8.3. La toxicomanie. La santé observée dans les régions de France

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1 La toxicomanie 8.3 Le contexte Première édition La toxicomanie est mal connue sur le plan épidémiologique en raison, entre autres, du caractère illicite de la consommation de stupéfiants et de la difficulté de fixer le limite entre consommation et dépendance. De ce fait, les principales données chiffrées disponibles concernent d une part l activité des services sanitaires et sociaux qui prennent en charge des toxicomanes, et, d autre part, les services répressifs de la police, de la gendarmerie et des douanes. Ces données, qui ne fournissent qu un éclairage partiel de la réalité, doivent être interprétées avec prudence pour différentes raisons : les définitions de la toxicomanie varient d un organisme à un autre, il existe des doublons (même personne comptée plusieurs fois), les offres de soins et les stratégies policières varient d une année à l autre... Néanmoins, l analyse des indicateurs disponibles montre depuis plusieurs années une augmentation du phénomène, et, dans son rapport de 1996, l Observatoire français des drogues et des toxicomanies évalue à le nombre d héroïnomanes et à 7 millions le nombre de personnes ayant consommé une drogue illicite au cours de leur vie. Les augmentations constatées concernent aussi bien les toxicomanes demandeurs de soins que les interpellations pour usage ou usage-revente de stupéfiants. En effet, grâce à une enquête effectuée au mois de novembre de chaque année par le SESI, il est possible d estimer le nombre de toxicomanes pris en charge pendant ce mois par les services sanitaires et sociaux. Ils étaient au mois de novembre 1994, contre en 1987, ce qui traduit une augmentation très importante, de presque 20 % par an. De même, les interpellations, recensées par l Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) sont en hausse de 91 % pendant cette période, passant de à en France. Cette augmentation concerne toutefois davantage le cannabis que les drogues dures. La toxicomanie reste un phénomène qui concerne les jeunes adultes : 84 % des prises en charge sanitaires et sociales en 1994 concernent des personnes de ans. Mais l âge moyen des toxicomanes ne cesse d augmenter : dans les centres spécialisés dans la prise en charge des toxicomanes, l âge moyen est passé de 26 ans à 28 ans entre 1987 et Les femmes sont minoritaires, ne représentant que 11 % des personnes interpellées et 25 % de celles prises en charge. Les produits consommés par les toxicomanes pris en charge sont essentiellement l héroïne, suivie par le cannabis, la cocaïne et le crack étant moins répandus. En outre, la polytoxicomanie connaît un développement de plus en plus important, associant alcool et médicaments, qui viennent parfois s ajouter aux drogues illicites. Parmi les motifs d'interpellations, on retrouve, dans la majorité des cas 1

2 8.3 La toxicomanie La santé observée dans les régions de France (62 %), l usage de cannabis, et parmi les toxicomanes pris en charge par le système sanitaire et social, c est l héroïne qui occupe le premier rang (56 %). Les conséquences de la consommation de drogue sur la santé sont importantes mais mal connues. Elles ont été particulièrement aggravées avec l apparition du sida. Ainsi, entre 18 % et 27 % des toxicomanes pris en charge en novembre 1994 étaient infectés par le VIH, et entre 49 % et 74 % par l hépatite C. Mais ces résultats sont à interpréter avec prudence, le statut sérologique n étant connu que dans la moitié des cas environ. En outre, d autres maladies réapparaissent dans la population