Fiche signalétique de l épreuve LCA Année (D2 D3 D4) Date séminaire. Nom et prénom du Savès Marianne

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1 Fiche signalétique de l épreuve LCA Année (D2 D3 D4) Date séminaire Faculté Bordeaux Nom et prénom du Savès Marianne rédacteur Spécialité du rédacteur Epidémiologie Nom et prénom des relecteurs version Salmi R et Boyer A Date de création Date de dernière modification Nombre de questions 15 Référence de l article Islami F, Pourshams A, Nasrollahzadeh D, Kamangar F, Fahimi S, Shakeri R, et al. Tea drinking habits and oesophageal cancer in a high risk area in northern Iran: population based case-control study. BMJ Mar 26;338:b929. Type d étude Etude étiologique 1

2 QRM1 : Dans l introduction, les auteurs présentent l étude et la justifient par A. Une consommation identique du thé chez les hommes et chez les femmes dans cette province B. La difficulté d étudier le lien entre consommation de thé et cancer de l œsophage, compte tenu de la forte prévalence de la consommation d alcool et de tabac dans cette province C. Les résultats d une étude écologique montrant une consommation plus importante de thé à une température élevée dans cette province que dans une province voisine ayant une faible incidence de cancer de l œsophage D. Une incidence plus forte de ce type de cancer chez les femmes que chez les hommes dans cette province iranienne E. Une incidence particulièrement élevée du carcinome de l œsophage à cellules squameuses dans la province iranienne du Golestan Réponses : A, C, E A est évoqué en fin d intro avant les objectifs B n est pas évoqué C et E clairement évoqué en intro D non au contraire c est bien marqué «as likely» QRM2 : Dans l introduction, la causalité entre thé et cancer de l œsophage est soutenue par A. Les mêmes associations constatées entre hommes et femmes 9% ont répondu faux B. La faible consommation de tabac et d alcool au regard de l incidence importante de cancer oesophagien C. Les résultats de l étude chinoise D. Les études animales E. La corrélation géographique entre les habitudes de consommation et le risque de cancer oesophagien Réponses : BCE 2

3 Commentaires : A faux car les auteurs parlent de l incidence des cancers chez les hommes et chez les femmes mais pas des associations observées dans ces deux groupes B en effet, cela fait suspecter un facteur tiers pour expliquer ce risque important de cancer de O et donc la causalité du thé est d autant pus questionnée D n est pas évoqué en intro mais en discussion QRM3 : Les auteurs ont pour objectif(s) de : A. Evaluer une intervention visant à inciter la population de la province du Golestan à consommer le thé à une température plus faible B. Etudier l évolution pronostique des patients atteints de cancer de l œsophage dans la province du Golestan C. Décrire les habitudes de consommation de thé dans la province du Golestan D. Estimer la part de la consommation de thé dans le risque de cancer oesophagien à cellule squameuse par rapport aux facteurs de risque connus 17% ont répondu vrai E. Estimer l association entre consommation de thé et risque de cancer de l œsophage sans autre indication Réponses : CDE A B faux sans problème C c est l objet de l étude de cohorte D E sont vrais même si formulés plus précisément en B QRM4 : Les auteurs ont choisi : A. Concernant l objectif descriptif, d observer la consommation de thé de manière longitudinale chez chaque sujet inclus dans la cohorte 63% l ont coché fausse seulement B. Concernant l objectif étiologique, un schéma d étude de type castémoins 3

4 Réponses : B C. De réaliser une étude expérimentale randomisée D. De réaliser une étude cas-témoins nichée dans une cohorte E. Toutes les réponses précédentes sont fausses A pas de manière longitudinale mais la mesure était ponctuelle un jour J parmi les patients de la cohorte D les cas ne sont pas issus d une cohorte mais d un hôpital sans cohorte mise en place QRM5 : Concernant l objectif étiologique, les auteurs ont choisi : A. Un recrutement multicentrique des cas B. Un recrutement des cas à partir d un registre de cancer en population C. L inclusion de cas de cancer confirmés histologiquement uniquement D. L inclusion de cas quel que soit le délai depuis le diagnostic E. Volontairement autant d hommes que de femmes parmi les cas Réponses : C B faux car ils recrutent dans un hôpital et le registre national n est utilisé que pour vérifier ce que les patients de ce centre représentent en Iran A, C et E évident D faux c est dès le diagnostic QRM6 : Le fait de n inclure que des cas nouvellement diagnostiqués permet de : A. Recruter des cas incidents B. Limiter le biais de sélection par survie sélective C. Mieux appréhender la séquence temporelle entre l exposition et l événement 75% bonne réponse seulement D. Limiter les biais de confusion 4

