Valorisation des co - produits du maïs doux par des vaches laitières.
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- Antonin Julien
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1 COMPTE RENDU D ESSAIPAGE1/ 47 A.R.P.E.B Institut de l Elevage Domaine d Ognoas. Valorisation des co - produits du maïs doux par des vaches laitières. Présentation pressée et broyée avec conservateur incorporé. Comparaison à de l ensilage de maïs plante entière. Jean. LEGARTO Jacques. DUBROCA. AVEC LA COLLABORATION DE FRANCOIS MOREL D ARLEUX DE L INSTITUT DE L ELEVAGE Avec la participation de MARGARON Développement. NOVEMBRE
2 VALORISATION DES CO PRODUITS DE MAÏS DOUX PAR DES VACHES LAITERES. PAGE2/47 1) Les objectifs de l essai 5 2) Le matériel expérimental 5 2.1) Les aliments ) le co - produit de maïs doux(cpmd) ) L ensilage de maïs ) Les concentrés ) Les animaux. 6 3) Le schéma expérimental 7 3.1) La période pré-expérimentale ) La période de transition alimentaire 8 3.3) La période expérimentale ) La distribution des fourrages ) La distribution des concentrés d équilibre ) Le rationnement ) La distribution des concentrés de production 9 4) Les contrôles effectués ) Sur les fourrages ) Sur les concentrés ) Sur les animaux 10 5) Les résultats ) Au niveau des fourrages ) Finesse de hachage et granulométrie ) Compositions et valeurs nutritives ) Les conservations ) Les bilans de matières ) Les ingestions ) Les productions laitières ) Les gains de poids vifs et les états d engraissement ) La composition des bouses et profils fermentaires du rumen ) La valorisation de la ration ) La valorisation énergétique ) La couverture des besoins azotés 17 6) discussion ) La composition et la conservation des fourrages étudiés ) Les principaux constituants biochimiques ) La fibrosité ) Le broyage. 19 2
3 COMPTE RENDU D ESSAIPAGE3/ ) La conservation ) L ingestion par les vaches laitières ) Les résultats de l essai ) Quele valeur d encombrement pour ce co produit? ) Les performances zootechniques ) Les productions laitières ) Les gains de poids vifs et les états d engraissement ) Les valorisations des rations alimentaires et des fourrages ) Les valorisations énergétiques ) Cohérences avec les autres paramètres dépendants de la valeur énergétique ) Les valeurs alimentaires du co produit de maïs doux et les voies d amélioration possibles ) Quel est le prix d intérêt du sous produit de maïs doux pour l agriculteur? ) A partir du rationnement de cet essai )A partir d un rationnement diférent de celui de cet essai. 35 CONCLUSION 37 ANNEXES 38 Annexe 0 :Composition du BIO SILAGE PLUS. 39 Annexes 1.1 : Calculs prévisionnels de départ. 40 Annexe 1.2 Plan de complémentation prévisionnel 41 Annexe 2 Les courbes de prodution laitière 42 Annexe 3 : Eléments pour les calculs économiques 43 Annexe 4 Pathologie d essai. 44 Bibliographie 45 3
4 VALORISATION DES CO PRODUITS DE MAÏS DOUX PAR DES VACHES LAITERES. PAGE4/47 MOTIVATIONS Depuis une vingtaine d années, la culture de maïs doux destinée à l alimentation humaine (grains en conserve) s est développée dans le Sud Ouest de la France et concerne environ ha (95 % de la production nationale). Le maïs doux est récolté en épi entier (avec spathes et pédoncules) de la mi juillet à la mi octobre. La durée de végétation de ce maïs est courte (environ jours). Après retrait de la partie consommable ( grains : 6 à 7 tonnes / ha), les résidus (bouts de grains, rafles, spathes et pédoncules) constituent les co - produits (environ 12 à 14 tonnes / ha) utilisables en alimentation des ruminants. La disponibilité nationale est d environ tonnes de co- produits (en MS). Accessoirement, cete culture engendre d autres co - produits : -- L amidon extrait de l usine, les jus de blancheur et de presse des déchets solides. Ces sucres sont réintégrés sur les co- produits dans le cas du procédé pratiqué par Margaron Développement. 1 Les cannes laissées sur le champ après la récolte des épis. Elles ne sont généralement pas récupérées du fait des rangs écrasés par les corn pickers.. Le maïs doux en plante entière non récolté pour cause de maturité. Les superficies disponibles (variables mais en moyenne de 3 %) n ont pas toujours acquéreurs, faute d éleveurs à proximité des îlots de culture. La valeur alimentaire de ces co - produits avait été étudiée dans les années 1980 essentiellement sur génisses laitières (essais ARPEB / ITEB à Ognoas Landes). 2 Les principales conclusions de ces études étaient les suivantes : -- La valeur énergétique, valorisée avec une distribution ad libitum a varié de 0.77 à 0.83 UFL/kg de MS. L ingestibilité avait été le facteur le plus variable et le plus discriminant. Cete variabilité avait été essentiellement fonction du traitement du fourrage (finesse de hachage, % de MS), de la conservation en ensilage (durée de stockage), de l âge et du poids des animaux ( plus l animal est lourd, mieux il ingère et valorise ce fourage). Ces mesures zootechniques n avaient été réalisées qu avec des co - produits dont l extrait sec corigé 3 n excédait pas 23 % et,de plus, ils étaient ensilés sans usage de conservateur. Ces études avaient mis en évidence de façon formele, l importance de la finesse de broyage d une part et cele de la matière sèche d autre part. Depuis, des progrès ont été réalisés dans le broyage et le pressage de ces produits, dans la réintroduction de l amidon récupéré et enfin dans l incorporation de conservateur au cours du process. C est pourquoi, il est utile de réestimer la valeur alimentaire de ces co - produits par rapport à de l ensilage de maïs plante entière en vue d une utilisation par les vaches laitières. 1 Margaron Développement BP 10 / ROYBON 2 Bibliographie en annexe. 3 Corection des pertes volatiles lors de l étuvage pour détermination de l extrait sec. 4
