 NETTOYAGE ET ENTRETIEN DES PAVÉS ET DES DALLES DE RUE EN BÉTON EBEMA NV Dijkstraat 3 Oostmalsesteenweg 204 B-3690 Zutendaal B -2310 Rijkevorsel T +32(0)89 61 00 11 T +32(0)3 312 08 47 F +32(0)89 61 31 43 F +32(0)3 311 77 00 www.ebema.com www.stone-style.com www.megategels.com

Plus en détail

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Votre correspondant : Romain CRESSON INRA Transfert Environnement Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Tel: +33 (0)4 68 46 64 32 Fax: +33 (0)4 68 42 51

Plus en détail

Perspectives d applications de la télédétection en grandes culture à court et moyen terme dans le Sud-Ouest

Perspectives d applications de la télédétection en grandes culture à court et moyen terme dans le Sud-Ouest Perspectives d applications de la télédétection en grandes culture à court et moyen terme dans le Sud-Ouest Jean-François DEJOUX CESBIO & Luc CHAMPOLIVIER CETIOM Télédétection en agriculture : nouveau

Plus en détail

Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014

Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014 n 26 mai 2014 Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 Sommaire 1.INTRODUCTION 4 2.LE MARCHÉ DE L ASSURANCE VIE INDIVIDUELLE 6 2.1.La bancassurance

Plus en détail