des toxicomanes, telles que la tuberculose ou les maladies sexuellement transmissibles. La mortalité directement liée à la toxicomanie est vraisemblablement sousestimée : en 1994, l OCRTIS a recensé 564 décès dus à des surdoses. Ce chiffre est en augmentation continue, ayant triplé depuis La politique de lutte contre la toxicomanie s appuie toujours sur la loi du 31 décembre 1970 qui institue une articulation entre répression et soins. Ainsi, l usage de stupéfiants est interdit et puni de prison, mais l usager peut se soustraire aux poursuites en se faisant soigner («injonction thérapeutique»). La loi instituait également le principe du financement des soins par l Etat, de la gratuité et de l anonymat. La prise en charge des toxicomanes est assurée, après le sevrage hospitalier, par des centres spécialisés qui offrent, selon les cas et les services, une postcure, un suivi médico-psychologique, un hébergement. Depuis janvier 1995, tous les centres spécialisés peuvent prescrire un traitement de substitution (méthadone). Depuis le début des années 80, une Mission générale à la lutte contre la drogue et la toxicomanie, ainsi qu un Observatoire national des drogues et des toxicomanies ont été mis en place, et plusieurs rapports officiels ont été élaborés sur la politique de lutte. Le dernier en date, le rapport Henrion (1995) recommande d améliorer la connaissance du phénomène, de privilégier la prévention, de lutter contre l exclusion des toxicomanes, d assouplir la loi et de renforcer la répression du trafic. En septembre 1995, un programme gouvernemental a été adopté pour l année 1996; il comporte un ensemble d actions de prévention, le développement du dispositif sanitaire (en particulier le développement des programmes de substitution), le développement des structures d accueil et le renforcement de la répression du trafic. La législation et les dispositifs de prise en charge ne sont pas les mêmes dans tous les pays européens. En ce qui concerne la législation, dans certains pays (Espagne, Grande-Bretagne, Pays-Bas), il existe une gradation des peines selon le type de drogues (dures ou douces). Parfois, l usage personnel n est pas réprimé, comme en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Italie ou aux Pays-Bas. L Allemagne, l Italie et les Pays-Bas ont, comme la France, un système de suspension des sanctions si l intéressé suit une thérapie. En ce qui concerne le dispositif de soins, l Allemagne, l Espagne, la Grande- Bretagne, l Italie et les Pays-Bas disposent de centres d accueil. Les programmes de substitution par la méthadone sont très développés en Grande-Bretagne, en Italie et surtout aux Pays-Bas. 2

3 8.3 La toxicomanie Le Nord-Est, le Sud-Est, et l Ile-de-France En novembre 1994, en France, toxicomanes ont été pris en charge dans les structures sanitaires et sociales (centres spécialisés, hôpitaux, clubs de prévention, centres d hébergement et de réadaptation sociale), ce qui représente un taux de 35 personnes pour habitants. Dans certaines régions, davantage touchées par le phénomène de la toxicomanie, les taux dépassent 40 pour , atteignant même 54 dans le Nord-Pas-de- Calais et en Corse. A l inverse, dans d autres régions, le taux de prise en charge est inférieur à 20 : Bretagne, Basse-Normandie, Pays de la Loire, Limousin, Auvergne. Pendant l année 1994, interpellations pour usage ou usage-revente ont eu lieu, dont le quart dans la région Ile-de-France. Par rapport à la population totale, ces interpellations représentent un taux de 90 pour habitants. Ce taux moyen varie fortement selon les régions. Il est maximum dans les régions frontalières du