5 COMPTE RENDU D ESSAIPAGE5/ 47 1) Les objectifs de l essai Cet essai zootechnique réalisé dans le cadre du Comité National des Co- produits a pour objectif d évaluer pour des vaches laitières, la valeur nutritive des co - produits du maïs doux ayant subi le traitement de la société Margaron Développement par rapport à de l ensilage de maïs plante entière. 2) Le matériel expérimental 2.1) Les aliments 2.1.1) le co - produit de maïs doux(cpmd) Le CPMD n a pas une origine identifiée, les parceles et les caractéristiques des récoltes n ont pas pu être décrites. Néanmoins, cete culture est en général assez homogène, pour ne pas avoir à en tenir compte. Tableau 1 : Compositions des fourrages en vert (avant ensilage) en % de MS En % de MS co - produit de maïs doux Ensilage de maïs = témoin moyenne amplitude moyenne Nombre d échantilons 3 2 Matière sèche (MS) à Matières minérales (MM) à Matières azotées totales (MAT : N x 6.25) à Matières azotées solubles (MAS) à Cellulose brute Weende à Cellulose Van Soest à Lignine Van Soest à ADF Van Soest à NDF Van Soest à Hémicellulose à Amidon à sucres solubles à Phosphore à 1.87 Calcium à
6 VALORISATION DES CO PRODUITS DE MAÏS DOUX PAR DES VACHES LAITERES. PAGE6/47 Le co- produit de maïs doux a été ensilé le 16/10/1998 en fin de saison de récolte. La végétation avait été récoltée récemment (moins de 48 heures) sa couleur verte dénotait un bon état de fraîcheur. Les camions n avaient pas de pertes par écoulement lors de la réception. Le chantier d ensilage a duré moins de 1 journée et le silo a été fermé le soir même. Les conditions d ensilage ont donc été parfaites. L incorporation de conservateur s est faite à la sortie d usine, encontinue au moment des traitements de broyage après pressage. Le conservateur est du Bio- silage plus incorporé à raison de 125 g / 25 tonnes de matière verte. Ce conservateur contient des cellulases, xylanases, pectinases et des lactobacilles. (annexe O) ) L ensilage de maïs Le choix de l ensilage de maïs a été fait pour sa bonne qualité: stade de maturité, bonne composition morphologique et biochimique, finesse de hachage optimale ) Les concentrés. Le concentré protéique est un concentré de mélange : tourteaux de soja, colza, tournesol, tourteau tanné et urée. Le concentré de production est un concentré de fabrication fermière à partir de farine de maïs (72%), concentré protéique (25%) et CaCO3 (3%). Tableau : 2: les valeurs nutritives des concentrés. (/kg de MS) / kg de MS Concentré protéique Concentré de production Farine de maïs UFL PDIA PDIN PDIE ) Les animaux. Les vaches des 2 lots expérimentaux (2 x 22 individus) ont été choisies parmi le troupeau de vaches Prim holstein du Domaine d Ognoas (Landes). Eles sont en phase descendante de lactation. Leur niveau moyen de production laitière est de 9000 kg pour les multipares et de 7500 kg pour les primipares. Les principaux critères de mise en lot sont : -- le numéro de lactation :1, 2, 3et plus. la date de vêlage la production laitière et la composition du lait ont été mesurées durant 3 semaines de pré-expérimentation en régime alimentaire commun à tous les individus 6
7 COMPTE RENDU D ESSAIPAGE7/ 47 les poids vifs et les états d engraissement les antécédents sanitaires. 3) Le schéma expérimental 3.1) La période pré-expérimentale. Cette période a duré 3 semaines (du 23/11./98 au 13/12/98) avec un même régime alimentaire : ensilage de maïs (2/3 de la ration en MS) et co-produit du maïs doux (1/3). La complémentation a été individuelle et à base de concentré protéique à raison de 1 kg/5 kg de lait. Tableau 3: Les critères de mise en lots mesurés en pré-expérimentation Nombre de vaches dont primipares co - produit de maïs doux CPMD 22 8 Ensilage de maïs = témoin EM 22 8 Nombre moyen de lactation Stade de lactation en jours Moyenne Ecart type Moyenne Ecart type Lait brut (LB)kg/v/j Taux butyreux (TB) g/kg Taux protéique (TP)g/kg Lait standard à 4 % de MG (LS) en kg/v/j Matières grasses (MG) en g/v/j Matières protéiques (MP) en g/v/j Leucocytes 10 3 / ml Poids vif moyen en kg Etat d engraissement La mise en lot a été réalisée selon la technique des blocs complets équilibrés. Les blocs sont constitués de 2 vaches les plus similaires possible. 7
8 VALORISATION DES CO PRODUITS DE MAÏS DOUX PAR DES VACHES LAITERES. PAGE8/47 3.2) La période de transition alimentaire 3.3) La période expérimentale Cette période a duré 1 semaine (du 14/12/98 au 20/12/98). Pour le lot CPMD, ele a consisté à substituer progressivement l ensilage de maïs par de l ensilage de coproduit et de la farine de maïs. Pour le lot EM, la transition a consisté à rationner l ensilage de maïs de façon à calquer la distribution de la quantité de matière sèche sur cele de l autre lot. Elle a duré du 21/12/98 au 07/03/99, soit 11 semaines. L objectif de cet essai est de réaliser des apports iso quantités de MS totale et iso azotés pour les 2 traitements alimentaires ) La distribution des fourrages. Le but est de faire consommer des quantités équivalentes de matière sèche. Aussi le co - produit de maïs doux a été, dès le départ, jugé le moins ingestible et distribué à volonté au lot concerné. Tandis que la distribution d ensilage de maïs a été calquée, autant que faire se peut, sur la consommation du CPMD (en sec) ) La distribution des concentrés d équilibre. La distribution des concentrés se fait exclusivement aux DAC (double distributeurs automatiques de concentrés de marque CODATRON Westphalia). Les concentrés protéiques servant à l équilibre et à la fabrication du concentré de production (25%) sont distribués ensemble, tandis que la farine de maïs (72%) intervenant dans la composition du concentré de production se fait toujours par les DAC, mais séparément de l aliment précédent ) Le rationnement. Le rationnement prévisionnel de départ a été raisonné sur les principes suivants : -- des ingestions similaires en matière sèche totale (kg MSc /v/jour), le lot Ensilage de maïs est rationné, tandis que l autre ne l est pas. des apports énergétiques totaux présumés voisins. La plus faible concentration énergétique (UFL /kg de MS) dela ration CP MD est compensée par un apport de 1 kg de farine de maïs (en sec). des apports azotés également présumés similaires entre lot (en PDIN et PDIE). à l intérieur de chacun des régimes alimentaires, il y a déséquilibre entre la couverture des besoins énergétiques d une part et la couverture des besoins azotés d autre part. En efet l énergie apportée est plus limitant que les apports azotés (exprimés en PDI). (13.7 kg de lait couverts par les UFL et 16 à 17 kg de lait couvert par les PDI). Cete situation vise à valoriser au mieux l énergie de chacun des fourages et à discriminer les valeurs énergétiques entre fourages, sans que l azote soit le facteur limitant premier. (Voir rationnement prévisionnel en annexe 1) 8