5 Réponses : A, B, C E. Raccourcir la période d inclusion Commentaires A vrai OK B si on prend les cas existants et non les nouveaux cas, on peut rater des cas déjà décédés. Or, si on prend comme exemple l alcool : ceux qui ont un KO et sont alcooliques ont peut-être des K plus graves (car ils ont une cirrhose associée par ex) et meurent plus vite. Donc on aurait inclus des cas sous exposés à l alcool ce qui constitue un biais. C oui car comme on prend les cas au diagnostic, bien que la cancer ait pu commencer qq temps auparavant, on peut plus facilement mesurer que la consommation de thé a commencé avant le cancer D et E faux évident QRM7 : Concernant les cas : A. La sélection visait l exhaustivité du recrutement B. La participation des cas potentiels sollicités a diminué le risque de biais de sélection 60% vraie seulement C. La sélection est potentiellement biaisée car seuls 70% des cas éligibles ont été inclus D. L inclusion permet d atteindre une puissance maximale pour l étude à visée étiologique 67% fausse seulement E. Les conditions d inclusion permettent de limiter les biais de confusion Réponses : A, B, C Commentaires A OK B c est une bonne participation qui est citée par les auteurs (presque parfaite) C vrai ce d autant que ceux qui ne viennent pas à cet hôpital ont peut-être des caractéristiques particulières pouvant avoir un rôle pronostic D et E non QRM8: Concernant les témoins : 5

6 Réponses : A, B, E A. Ils ont été sélectionnés en population générale B. Ils étaient assortis au cas pour le lieu de résidence, l âge et le sexe C. Ils ont été appariés aux cas sur leurs habitudes de consommation de thé D. Les cas et les témoins étaient randomisés E. S il était impossible de recruter au moins un témoin pour chaque cas, les cas sans témoin étaient exclus de l analyse A et B vrai sans problème C faux on n apparie surtout pas sur le fdr qu on veut étudier D il faut faire la différence entre randomization qui se traduit par randomisation et at random ou random sampling qui veut dire tirage au sort en l occurrence des témoins dans une population de témoins (les cas n ont pas été tirés au sort) E oui c est marqué de façon assez clair QRM9 : Concernant le recueil des données : A. Le fait qu il soit réalisé par des enquêteurs formés limite les biais d information B. Le fait qu il soit exclusivement réalisé sur les cas ou les témoins eux-mêmes et pas leur proche est potentiellement source de biais d information 55% fausse seulement C. Le fait qu il repose sur la déclaration des sujets est une faiblesse de cette étude D. Le fait que l exposition principale soit une donnée subjective est une force de cette étude E. Le fait de recueillir des données sensibles telles que la consommation d alcool peut être source de biais de classement dans le contexte de l étude 57% vraie seulement Réponses : A, C, E 6

7 A, B, C, D évident E mal déclarer peut aboutir à mal classer la donnée (c est aussi un probable bias de prévarication car c est une pratique perçue comme non acceptable) QRM10 : Concernant l étude étiologique, les auteurs écrivent que les caractéristiques personnelles des cas et des témoins étaient similaires. A. Cela est confirmé par la lecture du tableau 1 B. Cela implique qu un ajustement n a pas été nécessaire C. C était attendu pour l âge, le sexe et le lieu de résidence D. Le tableau 1 permet de juger du respect de l appariement E. Toutes les réponses précédentes sont fausses Réponses : C, D A faux car il y a des variables personnelles manifestement différentes B un ajustement a été fait cf. tableau 2 et pour cause il y a des différences importantes dans le tableau 1 qui peuvent être des facteurs de confusion. C en effet du à l appariement D vrai donc QRM11 : Concernant les résultats présentés dans le tableau 2 : A. Les résultats bruts sont les principaux résultats à interpréter B. L ajustement sur la consommation de tabac permet de limiter un biais de confusion dans l étude de la relation entre consommation de thé et carcinome de l œsophage à cellules squameuses C. L ajustement sur la consommation d alcool permet de rechercher la présence d une interaction entre consommation de thé et consommation d alcool D. Pour que l ethnie soit un facteur de confusion potentiel, elle doit être associée à la consommation de thé, être un facteur de risque de carcinome de l œsophage à cellules squameuses, et être située sur le chemin causal entre consommation de thé et carcinome de l œsophage à cellules squameuses 35% fausse seulement E. Ne pas avoir ajusté sur l âge induit un biais de confusion 7