Nord-Est et du Sud-Est, ainsi qu en Ile-de-France. Le taux le plus élevé est observé, en 1994, dans le Nord-Pas-de-Calais (156 pour ), et le plus faible dans les régions de l Ouest (Basse-Normandie, Pays de la Loire, Bretagne). Au total, quatre zones apparaissent très nettement : Nord-Pas-de-Calais, Ile-de-France, Alsace et Lorraine, PACA et Corse, qui comptent à la fois beaucoup de prises en charges de toxicomanes et beaucoup d interpellations. Taux de toxicomanes pris en charge en novembre Nombre de toxicomanes pris en charge pour habitants moins de à ou plus Sources : DRASS-SESI, INSEE estimations au Exploitation FNORS 54 France métropolitaine : 35 Taux d interpellations pour usage ou usage-revente en Nombre d'interpellations pour habitants moins de à ou plus Sources : OCRTIS, INSEE estimations au Exploitation FNORS France métropolitaine : 90 3

4 8.3 La toxicomanie La santé observée dans les régions de France Le taux de toxicomanes pris en charge s est nettement accru entre 1992 et 1994, passant de 28 à 35 pour habitants. Toutes les régions ont enregistré une hausse, et celle-ci a été particulièrement marquée (+ 50 à 60 %) dans plusieurs régions où le taux de prise en charge était, et demeure encore, relativement peu élevé : Bretagne, Limousin, Picardie, Bourgogne. Elle a également été importante dans trois régions où le taux était déjà élevé, Corse, Lorraine et Nord-Pas-de-Calais. En revanche, on observe une stagnation ou une légère augmentation du taux aussi bien dans des régions où il est élevé (PACA, Alsace et Ile-de-France) que dans des régions où il est faible (Pays de la Loire, Auvergne, Basse- Normandie). Pendant la même période, le taux d interpellations a peu varié, passant, pour la France métropolitaine, de 83 à 90 pour habitants. Deux régions ont enregistré presque un doublement de leur taux, la Corse et la Bourgogne. En Lorraine, il a augmenté de 50 %. On observe aussi une augmentation marquée (+ 40 % environ) dans des régions où le taux est plutôt faible : Bretagne, Pays de la Loire, Picardie. A l opposé, des diminutions du taux se sont produites dans les régions où il est élevé : PACA, Ile-de-France, Nord-Pas-de-Calais. Mais il faut rappeler que les chiffres concernant les interpellations doivent être interprétés avec prudence, parce qu ils reflètent également des variations dues aux évolutions des stratégies policières d une année sur l autre. Une augmentation nette du taux de prise en charge dans certaines régions où il était faible Evolution du taux de toxicomanes pris en charge entre 1992 et 1994 (Taux pour habitants) Evolution du taux d interpellations pour usage ou usage-revente entre 1992 et 1994 (Taux pour habitants) Auvergne Bse-Normandie Bretagne Limousin Pays de la Loire Picardie Franche-Comté Centre Bourgogne Poitou-Char. Midi-Pyrénées Hte-Normandie Languedoc-R. Champagne-A. Aquitaine Rhône-Alpes Lorraine Sources : SESI, INSEE estimations au et 1993 Exploitation FNORS Bretagne Pays de la Loire Bse-Normandie Limousin Bourgogne Centre Hte-Normandie Picardie Poitou-Char. Auvergne Midi-Pyrénées Corse Aquitaine Rhône-Alpes Languedoc-R. Franche-Comté Lorraine Sources : SESI, INSEE estimations au et 1993 Exploitation FNORS Corse Champagne-A. Nord-P-de-C. Alsace Ile-de-France PACA PACA Ile-de-France Alsace Nord-P-de-C France métropol : : France métropol : : 90 4