9 COMPTE RENDU D ESSAIPAGE9/ ) La distribution des concentrés de production On a considéré que la ration de base couvrait 16 kg de lait/v/jour. Au delà de ce seuil, le rythme de distribution du concentré de production est de 0.5 kg/kg de lait. Tableau 4: Le schéma expérimental récapitulatif Effectifs de vaches dont primipares Co - produit de maïs doux CPMD 22 8 Ensilage de maïs = témoin EM 22 8 Pré-expérimentation Durée en semaines 3 3 Ensilage de maïs (/ ration en MS) Co produit du maïs doux (/ ration en MS) 2/3 2/3 1/3 1/3 Concentré protéique A partir de 8 kg de lait A partir de 8 kg de lait Transition Durée en semaines 1 1 Expérimentation Durée en semaines Ensilage de maïs 0 Restreint Co produit du maïs doux Ad libitum 0 Concentré protéique à l équilibre (brut) Concentré de production (brut) 0.5 kg/kg de lait 0.5 kg/kg de lait Mode de distribution DAC DAC CMV à l auge 250g/v/j à l auge 250g/v/j à l auge NaCl 50 g/v/j 50 g/v/j 9
10 VALORISATION DES CO PRODUITS DE MAÏS DOUX PAR DES VACHES LAITERES. PAGE10/47 4) Les contrôles effectués 4.1) Sur les fourrages. bilan de matières lors de la conservation : matières sèches entrées en silo et sorties, inconsommables et défaut de bilan. Valeurs nutritives sur vert et ensilage : (3 par fourrage). % matière sèche (MS), matières minérales (MM), matières azotées totales (MAT), cellulose brute Weende (CB), matières grasses (MG), ADF, NDF, ADL (van Soest) Conservation par profil fermentaire : AGV, Acide lactique, alcools, ph, Azote ammoniacal. 4.2) Sur les concentrés. valeurs nutritives 4.3) Sur les animaux consommations journalières d aliments en brut et en sec les productions laitières (2 jours consécutifs par semaine) TB, TP, comptage leucocytaires (chaque semaine sur lait individuel). Urée du lait par lot ph ruminaux et profils fermentaires (en milieu et en fin d essai) % MS, amidon, et fibrosité des bouses. (en milieu et en fin d essai) Doubles pesées en début et en fin d essai (avec évaluation des états d engraissement) Pathologie. 5) Les résultats 5.1) Au niveau des fourrages ) Finesse de hachage et granulométrie Tableau 5 : Granulométrie après dessilage sur extrait sec (tamis secoueur ITCF) Morceaux (en % de MS) Co - produit de maïs doux CPMD Ensilage de maïs = témoin EM > 2.0 cm ,0 à 2,0 cm < 1,
11 COMPTE RENDU D ESSAIPAGE11/ 47 La granulométrie a été déterminée sur extrait sec après dessilage avec le tamis secoueur de l ITCF. La réalisation d une granulométrie sur fourage vert semble dificile à réaliser compte tenu de la structure même du fourrage (spathes en filasse) ) Compositions et valeurs nutritives tableau 6 : La composition des fourrages après ensilage en % MSc Co - produit de maïs doux CPMD Ensilage de maïs = témoin EM M sèche brute M sèche corrigée M minérales M azotées totales MAT M azotées solubles MAS Cellulose Weende Amidon Digestibilité enzymatique (dcs) ) Les conservations. Tableau 7: la conservation des ensilages (front d ataque) en g/kg de MS Co - produit de maïs doux Ensilage de maïs = témoin CPMD EM Acide acétique Acide propionique Acide butyrique Néant Néant Acide lactique Ethanol ph NH3 / N total N soluble / N total Pertes par volatilité à l étuvage (d après INRA 1981): cms (CPMD) = 1.105/ cms (EM) =
12 VALORISATION DES CO PRODUITS DE MAÏS DOUX PAR DES VACHES LAITERES. PAGE12/ ) Les bilans de matières. Tableau 8 : le bilan de silo. (en % des entrées) En kg En matières vertes En matières sèches Matières entrées (100) (100) Matières consommables Matières inconsommables (71.6) (78.6) 7470 (4.6) 1345 (4.2) Défaut de bilan (23.8) 5536 (17.2) Le bilan de silo de l ensilage de maïs n a pas été réalisé. 5.2) Les ingestions. Tableau 9: les ingestions par les vaches laitières en expérimentation. en kg de MS Co - produit de maïs doux CPMD Ensilage de maïs = témoin EM Ensilages Farine de maïs Concentré protéique Concentré de production Minéraux Total Ingestion totale en % de poids vif (voir graphique des ingestions en annexe 2) 12
13 COMPTE RENDU D ESSAIPAGE13/ ) Les productions laitières. L analyse porte sur des vaches en phase descendante de lactation et plus précisément sur les moyennes de productions mesurées pendant la période expérimentale. Le modèle est le suivant : MO = TR + BLOC + COV TR : traitement / BLOC: efet bloc confondant l efet Pare / COV: effet covariable (lait, TB, TP mesurées avant l essai). Les moyennes des traitements comparées sont ajustées par bloc et covariables. Les données ont été enregistrées sur fichiers informatisées à l aide du logiciel IFEL (Institut de l Elevage); eles ont été ensuite traitées à l aide de SAS 1989 par une procédure Proc GLM. Tableau 10: les résultats de production laitière Lot CP MD Lot E de maïs Signification Nombre de vaches Lait brut mesuré kg/v/j Ns TB g/kg mesuré TB g/kg corrigés Ns TP g/kg observé Lait à 4 % de MG kg/v/j observé corrigé Ns Ns Persistance mensuelle % MG g/v/j observé corrigé Ns MP g/v/j observé Ns Ns : non significatif au seuil de P # 5% Les résultats corrigés correspondent aux corrections réalisées par analyse de covariance à partir des critères de pré expérimentation. Lorsque le critère corigé n est 13
14 VALORISATION DES CO PRODUITS DE MAÏS DOUX PAR DES VACHES LAITERES. PAGE14/47 pas mentionné au tableau 10 c est que la précision 4 apportée par la corection n est pas améliorée. Les différences de production laitières et de matières grasses ne sont pas significatives (P # 0.21) entre les 2 régimes alimentaires. Les taux de matières grasses tant observés que corrigés ne sont pas significativement différents (P#0.28). Exprimés en matières grasses, il n y a pas non plus d écart significatif. Le taux protéique du lot CP MD est inférieur au lot E de maïs : 30.7 vs 31.7 g/kg. Cette différence est hautement significative (P#1 %). Par contre, exprimé en matière protéique (MP), il n y a pas de différence entre régime alimentaire. Tableau11 : Autres composantes du lait. Lot CP MD Lot E de maïs Signification Leucocytes 10 3 /ml Ns Urée du lait mg/l Ns Les moyennes géométriques des teneurs en leucocytes présentent un écart. Ce dernier provient en partie de la pré expérimentation ( /ml). La fréquence des mammites premières et récidives a été légèrement supérieure pour le lot E de maïs PE.(voir annexe) 5.4) Les gains de poids vifs et les états d engraissement.. tableau 12: Les gains de poids vifs et les états d engraissement. Lot CP MD Lot E de maïs Signification Poids vifs début kg 661 (56) 667 (47) Poids vif fin 644 (56) 671 (61) Variation en kg en 90 j Etat d engraissement début Etat d engraissement fin Variation d état ns 7 4 Précision mesurée par le rapport des ppds (si >1 la correction est retenue). 5 Moyenne géométrique à partir des laits individuels. 6 Moyenne sur lait de mélange du lot. 7 Test de Kolmogorv Smirvov Dmax = 7 / D 0.05 =9 14
