Mars Bleu Dossier de presse
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- Clementine Larose
- il y a 7 ans
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1 ² Mars Bleu 2013 Mois de mobilisation contre le cancer colorectal Dossier de presse
2 Sommaire 1- Présentation Les enjeux Le dépistage organisé du cancer colorectal... 4 à 5 4- Les actions 6 à L équipe 11 1
3 Présentation Depuis 2004, dans le cadre du Plan cancer, l'inca - Institut National des Cancers - a été créé pour coordonner la politique nationale de lutte contre le cancer en France autour des 6 grandes thématiques de sensibilisation : prévenir, dépister, soigner, accompagner, former et comprendre. Cette démarche, menée à l échelon national, est appliquée dans chaque département de France. Concernant le dépistage organisé en Corse c est l A.R.CO.DE.CA, l Association Régionale COrse pour les DEpistages des Cancers qui est chargé d assurer cette mission. MISSIONS de l A.R.CO.DE.CA Sa mission principale est d inviter par courrier personnalisé l ensemble des personnes concernées à participer aux programmes de dépistage des cancers : L ARCODECA a également pour missions : le recueil et l enregistrement des résultats des tests, l évaluation et l assurance de la qualité des programmes de dépistage et l information des professionnels de santé. Invitation des femmes de 50 à 74 ans à réaliser une mammographie de dépistage tous les 2 ans Invitation des hommes et des femmes de 50 à 74 ans à réaliser un test de dépistage du cancer colorectal tous les 2 ans Invitation des femmes de 25 à 65 ans à réaliser un frottis de dépistage tous les 3 ans. L A.R.CO.DE.CA assure aussi: la gestion des fichiers des personnes éligibles au dépistage transmis par les caisses d'assurance maladie l'organisation de la deuxième lecture des mammographies de dépistage (spécificité des campagnes organisées) le recueil et de la protection des données individuelles en accord avec la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) la communication des résultats du dépistage aux personnes elles-mêmes ainsi qu'aux médecins qu'elles ont désignés dans leur dossier le suivi de chaque dossier en lien avec l'ensemble des professionnels impliqués dans le dépistage (médecins traitants, médecins spécialistes des maladies du sein ou colorectales, cancérologues, chirurgiens, anatomopathologistes) afin de s'assurer que les recommandations faites à la suite d'un test de dépistage (examens complémentaires, surveillance, traitements) ont bien été suivies sans retard l'évaluation annuelle des résultats du dépistage pour contrôler la qualité du service rendu et mettre en œuvre les corrections nécessaires la transmission des résultats annuels (anonymes) à l'institut de Veille Sanitaire (organisme assurant l'évaluation des campagnes de dépistage au niveau national) et à l Agence Régionale de Santé (évaluation régionale) 2
4 Les enjeux Le cancer colorectal touche, chaque année, nouvelles personnes en France. Il est ainsi le troisième cancer le plus fréquent, mais aussi le deuxième cancer le plus meurtrier avec décès par an. Pourtant, dépisté à temps, il se guérit dans 9 cas sur 10. Un paradoxe qui nécessite de réaffirmer l importance du dépistage, l une des armes les plus efficaces contre ce cancer, encore tabou en France. Depuis 2009, un programme de dépistage du cancer colorectal est proposé aux femmes et aux hommes âgés de 50 à 74 ans. Si sa notoriété a progressé (90% des personnes déclarent connaître l existence d un dépistage du cancer colorectal vs 82% en 2005), la participation reste encore faible (31,7 %). Une enquête réalisée en janvier 2013 par BVA pour l Institut national du cancer (INCa) confirme que les Français sous estiment largement la réalité du cancer colorectal et connaissent insuffisamment le dépistage : Seulement 31 % des personnes interrogées (et 39 % des ans) le citent spontanément parmi les trois cancers les plus fréquents, derrière le cancer du sein (80 %), du poumon (64 %) et de la prostate (34 %). De même, seuls 26 % (et 34 % des ans) le citent parmi les trois cancers les plus meurtriers, derrière le cancer du poumon (68 %) et le cancer du sein (51 %) ; 42 % des personnes interrogées citent spontanément le cancer colorectal ou de l intestin comme un cancer pour lequel un dépistage est recommandé, loin derrière le cancer du sein (83 %). Cependant, le dépistage est assez bien identifié dans la population cible puisque ce taux de notoriété atteint 60 % chez les ans ; Très majoritairement, les Français sous estiment ou méconnaissent les chances de guérison du cancer colorectal lorsqu il est détecté à un stade précoce : seulement 10 % des personnes interrogées (et 12 % des ans) déclarent spontanément qu il se guérit dans 90 % des cas lorsqu'il est dépisté à temps. C est pourquoi, cette année encore, le ministère des Affaires sociales et de la Santé et l INCa, en partenariat avec l Assurance maladie (CNAMTS), le Régime social des indépendants (RSI) et la Mutualité sociale agricole (MSA) lancent Mars bleu, mois de mobilisation contre le cancer colorectal. 3