5 8.3 La toxicomanie Les centres spécialisés assurent entre 12 % et 77 % des prises en charge Les toxicomanes pris en charge en novembre 1994 en France l ont été le plus souvent dans des centres spécialisés (45,5 % des cas) ou dans les hôpitaux (32,5 %). Les autres types de structures (clubs de prévention, centres d hébergement et de réadaptation sociale) interviennent un peu moins (22 %). Selon les régions, les modalités de prise en charge n ont pas le même poids. Le rôle des centres spécialisés varie notamment de 12 % en Bourgogne (région où la prise en charge hospitalière occupe une place prépondérante) à 77 % dans les Pays de la Loire. Dans 7 régions, la place des centres spécialisés est prépondérante dans la prise en charge, puisque 50 % au moins des toxicomanes étaient ainsi suivis en novembre A l inverse, dans 6 régions, ils ont accueilli moins de 33 % des toxicomanes. Les autres modes de prise en charge occupent des positions très variables et différents cas de figure peuvent être observés. Néanmoins, on peut remarquer que, lorsque les centres spécialisés offrent peu de prises en charge, celles-ci sont assurées par des établissements hospitaliers. Enfin, il faut souligner que les résultats analysés ici réflètent imparfaitement la prise en charge des toxicomanes. En effet, depuis plusieurs années une politique de diversification des modes de suivi a été engagée afin d orienter davantage de toxicomanes vers une prise en charge ambulatoire, en dehors des structures, grâce aux réseaux ville-hôpital et aux médecins généralistes. Répartition des toxicomanes pris en charge selon le type de structures en novembre 1994 Bourgogne Franche-Comté Bse-Normandie Limousin Champagne-A. Alsace Bretagne Auvergne Nord-P-d-C. PACA Rhône-Alpes Languedoc-R. Picardie France métropol. Hte-Normandie Lorraine Poitou-Char. Corse Midi-Pyrénées Aquitaine Ile-de-France Centre Pays de la Loire 46 % 32 % 22 % Source : SESI Exploitation FNORS Centre spécialisés Hôpitaux Autres 5

6 8.3 La toxicomanie La santé observée dans les régions de France En moyenne en France métropolitaine, un tiers des toxicomanes pris en charge en novembre 1994 ont moins de 25 ans. Dans les régions les plus touchées par le phénomène toxicomanie, on observe deux situations différentes. Dans les régions du Sud (PACA, Corse, Languedoc-Roussillon) et en Ilede-France, les toxicomanes pris en charge sont plus âgés : environ 75 % ont plus de 25 ans (dont 40 % ont plus de 30 ans). Dans les régions du Nord et Nord-Est (Nord-Pas-de- Calais, Lorraine, Alsace, Champagne-Ardenne), ils sont plus jeunes : 40 à 50 % ont plus de 25 ans (dont 20 à 30 % plus de 30 ans). Dans les régions moins touchées par la toxicomanie, les proportions sont plus proches de la moyenne nationale. Des toxicomanes plus âgés en PACA, Corse et Ile-de-France PACA Corse Ile-de-France Auvergne Languedoc-R. Bse-Normandie Aquitaine Rhône-Alpes Pays de la Loire France métrop. Midi-Pyrénées Poitou-Char. Picardie Centre Bretagne Hte-Normandie Alsace Bourgogne Franche-Comté Champagne-Ard. Lorraine Nord-P-de-C. Limousin Répartition par âge des toxicomanes pris en charge en novembre % 66 % Source : SESI Exploitation FNORS Moins de 25 ans 25 ans ou plus 6

7 8.3 La toxicomanie Dans 5 régions, plus de 60 % des toxicomanes pris en charge sont des héroïnomanes L héroïne est le produit le plus fréquemment consommé par les personnes prises en charge en novembre 1994 en France : 56,4 % des toxicomanes ont signalé consommer de l héroïne comme produit principal. Parmi les régions où la proportion est la plus élevée, on retrouve les quatre zones où le phénomène toxicomanie est important : Nord-Pas-de-Calais, Ile-de-France, Alsace et Lorraine et le Sud-Est. La Picardie fait ici partie de ce groupe, consacrant une grande partie de ses prises en charge à des héroïnomanes. Les interpellations d héroïnomanes représentent une part moins importante (un tiers) de l ensemble des