15 COMPTE RENDU D ESSAIPAGE15/ 47 La variation de poids vif a été significativement différente entre les 2 lots (P # 0,05). Les vaches nourries avec le sous produit ont maigri tandis que les autres se sont en moyenne maintenues. Ce maintien cache toutefois une augmentation de l écart type moyen ( le CV 8 passe de 7 à 9 %) 5.5) La composition des bouses et profils fermentaires du rumen tableau 13: La composition des rations totales et des bouses. en % de MS Ration totale CPMD (1) Bouses CPMD (2) Rapport (2) / (1) Ration totale EM (1) Bouses EM (2) Rapport (2) / (1) % MS % MAT % amidon Cellulose brute ADF NDF ADL Les extraits secs des bouses sont similaires pour les 2 lots, alors que celles du lot SPMD présentaient un aspect plus compact et consistant. Les concentrations en fibres résiduelles dans les bouses sont plus fortes pour l ensilage de maïs que pour le co produit. Faute d avoir mesuré les volumes de déjections, on ne peut pas se prononcer sur la digestibilité. Si les volumes de bouses devaient être les mêmes dans les 2 lots, cela signifierait que la digestibilité des fibres est moindre dans l ensilage de maïs. Tableau 14: les profils fermentaires des jus de rumen. 9 en % molaire Sous - produit de maïs doux Ensilage de maïs = témoin Acétate propionate butyrate Autres AGV Acide lactique en g/l CV (coef de variation) = ( écart type / moyenne) * Méthode Rousseau ITEB. 15
16 VALORISATION DES CO PRODUITS DE MAÏS DOUX PAR DES VACHES LAITERES. PAGE16/47 ph ) La valorisation de la ration 5.6.1) La valorisation énergétique tableau 15 : Les équations servant au calcul de la valorisation énergétique. Besoins Entretien Production de 1 kg de lait Interaction digestive Evolution du poids vif 10 Energie nette en UFL PV 0.44 / kg de lait à 4 % de MG 6.3 C² A² A 4.5 UFL /kg de gain de PV 3.5 UFL / kg de perte de PV PV : poids vif C = proportion de concentré dans la ration en MS A apport énergétique journalier en UFL Tableau 16 : Calcul des valorisations énergétiques journalières. /vache/ jour Co - produit de maïs doux CPMD Ensilage de maïs = témoin EM Besoins UFL/v/j Entretien Production laitière Evolution du poids vif Total Total MS ingéré (hors CMV) Valorisation UFL / kg Msi Apport par les concentrés Interaction F/C Valorisation du fourrage en UFL Faverdin et al 1987 Chilliard et al
17 COMPTE RENDU D ESSAIPAGE17/ ) La couverture des besoins azotés tableau 17: La couverture des besoins azotés. co - produit de maïs doux CPMD Ensilage de maïs = témoin EM Besoins g/v/j Production laitière Entretien Croissance 0 24 Total des besoins Apports PDIN PDIE PDIN PDIE Ensilage Farine de maïs C protéique C de production Total Le calcul des apports a été refait à partir des valeurs en PDI présentées au tableau 24. Pour réaliser le plan de complémentation prévisionnel, d autres valeurs avaient été prises pour les fourrages (cf annexe 1 ) 6) discussion 6.1) La composition et la conservation des fourrages étudiés. La composition de l ensilage de maïs n appele pas de commentaire particulier. 17
18 VALORISATION DES CO PRODUITS DE MAÏS DOUX PAR DES VACHES LAITERES. PAGE18/47 Les co produits de maïs doux ont une composition conforme à nos précédentes études ) Les principaux constituants biochimiques. La matière sèche n a pas été aussi élevée que prévue au moment de la réception (22.3 % de MS). Or, l objectif était de 25 % de MS. La presse mise en service à la sortie de la conserverie n a pas fonctionné comme prévu. Rappelons que sans traitement, au moment de la mise en silo, ce co produit présente un taux de MS compris entre 16 et 17 % de MS. Ensuite, le tassement et les fermentations du fourage font évoluer la matière sèche jusqu au dessilage (à environ % de MS selon la finesse de hachage de départ). Tandis que dans le présent essai, le taux de MS corigé n a pratiquement pas évolué entre la réception du fourrage à ensiler et la distribution aux animaux Tableau 19: L évolution des taux de MS selon l état des co produits. (références ARPEB / ITEB) % MS % MS à la mise en silo % MSc au dessilage CPMD en état brut CPMD lacérés CPMD broyés CPMD de cet essai Pour que le pressage soit vraiment efficace sur le taux de MS du fourrage au moment de l utilisation par l animal, il faut extraire davantage que l eau faiblement retenue. Cette dernière est de toute façon appelée à quitter le fourrage lors du tassement à la mise en silo. Le seuil des 23 % de MS doit donc être dépassé pour que l efet du pressage à la sortie de la conserverie soit supérieur à celui du tassement. Deux conditions doivent être remplies pour avoir un pressage efficace : -- le broyage le plus fin possible un pressage en continu et modulable en fonction du débit instantané d arivée du sous produit. Or, ce dernier point semble difficile à obtenir du fait des irrégularités des chaînes de conditionnement de la conserverie. L autre voie serait la déshydratation partiele ou totale par la chaleur. Cete technique mériterait d être étudiée ) La fibrosité. La teneur en cellulose brute est élevée (28 % de la MS) et se concentre apparemment lors de la conservation par ensilage (+ 3 points). Ce phénomène avait été observé lors des précédents essais. 18