8 Réponses : B (indispensable) Commentaires LCA : A non ajustés B vrai OK C faux OK E faux : pas utile car assortiment. Et l ajustement permet d avoir une meilleure validité de l estimation. D ce qui est faux c est que si le thé est sur le chemin causal entre thé et KO alors ce n est pas un facteur de confusion Thé ethnie KO Par contre c est un facteur de confusion selon le schéma suivant ethnie Thé KO QRM12 : Concernant les résultats présentés dans le tableau 2 seulement: A. Les résultats concernant la consommation de thé sont significatifs car l intervalle de confiance des rapports de cotes contient la valeur de l estimation ponctuelle du rapport de cotes B. La température de consommation du thé est significativement associée au carcinome de l œsophage à cellules squameuses C. Plus le thé est consommé chaud, plus le rapport de cotes est élevé D. Plus le thé est consommé rapidement après avoir été servi, plus le risque de carcinome de l œsophage à cellules squameuses est élevé E. La fréquence de consommation de thé vert n est pas significativement associée au carcinome de l œsophage à cellules squameuses Réponses : B, C, D, E 8

9 A non l estimation est toujours dans l IC évidemment B oui p = 0.03 C oui 2.07 est < 8.16 D idem QRM13 : Quels sont les arguments en faveur d une relation causale (critères internes à l étude) : A. L association est forte entre la température de consommation de thé et le carcinome de l œsophage à cellules squameuses B. Le recueil des informations est basé sur la déclaration des sujets C. Le biais de confusion est limité du fait de l ajustement sur de nombreux facteurs de confusion potentiels D. La séquence temporelle entre l exposition et le cancer est probablement respectée compte tenu du fait que les données sur l exposition ne concernaient que la période avant le diagnostic de cancer chez les cas E. La possible relation dose-effet entre la chaleur du thé consommé et le carcinome de l œsophage à cellules squameuses Réponses : A, C, D, E A force de l association B rien à voir avec la causalité C augmente la spécificité de l association d avoir ajusté à des facteurs de confusion D séquence temporelle E relation dose effet QRM14 : Quels sont les arguments en faveur d une relation causale suite à la lecture de cette étude : A. L association est plausible biologiquement d après des études menées chez l animal 9

10 B. Il existe une corrélation écologique géographique entre la consommation de thé chaud et le cancer de l œsophage 36% fausse seulement C. Des résultats convergents sont retrouvés dans de nombreuses autres études 29% fausse seulement D. Tous les biais ont été maitrisés dans cette étude E. Toutes les réponses précédentes sont fausses Réponses : A Annuler la question A oui cf. discussion B non ce n est pas suite à l étude C non plutôt controversé QRM15 : Concernant l étude descriptive menée à partir de l étude de cohorte Golestan : A. Les fréquences de consommation présentées dans le tableau 4 correspondent à des prévalences B. On pourrait présenter des intervalles de confiance 20% vrai seulement C. Le fait que les données de consommation de thé ne soient pas disponibles pour 3 % de la cohorte initiale peut entraîner un biais de sélection 23% vrai seulement D. Le fait que les données de consommation de thé ne soient pas disponibles pour 3 % de la cohorte initiale entraîne une précision moins bonne dans les estimations E. En ce qui concerne les résultats présentés dans le tableau 5, on pourrait comparer la consommation de thé selon le sexe à partir d un test du Chi-2 Réponses : A, B, C, D, E 10

11 A, B, C E ne posent pas de pb D en effet plus l effectif est petit (ici on a loupé 3% des participants potentiels) plus la puissance en souffre. 11

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