interpellations. En effet, ce sont surtout les interpellations pour usage ou usage-revente de cannabis qui sont importantes en nombre en France. Dans quelques régions, toujours dans les quatre zones, le pourcentage atteint ou dépasse 35 %. Dans ce domaine, la Picardie ne fait pas partie du groupe, les interpellations d héroïnomanes y étant moins fréquentes. En revanche, la Haute-Normandie enregistre près de 43 % d interpellations de ce type. Consommateurs d héroïne parmi les toxicomanes pris en charge en novembre 1994 ou interpellés en 1994 % de consommateurs % de consommateurs d'héroïne* parmi les d'héroïne parmi les toxicomanes pris en charge toxicomanes interpellés Auvergne 20,7 20,0 Bretagne 25,0 11,1 Limousin 28,9 14,9 Franche-Comté 34,2 13,8 Aquitaine 38,4 18,5 Bourgogne 39,8 24,7 Pays-de-la-Loire 41,8 10,2 Poitou-Charentes 45,6 23,6 Corse 46,2 16,2 Centre 48,2 27,5 Champagne-Ardenne 49,6 31,2 Rhône-Alpes 49,6 22,8 Basse-Normandie 52,0 17,2 Haute-Normandie 56,9 42,9 Midi-Pyrénées 57,0 32,2 Ile-de-France 59,1 35,6 Lorraine 59,6 37,2 Languedoc-Roussillon 63,5 38,4 PACA 64,2 36,9 Picardie 67,4 31,6 Alsace 69,8 53,9 Nord-Pas-de-Calais 74,2 48,1 Sources : SESI, OCRTIS Exploitation FNORS France métropolitaine 56,4 33,3 * comme produit principal 7

8 8.3 La toxicomanie La santé observée dans les régions de France Parmi les personnes prises en charge en novembre 1994 dans les centres spécialisés et les hôpitaux, l enquête du SESI renseigne sur le statut sérologique pour le VIH et l hépatite C. Mais, s agissant d informations déclarées par les toxicomanes, les renseignements ne sont pas connus pour toutes les personnes : nombreuses sont les non réponses, les personnes n ayant pas fait de test et celles pour qui les résultats ne sont pas connus. Néanmoins, pour la France métropolitaine, la sérologie est connue dans 69 % des cas pour le VIH et dans 51 % pour l hépatite C. Pour rendre compte de la séroprévalence, une estimation, sous forme de fourchette, a été établie par le SESI. Les différences entre régions sont à interpréter avec prudence en raison des diverses incertitudes qui pèsent sur ces données. C est de loin en PACA que les toxicomanes séropositifs au VIH sont les plus nombreux (entre 37 et 46 %), puis en Corse (29-38 %) et en Ile-de-France (26-35 %). A l opposé, le Nord-Pas-de-Calais, région la moins touchée par le sida, n a que 6 à 10 % de sérologie positive chez les toxicomanes pris en charge. L hépatite C est plus fréquente chez les toxicomanes pris en charge, mais, l information étant plus rarement connue, la fourchette d estimation de la prévalence est grande : entre 49 % et 74 % de sérologies positives. C est en PACA, en Languedoc-Roussillon et en Alsace que les pourcentages sont les plus élevés (mais en Alsace très peu de sérologies sont connues). Des pathologies fréquentes chez les toxicomanes de la région PACA Statut sérologique de toxicomanes pris en charge en novembre 1994 dans les centres spécialisés et les hôpitaux (sont exclus les centres sociaux) Pourcentage de sérologies connues et estimation, par une fourchette, du pourcentage de sérologies positives parmi les toxicomanes pris en charge Sérologie VIH Sérologie Hépatite C connue positive connue positive Alsace 45,4 9,9-21,9 38,7 62,1-85,3 Aquitaine 79,0 20,2-25,6 60,9 43,2-65,4 Auvergne 71,8 10,3-14,3 44,4 48,1-76,9 Bourgogne 60,1 7,9-13,1 48,1 41,4-71,8 Bretagne 67,9 19,9-29,4 48,0 49,4-75,7 Centre 76,4 10,3-13,6 67,5 46,1-63,6 Champagne-Ard. 50,3 6,2-12,3 36,2 33,3-75,9 Corse 75,6 28,6-37,8 51,3 45,9-72,3 Franche-Comté 61,9 14,2-22,9 46,6 51,2-77,3 Ile-de-France 75,2 25,9-34,5 47,8 50,9-76,5 Languedoc-Rous. 