19 COMPTE RENDU D ESSAIPAGE19/ 47 La NDF (paroies totales) a une valeur assez élevée par rapport au maïs plante entière (PE). Ce critère dénote en général une moindre migration des réserves vers le grain. La teneur en lignine est par contre plus faible que cele de l ensilage de maïs PE. La teneur en amidon est plus élevée que d habitude (12.9 % avant conservation et 7.4 % après). La raison est sans doute liée au recyclage des eaux laiteuses chargées en amidon et sucres. Après fermentation, ces sucres solubles disparaissent, seul subsiste une teneur en amidon un peu plus élevée que d habitude (6 % des références). Ces changements ne sont en fait qu apparents car des modifications réversibles peuvent avoir lieu entre l amidon et la celulose ) Le broyage. 6.2) La conservation. On constate pour le CPMD que la proportion de morceaux supérieurs à 1.0 cm (31%) est 2 fois plus faible que cele des morceaux inférieurs. Avec le broyage classique les proportions seraient inversées et sans broyage tous les morceaux seraient au delà de 1 cm (et jusqu à 10 cm ). L objectif serait d ateindre un broyage inférieur à 1cm pour tous les morceaux de rafles, tandis que pour les spathes cela serait plus difficile et moins souhaitable. Nous reviendrons sur cet aspect lors de la discussion. La comparaison des granulométries des 2 fourages n a pas beaucoup de sens, car l objectif n est pas de les égaler. Malgré la présence de conservateur, les critères de conservation sont aussi conformes aux mesures antérieures (réalisées sans conservateur). D un point de vue acidité totale, la conservation est bonne (ph #4). Cependant, cette acidité est un peu plus élevée que d habitude (ph compris entre 3.5 et 3.7). L important est la stabilité de ce ph qui dépend davantage de la MS (pouvoir tampon) que du niveau absolu du ph. Il n y pas de trace d acide butyrique et propionique, ce qui prouve la bonne conservation de l ensilage et du peu de risque de contamination en spores butyriques. La teneur en acide acétique est toujours élevée (76 g/ kg de MS). C est le reflet des fortes teneurs en sucres de départ et d une humidité notable. La teneur en alcools est assez modérée (23 g/kg) pour ce type de fourrage. L acide lactique (26.7 g/kg) a une concentration moyenne malgré la rapidité de mise en anaérobiose et la présence de conservateur. Rappelons que cet acide est celui qui est recherché dans un ensilage. La solubilité de l azote et sa part ammoniacale sont aussi dans des proportions habituelles et normales. 19
20 VALORISATION DES CO PRODUITS DE MAÏS DOUX PAR DES VACHES LAITERES. PAGE20/47 Il y a t-il alors un effet conservateur? Cet essai ne permet pas de répondre à cette question mais il semblerait que cet ensilage ait été très stable sur le front d ataque et à l auge. Il n y a pas eu de reprise en fermentation alors que d habitude on en constate. Le bilan de silo du CPMD (tableau 8) évalue les pertes par inconsommables à 4.2 % de la MS ensilée et les pertes par volatilité (+/- erreurs) par défaut de bilan à 17.2 % de la MS. Les pertes totales sont donc de 21.4 %. Nos références sur les CPMD sont aussi de cet ordre là (19 à 27 % de la MS perdue). Rappelons pour mémoire que les pertes totales de l ensilage de maïs sont en moyenne de 10 % (de 7 à 15 %.) 6.3) L ingestion par les vaches laitières ) Les résultats de l essai. L ingestion quotidienne de la ration CPMD a été d un niveau très modéré (2.64 % du poids vif). Avec de l ensilage de maïs à volonté, à stade de lactation et production équivalents, le niveau de consommation totale se situerait à 3.5 % du poids vif environ. Ces co produits de maïs doux ont donc une ingestibilité faible dénotant un fort encombrement et une faible appétence. La plupart des références antérieures avait déjà mis en évidence ce phénomène. Cependant, les quantités brutes ingérées (sans concentré) ne sont pas négligeables : 49 kg de CPMD brut / vache / jour. Il semblerait que le niveau de remplissage du rumen soit ainsi atteint. Toute amélioration du taux de MS se ferait à partir de cette quantité brute ingérée. Par exemple, si on améliore le taux de MS de 1 point, l ingestion de MS supplémentaire de MS serait de 0.49 kg /v/j. Le comportement alimentaire des vaches avec le CPMD est particulier. En effet, on a constaté qu il n y a pas de repas principal, les vaches viennent consommer à l auge fréquemment sans faire de repas important. Eles grappillent et trient beaucoup car eles cherchent à consommer les paquets quiont le plus de grain au détriment des paquets qui ont les spathes. Les bouses des vaches consommant ce CPMD sont beaucoup plus compactes que celes de l autre lot, Ces vaches sont aussi beaucoup plus propres. La valeur hygiénique du CPMD semble bonne,sa fibrosité (aucune détermination de temps d ingestion et de rumination n a été réalisée) doit en partie expliquer cela. Nous estimerons son indice de fibrosité ultérieurement à partir de l encombrement.(cf ) 6.3.2) Quelle valeur d encombrement pour ce co produit? Pour le présent essai, la capacité d ingestion des vaches peut être estimée à 17.8 UEL (Faverdin 1987). L ingestion totale a été mesurée à 17.2 kg de MS/v/j. Mais le taux de substitution global concentré / fourage (Sg) n est pas connuet ne peut pas être encore estimé à ce niveau de la discussion ; en effet, Sg dépend entre autre de la densité énergétique du fourrage.nous reviendrons donc sur ce point lorsque la valeur énergétique sera estimée. (cf 6.5.2) Toutefois, la bibliographie nous donne par recoupement quelques indications. 20
21 COMPTE RENDU D ESSAIPAGE21/ 47 Sur génisses laitières, 2 essais avec une distribution ad libitum avaient montré que l ingestibilité était équivalente à cele d un RGI en épiaison ensilé en coupe directe sans conservateur, la valeur UEB était ainsi estimée à 1,2 UEB (1988). Sur moutons ; les mesures en cage de digestibilité avaient donné une faible ingestion 35.0 (+/- 41) g MS /P 0,75, soit un encombrement de 2,1 (UE 1978). Rappelons que le mouton est très sensible à la finesse de broyage et que le co produit de cette étude était plus grossier que celui de la présente étude. Pour les vaches laitières, par recoupement avec d autres aliments (INRA 1988), l encombrement est estimé à 1.25 UEL (1988). Pour le moment nous retiendrons cete valeur et nous évaluerons sa cohérence par rapport à la densité énergétique au ) Les performances zootechniques ) Les productions laitières. Les productions (en lait brut et lait à 4 % de MG) n ont pas