5 Le dépistage organisé du cancer colorectal Depuis 2009, le cancer colorectal fait l objet d un programme de dépistage organisé proposé par les pouvoirs publics. Il s adresse aux femmes et aux hommes âgés de 50 à 74 ans, qui sont invités, tous les deux ans, à réaliser un test de dépistage du cancer colorectal. Dix sept millions de personnes sont concernées en France. Détecter tôt pour mieux soigner On estime que 60 % à 80 % des cancers colorectaux se développent à partir de petites tumeurs généralement bénignes : les polypes. Certains types de polypes (polypes adénomateux ou adénomes) peuvent avec le temps se transformer en cancer. Environ 10 % de ces adénomes atteignent 1 cm de diamètre et parmi ceux ci, un quart environ deviendront des cancers. Ce processus s échelonne sur une dizaine d années. Le dépistage du cancer colorectal peut permettre : de détecter des polypes ou adénomes et de les retirer avant qu ils n évoluent en cancer : il s agit alors de prévention pour éviter le cancer colorectal ; d identifier la présence d un cancer à un stade très précoce de son développement, ce qui implique des traitements moins lourds et augmente les chances de guérison. Lorsque le cancer colorectal est détecté à un stade précoce (stade I, atteinte superficielle de la paroi intestinale), le taux de survie à 5 ans dépasse 90 %. L impact du dépistage sur la mortalité Premier intérêt du dépistage du cancer colorectal : l impact sur la mortalité. Plusieurs études internationales ont établi que l organisation d un dépistage du cancer colorectal, fondé sur la réalisation d un test de recherche de sang occulte dans les selles tous les deux ans, suivie d une coloscopie en cas de positivité du test, permettait de réduire de l ordre de 15 % la mortalité par cancer colorectal dans la population cible (sous réserve d un taux de participation compris entre 50 % et 60 % et d un taux de réalisation de la coloscopie, suite à un test positif, de 85 % à 90 %). L impact sur la qualité de vie en cas de diagnostic de cancer En favorisant une détection précoce du cancer colorectal, le dépistage permet au patient de bénéficier de traitements moins lourds. Il a donc un impact sur sa qualité de vie. Parmi les cancers dépistés grâce au programme de dépistage, 27 % sont des cancers in situ, c'est à dire les lésions cancéreuses limitées au tissu qui leur a donné naissance et qui ne sont pas invasives, et 64 % sont des cancers invasifs. Parmi les cancers invasifs, 43 % sont de stade I, 23 % de stade II, 25 % de stade III et 9 % de stade IV. La majorité des cancers dépistés est donc de bon pronostic. Le dépistage en pratique Le programme de dépistage organisé du cancer colorectal repose sur un cahier des charges national. Il est géré dans chaque département par des structures chargées de son organisation (structures de gestion). Ce dépistage repose, en premier lieu, sur la réalisation d un test au gaïac de recherche de sang occulte (non visible) dans les selles. Si ce test est positif, le médecin traitant oriente la personne vers un gastroentérologue pour la réalisation d une coloscopie. Tous les deux ans, les personnes ciblées par le programme de dépistage du cancer colorectal reçoivent une invitation à consulter leur médecin traitant, envoyée par la structure de gestion de leur département. Elles peuvent également contacter la structure de gestion ou demander le test à leur médecin traitant sans attendre la lettre d invitation. À qui s adresse ce dépistage? Le dépistage du cancer colorectal concerne les hommes et les femmes âgés de 50 à 74 ans, dits à risque moyen, c est à dire sans symptôme apparent ni antécédent personnel ou familial d adénome ou de cancer colorectal. Cette tranche d âge est particulièrement ciblée puisque près de 95 % de ces cancers surviennent après 50 ans. 4
6 Pour les personnes présentant un niveau de risque élevé ou très élevé, la conduite à tenir est différente. Les personnes doivent être orientées vers un gastroentérologue lorsqu elles présentent un niveau de risque élevé, à savoir : un antécédent personnel de cancer colorectal ou adénomes ; un antécédent familial de cancer colorectal (un parent au 1er degré touché par ce cancer avant l âge de 65 ans ou deux parents au 1er degré quel que soit l âge). Les personnes ayant un antécédent familial au 1er degré d adénome avancé, de plus d un centimètre, s avèrent avoir un niveau de risque proche de celles ayant un antécédent familial de cancer ; une maladie inflammatoire chronique (rectocolite hémorragique ou maladie de Crohn). Les personnes à risque très élevé (polypose adénomateuse familiale, cancer colorectal. Les personnes à risque très élevé (polypose adénomateuse familiale, cancer colorectal héréditaire non polyposique : HNPCC ou syndrome de Lynch) doivent être orientées vers une consultation d oncogénétique. Dans tous les cas, c est au médecin traitant d évaluer le niveau de risque de son