69,2 13,3-19,2 56,0 60,6-77,9 Limousin 58,5 18,5-31,6 40,0 38,5-75,4 Lorraine 43,7 5,8-13,4 35,3 37,1-77,8 Midi-Pyrénées 77,2 16,2-20,9 60,1 41,5-64,8 Nord-Pas-de-Calais 56,6 5,7-10,1 47,2 39,4-71,4 Basse-Normandie 61,4 13,1-21,4 41,4 11,7-63,4 Haute-Normandie 68,5 9,3-13,5 58,8 36,5-62,7 Pays de la Loire 69,9 13,2-18,8 52,7 36,8-66,7 Picardie 72,7 25,1-29,7 64,2 46,5-65,6 Poitou-Charentes 73,7 13,4-19,4 58,8 41,3-65,5 PACA 80,1 37,1-46,3 59,1 60,3-76,6 Rhône-Alpes 67,5 11,5-17,0 59,3 57,1-74,5 Source : SESI Exploitation FNORS 8 FRANCE entière 68,7 18,2-26,5 51,4 48,9-73,7 Exemple de lecture : en Alsace, pour 45,4 % des toxicomanes pris en charge, la sérologie VIH est connue, et on estime que les personnes séropositives représentent entre 9,9 % et 21,9 % de l ensemble des toxicomanes pris en charge

9 8.3 La toxicomanie 36 fois plus de décès par surdose en Ile-de-France qu en Basse- Normandie Le nombre de décès par surdose repérés en France métropolitaine est passé de 350 en 1990 à 564 en 1994, soit une augmentation d environ 15 % par an. L Ile-de-France est de loin la région où ces décès sont les plus fréquents (50 % des décès français par surdose). Le taux de mortalité, en 1994 en France, est de 10 par million d habitants, mais seules 4 régions dépassent cette moyenne, dont l Ile-de-France et l Alsace (plus de 20 décès par million d habitants). A l opposé, 12 régions ont un taux inférieur à 5 décès par million d'habitants. L évolution se traduit par une hausse du taux de mortalité dans toutes les régions (+ 67 % en moyenne en France métropolitaine). Mais c est surtout en Alsace et dans le Nord-Pas-de-Calais que l augmentation a été importante (triplement du taux). La Lorraine et Rhône-Alpes enregistrent un doublement de leur taux, et l Ile-de-France et PACA des hausses respectives de + 40 % et + 25 %, qui maintiennent ces régions parmi les plus touchées. Les résultats sur les décès par surdose doivent être interprétés avec prudence car ils portent sur des décès peu nombreux et sans doute sous-estimés. La variation des données dans les régions peu peuplées, et où ces décès sont rares, rend les résultats très instables d une année à l autre. Taux standardisés de mortalité par surdose en 1994 Nombre de décès par million d'habitants moins de 5 5 à 9 10 ou plus 1,5 1,0 0,7 2,1 2,3 10,6 5,5 1,1 25,2 4,4 3,1 2,0 7,8 2,4 2,2 6,7 8,0 3,6 5,7 13,6 24,5 8,2 Sources : OCRTIS, INSEE RP 90, ORSIF Exploitation FNORS France métropolitaine : 10 Evolution du taux * de mortalité par surdose entre 1990 et 1994 Champagne-A. Limousin Pays de la Loire Poitou-Char. Bourgogne Bse-Normandie Auvergne Bretagne Hte-Normandie Midi-Pyrénées Rhône-Alpes Franche-Comté Nord-P-de-C. Lorraine Picardie Aquitaine Centre Corse Languedoc-R. Alsace PACA Ile-de-France France métropol : : 10 Sources : OCRTIS, INSEE RPs90, ORSIF Exploitation FNORS * Taux standardisé par sexe et âge 9

10 8.3 La toxicomanie La santé observée dans les régions de France En 1991 (1993 à la Réunion), le taux de prise en charge des toxicomanes dans les structures sanitaires et sociales est très variable dans les DOM, variant de 10 pour habitants à la Réunion à 45 à la Martinique. Les Antilles-Guyane sont plus touchées qu en métropole en raison de leur situation stratégique pour les trafiquants de drogues et du prix d achat relativement plus bas. La situation outre-mer Taux de prise en charge et taux d interpellations dans les DOM en 1991 (nombre pour habitants) Prise en charge Interpellations Prise en charge Interpellations Guyane 38 nd Martinique Guadeloupe Réunion Sources : SESI, OCRTIS Exploitation FNORS Métropole Les interpellations