été diférentes entre traitements. Dans les 2 lots, les persistances laitières ont été assez faibles (86 à 88 %). D habitude, à ce stade de lactation, avec un régime ensilage de maïs distribué à volonté, les persistances sont de 90 à 95 %. Les niveaux d apports alimentaires ont donc été probablement trop faibles pour assurer une meilleure persistance (voir 6.5 et courbes en annexes). Le taux protéique moyen est significativement plus faible pour le lait produit avec le co produit( 1g/kg de lait). Les quantités de matière protéiques produites sont par contre semblables entre les 2 traitements (847 g/ v/ j vs 855). Cette baisse de la concentration protéique du lait peut être le reflet de 2 phénomènes : un moindre apport énergétique global (ou une moindre valorisation) de la ration CPMD par rapport à la ration ensilage de maïs. une composition du fourrage CPMD qui favorise davantage la dilution des matières protéiques par une synthèse du lait légèrement améliorée. Le deuxième point d explication est à privilégier sur le premier. Les profilsfermentaires des jus de rumen des vaches du lot CPMD montrent bien que les acétates sont prépondérants (cf tableau 14). La richesse en cellulose jeune et un taux de MS assez faible en sont les principales causes. Notons que le traitement témoin ensilage de maïs n est pas aussi positif que d habitude sur le plan du taux protéique, car, lorsque le fourage est distribué à volonté les TP seraient encore supérieurs de 1 g/ kg. (Hypothèse retenue pour le calcul économique au 6721) Globalement, ces résultats de production laitière, obtenues avec le co produit de maïs doux, corroborent pleinement nos observations non expérimentales à savoir un taux protéique du lait davantage pénalisé que le volume de lait. 21
22 VALORISATION DES CO PRODUITS DE MAÏS DOUX PAR DES VACHES LAITERES. PAGE22/ ) Les gains de poids vifs et les états d engraissement. Les vaches consommant le co produit ont perdu du poids vif (- 190 g/v/j), tandis que les autres se sont maintenues. La détermination du taux sanguin d AGNE 11 aurait du être réalisée pour confirmer l amaigrissement pondéral. Cette perte de poids vif n a pas été visuelement notable. Là aussi, on peut incriminer la constitution du fourrage qui ne favorise pas la reprise de poids vif des vaches en pleine production. Pourtant, en engraissement de bovin, il semblerait que le CPMD permette de bonnes croissances. La plupart des références ont été obtenues avec des distributions assez libérales de concentrés ou de pulpes ) Les valorisations des rations alimentaires et des fourrages ) Les valorisations énergétiques ) A partir des résultats de cet essai. La valorisation trouvée dans cet essai est élevée pour le fourage ensilage de maïs (0.98 UFL / kg de MS) mais conforme avec la valeur maximale de ce type d aliment (jusqu'à 0.96 UFL/kg de MS 13 ). De plus, ce résultat est logique avec le faible niveau d ingestion. La valorisation trouvée pour le co produit est par contre très surprenante (1.02 UFL/kg de MS). Ce résultat mesuré in vivo est-il aberrant? Prenons successivement les diférentes estimations que l on pourait faire de sa valeur énergétique ) A partir de la composition du co produit. L énergie brute.(eb) La détermination de l énergie brute de ce CPMD n a pas été réalisée. Mais à partir de sa composition brute, on peut estimer qu ele est au moins égale à cele d un maïs plante entière. (4447 Cal/kg de MS). La bibliographie note que l énergie brute augmente quand la matière sèche diminue et que les fermentations alcooliques sont plus intenses (Hindle cité par J.Andrieu 1987); c est le cas pour ce co produit. Deplus la teneur en matière minérale est légèrement inférieure à celle du maïs PE (2 % vs 3.5 % de la MS). Ce supplément d énergie brute resterait toutefois assez modéré et nous garderons l hypothèse d une même énergie brute entre les 2 fourages cités. 11 AGNE : acides gras non estérifiés 12 Bibliographie en annexe. 13 Aliment 429 sur tables INRA
23 COMPTE RENDU D ESSAIPAGE23/ 47 L énergie digestible (ED). La détermination de l énergie digestible dépend essentielement de la digestibilité de l énergie donc de cele de la matière organique (MO). 1. Si on prend la cellulose brute comme premier indicateur de la digestibilité, en extrapolant les équations du maïs plante entière au CPMD, on obtient une énergie digestible beaucoup plus faible pour ce dernier (15 à 20 %). L équation M (Andrieu et 1996) donne un écart de 4.4 points pour la dmo (66.8 % pour le CPMD vs 71.2 pour maïs PE). Rappelons que les teneurs en MAT sont voisines pour les 2 fourrages. Ces résultats ne sont ni homogènes ni compatibles avec les valorisations du présent essai. La principale hypothèse d explication tient à la composition de la cellulose brute du CPMD qui ne doit pas être la même que celle du maïs plante entière. Le maïs doux a une cellulose plus jeune (100 à 110 jours de végétation et beaucoup moins pour l épi) que le maïs PE (130 à 140 jours). Cete celulose devrait être moins lignifiée comme le montre la teneur en lignine (ADL) : 1.4 % vs 2.7 %. La cellulose correspond essentiellement à celle des rafles du maïs doux (tissu conducteur et parenchymateux), alors que le maïs PE a beaucoup plus de tissus de soutien plus âgé et donc moins digestible. 2. Si on intègre le critère NDF (paroies totales) dans la prévision de la digestibilité (équation M2) 16 on trouve toujours un écart de 4 points de digestibilité (65.9 % pour CPMD vs 69.7 % pour EM) 3. Par contre, en intégrant la lignine, l équation M2 17 (Club digestibilité) donne toujours la même digestibilité pour le maïs PE mais une dmo supérieure pour le CPMD : 73.1 %. 4. L estimation de la digestibilité par la méthode enzymatique dcs (pepsine celulase) montre un écart de 9 points entre les 2 fourrages (58 % pour le CPMD vs 67 % pour le maïs PE). En extrapolant l équation M4 (Andrieu et al 1996), cet écart est susceptible d engendrer 5 points d écart dans la dmo des 2 fourages (65.6 % pour CPMD et 70.7 % pour maïs PE). 5. La bibliographie sur la valeur alimentaire des SPMD ne mentionne qu une mesure de digestibilité réalisée sur mouton en cage de digestibilité ( INRA de Theix, RNED bovin, ARPEB 1986). Le CPMD concerné avait une composition semblable au CPMD de cet essai, mais la granulométrie était plus grossière. 14 DMO = 79,4 + 0,0652 MAT - 0,0591 CB 15 en g/kg de MO 16 Andrieu et al 1996 : dmo = MAT NDF ADF 17 Equation M2 du Club de digestibilité dmo = MAT ADF ADL. 23