patient, en fonction de son histoire personnelle et/ou familiale et de lui proposer soit la réalisation d un test de dépistage, soit une surveillance adaptée. Le test de recherche de sang occulte dans les selles Lors de la consultation, le médecin traitant recherche la présence de signes d alerte ou de facteurs de risque. S il l estime éligible au programme de dépistage organisé, il remet à son patient le test à réaliser à domicile. Le coût du test et son analyse sont entièrement pris en charge par l Assurance maladie. Le test nécessite trois selles consécutives. Il consiste à prélever, sur chaque selle, deux échantillons de la taille d un grain de riz et à les déposer sur une plaquette. Afin d en faciliter la réalisation, un dispositif de recueil des selles et des bâtonnets (pour les prélèvements) sont fournis avec le test. Une fois les six prélèvements effectués, la personne envoie le test au centre de lecture (enveloppe T fournie), en y joignant la fiche d identification fournie par le médecin ou incluse dans l invitation de la structure de gestion et complétée. Les résultats de l analyse sont transmis par le centre de lecture à la personne concernée, à son médecin traitant ainsi qu à la structure départementale en charge de l organisation des dépistages, en vue du suivi du programme. Dans 97 % à 98 % des cas, le test est négatif, ce qui signifie qu aucun saignement n a été détecté et la personne est invitée à le renouveler deux ans plus tard. Il lui sera conseillé de consulter son médecin traitant si des symptômes ou signes d alerte apparaissent dans l intervalle (présence de sang dans les selles, troubles du transit d apparition récente, douleurs abdominales inexpliquées et d apparition récente, amaigrissement inexpliqué). La sensibilité du test est modeste (50 % à 60 %) : il permet de dépister, avant tout symptôme, la moitié des cancers présents. Les faux négatifs sont les cancers présents qui ne sont pas détectés par le test. Pour certains, ils seront détectés encore à des stades précoces deux ans plus tard, d où l intérêt de pratiquer un dépistage tous les deux ans. Pour d autres, ils seront détectés suite à des symptômes. Ces derniers sont alors appelés cancers de l intervalle et sont de meilleur pronostic que ceux qui surviennent chez des personnes n ayant pas pris part au dépistage. Si le test est positif (2 % à 3 % des cas), la personne est invitée à consulter son médecin traitant afin qu il l oriente vers un gastroentérologue pour réaliser une coloscopie. Dans ce cas, la personne n est plus concernée par le programme de dépistage organisé, soit pour une durée de 5 ans, soit définitivement du fait de la mise en place d une surveillance individualisée. 5
7 Les actions Grande campagne d affichage : Envoi de 1000 affiches et de 8000 dépliants d informations sur le dépistage organisé du cancer colorectal à tous les Médecins et à toutes les Mairies de Corse. Avec la collaboration de la Communauté d agglomération (C.A.B) de la ville de Bastia qui nous à permis la diffusion d un message publicitaire sur les panneaux numériques durant la période du mois de mars. 6
8 En partenariat avec SPIM Bastia (SARL PUBLICITE INSULAIRE MEDITERRANEENNE) qui nous a gracieusement autorisé l affichage dans les abris-bus de la ville de Bastia. Banderole sur la terrasse des bureaux de l Association 7
9 Action de sensibilisation et d information dans les hôpitaux de Corse Tout au long du mois de mars 2013, et afin de relayer localement l opération MARS BLEU, nous avons été présents dans les différents hôpitaux de Corse afin de sensibiliser et d informer la population sur l intérêt du dépistage organisé. Les échanges ont été nombreux et l accueil agréable. Sans oublier le partenariat avec Unis-Cité qui s est impliqué et était présent lors des manifestations. Création d évènements sur les réseaux sociaux, Facebook. Campagne d affichage dans les hôpitaux, les mairies, les centres sociaux, avec des affiches personnalisées qui ont été réalisé par notre technicien informatique, pour annoncer notre venu 8
10 Diffusion des dates de nos interventions par la presse, Corse Matin. 9
11 21/03/2013 Centre Hospitalier Intercommunal de Corté- Avec connexion sur serveur à distance, diffusion de films informatifs sur le dépistage colorectal Tattone, avec la participation d Haute-Corse. 22/03/2013 Centre Hospitalier Notre Dame de la Miséricorde à Ajaccio 26/03/2013 Hôpital de Bonifacio 28/03/2013 Centre Hospitalier de Bastia 04/04/2013 Centre hospitalier Calvi-Balagne 10
12 L'équipe Médecin-Directeur : Dr Dominique Mezzadri Responsable Administratif et Financier : Cécile Beccari Secrétaire Administrative: Elodie Calendini Secrétaires Médicales : Suzie Mariotti, Carole Ettori Responsable Informatique : Paul Gautard Contacts : Elodie CALENDINI e-calendini@arcodeca.fr Paul GAUTARD paul.gautard@arcodeca.fr A.R.CO.DE.CA 25 Ter Rue Luce de Casabianca, BASTIA Rue des Halles, AJACCIO depistages@arcodeca.fr 11
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