ont été plus nombreuses en Martinique et à l inverse plus faibles en Guadeloupe. Les données ne sont pas disponibles en Guyane. Ainsi, le taux d interpellations atteignait 155 pour à la Martinique en 1991 (année exceptionnelle) contre seulement 14 pour en Guadeloupe. Mais l interprétation de ces données est très délicate car elles reflètent les variations des stratégies policières d une année sur l autre. L évolution du taux de prise en charge des toxicomanes a été différente entre les DOM : elle a diminué de 42 % à la Réunion entre 1991 et 1993 et a augmenté aux Antilles. Les données de 1988 pour la Guyane ne sont pas disponibles. Les 350 toxicomanes pris en charge en novembre 1991 (novembre 1993 à la Réunion) l ont été le plus souvent dans des hôpitaux ou dans des centres spécialisés. Les autres types de structure (établissements sociaux de prévention, de suivi ou d orientation par exemple) interviennent un peu moins. Selon les départements, les modalités de prise en charge n ont pas le même poids et dépendent de l offre existante. Les hôpitaux prédominent en Guyane et à la Réunion. Dans les autres départements, la situation est semblable à celle de la métropole. Enfin, il faut rappeler que les résultats analysés ici reflètent imparfaitement la prise en charge des toxicomanes, en raison de la diversification des modes de suivi qui se met en place (réseaux ville-santé, médecins généralistes). Répartion des toxicomanes pris en charge selon le type de structure dans les DOM en novembre 1991 (1993 pour la Réunion) Guyane Réunion Guadeloupe Métropole Martinique 42 % 36 % 22 % Sources : DDASS, SESI Centres spécialisés Hôpitaux Autres 10

11 8.3 La toxicomanie En moyenne dans les DOM, plus des 2/3 des toxicomanes pris en charge en novembre 1991 (novembre 1993 à la Réunion) ont moins de 30 ans. Dans les départements les plus touchés par le phénomène de la toxicomanie, on observe des répartitions par âge assez voisines : en Guyane et en Martinique, la proportion des plus de 30 ans dépasse les 30 %, alors qu à la Réunion, département moins concerné, cette proportion n atteint que 18 %. Répartition par âge des toxicomanes pris en charge dans les DOM en novembre 1991 (1993 à la Réunion) Guyane Martinique Guadeloupe Source : SESI Réunion Moins de 30 ans 30 ans ou plus Le cannabis et la cocaïne, et en particulier ses dérivés tel que le crack, sont les produits principaux consommés par les personnes prises en charge dans les DOM, alors qu il s agit essentiellement d héroïne dans les régions de métropole. La proportion de consommateurs de cannabis pris en charge varie de 31 % en Guyane à 86 % à la Réunion, département plus faiblement touché par les drogues dites dures. En Guyane, la proportion de consommateurs de cocaïne atteint 59 %. Répartition (en %) des toxicomanes pris en charge selon les principaux produits consommés dans les DOM en 1991 Consommateurs Consommateurs Consommateurs d opiacés de cannabis de cocaïne Guyane Guadeloupe Martinique Réunion 2 86 nd Source : SESI nd : non disponible Selon l enquête du SESI du mois de novembre 1994, le taux de prise en charge est de l ordre de 22 pour habitants dans l ensemble des DOM. Parmi les toxicomanes pris en charge dans les centres spécialisés et dans les hôpitaux, 40 % connaissent leur sérologie au VIH. Ces informations permettent au SESI d estimer que, sur l ensemble des toxicomanes pris en charge (dans les centres spécialisés et les hôpitaux), les séropositifs au VIH représentent entre 7,7 % et 19,0 %, ce qui est inférieur à la fourchette France entière (18,2 % - 26,5 %). 11

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