24 VALORISATION DES CO PRODUITS DE MAÏS DOUX PAR DES VACHES LAITERES. PAGE24/47 6. Tableau 20 : digestibilités sur moutons en cage ( INRA Theix, RNED, ARPEB 1986) Ingestion kg MSI 638 g/j +/ g/ 100 kg de PV /- 4.1 g / P 0.75 Digestibilité MS /- 1.9 Digestibilité MO 74.5 Digestibilité M azotée 65.5 Digestibilité Cellulose brute 78.9 Digestibilité énergie 69.3 Ces digestibilités, réalisées sur moutons, semblent plus élevées que pour l ensilage de maïs ( non mesurées en témoin). Ce résultat est donc en contradiction avec les résultats précédents (équations M1, M2, M4) mais conforme avec M 2 de Club. Tableau 21 : Diverses estimations de la digestibilité Références de l équation CPMD Maïs PE Andrieu et al 1996 M Andrieu et al 1996 M Andrieu et al 1996 M Club de digestibilité M Digestibilité mouton 74.5 Hypothèse basse Hypothèse haute 73.8 Pour le calcul des valeurs énergétiques nous retiendrons 2 hypothèses de digestibilité : -- l une basse, moyenne des résultats des équations (M1, M2, M4) = 66.1 % -- l autre élevée, moyenne de M2 (club), digestibilité mouton = 73.8 %. L énergie métabolisable. (EM) La détermination de l énergie métabolisable à partir des équations de référence dépend de la teneur en cellulose brute, de la MAT et du niveau alimentaire (INRA 24
25 COMPTE RENDU D ESSAIPAGE25/ ) 18. Le niveau alimentaire (NA) retenu est celui de l essai et est le même pour les 2 traitements (NA = 3.4). Malgré la différence de cellulose brute entre les 2 fourrages, le rapport EM/ED serait voisin pour les 2 fourrages (87.4 % pour le CPMD et 88.1 % pour le maïs PE). Par contre, la concentration en énergie métabolisable (EM/EB) serait de 55 % à 62.6 % pour CPMD (selon les 2 hypothèses de digestibilités retenues) et de 60 % pour l ensilage de maïs. L énergie nete.(en) Les autres coefficients de transformation en énergie nette sont aussi fonction des rendements précédemment estimés. Ainsi, pour le CPMD, l énergie nete varierait de 1455 Cal à 1709 selon l hypothèse retenue soit de 0.86 à 1.0 UFL / kg de MS. La valeur pour l ensilage de maïs est de0.95 UFL/kg de MS. Tableau 21 Hypothèses de digestibilité et valeurs en énergie nette. Critère Co produit de maïs doux CPDM Maïs plante entière Hypothèse de digestibilité Basse Haute Médiane Energie brute en Cal/kg de MS Digestibilité MO dmo Digestibilité énergie de Energie digestible Cal/kg de MS Energie métabolisable Cal/kg de MS q = EM/EB k = ENL/EM Energie nette (Cal / kg de MS) UFL / kg de MSc EM / ED = 1/100 ( ,0099 CB -0,0196 MAT + 2,21 NA). 25
26 VALORISATION DES CO PRODUITS DE MAÏS DOUX PAR DES VACHES LAITERES. PAGE26/ ) Quelle hypothèse de digestibilité faut-il retenir pour le co produit de maïs doux? On peut constater qu il y a homogénéité de résultat pour toutes les estimations de l ensilage de maïs; in vitro comme in vivo. La valorisation énergétique élevée obtenue dans cet essai est en concordance avec les diverses estimations. Par contre pour le CPMD, il n y a concordance qu entre l hypothèse haute de digestibilité qui induit une valeur à 1 UFL / kg de MS et la valorisation énergétique obtenue dans l essai : 1.02 UFL/kg de MS.Compte tenu des niveaux d ingestion et du niveau alimentaire de la ration CPMD d une part et de la présence d un conservateur d autre part, il n est donc pas aberant de trouver une tele valeur énergétique. Mais, pour autant, elle ne peut pas être retenue comme la valeur énergétique de référence, car les conditions de mesures n ont pas été conformes aux conventions de mesures standardisées. Dans les conditions de cet essai, nous pouvons affirmer que la valeur énergétique du CPMD a été équivalente à celle du maïs ensilage plante entière, mais nous ne pouvons absolument pas élargir cette affirmation à la valeur alimentaire entière ) Cohérences avec les autres paramètres dépendants de la valeur énergétique. Si on retient l hypothèse d une valeur énergétique en UFL proche de l unité et une valeur d encombrement de 1.25 UEL (cf 6.3.2) la densité énergétique (DEF) est de 0.8 UFL / UEL et le coefficient de substitution global Sg voisin de Compte tenu du probable intérêt de cet aiment pour sa fibrosité, on peut, à titre tout à fait indicatif, estimer son indice à partir de sa valeur d encombrement (IF = 110 mn/kg de MSI 20 ). Ainsi, le temps d ingestion et de rumination du seul fourrage de la ration CPMD serait d environ 20 heures / jour, ce qui semble un peu élevé Aucun des critères précédemment cités n a été mesuré donc vérifié de façon expérimentale La valeur PDIME est l autre critère lié à la valeur énergétique, son estimation est décrite au suivant ) La valorisation azotée des fourrages. 0 Les teneurs en vert de la MAT (N x 6,25) du CPMD et celle du maïs plante entière sont voisines. 19 INRA Bulletin de Theix N 70 (1987) Sg = 1,2 (-0,69 EXP(1,46 DEF)) 20 Indice de fibrosité IF = 150 UEL 75 (cité par Sauvant 1990 dans Productions animales V3 N 5 p 309) 26
27 COMPTE RENDU D ESSAIPAGE27/ 47 1 Pour calculer la valeur PDIMN du CPMD, faute de mesure directe, on ne peut qu extrapoler la dégradabilité du maïs (DTv= 0,73) 21 et son équation d estimation au co produit étudié.la valeur obtenue est de 30 g de PDIMN / kg de MS. Notons que les solubilités laboratoire de l azote sont aussi équivalentes pour les 2 fourrages.( 55.8 % pour CPMD et 54 % pour le maïs). 2 La valeur des PDIME dépend de la MOF (matière organique fermentescible). 22. On suppose que la synthèse protéique se fait à raison de 145 g/ kg de MOF pour les 2 fourrages. ** Le taux de MO du CPMD ( 97,5 à 98 %) est légèrement meilleur que celui du maïs (96,5 ) ** Nous retiendrons les 2 hypothèses de digestibilités de la matière organique citées auparavant, sachant que pour cet essai l hypothèse haute a davantage de cohérence que l autre. L hypothèse basse entraînerait 7 à 8 grammes de PDIME d écart avec le maïs ( toute chose égale par aileurs) et avec l hypothèse haute il y aurait peu d écart. ** Les matières azotées non dégradables (MANDS) sont considérées similaires pour les 2 fourrages. ** Le taux de matière grasse (MG) est le même pour les 2 fourrages ** Les produits de fermentation (PF) des ensilages sont par contre plus élevés pour le co produit (128 g/ kg) que pour le maïs (83 g/ kg de MS). Pour le CPMD, l hypothèse basse de digestibilité donne 35 g de PDIME / kg de MS, tandis que l hypothèse haute 49 g. Pour le maïs, la valeur est de 47 g/ kg de MS. 3 Partant des extrapolations précédentes, la valeur en PDIA serait de 17 g/kg de MS pour les 2 fourrages. Les écarts de valeurs azotées proviendraient uniquement de la composante PDIME donc de l hypothèse de digestibilité retenue. Tableau 23 Valeurs PDIE du co produit du maïs doux..g de PDIE / kg de MS CPMD Hypothèse basse de digestibilité de la MO 52 Hypothèse haute de la digestibilité de la MO 66 Nous retiendrons pour être homogène avec notre essai zootechnique l hypothèse haute de digestibilité et les valeurs PDIE correspondantes. Les valeurs sont exposées au tableau suivant. 21 Vérité et al 1987 PDIMN = MAT (1 1,11 (1-DT) 0,578). 22 PDIME = 0,093 MOF MOF = MOD MANDS MG - PF 27
28 VALORISATION DES CO PRODUITS DE MAÏS DOUX PAR DES VACHES LAITERES. PAGE28/47 Tableau 24 : Les valeurs PDI retenues. G de PDI / kg de MS CPMD Maïs PE PDIN PDIE PDIN PDIE Ces valeurs retenues permetent de couvrir les besoins azotés des animaux de l essai zootechnique. Tandis que si on avait retenu l hypothèse basse de PDIE, il y aurait eu un déficit de 186 g/ v/ jour soit 3.7 kg de lait/ v/ j.dans ce cas, l écart de production de lait par rapport au lot ensilage de maïs aurait été beaucoup plus important que celui mesuré. De plus, l écart PDIN PDIE aurait aussi davantage marqué le taux d urée du lait (cf tableau 11). On peut donc raisonnablement retenir les valeurs PDIE élevées. 6.6 ) Les valeurs alimentaires du co produit de maïs doux et les voies d amélioration possibles. Dans l état actuel de nos connaissances, nous pourions retenir les valeurs nutritives suivantes pour le co produit du maïs doux pressé et broyé de cet essai.il est entendu qu un sous produit à l état brut a aussi potentielement ces valeurs, mais leur présentation ne permet pas leur bonne valorisation. Tableau 25 : Valeurs nutritives du co produit de maïs doux / kg de MSc Valeurs probables Valeurs conformes à la valorisation de cet essai UFL 0,85 à 1,00 1,00 PDIN 47 g 47 g PDIE 52 à 66 g 66 g UEL 1,2 1,25 A la fibrosité prés, le co- produit de maïs doux a des caractéristiques proches d un maïs plante entière au stade laiteux (22 à 25 % de MS). Cet essai n a évalué que la valorisation nutritive du CPMD qui a été proche de l ensilage de maïs plante entière. Cet essai n a, par contre, pas permis de comparer l ingestibilité. Mais il est acquis que cele ci est de 20 à 25 % plus réduite pour le co produit. Sa valeur alimentaire doit l être également mais dans des proportions parfois moindres, car l augmentation de l ingestion du maïs plante entière distribué ad libitum peut réduire de façon importante sa propre valeur énergétique valorisée. 28
29 COMPTE RENDU D ESSAIPAGE29/ 47 Les voies d amélioration possibles de la valeur alimentaire du CPMD. 0 L augmentation de la teneur en MS du co produit par pressage. L objectif de 25 % de MS (pas d écoulement au silo) est raisonnable. Par rapport à notre essai, ce différentiel de taux (3 points) aurait sans doute entraîné avec la même ingestion brute (49 kg/v/j), un supplément ingéré de 1,5 kg de MS/ v/ j. La réponse marginale 23 en lait aurait été de 0,8 à 1 kg de lait / v/ jour. Pour un extrait sec de 28 % de MS, le supplément ingéré serait de 3 kg de MS/v/j pour une réponse marginale de 1,3 à 1,5 kg de lait /v /j. L amélioration de la persistance laitière serait de 2 à 3 points environ et reviendrait à un taux mensuel voisin de 93 %. Ces hypothèses mériteraient d être vérifiées. La déshydratation par la chaleur n a jamais été réalisée, sa faisabilité et ses conséquences nutritives n ont donc pas été évaluées; son intérêt économique restant à démontrer. Pour un taux de MS de 28 à 29 % de MS, sans écoulement des silos, on pourrait envisager l incorporation d azote non protéique pour en faire un fourage équilibré en azote/ énergie.(10 à 12 g d urée/ kg de MS de CPMD). Dans un contexte de protéine chère, cette technique pourrait se développer, mais ce n est pas lecas actuellement. 1 L augmentation de la finesse de hachage. Cette augmentation aurait certainement des conséquences sur le pressage (donc sur la MS du produit) mais aussi sur l ingestibilité. Les lois générales de l alimentation ne nous permetent pas de quantifier ces modifications, des mesures seraient nécessaires. Un des objectifs de l augmentation de la finesse de hachage serait de ne pas permetre les refus par triage à l auge. Pour cela il faudrait que l ensemble des morceaux de rafles soit d un diamètre inférieur à 1 cm (mesure sur sec). Toutefois, une finesse excessive aurait pour conséquence de diminuer la fibrosité, mais cette limite est loin d être ateinte. 2. La conservation et l utilité d un conservateur. La présence d un conservateur n est pas indispensable, mais réorienter davantage les fermentations acétiques et alcooliques vers des fermentations du type lactique serait souhaitable. Sa réalisation, sur un substrat riche en sucres solubles et en eau, est difficile à obtenir avec les techniques classiques de l ensilage. Le complexe enzymatique n y parvient que très partielement. Cependant, la présence des cellulases a sans doute permis une meilleure utilisation du co produit, mais cet essai ne permet pas de l afirmer de façon certaine. Ce n était pas l objet de cet essai. 3. La durée de conservation. On constate que l appétence des CPMD ensilés diminue avec la durée de stockage. Lors des 3 à 4 premiers mois de conservation, ele est meileure qu au bout de 1 an, alors qu apparemment, l état du produit reste toujours bon, avec néanmoins une couleur un peu plus brune jaune ocre. Analytiquement, les taux d acide acétique et d alcools semblent augmenter. La stabilité du produit diminue 23 INRA 1987 DL = -5,07 +3,15 Ln(VUF + 5). DL en kg de lait, VUF variation des apports en UF. 29
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